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 Hunting high and low ft Benjamin

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Charlie Magne
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________________________________________ 2020-04-28, 18:17




Hunting high and low
Hunting is a relic of the barbarism that once thirsted for human blood, but is now content with the blood of animals.



☾☾ Après ce qui s'était passé près d'un bar, où un homme était mort par... mes mains, je n'avais pas pu remettre un pied au Quartier Rouge, et encore moins dans la colocation. C'était beaucoup trop dur pour moi. Dans cet endroit, je retrouvais tous les autres démons, que des criminels et... moi. J'en étais une maintenant. Je ne m'étais jamais sentie chez moi, tant en Enfers que dans les quartier Rouge mais cette fois, j'étais comme eux. Une tueuse. J'avais encore du mal à accepter ce que j'avais fais, mais Gabrielle m'avait profondément aidée. Elle m'avait fait comprendre que rejeter ma partie démoniaque ne servait à rien et que si je voulais éviter qu'une chose pareille se reproduise, je devais au contraire l'accepter. C'était en ne voulant pas qu'utiliser mes pouvoirs que j'avais explosé et que ce drame s'était produit. J'avais donc finalement trouvé la force de revenir, et m'était rendu à la colocation où j'avais retrouvé mes amis, et où j'ai pu avoir une discussion avec Alastor.

Cela faisait donc quelques jours que j'avais remis les pieds au Quartier Rouge, après avoir récupéré les quelques affaires que j'avais posé chez Wilhelmina et après l'avoir remercié du mieux que je le pouvais. Je me promis de lui offrir quelque chose plus tard, la pauvre m'avait quand même supportée une semaine. Je détestais rester enfermée à l'intérieur, alors j'avais décidée de faire un petit tour dehors pour me promener. Et vu ce qu'il se passait dans ce quartier, j'allais peut-être pouvoir rencontrer de nouveaux clients. J'avais l'habitude de tomber sur des scènes assez... incongrues. Les résidents de ce quartier sont connus pour leur criminalité et je me retrouvais souvent à travailler avec eux quand la police m'assignait comme avocate commis d'office. J'appréciais cette fonction, je me sentais utile dans mon quartier et j'avais pu éviter la prison à quelques-uns d'entre eux. J'avais beau être avocate depuis peu de temps, j'avais appris des meilleurs.

C'est après une bonne demie-heure à marcher dans le quartier que je vis une tête connue qui n'avait rien à faire là. Du moins, je ne pensais pas. Je savais qui vivait dans ce quartier, du moins je reconnaissais leur visage et lui je savais très bien d'où je le reconnaissais. C'était Benjamin. Je ne pensais pas le revoir de si tôt. Je l'avais déjà rencontré alors qu'il était en prison. En effet, j'adorais aider des associations dont l'une d'elles qui aidait les prisonniers et l'une des missions principales était d'aller à la rencontre de prisonniers pour leur apporter un peu de réconfort. j'avais rencontré des personnes vraiment étonnantes et parfois effrayantes de cette façon, mais toutes ces rencontres m'avait apporté quelque chose. Je voulais vraiment le refaire, ça faisait longtemps que je n'y étais pas allée. Enfin, peut-être dans quelques temps, je n'étais pas spécialement d'humeur à faire ça tout de suite mais bon... Benjamin était l'un de ceux avec qui j'avais le plus accroché. J'avais écouté son histoire avec attention, et je l'avais compris. Il n'avait rien à faire en prison, il avait seulement été victime d'un plan qui avait mal tourné. Mais, le voir ici me faisait plaisir. Cela voulait dire qu'il était sortie de prison. Je ne l'avais pas vu depuis quelques temps, mais je savais qu'il serait ravi de me revoir. j'espérais juste qu'il n'était pas ici pour exploiter toute l'illégalité du quartier, ce serait vraiment décevant. Je savais qu'il valait mieux que ça ! Je m'approchais de lui, alors qu'il ne m'avait toujours pas vu et lui sauta sur le dos.

-Coucou Benjamin ! Je suis trop contente de te voir, ça faisait une éternité que je t'avais pas vu !

Je relâchais l'accolade, et descendit de son dos, pour me mettre devant lui, où je lui fis un grand sourire. Je vis que lui n’avait pas l'air très souriant en revanche, alors prit mes deux index et tira sur sa bouche pour faire apparaître un sourire.

-Voilà qui est mieux ! Tu m'avais dis que t'étais sortie de prison, t'aurais pu m'envoyer un petit message quand même ! Mais c'est trop cool, tu vas pouvoir reprendre ta vie d'avant !

J'étais à deux doigts de sautiller de joie, j'adorais revoir d'anciens amis. Enfin, "ancien" était un mot que je n'aimais pas utiliser. Je n'avais pas d'anciens amis, tout le monde était mon ami, peu importe depuis combien de temps on ne s'était pas parlé. Je fis le tour de Benjamin, l'examinant de haut en bas. C'était beaucoup mieux de le voir autrement qu'en habit de prisonnier, j'avais toujours pensé voir cela un jour, et c'était arrivé. Les habits des prisonniers ne les mettaient pas vraiment en valeur. J'espérais vraiment que Benjamin avait repris sa vie en main. Je n'avais aucune idée d'à quel point c'était compliqué de refaire sa vie après un séjour en prison, si long soit-il. Surtout quand on savait que celui-ci n'était pas mérité et était seulement dû à un concours de circonstances. Le gang qu'il avait rejoint ne lui avait vraiment rien rendu facile. Je soupirais, avant de reprendre, le regardant avec des yeux implorants. Une seule déception et je pouvais partir en crise de larmes.

