« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Et quand ça va plus, on recommence… Vous avez saisi l’idée ? Non. Bah écoutez, je peux pas vous aider si vous avez pas compris qu’on a recommencé l’histoire. Si vous avez toujours pas suivi, allez voir le médecin parce que c’est inquiétant. Ouais donc bref, comme je disais, qui dit plan A pourri, on tente le Plan B même si c’est genre la pire idée qui soit. Mais bon, ne sommes pas finalement de simples instruments du destin poussé à devoir suivre une ligne directrice qui a été tracée bien avant notre arrivée dans ce monde ? Vous avez quatre heures. Ouais donc bref, après ces quelques mots fort sympathiques et totalement inutiles mais c’est pour remplir un peu parce que j’aime bien dire des inutilités comme celles-là parce que ça met une petite touche personnelle à la chose, v’voyez ?
Donc voilà, je me réveille de nouveau, dans le même lit, dans la même chambre, dans le même lieu et avec le même chien. Pourquoi changer hein ? Ah si. Y’a un truc de différent, c’est mes vêtements. Adieu le vieux pyjama moche et bonjour ma tenue ordinaire, débardeur blanc, jean et bottines. Je me sentais enfin moi, et franchement, y’a rien de plus plaisant. Bon y’a toujours les pouvoirs magiques qui sont aux abonnés absents mais apparemment, on peut pas tout avoir, faudra que j’aille me plaindre au SAV de la mission. Bon appart mes fringues, les choses semblaient comme la dernière fois. Mais est-ce-que y’a bien eu une dernière fois ? C’est à se demander quand même… Toto passe entre mes jambes et descends avant que je ne descende à mon tour. Le seul truc un peu plus étrange que tout le reste, c’est que ce coup-ci, c’est pas Regina qu’elle m’appelle la tante mais Dorothée. Eh non, y’a erreur sur la personne là.
Le pire dans tout ça, c’est que ça la dérange pas des masses que j’ai pas des vêtements de cette époque. Y’a un bug dans la direction là… « Dorothée enfin, arrête un peu avec ce chien et rends toi utile, veux-tu ? » « Que… » je m’approche d’elle et décide d’entrer dans son jeu, enfin plus ou moins « qu’est-ce-que je peux faire ? » « Il ne va pas faire beau, vas voir la ferme, mets les animaux à l’abri. » Ouais en gros, le même truc chiant que le premier coup. « J’y vais » qu’est-ce-que ça pouvait redondant. C’est là que je me rendais compte que la malédiction avait fait vivre ça à tous les habitants pendant vingt huit ans. La même journée, se répétant chaque jours, inlassablement… Le plus compliqué dans l’histoire, c’est que j’avais toujours les souvenirs d’avant et donc je savais parfaitement ce qui allait arriver. La tempête, la tornade et tout le reste…
Je me retourne vers l’oncle « Oncle Henry, il faut se préparer. Il va y avoir une affreuse tempête et une tornade, qui va emmener tout sur son passage, y compris la maison ! » #jenesuispasfollevoussavez « Dorothée, arrête de dire toutes ces bêtises. Les maisons ne s’envolent pas sous une tornade, et nous irons dans l’abri quand la tempête éclatera. » bah amuse toi bien à y aller tout seul dans ton abri. « Mais c’est la vérité ! La maison va s’envoler et elle va tuer une sorcière en retombant ! Et les sorcières vont s’avérer être les gentils et les gentils deviennent les méchants. Il faut me croire, je vous assure que c’est la vérité. » J’ai pas DU TOUT l’air cinglée là « Tu me fatigue ! Fais ce que ta mère te dis et arrête ces sornettes ! » grommelle l’oncle. Je soupire « viens Toto ». Je sors à l’extérieur en compagnie du chien avant qu’il se passe ce qui devait se passer.
La tempête, la tornade « et si je laissais se faire l’histoire cette fois, il se passera quoi ? » je me dirige jusqu’à la maison et y entre. Pour ce coup, dans cette histoire là, y’a pas Dyson et la vache. Mais la tornade fait quand même voler la maison et fallait que j’évite de tuer la sorcière avec la maison. M’approchant des fenêtres, j’hurle « ça recommence… ATTENTION ! » bah quoi, ma voix elle porte. A travers la puissance du vent, je réussis à entendre un petit cri d’horreur qui vient de sous la maison. Une voix qui semble s’éloigner. La sorcière, j’avais apparemment réussi à la faire se décaler « au moins..ma voix elle porte un peu. » La maison s’immobilise soudain au milieu du vent avant que la tempête ne disparaisse pour que la maison descende doucement sur le sol, au milieu des bois. Une sorcière aux collants rayés et aux chaussures rouges se pose de son balais en face de la maison avant de me regarder, perplexe.
« Pourquoi faites-vous voler votre maison ainsi ? C’est très dangereux ! » « J’y suis pour rien. Je viens du Kansas, enfin non pas vraiment mais dans le conte, c’est l’idée…et je suis arrivée à cause d’une tornade. La dernière fois, la maison vous a écraser et du coup, cette fois j’ai pu vous prévenir. Rassurez moi, vous faites partie des gentils ? Non parce que cette histoire de méchants qui sont en fait les gentils et les gentils qui sont en fait les méchants, je m’y emmêle un peu les pinceaux… » elle fait les gros yeux « vous savez que nous sommes dans un livre ? Vous êtes au courant pour les véritables méchants de la forêt ? Comment ? Est-ce pour cela que vous m’avez sauvé ? » « Oui je suis au courant. En réalité, je m’appelle Regina et je viens de Storybrooke mais bon, ça c’est une autre histoire. Oui je sais que les véritables méchants de la forêt se font passer pour les gentils et qu’ils veulent réécrire l’histoire ou je ne sais quoi et oui, c’est pour ça que je vous ai sauvé. » « Je n’ai jamais pu apporté les souhaits que j’ai volé au Magicien à ceux qu’il a rejeté. Un épouvantail qui cherche une intelligence, un homme de fer qui cherche un coeur, un lion qui cherche du courage, une mère battue qui cherche le bonheur…J’ai volé ces chaussures au Magicien pour leur apporter ce qu’ils voulaient après qu’il leur ait dit non. Mais la Sorcière Noire refusait de le voir de cet oeil là, et a soulevé cet orage pour me tuer. Mais jamais avant vous, quelqu’un connaissait la vérité… »
Sorcière Noire… On en avait croisé plusieurs mais jamais celle là…et si c’était elle la vraie méchante de l’histoire ? « Est-ce-que je peux faire quelque chose pour vous aider ? » « Et bien, j’ai enfin une chance d’apporter à la forêt le bonheur…et la vérité avec vous ! C’est l’occasion idéale de monter une armée pour combattre les manipulations de la Sorcière Noire. » Un sourire naît sur mon visage « Il faut retrouver mes amis dans ce cas…y compris ma fille. » La sorcière ferme les yeux « Emmenez moi, mon amie…Regina, et ceux qui recherchent un souhait, à celle que cherche mon amie. » elle parle à ses chaussures. Frappant trois coups de talons, on se retrouve rapidement devant une maison sucrée. Alexis et Hansel sont là aux côtés de la Sorcière Aveugle. Mon regard se pose sur la Sorcière de l’Est, l’Epouvantail, l’homme de fer blanc, le lion…et Lady Trémaine ! « Alors ça, je m’en lasserais jamais ! » énonçais-je avec un grand sourire avant de regarder tout le monde « je crois qu’on commence à l’avoir notre armée… »
Tout le monde s’approche de la sorcière, reconnaissants, comprennent qu’elle est là pour les aider à accomplir leur souhait. Sauf Lady Trémaine qui reste en retrait, regardant aux alentours, choquée « qu’est-ce-que je fais ici… » C’était donc elle la mère battue qui souhaitait être heureuse… « En fait, vous êtes pas la méchante de l’histoire Lady Trémaine… » elle fronce les sourcils et me regarde de haut en bas « Pardon ? » « On est dans un livre, vous êtes tous des personnages de ce livre. Mes compagnons et moi, on vient de Storybrooke, dans le monde réel. Enfin je suis aussi accessoirement la méchante reine de blanche neige donc aussi un personne de conte mais...bref là n'est pas la question. Mais vous êtes toujours passé pour la méchante de l'histoire alors qu'en fait, vous aviez juste besoin qu'on vous vienne en aide pour enfin avoir votre fin heureuse et ne plus être battue par votre époux. » elle semble choquée que je sois au courant de ça. La Sorcière lui sourit « Le Magicien vous a toujours refusé, je suis là pour réparer l’injustice. » La Sorcière Aveugle près de la maison souris également « Il semblerait que la forêt se réveille enfin de tous les mensonges. »
M’approchant de ma fille, je la prend dans mes bras, heureuse de la revoir et surtout avec sa véritable apparence « Je suis contente de voir que tu vas bien. » elle répond à mon étreinte « moi aussi ! Je vois que t’as amené les renforts ! » « Ouais je crois qu’on est parées ! » répondis-je avec un sourire « Et maintenant, il reste plus qu’à retrouver les autres et on sera au complet pour leur botter les fesses ! » « Je donnerais tout pour avoir mes pouvois pour le coup, je t’assures ! » Les deux sorcières sourient en s’approchant « C’est ce qu’un souhait a tout l’air de pouvoir faire… » commence la Sorcière de l’ouest avant que la sorcière aveugle n’ajoute « Voler des souhaits ne sera pas un problème. Et ensuite, nous pourrons attaquer le cavent de la Sorcière Noire. » un sourire perle sur mon visage « J’aime l’idée. » ma fille approuve « moi aussi ! »
Le Lion peureux hurle de peur « Attention ! » dit-il avant de courir derrière les sorcières. Le bucheron a retrouvé Hansel et Alexis…Il vient vers nous, hache à la main. « Ce n’est PAS le chemin vers la Capitale, les enfants. » On va se détendre Jack Torrance. On est pas dans un film d’horreur là. Ni dans un hôtel construit sur un ancien cimetière indien donc chut. Je me mets instinctivement devant Alexis « PAS TOUCHE A MA FILLE. » Alexis tente de protéger Hansel « mais il est taré… » elle se tourne vers les sorcières « euuuuuh, faudrait peut être se réveiller là !! » le Bucheron se prend un caillou dans l’oeil, dans un grand cri. Mon regard se porte sur Hansel qui voulait protéger Alexis qui vient d’attaquer avec un lance pierre « OUAIS JE SUIS UN SACHEUR ! » « Un chasseur ? » le reprends l’épouvantail « UN CHASSEUR ! » reprends Hansel.
Un petit sourire perle sur mon visage. Alexis le regarde sidéré « C’est…ton père…tu…réagis drôlement bien au fait qu’il veuille te tuer et au fait que t’as aucun problème à le lapider… » Il hausse les épaules « Bah s’il veut me tuer, c’est un méchant non ? » L’homme en fer blanc lève une petite hache « c’est le moment de nous défendre ! Tu peux le faire, Lion ! » Le Lion en question tremble un peu mais essaie de faire un effort et rugit. C’est un « Miougraou » qui sort mais c’est mieux que rien. Tous ensembles, appart Trémaine un peu hésitante, ils commencent à courir vers le bucheron mais un homme arrive à ses côtés pour le protéger. Plutôt chic, avec un haut de forme.
Lady Tremaine chuchote, pleine de haine « Le Magicien…. » La Sorcière de l’Est me chuchote « C’est le moment de faire un voeu. Je peux m’assurer qu’il se réalise. » énonce t’elle en indiquant ses chaussures volées « ok…je souhaite qu’on puisse récupérer nos capacités magiques afin de pouvoir nous défendre. » Un vent se lève dans toute la forêt. Des étincelles rouges sortent de mes mains et des étincelles bleues des mains de ma fille « c’est bon ça ! » lançais-je avec un grand sourire avant de poser mon regard sur Lexie « Prête à jouer avec moi chérie ? » elle me sourit « Toujours ! » avant de se charger en électricité. Un nouveau sourire perle sur mon visage alors que je fais apparaître deux boules de feu au creux de mes mains. La Sorcière Aveugle, quitte le mur de sa maison pour se mettre à nos côtés et… se changer en torche humaine. Elle s’embrase complètement.
