« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
u fond, le pompier ne manquait pas de culot, c’était certain, et une chose que Iris pouvait comprendre et apprécier, mais qui ne tombait pas bien. Pas bien du tout. Elle pouvait apprécier de le voir essayer de réveiller quelqu’un d’autre, mais elle n’aimait pas le voir essayer de creuser là où il ne fallait pas. Ne pouvait-il pas comprendre, comme un grand, qu’il ferait mieux d’oublier ce qu’il croyait avoir vu ? Pour son bien à lui comme pour le sien, à elle, et à tous ceux qui la côtoyaient, en vérité. Iris ne gardait pas son anonymat pour rien. Il y avait, dans son entourage le plus proche, des personnes qu’elle ne pouvait pas mettre en danger.
Face au sourire du pompier, Sara se mordit la lèvre inférieure, faussement intéressée par une mimique qui, elle n’en doutait pas en tant que tombeuse professionnelle, devait avoir son effet sur toutes les filles. Sauf qu’il y avait, au fond d’elle, une Iris qui avait très envie de rire face à ce sourire, de rire si fort qu’il serait blessé au plus profond de son ego. Évidemment, elle n’en fit rien et se contenta de jouer les jeunes femmes très intéressées par cet étrange pompier qui la rejetait tout aussi vite qu’il l’attirait à elle.
Tout de même, Iris ne comprenait pas son problème. Pourquoi s’entêtait-il à la réclamer, alors qu’il lui suffisait de tendre la main pour cueillir celle qu’elle lui offrait ? La plupart des autres garçons ne se le faisaient pas dire deux fois, et Sara ne se contentait, d’ailleurs, pas des hommes. Elle tournait autour de tous ceux qui osaient la regarder, parfaite dans son rôle de princesse éhontée qui s’accrochait aux biens avant de s’accrocher aux gens, comme la gamine pourrie gâtée qu’elle était. Ou que tout le monde croyait qu’elle était. La vérité était toute autre, mais ça, personne ne le savait. Et ce n’était certainement pas au pompier qu’elle s’amuserait à tout avouer.
Sara fit une moue déçue en l’entendant nier la solidité de son alibi. Même si les fêtes auxquelles elle participait étaient, généralement, très arrosées, il était rare que Sara perde ses moyens. Elle savait ce qu’elle faisait, à quelle heure elle était où et avec qui. Au fond, elle était toujours sur ses gardes, à se gorger des détails pour être certaine de ne jamais se faire prendre, d’être démasquée dans ses mensonges. Personne ne devait connaître Iris et elle se demanda, soudain, si elle ne devrait pas jouer à la morte pour que le pompier lui lâche, enfin, la grappe.
– Je pense que tu es typiquement le genre de pompier à crier au loup pour te jeter dans les flammes et prouver que tu es le meilleur de ta brigade. C’est une bonne excuse, une civile à sauver, et les héros, ça attire les filles. (Elle haussa les sourcils et gloussa un peu.) Oh, mon chou, c’est parce que tu ne sais pas ce que tu rates.
Cette fois, elle dut se retenir avec plus de force que les autres, alors que les mots du pompier arrachaient à un grand rire à celle qui se cachait tout au fond d’elle-même. Iris eut très envie de lui faire regretter son audace, mais Sara, elle, se contenta d’un sourire et d’un sourcil intéressé. Ce ne serait pas la première fois, en vérité, qu’on essayait de l’attacher. Sara n’avait jamais eu besoin de ses mains pour faire comprendre à ses amants ou amantes qu’ils regretteraient de l’avoir quittée.
– Tu regretterais vite de restreindre mes mouvements, mais tu as mon numéro, tu sais ce qu’il te reste à faire pour tenter.
Sara savait pertinemment que les provocations ne marchaient pas sur lui, qu’il ne lâcherait pas ce qu’il croyait être vrai et qui était, au final, bel et bien vrai. Néanmoins, elle savait, également, qu’elle saurait lui faire regretter d’avoir voulu voir Iris, sans accepter la main tendue de Sara. Si les deux femmes étaient bien la même personne, elles n’en restaient pas moins très différentes, et Iris ne laisserait jamais le pompier la toucher comme il le faisait.
Sara était un chat domestique et Iris un tigre enragé que personne ne prendrait jamais à ronronner.
Elle baissa les yeux sur le téléphone qu’il venait de placer entre ses mains et dut se faire violence pour ne laisser rien paraître sur son visage, alors qu’un papillon rose remuait dans un bocal. Elle sentit, au fond d’elle, un grondement sourd qu’elle transforma en rire léger, cristallin, qui recouvrit presque le chuchotement du pompier. Un rire qui lui permit de trouver une excuse pour ne pas entendre ce qu’il lui disait et, surtout, lui assurait qu’aucun micro ne pouvait capter les mots de cet abruti de première.
Sara n’eut rien le temps d’ajouter que la porte s’ouvrit sur un autre pompier. Peu perturbée par l’intervention, elle profita que l’attention du jeune homme soit ailleurs pour se pencher un peu et l’embrasser, avec toute la douceur de Sara la petite princesse. Elle ne se détacha qu’à peine pour chuchoter, dans un gloussement amusé :
– Je t’imagine bien avec ta petite épuisette, courir après les papillons comme un enfant dans les champs. (Elle lui tapota la joue, un sourire attendrie sur les lèvres, comme si elle regardait un gamin.) Tu fais beaucoup de bruit pour rien, à ce que je vois. J’y ai presque cru. Dommage que ce ne soit que des mots pour avoir l’air d’un grand.
L’étudiante aux cheveux roses ne protesta pas alors qu’elle était soudain « conviée » à sortir. Titiller les garçons sur leur virilité, leur maturité, était un délice dont elle ne se passait pas, tout comme elle s’amusait, volontiers, à piétiner leur jalousie pour s’assurer qu’ils reviennent, plus tard, lui prouver qu’ils étaient des grands garçons et qu’elle regretterait d’aller voir ailleurs. Une chose qu’elle fit, également, avec son pompier, alors qu’il lui donnait l’autorisation de rejoindre son camarade de classe.
– Ne t’en fais pas, je n’ai pas besoin de ton accord pour jouer avec lui.
La porte se ferma sur le pompier et Iris tourna les talons. Évidemment, il était hors de question d’aller en cours. Elle traça directement jusque chez ses parents, rentra sans même leur expliquer pourquoi elle ne passait pas la journée à l’université et s’enferma dans sa chambre pour réfléchir. Cet abruti possédait une chose qui lui appartenait et qu’elle ne pouvait pas laisser entre ses mains. Privé de liberté, son papillon l’appelait, comme une partie d’elle-même prise en otage par un ravisseur qui ne s’attendait, sans doute, pas à devoir faire face à la louve, après avoir volé son louveteau.
Le soir-même, à dix-sept heures trente, Iris se tenait sur le toit d’un immeuble, une capuche rabattue sur ses cheveux roses, un bandana sur le nez et des vêtements loin de ceux de Sara. Elle portait un long t-shirt noir affublé d’une tête de mort et un pantalon serré troué aux cuisses et aux genoux. Son gros sweat à capuche cachait la moindre de ses formes en tombant droit de ses épaules à mi-cuisses. Même ses baskets détonnaient face aux talons aiguilles de la princesse. C’était ainsi qu’était Iris, ses yeux bleus fixés sur le bâtiment d’en face, à attendre que les petites fourmis sortent de leur nid.