-J'espère que tu n'es pas venu pour profiter de l'illégalité du quartier ! Tu es dans le droit chemin maintenant, non ?

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________________________________________ 2020-05-02, 18:22

Incognito !

Benjamin x Charlie

Benjamin abaissa sa capuche sur son front pour cacher ses yeux. Espérant passer inaperçu parmi la faune du quartier rouge, il avait opté pour un sweatshirt et un jogging sobre. Les écouteurs dans ses oreilles dissuaderaient peut-être les dealers de le prendre pour cible. Cela faisait des années qu'il n'avait pas touché à la drogue et cela ne lui manquait pas le moins du monde, car il avait trouvé la meilleure de toutes les obsessions, la vengeance. Son manque avait été comblé par son seul désire de retrouver ceux qui avaient causé sa chute et son arrestation. Il consacrait ses jours et ses nuits à chercher des indices sur l'endroit où se dissimulait son ancien gang. 10 ans de sa vie lui avait été volé et il ne serait certainement pas la dernière victime des Guépards. Benjamin n'avait pas véritablement de plan, mais le temps venait à manquer. À cet instant précis, Blanche était en quête des mauvais ingrédients et se rendrait vite compte de la supercherie. Elle ne tarderait pas non plus à le retrouver et à faire du hachis parmentier de ses entrailles. Benjamin n'avait absolument aucune idée de comment tout cela se terminerait. Il finirait probablement par retrouver les Guépards, mais savait aussi pertinemment que frapper des sacs de sable à la salle de box n'était pas la même chose qu'affronter des dizaines de types armés. Le bandage sur sa main lui rappela à quel point il s'était senti impuissant face à Blanche. Il s'en était tiré de peu, mais on ne trompe pas la mort deux fois.

Des tonnes de scénarios défilaient dans sa tête alors qu'il traversait les rues jonchées de saletés et de sales types. Des dealeurs et des prostituées l'alpaguaient dans tous les coins, mais il n'y prêtait pas attention, traçant sa route, déterminé à en découdre avec le fameux Guépard. Cet homme décrit par Blanche, traînait dans le quartier rouge pour asservir ses proies, certainement à l'aide d'une drogue. Si le fameux sérum de servilité était encore en circulation dans le secteur, Benjamin devait mettre la main dessus avant Blanche, sinon une bombe éclaterait à Storybrooke et personne ne serait en mesure de l'arrêter. Par proie la jeune femme entendait certainement les jeunes gens vulnérables, tous ceux qui seraient prêts à faire n'importe quoi pour avoir un peu d'argent. Le guépard présumé était donc un habitué du quartier rouge, une aubaine pour Benjamin qui connaissait ces rues comme sa poche. Personne ne pouvait se targuer de connaître aussi bien ce quartier dépravé que lui, car il avait passé une bonne partie de son adolescence à traîner dans ses coins les plus sordides en compagnie du gang qu'il considérait à l'époque comme sa propre famille. Plus il s'enfonçait dans les rues sombres et plus les souvenirs du passé lui revinrent en mémoire. Chacun des murs qu'il croisait avait une histoire qu'il aurait pu vous raconter, il s'en trouvait partagé entre une affection particulière et une répulsion presque aussi forte pour ce lieu. Mais ce n'était pas le moment d'être sentimentale, une fois les Guépards retrouvés, le sérum détruit et la ville hors de danger il pourrait faire une croix sur son passé et avancer.

Benjamin savait exactement ce qu'il était venu chercher et ne tarda pas à rejoindre son but. La faune local ne serait certainement pas coopérative à un interrogatoire, mais les crève-la-faim des bas quartiers auraient vendu père et mère pour un bout de pain. Les sacs de nourritures qu'il trimbalait sur son épaule serviraient de monnaie d'échange contre des informations sur le ''Guépard''. Une action intéressée, oui, mais une bonne action tout de même. Benjamin cherchait tant bien que mal à se donner bonne conscience. Il était perdu dans ses pensées et un brin sous tension lorsqu'une ombre jaillit par-dessus son épaule et l'écrasa de tout son poids. Surpris et déstabilisé il manqua de trébucher et renversa ses sacs, se rattrapant de justesse à un mur. Pétrifié par la peur, il mit quelques secondes avant de reconnaître l'ombre sous les traits de son amie Charlie.



Coucou Benjamin ! Je suis trop contente de te voir, ça faisait une éternité que je t'avais pas vu !



Il était à la fois rassuré, surpris et angoissé à l'idée qu'elle ait pu le surprendre de cette manière. Benjamin n'était décidément pas prêt à affronter un gang entier de gros bras musclés. La fille tirait sur ses joues pour lui rendre un sourire, ce qui finit par le faire rire alors même que la peur lui tiraillait l'estomac.

Voilà qui est mieux ! Tu m'avais dis que t'étais sortie de prison, t'aurais pu m'envoyer un petit message quand même ! Mais c'est trop cool, tu vas pouvoir reprendre ta vie d'avant !