La sorcière de l’Est se place derrière l’armée du chemin de brique jaune et Hansel avec son balai. Le Magicien se met à rire « Voilà un souhait qui doit vous faire du bien… » Ouais ! Tu veux voir à quel point ?! ... il frappe le sol du pied et un tremblement de terre nous balaie tous. Le Bucheron en profite pour courir vers Hansel avant de poser une lame sous sa gorge. Me relevant, je vérifie que tout le monde va bien avant de poser un regard sombre sur le bucheron « Lâchez le IMMEDIATEMENT ! Ou je vous jure que vous aurez à faire à la Méchante Reine ! » Alexis balance une décharge droit sur le bucheron en tentant d’éviter de toucher Hansel alors que je me téléporte dans un nuage de fumée violet.
Alexis manque son coup, en évitant Hansel, elle a aussi éviter le bucheron. Réapparaissant derrière le bucheron, j’approche ma main de son coeur mais avant que je ne puisse lui arracher le coeur, la main du Magicien se referme sur mon poignet. Il s’était téléporté lui aussi. Un coup retenti et me fait sursauter, tout le monde aussi et le Lion hurle. C’est un coup de feu qui vient de retentir. L’instant d’après, le Bucheron s’écroule alors qu’un point rouge se dessine sur sa gorge. Mon regard se pose rapidement sur le Chasseur armé de son fusil qui arrive vers nous en compagnie d’Honey et Cassandre. Le Chasseur reprend la parole, agacé « Me regardez pas comme ça. Je viens de tuer une Fée, et ces demoiselles viennent d’en faire fondre une autre. Cette histoire est déjà partie trop loin. »
Ouais mais là, on a nos pouvoirs. Et ça va chier des bulles ! Parole de Regina !
Cassandre De Trémaine
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Who’s that sexy thing I see over there ? That’s me sending in the mirror. What's that icy thang hanging around my neck? That's gold, show me some respect.
| Conte : Cendrillon | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasie
De nouveau, le vieux grenier poussiéreux, prêt à tomber en ruine. Pourtant, cette fois là, la jeune femme n'était plus vêtu de guenilles, mais d'une tenue d'un rouge éclatant, de quoi raviver son teint parmi ces saletés. L'espace d'un instant, elle se remémora ce qu'il venait de se passer au château. La trahison, la perte de temps en quête d'objets inutiles, le visage terrorisé des jumelles. Elle ne savait pourquoi, mais leur expression s'était imprimé dans son esprit, comme un miroir de ce qu'elles avaient pu avoir. Les personnes extérieurs, diraient certes qu'elle n'avait jamais vu une telle expression sur le visage parfait des De Tremaine, et pourtant, la rousse la connaissait si bien. Cassandre se releva, lasse de sa situation. Pourquoi étaient-ils retournés à leur point de départ ? Une seconde chance ? C'était bien sa veine, il fallait tout recommencer depuis le début. Ils s'étaient fait tromper. Les méchants n'étaient pas qui ils pensaient être. Mais est ce que cela étonnait la rouquine ? Pas du tout. Elle était la véritable fille De Tremaine et elle savait pertinemment ce qu'il en était. Les contes n'étaient là que pour berner les enfants d'un monde d'illusion.
Malheureusement pour elle, cela n'expliquait toujours pas son retour à la case départ. Elle devrait sans doute se réjouir, elle avait au moins échappé à un sommeil de cent ans. Mais il n'en fit rien. Tout ce qu'elle avait voulu, s'était rentrer chez elle. Savoir que le prince ne détruirait pas cette forêt était le cadet de ses soucis. Cependant, comment retournerait-elle chez elle sans les...aider ? Les autres chercheraient sans aucuns doutes à faire leur bon samaritain et elle suivrait dans l'objectif de retrouver ses draps de soie. Quel triste sort. Elle devrait donc dans un premier temps, retrouver la fine équipe. Par où commencer ? Simple. La forêt, lieu de toutes ses rencontres précédentes.
Ce fût sans hésitation, et sachant désormais où elle mettait les pieds, que Cassandre sortit du placard à balais. Encore une fois, retentit deux voix criardes dans les escaliers en bois grinçant.
- Cendrillon mes cheveux ! - Cendrillon mes bijoux ! - Cendrillon !! Hurlèrent les jumelles en choeurs.
La jeune lady tiqua lorsqu'elle entendit le prénom qu'elles crièrent. Désormais, elles ne déformaient plus son prénom en une chose disgracieuse, mais la nommer par le nom de celle qu'elle haïssait lui procurer une rage plus dure encore. Seulement, à ce tour, elle préféra ignorer leur voix nasillarde et s'extirpa discrètement de la maison, la tête haut et déterminée à trouver ceux qu'elle cherchait.
Refermant délicatement la porte, Cassandre ne souhaitait pas être poursuivit pour une marâtre assoiffée de prince. Lorsqu'elle se retourna, elle fut surprise de voir apparaître, sur le petit banc prêt de la porte, une fée. Et ce n'était pas n'importe quelle fée, mais la marraine. Voilà une chose qu'elle n'aurait pas aimer rencontrer tout de suite.
Incertaine, la jeune femme resta interdite. Ne sachant si elle devait fuir ou s'approcher d'elle. Elle était la première à l'avoir manipulée. Dire que la véritable Cendrillon avait dû l'être aussi. Pourtant à en voir Evie, il ne lui semblait pas qu'elle puisse être foncièrement méchante. Comme quoi... il ne fallait pas juger un livre à sa couverture.
Elle n'eut pas le temps de prendre une décision, que la bonne fée s'approchait déjà d'elle, un sourire chaleureux et surtout écœurant collé au visage.
- Es-tu égarée mon enfant ?
Non mais elle aurait sans doute préféré que de se retrouver en face d'elle.
- Euh... non. Loin de là.
Souhaitant couper court à la discussion, elle se décala en espérant se diriger vers le bois non loin d'elle.
- Ce n'est pas le chemin que tu dois emprunter, pour obtenir ce que tu veux, mon enfant.
Parce que maintenant, elle savait ce qu'elle voulait ? Parce que s'il s'agissait de rentrer chez elle, elle ne refuserait rien. Quitte à passer un pacte avec le diable.
- Qu'ais je envie d'obtenir ?
- Etre libre de cette famille qui te méprise pour accomplir tes rêves.
Mouais, elle aurait dû s'en douter. C'était trop beau pour être vrai...
- On souhaite tous être libre d'une chose. Ces femmes aussi. Elles veulent le prince plus que moi. Grand bien leur fasse, je ne me battrais pas pour ça. J'ai d'autres chat à fouetter.
La fée s'approcha et posa délicatement ses mains sur les siennes.
- Vas au château. Tes rêves s'accompliront là-bas, même si tu refuse de le croire
Cela suffisait. Elle savait qu'elle aurait aimé être avec un prince, mais pas ici. Pas si elle risquait de disparaître à la première contrariété de celui-ci. Elle était une femme autoritaire, c'était elle qui tenait les rênes et pas l'inverse. Elle retira ses mains.
- Je sais parfaitement ce que vous essayez de faire. Je ne tomberais pas dans ce piège.
Elle voulait encore la manipuler. Pour atteindre ses dessins.
- Je ne veux que ton bien, c'est pour cela que je suis ta Marraine après tout. - Je ne suis pas la vraie cendrillon ! Alors mêlez vous de vos affaires.
- Pourquoi dis-tu ne pas être Cendrillon ? A cause du surnom que tes belles-soeurs t'ont donné ? Au château, tu seras bien loin de toutes les méchancetés de ces horribles personnes qui n'auront rien d'autres que le mépris qu'elles méritent.
- Les horribles personnes ne sont pas celles qu'on pense. Elles résident justement dans cette cage dorée où vous souhaitez m'envoyer.
La marraine fronça les sourcils.
- Quoi ? Mais que dis-tu enfin ? C'est de la folie, il ne faut pas douter de tes chances
Elle ? Douter de ses chances ? Vraiment ? Pas avec un prince du moins.
La rouquine la fusille du regard, mécontente de se faire ainsi prendre pour une idiote.
- J'ai toujours pensé que vous étiez folle. J'en ai la confirmation aujourd'hui.
Mais au moins, dans son monde, la fée ne devait pas vouloir le malheur de Cendrillon...
Cette fois-ci, Cassandre passa outre la vieille femme et s'aventura, seule, dans la forêt. Contrairement à la fois précédente, la course fut longue et fastidieuse. Elle commençait même à regretter de porter des escarpins alors qu'il s'agissait de son arme de prédilection. Il fallait cependant avouer que ce n'était pas l'idéal pour ce genre d’excursion , avec un peu de chance, elle serait fatiguée mais avec des chevilles intactes. Pourquoi n'y avait-il plus cette magie scénaristique ?! Elle n'était jamais présente lorsqu'elle avait besoin d'elle ! Miséricorde ! Elle venait en plus de laisser une marque sur sa chaussure de cuir à cause d'une ronce. Cette journée était décidément l'une des pires journées de sa vie.
Cause d'inattention, ou peut être de ce qu'elle portait aux pieds. La jeune femme tomba dans un buisson et... s'écrasa contre un fauteuil roulant passant par là. Original dans une forêt de conte. La personne sur le dite fauteuil la rattrapa dans un cri de surprise, échangé avec celui de Cassandre elle même.
- Qu'est ce que ?! Oh... c'est vous. Au moins un visage de Storybooke. C'est toujours mieux que rien.
Voilà une situation fort humiliante pour elle. C'est donc en époussetant ses vêtements de marque, qu'elle se releva et dévisagea la femme devant elle.
- Et c'est vous aussi ! Je vous ai vu en rêve... à un moment de la chronologie mais je ne suis pas sûre lequel. Enchantée, moi c'est Honey et vous ?
Vraiment ? Des présentations ? Soit.
- Cassandre Anastasie De Tremaine. Loin de moi l'envie de faire la causette mais je pense que le temps nous est compté. Pourquoi avons nous tout recommencé ?
Aurait-elle dû rajouter son titre de noblesse ?
- Sans doute pour nous donner une deuxième chance ! Attendez... De Tremaine comme... De Tremaine ? Oh... Vous êtes ce qu'ils appellent un personnage de conte en ville, c'est ça ? Fa-sci-nant. - Un personnage de... laissez tomber, je ne préfère pas poser la question. Elle réfléchit un instant à la solution apportée. Ça paraissait si... simple. Une deuxième chance hein...
- Eh bien, personnellement, je n'ai pas spécialement brillé la dernière fois. J'ai fait confiance à mon frère d'histoire qui en fait voulait me maudire avec l'aide de Lady Tremaine et ses filles. Mais j'suis sûre que vous êtes pas parentes et très, très différente d'elles. Bref, heureusement, je peu compter sur... Oh, le Chasseur ! Il va bien ? Vous l'avez croisé ?
Est-ce qu'elle parlait toujours autant ? Cassandre regrettait déjà d'être tomber sur elle. Le chemin risquait d'être long si elle souhaitait faire amie-amie avec.
- Je suis la véritable Anastasie De Tremaine. Pas une pâle copie de ce conte. Elle croisa les bras sur sa poitrine. Vous êtes la première personne que je croise ici. - Oh mais j'en doute pas ! Mais du coup je peux seulement vous appeler Cassandre, pas besoin de tout le titre, ou bien ? Car Cassandre Anastasie de Trémaine, la véritable Anastasie De Trémaine pas une pâle copie, je trouve ça un peu long. Vous êtes aussi la première personne de chez nous que je croise, d'ailleurs. On en a donc encore 4 à trouver ! Déclara-t-elle avec beaucoup trop d'excitation pour la rousse.
Tout à coup, sauvant la jeune lady d'une envie de lui clore le bec, des bruit de pas se firent entendre derrière les buissons. Elles n'étaient plus seules. Peut être des storybrookiens ?
- Vous avez entendu ça ?
Sans consciente du danger qui pouvait courir dans une forêt, elle sortit des buissons à l'encontre du bruit.
- On dirait que quelqu'un marche. Chuchota Honey.
Devant Cassandre, se dévoila alors La Marraine la bonne fée et autre qui devait sans doute être celle de la Belle au bois dormant. Ayant trouvé ce qu'elles cherchaient, elles s'arrêtèrent face à elles.
- Il vous faut vraiment revenir au château. - Votre place s'y trouve, après tout.
La rouquine se retourna.
- Sony c'est ça ? Je crois que nous devrions partir. Tout de suite.
- Honey, mais c'est pas grave, vous pouvez m'appeler Sony si ça vous plait. Et oui, partons tout de suite.
Face à elles, les fées prirent une expression doucement offensive. Elles étaient elles aussi déterminées à les ramener au château. C'était un comble, Anastasie avait toujours rêvé de vivre dans ce luxe auprès d'un prince, et la voici à fuir ce même destin !
