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Axel Oswald
Alec Sacabeu
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Human - Page 3 _



________________________________________ 2020-11-27, 19:36



Human

I
ris ne comprenait pas bien ce qu’était le problème de l’autre. Elle essayait de trouver un sens à toute cette histoire, à ce qu’il croyait voir, en elle, de si intéressant qu’il ne voulait plus la lâcher. Pas plus qu’il ne voulait lâcher son papillon, toujours coincé dans son bocal, à crever à petit feu. Une cruauté qu’elle n’avait pas oubliée, même si elle n’en avait pas reparlé. Elle trouverait un moyen de libérer l’insecte, quitte à suivre le pompier jusque chez lui et tout fouiller.

Ce qui ne lui donnait pas une raison au comportement du jeune homme. Elle voulait bien croire qu’elle représentait un bon moyen de mettre un terme à une organisation qui le dépassait, mais les choses lui semblaient plus compliquées que le simple partenariat qu’il lui proposait. Pourtant, elle ne comprenait pas ce qu’il pouvait vouloir d’autre, alors qu’il avait tant résisté à prendre ce qu’elle lui donnait sans y penser.

Tant pis. Iris ne voulait pas se creuser la tête sur cette histoire plus que nécessaire. Elle sentait qu’il lui manquait des données nécessaires pour tout comprendre et préférait oublier pour le moment. Elle avait d’autres choses à faire, maintenant qu’elle abandonnait le pompier, des rêves plein la tête. Elle avait, par exemple, un nouveau tag à aller dessiner sur un mur de la ville, pour annoncer à ce cher Gordon qu’elle venait le trouver.

Le lendemain matin, à dix heures, il ne valait mieux pas expliquer, ici, ce que Sara était en train de faire. Le rendez-vous bien en tête, elle ne se pressait pas pour autant et, une demi-heure plus tard, remontait tout juste sa mini-jupe, le long de ses jambes blanches. Elle coinça son maillot lâche dans la ceinture rose et secoua ses cheveux pour leur redonner une allure plus ordonnée. Derrière elle, son amant de la matinée signait le papier qu’elle lui avait demandé et qu’elle récupéra sans plus de cérémonie, un sourire satisfait aux lèvres. Avec agilité, Sara échappa à la main qui se tendit vers ses hanches et sortit de l’appartement.

Dehors, l’étudiante sautilla jusqu’à un colosse posé près de la porte comme un videur de boîte de nuit. Elle s’accrocha à son bras et le poussa dans la rue, tout en lui tendant sa feuille signée. Le colosse se laissa faire et fit disparaître le document dans l’une de ses poches. Maintenant, Sara pouvait rejoindre la bibliothèque, consciente qu’elle n’avait pas précisé au pompier dans laquelle elle souhaitait le retrouver. Tant pis ! S’il n’allait pas dans la bonne, il louperait l’occasion qu’Iris lui avait donnée et pourrait tirer un trait sur leur collaboration.

Il lui fallut bien une vingtaine de minutes, encore, pour rejoindre la bibliothèque. À la montre de son malabar, Sara put voir qu’elle avait une heure de retard. Oups. Il devait bien s’y attendre, de toute façon. Iris n’était pas à son service, pas plus que Sara, et il pouvait toujours se gratter s’il pensait qu’elle serait à l’heure à un rendez-vous. Elle était une femme, après tout, et les femmes savaient se faire désirer.

L’étudiante aux cheveux roses se pointa dans la bibliothèque avec un grand éclat de rire, alors qu’une connaissance, assise à une table, venait de la saluer et de lui faire une blague absolument nulle à chier. Mais bon, pour garder les apparences, elle gloussa comme une idiote et lui tapota l’épaule. Un geste qui ne plut pas autant que d’habitude à son ami, à cause du regard perçant du colosse qu’elle n’avait pas lâché et qu’elle poussa plus loin dans la bibliothèque.

Trouver le pompier dans un établissement aussi grand n’était pas une chose donnée à tout le monde, mais Sara se doutait, un peu, de l’endroit le plus discret et le plus à même de l’attirer, puisqu’il était arrivé le premier. Ce qui ne l’empêcha pas de prendre son temps, en traversant la bibliothèque, non sans manquer de saluer tout plein de monde et de rire sans la moindre discrétion. Ce fut en approchant de son but qu’elle se fit plus discrète pour ne pas déranger le pompier dans sa lecture.

– Alors, honey, tu as fait de beaux rêves ?

Ce qu’elle souffla à son oreille, alors que, penchée dans le dos du pompier, elle glissait les deux mains sur son torse. Dans cette position, elle put aisément lire le livre qu’il tenait. Un gloussement lui échappa, alors qu’elle pesait un peu plus lourd sur les épaules du pompier pour tendre le doigt vers une image.

– J’aime bien celui-ci, il est mignon.

Sara se redressa lentement et s’attarda quelques secondes, les mains sur les épaules du pompier, ses ongles longs posés sur la peau nue de son cou. Puis elle s’écarta tout à fait et tendit les doigts à son colosse pour le tenir par la main et l’amener jusqu’aux chaises autour de la table. En passant près de la poubelle, Sara remarqua un numéro de téléphone qu’elle regarda de loin, un sourire amusé sur les lèvres.

– Tu fais ton petit effet, on dirait, commenta-t-elle, en attendant que son ami s’assoit pour se poser naturellement sur ses genoux. Tu devrais le récupérer, elle ne s’en sort pas si mal sous les draps.

L’étudiante secoua ses cheveux roses et se pencha sur la table pour fixer le pompier dans les yeux. Elle tendit une main fine, s’empara du livre et le lui reprit, en le refermant, pour le poser sur la table avec plus de délicatesse que prévu.

– Je te présente Caleb, mon… garde du corps. (Et ce qui avait été dit dans une autre publication pouvait, sans aucun doute, s’appliquer ici aussi.) Tu peux parler devant lui, il sait. Et il ne dira rien. N’est-ce pas ?

Elle se redressa pour se contorsionner, sur les jambes du grand homme, et glisser une main sur ses côtes. Le colosse se contenta de baisser les yeux sur elle, puis de regarder le pompier, sans rien dire. Néanmoins, dans son regard, la vérité était frappante : il ne dirait rien et faisait confiance à Sara. Même si elle ne doutait pas qu’il n’approuvait rien de toute cette histoire, mais elle ne lui demandait pas son avis.

– Ça ne te dérange pas, j’espère ?



Axel Oswald
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Axel Oswald

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Human - Page 3 _



________________________________________ 2020-11-30, 21:19



Human

S
i ça le dérangeait … comment ça on ne peut pas répondre à la dernière phrase du rp précédant sans faire de transition ? Seth faisait tout ce qu’il voulait … et lui ce qu’il retenait de tout cela, c’était qu’Iris/sara se payer sa tête, et qu’il avait bien envie de la coincer dans un coin de cette bibliothèque pour lui expliquer le fond de sa pensée…. Heureusement pour elle qu’il avait trop peur de ne pas pouvoir retenir un fondu en noir pour cela …

Pour faire un mini résumé des épisodes précédents…. Il avait poireauté en apprenant plus de choses sur les papillons. Fin du résumé. Il était le genre patient, même s’il avait bien envie de lui faire regretter tout cela à la manière de chez lui. Il observa la garde du corps. Il n’avait rien pour lui. Seth se trouvait bien plus beau, et n’osait pas le dire (si si il le jure) mais il était certainement mieux monté que lui. Il avait un tout petit crayon à papier, ce qui prouver qu’il n’avait rien à compenser non ? Oh trêve de banalité.

Il n’avait même pas répondu pour la jeune femme qui s’en sort pas si mal sous les draps. Il avait envie de dire qu’il n’y en avait qu’une en cible pour le moment, mais se tut en observant l’indésirable. Doucement, il sortit sa trousse comme s’il allait se mettre à travailler … fouillant pour en sortir un crayon et un stylo. Puis, il déboucha un stylo et souffla dedans dans le même temps. Se faisant une jolie petite fléchette avec un sédatif pour cheval se planta dans le cou de l’insecte agaçant. Seth referma sa trousse et l’observa en souriant. Si on lui aurait dit un jour que faire des études de médecins lui permettent de dégager un intrus.

- Si, il me dérange. Quand tu es à moi, tu es toute à moi. Faudra t'en souvenir.

Il recula sa chaise pour lui présenter ses jambes toute à lui et il fit un sourire qui en ferait tomber plus d’une.

- Je me suis tripoter toute la nuit en pensant à toi, viens donc ramener de la chaleur dans mon corps si froid ma biche.

Il sourit alors que le colosse avait déjà la tête qui tombait. Si elle ne venait pas… à voir si elle le ferait ou pas en connaissant sa provocation à elle, elle se retrouverait sous le torse de l’homme. C’était plus agréable ses jambes à lui… Il sourit.

- Tu es en retard, j’ai terriblement envie de te punir maintenant alors que l’on doit travailler. L’étude des papillons, tu te souviens, il faut apprendre comment écraser leur ennemi pour qu’ils puissent vivre en paix.

Il fit un nouveau large sourire alors que le colosse était dans la mine de mire des gens. Ils ne verront qu’un homme en train de dormir, alors que Seth était là où les fondus en noirs pourraient très bien se faire par des gens qui sont excités par l’idée de le faire en public. Ce qui n’était pas le cas de Seth, mais plus il se faisait passer pour un abruti manipulable par sa queue, plus la jeune femme se laissera aller et l’utiliserait sans soucis pour arriver à son but … C’était le plus important pour le moment ….

- Dit moi ce que tu as besoin de savoir et je te dirais tout.




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Human - Page 3 _



________________________________________ 2020-12-07, 19:12



Human

S
ara gardait une main sur son colosse, qui ne réagissait pas du tout à la présence de l’étudiante, sur ses genoux. Il se contentait de braquer ses yeux noirs sur la seule allée qui permettait d’accéder à leur coin, tandis qu’elle ne loupait pas, elle, le moindre mouvement du pompier. Ses yeux bleus n’en loupaient pas une miette et elle le regarda, sans détour, ouvrir une trousse pour en sortir un crayon, puis un stylo et souffler dedans comme un Amérindien muni d’une sarbacane. La fléchette se planta dans le cou de Caleb et Sara regarda la chose minuscule, sans réagir. Son pauvre garde du corps n’avait sûrement pas mérité ça et elle devrait trouver un moyen de se faire pardonner plus tard.