Elle semblait si heureuse de le voir, et il s'en voulait de lui rendre un accueil aussi peu chaleureux, lui qui d'habitude était le premier à sauter sur les gens qu'il aime. Sa confrontation avec Blanche avait brisé quelque chose en lui, il n'avait plus le cœur à rire, car il sentait sa fin plus proche que jamais.

-J'espère que tu n'es pas venu pour profiter de l'illégalité du quartier ! Tu es dans le droit chemin maintenant, non ?



Benjamin fut piqué au vif, la jeune femme avait visé dans le mille. Après tout ce que l'avocate avait fait pour lui en prison, il ne pouvait décemment pas la décevoir.


Charlie ! Je...qu'est- ce-que je fais ici ? Aha bonne question. Je, et bien, tu vois, j'apportais des choses à manger aux sans-abris. Le droit chemin, tout droit le chemin...



Mentir à Charlie lui brisa le cœur, mais lui dire la vérité aurait été pire. Il savait à quel point il était important pour elle d'aider son prochain, c'était plus qu'une vocation. Charlie aurait tout fait pour l'empêcher de suivre le chemin de la vengeance.

Excuse-moi j'manque de sommeil en ce moment, j'ai été surpris mais je suis tellement heureux de te voir, t'as l'air en forme. Ça fait une paye qu'on s'est pas vue, je pensais vraiment pas qu'on se retrouverait là toi et moi, à vrai dire je pensais même pas sortir de prison un jour..j'crois que j'ai jamais eu l'occasion de te remercier pour tout ce que t'as fait pour moi...alors merci.



Benjamin était sincère lorsqu'il prit la jeune femme dans ses bras. Il ne s'était jamais senti aussi seul que ces derniers jours à attendre le moment fatidique où Blanche lui planterait un couteau dans la gorge. Voir Charlie aussi resplendissante de bienveillance à son égard le submergea d'émotions et il se retint de verser une larme. Peut-être que sa voix tremblante et ses yeux mouillés le trahiraient, mais il ne pouvait pas empêcher ce trop plein d'émotions de déborder face à son amie. Le garçon timide essuya ses yeux remplis de larmes d'un revers de manche et mit cela sur le compte d'une allergie au pollen.

Et toi qu'est-ce-qui t'amène dans ces contrées dangereuses remplies de méchants monstres, demanda Benjamin en imitant une grimace monstrueuse ?



Il espérait la faire rire pour détourner son attention des tremblements et de la blessure de sa main gauche. Il tentait désespérément de la dissimuler dans sa poche, mais le bandage était trop gros et difficilement explicable.

Tu dois avoir pas mal de boulot dans le coin, ça doit pas être tous les jours facile de.. mais où sont passés mes sacs de... ah ben, par terre.



En effet il ne s'en était même pas rendu compte, mais ses courses jonchaient le sol. Cela eut le mérite de lui rappeler pourquoi il était ici ce soir, il n'avait pas le temps de discuter avec Charlie et ne risquerait pas de l'impliquer dans cette histoire.

Il.. Il faut que j'y aille il va bientôt faire nuit et je suis vraiment désolé Charlie...



A nouveau l'émotion, il aurait voulu tout lui dire, tout arrêter et suivre la même route qu'elle, à ses côtés, mais la roue était lancée et à présent il faudrait plus qu'un détour pour rebrousser chemin.

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________________________________________ 2020-05-04, 17:00




Hunting high and low
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☾☾ J'étais ravie de savoir que Benjamin était ici pour aider. Je savais très bien qu'il ne méritait pas d'être en prison, c'était quelqu'un de bienveillant. On pouvait penser que la prison pouvait en briser certains, faisant ressortir le pire d'eux-mêmes. Mais avec un soutien sans faille, comme le mien, on pouvait s'en sortir. Benjamin en était la preuve vivante ! Donner à manger aux sans-abris, c'était si gentil ! Je ne pouvais pas être plus heureuse. J'étais vraiment fière de lui. Voir quelqu'un comme ça, qui a affronté les pires choses et qui a réussi à s'en remettre c'était vraiment quelque chose dont tout le monde devrait s'inspirer. Moi la première. Je sentais tout de même un peu d'anxiété dans la voix de mon ami. C'était sûrement le fait de me revoir, et la surprise ! Mais oui, ça devait être ça. Quoi d'autre sinon ?

Il me prit alors dans ses bras, m'expliquant pourquoi il avait été si surpris. J'étais désolée d'entendre qu'il avait mal dormi. C'est vrai qu'il avait une petite mine. Il devait vraiment se reposer ! C'était une bonne chose d'aider les autres, mais il ne fallait pas oublier de s'occuper de soi-même. Il me remercia de tout ce que j'avais fait pour lui. Je ne pensais pas avoir fait beaucoup. J'aurais aimé avoir été avocate plus tôt pour l'aider, mais il avait quand même réussi à s'en tirer. C'est vrai que la dernière fois que l'on s'était vu remontait à un sacré moment maintenant... mais valait mieux tard que jamais ! J'avais vraiment du mal à prendre des nouvelles de mes amis, là-dessus je n'étais vraiment pas une bonne amie. La preuve avec Timothy. J'avais réussi à me faire plus ou moins pardonner, mais je l'avais quand même ignoré pendant des mois et des mois. Je n'avais eu le courage de reprendre contact que quand j'habitais chez Willie... Le pauvre.

