Surnom → Loona, en souvenir du bon vieux temps. Il n'en a pas honte, non, mais disons que niveau crédibilité... On peut mieux faire. Ça a au moins le mérite de faire un pseudonyme décent pour ses activités nocturnes.

Age → Vingt-sept ans, pour toujours et à jamais ! Eh, au moins il peut se targuer d'appartenir au club des 27, c'est pas rien.

Occupation / Emploi → Fleur de trottoir... Quoi, vous voulez quelque chose de plus imagé ? Bon, c'est une prostituée, en somme, et il est loin d'en avoir honte. Pendant un temps, il fut secrétaire et tueur à gage, mais c'est du passé. Il a aussi quelques notions en pole dance, rien que ça.

Votre personnage est-il tiré d'un conte ? : Il débarque tout droit d'Hazbin Hotel !
Si oui, lequel et qui est-il dedans ? : Le curieux mélange entre un inventé et Loona, la Hellhound.

Caractère → S'il l'on devait user d'un unique mot pour décrire Loukas, ce serait probablement infernal : il semble être un pur produit des Enfers - après tout, c'est là qu'il a passé le plus clair de son temps - mais lors de son court passage sur Terre, il battait déjà des records. Véritable gamin à problèmes, il n'a jamais cherché à respecter les lois, à obéir aux ordres, à suivre le mouvement. On le remarquait toujours, mais jamais pour les bonnes raisons : dans un rang, il était toujours celui qui chahutait et s'échappait. En plus de ça, il possédait un flegme et un côté je m'en foutiste qui avait le don d'agacer ses proches. Souvent, son expression laisser prévoir qu'il allait être absolument insupportable et irritant pour quiconque aurait le malheur de devoir le côtoyé - c'était sa marque de fabrique. Pourtant, il était l'aîné de la famille et en ça, il aurait du donner l'exemple... Mais il s'était totalement affranchi de ce rôle : une bonne partie de son adolescence et de ses premières années en tant qu'adulte fut placée sous le signe de l'insouciance. Il n'avait pas grand chose à faire sinon de penser à lui, et de voir quelles nouvelles conneries il pourrait ajouter à son palmarès déjà impressionnant.

Les choses changèrent à la mort de ses parents, survenue dans un accident de voiture - le chauffard qui les avait percuté de plein fouet était saoul, et s'en était sorti miraculeusement. Il approchait de ses vingt-quatre ans, alors il prit la garde de son frère, Leon, et de sa petite soeur, Louise. Cela le força à revenir sur Terre, à se concentrer. Il devint un peu plus sérieux, plus grave aussi : il n'avait plus vraiment l'envie de rire, à présent... Comme il ne possédait ni diplôme, ni recommandation, il choisit d'emprunter la voie du plus vieux métier du monde, sans savoir que ça le mènerait à sa perte. Une fois mort, ses défauts furent décuplés : son nouveau monde ne laissait place ni à la modération, ni à la gentillesse. Il devint apathique, n'avait plus la motivation de rien... Sinon de créer des ennuis. Son agressivité et sa méchanceté augmentèrent, allant de paire avec sa nouvelle apparence. Il n'a d'ailleurs aucun sens de la retenue : si vous l'emmerdez, il vous le fera comprendre très vite. Si vous l'ennuyez, même tarif. Il a raccroché au nez d'une personne qui venait de se faire poignarder, alors comprenez bien qu'il en a rien à cirer de vos trognes... Priez, pauvres pécheurs, vous n'êtes pas au bout de vos peines avec lui !

Derrière tout ça, il possède tout de même une certaine sensibilité : malgré tout, il reste très attaché à ses familles, qu'il s'agisse de celle qu'il avait en tant qu'humain ou bien des démons qu'il a côtoyé en Enfer - la seule qu'il déteste de tout son être, c'est celle que lui a offerte la malédiction. Il leur est loyal et attaché, même s'il ne le montre que par des biais douteux et dissimulés. On ne peut pas avoir que des défauts ! Il est possible de le blesser - davantage par les mots que par les coups - et, dans ces cas là, il a tendance à se taire, à se faire oublier et à avoir le regard triste... C'est subtil, certes, mais ceux qui le connaissent réellement savent que ça ne présage jamais rien de bon.