Il lui fallut beaucoup de patience et de discrétion pour s’infiltrer dans le bâtiment sans être vue par les dernières retardataires et celles qui travaillaient de nuit. Néanmoins, Iris passait sa vie sur les toits de la ville, à courir de bâtiment en bâtiment, à se pendre aux fenêtres, grimper par-dessus les portails. Elle savait y faire, discrète comme une ombre, et n’eut que peu de mal à se frayer un chemin jusqu’à son but : une porte fermée sur une pancarte qui indiquait les vestiaires.
Une fois sûre qu’il n’y eut plus qu’une personne à l’intérieur, Iris se glissa dans les vestiaires. Si la porte se referma, sans bruit, derrière elle, le loquet émit un clac sonore en se verrouillant. Elle releva, aussitôt, ses yeux bleus sur le pompier qu’elle venait de coincer avec elle.
– Alors ? Il paraît qu’on ne peut plus se passer de moi ? Je t’avais pourtant conseillé de m’oublier.
HRP : Si jamais la fin ne te va pas, je peux changer, sans soucis <3
Axel Oswald
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à où Seth pouvait rejoindre la jeune femme c’était que l’ignorance était peut être mieux. Il le faisait tout le temps. Il détournait les yeux de ce que ses parents et Gordon faisaient pour ne pas avoir a en être complice. Des marques sur son corps attesté de son obsession à détourner le regard. On le punissait pour cela. Tout le temps. Mais il ne pouvait pas laisser son regard errer sur des informations dont il ne voulait pas croire la véracité.
Sa mère et son père… des tueurs sanguinaires prêts à tuer des enfants pour la « cause » d’un monde pour les humains ? Seth ne pouvait rien faire pour les arrêter, ni même se sous traitre de leur emprise, ni les trahir, il ne pouvait que regarder ailleurs et en subir les conséquences.
Ne pas savoir que son collègue est un mutant le protéger. Parce que s’il venait à le savoir, alors il faudrait le dire, et on lui demanderait de laisser son collègue dans une maison en flamme. Heureusement dans la société personne ne vantait ses pouvoirs à tour de bras. C’était mieux. Beaucoup mieux. Mais pas assez. Seth ne tuait pas. Il n’avait encore jamais tuer. Arrêter des gens, si. Il avait déjà empêcher malgré lui, et à contre coeur, un mutant de s’échapper de la traque que faisait Gordon.
Et il avait pleurer, et il avait crier, et il avait voulu mourir comme il désire mourir encore tous les jours que Dieu faisait. Il ne fait pas attention, à rien parce qu’il espère que la mort sentira le potentiel est l’utilisera. Être pompier n’était qu’une manière de se mettre en danger, continuellement, mais en essayant de faire un peu de bien dans toute la crasse qu’il porte avec lui.
Alors oui, il voulait trouver iris, même si cela la mettait en danger, et lui aussi. Il en avait besoin parce que depuis qu’il avait vu cette femme, il avait l’intime conviction qu’elle et son groupe pourrait éradiquer Gordon et son groupe. Que cela était un signe du destin. Parce qu’elle était la probabilité statistique pour qu’il rencontre la femme de la veille aujourd’hui sur son campus ? Dans le monde réel, il était avoisinant les zéro dans cette ville.
Il repensa à tout ce qu’elle avait dit, alors qu’il l’avait regardé s’éloigner dans le rétroviseur. Il pensa même pas un instant à sa « petite copine » du groupe de Gordon qui serait mécontente de le voir aussi proche d’une femme. Il savait au fond de lui qu’il avait réussi. Il ralluma la vidéo du papillon bien caché et protéger. Il ne comptait pas le faire s’enfuir, même si ce n’était qu’un dessin, mais il avait envie de lui donner un environnement plus … joli qu’un bocal. Il allait y penser. Après tout, les papillons comme les tigres peuvent être domestiqué avec la bonne méthode.
Le reste de la journée se passa sans embûche. Seth rigola plusieurs fois au rappel de sa conversation avec la douce et innocente Sara. Cela le faisait sourire pour une raison qu’il ignorait. Pourtant il n’appréciait pas les Marie-couche-toi-là, mais elle … Il avait cette envie de la titiller … qui allait encore avec son envie de mourir d’ailleurs. Un peu plus ou un peu moins.
Son chef le puni pour avoir forniquer dans le camion, ce qu’il n’avait même pas fait en réalité, et il dû nettoyer tout seul. Se trouvant le dernier dans la caserne. Enlevant son t-shirt noir, il laissa à la vue de la jeune femme. Il sourit. Indifférent au fait qu’il était encore en train de se changer sans honte.
Au pire, la jeune femme verrait dans son dos les traces de nombreux coups de fouet et de ceinture qu’il avait eu adolescent et encore peut être récemment, et sur son torse d’autres marques … dont celles des cigarettes écrasés de son père. Gordon leur disait de leur faire, il le faisait. Punir Seth était un besoin.
- Comment t’oublier alors que tu hantes mes pensées ma biche.
Il avait eu raison. Et il ne se priva pas de le laisser transparaître sur son visage alors que sans faire cas de son torse toujours dénudé il se mit à califourchon sur le banc au milieu des vestiaires. Il invita la jeune femme à s’asseoir. De son casier, il sortit un petit outil. Minuscule outil, et appuya dessus. C’était un brouilleur. Qui permettait d’arrêter les fréquences radios et d’enregistrement au cas où Gordon soit passé à la caserne.
- Je t’en pris assis toi. Maintenant que tu n’as plus désespérément envie de me mettre dans ton lit, on va pouvoir discuter tu ne penses pas ?
ême elle, elle ne savait pas exactement pourquoi elle était ici, aujourd’hui, devant la porte du vestiaire qu’elle verrouillait derrière elle, pour être certaine que personne ne vienne les déranger. D’instinct, elle s’inquiéta des issues et se fit la réflexion que le faux-plafond ferait l’affaire, si elle devait fuir. Ou la conduite d’aération. Iris était assez mince pour se glisser à l’intérieur, alors que Seth aurait, sans le moindre doute, beaucoup plus de mal à la suivre.
Ce qui ne lui disait toujours pas ce qu’elle faisait là. Même si, au fond d’elle, l’étudiante savait pertinemment qu’elle avait besoin de récupérer son papillon, comme un enfant abandonné entre les mains d’un inconnu, elle sentait que ce n’était pas tout. Elle était, en vérité, intriguée par ce besoin étrange que le pompier avait de vouloir la trouver, la faire sortir de sa tanière. Elle aurait, sans le moindre doute, préféré qu’il la laisse tranquille, qu’il l’oublie, qu’il se persuade lui-même qu’elle n’était qu’une chimère, un produit de son imagination.
Sauf qu’ils avaient été deux, sur le toit, et qu’elle n’était pas certaine de l’inconscience du blessé. S’il l’avait vue et qu’il en parlait au pompier, ils comprendraient vite qu’ils n’avaient pas rêvé. Une même illusion, en même temps, au même endroit, ce n’est pas une hallucination, c’est la vérité.
Et la vérité se tenait droite devant la porte, les bras croisés sous la poitrine.
Les yeux bleus d’Iris ne lâchaient pas le pompier, coincés entre la capuche et le bandana. Elle le fixait sans détour, sans s’inquiéter de la peau nue offerte à sa vue. Elle ne regarda qu’à peine les cicatrices, caractéristiques d’une maltraitance qui, pourtant, broyait le cœur d’Iris. Ce genre de comportements méritait des sévices inimaginables, une vengeance terrible. Le moment venu, oui. Pour l’heure, elle ne pouvait pas se mêler à la vie de cet inconnu. Il était, déjà, trop entré dans la sienne, ce qui les mettait tous les deux en danger.