- Je peux faire des pointes à 50km/h, si vous voulez vous accrocher derrière, vous pouvez !
Ne se faisant pas prier une seconde fois, la jeune femme s'accrocha tant bien que mal au fauteuil roulant, espérant sincèrement que cela suffirait à semer ces créatures.
- C'est la première fois que je prends quelqu'un en stop mais je pense que ça va le faire !
Voilà qui était fort rassurant.
L'effort fut cependant vînt, lorsque les deux femmes réapparurent dans leur trajectoire. Elles auraient dû s'en douter, personne ne pouvait perdre ainsi une fée ! D'un geste menaçant, elles brandirent leurs baguettes.
- Ce n'est pas le chemin vers le château, je le crains.
Elles étaient fichues.
- Juste en dessous de là où tu te tiens, y a la poche arrière de mon fauteuil roulant avec plein de petits flacons très ordonnés. Tu prends le 16e en partant de la gauche, tu vérifies que dessus y a bien marqué HSbF6 et tu essayes de bien viser les méchantes.
Depuis quand les handicapés se baladaient avec autant de fiole ?! Enfin, si cela pouvait les sauver.
- Et en français, ça donne quoi ?
- C'est de l'acide fluoroantimonique. C'est un superacide, encore plus acide que l'acide sulfurique. Ca devrait les dissoudre si tu vises bien.
Voilà un outil fort intéressant ! Peut être lui passerait-elle commande à son retour à Storybrooke. Pour des affaires disons... plus personnelles.
Sans un mot de plus, Cassandre fouilla dans l’habitacle et ressorti la fameuse fiole. N'attendant pas de signal, elle la lança, espérant voir les deux femmes disparaître sous ses yeux. Ce n'était qu'un livre après tout.
Malheureusement, le flacon s'arrêta dans les airs. L'une des fées avait fait don de sa magie. Là, elles étaient mal.
C'est à cet instant qu'un coup de feu retentit dans la forêt, et un point rouge se dessina lentement sur la poitrine de la fée, qui s'écroula sans crier gare. Derrière elle, le Chasseur, brandissant son fusil, avait tué la créature. Encore une intervention qui tombait à pic.
La fiole, désormais sans l'effet de la magie de son hôte, continua sa course et s'écrasa sur la Marraine qui hurla de douleur avant de se dissoudre.
- Au moins. C'est efficace.
Dire qu'il s'agissait d'un livre pour enfant.
Au loin, un tremblement de terre fit bouger furieusement la forêt. Les secousses se ressentaient sous leur pied, il se passait vraisemblablement quelque chose ailleurs. Mais quoi ? D'autres personnages ? Ou alors... ce qu'on pourrait appeler leurs compagnons ? Même si Cassandre n'aimait guère l'idée de cette appellation.
- La journée n'est pas finie. Déclara le Chasseur excédé et brandissant son fusil sur l'épaule. iv>
Le Recueil
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
Edition originale 1985, exemplaire unique Librairie de Storybrooke - 39$99
Storywood
À peine l'eut-elle touché que le mauvais sort s'accomplit : elle se piqua au doigt. À l'instant même, elle s'affaissa sur un lit qui se trouvait là et tomba dans un profond sommeil. Et ce sommeil se répandit sur l'ensemble du château. Le roi et la reine, qui venaient tout juste de revenir et pénétraient dans la grande salle du palais, s'endormirent. Et avec eux, toute la cour. Les chevaux s'endormirent dans leurs écuries, les chiens dans la cour, les pigeons sur le toit, les mouches contre les murs. Même le feu qui brûlait dans l'âtre s'endormit et le rôti s'arrêta de rôtir. Le cuisinier, qui était en train de tirer les cheveux du marmiton parce qu'il avait raté un plat, le lâcha et s'endormit. Et le vent cessa de souffler. Nulle feuille ne bougea plus sur les arbres devant le château. Tout autour du palais, une haie d'épines se mit à pousser, qui chaque jour devint plus haute et plus touffue. Bientôt, elle cerna complètement le château, jusqu'à ce qu'on n'en vît plus rien, même pas le drapeau sur le toit.
Dans le pays, la légende de la Belle au bois dormant — c'est ainsi que fut nommée la fille du roi — se répandait.
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Monter un haricot magique était épuisant. J'avais trouvé la marche en forêt assez ennuyante, mais alors un haricot magique ! Le temps que tous les autres fassent un chapitre premier bien plus palpitant à base d'un Hansel incroyablement drole, de sorcière vachement cools, d'un Chasseur ultra badass, et tout, Nathan, Le Grand Cool Loup et moi avions grimpés la tige que j'avais fait poussé, pour dépasser le triple de la hauteur des arbres... et c'est tout.
Au moins, nous avions nos tailles normales dans cette version de l'histoire, et étions tous les deux assez habiles. Sans compte le Loup qui, sautant de feuilles en feuilles, s'en sortait terriblement bien.
Habile comme vous êtes, difficile à croire que vous n'aviez pas pu esquiver le feu de cheminée dans la maison des 3 petits cochons, remarquai-je alors avec humour.
Le Loup me regarda un instant, sans comprendre. Je connais toute la forêt et je n'ai jamais rencontré de maisons avec 3 petits cochons.
Laissez tomber, mon humour a des hauts et des bas, répondis-je avant de me tourner vers Nathan. C'était pas voulu pour être de mauvais gout, hein ! M'excusai-je en me souvenant que lui aussi, était en partie un Grand Méchant Loup.
Nate me fixa un instant avant de lâcher un petit rire. Tu sais le grand méchant loup habitde dans mon corps. Ça ne me concerne pas vraiment. Il nous adressa un clin d'oeil. Oui j'ai plein de secret...
J'aurais voulu lui sourire à cette réponse, mais soudainement, un vent violent (pour la 90ème fois depuis le début de cette mission) se souleva et nous frappa d'un coup si fort qu'on manqua de peu de lâcher la tige et ruiner tous nos efforts (et puisque tout était devenu plus réaliste, manquer la mort, accessoirement). Wow... wow !
Autre chose qui nous fit manquer de lâcher la tige de haricot : l'espace d'un instant, ma peau passa au noir encre, et mes yeux tournèrent au bleu, tandis que la pilosité de Nathan poussa d'un coup et ses yeux passèrent au doré. Ça ne dura qu'une seconde, avant que tout ne redevienne à la normale, mais pour Nathan et moi, ce qui venait d'arriver voulait dire beaucoup de choses positives.
Dyson qu'est ce qui vient de se passer ?! Demanda Nathan, paniqué.
Pour ma part, je n'étais pas du tout paniqué, mais venait de rire d'une joie intense. Nos pouvoirs sont revenus ! Hurlais-je alors, surexcité.
Je pris alors une grande inspiration, et toute ma peau reprit à nouveau sa noirceur, alors que je perdais en taille à nouveau, mais cette fois-ci pour prendre ma forme originale d'Oswald. Qu'est-ce que ça faisait du bien ! Grâce à mes pattes et mes puissantes petites jambes, je pus faire une puissant bond sur la tige pour la monter d'une hauteur équivalente à deux arbres. Allez Nathan ! Appelle ton Loup !
Non ! C'est pas juste ! Toi c'est un truc que tu contrôles. Pas moi ! Samuel est . Méchant ! Je refuse !
Le Loup s'approcha, aussi habile qu'une chèvre, de Nathan, et réussit à s'asseoir avec le calme et la grâce qui le caractérisaient. Comme moi ? Tu sais, malgré tout le bien que tu pense de moi à présent, j'ai bien dévoré des gens qui marchaient dans cette forêt. Ton Loup, Méchant ou pas, voudra certainement juste rentrer chez lui. Et lorsqu'un héros et un méchant veulent la même chose, ils vont dans la même direction.
Nathan ne sembla toujours pas convaincu, et pourtant, au bout d'un moment, la transformation commença. Devenu, en quelques secondes, un loup de trois mètres, il fit le même saut que moi pour arriver à ma hauteur, suivi par le Loup. C'est pas Nate qui décide ici. Mais moi, intervint alors Sam, l'alter ego canin de Nathan. J'étais assez impressionné, et n'était pas vraiment convaincu que ça plairait à Nathan, mais le Loup avait raison après tout. Nos objectifs étaient les mêmes.
Ainsi, grâce à ces capacités, nous pûmes grimper cette tige à une vitesse remarquable. En un temps bien plus court que ça aurait pu nous prendre, nous voilà déjà au delà des nuages, dans le royaume caché des légendaires géants. Une fois debout sur un sol solide, je pus enfin m'adresser à ce Sam véritablement. Bon alors... prêt à convaincre des géants qu'on est pas méchants, et que eux non plus, et qu'on est en fait tous faits pour être copains ? Demandai-je en reprenant mon corps humain, ne sachant pas si Nathan reviendrait. Mais au fond, puisque je ne connaissais pas encore l'hostilité des géants, je voulais bien que Sam reste encore un peu.
Me suivant, à quatre pattes, ce qui restait tout de même impressionnant puisqu'il était encore plus grand que le Loup qui était déjà assez imposant, il me fixa un moment avant de soupirer. Je veux juste rentrer. Le reste je m'en fiche un peu. C'est pas notre monde ici.
J'échangeais un regard avec le Loup, et j'étais certains qu'il m'adressa un sourire. Il avait raison, c'était un personnage perspicace. Je l'aimais de plus en plus. Ainsi, alors que je serrais un peu plus l'épée en or que j'avais pris au Marchand, et qui appartenait à cet endroit, on s'approchait de la gigantesque maison des géants.
La suite avait été si violente que j'étais officiellement convaincu que la féérie était terminée : la porte d'entrée s'ouvrit avec une violence inégalable, nous frappant de plein fouet qu'on pouvait remercier nos natures surnaturelles de nous avoir protégé, sinon quoi nous serions tous morts éclatés sous le coup.
A la place, nous fumes simplement éjectés sur cent mètres, complètement sonnés. Un géant en colère venait de sortir brusquement. Cette version était bien plus dure que l'originale, probablement parce qu'en plus de sentir un humain, il avait senti un lapin et deux loups. Mauvais plan, en fait.
Des intrus ! Hurla-t-il en courant vers nous.
Attendez nous... Oula pas le temps de parler, attention !!!
Je repris alors aussitôt ma forme d'Oswald, sautant sur plusieurs mètres pour éviter les poings et les pieds du géant, comptant sur le fait que les deux loups fassent de même. J'échangeais un regard à Sam. De toutes évidences, nous n'aurons pas l'occasion de parler, puisque le géant se retournait déjà pour frapper.
Il fallait qu'on agisse ensemble pour arrêter le monsieur. Sam me fixa longuement alors qu'il bondissait dans tous les sens, jusqu'à ce qu'il se mette à grogner et de se décider à attraper le bras du géant pour le grimper.
Écoutez ce qu'on a à dire avant de nous attaquer bêtement !
Mais le géant refusait d'entendre, et continuait à attaquer. Alors qu'il essayait de nous attaquer au sol avec ses pieds, il essayait aussi de faire tomber Sam avec son autre main. Je fis un coup d'oeil au Loup entre nos esquives pour qu'il me suive. Alors, d'un bond bien placé, suivi de coups de pattes remarquables, nous parvenions à frapper le géant à l'intérieur des coudes, pour le destabiliser. A toi Sam, il est en train de tomber !
Sam hocha vivement la tête avant de donner un grand coup sur la tête du géant pour accélérer sa chute avant de pencher son visage vers celui du géant. On veut seulement vous aider. Montrer aux autres que vous n'êtes pas des montres.
J'aurais aimé vous dire que la tentative ait fonctionné... Mais à la place de ça, il attrapa Sam dans sa main, et le serra dangereusement, avant de le fracasser sur le Loup et moi, qu'il attrapa également dans sa main.
Il serra davantage le poing, faisant craquer nos os, et nous jeta là où le haricot magique pointait.
Ceci n'est pas une blague. C'est vraiment comme ça que nous sommes morts. Et pas seulement d'une façon de parler. Lorsque Sam/Nathan, le Loup et moi avions explosé de l'intérieur, puis de l'extérieur en atteignant le sol après une chute depuis le ciel, la douleur qu'on sentit passer était indescriptible. Mais elle ne dura qu'une seconde, puisqu'à la suivante, nous mourrions tous les trois.