Une Particularité ?

✘ Il a une cicatrice en travers du cou, souvenir laissé par le client qui l’a tué. Si, pendant un temps, il en a eu honte maintenant il s’en moque totalement et ne cherche plus à la dissimuler. Une blessure de ce genre attire toujours l’attention, et c’est un bon moyen d'entamer une conversation, après tout ! “Comment est-elle arrivée là ? Oh, laissez moi vous raconter l’histoire de ma tragique mort…”

✘ Il possède pas mal de vices -eh, il n'est pas arrivé en Enfer pour rien ! - : il boit, il fume, il se drogue et le tout, à outrance. Il n’est pas rare de le retrouver dans un état pitoyable - et ce, même à huit heure du matin, il n’y a pas d’heure pour commencer la fête ! Néanmoins, il possède une bonne endurance en la matière ; le droguer à son insu est une mission impossible, laissez tomber le GHB avec lui.

✘ Il ne porte aucune importance à son propre genre, et se moque de comment il s'habille : il essaye tout, sans exception, aussi bien les tenues classiques et "masculines" que l'ensemble de lingerie accompagné de porte-jarretelle, en passant par les robes. Si on lui demandait, il se décrirait comme étant genderfluid, avec une nette propension au je m'en foutisme : peu importe les pronoms ou les mots qu'on utilise pour le décrire et l'interpeller, il répondra à tout... Seulement s'il en a l'envie.

✘ Il a une tâche de naissance en forme de croissant de lune au niveau de sa hanche droite. Une petite curiosité qui plaît beaucoup à ses clients... Et qui l'indiffère au plus haut point.

✘ Il court plus vite que la normale et reste plus fort que les humains lambdas - surtout lors des soirs de pleine lune. Mais il reste un énorme flemmard malgré tout, et n’use pas souvent de ses talents particuliers… Il garde également des restes d’un flair plus développé et d’une vision plus perçante.

✘ Il a la mauvaise habitude de mâchouiller tout ce qu'il peut : les embouts de stylo, les cordons de ses pulls, ses propres lèvres, ses ongles aussi, tout ce qui passe à sa portée et qui lui fait un tant soit peu envie. Pour limiter les dégâts, il conserve toujours sur lui un jouet qu'il peut mordiller à loisir.

✘ Malgré le métier qu'il exerce, c'est quelqu'un d'assez peu tactile. Difficile à croire, hein ? Entre les draps, il n'en a rien à cirer et s'en amuse, mais dans la vie quotidienne, il arrête rapidement celles et ceux qui auraient la riche idée de vouloir le serrer contre eux. Sûrement les restes d'un traumatisme laissé par l'étreinte mortelle de son amant. Les seules exceptions qui bénéficient d'un traitement de faveur - c'est pas faute d'avoir essayer pourtant -, sont Blitzo et Julian.

Il fut l’aîné des trois enfants de la famille, et bénéficia de six années de répit où il fut l’enfant unique, à être choyé et chérit. Non pas qu’il n’appréciait pas ses cadets, seulement… L’ambiance changea du tout au tout avec leur venue : il fut attendu de lui qu’il soit correct, aimable et aimant, un vrai petit ange en somme. Tout ce qu’il n’était pas, aussi. Leon fut le premier à le rejoindre et, en grandissant, il devint très vite son compagnon de conneries : si l’un traînait, l’autre n’était jamais bien loin. A eux deux, ils manquèrent de mettre le feu à la maison tout entière alors qu’ils essayaient de reproduire de “véritables parchemins”. Loukas l’initia également aux plaisirs de l’alcool, bien avant que son frangin n’ait l’âge légal d’en boire. L’arrivée de Louise, la petite dernière bien des années plus tard calma les ardeurs du benjamin… Sans que cela n’ait le moindre effet sur l’aîné : les deux plus jeunes se tempérèrent entre eux, et Loukas poursuivit seul sa décadence, se laissant entraîner sur des chemins peu recommandables. Il abandonna les études supérieures, les jugeant indignes de lui et superflues.

