Lena Davis « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! » | Avatar : katie mcgrath
Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
Par delà les apparences... | Cadavres : 1480
________________________________________ 2020-07-30, 16:13 FUIR REVIENS A REVENIR SUR SES PAS◇ ◆ ◇
La porte d’entrée qui claque et moi qui grogne à cause de la douleur lancinante dans l’entièreté de mon crâne. « LENA KIERAN DAVIS ! » Oh bordel. Je me lève difficilement de mon lit et ne fait que peu attention au mot posé sur ma table de nuit, bien trop occupée à tenter de calmer ma vision qui tangue douloureusement. Là tout de suite, mon meilleur ami allait s’appeler doliprane. Mais vu la présence de Lois Davis, ça allait clairement pas être possible. Elle entre dans ma chambre. « Maman… » m’exclamais-je avant de plisser des yeux vu la lumière de l’extérieur qui me donnait encore plus de douleur lancinante dans la tête « eh bien quoi ? Tu n’es pas contente de me voir ? » reprends t’elle en me fixant de ce regard sombre qu’elle portait lors de ma crise d’adolescence soudaine vers quinze-seize ans. Rien. Aucun souvenir de la veille et pourtant, les preuves étaient là. Je ne me souvenais même plus comment j’étais arrivée jusqu’à mon lit. Je m’extirpe avec encore plus de difficultés du lit avant de me retrouver face à ma mère qui me tend l’exemplaire du jour du New York Times. « Non mais là, faut que tu m’expliques ! » « Parles moins fort maman, j’ai la tête qui tape et j’ai limite presque envie de vomir sur tes chaussures. » Je me dirige lentement jusqu’au salon avant de me rendre dans la cuisine pour me servir un verre d’eau bien froid. La seconde d’après, je remarque la disparition de mon miroir, les taches de peinture violette sur le fauteuil à 10000 dollars, le verre de vin sur le sol, les gouttes restantes répandues sur le tapis de soie. Prenant trois cachets d’aspirine, je les englouti en un coup, buvant mon verre d’eau d’une traite. « Pourquoi je sens que tu vas me faire la morale maman ? » « Peut être parce que c’est le cas ? » Non mais j'ai plus trois ans non plus... Je pose mon regard sur la une du New York Times avant de remarquer le graffiti. Légers souvenirs qui perlent dans mon esprit, encore embrumé par la soirée arrosée de la veille. « Oh bah ça… Je te jure maman, je sais pas ce qui s’est passé. » avouais-je en levant le regard vers ma mère avant de poser mon regard sur le tag écrit « mais par contre, faut l’effacer ! Et dans la minute ! » lançais-je en reprenant soudainement la totalité de mes esprits en me rendant compte que j’avais signé ma propre connerie « Lena ? Tu m’expliques s’il te plait, l’état de ton appartement, la disparition du miroir et surtout CE TAG sur la façade de ton entreprise ?! » « Alors pour tout ce qui s’est passé ici, j’ai que des bribes de souvenirs, je sais même pas où est passé le miroir mais toute façon, il était moche donc c’est pas une grande perte. » « 15000 dollars mais c’est pas une grande perte. » « Oh ça va, il était moche j’te dis. » Je commence à me hâter d’essayer de rattraper les dégâts, comprenant qu’il allait falloir que je change le fauteuil vu qu’à cause de la peinture, il était clairement foutue « maman, on doit se débarrasser de ce tag ! » « C’est toi ? » « Ouais ça se pourrait que ce soit moi qui l’ai fait. » avouais-je à ma mère en relevant le regard vers elle alors que je poussais un profond soupir « Lena, tu me déçois… » « Bah remarque, ça te change pas beaucoup si ? » soupirais-je. Attachant ma chevelure brune en queue de cheval, j’essaie de récupérer à quatre pattes l’étendue de mes bêtises sur le tapis mais comprenant que ça aussi, il allait falloir le changer « Lena ! Laisses ça, la femme de ménage s’en chargera. Tu vas te dépêcher de t’habiller, je te signale que tu es censé partir dans une demi-heure. » Soupirant face à ma mère, je me dirige vers ma garde robe avant d’ouvrir les portes et hurle. Des bombes de peinture sur le sol, mes robes recouvertes de peinture, mes chemisiers dans un état similaire « maman !!!!! » hurlais-je en me laissant tomber sur mon lit « ma garde robe est fichue ! Mais bordel ! Qu’est-ce-que j’ai fait hier soir ?! » « T’as passé la soirée avec ce notaire que t’aimes pas. » ouvrant de grand yeux, je me lève de mon lit « Que…QUOI ?! ERWIN DORIAN ETAIT AVEC MOI HIER SOIR ?! » « Tiens, c’est drôle ça à l’air de te choquer aujourd’hui. Pourtant hier, t’avais l’air d’apprécier sa présence… » « Mais maman ! Hier j’étais complètement bourrée ! J’aurais pu confondre un lapin avec une tortue. » « Lena… » Je me prends la tête dans les mains et pousse un profond soupir « et pourtant je t’avais prévenue Lena…mais de toute façon, depuis tes douze ans, tu m’as jamais écoutée… » soupire ma mère adoptive « bon on va virer tout ça » « Ah non mais je sors pas en pyjama ! » Soufflais-je. Ma mère avait raison, je devais virer toutes mes fringues vu l’état dans lequel elles se trouvaient. Sauf mes pantalons, c’était au moins ça… Prenant un jean dans l’armoire, je réussis à trouver au fond de mon placard un tee-shirt au logo de l’université de National City et me dirige dans la salle de bain pour pouvoir me préparer en vitesse. Me maquillant grossièrement, je fais un sac rapide avant de revenir auprès de ma mère alors que j’enfile mes talons « pas de remarque maman s’teplait. » la stoppais-je avant qu’elle ne dise quoi que ce soit. Retournant dans ma chambre, je fais glisser la porte glissante avant de me rendre compte de ce qui était écrit « Oh putain…JE VAIS EN FAIRE DE LA CHAIRE A SAUCISSE ! » hurlais-je. Vu la trace de la main, c’était la mienne mais j’étais sûre qu’il était là. J’étais sûre que tout était de sa faute. Il me le paierais. J’avais lu le mot d’erwin parce que je n’avais plus de doute, ça ne pouvait être que lui mais gros problème, je n’avais que de légères bribes de souvenirs…et apparemment, je n’y étais pas allée de mains mortes sur l’alcool. J’avais répondu aux nombreux sms de mes amis newyorkais avant de suivre ma mère hors de l’appartement pour me rendre à D-Corp avant de rentrer à Storybrooke. Refermant la porte de l’appartement derrière moi, je me dirige jusqu’à l’ascenseur en compagnie de ma mère. Ressortant du dit ascenseur, je mets mes ray-bans sur le nez et quitte les locaux aux côtés de ma mère adoptive. Et en prime, j’avais la douloureuse impression d’avoir à nouveau quinze ans et c’était clairement pas la plus divertissante des situations. Chose amusante ? Quelques semaines plus tard, mon gynécologue m’annoncerais ma grossesse….
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TERMINÉ