En attendant, l’étudiante aux cheveux roses glissa des genoux de son ami, retira la petite aiguille de son cou et la posa sur la table. La tête du colosse tomba en avant et son menton se posa sur son torse, pour lui donner l’allure d’un homme endormi. Elle lui tapota l’épaule gentiment, lui murmura à l’oreille de faire de beaux rêves (mais c’était surtout pour faire enrager le pompier, plutôt que par sincérité) et s’étira vers le haut, avec la souplesse d’un chat. Un mouvement qui remonta dangereusement le tissu rose de sa jupe, sur ses cuisses, mais s’arrêta juste avant l’arrondi de ses petites fesses.

– Je ne suis pas à toi, honey. (Elle s’approcha de sa chaise et se pencha en avant pour être à la hauteur de son visage.) Pour que je sois à toi, il faudrait plus qu’un petit baiser volé dans un camion de pompier. Il faudra t’en souvenir, gloussa-t-elle, en glissant un doigt sous le menton du pompier. Tu es jaloux ? C’est mignon. (Elle vint alors chuchoter à son oreille tandis que sa main glissait dans sa nuque :) Ai-je oublié de mentionner qu’il est gay ? Oups. Ma faute, pardon.

Sara se releva en gloussant comme la pétasse qu’elle se devait d’être et se glissa entre la chaise du pompier et la table. Il pouvait toujours aller voir ailleurs si elle y était, elle ne s’assiérait pas sur ses genoux. Ça lui ferait bien trop plaisir et il ne l’avait pas mérité. Puis, elle avait, plus ou moins, besoin de lui concentré, elle ne pouvait pas le laisser penser à autre chose que le but de cette entrevue à la bibliothèque. À la place, elle vint donc s’asseoir directement sur la table et ses pieds se frayèrent un passage forcé sur un bout de la chaise du pompier. Ses jambes croisées laissaient peu de place à l’imagination et un seul mouvement suffirait à en montrer plus qu’il n’était prêt à en voir, sans le moindre doute.

– J’aurais pu t’aider pour ça, poussin. Il suffisait de m’appeler.

Elle haussa un sourcil et chassa ses cheveux roses derrière son épaule, en secouant un peu la tête. Ce n’était pas faute de lui avoir laissé l’occasion de prendre ce qu’il désirait tant, mais le pompier ne se laissait pas avoir si facilement. Il continuait de la provoquer tout en la repoussant et ni Sara ni Iris ne comprenaient ce qu’il voulait vraiment. Tout ceci commençait sincèrement à la gonfler. Elle avait d’autres chats à fouetter qu’un abruti qui ne savait pas lui-même ce qu’il voulait.

– Me punir ? Tu veux me donner la fessée ? Je crains que tant de bruit, dans une bibliothèque, ne risque d’ameuter tout le monde. Ce serait dommage de s’offrir en spectacle dans un moment si… privé.

Il pouvait toujours essayer, en vérité, de venir la punir de son retard. Sara était peut-être une pimbêche incapable de calculer deux plus deux sans se tromper, mais ils étaient pile dans un coin de la bibliothèque que personne ne pouvait voir. Et Iris ne laisserait personne essayer de la frapper. Lever la main sur elle, c’était risquer des représailles qu’il regretterait amèrement, sans le moindre doute. Il ne valait mieux pas en arriver là.

Sara fixait le pompier de ses yeux si bleus, tout en mâchant un chewing-gum qu’elle avait, jusque là, gardé discrètement dans un coin de la bouche. Elle s’amusait, désormais, à faire de petites bulles qui claquaient fort dans le silence qui suivit la demande du jeune homme. Elle laissa passer quelques minutes, sans répondre, sans le lâcher du regard, sans même donner l’impression de cligner des yeux. Puis, une bulle plus grosse que les autres éclata sur ses lèvres et Sara leva une main pour entortiller pensivement une mèche rose autour de son index.

– J’ai besoin de savoir pourquoi tu me prends pour une abrutie.

Si elle gardait l’apparence de celle qui se doit d’être bête mais bonne, Sara avait, au fond du regard, la dureté d’Iris. Le pompier passait son temps à se payer sa tête et elle s’en rendait bien compte. Iris l’avait compris en s’asseyant sur lui, dans les vestiaires, si proche qu’il ne pouvait pas lui cacher grand-chose. Même s’il en restait une, qu’elle ignorait : son prénom. Un prénom qu’elle ne demanderait pas, d’ailleurs.

– Tu joues à quoi, en fait ? Oublie avec moi, ça ne marchera pas. Tu peux jouer au plus abruti avec les autres, mais avec moi, tu risques de le regretter. Ou de perdre, au choix.

La voix de Sara était un peu plus grave, comme celle d’Iris la veille, dans les vestiaires. L’étudiante aux cheveux roses descendit de sa table d’un bond agile et s’éloigna du pompier pour venir regarder les livres entreposés près d’eux. Sa démarche avait, maintenant, l’efficacité de celle d’Iris. Aucun mouvement en trop, tout était calculé pour aller droit au but, là où Sara n’était que gestes amples et inutiles, balancements sans intérêt.

– J’ai besoin de tout savoir ce que tu sais, ça me paraît simple. (Elle s’adossa à la rangée de livres pour regarder le pompier.) Qui est Gordon, ce qu’il fait, ton rapport avec lui, ce qu’il te demande de faire, ce que tu as déjà fait pour lui, ce que tu es prêt à faire pour lui, ses plans, ce qu’il sait de moi. Tout.

Sara revint vers la table pour ouvrir le livre du pompier à une certaine page sur laquelle il pourrait voir un papillon de nuit rose et blanc appelé Utetheisa ornatrix ou Bella moth.

– Mais je n’oublie pas que tu as une chose qui m’appartient et que je compte récupérer. Que tu veuilles me le rendre ou non.

Et si son doigt s’arrêta malencontreusement sur la notion de cannibalisme, ce fut, évidemment, par pur hasard et innocence, tout comme le sourire un peu bête que Sara eut soudain sur les lèvres, comme l’idiote qu’elle se devait d’être.



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Human - Page 3 _



________________________________________ 2020-12-15, 00:13



Human

S
eth observa la jeune femme alors qu’un sourire sur le coin des lèvres se dessina, un petit sourire, comme il pouvait en faire temps, mais comme il en faisait si peu en réalité. Il trouvait cela étrange que la jeune femme lutte encore contre lui alors qu’elle s’offre à lui… Sauf qu’un défi étrange lui disait que si elle n’était pas tout à elle, alors il ne pourrait pas gagner ce défi.

- Bien sur que tu es à moi, ma biche. Sauf que je ne partage pas et que tu es encore dans le déni, c’est tout.

Il la laissa s’approcher. Lui ? Jaloux ? Peut être pas du tout. Il n’aimait juste pas parler de chose comme Gordon en présence d’une personne qu’il n’avait pas décidé de croire… c’est tout. Il n’avait pas envie de dire plus. Il n’avait aucune envie de parler de sa vie, de son passé et des autres choses qui régit sa vie , avec une personne qu’il ne connaissait… Alors il ne le faisait pas, et c’est tout.

BON, quand elle avoua qu’il était gay… il ne pouvait nier que ça lui enleva quelque chose de dérange sous le pied, mais il préférait ne pas s’attarder plus la dessus que nécessaire alors qu’il pencha la tête doucement sur le côté pour regarder la jeune femme.

- Gay ou pas, je ne lui fais pas confiance à lui.

Sous entendu, à toi si. On parle beaucoup de confiance non ? Mais là, c’était plus l’idée folle que la jeune femme soit la solution à tous ses problèmes … surtout au gros problème GORDON. Même s’il devait en mourir, et d’ailleurs peut être allait il en mourir, il fallait qu’il débarrasse le monde de son plus gros cancer. Il la laissa s’installer dans un silence tranquille. Il avait envie de la tripoter, mais s’occupa autrement en fermant sa trousse et la poussant sur le côté.

- Poussin ? Fait gaffe, je risque de prendre goût à tes petits mots d’amours.

Il ne revenait pas sur ce qu’elle aurait pu aider, ou non. Elle ne voulait pas de lui, pas réellement, alors pourquoi faisait elle tout pour l’avoir ? Ce n’était pas comme si elle s’était fait un pari avec elle même elle aussi … si ? Il secoua la tête. Il n’était pas là pour ça de toute manière. Alors qu’il voulait revenir sur la concentration, et le sujet initial, elle parla de fessée …. Et il se mit à rire. Un peu trop fort peut être. Mais la jeune femme étant devant lui, il courba sa tête, pour cacher son rire dans ses jambes. En gros il cachait sa tête derrière ses jambes. Il riait au moins.

Homme qui ris à moitié dans ton lit c’était pas ça le dicton ? Si il en était sur alors qu’il retrouva son calme après cela.

- je suis sur que tu me ferais payer chaque claque sur tes jolies rondeurs.

Il riait parce qu’entre la femme d’hier et celle d’aujourd’hui, il avait l’impression d’avoir le jour et la nuit, et s’il avait arrêté de rigoler, il sentait qu’il pensait encore à ce moment avec un sourire franc sur le visage. Elle le faisait rire. Pas parce qu’il se moquait mais par…. Parce qu’il se moquait un peu mais ce n’était pas méchant. Il trouvait ça à la limite de l’adorable. Il avait encore son sourire.

- Je te prends pour une abrutie, parce que tu réagis comme une abrutie, ça ne va pas plus loin que ça.