Pourtant, il insistait.
Iris ne fronça ni ne haussa les sourcils. Ils restèrent immobiles, droits, sur ses arcades, témoignant de l’insignifiance des mots qu’il lui donnait. Il pouvait l’appeler par tous les noms du monde, elle n’en avait pas grand-chose à péter. Si ça l’amusait, grand bien lui fasse ! Elle savait qu’il se lasserait plus vite face à son silence que ses réponses. C’était toujours plus amusant de titiller les chats qui mordent, que ceux qui se contentent d’attendre que ça passe. Et ce, même si Iris était plus dangereuse qu’un chaton. Beaucoup plus dangereuse.
– Ça frôle l’obsession, ducon, t’as pensé à te faire suivre ? Si tu continues, je serai tentée de porter plainte pour harcèlement.
Ce qu’elle ne ferait pas, mais elle voulait lui faire croire du contraire, d’un regard toujours aussi peu touché par le pompier, son accoutrement, son comportement, tout ce qui faisait de lui… lui, en vérité. Puisqu’il était intéressé, elle se devait de prouver que ce n’était pas réciproque et qu’il ferait mieux d’abandonner. S’il continuait d’insister, elle trouverait un moyen de l’empêcher de raconter n’importe quoi. Même si, pour ça, elle devait le rendre muet et lui couper les doigts. Certains maux étaient, malheureusement, nécessaires pour tout le bien qu’elle essayait de faire.
Iris ne jeta qu’un regard en biais à la petite boîte, certainement un brouilleur, qu’il sortit de son casier comme il aurait pu en sortir une boite de Mentos. Au moins, ils pouvaient être sûrs de parler sans être écoutés. Ce qui ne voulait pas dire, pour autant, qu’elle lui déballerait gentiment tous ses petits secrets. Il ne fallait pas trop lui en demander.
La jeune mutante n’approcha pas, bloquée devant la porte. Elle ne fit pas mine de s’asseoir devant lui. À la place, elle tiqua, émit un claquement de langue désapprobateur et retroussa les babines sur ses dents blanches, bien cachées sous son bandana.
– C’est quoi ton problème ?
La question lui échappa d’un seul coup. Elle essayait de comprendre ses motivations, ce qu’il cachait, derrière cet air d’ahuri, de gamin qui ne pouvait s’empêcher de lui faire quelques allusions coquines. Pourtant, elle savait bien qu’il n’en faisait rien. Sara avait été offerte au pompier et il l’avait juste poussée sur le côté. Ce n’était que des mots auxquels elle voulut, soudain, s’amuser à répondre. Tout comme elle lui avait répondu, sur le toit du bar.
Iris s’approcha, l’air de rien, et contourna les casiers, loin du pompier (au cas où il ait la fâcheuse idée de l’attraper) et réapparut dans son dos, une fois qu’elle eut fini de faire le tour de la pièce. Ses mains délicates (affublées de noir, sur les ongles, là où celles de Sara étaient roses) se posèrent sur les épaules du pompier et serrèrent, un peu fort, les muscles du jeune homme. Puis elle se pencha à son oreille, ce qui lui permit, au passage, de vérifier qu’il ne cachait rien de suspect, ni dans son casier, ni derrière lui.
– Qui te dit que j’en ai pas envie ? chuchota-t-elle, derrière son bandana.
L’étudiante aux cheveux roses sautilla en arrière pour s’écarter. Elle ne jeta qu’un regard au pompier, un regard bleu et juste… bleu, qui ne laissa paraître ni vérité, ni mensonge. À lui de supposer. En attendant, elle refit le tour de la pièce, disparaissant derrière les casiers qu’elle frôlait d’une main. Ses doigts venaient, discrètement, tirer sur les cadenas. L’allée remontée jusqu’au bout, elle passa la tête et recoinça une mèche rose qui sortait de sa capuche.
– De quoi tu veux causer ? Tu ferais mieux de me rendre ce qui m’appartient sans faire chier. J’ai pas que ça à faire. (Elle leva une main devant ses yeux et ouvrit les doigts sur un autre papillon qu’elle fit disparaître en fermant le poing.) Et si tu veux parler infos, tu ferais mieux de le faire très vite, avant que je décide que c’est juste du pipeau.
Si le papillon était, en vérité, retourné à sa chair, dessiné au creux de sa paume, ce n’était que pour mieux préparer Iris à manipuler un autre dessin, cassé sous sa manche, le long de son avant-bras. S’il faisait le moindre geste trop suspect, elle n’hésiterait pas à se défendre. Il verrait, par lui-même, qu’Iris ne serait jamais Sara. Ou l’inverse. À force, c’était à s’y perdre.
Axel Oswald
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eth avait rapidement oublier ses cicatrices. Une fois qu’elles ne lui faisaient plus mal, il préférait penser à autre chose qu’aux marques qui couraient sur son corps. Gordon lui payerait un jour … pas tout de suite, mais il se ferait un plaisir de lui faire subir la même chose … Fin, c’était ce que Seth se disait quand il avait un coup dans le nez. La vérité c’était qu’il ne pourrait pas plus tuer Gordon que ce qu’il ne pourrait tuer des mutants innocents et il le savait …
- Porter plainte pour harcèlement ? Alors que tu ne veux pas exister ? Mais tu as raison sur un point, tu m’obsède. J’ose le dire. Savoir si tu préfère cette obsession là, ou celle que les mecs de ton école ont pour toi, ça j’ai envie de te laisser choisir.
Il sourit à la jeune femme clairement sur la défensive. Son problème n’en était pas réellement un. Il avait juste de quoi faire une bonne discussion … et cela le permettait. Il la regard faire son manège … pas du tout intimider par elle. Si elle pouvait le buter ça serait plus rapide. Il sortit des affaires de son sac. Des cigarettes et un briquet. Il n’avait pas le droit de fumer à l’intérieur mais il pouvait au moins préparer tout ça pour ce petit moment de plaisir.
La jeune femme et sa pression sur son épaule ne lui fit pas plus alors qu’il releva les yeux vers elle dans la pure des innocences. Il sourit et se retourna quand elle s’écarta.
- Tu as peut être des envies, comme me foutre un pain dans la tronche, mais le sexe n’est pas encore dans tes pensées. Pas plus que « Sara » qui ne voulait que protéger ce qu’elle avait besoin de protéger. Je te promet ma biche que si un jour on fait l’amour, ça sera purement parce que tu en as eu envie, et là je serais que c’est le cas.
Il y avait plusieurs envie qui existe. Et ça Seth le savait que trop bien. Il y avait la pure attirance physique, il y avait la curiosité, et il y avait l’amour. La jeune femme n’avait aucun de ces trois là. Si Seth était assez honnête pour dire qu’elle était jolie et donnerait envie à un mort de revenir parmi les vivants, il savait aussi qu’il ne ferait rien. Parce que coucher pour autre chose que par désir, ça ressemblait, pour Seth, un peu trop à un viol, et ça il refusait.
- J’ai mis ton bien dans un lieu que seul moi je connais. Je protège mes intérêt mieux que quiconque. Si tu veux entendre ce que j’ai à dire, assis toi, et laisse moi t’expliquer. Si tu refuses, tu rateras une occasion en or de tuer une des plus grande organisation anti-mutante de ce côté là de l’Amérique.
Gordon avait Le Bras très long… il connaissait même le président de la nation et avait accroché avec fierté toutes les mains d’homme plus ou moins honnête qui avait fait affaire avec lui … de quoi donner envie à le jeune femme de s’arrêter non ?