-Ne me remercie pas ! J'aurais aimé faire plus... Mais, l'important c'est que tu sois sorti de prison maintenant ! Et tu deviens un vrai exemple de rédemption en plus !

Je le pensais réellement. Benjamin avait l'air d'être devenu encore meilleur qu'avant, et pourtant c'était déjà quelqu'un de bien. Le calin qu'il m'avait fait ressemblait vraiment à quelqu'un qui en avait besoin. Au vu de son visage fatigué et du fait qu'ils soit vraiment heureux de me voir, j'avais l'impression que quelque chose s'était mal passé. Je ne lui demanderais pas quoi, préférant qu'il m'en parle de lui-même quand il sera prêt. Tout ce que je voulais, c'est qu'il sache que j'étais là pour lui, comme je l'avais toujours été. Le temps nous avait peut-être un peu séparé mais ça ne changeait rien en ce qui concernait notre amitié. Il me demanda alors ce que je faisais ici. Oh ! C'est vrai que je ne lui avais jamais parlé du fait que j'habitais ici.

-Avec trois amis, j'habite ici. L'un d'eux a créé le quartier d'ailleurs. C'est mon chez-moi ! Mais oui, cet endroit est parfait pour trouver des clients facilement. Il y a tellement de criminalité ! Pas que je m'en réjouisse, c'est toujours mieux de faire le bien, mais c'est bon pour les affaires...

Il avait l'air de chercher ses courses. Dans un élan, j'attrapais l'un de ses sacs rempli de nourriture pour les sans-abris. Je n'avais pas grand chose à faire, là tout de suite, alors pourquoi ne pas l'aider ? Après tout, j'étais la meilleure personne pour ça ! J'adorais aider et je connaissais le quartier par cœur. Je savais parfaitement où se trouvaient chaque sans-abris, puisque j'allais souvent à leur rencontre. Quand on apprenait à les connaître, ils n'étaient vraiment pas méchants. Certains volaient, mais c'était seulement pour se nourrir au final. Mais, Benjamin me rejeta. Il me dit qu'il devait y aller. Je fronçais les sourcils. Sérieusement ? On venait de se retrouver après sa sortie de prison et il me faussait déjà compagnie ? Non ! Je ne le lâcherais pas d'une semelle. Tant pis pour lui.

-Non, ne pars pas ! Je vais t'aider ! On peut bien aller aider les sans-abris ensemble non ? Je ne te laisse pas le choix de toute façon !

Sur ces mots, je mis le sac de courses dans mon dos pour qu'il soit plus simple à porter. Je n'avais pas une force surhumaine non plus. Puis, je me mis en route. Qu'il le veuille ou non, j'allais l'aider. Par où commencer ? Le plus simple serait de se diriger jusqu'au foyer. Autant commencer à l'endroit où on pouvait en trouver le plus d'un coup. Ensuite, on avait qu'à aller voir ceux qui refusaient de se rendre au foyer. J'aimerais que ceux-là changent d'avis mais je comprenais. Ce n'était pas toujours facile d'accepter une main qui se tendait, surtout après avoir été seul tant de temps. J'espérais au moins qu'ils acceptent ce qu'on leur donnerait. Benjamin avait eu vraiment une bonne idée. C'est alors que, soudainement, j'entendis un coup de feu. Mes yeux s'écarquillèrent, alors que je me tournais vers Benjamin, quelque peu effrayée.

-T'as entendu ça ?

Dans ce quartier, des coups de feu on en entendait presque tous les jours. Mais ça ne rendait pas les choses plus faciles, du moins pas pour moi. Les habitants, les commerçants et même ceux qui passaient régulièrement dans le quartier s'étaient tous habitués. Pas moi. Je ne supportais pas la violence, et j'étais encore plus sensible à celle-ci depuis l'accident. J'espérais juste qu'il n'y avait pas de blessés. C'était peut-être quelqu'un qui s’entrainait juste au tir ? Je devais m'en assurer. Posant le sac sur le sol, j'accourus en direction du bruit. Je finis par arriver dans une boutique, dont l'une des vitres était brisé. Le commerçant à l'intérieur avait l'air effrayé. Le pauvre... Je savais très bien qui c'était. Il n'était pas installé ici depuis plus longtemps et avait, jusqu'ici, échappé à la criminalité du quartier. Je lui demandais si tout allait bien et il me répondit que oui, au moins du point de vue physique. On venait de lui voler sa caisse, avec tout l'argent qu'elle pouvait contenir. Le voleur avait tiré pour lui faire peur et briser la vitre, pas pour le blesser. J'eus un soupir de soulagement. Certes, il venait de subir une sacrée perte d'argent, mais c'était toujours mieux qu'il perde sa vie. Je vis alors quelque chose d'étrange sur le mur. Une trace de griffe ? Qu'est ce que ça pouvait bien faire là ?

-Benjamin ! Viens voir ça !

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________________________________________ 2020-05-08, 12:23

Incognito !