Elle voulait qu’on la prenne pour une mary couche toi là, et elle le faisait même, mais elle refusait qu’on la prenne pour une abruti. Elle serait venu comme hier peut être aurait il réagit différemment, mais elle se jouait de lui là encore… et bien plus qu’hier bien que s’assoir sur lui ainsi et gigoter avait eu le mérite de lui faire prendre la douche la plus froide de sa vie.

- Ok Ok alors dit moi, si tu ne veux plus jouer, pourquoi ne t’assois tu pas à côté de moi que l’on parle de ce qui nous intéresse vraiment ?

Son machin dans la bouche là … il y avait rien qui l’agaçait plus ça. Il avait envie de lui retirer pour le foutre dans une poubelle et ne plus jamais en parler.

- je sais beaucoup de chose, beaucoup de choses qui pourront te servir, d’autres pas du tout, mais avant de nous mettre d’accord sur ce que je dois te dire, tu dois me faire une promesse. Tu ne toucheras pas à mes parents, et ils seront mis hors de l’histoire avec Gordon.

C’était la raison pour laquelle il n’allait pas voir la police, ou qu’importe l’autorité du moment… Ses parents étaient impliqués à l’image de beaucoup d’autres familles … mais Seth refuse que cela continue de leur retomber dessus. Il est sur que c’est un lavage de cerveau qu’ils avaient eu./.. comme dans les secte … alors allait se faire soigner, allait en prison non.

- Gordon est un connard de première, un gros fils de pute. Il a fait un groupe de personne, qui le suive aveuglément comme s’il était le nouveau Messie. Le rapport c’est que ma famille se retrouve à l’intérieur de son groupe. Il me demande de tuer, ce que je n’ai jamais accepté, d’incendier, de laisser mourir, mais aussi des informations sur des mutants. Il veut retrouver ceux qui ont des capacités mentales. Comme entendre les pensées, ou les modifier tout ça. Je ne suis prêt à rien pour lui, mais à tout pour ma famille. Je n’ai fait que lui donner des informations et jamais celles trop tendus, j’ai toujours fait en sorte de ne pas écouter.

Ne pas écouter, ne pas savoir, il ne pouvait alors rien dire n’est ce pas ? C’était un plan qu’il trouvait infaillible et qu’il continuait de faire la plupart du temps. Il jouait habilement avec les mots aussi … si Gordon lui demandait « alors qu’est ce que tu as appris? » il ne mentait pas quand il disait « rien » même si Seth voulait dire qu’il n’avait rien appris de neuf sur la reproduction des poulpes. Un bon mensonge est un mensonge qu’on dit avec la conviction d’une vérité.

- Il sait tout de moi. Et je ne sais pas ses plans à long terme, tu penses que je prends le thé avec lui ?

Seth avait souvent l’impression que Gordon attendait quelque chose de lui… qu’il attendait … une chose qu’il ne voulait pas. Qu’il attendait … Des fois il se disait que Gordon attendait de le mettre dans son lit vue les réactions qu’il a avec lui… il ne pouvait pas savoir lui, qu’il était en réalité son fils… Il avait observe la page et avait fermé le livre pour se retourner vers elle.

- Tu as la capacité de me tuer à chaque instant, je ne compte pas te rendre ton papillon avant d’être sur que tu m’aideras à sauver mes parents.

Il ne disait toujours pas son prénom, il avait oublié ce détail à dire pour dire vrai…. Et il n’expliqua pas non plus les cicatrices sur son corps… il venait de lui avouer qu’il ne faisait jamais ce qu’il faut … à elle de comprendre.

- des questions ?



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Human - Page 3 _



________________________________________ 2020-12-15, 17:23



Human

I
ris eut très envie de se parer de la pire grimace qu’il verrait dans sa vie pour lui signifier à quel point ses mots la dégoûtaient. Non, elle n’était pas à lui et ne le serait jamais. Elle n’était pas un objet que l’on passe de main en main, que l’on admire ou caresse, avant de jeter à la poubelle. Sara pouvait faire croire que si aux autres, mais elle ne pouvait pas croire que son « partenaire » puisse croire une chose pareille sur elle. Elle préférait tout arrêter dans la seconde, si c’était le cas. Iris tenait à sa liberté. Une liberté durement gagnée qui lui permettait, désormais, d’agir comme elle le désirait. Il ne pouvait pas tout casser avec ses gros souliers. Elle ne le laisserait pas faire.

Mais Iris n’était pas vraiment là, elle se devait d’être Sara au cas où on les surprenne dans leur petit coin privé. Un coin de la bibliothèque dans lequel personne ne venait jamais, en vérité. Elle le savait bien, l’étudiante, puisqu’elle venait s’y réfugier de temps en temps pour être seule ou parler à ses quelques amis. Car même si elle jurait de ne travailler qu’en solitaire, la vérité était un poil différente : elle allait sur le terrain en solo, mais dans l’ombre, Caleb surveillait Sara et son amie lui donnait des informations. Comme la bombe explosée dans le bar, deux jours avant.

– Il va falloir me persuader alors. Le déni, ce n’est vraiment pas cool, répondit-elle, en papillonnant des cils.

Sara se devait d’être prête à être l’objet de qui voulait bien lui accorder quelques minutes d’attention. Ce n’était qu’ainsi qu’elle pourrait protéger Iris et cacher ce qu’elle faisait de sa vie « nocturne » disons. Personne ne devait pouvoir faire le lien entre les deux et elles étaient si différente qu’elle savait pertinemment que personne ne ferait jamais le rapprochement. Là où Iris était silence et réflexion, Sara était brouhaha et bêtise profonde. Seulement bonne à tendre les hanches d’un côté puis de l’autre, au bon vouloir de ceux qui ne voyaient qu’un corps bien fait et rien d’autre.

Évidemment, elle ne comptait pas vraiment le pompier dedans, même si elle ne comprenait pas encore de quelle manière elle devait vraiment agir avec lui. Il la voulait sans la vouloir et elle ne savait pas si elle devait être Iris ou Sara, le repousser ou le… forcer, presque, à accepter de la toucher. Elle était sûre que s’il se laissait tenter, rien qu’une fois, il aurait tôt fait d’envoyer valser ses envies de mourir et ses problèmes de « voisinage ». Mais il se contentait d’être jaloux de loin sans se laisser tenter.

– Je te l’ai dit, c’est mon garde du corps. Pour de vrai. Tu me prends pour qui ? Je ne suis pas n’importe qui, je dois faire attention à moi.

Et elle secoua ses beaux cheveux roses, dégageant un parfum bien à elle, doux, avec une légère note corsée sur la fin, comme un mauvais souvenir qui titille la tempe et disparaît aussitôt. Une mise en garde, peut-être. Ou la promesse qu’ils pourraient tous regretter de la laisser s’échapper. Et, en vérité, il n’y avait que le pompier pour lui résister. Le pompier et Caleb, mais Caleb était gay, ça ne comptait pas.

Le rire du pompier eut un effet étrange sur Sara. Elle se para d’un beau sourire, pour garder les apparences, mais elle crut bien comprendre dans ce rire qu’il n’était pas aussi con que les autres (même si elle s’en doutait déjà) et qu’il n’oserait pas lui faire ce genre de choses. Iris ne l’aurait pas laissé faire, mais Sara n’était pas censée savoir se défendre. Elle n’était que Sara, une petite princesse qui avait tout ce qu’elle voulait d’un claquement de doigts.

– T’as tout compris.

En effet, elle lui ferait regretter d’une manière ou d’une autre. Iris n’était pas femme à se laisser faire sans réagir, sans se rebiffer, quitte à faire mal si elle le devait. Elle n’avait qu’un but en tête et le reste comptait peu, pour elle. Elle était même prête à perdre un bras, si elle pouvait mener à bien son combat. Alors se débarrasser d’un petit pompier ou lui faire regretter de l’avoir frappée… ça la ferait chier, au fond, sans doute, mais le déni avait sa propre puissance et saurait évincer ses regrets.

– La petite Sara est une abrutie, ce n’est pas de sa faute, il ne faut pas lui en vouloir, dit-elle, en faisant une moue triste. Mais toi, tu sais que c’est pas vrai, alors me prends pas une conne si tu veux pas que ça m’énerve.

Entre la douce Sara qui se donnait des airs de débile profonde et la dure Iris qui menaçait à tout va, il y avait de quoi être perdu, sans doute, mais s’il n’arrivait pas à suivre, c’était son problème à lui. Iris ne pouvait pas se pointer au milieu de la bibliothèque comme une fleur, en plein jour, alors qu’elle était pleine à craquer d’étudiants qui la connaissaient. À lui de gérer Sara le temps que cette entrevue se termine et qu’ils enchaînent sur la suivante. Oui, Iris pensait déjà au prochain rendez-vous et il ne valait mieux pas qu’il le sache ou il ne se sentirait plus pisser.

– Je peux revenir m’asseoir sur tes genoux, si ça te manque déjà.

La bulle éclata sur un sourire amusé qui, étrangement, ne collait pas tellement à la petite pétasse qu’était censée être Sara. Cette fois, c’était Iris qui se payait ouvertement la tête du pompier et lui ramenait en pleine gueule ce qu’il s’était passé la veille. Assurément, ils avaient mieux à faire que de rejouer ce jeu-là, mais c’était assez drôle de le titiller à ce sujet. Mais bon, elle n’était pas folle, l’étudiante, et elle se contenta plutôt de se poser sur le bout de la table.

– Définis… ne pas toucher, le provoqua-t-elle, avec un battement de cils innocent. C’est bon, je déconne. Ils seront oubliés. C’est le chef que je veux.

Elle se doutait, au fond, qu’il ne donnait pas cette précision par pur hasard et que ses parents devaient être mêlés à des choses qui les dépassaient tous. Peut-être bien qu’ils étaient responsables de la mort de certaines personnes, mutantes ou non, et qu’ils mériteraient d’y passer également. Heureusement pour eux, Iris n’était pas juge. Elle se contentait de mettre un terme à la tyrannie d’un homme qui se prenait pour un dieu.