Nathan De Trémaine
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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I will make you a cup of coffee as you're sleeping through the storm. Dancing sweetly keeps us steady through the storm. In the soft spring on the rough sea through the wind and winter cold. I can weather life forever. If I have your hand to hold. Keep me warm through the storm.
| Conte : Le Petit Chaperon Rouge ☾ | Dans le monde des contes, je suis : : Le petit chaperon rouge (Nate) & Le grand méchant loup (Sam) ☾
Dyson, Cassandre, Alexis, Honey, Regina et Nathan.
Il n'y avait pas eut de singe volant cette fois-ci. Personne ne vient l'aider. Personne ne vient les aider. La seule chose dont Nathan se rappelait était que Samuel avait prit les rennes de son corps afin de monter plus rapidement le haricot magique et afin d''essayé de neutraliser le géant. Malheureusement rien ne se passa comme prévu. Les os de Samuel se brisèrent sous la poigne du géant, une douleur que même Nathan sentit au plus profond de son être. Le géant avait broyé Samuel de l'intérieur avant de le jeter avec Dyson et le loup du haut de l'haricot magique. Si tous les os brisaient de Samuel ne suffisait pas à le tuer, la chute mortelle que le groupe de trois étaient en train de faire les acheva. La douleur fût intenable mais très courte, vraiment courte vu que la mort suivit rapidement la chute. Samuel venait de mourir et si Samuel mourrait, Nathan décédait lui aussi. Ils étaient tous mort sans pouvoir faire ou dire quelque chose. C'était vraiment la fin du chapitre pour le Petit Chaperon Rouge et le Grand Méchant Loup ? Tout était noir et Nathan pensait que tout allait rester noir et pourtant. Il ouvrit doucement les yeux et il se tenait debout devant la tige du haricot en compagnie du loup et de Dyson. Nathan avait repris son apparence de base. Il n'était plus le grand méchant loup. Le coréen fixa alors un moment ses mains complètement perdu avant de se tourner vers Dyson qui prit la parole en premier.
« AAAAAAAAOUCH en fait j'ai plus mal. »
Nathan fixa un moment le lapin avant de lâcher un petit rire nerveux. L'asiatique ne savait pas quoi penser de ce qu'il venait de se passer. Étrange, il avait pourtant ressentie une douleur atroce et il avait vu le loup et Dyson s'écraser violemment avec lui. Pourquoi ils se tenaient maintenant debout devant ce haricot, comme si rien ne venait de se passer. Nathan finit alors par faire le cent pas, constatant rapidement que tous ses os allaient très bien. Il passa nerveusement ses mains dans ses cheveux avant de s'arrêter devant Dyson.
« Qu'est ce qui vient de se passer ?! Je veux dire... on est mort ! Enfin Sam est mort avec vous mais quand Sam meurt, je meurs aussi ! »
« Première fois ? Mourir m'arrive à peu près tous les deux ans, c'est assez blasant après. La dernière fois c'était avec une épée géante dans le torse. » Lâcha Dyson en haussant les épaules. Puis son visage va sembler s'illuminer. « Attends, on peut pas mourir ! Parce qu'on n'est pas vraiment là ! La malédiction a du fonctionner, je crois qu'on est en train de dormir ! »
Le petit chaperon rouge haussa les sourcils avant de se frotter le menton, montrant qu'il était en train de réfléchir à la supposition de Dyson. Ce dernier n'avait pas tout à fait tord. Une chute de cette hauteur tuait sans hésiter et pourtant, les voilà. Un petit soupir s'échappa de sa bouche avant qu'il ne regarde autour de lui.
« Tu penses que les ingrédients vont vraiment nous aider à sortir de cette malédiction ? C'est tordu quand même. » Il leva son visage vers le haut du haricot magique. « Puis je t'avoue, j'ai pas envie de revoir nos amis les géants pour le moment. »
« Les ingrédients de la Marraine ? Ah non, je t'ai pas donné l'update mais les fées sont totalement maléfique et la fée de la belle au bois dormant a ramassé nos ingrédients avant la malédiction. Alors y a aucune chance que ça nous aide. Mais Regina a dit que ça ressemble aux ingrédients d'un sort, on lui demandera de réfléchir à un MAUVAIS sort pour qu'elle se souvienne ce que la recette peut faire... » il réfléchit un moment. « On est en train de dormir mais nos histoires ont repris, et nous sommes les seuls à avoir nos souvenirs... Il s'est passé quoi, de ton côté, avant qu'on dorme tous ? »
Faire confiance à Regina ? Comment dire... Nate ne voulait pas du tout lui faire confiance. Ils étaient en train de vivre une malédiction actuellement. Comment Regina l'avait fait autre fois. Tout le monde avait oublié que à cause d'elle, leurs vies avaient été complètement détruite ? Enfin celle de Nathan en tout cas. Et c'était le cas pour la majorité. Le coréen fronça alors les sourcils avant de croiser ses bras contre son torse tout en claquant sa langue contre son palais.
« Comment tout le monde peut faire une confiance aveugle en Regina ? Je ne lui fais pas confiance et je ne lui ferai jamais confiance. » Il soupira une nouvelle fois avant de s'asseoir par terre.
« Tu n'as pas confiance en Regina parce que tu ne connais pas Regina. Je l'ai vu grandir (pas en tant qu'enfant, mais de sorcière à aujourd'hui), et l'ai côtoyé dans tous les aspects de sa vie. Grandir moralement, je veux dire. Regarde, aujourd'hui on fait confiance à un Loup et je suis sur qu'il a dévoré une victime hier encore. »
« Ce matin. » corrigea le loup.
« Wow. Ok. » Dyson haussa les sourcils.
Nathan fixa longuement Dyson et le loup avant de lever les yeux au ciel.
« Tant mieux pour toi. Je ne veux pas la connaître. J'ai confiance en ce loup parce que j'en ai un qui habite dans mes entrailles depuis des années. Enfin c'est pas le sujet ! » lâcha simplement le coréen. « J'étais avec la sorcière qui venait de sauver ma vie après une chute. Elle m'a raconté toute l'histoire sur le fait que les méchants sont en faite gentils et que les gentils sont en faite méchant. Jason... Enfin le Chasseur était avec nous. Elle m'a parlé du Prince qui abusera de sa sœur pour provoquer le sortilège et elle a finit son histoire en disant que trouver une nouvelle solution pour empêcher la malédiction serait possible. Avec un peu de confiance... »
« Ça c'est pour les plus réticents j'imagine. Faire confiance en ceux que tout le monde considéraient comme méchants. »
Un conseil dans ce genre n'allait pas vraiment les aider à s'en sortir, au contraire. Faire confiance à ceux que l'on pensait être méchant, d'accord et après ? Ce n'était pas un monde de bisounours ici. Nathan réfléchit encore un peu avant de hausser les sourcils tout en fixant sa main droite avant de la lever vers Dyson.
« Avant que Honey ne se pique le doigt, il m'est arrivé quelque chose d'étrange... Je ne sais pas si tu l'as vu toi aussi. Un pinceau se tenait dans mes mains et il brillait de mille feu. J'ai vu aussi de nombreuses personnes se tenir devant moi. Je ne sais pas si ça t'aide... C'est peut-être ma malédiction qui m'a fait voir des choses étranges ? »
« Un... pinceau ? » Dyson fit les gros yeux et serra sa mâchoire. « Dis moi que j'ai mal entendu et que tu as dit que tu tenais un paquebot par je ne sais quel miracle. »
« Euh... Non ? J'ai vraiment dit pinceau ? » finit par dire Nathan légèrement perdu. « Tu me fais vraiment peur des fois, Dyson. J'espère que tu le sais. »
« SUPER ! Donc mon inutile de père a écrit un livre NUL - sans vouloir te vexer, Loup - et COMME PAR HASARD il nous cause du soucis ! » Dyson donna un coup de pied dans la tige du haricot par rage. « Je connais Yen Sid, il t'a envoyé le pinceau pour réparer ses erreurs. C'est pour ça que la malédiction de Honey a changé, et qu'on a recommencé nos histoires dans notre sommeil. » Il soupira. « Bon. Ça veut dire que c'est une vraie opportunité qu'on a. Les histoires ont recommencé mais on a les vérités sur ce monde, que les méchants et les gentils sont plus ou moins inversés. Ça nous permettra d'ouvrir les yeux à la forêt plus facilement. Ils le découvrent grâce à nous ici, et le sauront tous au réveil. Du coup, il faut convaincre ces géants. Et nous réveiller ensuite. »
Nathan fixa longuement Dyson après le numéro de colère qu'il venait de faire. Instinctivement, le coréen s'était reculé de quelques pas. Il fallait dire que... Bah c'était pas très net comme réaction mais au moins, Dyson savait ce que voulait dire ce pinceau. Nate se racla alors doucement la gorge s'empêchant de faire une réflexion sur la colère que le lapin venait de faire.
« Tu es en train de me dire qu'on doit remonter encore une fois ? On peut pas juste les faire descendre ? Ça ira plus vite. »
« Elle doit bien servir à quelque chose cette épée. » lâcha Dyson en affichant un sourire malicieux.
« A effrayer un loup, je l'ai vu de mes propres yeux et peut-être à couper une grosse plante ? » « Effrayer ? J'ai dévoré un chevalier qui portait une épée nommée Excalibur, un jour. »
« Mon père a bu quoi avant d'écrire ce livre ? Tu ne connais pas les 3 petits cochons mais tu as dévoré le roi Arthur ? » demanda Dyson en fronça les sourcils.
« Je crois que c'est ce qu'on appelle un Easter Egg. »
« Quoi ? Mais comment tu peux savoir ce que... Tu sais quoi ? Tant pis. »
Dyson s'approcha de la tige du haricot et commença à y mettre un coup. Nathan vit une petite entaille se faire à cause de l'épée. Rien d'important, mais la tige se mit à secouer violemment. Le groupe entendit une voix tonitruante au dessus d'eux qui se mit à hurler. Nate leva la tête et vit que les géants étaient en train de descendre, et au coup, ils avaient lâchés le haricot. Le Loup arrêta sa toilette. « Vous devriez vous accrocher. »
Et en effet, les géants (l'homme et sa femme)tombèrent sur leurs pieds et cela fit trembler la terre violemment. Nathan mit alors peu de temps avant de tomber sur les fesses tout en fixant les géant d'un regard impressionné. Il ne les avait jamais vu en face lui. Et bon sang, il aimerait bien que Samuel reprenne le dessus mais il respira un bon coup avant de se lever difficilement.
« On vient en paix, promis ! » lâcha Nate en levant ses mains. « On a besoin de votre aide, Madame, Monsieur. »
« Techniquement, c'est eux qui viennent. » intervint le loup.
« Merci Loup. Hansel a un pragmatisme légendaire, et toi ce sont tes incroyables interventions qui le sont. »
« Vous nous avez volé ! L'or, le canard, nos trésors ! » lâcha la femme géant tout en pointant l'épée du doigt.
Le coréen fixa un moment l'épée tout en secouant négativement la tête.
« On a rien volé du tout, je le jure ! On est venue ici pour parler avec vous. Vous aider. Vous en avez pas marre de vous faire traiter de monstre alors que vous êtes seulement un couple qui veut vivre tranquillement sa vie malgré sa grande taille ? »
« Dans une comédie musicale, c'est à ce moment qu'une chanson qui s'appellerait "You are not alone" commencerait avec une musique qui sortirait de n'importe où. »
« Oui ok on a assez d'interventions là. »
« Vous pensez tous que nous sommes des monstres, pourquoi ça changerait ? » Cette fois-ci ce fût au mari de prendre la parole.
« La sorcière nous a tout raconté. Vos histoires. Je sais que ce n'est pas vous les méchants. Regardez, le Grand Méchant Loup est avec nous. Comme vous, il était incompris et pourtant le voilà avec nous, dans notre équipe. On veut vous aider, vraiment. »
« Qu'importe ce que tu allais dire, on le sait tous. » lâcha Dyson en cachant la gueule du loup avant de s'approcher. « Le Marchand vous a volé. Et il allait me convaincre de monter chez vous pour vous voler à mon tour pour assurer ma richesse à vos dépends. Enfin pas vraiment moi, mais un garçon qui a disparu et qui est bien plus gentil que ça. Il ne savait juste pas la vérité. Vous n'êtes pas seuls, vous... » Dyson haussa les sourcils avant de se tourner vers le loup. « Wow tu es très fort. » (par rapport au "vous n'êtes pas seuls" / you are not alone)
Nathan poussa un long soupir avant de se mettre entre le loup et Dyson afin qu'ils arrêtent un peu leur remarque.