- Aussi stupide que tu puisses le penser, je pense que ton aide et mes informations permettront de les arrêter, une bonne fois pour toute. Et si je dois mourir dans l'histoire, je m'en balance
ris était beaucoup de choses et avait eu son lot de surnoms, elle aussi, même s’ils étaient, généralement, loin, très loin des surnoms qui collaient à la peau de Sara. Elle s’était faite insulter de tous les noms pour diverses raisons et trouvait, dans les insultes des autres, comme une énergie, une recharge qu’elle enfilait comme une peau et qui lui permettait de continuer d’avancer, de faire face, de trouver la force d’agir contre ceux qu’elle rêvait d’écraser une bonne fois pour toute. Elle était, donc, beaucoup de choses pour beaucoup de monde et, pourtant, il avait raison : elle ne voulait pas exister.
L’étudiante aux cheveux roses avait besoin de son anonymat pour continuer ses affaires et trop de monde, déjà, connaissait son existence. Si elle pouvait le tolérer des autres, pour qu’ils sèment, derrière eux, la rumeur de ses actions, mais elle ne pouvait pas mêler un humain à ses histoires. Et, pour le moment, le pompier ne lui donnait pas l’impression d’être autre chose qu’un humain. D’ailleurs, même s’il était un mutant, elle ne pouvait pas jurer qu’elle lui donnerait sa confiance et qu’elle déballerait une partie de ses secrets. Tous les mutants n’étaient pas bons à avoir de son côté.
Néanmoins, si Iris était beaucoup de choses, une seule ne la touchait pas : la honte. Elle ne rougissait pas des actions de Sara, de la compagnie qui lui tournait autour et de la façon qu’elle avait, sans cesse, de s’accrocher à telle ou telle main, sans s’inquiéter des on-dits, des rumeurs, des mots balancés dans son dos. Alors, l’attaque passa sur Iris sans la toucher, un sourcil froncé, alors qu’elle toisait le pompier de haut en bas pour lui signifier qu’elle était en train de juger, de réfléchir à ce qu’il disait. Pour l’instant, elle ne voyait pas la différence, elle, entre l’obsession étrange de celui-ci et celle de ses camarades. Ce qu’elle lui fit comprendre d’un beau haussement d’épaules désinvolte.
La suite, elle, sans le moindre doute, apporta un petit sourire aux lèvres d’Iris qui eut très envie de se moquer de lui. Bien cachée derrière son bandana, elle se contenta d’un pouffement discret, chargé de mépris, qui s’échappa de son nez et souleva, à peine, le tissu qui la cachait. À quoi essayait-il de jouer avec sa psychologie à deux balles ? Ce qui l’énerva le plus fut de constaté qu’il n’était pas très loin de la vérité : Sara n’était qu’une carapace pour protéger Iris et ses envies, au sujet du pompier, n’allaient pas dans un sens inverse. Elle ne l’avait embrassé que pour qu’il se force à ne plus penser à la mutante et se concentre sur l’humaine. Ce qui n’avait pas fonctionné. Et c’était bien dommage pour lui. La mutante était beaucoup plus farouche que l’humaine et il pouvait toujours rêver du jour où il poserait un seul doigt sur elle.
Quoi que.
Elle eut, soudain, très envie de lui faire ravaler ses mots et cette confiance en lui qui transpirait de chacun de ses pores. Iris était prête à beaucoup de choses, pour ne garder aucun obstacle, sur sa route. Un cinglé n’avait-il pas dit que le meilleur moyen de résister à la tentation était d’y céder ? Elle pourrait laisser le pompier faire ce qu’il voulait d’elle et, ainsi, s’assurer qu’il l’oublie et la laisse enfin tranquille. Qu’est-ce que ça lui coûtait ? Si Iris avait le moindre respect pour son corps, ça se saurait.
– Alors allons-y. (Elle garda le silence quelques secondes pour le laisser comprendre ce qu’elle proposait.) Je suis sûre que tu en as très envie, alors qu’est-ce qui nous en empêche ? J’ai fermé à clé et tu as brouillé les micros.
Iris approcha du pompier, à califourchon sur son banc, et se planta juste à côté de lui. S’il levait les yeux vers ses yeux bleus, toujours coincés entre sa capuche et son bandana, il ne pourrait y lire que le sérieux et rien d’autre. Il avait peut-être raison, au fond, quant aux envies de la mutante aux cheveux roses. Lui mettre un pain était une idée alléchante à laquelle elle eut très envie de se laisser tenter. Il avait, sans le moindre doute, la joue parfaite pour recevoir la marque de son poing fermé. Juste assez rebondie pour amortir le choc et laisser une belle trace, au moins pour quelque minutes.
Évidemment, elle n’en fit rien.
À la place, Iris leva une main et fit glisser la capuche sombre sur ses cheveux clairs, puis elle tira sur son bandana et prit une grande inspiration. Libérée d’un anonymat qui ne lui réussissait visiblement pas, elle ne lâcha pas le pompier du regard, pour lui signifier qu’elle ne reculerait pas, qu’elle ne reculait jamais. Et, pour le lui prouver, dans le plus grand des calmes, comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle à faire, Iris posa une main sur l’épaule masculine, enjamba le banc au milieu des vestiaires et s’assit directement par-dessus les jambes du pompier.
Elle s’assit là, sans plus de cérémonie, sans hésiter, sans sourciller et, bien calée par-dessus le pompier, Iris secoua ses cheveux roses, d’une main, en inspirant longuement. Ses autres doigts ne quittaient pas l’épaule du pompier, sur laquelle ils s’étaient posés avec la délicatesse d’un papillon. Sauf qu’il ne devait pas s’y tromper. À la première contrariété, ils se refermeraient sur les griffes du tigre qui n’aime pas être trompé.
– Rends-le-moi, exigea-t-elle, en plongeant ses yeux dans les siens. Ou laisse-le s’échapper. C’est cruel de l’enfermer. Ça ne me plaît pas.
Déjà, ses doigts se faisaient plus présents, sur l’épaule, pour serrer un peu le muscle et faire pression sur l’os. Il avait tout intérêt à laisser s’envoler son papillon qui, au final, d’une manière qu’elle étai seule à voir, représentait un peu de sa propre liberté, bafouée par le pompier, muselée pour se plier à ses envies de gros égoïste. S’il comprenait si bien Iris et Sara, comme il s’en était lui-même persuadé, pourquoi ne pas se contenter de la laisser tranquille ? Il devait, pourtant, savoir et comprendre qu’Iris ne jouait pas que sa vie et qu’il était une menace à éradiquer.
– Je suis assise, répondit-elle en remuant un peu, comme pour s’assurer qu’elle était bel et bien assise (mais bon… ses intentions n’étaient clairement pas innocentes). J’attends que tu t’expliques, mais je n’attendrai pas éternellement.
Un sourcil haussé l’air de dire « et toi non plus », Iris glissa les doigts de son épaule pour courir le long d’une cicatrice et rejoindre le torse. Elle se rapprocha encore un peu, visiblement mal assise (on y croit) en équilibre sur les jambes du pompier, à n’avoir que le bout des fesses qui touche le banc.
– Tu ne mourras pas.
L’affirmation lui échappa dans toute se franchise, sans le moindre sous-entendu ou quoi que ce fut de ce genre-là. Iris ne fit que dire une vérité qu’elle pensait comme elle la donnait. Ou presque comme elle la donnait. Un détail qu’elle se devait de préciser, soudain, en penchant un peu la tête sur le côté. Le mouvement fit glisser ses cheveux roses, sur ses épaules, et laissa apparaître un papillon bleu, au creux de son cou, qui remonta les veines pour rejoindre l’arrière de son oreille.