Les informations plurent sur Iris qui, désormais, ne se cachait plus derrière le visage enjoué de Sara. Un gros pli soucieux vint barrer son front et le chewing-gum avait cessé de faire des bulles, sur ses lèvres. Elle eut, soudain, très envie de dessiner, de donner vie à n’importe quelle forme pour se rassurer, calmer la colère qui pulsait en elle et lui disait de le défoncer comme personne n’aurait jamais osé le défoncer. Il ne méritait rien de mieux, ce Gordon.

À l’entendre demander si elle pensait qu’il prenait le thé avec lui, Iris arqua un sourcil et le regarda de haut en bas. Ce n’était pas elle, la petite-amie de Gordon, dans cette histoire. Le plus à même de connaître ses plans, c’était tout de même lui.

– Ça peut être une idée. Sauf si tu préfères que je m’en charge.

Et, cette fois-ci, ce fut Sara qui papillonna des cils et croisa les jambes, pour se donner l’air de la pétasse qu’elle était. La pétasse prête à s’inviter à la table d’un gros connard pour lui planter une cuiller dans la gorge. Oui, une cuiller. Quitte à lui faire mal, elle préférait que ce soit lent et douloureux, pour lui faire regretter tout ce qu’il avait fait.

– Rends-le-moi. (Elle se pencha un peu vers lui pour parler plus bas.) Je te donne ce que tu veux si tu me le rends.

C’était la première fois de sa vie que quelqu’un osait s’emparer de l’un de ses papillons et Iris n’aurait jamais pensé que ça lui manquerait à ce point. Elle voulait le voir sorti de sa prison, libéré et en bonne santé, prêt à affronter un monde qui, pourtant, le tuerait rapidement. Ses créations ne vivaient jamais bien longtemps. Ses « enfants » n’étaient que de passage. Ils finissaient tous par exploser en poussière rosée.

– J’ai des questions.

Iris se leva, contourna la chaise du pompier et vint près de la poubelle. Elle cracha son chewing-gum à l’intérieur, contempla la boule rosâtre et gluante collée au numéro de téléphone de la bibliothécaire et se retourna pour faire face à son interlocuteur. Elle avait beaucoup de questions, en vérité, mais elle ne savait pas par laquelle commencer. Elle les donna toutes à la suite, en approchant d’un pas à chaque fois.

– Qu’est-ce que tu lui as dit sur moi ? Pourquoi il n’arrive pas à te contrôler ? Pourquoi tu me fais confiance pour l’arrêter ? Est-ce que t’es humain ou mutant ? Et tes parents ? T’as une petite-amie ?

Une dernière question qui tomba à l’instant où Iris n’avait plus aucun pas pour approcher du pompier. Il ne restait qu’une poignée de centimètres, entre eux. Une distance qu’elle brisa en tendant la main pour toucher, du bout de l’index, le torse du pompier, exactement là où elle avait vu, la vieille, l’une de ses nombreuses cicatrices.

– Est-ce que c’est lui qui t’a fait ça ? Et ça ? Et ça ?

Ce qu’elle demanda en pointant, tour à tour, d’autres cicatrices qu’elle avait plus ou moins mémorisé, sous les vêtements du pompier.



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________________________________________ 2021-01-08, 20:32



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S
eth souriait, ça l’amusait tellement de faire naître des mimiques de dégoût sur le visage de cette femme … ça le faisait bien rire, et il ne pourrait jamais s’arrêter … ça lui plaisait, et il ne pouvait pas s’en empêcher. Il avait envie de la titiller comme ça pour le simple fait de se faire plaisir. Oui, il ne tenait pas trop à la vie, mais ça c’était quelque chose qui était déjà entendu pour tout le monde non ?

- Le déni ce n’est vraiment pas cool.

C’était plus une pique pour finir le fait qu’elle était à lui … en tout cas le temps qu’ils arrivent à se mettre d’accord, elle n’appartenait à personne d’autres, et c’était le plus important dans cette histoire. Il sourit alors qu’elle redit que l’homme était son garde du corps, phrase que, nous l’avons déjà vu, pouvait signifier bien des choses. Dans tous les cas, Seth ne lui faisait pas confiance. Il donnait sa confiance à Iris … peut être était il sous hypnose ? Après avoir regarder le papillon pendant une nuit complète son cerveau avait déraillé ? Certainement oui. Parce qu’il donnait sa confiance à la rose là où il ne l’avait donné à personne.

- Tu as un garde du corps bien inutile alors. A ce compte là je pourrais le devenir ton garde du corps non ?

Quoi de mieux pour l’avoir dans ses griffes, et elle l’avoir lui dans les siennes, que de ne pas se quitter… c’était une idée alléchante. Mais il était plutôt sérieux sur le fait qu’il ne voyait absolument pas en … Monsieur qui roupille … une quelconque menace… Peut être avait il tord, mais se référer sur le fait qu’il n’avait pas vraiment un instinct de conservation très grand. Le rire avait été là pour détendre l’atmosphère. Il ne comptait pas la claquait, bien qu’il était sur que dans bien un fantasme des autres ça lui faisait plaisir … Tiens, c’était peut être une envie de survivre tout compte fait, ou juste le fait qu’il avait comprit comment fonctionner l’autre elle. Celle qui pourrait lui faire regretter justement. Il rit encore quand elle parla de Sara l’abrutie.

- je pensais que tu étais Sara, il faudrait savoir. Ou tu m’allumes ou tu m’éteins, mais tu ne peux pas faire les deux et m’en vouloir de mélanger les deux ensuite.

Il avait rencontré Iris en premier, cette fille au milieu du feu … et il avait ensuite trouvé Sara, cette fille qui l’allume dans le camion, puis Sara qui se conforte à lui dans les vestiaires, puis Iris qui s’amuse à l’aguicher. Au bout d’un moment, il avait du mal à suivre qui était qui, et qu’elle était les désirs de la jeune femme. Il sourit alors et secoua la tête.

- Comment ça ne pourrait pas me manquer ?

Mais il ne fit pas de geste pour se reculer ou se rapprocher d’elle, il devait parler de Gordon, et faire attention pour sa famille, c’était pas négociable autrement. Il était prêt à lui expliquer comment ne pas toucher, mais elle se reprit que c’était une blague et passa outre. Pas touche à sa famille, c’était tout… il ne pouvait pas … et ne voulait pas … que sa famille soit au milieu de cette histoire. Il voulait les sortir … les déshypnotiser de ce grand malade qu’était Gordon. Il fit une grimace quand elle parla sérieusement de … prendre le thé avec Gordon ?

Il ne savait pas si la jeune femme savait ce que ça fait d’être proche d’un homme capable de manipuler les gens, et de les faire s’entre tuer à son bon vouloir … Gordon lui donnait la chair de poules … si ce n’était pas plus … Gordon le tétanisait … Depuis le début, la première fois où il était venu sonner à la porte … Il n’était pas resté, n’avait pas parlé, il avait juste observé … Seth n’avait jamais compris comment sa famille aimante était devenu … ça…. Une fois que Gordon était arrivé sur le pas de la porte … et ça le tétaniser … Il ne pouvait pas le dire à Iris qui se payerai peut être sa tête … Mais si cauchemar on devait matérialiser, comme Marianne était la justice, Gordon serait le cauchemar. Mais dans la tête de Seth il se dit qu’il ne voulait pas qu’elle s’approche trop de lui avant … de peur qu’elle ne devienne comme ses parents, un pantin.

- J’irais prendre le thé.

C’était mort. Il ne pouvait pas la laisser être avec lui … il pouvait bien imaginer un moyen pour qu’elle lui parle, et Gordon en sera ravi .. mais il était impossible, et impassable qu’il lui offre la jeune femme où l’a mets en danger autrement. Il observa ensuite la jeune femme …

- Explique-moi pourquoi c’est si important, c’est un dessin qui prend vie si j’ai bien compris. Pourquoi le savoir en ma possession te dégoûte autant ?

C’était une vraie question … et il voulait bien la réponse. Ce n’était pas quelque chose de vivant, ou en tout cas pas qu’il ne le sache… C’était plus un dessin, comme ses tags … Il ne préféra pas rajouter dessus et attendit les questions que la jeune femme pouvait vouloir poser.

- je ne lui ai rien dit sur toi de plus que l’on peut le voir dans les informations. Jamais rencontré, jamais connu, mais je te « cherche ». Je ne sais pas pourquoi il n’y arrive pas, je ne sais même pas si c’est un pouvoir ou juste qu’il retourne la tête en mode Manson. Peut être parce que je le déteste depuis la toute première fois où je l’ai vu ? Dès que j’ai vu sa tête je me suis dis que c’était un connard. Je ne sais pas pourquoi je te fais confiance, c’est comme si … j’étais sur que tu étais parfaitement la personne qui me faut. Je suis humain selon le test, et je n’ai jamais développé de pouvoirs qui me fassent dire le contraire. Mes parents sont humains, archi humains, méga humain. J’ai une petite amie officiellement, mais c’est plus une chienne à la botte de Gordon.

Elle était toujours là quelque part … mais elle ne s’intéressait pas plus à lui que lui à elle. Ils n’étaient ensemble que pour le bien de ne pas se prendre la tête avec Gordon … C’était pas plus que cela. Il reprit doucement.

- Si seulement je pouvais avoir une meilleure candidature en tant que petite amie exclusive, peut être que je pourrais me débarrasser d’elle.

Il sourit alors que la jeune femme se rapprocha de son corps … Elle mit sa main sur lui, et elle suivait les traces de ses cicatrices. Il planta ses yeux dans les siens. Il n’avait pas besoin de regarder, ou même sentir, où elle touchait, pour répondre à la question.

- Non. Non. Et Non. Gordon n’a jamais levé la main sur moi. Il a demandé à d’autres de le faire. Donc mon propre père.