Benjamin x Charlie

Bien vite, Benjamin comprit qu'il ne pourrait pas dissuader Charlie de le suivre, elle était d'ailleurs déjà en route pour le foyer. Il pensa aussi que ces retrouvailles ne pouvaient pas être un hasard, sinon le destin avait bue un peu trop d'alcool.

Si ça te fait plaisir je peux pas refuser, allons-y ! Mais promets-moi qu'un jour on ira boire un chocolat chaud à la Pelle à Tarte. On se goinfrera de pâtisseries et on se racontera des histoires comme en prison, en moins... cloisonné ?



Il était terriblement triste à l'idée que cela n'arrive jamais, mais cette petite escapade même imaginaire lui donna une raison de plus de se battre. Par sa détermination à rendre les gens meilleurs, Charlie avait déteint sur lui. En dépit des obstacles et de la difficulté, elle lui avait appris à ne jamais abandonner, à se rendre utile et à se battre pour ses idéaux. L'ancien prisonnier n'avait rien oublié de ces enseignements, il les avait même peut-être un peu trop pris à la lettre.

Les deux amis se mirent en route à travers les dédales du quartier rouge. Ce soir-là, le ciel était un dessin d'enfant, rose, bleu et blanc avec des nuages dispersés en tas comme des moutons mal rangés. Rien de mauvais ne peut arriver avec un ciel pareil, se dit Benjamin. Il aurait voulu que le temps s'arrête sur cette fresque étonnante. Son imagination le travaillait d'avantage lorsqu'il était sous tension, on aurait pris 20 000 volte rien qu'en touchant son front. Presque aussi vite que les images défilaient dans sa tête, les nuages se dispersaient à l'horizon ne laissant plus qu'un voile gris sur le monde et pour seule lumière, les réverbères et les néons des enseignes. Ce n'était pas la même poésie, elle n'était pas jolie de la même manière, mystérieuse, fumante et cabossée. Les habitants noctambules marchaient comme des gargouilles affamées de nuit, longeant les murs, évitant que le dernier rayon du jour ne les révèlent. Ils étaient tous des Benjamins encapuchonnés, mystères sur deux pieds, parfois un seul, cherchant en vain une raison d'exister. Au sommet du monde la lune noire veillait sur eux comme sur ses propres enfants.

Benjamin avait du mal à croire que Charlie puisse être ici chez elle, on aurait d'ailleurs eu du mal à croire que ce quartier puisse être le chez soit de quelqu'un, sinon celui de Jack l'éventreur et Ted Bundy. Ils ont huit ans et jouent aux osselets avec les cadavres de leurs parents, attendant patiemment l'heure du goûter, il restera un pied pour le dîner, miam. Plus il s'enfonçait dans les rues sombres et plus l'esprit de Benjamin s'abandonnait à des images sordides. Seule Charlie, brillant d'une étonnante chaleur, le réconfortait. En la regardant sourire, Benjamin pensa que son amie ne faisait pas seulement que vivre ici, elle donnait vie au quartier.

Le jeune homme se plaisait à imaginer un avenir sans gang, sans sérum et sans tueuse fantôme, une vie simple, pleine de rires et d'amour, quand soudain, un coup de feu le ramena à la dure réalité. Les deux amis se regardèrent, frissonnant d'effroi et se précipitèrent vers le bruit. Non loin de là, à quelques rues seulement, un pauvre commerçant criait au vol. Sa boutique avait été dévastée et la caisse entièrement vidée. Sa vitrine détruite donnait maintenant vue sur des étales renversés. Le pauvre homme à genoux pleurait la perte de sa maigre recette. C'était monnaie courante au quartier rouge, en revanche ce qui était moins conventionnel c'était l'état du mur de la façade.


Benjamin ! Viens voir ça !



Alerté par son amie, le garçon leva les yeux et remarqua des entailles dans la pierre.

On dirait une griffure... de la taille d'un très gros chien...ou d'une très grosse loutre...



Soudain, un détail important lui revint en mémoire. Selon Blanche, le Guépard se faisait appeler ainsi, car il signait ses méfait d'un coup de griffes. Benjamin se tourna vers Charlie et lui proposa d'aider le pauvre commerçant à se relever. Il lui posa quelques questions, espérant en découvrir plus sur son agresseur. Mais l'homme était sous le choc, il balbutiait des phrases sans queue ni tête. Plus Benjamin le questionnait et moins il semblait cohérent, parlant de trolles, de fleurs et de...pommes de terre. Autour d'eux les gens s'agglutinaient pour observer le désastre, effaçant toute trace du vandale et rendant l'enquête plus périlleuse qu'elle ne l'était déjà. En observant la foule, Benjamin remarqua une silhouette plus petite que les autres, qu'est-ce qu'un enfant pouvait bien faire ici à une heure pareille ? Il n'eut pas le temps de voir son visage qu'il disparut, se faufilant entre les jambes des badauds. Voulant à tout prix éviter la police qui n'allait plus tarder à arriver, Benjamin prit Charlie par la main et la guida un peu plus loin vers une rue déserte.

Ce pauvre homme est complètement déboussolé, un trolle, des fleurs, une pomme de terre... Qu'est-ce-que ça signifie... le voleur voulait faire une raclette ? Il m'a semblé voir quelque chose d'étrange, dis-moi, beaucoup d'enfants vivent dans ce quartier ?