Très vite, il s’essaya à la drogue - l’alcool et les cigarettes ayant perdu de leurs effets -, fréquentant d’autres reclus désireux de mettre à mal leurs relations familiales… Malgré tout, il resta très présent pour ses adelphes, toujours prêt à leur venir en aide si jamais les choses se corsaient - il ne comptait plus le nombre de fois où il avait tiré Leon de situations périlleuses, quitte à devoir jouer des poings. Les cocards et autres ecchymoses étaient monnaie courante pour lui. Auprès de Louise, il était toujours très doux et prévenant, la gâtant comme la petite princesse qu’elle était. Des trois, elle était la plus brillante et la plus intelligente, celle qui irait le plus loin à n’en point douter.




La vie était belle pour lui : il pouvait découcher sans problème plusieurs fois par semaine, ses parents semblaient avoir abandonné tout espoir le concernant. Il vivait son rôle d’échec avec philosophie, et ne s’en formalisait pas le moins du monde : au moins, il incarnait tout ce que ses cadets ne devaient pas faire. Un modèle vivant, quelque chose qui lui plaisait. Et il aurait voulu que les choses continuent ainsi. Malheureusement, l’accident qui coûta la vie à ses parents le priva aussi d’une part de liberté : il se retrouva à être le tuteur légal de Leon et Louise, chose à laquelle il n’était absolument pas préparée… Mais qu’il fit de bon coeur : ils étaient tout ce qu’il lui restait, alors il comptait bien les protéger autant que possible. Les maigres économies de leurs défunts parents leur permirent de tenir quelques mois… Bien qu’il était évident que ça ne durerait pas.




Alors, il chercha quoi faire, même si la solution était tout écrite : étant un habitué des bas fonds… Il choisit d’y régner en maître : devenir prostitué lui permis de se faire un peu d’argent facile, tout en gardant un parfait contrôle sur ses horaires et sa façon de vivre. Très vite, il eut son lot d’habitués, dont un certain Ethan qui semblait être sous le charme. Il payait bien - mieux que les autres en tout cas, sans jamais lésiner sur les pourboires - même s’il s’était mis en tête qu’il le sauverait de ce mode de vie décadent : il lui répétait sans cesse qu’il l’emmènerait ailleurs et qu’il n’attendait qu’une seule chose de lui en retour, qu’il arrête de faire ce métier qu’il jugeait affligeant. Loukas se joua de lui, remettant toujours la chose à plus tard, et le distrayant en le couvrant de baisers, en lui murmurant des mots doux et en remettant ça…

Il ne pouvait se permettre de le laisser filer, alors quelques mensonges susurrés du bout des lèvres ne pouvaient faire de mal… Et l’avenir se chargea de lui prouver qu’il avait tort : un beau soir, Ethan perdit patience : il avait compris que sa relation ne mènera jamais à rien, et s’il le pouvait l’avoir pour lui seul… Personne ne l’aurait. Ils passèrent une agréable soirée ensemble, tout était parfait : l’homme avait réservé dans l’un des meilleurs restaurants de la ville, tout était planifié à la perfection, si bien que Loukas se demanda s’il comptait le demander en mariage ou une connerie du genre. L’issu fut tout autre : alors qu’ils prenaient place dans l’habituelle suite du même hôtel et qu’il prenait le temps de se faire une beauté, il vit dans le reflet du miroir Ethan venir se glisser derrière lui, jouant avec ses cheveux, le dévorant littéralement des yeux. Il n’eut même pas le temps de lui faire une remarque teintée de moquerie que la morsure froide d’une lame abîma sa peau, laissant une traînée de feu sur sa gorge. Ses yeux s’écarquillèrent, alors qu’il portait la main à sa blessure dans l’espoir vain d’arrêter l’hémorragie. Il ne pouvait plus respirer, il ne pouvait plus parler, juste dévisager l’autre d’un regard perdu et suppliant… Il ne comprenait pas. Il glissa au sol, silencieusement, et se noya dans son propre sang…