« Sérieux les deux. On parle pour être utile, c'est tout. » pesta Nathan avant de fixer les géants. « Aidez-nous à faire éclater la vérité en plein jour. S'il vous plait. »
« Rendez-nous ce qui est à nous. Et nous vous aiderons, si la vérité est votre réel objectif. » demanda l'homme géant. Dyson posa donc l'épée devant eux.
« Le reste, c'est avec le Marchand. Et je vais pas vous mentir, on est tous en train de rêver alors ce n'est pas la vraie épée. Mais maintenant qu'on a votre aide et qu'on espère avoir celle de tout le Royaume, vous aurez votre justice. »
La femme géant s'approcha de l'épée et la récupéra avant de sourire. Nathan ne pût s'empêcher de sourire à son tour. Ils avaient le Loup de leur côté et maintenant les deux géants. Parfait.
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Honey Lemon
« Science is magic that works. »
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| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Le Chasseur allait bien et Honey souriait de contentement, ayant constaté qu'il savait viser juste - bien que ce ne soit pas surprenant de la part d'un chasseur. D'ordinaire, des fois que vous vous posiez la question, la chimiste ne cautionnait pas le meurtre. Mais cette absence de caution ne s'appliquait pas dans le cas de la légitime défense, et vu l'hostilité des méchants de cette histoire, les gentils étaient légitimes de ne pas se laisser faire. Elle ne s'appliquait pas non plus strictement dans la fiction et c'était bien là qu'ils étaient, après tout. Du point de vue scénaristique, l'utilisation d'un superacide constituait un rebondissement que le lectorat n'avait sans doute pas vu venir. - Je me suis inquiétée pour vous quand c'est Cassandre qui m'est tombée dessus dans le bosquet mais je constate que je n'avais pas à m'en faire pour vous. Vous êtes grave badass ! le complimenta la jeune femme. Le Chasseur haussa les sourcils, interloqué : - "Badass" ? répéta-t-il. Un homme qui assistait et se trouvait habillé comme un magicien du XIXe siècle (ndlr : le Magicien d'Oz mais Honey n'a pas la réf) également à la scène rit : - Vous pensez vraiment être plus forts que moi ? demanda-t-il. Au départ, Honey avait cru qu'il riait de l'ignorance lexicale de son ami le Chasseur (ce qui n'aurait pas été sympa du tout) mais elle constata bien vite que ce n'était pas le cas et qu'il faisait probablement partie des méchants (ça non plus ce n'était pas sympa). D'ailleurs, elle en eut la confirmation quand le corps du Bûcheron disparu un instant pour réapparaître quelques secondes plus tard, bien en vie. L'homme déguisé en magicien écarquilla les yeux, de toute évidence surpris par cette résurrection, mais sa déstabilisation ne dura pas et il prétendit bientôt être à l'origine de ce miracle (ce que même Honey remarque en dépit de ses lacunes sociales) : - Je peux outrepasser le jeu de la mort ! Que pouvez-vous contre... L'homme n'eut pas le temps d'achever de se vanter qu'une main gigantesque surgit du ciel et l'attrapa pour l'envoyer très, très loin, à sans doute des dizaines de kilomètres par heure qui auraient, selon toute vraisemblance, raison de lui. Honey ne put s'empêcher de suivre la trajectoire des yeux, impressionnée par ce retournement de situation. - Ca c'est un sacré deus ex machina, commenta-t-elle pour elle-même. De son côté, Hansel se leva pour faire face à son père avec son lance-pierre mais un pied gigantesque et proportionnel à la main mentionnée tout à l'heure tout en en étant cependant trop éloigné pour appartenir à cette même main (Honey en conclut donc qu'il y avait au moins deux géants à proximité, songeant que même dans les contes elle doutait que les personnages puissent se démembrer sans souffrir atrocement, y compris pour les besoins scénaristiques) écrasa (en dépit de cette longue parenthèse j'ai su garder ma phrase cohérente) le Bûcheron. - Mon caillou était pas aussi grand pourtant ! dit Hansel en écarquillant les yeux. - C'est parce que ce n'était pas ton caillou mais un pied géant, expliqua Honey, factuelle, comme toujours. Le Chasseur, lui, se tourna vers elle et demanda : - C'est ça... "badass" ? - Oui !! Vous êtes très perspicace. Vous faites les bonnes connexions logiques au moment opportun, c'est très stimulant, le félicita la jeune femme. Une personnage badass est une personne aguerrie, qui a une forte tête et qui défend sa propre cause. Autrement dit, c'est un dur à cuire. Vous êtes un dur à cuire, ça ne me fait aucun doute ! - Euhm... merci ? répondit le Chasseur. A ce moment-là, Honey ne l'en apprécia que davantage (oui, c'est possible), trop heureuse de constater qu'elle n'était pas la seule à ne pas toujours savoir comment réagir quand on lui disait des choses. Mais pour revenir à notre histoire, c'est cet instant que la voix de Dyson choisit pour retenir derrière la jeune femme : - ON A DES AMIS GÉANTS ! s'écriait-il alors que, manifestement, tout le monde avait dû le remarquer, tout comme elle-même venait de remarquer que Dyson avait retrouvé le visage qu'elle lui connaissait, ainsi qu'Alexis qui était devant la maison sucrée et l'autre garçon que Honey ne connaissait toujours pas. Ce que la scientifique remarqua aussi c'était que Dyson et l'autre jeune homme arrivaient en compagnie d'un loup qui faisait presque leur taille. Il ne fallait sans doute pas s'en alarmer, surtout dans la fiction étrange qu'ils vivaient tous depuis un moment. Honey continua d'examiner la scène et s'aperçut que le bras et le pied qui les avaient aidés étaient bien ceux de deux géantes personnes : un homme et une femme. La jeune femme leur fit de grands gestes de salut pour les remercier avec toute l'énergie qu'elle avait en elle. Finalement, c'est de nouveau la voix de Dyson qui sortir Goney de sa contemplation : - Wow, vous avez vécu des trucs vous aussi on dirait. J'ai plusieurs nouvelles. Version longue ou version courte ? La version longue sera coupée par des interventions peu perspicaces du Loup, je vous préviens, chuchota-t-il en guise de précision. Honey coula un regard en sa direction et puisqu'elle aimait bien tout savoir elle répondit : - Eh bien s'il n'y a pas de dangers immédiats, je pense que tout le monde sera très intéressé d'entendre la version longue et qu'après si quelqu'un d'autre a des choses à raconter, il pourra. Avec Cassandre, par exemple, nous avons formé une très bonne équipe il y a seulement quelques instants, teasa-t-elle sans réaliser que c'était un teaseur. - Et bien mon père a écrit ce livre. Nathan a été escorté par les sorcières avant la malédiction de Honey pour atteindre l'auteur du livre, et il se trouve que c'est le mage qui m'a créé... La malédiction de Honey fonctionne bel et bien, nous dormons tous à l'heure actuelle, le pinceau que mon père a donné à Nathan a permis de redémarrer l'histoire dans notre sommeil pour apporter la vérité à tout le monde à leur réveil. C'est pour ça que personne ne peut mourir. Honey accusa le coup. Elle avait plusieurs questions à poser à ce sujet même si elle avait l'impression d'avoir déjà quelques réponses. - C'était pas si long en fait, constata Dyson avec une moue surprise qui amusa beaucoup Honey. Du coup, maintenant qu'on a fait ami ami avec tout le monde, le BON monde, il faut qu'on se réveille. La dernière remarque de Dyson permit à Honey de placer l'une des questions que ce récit avait suscité : - Est-ce que nous sommes dans ce qu'on pourrait appeler un rêve lucide ou pas du tout ? Ca pourrait être une piste concernant un futur réveil, cela dit, il faut probablement prendre en compte l'aspect malédiction et fictif et... magique, de fait, fut-elle obligée de constater même si ce genre de choses la mettait encore mal à l'aise. - Et quand moi je parle de Easter Egg, ce n'est pas normal ? demanda le Loup. Honey fronça les sourcils, perdue, tout comme Dyson qui poursuivit le débat : - Alors je sais pas du tout. Je crois que ça n'a rien à voir avec un rêve ordinaire, on n'a jamais vécu des choses aussi intenses en rêve. Mais que la magie a beaucoup à voir là-dedans, et dans le fait qu'on partage le même rêve. Honey opina, plutôt convaincue - même si Dyson n'avait aucune idée réelle de l'intensité des rêves des uns et des autres, ce n'était en fin de compte pas le sujet. Et de toute façon, tel un rebondissement scénaristique, on entendit un bruit au loin, celui, Honey s'en aperçut rapidement, d'un carrosse... le carrosse de l'autre Prince ! Il s'arrêta à leur hauteur et le Prince en sortit, soulagé - Enfin ! Me voilà égaré dans cette forêt depuis si longtemps et... Pour le moment tout allait bien mais à cet instant précis le Prince venait d'apercevoir Honey et retomba immédiatement en admiration. Dyson soupira sans s'en cacher. - Bah c'est cool de voir que les coïncidences scénaristiques existent encore. C'est lui qui est censé te réveiller, n'est-ce pas ? - Hors de question. Je refuse. Il a pas intérêt à m'embrasser, même sur la joue, répondit sèchement Honey, d'un ton qu'on ne lui connaissait pas souvent. Tout en parlant, Honey avait reculé son fauteuil, essayant de mettre autant de distance possible entre elle et le Prince. - Moi ça ne me convient pas du tout ce genre de relation. C'est très, très malsain. On dirait un stalker. Ca n'a rien de romantique ou de charmant, poursuivit Honey en insistant, ironique, sur le dernier mot. Il faut qu'on trouve soit un autre moyen de briser la malédiction, soit une autre personne. Homme, femme, tant que c'est pas lui, je ne suis pas difficile. - Yes ! fit Dyson en tapant dans les mains sans que Honey ne comprenne pourquoi. D"ailleurs, elle n'était pas la seule à le regarder bizarrement. Mais peut-être que les autres personnes avaient compris autre chose ? Dyson sembla le penser et, les mains devant lui, précisa : - Attendez je veux rien avec ce type moi ! Disons que je suis défenseur des causes féministes, et le Prince qui débarque de nulle part pour embrasser la victime et l'épouser c'est très moyen. Honey opina, en phase avec ce discours. - Je suis certain que l'histoire n'a pas été écrite comme ça, reprit Dyson qui continuait de partager sa réflexion. Mon père est un boulet, mais ce n'est pas un gros naze. Pas totalement en tout cas. Il a du penser à autre chose pour... Une épiphanie l'arrêta dans son discours, qui laissa Honey trépignante. Elle-même avait parfois des épiphanies et savait à quel point c'était une sensation grisante que d'avoir une idée qui naissait subitement. Mais Dyson n'enchaina pas, se contentant de sourire en regardant le Chasseur. Et tout le monde suivit son regard, y compris Honey qui fronça les sourcils, réfléchissant à son tour jusqu'à ce que... - LE BISOUUUUUUUUUUUUUU ! s'écria Hansel. - Woou ! commenta un homme en fer blanc. Avec tout ça, Honey avait pu faire le lien et maintenant le rouge lui montait aux joues comme si tous les litres de sang de son corps avaient décidé de s'y retrouver là-bas. C'était à la fois hyper gênant et assez excitant. Mais surtout très gênant. Comme si on lui avait annoncé d'un coup d'un seul qu'elle devait embrasser devant tout le monde le premier crush qu'elle avait eu étant adolescente, crush qu'elle n'avait jamais embrassé, d'ailleurs. - Je peux savoir ce que vous insinuez ? demanda le Chasseur sur la défensive. - La malédiction du sommeil on la connait bien à Storybrooke, puisque c'est un réveil qui a brisé le Sort Noir. Et pour réveiller quelqu'un de cette malédiction, il faut un baiser sincère. Le Prince n'est pas amoureux d'elle, il la trouve juste très belle, mais ne la connait pas. Vous, vous êtes tombé amoureux d'elle. Vous, vous seriez sincère, expliqua Dyson. Le Chasseur fit les gros yeux. - Je ne suis pas... - Non mais on vient de loin et on le sait tous maintenant, le coupa Dyson, blasé et peut-être un peu impatient aussi. Perdez pas votre temps. - Non, je ne pourrais pas me permettre de faire ça, dit le Chasseur. Honey trouva son attitude très noble. Lui, elle en était certaine, en avait quelque chose à faire du consentement, ça ne faisait aucun doute. Le Prince, en revanche... Il ne la quittait pas des yeux mais heureusement, il n'avait rien tenté pour le