« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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  Le travail c'est la santé ... qu'ils disaient ! } feat Loonie d'amour

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Walter Blomberg
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Walter Blomberg

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 Le travail c'est la santé ... qu'ils disaient ! } feat Loonie d'amour  _



________________________________________ 2020-06-04, 23:50

Walter ∞ Loukas
Le travail c'est la santé ... qu'ils disaient !
LIl n’était que 8h30 du matin mais Walter était déja très bien réveillé. Café starbuck en main et paquets de cinnamon roll, il marchait d’un pas décidé vers le centre ville. Il aurait pu mettre le local de son entreprise dans Hazbin Street, ça aurait été plus pratique pour tout le monde. Il aurait été à deux pas de son lieu de travail, mais ce quartier n’était pas des plus recommandés dans Storybrook. Oh lui s’en fichait, il adorait en vérité ce lieu de dépravation, de vie nocturnes, ces ruelles sombres à vous faire égorger. Ce n’était pas pour rien si au final il avait emménagé il y a quelques années dans l’un des plus grands immeubles de ce quartier, là où tous ses amis y habitaient. Ça n’avait pas plu à Mike mais il se fichait de son avis comme de sa première chaussette. Maryline elle, au contraire, en avait été ravie, et même Loukas, sous ses airs renfrognés avait fait un petit sourire. Au moins, ils étaient tous ensemble, comme à l’époque, et ça, ça n’avait pas de prix pour Walter. Néanmoins, pour son entreprise, ce n’était pas possible. Il se donnait toujours un genre, une allure propre sur lui. Ici, dans le monde des vivants, et surtout maintenant au vingt et unième siècle, il ne pouvait pas faire justement, comme avant. Déclamer publiquement qu’il était le créateur des Professionnels du Meurtre Immédiat. Si en enfer, cela lui avait valu des applaudissements et de grimper dans l'échelon social des démons, ce n’était clairement plus le cas maintenant. Il n’avait pas envie d’être à nouveau condamné et exécuté. Il l’avait vécu une fois, en Allemagne, pendant le premier procès de Nuremberg, ça lui avait suffit. Alors il avait décidé de mettre ses talents de stalkeur à profit. Quoi de mieux que de recréer son entreprise mais en la modifiant légèrement. Il avait fait une grosse étude de marché, il avait vu la demande et c’est comme ça que les Professionnels du Renseignement Immédiat étaient nés. Mine de rien, Maryline aimait aussi savoir beaucoup de choses sur les gens, et avec sa bouille d’ange, elle arrivait à avoir pas mal d’informations. Lui n’avait rien perdu à ses capacités à laisser traîner ses oreilles partout, et le fait qu’il sortait régulièrement l’aidait aussi. Alors tout marchait sur des roulettes. Il y avait la partie détective privée, et la partie meurtre. Bien entendu, il proposait toujours les devis de ce dernier une fois que la partie détective avait été faite. Il se délectait de sentir la colère des trahit, des trompés, de ceux qui réclamaient vengeance et justice. Lui, à son échelle, leur proposait. Tout le monde était satisfait, et en plus il gagnait de l’argent sur ça. Que pouvait il demander de plus ? Bon qu’il gagne plus d’argents encore parce qu’entre les frais de l’entreprise, les salaires de ses employés et Loukas, il ne lui restait plus beaucoup d’argent à la fin du mois. Il ne s’en plaignait pas vraiment, il avait passé ce stade là. Il continuait seulement ce qu’il faisait en enfer, essayer de toujours en avoir plus.