Une mort ridicule, qui laissait encore deux orphelins.

Dire qu’il fut surpris d’arriver en bas aurait été un mensonge éhonté - au vu de la vie qu’il avait mené, ça n’avait rien d’étonnant. Ce qui le surpris davantage… Fut le changement total que ça apporta dans sa vie… Façon de parler, puisqu’il était mort.

Son apparence changea du tout au tout : à son réveil, il pleuvait. Et la flaque d’eau qui s’était formée à sa droite lui permis de se voir.

“Un foutu caniche ?”


Sa propre voix… avait changé. Un nouveau corps à apprivoiser, une nouvelle apparence à découvrir… Et une nouvelle identité de genre. Soit. Son ancien physique lui permettait de jouer sur les deux tableaux, celui-ci… allait rendre les choses moins aisées. Mais il… Elle s’y ferait. Son genre ne l’avait jamais intéressé plus que ça par le passé, et jongler avec les pronoms était devenu sa spécialité - il auprès de sa famille, elle avec ses clients… Il suffisait d’inverser la mécanique et le tour serait joué. Au bout de sa première journée en Enfer - elle n’eut aucun mal à deviner ça, il suffisait de voir à quoi ressemblait le voisinage et les habitants -, certains de ses souvenirs s’effaçaient déjà… Elle ne se souvenait plus de son prénom - seule une initiale lui restait, un L… - mais ce qui concernait sa fratrie resta gravé en elle. Accompagné de regrets et de culpabilité : quelle soeur faisait-elle… Ils étaient désormais livrés à eux-mêmes.


Elle passa ses premiers mois à la rue, vivotant comme elle le pouvait. Son apparence semblable à celle d’un chiot - avec ses longues oreilles effilées, son pelage soyeux et ses grandes dents - attirait immanquablement l’attention des badauds… Qui devaient voir en elle une cible facile, une âme de bas étage à briser, encore et encore. Mal leur en prit : ils le payèrent au prix fort lorsqu'elle leur arrachait quelques doigts ou la main toute entière, ou lorsque leur mollet rencontrait ses crocs… Elle se fit une certaine réputation, les démons parlèrent entre eux et finirent par éviter le quartier, par simple mesure de sécurité. Et histoire de conserver leurs membres dans leur intégralité. Malheureusement, ces histoires remontèrent jusqu'aux oreilles du maître de l’Enfer… Qui s’en trouva fort accommodé : lui qui cherchait un cadeau à faire pour l’anniversaire de sa petite fille, il lui semblait avoir trouvé le présent idéal. Le lendemain, une opération fut lancée pour la capturer - au lien d’être un simple caniche, elle avait eut la riche idée de s’incarner en Hellhound, les chiens de l’Enfer par excellence. Chiens qui se faisaient fort rares maintenant… On lui donna un nom, une véritable identité - Loona fut choisi sans qu’on lui demande son avis -, et on lui enseigna comment se comporter convenablement en présence de la “famille royale”... Sans grand succès. Enfin, elle était plus ou moins prête pour le Jour-J, où elle fut présentée à Charlie avec un long ruban rouge autour du cou - elle n’avait qu’une envie, le réduire en lambeaux, mais le faire en pleine célébration était loin d’être indiqué…