moment. Honey déplaça son fauteuil en le gardant dans son champ de vision, histoire de pouvoir anticiper si d'aventure il s'avisait de venir trop près d'elle et se plaça en face du Chasseur avec dans l'idée de lui parler. - Si je peux me permettre, je trouve que vous êtes vraiment une belle personne - dans tous les sens du terme - qui gagne à être connue et je suis vraiment très heureuse de vous connaitre. Je... Je suis aussi très, très nulle en interactions sociales alors peut-être que je suis hors-sujet mais j'ai l'impression que ce que vous sous-entendiez était que vous n'êtes pas... digne, peut-être ? Hors moi je trouve que vous êtes dignes de beaucoup de choses. Et très bien pour tout un tas de femmes, quel que soit leur titre. A vos aviez, demanda Honey en se tournant vers les autres, y a besoin d'un passage sur l'amour qui triomphe toujours de tout dans les contes de fées ou pas besoin ? - Et bien moi, je dirais que c'est pas un besoin, mais ça ne peut pas faire de mal je suppose. Et là, c'est même... nécessaire ? tenta Dyson. - Je crois qu'il est en train de dire que ça serait vraiment bien qu'on s'embrasse là, tout de suite, ou de préférence rapidement et pendant que tout le monde regarde, glissa Honey au Chasseur. Si ça peut vous détendre, je n'y vois pas d'inconvénient, je suis consentente. - Vous êtes une Princesse, et je viens du peuple de la forêt, je n'ai pas le droit, votre majesté, rougit le Chasseur. Honey se voyait difficilement annoncer à un personnage de conte qu'en 2020 ça n'avait plus réellement d'importance. Même le prince Harry avait épousé une roturière et tout le monde avait l'air de valider. Alors la jeune femme décida que prendre les devants était encore la meilleure chose à faire. Pas la plus simple mais la meilleure et sans doute la plus rapide aussi. Quoique pas si rapide que ça. Avec ses jambes à moitié fonctionnelles, il lui fallut un temps certain pour se mettre debout et se stabiliser. Heureusement, galant homme qu'il était, le Chasseur, l'y aida volontiers et sans que Honey n'ait à demander. Peut-être même sans se douter de ce qu'elle avait derrière la tête. Sans doute sans le savoir, en fait. Une fois debout et soutenue par le Chasseur, Honey se trouva beaucoup plus à même de faire métaphoriquement le premier pas, songeant que premièrement ils étaient, les Storybrookiens en tout cas, en 2020 et que deuxièmement, ça fonctionnait sans doute aussi si la personne maudite initiait le baiser (tant attendu, en tout cas par moi - ndlr). En tout cas, le Chasseur ne la repoussa pas. Mais tout devint noir et pas uniquement parce que Honey avait fermé les yeux pendant le baiser. Parce qu'elle avait quand même fini par les rouvrir ! Et elle les rouvrit de nouveau, pour se retrouver à nouveau en tenue de bal, avec des jambes fonctionnelles, dans la chambre où son frère de récit l'avait menée, le rouet non loin d'elle. Rien n'avait changé mais la pièce avait pris un sacré coup de vieux et de poussière. Quant au frère princier, il dormait toujours. Honey décida de ne pas le réveiller et sortit de la pièce afin de trouver, elle l'espérait, d'autres personnes - éveillées ou amicales et endormies qu'elle pourrait essayer de réveiller si besoin. Et ça allait s'avérait difficile. Car il n'y avait pas que cette pièce qui avait vieilli mais tout le château. A présent, il tombait en ruines autour des personnages (dont deux géants et notre bande de héros de Storybrooke dans sa forme de conte) endormis en un cercle... à l'exception du Chasseur qui se réveillait, un peu perdu. Honey lui sourit, hésitante. Elle manqua de tomber près d'une demi douzaine de fois afin de le rejoindre et lui tendre sa main pour l'aider à se relever, se demandant si dans cette version il était encore fâché contre elle et s'il se rappelait de ce baiser qu'ils avaient échangé. - Vous allez bien ? demanda-t-elle, hésitante. Lorsqu'elle le vit rougir, Honey songea qu'il se rappelait sans doute et n'en fut pas peu fière. En fait, il était vraiment adorable quand il fuyait son regard. - Je n’avais pas mes souvenirs dans cet... endroit, avoua-t-il tandis que Honey comprenait que ses découvertes de cette version là n'étaient pas encore oubliées ou pardonnées. La jeune femme opina, désolée mais compréhensive. Quant au Chasseur il leva finalement le regard dans sa direction et demanda : - Pourquoi avoir fait... ça ? - Ca me parait évident. Si on veut que cete histoire soit un conte de fées la princesse doit choisir l'homme valeureux et bon, pas le Prince intellectuellement limité et carrément flippant. Et puis... J'ai toujours été sincère dans la relation que j'ai essayé d'établir entre nous. Je suis vraiment désolée pour tout le reste. J'imagine que ça fait beaucoup à digérer. Cela dit, je ne m'excuse pas de vous avoir embrassé. Vous êtes un prince. Au sens métaphorique du terme, certes, mais vous en êtes un. Gêné, le Chasseur ne sut que répondre. Comme il aimait la princesse du roman, il avait sans doute eu envie de ce baiser depuis un moment. Et elle aussi en avait eu envie, comme lorsqu'on lit une histoire et qu'on se languit du moment où, enfin, les deux personnages que l'on shippe s'embrassent enfin pour nous soulager. Ah si seulement cet instant un peu magique (et pour une fois la magie n'effrayait pas Honey) avait pu durer. Mais c'était sans compter sur le sadisme sans bornes de Cyril. Sans crier gare (ndlr : perso je sentais qu'il me ferait un coup pareil, ce s...) le Chasseur hurla de douleur avant de s'écrouler au sol. Derrière lui, une femme littéralement en noir des pieds à la tête tenait entre ses mains un cœur. Honey n'avait pas besoin de didascalies (déjà parce qu'il y en a qu'au théâtre et pas dans les romans) pour comprendre à qui il appartenait. - Le dernier ingrédient, commenta-t-elle. Honey, sous le choc, eut quand même le réflexe, même si c'était un peu fou d'y croire (cela dit : quel meilleur moment pour avoir espoir en la magie que dans un conte qui s'écrivait sous les yeux ?), de placer deux doigts sous sa mâchoire... pour prendre un pouls inexistant. La jeune femme se mit alors à pleurer sur le corps de son ami et fantasme.
Disclaimer : le personnage si mignon de Honey Lemon sera peut-être prochaine très très moins mignon car il ne peut a priori pas passer ses nerfs ni les miens sur Cyril. Merci d'éloigner les enfants de l'écran.
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
| Avatar : Kaya Scodelario
Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
J’avais observé Honey et le Chasseur avec le regard curieux, la bouche légèrement entrouverte par l’excitation de voir une nouvelle malédiction prendre fin. Contrairement à celle de Storybrooke, j’étais prête cette fois-ci et elle ne devait normalement pas me déclencher une espèce de dépression. Mais tout ce que je vis, c’est les deux protagonistes du bisou disparaître tandis que nous restions tous sur place, comme des cons. J’avais cligné des yeux, la bouche toujours entrouverte mais le sourire qui dessinait la commissure de mes lèvres s’était évanoui.
- Euuuh... y’a un bug visiblement. Je crois qu’il y avait plus de pile dans le briseur de malédiction... - Vous voyez quand vous aider un camarade de classe a passé un devoir et qu’il le réussit mais pas vous ? J’ai ce sentiment actuellement. - J’aime pas du tout ce qui est en train de se passer.
Ouais, on était tous d’accord là-dessus. Honey et le Chasseur qui se réveillent mais pas nous, c’était un peu moisi comme nouvelle. J'avais alors eu un rire nerveux, suivit d’une proposition à laquelle je ne croyais pas du tout, qui me servait juste à dédramatiser :
- On devrait peut-être tous s’embrasser les uns les autres pour nous réveiller ? - L’amour n’obéit à aucune règle.
Regina avait soupiré et Dyson s’était tourné vers elle :
- C’est toi l’experte en ce genre de truc non ? - L’amour est imprévisible mais c’est aussi le plus puissant des sortilèges. Il brise toutes les malédictions... quand j’ai maudit Blanche et qu’elle est tombée dans son sommeil profond, Charmant l’a réveillée par un baiser d’amour sincère, comme Emma avec Henry... - Ouais ben là c’est pas assez fort apparemment vu que ça n’a réveillé que deux personnes ! Emma avait réveillé toute la ville en comparaison... peut-être parce que c’était pas le vrai amour du chasseur ?
Regina réfléchit un instant :
- Il y a quelque chose qui cloche... - Ou alors, c’est parce que le Chasseur était amoureux mais pas Honey. Du coup ça a fait la moitié du boulot. Je trouve que ces malédictions sont vraiment des grosses radines.
J’avais hoché vigoureusement la tête en direction de Dyson. Non seulement sa théorie me semblait logique mais je ne pouvais qu’approuver la radinerie de cette foutue malédiction ou plutôt de son contre-sort.
- Attendez...
Regina réfléchissait toujours et elle fronçait à présent les sourcils. Perplexe, je lui jetais un regard en attendant la suite :
- Tous les ingrédients... Tous les ingrédients me rappellent ceux du sort noir. Ce n’est pas vraiment le même ordre que ce que j’ai utilisé pour lancer le sort noir qui a conduit à Storybrooke mais...si on y réfléchit, la seule chose qui manque, c’est le cœur. Le cœur de l’être qu’on aime le plus. Moi j’avais tué mon père. Et si le cœur du chasseur était le dernier ingrédient ?! Son amour pour Honey étant sincère, il est assez puissant ! Mais j’ai hâte de retrouver celle où celui qui a eu cette idée pour que j’en fasse de la chaire à barbecue. On marche pas sur mes plates-bandes !
J’avais eu un petit pouffement de rire en la dévisageant avec un sourire en coin. Même si elle essayait de faire tous les efforts du monde pour s’améliorer, elle ne pouvait pas s’empêcher de revendiquer ses méfaits comme un copyright. Elle aurait dû être flattée à mon sens, cela voulait dire qu’elle était une référence chez les méchants, une de celles qu’on devait imiter. Mais je pouvais comprendre qu’elle ne le voyait pas comme ça. Dyson cligna des yeux :
- Mon père est vraiment pas original quand il écrit un livre c’est sidérant.
- Alors moi je comprends plus rien ! Les deux autres se sont réveillés pour qu’ils puissent avoir le dernier ingrédient de leur véritable malédiction... mais nous on se la jouer Inception du coup ? Une malédiction dans une malédiction ? Mais ça n’a pas de sens... si ?
La sorcière décida de prendre la parole à ce moment-là, sans aucun doute pour venir à mon secours vu que je fronçais toujours les sourcils d’incompréhesion dans mon coin :
- C’est pour empêcher qu’on l’arrête. Si la malédiction est vraiment la finalité, nous serons tous maudits comme les autres.
J’hochais la tête d’un air entendu. C’était soudain plus clair mais c’était carrément naze et petit joueur comme stratégie. De son côté, Regina réfléchissait toujours à une solution :
- Blanche m’a parlée du monde du sommeil dans lequel elle se retrouvait suite à la malédiction du sommeil. On est simplement endormie, il doit y avoir un moyen de se réveiller. Un autre moyen que le baiser d’amour sincère. Dans toutes les malédictions, il y a une faille. - Emma n’a pas embrassé quelqu’un dont elle était amoureuse. -L’amour d’Emma pour Henry était sincère comme celui que je porte à Alexis.
J’avais senti le rouge me monter aux joues en même temps que la chaleur qui se dégageait de ma surprise et de ma gêne. J’avais alors détourné le regard, tourné la tête en direction de la forêt pour éviter de devoir répondre. Je savais pas quoi dire. C’était touchant, très beau et même si je savais au fond de moi que Regina m’avait toujours aimé comme sa fille, l’idée même que nous puissions détruire une malédiction à nous deux me semblait beaucoup trop fort pour que je puisse être à l’aise avec l’idée.
Et si...et si ça fonctionnait ? On peut toujours essayer...
Je l’avais marmonné, refusant toujours de regarder ma mère droit dans les yeux.
- Si c’était à moi de le faire je sais pas qui j’aurais à embrasser. Alors ne doutez pas de la force que vos cœurs partagent.
Regina s’était alors approché de moi et j’avais fini par plonger mon regard dans le sien, toujours gênée de la situation. Elle avait sourit avant de me dire tendrement :
- Je t’aime.