Benjamin récupéra les sacs qu'ils avaient laissés tomber un peu plus loin et les jeta par-dessus un grillage.


Il commence à faire tard on ferait mieux de rejoindre le foyer, suis moi je connais un raccourci.



Il aida la jeune fille à grimper et escalada la grille à son tour, atterrissant dans une rue étroite. Des immeubles aux fenêtres éventrées les cloisonnaient de toute part, ne laissant filtrer aucune lumière. Ils avancèrent à petits pas dans la pénombre, Benjamin tenant toujours son amie par la main comme pour la rassurer, ou plutôt se rassurer lui-même. Quand soudain un énorme fracas retentit. Une poubelle en métal surgissant de l'obscurité roula jusqu'à leurs pieds. Il n'y avait personne à l'horizon, seulement un chat et probablement quelques rats. Benjamin chercha dans sa poche un moyen d'éclairer les lieux, il voulait s'assurer qu'ils étaient hors de danger avant de continuer la route. On ne peut jamais prévoir ce qui se cache dans l'ombre du quartier rouge pensa-t-il à voix haute. Il alluma un briquet dont la petite flamme vacillait, éclairant faiblement les murs décrépis, les ordures étalées sur le sol et le chat, trônant au sommet des décombres, qui les regardait d'un air sévère comme pour les avertir de ne pas aller plus loin. Benjamin serra plus fort la main de Charlie, son instinct d'animal sauvage ne le trompait jamais, quelque chose ou quelqu'un était en train de les observer...



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________________________________________ 2020-06-08, 15:59




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☾☾ Ce pauvre homme qui avait perdu tous ses bénéfices à cause d'un délinquant qui avait décidé de le voler... La vie dans ce quartier était vraiment difficile, surtout pour les indépendants qui essayaient de récolter quelques sous par ci par là, mais la rue était cruelle et touchait tout le monde, peu importe son statut. En s'installant dans ce quartier, il fallait comprendre tout ce que cela représentait. Ce n'était pas un choix innocent. Non, le quartier avait ses avantages, c'est vrai, mais aussi ses défauts. Ce n'était par exemple pas l'endroit privilégié pour ses enfants. C'est pour cette raison que quand Benjamin me demanda si beaucoup d'enfants vivaient dans ce quartier, je secouais la tête négativement. Je n'avais croisé que peu d'enfants ici. Ils étaient soit accompagnés par leurs parents et seulement de passage, soit ils semblaient comme perdus et n'avaient pas l'air d'appartenir au décor habituel du quartier.

La griffure était aussi particulièrement étrange. J'habitais ici depuis tant d'années et je n'avais jamais vu une seule griffure sur un mur. Surtout que celle-ci était particulièrement voyante comme si... comme si elle représentait un indice sur l'identité du malfrat... Ou non ! Une marque, une signature... Le voleur voulait qu'on sache que ce délit était de sa réalisation. Dans ce quartier, les criminels se succédaient à une vitesse folle, ce qui rendait compliqué les arrestations. La police faisait son travail comme ils le pouvaient mais, c'était juste trop de personnes. Si seulement nous avions un hôtel pour aider la police à réhabiliter toutes ces âmes ! Mais, ce projet était resté à l'abandon dans mes Enfers... Pour le plus grand plaisir de Papa. Enfin... Autre chose attira mon attention dans le discours de Benjamin. Le vendeur avait parlé d'un troll, de pommes de terre et de fleurs... Pourquoi ces trois choses et quel était le lien entre elles ? Je cherchais sans succès dans ma mémoire, pour essayer de trouver quoi que ce soit qui pourrait nous mettre sur la voie. Mais rien ne me vint.

-Un enfant tu dis ? Non, on en voit peu dans ce quartier. Avec le haut taux e criminalité, ce n'est pas le lieu rêvé pour éduquer un enfant. Quant aux objets, je suis désolé mais je ne vois rien qui pourrait les lier...

Il me dit alors qu'on devrait se rendre au foyer tant qu'il faisait encore jour. Il n'avait pas tort. Il serait venu pour rien sinon et je n'avais pas envie d'entraîner Benjamin dans les histoires sombres qui se tramaient dans le quartier. Il avait déjà bien trop souffert, je refusais que ça recommence. Je fis signe à Benjamin d'attendre un peu. Je voulais quand même m'assurer que le vendeur avait tout ce qu'il fallait et que la police arrivait. Pour la deuxième partie, j'eus ma réponse assez rapidement puisque je commençais à entendre les sirènes au loin. Quant au vendeur, je m'approchais de lui. Il s'était assis en pleurant derrière le comptoir... Il me faisait tellement de peine. Je me faufilais à ses côtés avant de le prendre dans mes bras.

-Je suis vraiment désolé que ça vous est arrivé... Mais il ne faut pas baisser les bras ! Tout finira par s'arranger, vous verrez. Je sortis de ma poche une carte de visite avec mon numéro que je prenais toujours avec moi, au cas où. Je lui tendis. -Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas. Je suis avocate, je vous aiderais avec plaisir. Et si jamais vous retrouverez le voleur, je me ferais un plaisir de vous défendre.