Les jours passèrent, et elle se retrouva à faire la bonniche de service : apporter les vêtements de la petite princesse, ses repas, l’accompagner lors de ses promenades, … Que des activités passionnantes, vraiment. Loona fut obligée de se plier à ce petit jeu pendant plusieurs semaines… En public, du moins. Lorsqu'elle se retrouvait seule avec Charlie, il lui arrivait souvent de craquer, et de se mettre à râler. De casser des choses aussi, parfois - un bon nombre de coussins péris entre ses crocs, lui permettant de se défouler après des heures et des heures de brimade. Mais jamais la petite princesse ne lui en tint rigueur : au contraire, elle faisait toujours tout son possible pour l’apaiser et la calmer, lui offrant même parfois de quoi passer ses nerfs ou quittant les réceptions précipitamment pour lui permettre de souffler. Elles étaient peut-être un peu trop différentes l’une de l’autre pour devenir véritablement amies mais… Elles se toléraient. C’était déjà ça.




Loona ne savait pas si elle parviendrait un jour à s’habituer à ce nouveau mode de vie… Mais elle n’eut pas besoin de s’en préoccuper plus longtemps : un soir, Charlie vint la trouver et à son air il était clair qu’elle préparait quelque chose qui ne serait sûrement pas approuvé par ses géniteurs - sa gentillesse finirait probablement par la perdre… Surtout dans un lieu comme l’Enfer. Elle avait déjà tout prévu pour la libérer de ses obligations, il suffisait simplement de maquiller un peu les choses et… Le tout serait convaincant au possible - selon elle, du moins. Le plan était simple : la Hellhound devait mourir, et cela laissait la principale intéressée sceptique au possible… Mais elle n’avait pas grand chose à perdre. Et les choses se passèrent bien mieux que ce qu’elle avait initialement pensé : sa “dépouille” fut emportée loin de la demeure royale, et elle aurait dû finir crématisé, fin de l’histoire. A la place, quelqu’un vint la chercher - un certain mec avec un nom aux consonances germaniques - et il prit peu à peu la place de son tuteur légal, devenant presque un père pour elle. Quelque chose qu’elle n’avait pensé possible, et qu’elle ne se souvenait plus vraiment avoir eu par le passé… Allez savoir pourquoi.

A nouveau, cela lui donna l'impression de vivre une toute nouvelle vie - relative - : elle apprit à connaître et à côtoyer Blitzo, à faire avec ses manies étranges et ses goûts douteux, sa propension à l'exagération et ses débordements... En échange, elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait, personne ne lui reprochait plus son mauvais caractère, ses sautes d'humeur et sa paresse. Malgré tout, le duo fonctionnait étrangement bien et formait une famille originale au possible. Loona sut tout des origines de Immediate Murder Professionals, au contraire de Moxxie et Millie qui avaient toujours pensé que le grimoire leur appartenait depuis toujours. A l'aide du livre ancien, ils pouvaient retourner sur Terre à l'aide d'un portail. Leur business ? Permettre aux démons de régler leurs affaires en attentes, de tuer une épouse infidèle, d'éliminer le responsable de leur mort, de mettre un beau bordel dans la vie de ceux qui restaient en somme. En règle générale, la bande d'assassins qu'ils étaient s'efforçaient de rester discret - malgré quelques ratés, comme ce fut le gars avec ce foutu gamin - et étaient réputés pour avoir de bons résultats. Néanmoins, leur affaire ne fonctionnait pas comme elle aurait dû : même s'ils avaient un client fidèle au possible, c'était loin d'être suffisant ; certains démons oubliaient leur passé en arrivant en Enfer, ce qui réduisait leur champ d'action... Ça, et les spots publicitaires hors de prix que Blitzo demandaient régulièrement. ... Et peut-être que son accueil y était pour quelque chose, aussi. Bref.