Elle posa alors sur mon front un baiser qui me réchauffa le cœur presque instantanément. Je souris à mon tour.
- Moi aussi je t’aime !
Je l’avais alors prise dans les bras pour lui embrasser la joue. Une seconde après, j’ouvrais les yeux, allongées sur un sol humide. Nous avions réussi. Notre amour était sincère. J’avais presque envie de pleurer d’émotion mais ce n’était pas vraiment le moment. D’autres pleurs m’avaient alerté : ceux d’Honey. Je m’étais alors redressée et j’avais constaté que j’étais de nouveau une enfant. Au loin, la blonde semblait pleurer sur le corps inconscient du chasseur et au-dessus d’eux, une sorcière, tout de noir vêtu, qui tenait un cœur dans les mains. Sans aucun doute le cœur du chasseur. A ses pieds, le loup sembler gémir de douleur, la gueule ensanglantée. Elle avait vraiment tous les ingrédients, même le cœur et la dent du loup.
- LE COEUR C'EST MON TRUC ESPECE DE VOLEUSE !
Elle s’était tournée vers moi avec un clin d’oeil.
- Je savais que ça marcherait.
Je lui avais faiblement répondu par un sourire, autant gênée par ce geste d’amour prouvé que par la scène horrible que nous avions sous les yeux. Il fallait stopper tout ça et vite. J’avais tenté de faire apparaître des éclairs dans ma mains et m’étais aperçu avec surprise que cela fonctionnait toujours. Sans plus attendre, j’envoyais une salve vers la sorcière afin de lui faire lâcher le cœur. Avec un peu de chance, Regina parviendrait sans doute à le remettre à sa place. Malheureusement, elle parvint à éviter le choc suffisamment pour ne pas faire tomber le cœur. En revanche, sur le coup de l’esquive, sa cape était tombée de ses épaules, dévoilant... Glinda.
- Oh la salope !
Deux boules de feu apparurent dans les mains de ma mère :
- Laissez-moi la chauffer un peu s'il vous plait.
Elle avait un sourire mauvais mais Glinda le lui rendit bien en dévoilant les souliers qu’elle portait aux pieds. Mes yeux s’écarquillèrent sous la surprise, je voulu hurler quelque chose mais en moins de temps qu’il en avait fallu pour le faire, la bonbonnière rose s’était téléportée avec les ingrédients... nous laissant à la solde de son armée.
Regina Mills
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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Glinda. Cette salope de luciole, voleuse de badasserie. Sans doute jalouse de moi. Ouais, ça doit être ça. Mais en tout cas, elle m’avait mise en colère et quand je suis en colère, il faut croire que la « Méchante Reine » n’est jamais bien loin. Ouais ouais je sais, j’ai évoluée vers le bien et tout et tout mais quand on me titille un peu trop, on se frotte à celle qui a tué son propre père pour lancer la malédiction qui a pourrie la vie de tout le monde pendant 28 ans en les privant de leurs fins heureuses donc voilà…vous voyez le topo. Cette sale petite fée venait de se téléporter à l’aide des chaussures. Mais vas-y ma petite, fait la maligne. Mes pouvoirs sont de retour, je vais te faire passer l’envie de marcher sur mes plates bandes.
Mon regard se pose sur l’armée de Glinda. Les Munchkins. Cependant, de notre côté arrive une énorme armée en courant. Dyson sourit.
« Le peuple de Storywood qui a appris la vérité durant son sommeil vient de se rebeller ! »
Je ne cessais de me dire qu’il fallait que je retrouve Glinda. Les malédictions, c’est mon domaine. Elle venait de s’attaquer à la mauvaise personne et j’avais fait l’erreur une fois de lancer le Sort Noir, je ne comptais pas laisser cette voleuse d’idée arriver jusqu’au bout. Je me le devais à moi-même. Oui je sais, je dis tout le temps tout plein de trucs sur le fait que je suis badass et super forte et tout parce que j’ai lancé le Sort Noir mais on a tous compris qu’en fait, depuis le début, y’avait une putain de faille et le baiser d’amour sincère, il a tout brisé. En fait, Rumple il avait tout choisi depuis le début, et je n’étais qu’un pion de plus sur son échiquier… MAIS on s’en fout parce que c’est moi qui est lancé le Sort et c’est mon domaine et l’autre copieuse, j’allais la réduire en cendres. J’étais déterminée à l’arrêter, quoi qu’il arrive.
Voyant ma détermination, Dyson se tourne vers moi et me souris.
« On peut gérer. Vas-y, montre lui qu’il n’y a qu’une seule Méchante Reine. »
Il me fait un clin d’oeil avant de se transformer en mini-Oswald mais tout aussi combatif. Un sourire perle sur mes lèvres avant que je ne disparaisse dans un nuage de fumée violet avant de réapparaître dans la salle du Magicien d’Oz. Mon regard se pose sur Glinda et le Magicien qui se tiennent autour d’un chaudron où ils ont mis tous les ingrédients. Glinda tient dans sa main le coeur du Chasseur. Elle ne l’a pas encore écrasé. Usant de la télékinésie, le coeur disparait dans un nuage de fumée violet avant de réapparaître dans ma main.
« On vous a jamais dit de ne pas tenter d’énerver la Méchante Reine ? Les malédictions, c’est mon domaine. »
Glinda sourit.
« Magicien, je souhaite devenir la Méchante Reine. »
Mais qu’est-ce-que…t’es jalouse à ce point là la luciole ?! Je crois, elle a pas encore compris qu’il n’y a qu’une méchante reine. Le Magicien sourit et lance une perle rouge aux pieds de Glinda. Elle est enveloppée d’un nuage de fumée violet (ça aussi c’est à moi espèce de plagieuse) avant que le nuage ne disparaisse et que je ne fasse face à moi-même en habit de Méchante Reine.
« Tu disais ? »
J’hausse les sourcils.
« Il n’y a qu’une seule véritable Méchante Reine. Tu n’es qu’une pâle copie, si tu crois que tu me fais peur. » lançais-je avant de faire apparaître une boule de feu dans ma main libre.
La copie lève les mains vers moi avant d’user de la télékinésie. Je fais un joli vol plané non désiré jusqu’au mur derrière moi, le percutant violemment, lâchant à cause de cela le coeur qui est rapidement récupéré par le Magicien. Légèrement secouée, il me faut quelques secondes pour reprendre contenance, avant de me lever. J’étais furieuse, vraiment furieuse. Levant un regard sombre vers la pale copie de moi-même, un sourire mauvais perle sur mes lèvres alors que je bouge légèrement les mains tandis que toutes les armes tranchantes autour de nous se soulèvent pour répondre à mes ordres.
« Je suis peu recommandable lorsque je suis en colère et vous venez de m’énerver ! » lâchais-je avant de viser le magicien tandis que mon regard sombre se pose à nouveau sur Glinda avant d’hurler « JE SUIS LA MECHANTE REINE, PERSONNE NE LANCE UNE MALEDICTION EN MA PRESENCE ! ». Au moment où les armes semblent prêtes à transpercer le Magicien, ce dernier disparaît. Ce n’était qu’une illusion. Illusion qui faisait grandir la haine que je portais actuellement contre cette pale copie de moi-même. Elle s’était clairement attaqué à la mauvaise personne. Les sourcils froncés, le regard sombre, je lève la main face à Glinda avant d’user de la télékinésie pour lui faire faire un joli vol plané de plusieurs mètres, lui faisant percuter le mur derrière elle mais elle ne tarde pas à se relever. Coriace la voleuse. Ça tombe mal parce que je le suis aussi.
Ripostant avec des boules de feu, je les évitent de justesse en me téléportant avant de réapparaître derrière elle avec un grand sourire.
« Alors quoi ?! C’est tout ce que t’as ?! T’as beau avoir mon apparence, tu m’arrives pas à la cheville ! »
Usant de la géokinésie, je fais trembler le sol sous nos pieds, elle perd l’équilibre mais ne tombe pas avant de se mettre à rire tandis qu’elle s’approche du chaudron. Elle riposte en usant de la télékinésie sur les armes présentes et l’une d’elle m’entaille le bras droit. Je me mords les lèvres sous le coup avant de lever les deux mains mais au même moment, elle use de ma propre idée contre moi. L’immobilisation alors qu’elle s’apprête à écraser le coeur du Chasseur.
« Non ! »
Mais trop tard, je ne pouvais qu’assister à la scène sans pouvoir bouger. Je m’étais faite avoir à mon propre jeu. Elle venait d’écraser le coeur et je le sentais…La malédiction venait d’être lancée avec le regard satisfait de Glinda devant mon impossibilité à la stopper.
« Tu me le paieras… » grommelais-je devant son sourire vainqueur.
Est-ce que je me sentais exactement comme tous ceux que j’ai maudit lorsque le nuage obscur s’est levé ? Ouais, apparemment ouais…et c’est pas super top comme sensation.Pourtant j’y ai cru, ça aurait pu marcher mais faut croire que le MJ aime nous donner de faux espoirs…enfin bref. Donc les gars…
THE CURSE…IS COMING !
Cassandre De Trémaine
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| Avatar : Madelaine Petsch
Who’s that sexy thing I see over there ? That’s me sending in the mirror. What's that icy thang hanging around my neck? That's gold, show me some respect.
| Conte : Cendrillon | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasie
Désormais, les événements se déroulaient assez vite. Cassandre avait retrouvé dans un premier temps Honey, puis le chasseur pour finir avec le reste du groupe et être rassurée de voir son fiancé en vie. Même si cela n'enlevait toujours pas son air insupportable qui lorgnait son visage. Ensuite, il y avait eu des discussions, beaucoup de discussions, même trop de discussions pour au final pas grand chose. Des preuves d'amour écœurante, un réveil pas des plus agréables, pour au final se faire griller par l'une des sorcières - gentilles de base sinon ce n'était pas drôle - et retour à zéro. Encore une fois. C'est comme ci ils n'avaient rien fait, pourquoi s'être dépatouillé à chercher des ingrédients si c'était pour se les faire lamentablement voler ? Avec ça, ils ne rentreraient jamais chez eux. Puis, Glinda et Regina partirent pour satisfaire leur ego de sorcière ou autre que la rousse ne cherchait pas vraiment à comprendre.
Maintenant, c'était le drame qui commençait. Glinda avait appelé ses sbires. Au milieu des ruines du château, le petit groupe se retrouver face à un choix cornélien, mourir en se laissant faire abattre lamentablement par l'armée noire, ou mourir en tentant de se battre pour perdre la vie tout aussi merdiquement. Pour Cassandre le choix était déjà fait, elle n'avait aucune arme, et n'avait jamais su se battre. Aaron oui, mais elle, non. Si elle voulait survivre, elle devrait laisser son alter prendre sa place, mais s'exposer ainsi était un gros risque. Et elle changeait rarement de personnalité volontairement. Par chance, le peuple de Storywood vînt à leurs rescousses. Mais la jeune femme comptait toujours autant s'enfuir du champ de bataille. Avec un peu de chance, elle passerait parmi les gardes et les laisserait s'entre-tuer entre eux, faisant ainsi oublier sa petite personne.
Non loin d'elle, apparut Lady Tremaine, le visage tout aussi apeuré que le sien. Dans la famille, deux sujets étaient tabous, la mort et le vieillissement. Il ne fallait même pas s'autoriser à y penser. C'était ainsi pour les femmes de la famille. Au bien sûr, celles des autres ne les dérangeaient guère, mais pas les De Tremaine. Voir ainsi la femme qui représentait sa mère la décontenança, lui laissant même un arrière goût amère. Dans le monde réel, jamais sa mère n'aurait affiché une telle expression, elle ne laissait jamais paraître ses faiblesse. A vrai dire, elle l'avait même toujours vu en position de force.
Dans son champ de vision apparut bientôt un carrosse, dont la porte s'ouvrit brusquement sur les jumelles. Celles-ci hurlèrent à travers le brouhaha ambiant:
- Cassandre, Maman, vite !
Voilà qui tombait à point nommé. La rouquine ne remarqua même pas qu'elles l'avaient appelé par son véritable prénom et non plus par l'horrible surnom de Cendrillon. A vrai dire, elle n'en avait cure tant qu'elle sauvait sa vie. Elle ne se faisait pas prier. D'un même geste que sa "belle-mère", elle pénétra à l'intérieur de la carriole, soulagée de pouvoir ainsi quitter les échanges sanguinaires.
Lady Tremaine posa un regard sur Cassandre, assise à ses côtés.