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________________________________________ 2021-01-15, 20:11



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ara jeta un coup d’œil à Caleb, le menton posé sur son torse, l’air d’un bébé coincé dans une grosse sieste de laquelle il se réveillerait, sans doute, en grognant. S’il ne tendait pas le poing pour taper quelqu’un. Le colosse était bel et bien son garde du corps, celui que ses parents lui avaient collé aux basques depuis ses… cinq ans ? six ans ? Elle ne savait plus vraiment, mais il ne la quittait que rarement, depuis. Comme s’il suffisait d’être grand et musclé pour la maintenir loin du danger. Le pire, c’était que ça fonctionnait plutôt bien. Quand elle avait besoin de se débarrasser d’un gars trop collant, il lui suffisait d’appeler Caleb et le colosse n’avait, généralement, rien d’autre à faire que de poser une main sur son épaule et fixer ses yeux noirs sur son adversaire.

Ils fuyaient tous la queue entre les jambes.
Sauf le pompier, qui l’avait attaqué.
Audacieux ou inconscient, elle ne l’avait pas encore décidé.

– Ou tu pourrais devenir le sien, pour faire un beau remake de Bodyguard, gloussa-t-elle, en désignant Caleb. Je ne suis pas sûre qu’il sache aussi bien chanter que Whitney Houston, par contre.

Sara n’avait pas besoin d’un garde du corps, à son humble avis, pas plus qu’Iris qui, elle, n’en avait vraiment pas besoin et surtout pas besoin de le prouver. Elle savait se défendre toute seule et gérer Caleb était, parfois, une perte de temps. Il était gentil, il était discret, mais il prenait beaucoup de place et même si elle lui disait d’aller vivre sa vie comme il l’entendait, le colosse restait, généralement, là où elle l’abandonnait, comme un robot. Ou un gros chien qui attendait le retour de son maître. Iris l’aimait bien, Caleb, mais il manquait affreusement de libre arbitre.

Les yeux bleus d’Iris se posèrent sur le pompier et le sondèrent intensément, alors qu’il décrétait être perdu entre elle et l’autre. Une chose qu’elle pouvait comprendre, une chose qu’elle n’aimait pas pour autant. Elle avait besoin de ces identités pour survivre, pour attaquer sans être repérée. S’il ne pouvait pas suivre le rythme, alors il ne pourrait pas lui servir à grand-chose, dans cette étrange guerre qu’elle menait seule, ou presque seule. Elle avait, plutôt, besoin qu’il puisse jouer le jeu, si, d’aventure, quelqu’un les surprenait dans leur coin de bibliothèque. Elle, elle pouvait switcher facilement de Sara à Iris et, soudain, lui sauter à la gorge pour l’embrasser. Lui, il avait plutôt intérêt à ne pas avoir l’air choqué, sinon ils seraient cramés.

– Si je dois choisir, je crains que tu n’aimes pas des masses mon choix, répondit-elle, avec un sourire moqueur. Tu aimes trop quand je te titille un peu pour supporter seulement le reste.

Le dédain, l’ignorance, la glace d’Iris, concentrée seulement sur son but et rien d’autre. Peu importait qu’il l’aime bien, qu’il voit en elle quelque chose qu’il ferait mieux de ne pas voir ou que savait-elle, encore. De son avis, il perdait son temps, avec elle, et ferait mieux d’aller voir ailleurs s’il y était mieux reçu. Iris ne voulait pas l’utiliser comme il le lui avait demandé, mais elle ne pouvait pas, non plus, lui donner plus que ce qu’elle donnait d’habitude. Son combat était, de toute façon, voué à être perdu, en quelques sortes. Iris ne pensait pas survivre à sa confrontation finale. Tout ce qu’elle voulait, c’était pouvoir l’achever au moment où il l’achevait elle.

Un pouffement froid lui échappa, alors que le pompier se permettait de répondre à Iris et de lui proposer, à sa manière à lui, de revenir s’asseoir sur ses genoux. Elle eut presque envie de lui rappeler dans quel état elle l’avait laissé, la veille, pour lui assurer que ce n’était pas une bonne idée, mais elle se contenta d’arquer un sourcil sombre et de détourner le regard. Ils n’avaient pas le temps de s’amuser à faire n’importe quoi, ce qui ne les mènerait nulle part, au final. Iris n’avait agi ainsi, la veille, que dans l’espoir qu’il craque et qu’il cesse, enfin, de lui tourner autour. Maintenant qu’elle avait compris que ça ne marcherait pas, elle ne recommencerait plus.

Tout comme le pompier s’amusait des grimaces dégoûtées d’Iris, elle s’amusa de la sienne, à l’entendre dire qu’elle pourrait aller prendre le thé avec Gordon et plus si affinités (ce qui n’arriverait jamais, mais pour sa cause, elle réfléchissait encore à ses « limites »). Même si ce fut amusant de le voir grimacer, elle comprit que ça cachait autre chose, quelque chose de plus sombre, de plus mauvais, et préféra ne pas en rajouter une couche. Sa remarque se suffisait à elle-même et elle n’avait plus qu’à attendre de l’entendre nier, rejeter sa proposition dans l’espoir de… de quoi, en fait ? de la protéger de Gordon ? Il pouvait toujours essayer.

– Et tu crois que toi, ça vaut mieux que moi ? Qui te dit qu’il ne va pas te démasquer et te tuer ? Voire pire, en fait.

La mort ne semblait pas la pire chose qui pouvait arriver, dans toute cette histoire, et Iris était persuadée que le pompier le savait pertinemment. C’était lui, après tout, qui traînait dans l’entourage de leur ennemi depuis longtemps. Elle, elle ne faisait qu’en supposer la forme, la force, l’étendue de ses pouvoirs. Elle ne le connaissait pas vraiment et supposait ce qu’elle pouvait, ce qu’elle arrivait à déduire de ses actes et des non-dits, au sein de sa propre famille.

Iris fut, pour l’une des rares fois de sa vie, un peu prise au dépourvu par la question du jeune pompier. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire, en vrai, qu’il garde avec lui le papillon qu’elle avait dessiné sur un autre pour faire diversion ? Elle n’en avait pas la moindre idée. C’était la première fois qu’on lui piquait sa création, qu’on la coinçait dans un bocal et qu’on la forçait à le regarder, prisonnier, finir sa vie sans découvrir le monde avant d’exploser. Elle n’aimait pas ça, sans réussir à se l’expliquer.

– Le problème, c’est pas tant que tu l’aies, mais que tu l’as enfermé. Ils sont faits pour la liberté, pas pour être emprisonnés. Ils ne sont beaux que s’ils sont libres de voler. (Elle se redressa et souleva ses cheveux roses, de sous lesquels s’échappèrent trois papillons bleus de formes différentes.) Moque-toi si tu veux, mais ils sont un peu… comme mes enfants, mes créations. Je leur donne vie et tu la lui voles, en l’emprisonnant. Il ne vivra pas longtemps. (Ses yeux se plantèrent dans les siens.) Ce n’est pas un trophée. Je préfère que tu me le rendes ou que tu le libères. Je te donne ce que tu veux, en échange. Tout.

Même le papillon, en vérité, même si elle ne l’avait jamais fait, elle pourrait trouver un moyen pour qu’il le garde, tant qu’il cessait de l’emprisonner. Peut-être même pourrait-elle faire comme sur elle, avec ses papillons qui ne cessaient jamais de passer de leur dessin à la vie et de remuer dans ses cheveux, à l’abri des regards. Sauf qu’il n’avait pas de cheveux et ne pourrait pas le cacher, à part sous ses t-shirts, et Iris ne jurait pas qu’il ne finirait pas chatouilleux.

La pluie de questions lui permit de se détourner de cette histoire de papillon pour se reconcentrer sur le sujet de leur conversation : Gordon et tout ce qui le touchait de près ou de loin. En vérité, Iris n’avait réussi à avoir qu’une poignée d’informations, à son sujet, et comptait sur le jeune homme pour l’aider dans cette histoire. Tout ce qu’il pouvait lui dire était toujours un pas de plus dans cette guerre contre un ennemi étrange.

– Tu me cherches, hein ? (Elle coula un regard amusé vers lui.) Et que feras-tu, quand tu m’auras trouvée ?

Il ne savait pas plus qu’elle pourquoi il ne pouvait pas le contrôler, alors qu’il semblait capable de contrôler tout le monde, ce qui n’arrangeait pas les affaires d’Iris. Si, du jour au lendemain, leur coopération était grillée et que le pompier tombait entre les griffes de Gordon, devrait-elle s’en débarrasser ? Elle n’aimait pas ce genre de choses, mais elle ne pouvait pas, non plus, le laisser l’empêcher d’atteindre son but. Mais ils n’en étaient pas encore là.

– La personne qu’il te faut, répéta-t-elle. Un peu plus, et je pourrais croire que tu me demandes en mariage. Humain, alors. C’est bien. Gordon n’imaginera pas que tu puisses m’atteindre, dans ce cas.

Parce qu’Iris était une solitaire et qu’il ne devait pas penser, l’ennemi suprême, qu’elle s’allie à un simple humain pour venir à bout de lui. Ce qu’elle comptait faire, pourtant. À la mention d’une candidate pour devenir la petite-amie du pompier, Iris échappa un rire désabusé. Elle reprit son calme aussitôt, le regard dur, et le toisa de haut en bas.

– Crois-moi, tu ne veux pas de Sara en petite-amie, répondit-elle, avec un sourire malicieux. Garde-la, ta petite-amie. Si Gordon pense que tu fais ce qu’il te demande, notamment sortir avec cette fille, même si je ne comprends pas ce que ça peut lui faire, alors il vaut mieux continuer ainsi. Si tu fais entrer Sara, dans ta vie, par contre… Il aura tôt fait de comprendre qu’il y a un problème. Que tu te la tapes, ça ne l’inquiétera pas, parce que tout le monde sait que ce n’est pas bien compliqué. L’avoir en petite-amie, ça, c’est trop bizarre pour qu’il ne remarque pas le piège.

Parler d’elle-même de cette façon ne lui faisait ni chaud ni froid, à Iris. Elle était ce qu’elle était et elle ne s’en faisait pas plus que ça. Il valait mieux appeler un chien un chien, que s’empêtrer dans des sous-entendus et des détours compliqués.