Loona, utilisant son lien familial à son avantage pour ne jamais se faire réprimander, abusa des portails pour des raisons personnelles : si elle ne se souvenait plus totalement de sa vie d'avant, elle continua pourtant à veiller sur Leon et Louise. De loin, sans jamais se faire remarquer. Elle se débrouillait pour leur apporter ce dont ils avaient besoin, se débarrassait de ceux qui les menaçaient dans une discrétion totale. Une sorte d'ange gardien inversé. Mais ce rythme de vie lui convenait bien : elle pouvait se comporter comme une adolescente en crise sans en payer les conséquences, envoyait souvent les autres bouler pour un oui ou pour un non, et partageait son temps entre le secrétariat, le terrain et ses sorties personnelles...

Le jour de la malédiction, elle devait supporter les demandes répétées de Stolas, ce foutu démon chouette qui semblait s'être irrémédiablement amouraché...

"Blitz' ? C'est encore l'autre connard de richard pour toi...Faudrait peut-être songer à faire quelque chose, là, c'est... Et qu'est-ce que c'est que cette merde encore ?"

Son regard avait été attiré par des volutes de fumée violette, qui commençaient à se répandre dans toute la pièce. Un grognement agacé lui échappa, et elle n'eut même pas le temps d'aboyer sur ses collègues...

Retour sur Terre. Peut-être que Loukas aurait pu utiliser cette nouvelle chance pour mener une nouvelle vie, pour faire mieux que la fois précédente mais, sans le savoir, il suivit ses propres pas et retomba dans les mêmes travers. Le schéma se répétait : en tant qu'enfant, il faisait les quatre cent coups puis usait de sa bouille adorable pour échapper aux pires sanctions, il était souvent à l'origine des bagarres dans les cours de récréation, et parvenait toujours à s'en sortir bien. La seule fois où les choses tournèrent pour lui, ce fut lorsqu'il eut la brillante idée d'organiser un combat en tenant en équilibre sur les plus hautes barres de la cage à poule : à force de trop vouloir faire le malin, il perdit l'équilibre et chuta. Tenant à tout prix à protéger son visage - la "marque de vie" qui lui traversait la gorge avait suffisamment fait parler d'elle, manquant de l'envoyer à l'ASE pour cause de mauvais traitement - il se brisa le bras droit. Et par un réflexe étrange, il parvint à le remettre de lui-même et à continuer de jouer, révélant sa blessure qu'une fois rentrée chez lui, après les leçons. Il n'oubliera jamais l'engueulade corsée qu'il s'est pris de la part de ses parents.

Tiens, en parlant d'eux : il n'a jamais réussi à leur faire confiance, comme si... Quelque chose clochait, sonnait faux avec eux : comme s'il avait l'impression d'avoir affaire à de parfaits imposteurs. Alors, il le leur faisait payer, faisant toujours tout l'inverse de ce qu'on attendait de lui : on disait blanc ? Il répondait noir. Des vacances à la montage ? Il préférait la mer. Un véritable casse pied. On espérait qu'il devienne brillant, qu'il poursuive de longues et belles études, il aurait pu devenir avocat ou médecin, s'il le voulait mais... C'était raté : il dévia de cette voie sans le moindre regret, préférant traîner les rues, fréquenter les mauvaises personnes, tout foutre en l'air. Eh, c'était toujours plus drôle ainsi !

Enfant unique, il fut la déception de ses géniteurs, qui ne tentèrent pas de lui donner des cadets - manque de bol, ici, personne ne fut là pour lui donner une raison de revenir auprès d'eux, de s'adoucir un peu et de penser aux autres... Il ne leur parle plus - et il le vit bien. Personne n'est là pour lui donner d'ordre, au moins ! Il vivait à sa façon, ne restant jamais bien longtemps au même endroit : de temps à autre, il avait le luxe de passer la nuit dans un hôtel, il lui arriva aussi de passer la nuit en cellule, non sans s'attirer les regards dédaigneux et méprisant de la sheriff de l'époque - qui commençait à en avoir marre de le voir traîner de la sorte - et le reste du temps, il faisait avec la chambre miteuse que ses partenaires d'un soir avaient à lui offrir... Les habitudes ont la vie dures : là encore, ses certifications se comptaient sur les doigts de la main - d'une main, pour être plus précis - alors il choisit la solution de facilité. Suffisait simplement de choisir les rues encore éclairées. Et tant pis si la police le choppait.