Bien entendu, il n’y avait encore personne dans les locaux vu que c’est lui qui ouvra l'accueil. Là aussi, il y était habitué et au final, ça ne le dérangeait pas tant que ça. Il n’allait pas titiller sur quelques poignées de minutes en retard. Au moins, il pourrait en profiter pour se poser tranquillement dans son minuscule bureau, boire son grand latte et lire le journal pour voir les informations croustillantes. De plus, aujourd’hui, devait apparaître normalement la publicité qu’il avait acheté et le petit encart qu’il avait réalisé. Certes, il savait qu’à l’ère moderne, les réseaux sociaux jouaient beaucoup dans l’afflux de clients, mais il avait cette nostalgie du papier. Il ne fallait pas non plus négliger le nombre de personnes lisant le journal, cette ville regorgeant de toutes sortes d’habitants. Posant sa veste sur le siège qui grinça quand il s’appuya, il respira la bonne odeur du café, encore plus celle de la pâtisserie. Tant pis pour eux, ils n’avaient qu’à être là à l’heure, pour pouvoir goûter ces délicieuses cinamon roll. Walter soupira de bonheur avant de s’étouffer à moitié quand le téléphone de l'accueil retentit puissamment. Vu que Loukas n’était pas là, personne n’allait répondre s’il ne se dépéchait pas, et il ne pouvait pas laisser passer un potentiel client. Tout en crachant ses poumons, il courut, remerciant sa pauvreté de ne pas lui permettre d’avoir un grand bureau pour décrocher.

“Walter Blomberg des PRI je vous écoute ?”
“Bonjour Monsieur … euh … je … je ne sais pas trop comment dire ça.”

Il roula des yeux tout en se mettant dans le siège derrière le comptoir. C’était souvent la même chose, des gens indécis, en bataille avec leur moral. Alors Walter prit sa voix la plus convaincante possible pour les faire sombrer du mauvais côté.

“Vous avez besoin de renseignements sur une personne en particulier ?”
“Et bien … oui c’est ça ...je crois que mon mari me trompe …”

Du grand classique. Walter aurait pu mettre la main de Mike à couper tant il en était persuadé. Ça allait être un jeu d’enfant.

“Pas de problème ! Nous avons plusieurs solutions. On peut discuter des modalités par téléphone ou vous pouvez directement venir à l’agence.”

Il eut un petit silence et Walter leva les yeux au ciel. Ah les gens indécis, il n’aimait pas ça. Si elle avait appelé, c’est qu’au fond d’elle, elle voulait savoir.

“Ne vous inquiétez pas, nous avons une grande clause de confidentialité. Nous ne divulguons jamais des informations susceptibles de vous nuire et nous agissons dans la plus grande des discrétions.”

“Euh … je … je préfère venir en personne d’accord ? Comme ça je pourrais tout vous expliquer … je n’ai pas confiance par téléphone.”
“Très bien. On peut convenir d’un rendez vous ? 11h ce matin où en début d’après midi ? 14h ?”
“14h … ça sera très bien … Et je connais votre adresse …”
“Entendu. J’aimerai un nom s’il vous plait.”
“Madame … euh … Tropical.”
“C’est noté ! À tout à l’heure.”

Quand il raccrocha, Walter poussa un gros soupir tout en secouant la tête. Griffonnant sur le grand cahier, normalement tenu par Loukas, il nota le nom qu’elle lui avait donné et il maugréa tout en retournant à son bureau.

“L’humanité est vraiment perdu … tous des cons …”

Tropical … non mais il voulait bien qu’il ne soit pas l’être le plus intelligent de la terre entière mais quand même … il était détective, après être tueur à gages, il était un minimum rusé. Il était loin d’être idiot … et des gens comme cette femme, c’était son fond de commerce. Ah qu’est ce qu’il ne ferait pas pour de l’argent … S’affalant dans son fauteuil, il grimaça, son café était froid.

“Connasse … t’as intérêt à prendre toutes les options…”

Au moins, son cinnamon roll était toujours aussi bon. Prenant le temps de lire enfin son journal, il soupira quand il le termina et qu’il regarda l’heure. Essayant de ne pas s’en préoccuper, il fit ce qu’il avait affaire, allumant son ordinateur. Il était déja sur un dossier en cours qui nécessitait plus de recherches de fonds. Au moins il était au calme pour travailler, si bien qu’il sursauta, deux heures après, quand il entendit la clochette de la porte d’entrée. Il s’était tellement concentré et focalisé sur les documents qu’il lisait qu’il avait totalement oublié le fait que Loukas n’était pas à son poste, et que Monsieur arrivait maintenant.

“Dommage pour toi, il n’y a plus de cinamon roll.”

Walter lui lança cette petite phrase sans prendre la peine de bouger de devant son ordinateur. Il avait considérablement avancé et il continuait de prendre des notes sur son grand carnet noir. Il leva les yeux de l’écran quand il aperçut le jeune homme dans l'encadrure de la porte.