– Il l’a forcé, devina-t-elle, un doigt pointé sur l’une de ses cicatrices. Alors c’est Gordon tout de même. Sinon tu ne me demanderais pas d’épargner ton père.

Les doigts d’Iris s’attardèrent un peu sur le torse du pompier, ses yeux braqués dans les siens, sans un mot. Elle imaginait ce qui avait pu causer tout ceci et elle ne comprenait pas de quelle manière il pouvait ne pas en vouloir à son père. Tout en comprenant, au fond. Un paradoxe qui la laissait silencieuse.

– Il paiera.

Ce ne fut qu’un souffle, entre ses lèvres, avant qu’elle ne se détourne dans une envolée de cheveux roses. À son oreille, un papillon bourdonna, le temps de se poser sur sa peau et de glisser dans sa nuque. L’entendre la calma assez pour reprendre la discussion.

– Je connais quelqu’un qui pourrait, peut-être, les faire disparaître. Je ne suis pas sûre, mais si tu en as envie, rien ne coûte d’essayer, dit-elle, avec un haussement d'épaules. Ou je peux m’en charger avec un peu d’encre, mais ça risque de pas te plaire des masses, et d’attirer la jalousie de madame.



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________________________________________ 2021-02-25, 21:04



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eth était exactement les deux. A la fois audacieux et inconscient, mais il ne préférait pas, encore, expliquer pourquoi il continuerait toujours de cette façon. L’audace et l’inconscient étaient deux choses qui pouvaient amener à mourir… et il aimait jouer avec autant qu’avec le feu. C’était ainsi qu’il avait apprit à gérer, à faire, pour ne pas trop réfléchir à tout ce qu’il pouvait bien se passer. C’était ainsi qu’il faisait pour vivre. C’était une vie dans la hâte de la mort. Il était égoïste, et il le savait, de vouloir ainsi tout abandonner, mais il préférait cela à accepter. Il fit une grimace.

- Je n’ai pas très envie de devenir le sien. Je préfère clairement devoir surveiller tes jolies fesses à toi que les siennes.

Et il sourit de sa tête d’ange qui ne voulait pas du tout sous entendre quelque chose là dedans …mais non, c’est un ange. L’auréole et pas sous les bras. Il lui souriait avec son regard espiègle aussi. De celui qui pensait à bien plus d’une bêtise à la fois. En réponse à une chose qu’elle ne dit pas, il ne serait pas choqué si elle l’embrasse, mais il ne promettait absolument pas qu’il s’arrête même une fois que les yeux curieux soient partit. Si elle lui saute dessus, il aurait gagné de ne pas se laisser tenter, elle aurait fait le premier pas, et elle aura perdu. C’était tout.

- Je pense que tu pourrais me laisser le droit de choisir ce que j’aime ou pas, ne penses tu pas ?

Au moins, il la faisait rire. C’était pas quelque chose comme « femme qui ris à moitié dans ta vie » ? Ou quelque chose qui s’en approche en tout cas. Il voulait bien l’avoir en entier dans son lit, mais il lui avait assez dit pour qu’elle en prenne la grosse tête, il ne lui répéta pas alors qu’il lui sourit simplement une fois de plus. Si elle pensait qu’il allait être déstabilisé par la jeune femme sur ses genoux, c’est qu’elle n’avait pas encore compris la technique pour calmer tout ça. Seth secoua la tete alors qu’il rit d’un rire jaune et sans voir.

- Pire ? Ce batard m’a déjà tout fait. J’attends que ça qu’il me tue, il a déjà tous les viseurs sur mon dos, ça ne serait que la logique finalité de notre relation à lui et à moi.

Il n’était absolument pas question de prendre le thé avec Gordon si ça n’aidait pas la jeune femme réellement. Il était hors de question de voir sa sale tronche… de plus, à chaque fois que Seth avait fini en confrontation frontale contre l’homme, c’était lui qui en avait payé l’addition, et il en avait pas l’envie sans l’utilité … mais ce qui était sur c’est qu’il n’allait pas laisser la jeune rose s’approchait de lui ainsi… Il ne savait pas ce que pourrait lui faire faire Gordon mais il ne pensait pas plus son mental protégé de ce qu’il faisait subir aux autres. Il ne voulait pas risquer de perdre son souffle d’espoir.

Son souffle d’espoir… Le papillon l’était aussi. Un souffle, une bouffé d’espoir dans un monde qui l’étouffe, l’entraine vers le fond, lui donne envie de quitter ce monde, toujours, encore. Il posa les yeux sur la jeune femme. Il la regardait. Elle était sa bouffé d’oxygène, et elle l’ignorait totalement. Sa lumière au bout du tunnel. S’il devait en mourir, alors tant pis, ou tant mieux, mais au moins il aurait atteint ce que tout le monde avait le droit de mériter.

- Tout ? Alors je vais le libérer mais à deux conditions. Tu es prête ? La première sera à donner tout de suite, et la deuxième fera le pari de croire en ta parole. La première, c’est je veux qu’Iris m’embrasse. Iris, pas Sara. La seconde, je veux connaître Iris. La vraie.

C’était dangereux… C’était le danger même. La première condition était une envie comme ça. Il voulait lui prendre un baiser, pourquoi luttait il ? Le deuxième était bien plus égoïste, il voulait apprendre à la connaître… et qu’elle apprenne à le connaître. Pour que quand vienne le jugement dernier quelqu’un se souvienne de lui comme quelqu’un qui a lutté contre ses parents, la société, et tout ce qu’il a pu. Il voulait qu’une personne connaisse, réellement, le Seth qui avait été torturé par son père ….

- Quand je t’aurais trouvé, je te garderais dans mon périmètre et je te laisserais plus jamais partir, un peu comme un papillon dans un bocal.

Il sourit alors qu’il ne la cherchait pas vraiment. Il faisait semblant pour donner des faux rapports à Gordon qui se rapproche de la vérité en étant très éloigné. Là, il l’avait trouvé par un coup du destin, de la chance, et il avait bien envie de continuer à parier sur leur partenariat. Il ne répondit rien sur le mariage, après tout, là dans le rp il lui avait déjà demandé de sortir avec lui non ? Subtilement mais c’était ça. Il savait qu’elle avait raison. Être humain pouvait être stratégiquement un atout, même s’il ne savait pas encore comment.

- La femme qui est ma petite amie est à la solde de Gordon. Parmi le groupe, tout le monde sait qu’elle se fait sauter par Gordon dès qu’elle le peut, savoir si elle le veut ou le fait à cause de Gordon je ne peux pas le dire, mais je ne l’aime pas. Et Sara m’intéresse bien plus. Je ne l’ai jamais caché. Pourquoi partager quelque chose quand on peut l’avoir que pour soi ?

Il pouvait en tout cas, prendre le temps de courtiser Sara… et s’il le faisait ça expliquerait que les rapports soient plus long à arriver, qu’il s’occupe de sa vie d’étudiant pompier… que ça lui prenne du temps. Il pouvait utiliser Sara. Il pouvait l’utiliser pour qu’on défasse la bride qu’il avait. Il ne voulait plus de sa petite copine, il la détestait du plus profond de son cœur juste pour son existence. La question n’était pas de savoir s’il allait la quitter, c’était plus quand.

- Il … j’en sais rien. Je ne sais pas si mon père a juste pété son câble, ou s’il est vraiment obligé, il n’a pas donné l’impression d’être forcé en tout cas, et c’est pour cette raison que je vais les épargner… et parce que je les aime.

Il aimait ses parents, malgré tout. Ses parents avaient toujours été spéciaux, mais pas meurtrier, leur changement venait d’ailleurs… et il ne voulait plus de ça. Il ne voulait pas. Il voulait retrouver les dimanche devant la télévision avec son père, les journées à thème de sa mère. Depuis l’arrivé de Gordon il avait perdu tout ça. Seth soupira quand elle proposa de faire disparaitre ses cicatrices. Malgré lui, il vit posé une main sur son torse et gratta au dessus de l’une d’entre elle.

- Je ne peux pas faire ça. Si je montre que ces marques me …. Me font quelque chose… alors ils recommenceront. J’ai fait en sorte de faire croire que ça ne m’avait rien fait de voir mon père s’amusait à me transpercer de toute part, je n’ai pas envie de recommencer.

Seth s’était toujours demander s’ils avaient vraiment cru à son désintérêt …. Ou s’ils avaient tous compris la violence avec laquelle il faisait en sorte de ne rien dire, ne de pas vouloir exploser la tête de Gordon à chaque parole … il ne savait pas … mais il savait que s’il montrait qu’il voulait les voir disparaître, il en aurait bien plus, et peut être même des pires. Et il préférait qu’on pense pouvoir lui en faire autant que l’on veut … Plutôt qu’il comprenne qu’une seule chose pourrait le faire craquer pour de bon …. Gordon le punissait lui de ses mauvais traitements, et n’avait pas encore eu l’idée de punir sa mère ou son père pour ses fautes. Il fallait le tuer avant que cela ne change.




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________________________________________ 2021-03-03, 12:29



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on, elle ne pensait pas. Iris n’avait pas envie de laisser le droit, au pompier, de choisir ce qu’il aimait d’elle ou non. Elle préférait décider pour lui, pour qu’il ne se tente pas à dire des choses qu’elle n’avait pas envie d’entendre. Iris pouvait faire face à la drague lourde, aux sous-entendus pas du tout sous-entendus que l’on offrait à Sara. Elle pouvait lever le menton et sourire, quand on lui disait même qu’elle n’était qu’une petite salope qui ne méritait rien de la vie. Par contre, s’il commençait à trop parler sur Iris, elle n’était pas certaine de savoir ce qu’elle ferait, contre ça. Comment ferait-elle pour ne pas avoir envie de l’étrangler et le faire taire ?