– Tu ne mourras pas si ce n’est pas nécessaire. Comme moi.
Car Iris était et serait, à jamais, parée au plus gros sacrifice pour sa cause. Si sa mort pouvait aider ce qu’elle essayait de mettre en branle, alors elle n’hésiterait pas. Comme elle n’avait pas hésité à bondir dans les flammes ou à s’approcher si près d’un inconnu qui gardait, jalousement, une chose qui lui appartenait. Mais elle ne sentait aucune mauvaise intention émaner de lui, seulement un intérêt exacerbé par la chimère aux mille papillons. Si elle avait su l’effet que ça lui ferait…
S et S Kamiya
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eth regarda la jeune femme et sa proposition le fit sourire. Un simple sourire alors que la jeune femme disait qu’ils pouvaient très bien s’envoyer en l’air maintenant là tout de suite. Oh l’envie ne lui manquait pas réellement. Il avait pu voir, et sentir, les formes fermes de la jeune femme contre son corps… mais… Quelque chose l’en empêche. Il n’avait pourtant pas plus de respect pour sa « copine » que cela, et pouvait s’envoyer en l’air avec n’importe qui dans les toilettes crasseux d’un restaurant …. Mais alors qu’il posa les yeux sur elle, il eu envie de lui dire non.
- Tu es bien trop importante pour perdre ton temps avec une partie de jambe en l’air avec moi.
C’était claire. Seth savait qu’il allait mourir. Et il n’avait pas envie de profiter de quoi que ce soit. Il savait déjà que le fait d’être encore en vie lui apporterait plus tard une mort des plus lentes par Gordon. Il n’avait pas envie qu’avec lui, aussi, elle utilise son corps sans respect, alors qu’elle le méritait bien plus que lui. Seth n’en doutait pas. Il la laissa s’installer, mais maintenant que cette décision était prise dans sa tête, il savait qu’il ne la toucherait pas (gros lol).
- C’était aussi cruel de m’abandonner sur le toit d’un immeuble en feu.
Il la regarda. Elle et ses cheveux roses qui en disaient tellement long sur la personne qu’elle était. Il avait envie d’engouffrer la main dedans et de sentir son odeur. Il était déjà sur qu’il aimerait son parfum naturel et il se demanda si ce n’était pas un de ses mutants à plusieurs pouvoirs. Comme une sirène qui appelle son matelot à se noyer. Il n’avait plus de doute qu’elle le tuerait, et il se laisserait joyeusement faire. Il en avait marre de vivre de toute façon, il le savait que ce n’était qu’une question de temps avant de trouver le courage de tout laisser tomber. Il ne parla plus du papillon, pièce bien trop importante pour le laisser s’échapper pour le moment. Il la sentait gesticuler sur lui, et cette action avait eu plus de puissance que sa main contre son épaule. Il sentit une décharge électrique. Pourquoi alors qu’il avait compris pourquoi il ne pourrait jamais la toucher comme ils l’avaient tous les deux sous entendus son corps réagissait à ses provocations comme … un ado puceau ? Il ne dit rien, et ne fit rien transparaître dans ses yeux alors qu’il plongea son regard dans le sien. Il eu un rire alors que de lui même, il mit une main dans le dos de la jeune femme pour l’approcher de son visage. Si proche qu’il n’aurait qu’à respirer un peu plus fort pour l’embrasser.
- Je vais crever. C’est sur. Parce que j’aurais un accident en tant que pompier, parce que je me serais jeter sous un train ou parce que ce fils de pute qui décide de la vie et la mort de centaine de personne en aura décider. Je sais ce que tu es, ce que tu fais. Mais contre Gordon tu n’es rien qu’un moustique qui l’agace. Ce mec est un grand malade qui tue et torture, et chasse quand il s’ennuie, les mutants. Si on dit quoi que ce soit, les gens qu’on aime souffre.
Il s’arrêta un instant. En faite, ses parents et la plupart … non tous ..; toutes les personnes qui travaillaient avec Gordon lui vouait un culte, c’était presque … persque comme le gourou d’une secte. Seth était le seul qui ne suivait pas ses ordres et qui ne faisait pas ce qu’on lui demander. Mais quand il ne le faisait pas, Gordon obligeait ses parents à le battre, ou alors Gordon torturait ses parents. Il resta proche de la jeune femme et essaya de voir dans ses yeux quelque chose ..; quelque chose qui lui dirait qu’elle le croit, elle, et qu’elle arrêtera tout ça.
- Alors acceptes tu d’être ma partenaire dans cette histoire, ou est ce que je dois encore trouver d’autres bonnes raisons pour que tu arrêtes de me rejeter ?
i Iris avait, déjà, été appelé de tous les noms, il lui semblait que c’était la première qu’elle entendait quelqu’un la traiter de femme cruelle. Sara avait souvent été cruelle, ou jugée cruelle, mais Iris ne se souvenait pas d’avoir entendu l’insulte tournée sur elle, sur la version mutante d’elle-même. Était-elle cruelle ? Elle ne le croyait pas une seconde. Iris faisait ce qui était nécessaire pour sa cause, pour une cause abandonnée par tous les autres, parce qu’ils s’effrayaient d’un ennemi trop puissant pour eux. Elle n’avait pas peur, elle. Elle n’avait peur de personne, d’aucun pouvoir, de rien du tout. Elle affrontait tout sans détourner les yeux.
Était-elle cruelle ? La question ne voulait pas la lâcher, posée dans un coin de son esprit. Iris était là pour combattre la cruauté. L’était-elle, elle ? Que ferait-elle si, au final, elle n’était pas mieux que ceux qu’elle combattait ? Se jetterait-elle du haut d’un pont en priant pour que ses pouvoirs ne la sauvent pas ? Essaierait-elle de monter quelqu’un contre elle pour qu’il la tue, incapable de se donner la mort elle-même ? Était-elle seulement cruelle ? Pas selon ce que le pompier lui reprochait, en tout cas. L’avoir abandonné sur le toit d’un immeuble en feu, alors qu’il était accroché et paré à descendre en rappel, ça n’avait rien de cruel. La seule chose qui lui paraissait cruelle, à lui, était qu’elle soit partie sans laisser le moindre indice, à lui jurer qu’elle n’était qu’une chimère qu’il était le seul à avoir vue.
Mais ce n’était pas cruel.
D’ailleurs, elle avait laissé un indice et elle comprit vite que le pompier ne voudrait pas lui rendre son papillon, sa signature, en quelque sorte. Iris n’aimait pas ça. Elle n’aimait pas que l’on joue avec elle, qu’on trouve un point de pression sur lequel appuyer pour lui faire mal. Alors, elle se vengea un peu, à peine, en remuant presque subtilement sur les jambes du pompier. Il pouvait dire ce qu’il voulait, la rejeter autant de fois qu’il le voulait, elle savait qu’il ne résisterait pas longtemps. Le corps humain était ainsi fait et la fascination du pompier, pour l’étudiante aux cheveux roses, faisait le reste du travail. Néanmoins, cette histoire ne plaisait pas tellement à Iris qui faillit bien reculer.
Sauf qu’il posa la main dans son dos et la rapprocha encore de lui. Alors, elle plongea ses yeux si bleus dans ceux du pompier et écouta ce qu’il avait de si important à lui dire. Dans un coin de son esprit, elle n’oubliait pas le papillon volé à sa portée, l’otage qu’il tenait entre ses griffes pour la forcer à rester. Était-ce une raison suffisante pour jouer avec lui et le torturer, en quelque sorte ? Iris n’était ni cruelle ni méchante, elle tentait, par tous les moyens, d’obtenir ce dont elle avait besoin. Mais certains moyens allaient trop loin, même pour elle.