“Ça t’apprendra à être en retard au boulot.”

Mais il ne put s’empêcher de sourire. Que ce soit ici ou dans les enfers, Loonie était son fille/fils adoptif et il l’aimait véritablement, quoi qu’il puisse faire. Oui parfois il était insupportable, ingérable et il avait envie de lui crever les yeux, mais il l’aimait profondément, sincèrement. Il le défendait bec et ongles, ayant bien fait comprendre à Mike qu’il n’y avait que lui qui avait le droit de lui crier dessus.

“On a eu un appel pendant ton absence … une certaine Madame Tropicale va passer à 14h. Pour la peine, tu viendras avec moi au rendez vous. Je pense qu’on va bien se marrer.”

Son sourire fut goguenard, se moquant clairement de cette pauvre femme qui ne savait pas dans quoi elle avait mit le doigt.

“Elle a failli raccrocher mais j’ai su la convaincre de venir tout nous raconter. Encore une histoire d’infidélité…. pour changer.”

Il se tapa la tête avec son stylo tout en faisant une petite moue. Aussi, quelle était cette idée que de vouloir aimer… Lui avait arrêté il y a bien longtemps, de penser qu’il pourrait trouver quelqu’un. Certes, Mike lui rappelait tout le temps qu’il était juste jaloux de sa relation avec Maryline et c’est vrai, qu’il en était surpris. Leur relation avait survécu à la malédiction et ils étaient toujours ensemble, des années après. Jaloux. Oui c’était possible, mais jamais il ne l’admettrait. Dans tous les cas, ça arrangeait ses affaires et celle de son entreprise.

“Et sinon toi ? Pourquoi tu n’arrives que maintenant ?”
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Loukas E. Teufel
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Loukas E. Teufel

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Tu veux pas baisser un peu le volume ? Tu vois pas que j'ai la gueule de bois... ?

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 Le travail c'est la santé ... qu'ils disaient ! } feat Loonie d'amour  _



________________________________________ 2020-08-29, 00:28



Le travail c'est la santé !
... Rien faire c'est la préserver.
Le papa adoptif & sa fille chérie



Un léger mouvement, sur sa gauche, comme si quelqu'un cherchait à repousser le drap sur elle, le plus discrètement possible, afin d'éviter de la réveiller.

C'est légèrement raté pour toi, mon chou... pensa-t-elle, l'esprit encore à demi-embrumé par les restes d'un sommeil bien trop court.

Néanmoins, elle ne bougea pas, feignant encore un repos qui l'avait désormais quitté pour de bon. L'inconnu se démenait encore pour poursuivre en toute discrétion, quittant le lit king size en étouffant une flopée de jurons parce qu'il ne parvenait pas à remettre la main sur son caleçon, et qu'il était déjà suffisamment en retard comme ça. Cette fois-ci, la jeune femme ne se priva pas de sourire, un sourire moqueur et amusé tout à la fois : ah, elle ne s'était pas dégotée une lumière visiblement...