Mais elle n’en dit rien, consciente qu’elle pourrait lui donner de très mauvaises idées, et se contenta de l’ignorer royalement. Il n’avait pas le choix, c’était tout. Il devait avoir l’habitude qu’on décide pour lui, avec un entourage aussi bizarre que le grand méchant de l’histoire et des parents assez cons pour lever la main sur lui. Elle pouvait promettre qu’elle ne les tuerait pas, Iris, mais elle ne promettait pas, en revanche, qu’elle ne lève pas la main sur eux, elle aussi. Histoire qu’ils comprennent que personne n’a le droit d’agir ainsi, contrôlés ou non. Et surtout pas sur un abruti comme lui, persuadé que mourir était la meilleure chose du monde.

Elle eut, dans l’instant, très envie de le lui faire regretter façon Sara et elle se demanda bien ce qui l’en empêchait. Peut-être parce qu’ils ne pourraient pas revenir en arrière ? Parce qu’elle avait beau lui laisser le droit de toucher Sara, il ne voulait pas le faire ? Parce qu’elle avait compris, maintenant, que se rouler dans les draps (ou clairement au beau milieu de la bibliothèque…) ne décollerait pas le pompier de sa vie. Il voulait quelque chose plus, qu’elle ne comprenait pas et qu’elle savait ne pas être capable de lui donner. Alors, même s’ils faisaient des galipettes dans les fourrés, elle était persuadée que ça ne changerait rien.

– Et si tu meurs, l’abruti, qui s’occupera de Sara ? Tu comptes m’abandonner avant d’avoir goûté ? Tu crois que tu pourras mourir avec ce regret ?

Iris comprenait bien qu’il se pensait déjà perdu, que la mort était sa seule porte de sortie. Elle ne voulait pas le laisser penser ainsi. Il y avait bien assez d’elle pour se sacrifier. Elle en avait le droit, elle. Parce qu’elle n’avait pas souffert de cette vie, du mal que faisait Gordon, autour de lui. Parce qu’elle n’avait rien fait de sa vie pour mériter le bonheur, de connaître ce que sera le monde, après la défaite de son ennemi. Lui, il n’avait que trop souffert, déjà, il avait le droit à une pause, dans sa vie, à enfin respirer sans s’empoisonner de la proximité de Gordon. Une bouffée d’oxygène, oui, c’était ce qu’il méritait. Mais Iris n’était pas la sienne.

Tout était peut-être beaucoup, seulement pour un papillon, mais elle sentait qu’elle en avait besoin. Comme si le simple fait qu’il refusait, d’un coup, de le lui rendre, prouvait qu’il était, en quelques sortes, là pour lui mettre dans bâtons dans les roues et l’empêcher de faire ce qu’elle voulait. Après tout, elle n’était toujours pas certaine qu’il n’essayait pas de lui mentir totalement et qu’il voulait vraiment la mort de Gordon. Peut-être essayait-il seulement de se payer sa tête pour mieux lui planter un couteau dans le dos. Ce qu’il ferait bien de ne pas essayer, en vérité.

Prête ? Non, pour tout avouer, elle n’était pas prête face à ce qu’il osa lui demander. Iris fronça ses sourcils sombres, sur ses yeux clairs, et essaya d’accuser le coup du mieux qu’elle le put. Assez mal, pour tout avouer. Elle n’était pas certaine de comprendre ce qu’il attendait d’elle, exactement. Iris, en vérité, n’avait jamais embrassé aucun homme. Elle repoussait les rares prétendants d’une main de fer, de quelques coups, s’il le fallait, d’un couteau plaqué sur la gorge, dans les cas extrêmes. Mais aucun homme ne lui avait demandé et n’avait réussi à avoir d’elle un baiser. Qu’est-ce que ça changeait, pourtant, que ce fut d’Iris ou de Sara ? Où était la différence ? Les deux étaient la même personne.

– Qu’est-ce qui te fait croire que je ne suis pas vraie, là, maintenant, devant toi ? Les deux sont moi, que tu le veuilles ou non.

Elle ne disait pas encore nom, Iris, perdue dans ce qu’elle devait accepter ou refuser. Pouvait-elle refuser, alors que son papillon mourait dans un bocal ? C’était inconcevable. Le pompier avait peut-être été torturé par son père, mais elle n’était pas ainsi. Elle ne voulait pas torturer ceux qu’elle osait, un peu bêtement, appeler ses enfants, persuadée qu’elle n’en aurait pas d’autres qu’eux, dans ce qui lui restait de vie. Ce qui lui allait parfaitement. Ni Iris ni Sara n’étaient faites pour être mère. Aucun enfant ne voulait d’une putain pour mère.

Pour l’instant, elle préférait laisser la question en suspens, sans lui dire oui, sans lui dire non, pour se concentrer sur la suite. L’enfermer dans un bocal ? C’était censé la faire rêver, ça ? Iris tenait à sa liberté. Elle ne voulait pas d’un débile qui se croyait capable de la garder en laisser. Elle n’était pas un chien, elle ne serait pas sa chienne. Point. S’il voulait l’énerver, il venait de sauter sur la bonne voie, ce qu’elle lui indiqua d’un rire nerveux, craché à sa gueule avec tout le mépris qu’il venait de faire naître en elle.

– T’es un putain d’abruti. Si tu veux faire craquer quelqu’un, avec des mots pareils, t’as parié sur la mauvaise conne. Encore une phrase comme ça, et je te jure que tu ne me verras plus jamais.

Au moins, c’était dit et les menaces d’Iris étaient réelles. Elle ne voulait pas supporter un gamin qui pensait pouvoir l’emprisonner. Tout comme ses papillons, Iris ne brillait que libre, capable de voler où elle le voulait, de s’imposer ou de se soustraire à lui sans lui demander son avis. Il ferait mieux de s’y faire. Elle était persuadée, de toute façon, qu’il serait bien vite lassé d’une Iris enfermée qui, peu à peu, perdrait de ses couleurs et de sa superbe.

La question de sa petite-amie se posa entre eux et Iris baissa les yeux sur lui, pour essayer de savoir s’il était sérieux. Alors, il était cocu et il se laissait totalement faire ? À quel point était-il débile, en fait ? Il se laissait totalement manipuler et se contentait de jouer le presque bon petit-ami. Parce qu’au fond, Iris comprenait que la trompeuse était aussi trompée. Une intuition, comme ça, qui lui disait que le pompier n’avait pas dû se laisser tenter que par Sara. Même s’il avait résisté à Sara de toutes ses forces. Pourrait-il lui résister, s’il disait à tout le monde qu’elle était sa petite-amie ? Elle en doutait fortement.

– Et donc, tu veux passer d’une trompeuse à une autre.

Un résumé clair et net, qu’elle posa là, sans en ajouter davantage. Encore une fois, sans dire oui ou non. Elle n’aimait pas bien la possessivité dont il faisait preuve et commençait à comprendre que ça risquait d’être un gros frein à leur collaboration. Si Iris ne pouvait plus faire ce qu’elle voulait, parce qu’il penchait ses yeux sombres par-dessus son épaule et jugeait la moindre chose sans comprendre pourquoi elle le faisait… Elle finirait par le frapper, elle n’en doutait pas, et elle n’avait pas franchement envie d’en arriver là.

– Ou t’essaies de me dire que Sara doit se débarrasser de ta petite-amie ?

Une pensée qui amena un sourire étrange, sur ses lèvres, pas loin d’être mauvais, alors qu’il s’imaginait des centaines de choses à faire subir à l’autre pétasse pour qu’elle lâche, enfin, le pompier. Juste parce qu’elle se rangeait du côté de l’ennemi, oui, et qu’elle osait se jouer de lui bien en face. Un comportement qu’elle n’appréciait pas. Face à Sara, l’autre ne tiendrait pas trois secondes, de toute façon.

– T’es un abruti.

Ce qui était devenu son insulte préférée pour désigner le pompier. Il ne savait pas lui-même si son père ne le détestait pas tout simplement, ce qui pouvait arriver dans la vie, mais il voulait tout de même l’épargner. Parce qu’il l’aimait. Iris pensait, sincèrement, que l’amour avait des limites. La connerie, par contre, non.

– L’épargner, je peux. Ne pas essayer de le lui faire regretter, par contre… Je préfère rien promettre.

Surtout qu’elle n’était pas débile, Iris, et qu’elle voyait bien qu’il était blessé, non seulement au corps, mais dans l’âme, l’esprit traumatisé par ce que ses parents lui faisaient. Et à raison. Alors, non, elle ne pouvait pas vraiment laisser les choses en plan, sans un peu de vengeance, sans leur faire comprendre que ça ne se faisait pas et que s’ils l’aimaient vraiment, ils auraient dû pouvoir s’extirper du contrôle de Gordon.

– Et si c’est une demande égoïste de Sara ?

Iris haussa un sourcil, l’air innocent. Il ne voulait pas se séparer de ses cicatrices, seulement pour ne pas avoir à en subir de nouvelles. Pour ne pas montrer que ça lui faisait mal et qu’il ne voulait pas d’elles. Iris pouvait comprendre. Mais elle savait, aussi, que Sara était connue pour être une grosse chieuse obnubilée par l’apparence. S’il voulait vraiment sortir avec elle, elle pouvait lui demander de s’arranger pour que plus personne ne voit qu’il était défoncé de partout. Sara était capable de cet égoïsme. Iris n’y voyait, là, qu’une excuse à lui donner pour se séparer de ses cicatrices s’il le voulait. Et, si vraiment il ne le voulait pas, elle pouvait, tout de même, lui dessiner quelques dessins sur le corps, non ? Où était le problème ?

– Bon, passons aux choses sérieuses.

La jeune femme aux cheveux roses posa une main sur la hanche et planta son regard azur dans les yeux du pompier. Il y avait encore des questions auxquelles elle n’avait pas répondu. Elle n’était pas certaine de le pouvoir correctement, mais elle ne voulait pas abandonner. Iris n’abandonnait jamais et il devait le comprendre à la détermination, au fond de son regard. Si elle devait donner de sa personne pour ça, elle pouvait bien le faire, non ? Sara le faisait sans la moindre hésiter, quelle était la différence avec Iris ? Elle ne préférait même pas se poser la question alors qu’elle vint plaquer une main sur l’épaule du pompier pour le forcer à rester bien au fond de sa chaise. De l’autre, elle pointa son nez de l’index, pour lui intimer d’obéir à ses ordres.