- Tu nous as sauvé... - Moi ? Vraiment ? - Ce sont les tiens qui nous ont montré la vérité dans ce rêve. - Humph, donc ce n'est pas vraiment moi.
Subitement attirée par le sol, les deux soeurs baissèrent les yeux, honteuse.
- Tu as fait bien plus que tout le Royaume. Que nous...
D'un geste hautain, la rousse croisa les bras sur sa poitrine et s'adossa dans le carrosse.
- Il n'y avait pas grand chose à faire.
Anastasie fronça les sourcils, c'était une sensation étrange de se faire réprimandé par une pâle copie d'elle. Enfin, du moins en dehors de sa tête.
- Arrête ! On essaye de te remercier et de s’excuser !
Sans répondre, Cassandre observa à travers le hublot. Cependant, ce qu'elle vit ne fut pas de meilleure augure que le terrain qu'elle venait de quitter. Au loin, au dessus des arbres s'élevé un nuage violet. Elle le connaissait bien, c'était le Sort Noir.
- C'est pas vrai. Grogna-t-elle. - Qu'est ce que c'est ? Demanda Lady Tremaine, horrifié, tandis que les chevaux commençaient eux aussi à s'affoler. - Une malédiction. Sans doute l'une des plus puissantes jamais connu. A cause d'elle, nous avons quitté le monde des contes pour nous retrouver dans un monde où les bonnes fins n'existent pas... Même si cela était à notre avantage. - A notre avantage ? Notre malheur est éternel ! Piailla Javotte désespérée.
Sur ce point... elle n'avait pas tort, malgré ce que disait les contes, les méchants ne l'étaient rarement par pur plaisir... ils apprenaient seulement à le devenir pour se protéger. Leur sort n'était jamais fait de "et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Leur vie n'était que tragédie, au grand bonheur des héros.
- A l'origine le sort noir était en quelque sorte présent pour inverser notre destin. Les gentils n'auraient jamais leur fin heureuse et nous pourrions réécrire la notre... Malheureusement dans les faits, ça ne s'est pas passé ainsi. Et surtout... je pense que nous nous doutons de qui a pu la lancer ici... ça ne sera pas pour nous. - Il va nous arriver quoi alors ? - Sans doute la même chose, une vie en boucle, sans espoir de fin heureuse. - Ça ne changera rien pour nous alors...
Que répondre à cela ? Elles avaient raison, pour une fois.
La jeune lady De Tremaine jeta un coup d'oeil aux jumelles qui se serraient les mains. L'une d'elles tenta de prendre la sienne mais en vain, Cassandre recula sa main, elle ne préférait pas avoir de contact avec elles. Même si la situation était désespérée.
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Il était vingt et une heure, et Ella transpirait de tout son soûle à courir dans tout les sens afin de satisfaire les clients impatients. Le restaurant de Storybrooke était plain à craquer et elle ne savait plus où donner de la tête. Resserrant ses cheveux roux en queue de cheval, elle reprit un plateau rempli de boissons et déposa une assiette de garniture à la table numéro sept. Elle aussi rêvait d'une soirée de repos, mangeait dans un endroit luxueux en compagnie de ses amis. Seulement, elle devait subvenir à ses besoins et sans diplômes, elle n'avait d'autres choix que de travailler dans ce pub irlandais miteux et sous payé. Ce travail ne lui laissait même pas l'occasion de trouver autre chose, le mangeant tout le temps qu'elle pouvait espérer avoir. Elle espérait sincèrement qu'un jour, son quotidien changerait de cette morne routine. La pauvreté ne lui sied guère. Elle avait tellement de projets en tête...
iv>
Nathan De Trémaine
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| Avatar : Park Chanyeol ♥♥♥
I will make you a cup of coffee as you're sleeping through the storm. Dancing sweetly keeps us steady through the storm. In the soft spring on the rough sea through the wind and winter cold. I can weather life forever. If I have your hand to hold. Keep me warm through the storm.
| Conte : Le Petit Chaperon Rouge ☾ | Dans le monde des contes, je suis : : Le petit chaperon rouge (Nate) & Le grand méchant loup (Sam) ☾
Dyson, Cassandre, Alexis, Honey, Regina et Nathan.
Une alarme sortit le jeune homme de ses pensées. Il fixait la friteuse sans but, sans envie. Vide de vie avant de finalement reprendre ses esprits. Il haussa les sourcils avant de soulever rapidement la panière à frites. Elles étaient un peu bronzés mais rien de grave. Michael travaillait dans le Granny's Diner depuis des années maintenant. Il ne pourrait pas dire combien exactement mais il était heureux. Parce que c'était Granny en personne qui l'avait embauché. C'était la seule personne qui avait su accepter Michael quand il était sortie de l'hôpital psychiatrique. Entendre des voix, c'était si grave que ça ? C'était la raison pour laquelle on l'avait enfermé, la raison pour laquelle les gens ne voulait pas l'approcher. Granny était tout pour elle, cette femme l'avait accueilli les bras ouvert. Elle avait offert un toit à Michael et un métier. Michael adorait la cuisine, il cuisinait très bien. Cela l'aidait à se concentrer sur lui-même et à ne pas entendre les voix dans sa tête. Michael aimait vraiment la cuisine. C'était pour cela qu'il n'avait pas quitté son emploi quand Granny décéda. Comment ? Elle s'était faite assassinée. Quelqu'un avait tué cette pauvre Granny qui avait été une femme formidable. Michael n'avait pas d'autre attachement dans cette ville, la cuisine était tout ce qui lui restait pour lui, pour son propre bien. Il versa alors les frites dans un plat avant de bien les disposer sur l'assiette tout en poussant un petit soupir triste. Repenser à Granny lui faisait mal parfois. Heureusement une serveuse entra dans la cuisine.
- Michael, y a un type bizarre qui veut te voir à la 12.
- Ah bon... ? C'est étrange. Merci en tout cas.
Michael posa son tablier sur le plan de travail hésitant avant de déglutir doucement. Personne ne demandait à le voir parce que personne ne voulait de lui. C'était un monstre, tout le monde avait peur de sa personne. Alors Michael décida quand même d'y aller sans poser de question. Il se rapprocha de la table 12, timidement avant de saluer poliment l'homme tout en se tenant droit comme un piquet. Ce n'était pas un serveur mais d'expérience, il savait que le client était roi.
- Bonjour Michael. J’ai une question : depuis quand vous vous souvenez travailler ici ?
Comment cet homme pouvait connaître son nom ? C'était un employé de l'hôpital psychiatrique qui cherchait à le surveiller de prêt ? Ou alors une personne qui cherchait à mettre à fin à sa vie. Les hommes étaient capable d'horrible chose envers ceux qui étaient différent. Michael joua nerveusement avec ses mains avant de finalement prendre la parole.
- Eh bien, je m'en souviens pas. Pourquoi cette question ?
- Suivez-moi. Je vous montrerai depuis quand.
Michael se figea sur place et il sentit des frissons parcourir son corps. C'était louche, trop louche. Il secoua alors négativement la tête.
- Je n'ai pas fini mon service, désolé. Et puis je ne vous fais pas vraiment confiance.
L'homme assit autour de la table ne dit pas un mot, fixant un moment Michael avant de finalement lui tendre une photo d'un homme. Un homme qui connaissait parfaitement bien. Hunter, l'homme qui avait tué Granny et qui avait ensuite était tué par la police parce qu'il ne voulait pas se rendre. Michael arracha violemment l'image de la main de l'inconnue fixant la photo de Hunter avec colère.
- Mais c'est l'homme qui a tué Granny.
- Si je vous dis qu’il est en vie ?
- La police ne l'a pas tué ?
- Suivez-moi, et vous verrez.
- ... D'accord.
Michael se tourna vers ses employés hésitant encore un peu. Ces derniers ne l'aimait pas vraiment à cause de sa maladie mais Michael n'était jamais absent, jamais en retard. Il pouvait bien lui accorder un moment de pause, pour Granny. Elle qui lui avait tout offert. Il respira un bon coup avant de s'avancer vers son supérieur. Il se racla doucement la gorge.
- Monsieur... je peux rentrer chez moi ? Je ne me sens pas très bien. Promis, je reviens demain et en forme.
Son supérieur le regarda avec mépris. Il savait que le patron ne l'avait jamais porté dans son cœur mais à ce point. Michael se sentait mal... Il n'aimait pas ce genre de regard sur lui, il se sentait vraiment mal.
- Si tu veux. Fais le et je te retire 2 journée de salaire sur ta paye.
Michael ne répondit rien, il hocha simplement la tête avant de se tourner silencieusement pour revenir vers l'inconnue. Voilà, Michael allait se sentir mal et coupable toute la soirée. Il espérait que cet homme ne lui raconte pas n'importe quoi. Il voulait juste rendre honneur à cette pauvre Granny. L'homme ne lui dit plus rien, il conduit Michael à l'écart de la ville. Plus il s'éloignait de Storybrooke, plus l'envie de vomir était forte. Et si les voix revenaient pour lui faire comprendre que tout ça était une mauvaise idée ? Et qu'il devrait faire demi-tour. Ils finirent devant un bâtiment reculé, un peu vieux. Michael fixa ce dernier avant de secouer négativement la tête.
- Non... Je veux partir. Maintenant. Ramenez-moi, je n'aurai pas dû partir. Je vais avoir des problèmes et je ne veux pas que les voix reviennent.
Une femme sortit du bâtiment. C'était Glinda, la maire de la ville.
- Bonjour Michael.
- Madame la Maire ? Pourquoi vous ...
- Si tu veux bien entrer, tu sauras tout, mon cher.
Michael entra dans la bâtiment sans poser de question. Pourquoi ? Il se le demandait encore. La curiosité ? La folie ? L'adrénaline. Il ne savait pas trop, tout ce qu'il savait c'était qu'il était perdu. Il ne comprenait pas vraiment ce qui était en train de se passer. Une fois à l'intérieur, il vit Hunter en vie. Allongé sur un lit et branché à des machines mais il était bien en vie. Michael finit par froncer les sourcils.
- Pourquoi je suis là ?
- Je suppose que mon ami le Magicien vous a déjà demandé depuis quand vous vous souvenez être ici ? Je suppose aussi que vous n’en avez aucune idée ? Et aucune idée du temps qui a passé depuis votre internement, depuis la mort de Granny, depuis tant de choses... Glinda fit signe à son homme de main qu'elle avait appelé le Magicien à ouvrir la mallette. Malheureusement Mike ne vit pas le contenue de cette dernière de là ou il était. Quand j’ai lancé la malédiction, je nous ai privé de magie. J’en ai juste besoin d’un tout petit peu, qui se trouve en toi. Tu aurais évité le Sort si j’avais pu t’emmener ici sans. Du coup, le processus risque d’être... un peu douloureux.
- De quoi parlez-vous ? Je n'ai pas de magie en moi. Je suis un simple cuisinier.
- Toi non. Le loup en toi en revanche...
- Je n'ai pas de loup ! Qu'est ce que vous racontez ?!
Cette histoire n'était que pur folie ! Et après c'était lui qu'on avait enfermé ? Il était sur ses gardes, prêt à fuir à tout moment. Malheureusement le Magicien se trouva derrière lui et sans prévenir, il planta une seringue dans le cou de Michael. Ce dernier s'effondra sur le sol et il hurla de douleur. C'était insupportable. Ses veines devinrent noir. Après plusieurs minutes de torture et de douleur, Sam reprit le dessus. Le Grand Méchant Loup était allongé sur le sol. Dans la même position où se trouvait Michael pendant qu'il souffrait. Il se redressa rapidement avant de montrer ses crocs tout en grognant.
- Partez avant que je ne vous dévore.
Glinda regarda le Magicien qui lui fit un signe de tête positif. Il tenait dans sa main la seringue avec le sang de Sam à l'intérieur. Glinda finit par s'approcher du Magicien et elle tapa 3 fois sur le sol avec ses chaussures à talon rouge. Ils disparûrent tous les deux et le loup rangea alors ses dents. Ils avaient eut ce qu'il voulait. Un peu de sa magie... Tant pis. Ce n'était pas le plus important. Sam s'avança vers le Chasseur et fixa un moment ce dernier avant de le débrancher sans hésitation. Il posa ce dernier sur son dos sans délicatesse avant de soupirer.
- Je ne supporte pas porter les humains. Surtout les chasseurs. Mais je dois trouver quelqu'un qui pourrait t'aider. Nous aider.
Enfin surtout pour lui. Les autres, ce n'était pas de son ressort.