Il me remercia avec un sourire triste et je tournais les talons, rejoignant Benjamin qui m'attendait un peu plus loin. Je lui dis qu'on pouvait maintenant se diriger en direction du foyer, je pris donc les devants, connaissant mieux la route que mon compagnon. Au bout de quelques minutes, le foyer se tenait devant nous, les lumières intérieures allumées et les volets pas encore fermés, indiquant qu'il était encore temps de venir déposer un don. Toute sourire, comme à mon habitude, je rentrais dans le bâtiment, un sac de courses à la main, sans même prendre la peine de sonner. La bonté n'attendait pas qu'on l'invite. Une jeune entendit le vacarme que nous faisions et nous arrêta donc, nous demandant ce qu'on venait faire ici. Je lui expliquais alors que Benjamin avait apporté des sacs remplis de nourriture et d'habits pour aider les sans-abris. La dame eut nous remercia gracieusement avant d'indiquer un endroit où déposer tout cela. Je laissais cette partie à Benjamin, moi je préférais le social. Discuter avec tous ces gens, c'était quelque chose que j'adorais, ils avaient tant à m'apprendre ! C'est alors que j'entendis des sanglots venir d'un coin de la pièce. Je haussais un sourcil, intriguée et m'approcha de l'origine du bruit. Un homme d'une cinquantaine d'années pleurait sur son lit. Je m'approchais alors, m'asseyant à ses côtés et posa ma main sur son épaule. Il réagit immédiatement, se relevant en un coup vif, comme si je l'avais effrayé. Il me regarda de la tête au pied avant de se jeter sur moi et de me secouer dans tous les sens.

-MON FILS ! Où est mon fils ?

-Monsieur, pouvez vous me lâcher ? Je ne sais pas qui est votre fils !

Il finit par me lâcher avant de mettre un énorme coup de poing dans le mur, énervée... Le pauvre homme avait l'air complètement fou...

-Je ne comprends pas, vous avez perdu votre fils ?

Il se retourna vers moi, les yeux rouges à force de pleurer et se jeta de nouveau sur le lit, fatiguée par toute l'agitation qu'il avait causé.

-Mon fils... Il a disparu... Depuis, je l'attends ici. Nuit et jour. il finira bien par revenir, non ?

Oh mon dieu... Je ne connaissais qu'une petite partie de l'histoire et je trouvais déjà cela horrible... Le pauvre homme avait perdu son fils et attendait qu'il revienne, gardant une petite lueur d'espoir... Je devais absolument l'aider. Si son fils était encore dans la nature, il fallait absolument le retrouver et le redonner à son père pour qu'ils forment une famille heureuse.

-Je suis vraiment désolé... Pardonnez ma curiosité, mais depuis combien de temps est-il parti ? Et vous savez où il a été vu pour la dernière fois ? J'aimerais vous aider au mieux...

-Ca fera bientôt quatre mois que mon bébé a disparu... Il devait simplement aller au marché et... il n'est jamais revenu.

Le marché ? Mais oui ! Bien sûr ! Comment n'avais-je pas pu y penser avant ? Quelle idiote je faisais ! Je remerciais rapidement l'homme et lui promit de l'aider à retrouver son fils et partit rejoindre Benjamin qui avait finit d'aider la femme avec les sacs de courses. Je lui attrapais le bras, ne prenant pas le temps de lui expliquer ce qu'il se passait. Il me regarda avec un air interloqué alors que je saluais la jeune femme et nous sortîmes du foyer. Tout en marchant, je mis à lui expliquer la situation. Moi qui ne voulait pas l'embarquer là-dedans, j'avais bien peur que c'était trop tard...

-Les pommes de terre, les fleurs et le troll tu t'en souviens ? Je sais ce qui les relie ! Dans le quartier, nous avons un marché couvert dans lequel il est possible d'acheter des fleurs et des pommes de terre... Et devine quelle statue se trouve au milieu du marché ? Un troll ! Nous devons nous y rendre, on trouvera peut-être le voleur ! Dépêchons nous !



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________________________________________ 2020-06-15, 17:57

Incognito !

Benjamin x Charlie

Benjamin avait visé juste, un enfant qui se balade librement dans Hazbin Street n'a rien d'habituel. Qu'est-ce-que ce mioche pouvait bien faire là, pourquoi s'était-il enfuit ? Mais ce n'était pas la première fois que Benjamin voyait des choses apparaître et disparaître instantanément. Aussi, il se demandait s'il n'avait pas encore une fois été victime d'hallucination. Ses crises d'angoisse étaient aussi de plus en plus difficile à contrôler. Blanche n'était peut être pas la physiquement, mais elle avait laissé germer une graine épineuse dans l'esprit du garçon. Le poison de la culpabilité et de la haine dirigeaient à présent chacun de ses pas vers le foyer où il espérait plus que tout trouver un indice, trouver les guépards, détruire le sérum et en finir avec toute cette histoire.

Les deux amis traversèrent d'un pas rapide les rues étroites, conscients qu'il valait mieux ne pas traîner au risque de tomber sur des dégénérés tapis dans l'ombre. Benjamin qui avait toujours la sensation d'être épié, se focalisa sur son objectif pour ne pas craquer devant Charlie. La sueur sur son front trahissait néanmoins son état de fatigue. Sa névrose était telle qu'il avait caché dans sa poche un couteau qu'il tenait fermement, prêt à frapper à tout instant. La dernière fois que Benjamin avait tenu une arme c'était sans doute dans son ancienne vie de policier, il n'était même plus très sûr d'avoir eu un jour à s'en servir.