– Tu ne bouges pas et tu ne dis rien, sinon je t’explose. Et je t’assure que tu vas regretter de connaître Iris, si tu me cherches.

Parce qu’elle n’était franchement pas à l’aise avec sa demande, pour tout avouer, et qu’elle ne savait plus ce qu’elle devait faire, un peu perdue. Elle ne pensait pas, un jour, que les choses en viendraient là. Généralement, on se contentait de ne rien lui demander, puisqu’ils savaient tous qu’elle ne donnait rien. Là… Il lui faisait du chantage et elle n’avait pas le choix que de dire oui. Avait-elle envie de dire oui ? Elle n’en était pas certaine et c’était ce qui lui faisait un peu peur. La possibilité que, peut-être, elle ait envie de lui donner ce qu’il souhaite.

Persuadée qu’il valait mieux abréger sans se poser de question, Iris garda une main bien plaquée contre son épaule et s’empara de son menton avec l’autre. Sans crier gare, pour ne pas lui laisser le temps de faire quoi que ce soit, elle plaqua ses lèvres aux siennes, un peu plus violemment qu’elle ne l’aurait voulu. Ce qu’elle aurait voulu, elle, c’était se contenter d’un smack, puisqu’il n’avait rien précisé là-dessus. C’était très bien, un smack, Iris pouvait le faire aussi bien que Sara. Mais pour une raison qu’elle ignorait elle-même, elle finit par appliquer une pression, avec ses doigts, sur la mâchoire du pompier pour le forcer à l’ouvrir et prendre plus d’intensité à leur baiser. Iris était le genre à prendre sans demander, oui. À lui de gérer, maintenant. À prendre et reprendre, aussi, alors qu’elle se détacha soudain de lui, sans lui donner le droit de la retenir.

– Sara Iris Parker, souffla-t-elle, un sourire moqueur aux lèvres. Enchantée de faire ta connaissance… ? Il va peut-être falloir que tu me donnes ton prénom, si tu veux que Sara fasse semblant d’être ta petite-amie.



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________________________________________ 2021-03-16, 19:11



Human

S
eth ne savait plus trop comment mettre les choses à leur place. Il ne savait même plus lui où était la place de chaque chose … entre parole et filtre, il disait des choses avant que son cerveau ne pourrait l’analyser … comme demander à la jeune femme d’être plus proche de lui. Pourquoi faire ? Ce n’était pas logique, il le savait, elle le savait, mais la vérité c’était qu’il avait eu envie de le dire. Et cela ne lui arrivait que rarement d’avoir réellement envie de quelque chose.

Il avait eu un sourire franc quand elle avait demandé s’il pourrait mourir avec le regret de ne pas avoir goûté à Sara. Il sourit alors qu’il planta ses yeux dans les siens.

- Je n’aurais pas de regret je serais mort, peut être que Sara en aura en revanche, ça je ne peux pas dire.

Il avait ce petit sourire taquin. Ce petit sourire qu’il ne faisait que quand il était tout à fait à l’aise avec la personne avec qui il parle .. et il n’était plus à l’aise avec quelqu’un depuis des années maintenant. Il ne se souvenait pas en tout cas. Et il continuait de penser que sa mort était tout simplement à venir. Il n’allait pas lutter contre elle. Il ne pensait même pas que la femme à ses côtés puisse se souvenir de lui, et de sa manière d’être. Elle aurait tôt fait de l’oublier. Le monde continuera à tourner dans son axe, rien ne changera … et lui il sera débarrasser de la culpabilité, de la tristesse, de la honte et de tout ce qui lui colle à la peau comme si c’était ses propres cellules.

Alors il avait proposé ce chantage honteux. Plus ou moins, il n’était plus à ça prêt. Il voulait juste un baiser de la jeune femme, et l’entendre demander répondre le fit encore sourire. Il avait envie de toucher son visage. Depuis le temps qu’il n’avait pas eu une véritable personne pour « être à ses côtés ». Une personne avec qui ouvrir son cœur –dans la limite du raisonnable- et surtout avec qui lui dire ce qu’il pense, sans risquer qu’on ne le répète. Il ne savait pas pourquoi mais il avait envie de lui faire confiance, et de lui donner son corps et son âme à sa disposition pour tout ce qu’elle voulait.

- Je pense que tu es toujours en train de jouer un rôle. Tu ne te laisses jamais aller à être seulement que toi. Sara est toi. Iris aussi. Mais je ne sais pas je pense que tu es toujours bridé.

Il n’avait pas le mot, mais il y pensait pourtant. La jeune femme était bloqué entre deux, sans être ni l’une ni l’autre. C’est compliqué, et il le savait que trop bien. Et quand elle rit de mépris, il sourit. Il le méritait bien, et c’était une raison de plus pour qu’elle puisse vivre avec sa mort, l’oublier, et ça ne pourrait que lui faire du bien.

- En effet, je le suis. Une phrase comme ça … mhhhh… et si je disais que j’ai envie de me tatouer ton nom sur le bras, tu partirais en courant ?

Il rit lui-même de sa stupidité, de ce qu’il pensait, ou pas. Il ne verrait pas d’inconvénient à avoir un tatouage, il n’aurait pas le temps d’être altérer par le temps de toute façon… devrait il se marquer Iris ou Sara, telle était la question qu’il posa avec les yeux.

- Si tu me trompes, ça sera tant pis pour moi, mais j’aurais au moins touché du bout des doigts la perfection.

Oui, un nouveau sourire, cette fois ci une peu plus mignon… plus aguicheur aussi, bien qu’il n’avait pas de trace d’une quelconque envie sexuelle. Juste … un sourire pour aller avec la phrase quoi. Qui tombait entre eux.

- Oh, si seulement Sara pouvait m’en débarrasser, ça serait le rêve.

Pouvait on vraiment tromper une femme qui était avec lui que parce qu’on lui avait demandé ? Pour dire vrai, il n’avait pas vraiment eu envie de la toucher, et chaque fois qu’une femme était rentré dans sa vie, ou dans son lit pour cette histoire, il avait fait en sorte de la respecter, et de ne pas être .. ce qu’il dit être. Possessif, pervers, vilain. La seule tâche à son tableau était sa petite copine. Quand il était avec une femme, il ne voulait pas qu’elle sache l’humiliation d’être une maîtresse, il préférait qu’elle le pense disponible. Et de toute façon personne n’avait jamais rappelé ensuite alors il se doutait que tout ne voulait que ce temps doux et tendre de deux amants qui se séparent au levé du soleil. Quand elle le traita encore d’abruti, il sourit. Il rit même.

- C’est un constat que tu as déjà fait mon ange.

Elle parla de son père. Il savait, sans avoir besoin de preuve, qu’elle ne serait pas la seule a partager son opinion sur ses méthodes…. Mais il s’en fichait.

- je te fais confiance pour faire ce qui est juste.

Parce que c’était la vérité, pure et simple. Il donnait à la jeune femme absolument toutes les cartes dont elle aurait besoin pour faire ce qu’il fallait. Si elle pensait que son père devait regretter, alors il la laisserait faire, tout simplement. Il était venu lui demander de l’aide. Même s’il disait vouloir l’enfermer, c’était faux … Il avait plus envie qu’elle ne le voit comme un pion dans une parti d’échec. Peut être le fou ? Alors qu’elle, elle était la reine.

Alors qu’il planta ses yeux dans ceux de la jeune femme, il y chercha une raison, une … Une bonne raison de faire ce qu’elle demandait, outre la grande confiance qu’il lui donnait pour une raison étrange.

- Si Sara et Iris le demande, alors je me laisserais faire et me plierais à la majorité.

Si elle pensait que c’était mieux. Même effacé, il savait où se trouvait chacune d’entres elles… et il n’arrivait pas à s’imaginer toucher son corps sans la parfaite conscience de leur ancienne existence. Il la regardait, intensément, de ses grands yeux qui n’avaient pourtant aucune couleur, ni même flamme de motivation. Quoi que. Il sourit à la jeune femme. C’était comme … une étincelle. Elle était une pierre de silex qui frottait contre son âme et donner de la lumière. Maintenant, il fallait souffler sur les braises pour leur prendre feu.

Et c’est exactement ce que la jeune femme fit.
Mettre le feu.

Elle se pencha, l’obligea à ne pas bouger, par les gestes et la parole… et elle l’embrassa. Et ce feu était dans chaque contact qu’ils avaient ensemble. Il ne pouvait pas lui dire, lui, que si elle aurait dit non, il aurait tout de même laissé partir son papillon… Elle ne le connaissait pas assez pour le savoir… Mais dans sa tête, il se dit juste que ce baiser valait bien de passer pour un salaud. Il ne bougea pas comme elle le demanda, sauf pour répondre au baiser. On ne pouvait pas lui demander de rester stoïque à cela.

Quand elle se détacha, il aurait pu grogner ou râler, mais regarder la jeune femme lui fit arrêter toutes ses pensées. Avait elle un visage si parfait depuis le début ? Elle avait mit le feu en lui, et elle ne pouvait même pas comprendre cela. Il s’était juré de ne jamais la toucher, de ne jamais coucher avec elle… Avec Sara, en tout cas. Il avait dit non. Mais la femme devant lui. Sara, Iris, elle, elle était la plus désirable qu’il n’avait jamais connu. Et il lui fallu quelques secondes pour réaliser ce qu’il venait de ressentir.

- Seth. Seth Conrad. Crois moi le plaisir est pour moi. Mais je pense que si tu veux me donner un petit surnom mignon comme « mon chéri » ça ne me dérangera pas.

Il s’approcha doucement la main de la chevelure de la jeune femme et toucha une mèche qui dépasser. Il sourit encore, comme un idiot. C’était bien la première fois depuis très longtemps qu’il faisait un choix pour lui, et seulement pour lui. Demander d’avoir Sara en copine n’était qu’une demande égoïste, qu’il ne pensait pas qu’elle comblerait, mais elle l’avait fait.





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