Pour le moment, elle resta bien accrochée au pompier et aurait pu rire de ses premiers mots. Pourtant, ce fut l’inverse. Elle se para d’un sérieux inattendu et se demanda ce qu’il essayait d’insinuer avec ces mots. Elle nota, en tout cas, le nom de son ennemi offert sur un plateau d’argent, sans même avoir à le demander. Elle entendit même une petite voix déçue, au fond de son crâne, lui dire que ce n’était pas juste de connaître les méchants avant les gentils, mais Iris la chassa d’un bon coup de pied au cul.
– Tout le monde crève un jour, mais je ne crois pas que tu sois le genre à te suicider. Tu m’as plutôt l’air de celui qui titille la chance jusqu’à en crever. Mais tu ne mourras pas avant de m’avoir rendu ce qui est à moi. Par contre… insulte-moi encore une fois et je saurai te le faire regretter. (Elle se leva à peine pour se réinstaller sur lui, tandis qu’elle glissait l’une de ses mains derrière sa nuque.) Ça tombe plutôt bien, je n’aime personne.
Ce qui était faux, mais Iris, dans son anonymat, était un loup solitaire, un électron libre, une donnée insaisissable, sinon elle aurait déjà vu ses proches se faire torturer pour lui demander d’arrêter. Les tags de la jeune femme ne passaient pas inaperçus, dans la rue, pas plus que ses actions pour sauver des vies, comme elle avait sauvé quelques victimes, la veille, au bar. Gordon connaissait son existence, il ne pouvait en être autrement. Sauf qu’il n’avait pas encore fait le lien avec Sara et si Sara était une bonne petite héritière qui avouait à tout le monde combien elle haïssait ses parents mutants, Iris n’était qu’une orpheline qui se prenait pour une héroïne et à qui ils essaieraient, bientôt, de faire regretter son audace. Qu’ils essaient ! Elle les attendait de pied ferme.
– Ta partenaire, hein ? Laisse-moi réfléchir. Le temps pour toi de me présenter d’autres bonnes raisons de te rejeter.
Oui, elle venait volontairement de déformer ses propos et le lui fit savoir d’un clignement de paupières innocent, tout en penchant légèrement la tête sur le côté. Elle ne comprenait pas pourquoi il cherchait tant à vouloir la comprendre, la connaître, l’attirer près de lui. Était-ce un piège habile ? Elle ne voyait rien de mal émaner de lui, aucune intention malsaine à part celle, un peu trop évidente, d’ajouter son nom à sa liste de conquêtes. Et elle ne doutait pas de la longueur de cette liste.
– Pourquoi je devrais m’associer à toi ? Je m’en sors très bien sans ton aide. Pourquoi je devrais te prendre comme partenaire alors que tu viens de dire toi-même que notre ennemi commun tient ta vie entre ses mains ? Essaies-tu de me piéger ? Je te préviens : ce n’est vraiment pas une bonne idée.
Iris glissa une main sur le front du pompier, puis dans ses cheveux sombres, de manière à ce qu’il puisse apercevoir, sur son poignet, la pointe acérée d’une dague, dessinée sur sa peau blanche. Une dague qui ne demandait qu’à prendre vie, comme le faisaient ses milliers de papillons.
– Si tu comptes crever si vite : profite donc de ce que je te donne, relâche mon papillon et abandonne. Ça vaut mieux comme ça.
Oui, en d’autres termes, elle lui proposait de céder à la tentation une bonne fois pour toutes, puis d’oublier toute cette histoire et de laisser Iris se battre contre Gordon à sa manière à elle. En solitaire.
Bran Uaike
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eth avait remarqué que le terme avait …. Marché? Sur la jeune femme. Il ne savait pas exactement, mais pendant un court instant, il avait l’impression qu’elle s’était arrêté. Comme si elle avait été mis en pause pour revenir sur des mots qui avaient besoin d’être analyser. Il l’observait tranquillement. Penchant la tête pour mémoriser les traits de son visage. Elle ne pourra jamais dire qu’il l’avait rêvé parce que maintenant, il pourrait la dessiner (si seulement il savait dessiner) ou en tout cas en faire un portrait robot assez ressemblant.
Si Seth avait clairement envie de la jeune femme qui se trémousse sur lui (aussi comment ne pas avoir des envies quand une femme belle et entreprenante vous fait comprendre qu’elle a envie de sport horizontale … mais bref). Il avait envie, mais il était sur qu’elle méritait bien plus qu’une personne comme lui… et que s’il arrivait à l’avoir dans ses griffes, jamais il ne la laissera partir. Il savait que cette pensée devrait le faire s’éloigner d’elle. Il savait que le mieux serait de se relever et … d’aller prendre une douche froide. Mais non. Aimant jouer avec le feu, autant qu’il attendait la mort avec une impatience grandissante, il la rapprocha de lui, pour l’avoir au plus prés.
Débile. Idiot. Crétin.
Les trois mots se déchainèrent dans sa tête avec une violence inouï alors qu’il essayait de voir dans les yeux d’Iris le reflet de celui qu’il détestait être. Un lâche, un peureux, et un inutile. Il ne vient rien que son feu à elle, brûlant dans ses tripes par la détermination et le courage. Il lui sourit en laissant ses yeux continuaient de chercher son reflet à l’intérieur pour ne pas sentir la proximité alarmante de la jeune femme.
- Titiller la chance, n’est ce pas exactement ce que je fais depuis tout à l’heure ? Je tente je pousse, je ne te rendrais pas ce que j’ai pris tant que tu n’auras pas accepter que je t’ai eu, et que tu m’aides. Et même là, pas sur que je te fasse confiance. Prendrais tu mal les insultes ? Alors que tout le monde parle dans le dos de cette fausse identité que tu te fais. Sara.
Il se laissa faire à la douceur étrange de ses mains dans son cou. Il commençait presque à s’habituer à son poids sur ses jambes et à son corps contre le sien. Presque. Il sourit encore à la jeune femme.
- Oh des raisons de me rejeter, je peux t’en donner des centaines, mais je suis presque sur que tu n’as pas envie de jouer. Je suis un crétin. Et pas un petit crétin. Je n’écoute jamais les ordres, et souvent j’en fais qu’à ma tête. Mais je suis diablement sexy, ça arrange tout non ?
Il n’était pas si con que ça en réalité…. Mais il ne préférait rien dire. Il n’était pas un mec avec 576876 de QI, ni le genre à tout retenir… mais il savait avoir … le moyen de parler. Comme en ce moment, la jeune femme était bien avec lui, exactement comme il l’avait prévu. Il savait parlé, et qu’on le prenne pour un idiot était mieux pour ne pas craindre ce qu’il allait faire ensuite … Personne dans le groupe de Gordon ne s’attendait à ce qu’il fasse quelque chose contre eux … Les petits idiots.
- Ce n’est pas un piège. Tu as été assez maligne pour rendre chèvre toutes les personnes qui t’ont recherchés. Tomber sur toi était … un véritable coup du sort. La raison pour laquelle tu as besoin de moi, alors même que je suis tenu par les couilles par une organisation anti mutante, c’est que justement, tu es assez maligne pour m’utiliser à ton avantage. De faire de moi ton pion, ou ton pantin et détruire ce fils de pute.