"AH ! J'le savais de toute façon !!"

Aucune raison de souffrir du manque de ses parents, ce n'était pas eux. Son seul regret fut de constater que son frère et sa sœur... Semblaient avoir disparu pour de bon. La fin de la malédiction ne le déstabilisa pas plus que ça : il était déjà fêlé de base... Qu'est-ce que ça aurait pu faire de pire ? Le précipiter dans les bras de la Mort ? Il avait déjà testé, c'était pas aussi mal que ce qu'on pouvait en dire, et il n'avait testé que la partie infernale de la chose. Homme, femme, clébard... Qu'importe : il jouait le jeu, se pliait aux attentes des autres - de façon purement professionnelle, le reste du temps, il envoyait chier le monde - et cherchait le meilleur moyen d'en tirer profit.

Il retrouva même son chez lui : un quartier tout entier sobrement nommé Hazbin Street regroupant tous les joyeux freaks issus des Enfers - Alastor, Vaggie, Angel, la trop naïve Charlie, Blitzo, Millie et Moxxie entre autres. Que de réjouissances à venir ! Peut-être que l'agence de tueurs sur gages finirait par revoir le jour... Il ne savait pas s'il reprendrait sa place - son métier actuel le divertissait au plus haut point, mais la hantise de se faire tuer à nouveau pour une histoire de cul le refroidissait parfois, de temps à autre - mais rester dans les parages était la chose la plus intelligente à faire. Et la plus amusante, aussi. Storybrooke était loin d'être prête pour ce qui l'attendait...

️ CREDIT

Administration → Célébrité de votre Avatar : Dane DeHaan. → Est-ce un poste vacant ? : Non. → Multicompte ? : C'est fort probable, oui. Entre nous → Pseudo / Prénom : → Votre avis sur le forum : J'dois m'y plaire, vu comment je m'y accroche. → Comment l’avez vous découvert : Il hante mes onglets, je dois m'inquiéter ? → Si vous deviez choisir entre héros, vilain, magique, prince(sse), ancien animal, rebelle ou divin pour votre team vous choisiriez quoi ? : Crétin fini. Ah, ça n'existe pas ? Va pour rebelle alors. → Le mot de la fin : Le n°2 de la clique est là !

OUIIIIIIII J'adoooore
je savais pas du tout avec quoi t'allais débarquer mais je suis pas déçu J'approuve totalement le choix du vava et le fait qu'il soit genderfluid c'est ultra intéressant  
Re-bienvenue par ici Et bon courage pour écrire ta fiche

MAIIIIIIIIIIIIS

Je m'y attendais paaaas LOUKAAAAS !!!!!

BIENVENUE DANS LA TEAAAM

Re bienvenue !

Mais qui es-tu ?

LOUKAAAAAAAS je me dois de venir t’accueillir avec Aguistin

L'invasion d'Hazbin moi je regarderai quand y aura la vostfr

C'est trop bien que tu ais pris Dane Et puis il colle parfaitement avec le perso' je trouve

Alors je te souhaite la ReBienvenue parmi nous et bon courage pour l'écriture de ta fiche

Il nous faudra absolument des liens

Aguistin R. Marban a écrit:

L'invasion d'Hazbin moi je regarderai quand y aura la vostfr  

Je l'ai vu en vostfr C'était amateur mais bon

Re-bienvenue du coup
Bon courage pour ta fiche

Oh sérieux ? Faut que tu me passes le lien alors

Je t'envoie ça