Pourtant, le jeune homme avait tout pour plaire : un joli minois, des manières pas trop terribles - au vu de son métier, la moindre preuve de respect était déjà un miracle en soi, alors lorsqu'on tombait sur un client qui prenait la peine de poser des questions et de savoir si tout se passait bien pendant l'acte était une véritable perle, du genre à ne pas mettre de côté... C'était d'ailleurs lui qui l'avait abordé en premier, qui avait fait le premier pas : elle avait l'habitude de fréquenter cette boîte de nuit, de se déhancher sur le dance floor à l'aide de bon nombre de mouvements sensuels et aguicheurs, la démarche parfaite pour attirer l'attention. Il s'était approché, et son apparente timidité le lui avait rendu sympathique d'office. La suite était on ne peut plus banale : il lui avait offert un verre à boire, puis deux et enfin un troisième - pas assez pour la rendre saoule, mais suffisant pour que leurs langues respectives se délient et qu'ils puissent échanger plus librement... Enfin, surtout pour lui : en ce qui concernait Loukas, ça faisait bien longtemps que toutes traces de pudeur et de gêne l'avaient quittée. Une fois encore, la discussion l'avait agréablement surprise, bien loin des propos lourds et grivois auxquels elle s'était habituée, à la longue... Non, tout ça avait quelque chose d'assez rafraîchissant, et elle aurait été bien bête de se priver de cette petite bouffée d'air frais. Alors, elle en avait profité à fond, s'amusant à l'entraîner danser à ses côtés, le faisant se relaxer, petit à petit. Bien vite, le terrain que constituait la boîte de nuit l'avait ennuyée, se montrant peu adapté aux envies qui commençaient déjà à naître, et qu'elle prenait soin d'aviver à l'aide de discrets chuchotements à l'oreille du jeune inconnu, décrivant des scénarios qui n'avaient pas manqué de l'émoustiller... Au point que ce soit lui qui lui prenne la main - le geste l'avait presque figée sur place, mais elle aurait dû s'y attendre alors... Elle ne l'avait pas repoussé, et s'était docilement laissée guider - pour l'entraîner dehors. Il lui avait laissé le choix - la fameuse question du "on va chez toi ou chez moi ?" -, et comme elle ne semblait pas avoir grand chose à craindre de lui, elle lui avait donné l'adresse de son appartement sans même hésiter - à croire qu'elle n'apprendrait jamais de ses erreurs... Dans son ancienne vie, s'être approché d'un peu trop près d'un client l'avait précipité tout droit en enfer, mais elle prenait la vie avec si peu de sérieux à présent, c'en était presque agaçant - pour les autres, du moins, elle, elle s'en moquait totalement. Même si Hazbin Street n'avait pas la réputation la plus brillante de tout Storybrooke, son jeune inconnu ne s'en offusqua pas le moins du monde... D'ailleurs, il ne quittait plus tellement sa compagne d'un soir des yeux - et elle trouva ça presque mignon, dans le même genre que lorsqu'un chaton vous offre sa bouille la plus adorable.

Ils s'étaient amusés toute la nuit, s'essayant à diverses pratiques et divers jeux, ne daignant se coucher qu'au lever du jour. ... Une nouvelle exclamation étouffée la ramena sur terre, et cette fois-ci, elle décida que de jouer la Belle au bois dormant n'était vraiment pas son genre, alors elle s'étira paresseusement, avant de braquer ses yeux bleus gris sur son invité, qui rougit presque aussitôt.

Oh, comme si c'était le moment de jouer les prudes... Vu tout ce qu'on a fait ensemble, c'est un peu trop tard pour ça... songea-t-elle, une lueur amusée dans le regard. Mais cette pensée n'eut pas le temps d'être formulée de vive voix...

"Oh, je... Désolé de t'avoir réveillé, c'est juste que..."

"Tu t'en vas déjà ? Et tu n'aurais même pas daigné me dire au revoir ?"

Elle eut une petite moue boudeuse, comme si elle se trouvait profondément blessée de son comportement... Alors que c'était bien loin d'être le cas : elle avait connu des situations bien pires que celles-ci, et des réveils bien moins agréables, aussi... Mais c'était suffisant pour confondre davantage l'anonyme, qui s'était stoppé en plein rhabillage.

"Je... Je me disais que c'était mieux que tu puisses te reposer ? Et... Je suis déjà en retard, et ma copine va vouloir savoir ce que j'ai fait de la nuit, j'ai pas pour habitude de découcher comme ça, sans prévenir..."

Ooooh, mais c'est qu'il n'était pas si innocent que ça, tout compte fait... Un demi sourire étira ses lèvres.

"Tu commences les cachotteries ? Ohoh, fais attention, une fois qu'on s'engage sur cette voie, le point de non-retour est très vite atteint... "

Mais il devait lui rester encore un peu de marge, vu comment il s'empourpra de plus bel, avant de se hâter pour enfiler le reste de ses vêtements.

"Tu veux prendre un café avant de partir ? Histoire de camoufler un peu toute la fatigue qui s'accumule sur ton visage. Il secoua négativement la tête, arguant qu'il était bien assez en retard comme ça, qu'il ne pouvait se permettre de traîner davantage, et que le boulot risquait d'être encore moins clément que sa copine. Loukas haussa les épaules. Oh, c'est ton choix tu sais. Tu n'es pas obligée de te justifier, j'suis pas ta mère. Elle ponctua sa phrase d'un grand sourire, avant de retrouver un semblant de sérieux. Tu peux sortir comme bon te semble. Mais sois mignon et pense à bien fermer la porte, d'accord ?"