Il sourit encore alors qu’il passa la main sur le visage de la jeune femme. Il sourit. Il trouvait Sara vulgaire, inintéressante, peut être d’autres choses aussi … mais du peu qu’il avait vu de son autre « elle », il ne l’aimerait pas… trop proche de sa copine actuelle.
- je ne peux pas abandonner. Parce que j’ai des gens à sauver avant.
Ses parents étaient peut être les toutous de Gordon et faisaient absolument tout ce qu’il dit … mais Seth ne pouvait pas croire que c’était voulu… il devait y avoir quelque chose … Qu’importe la raison. Il fallait la trouver, et les arrêter avant que cela ne soit irrévocable … bien que les morts et les traces sur son corps ne partiront jamais … Seth ne pouvait pas croire que sa famille avait tourné psychopathe parce qu’il l’était ….
- Ma biche, ne doute pas de ton sex appeal, tu donnerais certainement des envies lubriques à un mort. Mais je n’ai pas envie de te faire ça. Me demande pas pourquoi, mais l’idée de te mettre dans mon lit pour te faire hurler de plaisir me tente autant qu’elle me répugne. Et pas à cause de toi, mais …
Doucement, il mit sa tête vers elle, et sa main qui s’était glissé de sa joue à ses cheveux le rapprocha de lui dans un geste très lent. Il effleura à peine les lèvres de la jeune femme.
- J’aimerais me laisser tenter, crois le bien. Mais je n’ai pas envie que ses yeux pleins de courage et de determination ne soit obscurcit par un acte dont tu n’as pas réellement envie.
Cela pourrait passer presque pour romantique alors qu’il avait déjà couché un peu partout pour essayer d’oublier son passé. Et sans enlever sa chemise souvent pour ne pas montrer les cicatrices que la jeune femme pouvait voir à loisir. Il ne pouvait juste pas. Il se recula doucement. Mettant ses mains, contre le banc, dans son dos pour donner le maximum de distance entre le buste de la jeune femme et lui… il ne pouvait pas faire autrement elle était sur lui encore.
- Alors, acceptes tu d’être ma partenaire, ou vais je devoir renverser le plus grand groupe anti-mutant des états-unis à moi tout seul ?
lle en avait connu des idiots qui se prenaient pour des caïds, qui essayaient de tout contrôler ou se croyaient assez malins pour jouer avec le feu sans se brûler, mais il était le premier, sans doute, qui allait aussi loin avec elle. Si Sara se laissait tripoter plus qu’elle ne le devrait, pour coller à son personnage, Iris ne jouait pas dans la même cour. Elle pouvait compter sur les doigts d’une main ceux qui avaient eu le droit de la lui serrer. Plus farouche qu’une bête sauvage, elle ne se laissait pas toucher sans l’avoir voulu et la proximité du pompier était, au final, nouvelle pour elle. Ce qui jouait en sa faveur, à elle, d’ailleurs. Puisqu’il pourrait toujours essayer de s’en vanter, personne ne le croirait.
Quoi qu’il en était, cet idiot ne jouait plus avec des flammes, mais avec un brasier incontrôlable qu’il tâtait du bout des doigts, en priant pour ne pas avoir mal. Elle voulait bien croire qu’elle lui faisait de l’effet (rappelons qu’elle était assise sur lui, tout de même), mais son obsession virait à la psychopathie. Et cette façon qu’il avait de lui résister la laissait perplexe. N’était-ce pas ce qu’il voulait ? Vu le nombre d’allusions à ce sujet et cette certitude, au fond de lui, qu’il n’aurait jamais rien d’elle et qu’il ne devait même pas demander… mais apparemment, elle se trompait. Sauf qu’elle ne comprenait pas, alors, ce qu’il attendait d’elle.
En tout cas, elle n’aima pas franchement le regard qu’il posa dans ses yeux, comme s’il cherchait à trouver quelque chose, à l’intérieur. Pas de petites étoiles, ni de petits cœurs, ni même de couleurs improbables ou de formes impossibles. Ils n’étaient que bleus, durs, parfois moqueurs. Ce n’était que des yeux. Pas plus, pas moins que d’autres. Des yeux qui cessèrent de cligner le temps qu’il détourne les siens. Ce qu’il ne fit pas, évidemment, comme s’il avait trouvé, dans son regard, ce qu’il cherchait. Et ça la stressa plus que de raison.
– Qui titille qui ? demanda-t-elle, un rictus moqueur au coin des lèvres. Allons, je crois qu’on a largement dépassé le stade de la confiance, toi et moi.
Après tout, ils étaient plus serrés que serrés et il suffirait d’un seul geste, de l’un ou de l’autre, pour basculer la situation. Que ce fut, d’ailleurs, pour évacuer la tension une bonne fois pour toutes ou se débarrasser de l’autre. Pourtant, ils restaient immobiles, leur vie entre les doigts de quelqu’un qu’ils ne connaissaient pas.
– Je n’aime pas les moustiques, ni qu’on me sous-estime. Ça me donne envie d’appuyer là où ça fait mal. (Sa main glissa de la nuque à l’épaule pour poser les doigts où il lui suffirait d’une pression pour arracher une affreuse douleur au pompier. Ce qu’elle ne fit pas, mais la menace était là.) Qui te dit que ce n’est pas celle-ci, ma fausse identité ? Tu aimes prendre tes rêves pour la réalité, hein ? Peut-être bien que je suis plus Sara que celle que tu as devant toi. Et ne t’y trompe pas : Sara adore qu’on parle dans son dos.
Plus les rumeurs allaient bon train, mieux c’était pour sa couverture. Il lui suffisait de passer un appel pour obtenir un alibi, sans même qu’on lui pose de question. Elle n’avait qu’à payer le service et le tour était joué. Au moins, personne ne se faisait d’illusion sur son compte, ils se contentaient de prendre ce qu’elle donnait : l’image d’une pimbêche plus idiote que ses pieds qui ne faisait pas le moindre effort pour ne pas redoubler. Encore.
– Sexy ? répéta-t-elle, avec un rire moqueur. Ça, c’est toi qui le dis. Je ne vois qu’un crétin à demi-nu qui essaie de me faire croire qu’il est plus con qu’il ne l’est vraiment. J’aime pas qu’on me mente, je te préviens.
Sa définition de l’idiotie ne s’arrêtait pas au QI de l’un ou l’autre, mais à des données plus… personnelles. Le comportement du pompier le rangeait immanquablement dans la case des abrutis finis. Parce qu’elle décelait, chez lui, un homme prêt à tout pour risquer sa vie, dans l’espoir de l’abréger, incapable de donner le coup fatal lui-même. Ce qui le poussait à être si bête, elle n’osait l’imaginer, mais elle jurait de ne pas le laisser faire. Pas tant qu’il ne lui avait pas rendu son papillon. Ensuite, elle aviserait.
Ou elle le tuerait dans la seconde, histoire de mettre un terme définitif à toute cette mascarade. Ce fut, du moins, la pensée qui frappa son crâne à l’instant où il leva une main pour caresser son visage. Elle n’était pas son chien ! Mais elle tint bon, ses yeux bleus fixés dans les siens, et réussit à trouver le calme nécessaire pour l’affronter, dans le bourdonnement si doux d’un papillon, bien caché sous ses cheveux roses.
– Et si je ne veux pas t’utiliser, comment on fait ? Je n’aime pas les échecs et je ne suis pas très douée avec les fils. Je n’aime pas, non plus, ta vision d’un partenariat. Bravo, tu as trouvé les bons mots pour me persuader de t’abandonner.
Néanmoins, Iris resta bien assise sur le pompier, ses yeux dans les siens, sans réagir davantage à la main sur sa joue, à la proximité du jeune homme, à… tout. Elle resta bloquée sur sa vision du monde, de ce qu’elle devait faire de lui, de ce que cela faisait d’elle. Iris était prête à beaucoup de choses pour atteindre son but, mais elle ne voulait mêler personne à cette histoire, encore moins utiliser quelqu’un pour arriver à ses fins. Elle n’était pas ceux qu’elle combattait. Elle ne pouvait pas le devenir. Qui la combattrait elle, sinon ?
Au moins, les motivations du pompier, pour ne pas abandonner, trouvaient un écho en elle. Iris comprenait. Même si ses ambitions, à elle, visaient plus haut, si haut qu’elle n’en voyait pas le sommet. Elle n’abandonnerait jamais, car elle se devait de sauver tout le monde. Elle ne pouvait pas laisser le monde sombrer dans le chaos. Elle ne pouvait pas suivre la trace de son père, de sa mère, de ce groupe entier qui avait décidé, du jour au lendemain, de tout arrêter. Elle se battrait jusqu’au bout.
– Je ne hurle pas de plaisir, souffla-t-elle, juste avant qu’il ne s’écarte.
D’un regard un peu hautain, sûr d’elle, Iris regarda le pompier se pencher en arrière. Un mouvement qui, inévitablement, la fit un peu glisser sur lui. Tant pis pour lui, ce n’était pas son problème à elle. Iris et Sara se rejoignaient sur un point : l’absence de désir et de plaisir. Sara feintait à outrance pour plaire aux autres, mais Iris était aussi froide qu’une tombe. Heureusement pour eux, d’ailleurs, sinon il y a longtemps que le voile noir serait tombé sur la publication. Il pouvait toujours essayer de la faire hurler, le seul qui crierait ce serait lui, une fois qu’elle lui aurait tordu tous les membres, pour le lui faire regretter. Tous.
– Tant d’arrogance. Tu surestimes ton impact sur moi, le crétin. (Elle plongea les mains vers les siennes pour les chasser du banc et le plaquer contre, tandis qu’elle se penchait sur lui.) Je crois que c’est comme ça qu’on fait.
Ses doigts vinrent glisser par-dessus les yeux du pompier pour l’obliger à les fermer, tandis qu’elle approchait son visage du sien. Sans voir, il pourrait sentir un contact doux, sur ses lèvres, alors que le poids d’Iris s’enlevait, enfin, de sur lui. L’étudiante aux cheveux roses avait bondi loin du banc avec la souplesse et la discrétion d’un chat, laissant le pompier avec l’un de ses papillons qui, aussitôt les yeux rouverts, disparaîtrait dans une explosion de poussière colorée. Évidemment qu’Iris ne l’avait pas embrassé. Ses baisers se méritaient.
– Demain, 10h, à la bibliothèque, lâcha-t-elle, sur le seuil de la porte. Et mon nom c’est Iris, pas Sara.
Elle releva le bandana sur son nez, remit sa capuche et claqua la porte derrière elle.
Axel Oswald
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eth avait beaucoup de défauts…. beaucoup. Et pour le moment, il ne se trouvait aucune qualité … peut être était il beau ? Il n’en doutait en faite pas, mais ce n’était pas une qualité. Il observa le jeune femme et notait ce dont il avait besoin dans une base de données étrange. Il ne voulait pas savoir, pour éviter qu’elle ne soit en danger… mais quelque chose en lui remuer, et il avait envie de tout savoir. De décortiquer tout cela avec une pensée malsaine et obsessionnelle …. Oh oups. Elle se jouait de lui, et lui restait imperturbable. Il réfléchissait à … tout ça en réalité.
- tant qu’à vivre, je préfère en rêver.
Avait il dit, ou juste penser, quand elle demanda qui était réellement la fausse identité de la demoiselle. Il savait que c’était Iris. Sara était aussi un mensonge. Elle était en réalité, un mélange des deux en n’étant personne. Un paradoxe intéressant qui lui donner encore plus envie de mettre ses mains sur elle pour en découvrir les secrets. Iris pouvait voir en lui. Il le savait, et si normalement ça aurait du lui faire peur, en réalité ça lui faisait plaisir. Quand il mourra, il y aura au moins une personne pour dire qu’il n’était pas aussi con que ce qu’il paraissait. Elle ne voulait pas l’utiliser.
- Si tu ne m’utilises pas je risque de me sentir spécial, et encore moins vouloir te lâcher fait attention.
Il rit, alors qu’il avait touché son visage si doux sous ses doigts. Il était peut être un peu trop tourné vers des envies peu catholiques et essaya de trouver dans Iris ce que Sara n’a pas. Une frigidité. Mais non… Sa position et sa manière d’être lui donner l’impression de tout l’inverse, ce qui ne l’aidait pas. Encore moins quand elle le mit pratiquement au défi …. Dire qu’on ne hurle pas de plaisir, alors qu’elle semblait s’envoyer en l’air en tant que Sara avec beaucoup de monde… donner un challenge à Seth qu’elle n’aurait pas du allumer, et qu’il éteignit par la force de sa détermination seulement. Idiote, pensa t il simplement.
Un sourire franc apparu sur son visage quand elle parla de la surestimation de son impact. Ah bon ? Pourtant il avait gagné cette partie. En plus de ne pas avoir coucher ensemble, il mérite une médaille avec une femme aussi tendancieuse entre ses jambes, il avait eu un rendez-vous. Si ce n’était pas avoir un impact c’était quoi? Ils ne s’étaient même pas embrasser … Seth avait sourit de toutes ses dents. Un coin de sa tête lui disait qu’un jour il l’aurait. L’autre le tapait et lui disait d’arrêter son délire. Il suivait le dernier alors que la jeune femme disparu.
- Iris …
Il sentait son corps tendu de trop de tension. Alors qu’il se releva tout simplement. Il prit le temps de finir de se déshabiller et fila dans la douche pour détendre tout ça. Une douche bien froide alors qu’il se massait les tempes. Il ne savait pas comment il allait survivre à ce rendez vous, mais ce qui était sûr c’était qu’il allait faire des rêves à fondus noirs ce soir … et ça certainement jusqu’à la revoir.
- Et merde.
*ellipse temporelle qui va bien*
Le jour même, 10h. Seth était à la bibliothèque universitaire. Elle était à côté de celle de la ville alors il avait pris le choix d’attendre là où il y aura le moins de monde. La bibliothèque ressemblait à un vrai labyrinthe. Des zones de lectures étaient misent là où les sections se partager. Rentrant à l’intérieur, il se dit qu’il ferait peut être mieux de l’attendre à l’entré.
De son jean bleu et de son haut rouge avec une image de comics dessus. Il aurait dû passé inaperçu… sauf qu’il était aussi un grand gaillard et que son t-shirt le moulait plus que nécessaire. Il s’approcha de la dame de la bibliothèque.
- Bonjour, pouvez vous m’indiquer la section sur les animaux. Je dois faire des recherches sur les papillons.
En réalité pas du tout, mais il se disait que la seule chose qui connaissait de la jeune femme était ses papillons. Et qu’elle le trouverait plus facilement. La bibliothèque le mata sans vergogne alors qu’il sourit doucement. Elle l’amena au fond de la bibliothèque. Il n’y avait personne. Il pouvait être cacher des autres, tout en ayant une vue sur absolument toute la bibliothèque. S’approchant des étagères, il remercia la femme qui partit non sans avoir déposer son numéro sur la table d’étude. Il sourit en jetant le numéro dans la poubelle. Prenant un livre sur les papillons, il s’assit et attendit.