L'autre acquiesça, et sembla sur le point de partir... Avant de revenir sur ses pas et de prendre le temps de l'embrasser et de la remercier, pour ensuite s'éclipser comme un voleur. Hm, vraiment, c'était rare de tomber sur des gars comme lui dans ce boulot... Et c'en était presque déconcertant. Mais pas assez pour lui donner l'envie de se lever. Elle décida de se prélasser encore un peu, se disant que dans une dizaine de minutes il serait temps de se lever pour commencer dignement sa journée, mais... Sa bonne volonté factice lui fit défaut, et elle se rendormit.

Lorsqu'elle émergea, son premier réflexe fut de jeter un œil au réveil digital trônant nonchalamment sur sa table de nuit... Et elle se frotta les yeux pour être sûre qu'elle avait bien vu.

"... Ohoh. C'est légèrement problématique, ça."

Il était déjà dix heures passées. Et puisqu'il était mardi - si elle ne se trompait pas -, elle était attendue au bureau... Un geignement lui échappa, et elle repoussa les draps pour se diriger vers la salle de bain, histoire de faire un brin de toilette et de se rendre présentable - parce qu'elle n'était pas sûre qu'arriver dans le plus simple appareil soit toléré, même si Walter parvenait toujours à lui trouver des excuses... Quoi que, cela pourrait toujours attirer un peu de clientèle, non ? L'eau chaude sur son visage lui raviva l'esprit, et elle choisit de ne pas tenter le diable... Pour l'instant, du moins. Le retard était déjà bien suffisant.

Lorsqu'elle poussa doucement la porte d'entrée, elle fut trahie par cette maudite clochette qui tinta - trop - bruyamment, révélant son arrivée. Un grognement lui échappa : un jour, elle finirait par le bouffer, ce maudit truc... Bon, puisque la discrétion n'était plus de mise, elle entra sans gêne, ajustant ses lunettes de soleil qui n'avaient de cesse de glisser. ... Ah, peut-être parce que ce n'était pas les siennes, en fait. Walter lui parla, et si elle n'avait pas saisie la première partie de sa phrase, l'odeur qui traînait encore dans les locaux fut suffisante pour lui faire plisser le nez.

"Y'en a p't'être plus, mais ça se sent encore... C'est autorisé, de balancer ses détritus par la fenêtre ? On gagne des points bonus si on arrive à assommer quelqu'un au passage ?"

Un sourire narquois étirait ses lèvres : vraiment, si elle avait le feu vert, elle voulait bien essayer. Juste pour voir... Et pour mettre un peu d'action au bureau. Quoi que, il semblait s'être passées des choses en son absence : elle vint s'asseoir sur un coin du bureau, observant à la fois les notes et les documents encore ouverts à l'écran d'un rapide coup d’œil.

"Tu veux dire que j'ai raté le peu d'action qu'on aura pour la semaine ? Elle avait l'air presque déçue. ... Presque. En tout cas, ils ont toujours autant d'imagination pour leur pseudonyme à ce que je vois... On nous l'avait pas encore fait celui-là, je crois ? Elle grogna légèrement en entendant qu'elle devrait subir le rendez-vous, et leva les yeux au ciel. .... Soit. Mais viens pas te plaindre de mon comportement si jamais je viens à me foutre ouvertement de sa gueule, c'est toi qui l'aura chercher mon papounet chéri."

Elle battit des cils, et balança un instant ses jambes dans le vide, comme une enfant, avant de reprendre une attitude plus "digne" en entendant la dernière question qui lui était adressée. Elle lui fit un grand sourire.

"Crois le ou non, mais je travaillais ! ... Et pour l'entreprise, en plus. Pour une fois ! Elle baissa les yeux sur ses ongles, les observant un instant avant d'ajouter. Il est tout à fait possible que je fasse augmenter le pourcentage d'infidélité dans cette ville. C'est bon pour nous, non ? Mais du coup, j'ai pas beaucoup dormi et... Voilà. "

Elle haussa les épaules, comme si ses phrases décousues constituaient une explication parfaitement claire et précise.


https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t85759-with-death-comes-rebi
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