Ils arrivèrent enfin au foyer et Benjamin relâcha la pression, le sourire de la jeune fille avait le don de l'apaiser. L'ancien gymnase qui faisait office de cantine et de dortoir pour les plus démunies était noir de monde. Ils se frayèrent un chemin entre les lits de camp et Benjamin parti de son côté pour offrir de la nourriture et des vêtements à ces pauvres gens. Les yeux brillants d'une vieille dame se posèrent sur lui et elle le remercia gracieusement, le bénissant pour tous ces trésors. Le cœur meurtri du garçon s'en trouva plus léger. Il avait presque oublié ce qu'il était venu faire ici, quand Charlie l'attrapa par le bras et le traîna dehors. Elle lui raconta l'histoire d'un homme rendu fou par la disparition de son fils et Benjamin fit instantanément le lien avec le garçon qu'il avait vu quelques minutes plus tôt. Pour quelle raison l'infortuné vendeur les avait-il guidé jusqu'au marché de nuit? Difficile de croire qu'il ait pu être dévalisé par un enfant, mais c'était leur seule piste et les deux amis décidèrent de la suivre. Benjamin avait peu d'espoir que cette histoire puisse faire le lien avec ce qu'il était venu chercher à Hazbin Street , mais il pouvait voir la détermination dans le regard de son amie, il se devait de l'aider cette fois-ci, il lui devait bien ça.

Le marché de nuit qui tenait lieux de melting pot, était le centre des ''affaires'' du quartier. Drogues et pommes de terre s'y côtoyaient comme si de rien n'était, mais encore fallait-il connaître le langage du quartier pour espérer y trouver de la bonne ''purée''. Benjamin et Charlie interrogèrent bon nombre de marchands , mais cette histoire d'enfant disparu n'était pas vu d'un très bon œil. Quand certains ne daignaient même pas répondre, d'autres les insultaient. Benjamin savait que l'amabilité ne faisait pas vraiment la réputation du quartier, mais c'était tout de même étrange de voir à quel point cette histoire d'enfant les dérangeait. Ce n'est qu'au moment où les deux amis allaient laisser tomber qu'un homme se décida enfin à parler.

Et qu'est-ce-que vous lui voulez à ce gosse ? Z'êtes de la police ?



Son ton était presque aussi menaçant que sa taille et que son tablier de boucher crasseux. Cet homme à n'en point douter, savait comment vous faire fuir en une fraction de seconde. Mais Benjamin n'était plus à ça prêt, ce n'était rien comparé à son face à face avec la tueuse sanguinaire. Sans se démonter il rétorqua, en serrant le couteau qu'il avait dans sa poche :

On veut juste le ramener chez lui, son père l'attend au foyer, le garçon a disparu depuis quatre mois. Si seulement la police avait dénié s'intéresser à cette histoire, on serait pas là à bosser à leur place...



Dire que les yeux du boucher s'étaient attendris à ses mots serait un poil exagéré, mais son sourire en disait long sur son amusement.

Alors toi, t'es un bon gars, ça se voit ! Désolé si je vous ai fait peur, mais vous savez, on se méfie de la plupart des gens ici, surtout ceux qui cherche des enfants...



Dit-il en aplatissant son énorme main sur l'épaule endolori du garçon. Enfin quelqu'un qui n'avait pas peur de parler, néanmoins le ton de sa voix avait quelque peu diminué.

Je crois bien l'avoir vu vot' gamin, pas plus tard qu'il y a une heure. Le pti ma chipé mes saucisses et il a filé, rapide comme une ombre, je n'ai même pas eu le temps de brandir mon hachoir pour lui faire peur ! Que ce pti' voleur crève la dalle, c'est tout ce que je peux vous dire.



Et le boucher s'en retourna à l'abattage de sa carcasse, laissant les deux amis dans la perplexité la plus totale. Une chose cependant, avait fait écho dans l'esprit de Benjamin, l'homme avait comparé l'enfant à une ''ombre'' et c'est précisément de cette manière qu'il l'avait décrit lui-même. Comment un enfant peut-il être aussi rapide et aussi fort pour retourner une boutique entière à lui tout seul ? Et ces griffures sur la façade, que pouvaient-elles bien signifier ? Benjamin se tourna vers Charlie pour faire le point sur les informations :

  Quand je t'ai demandé s'il y avait des enfants à Hazbin Street c'est que je suis maintenant certain d'en avoir vu un devant la boutique dévalisée. Et sur le coup j'ai pas fait le rapprochement, je me suis seulement dit qu'un enfant n'avait rien à faire là. Penses-tu que ce garçon puisse être à l'origine du braquage ? Et ces marques sur le mur, ça n'a pas de sens... a moins que cet enfant soit...



Benjamin s'arrêta avant de finir sa phrase. Un être doté d'une telle rapidité, d'une agilité et d'une force aussi redoutable, ces griffures, son insatiable faim...

Un animal sauvage.



Finit-il par avouer, pris de panique. Il attrapa fermement les deux épaules de son amie. Ses mains tremblaient et il semblait complètement désorienté. Blanche l'avait mis sur la piste d'un Guépard, mais il n'aurait jamais pu se douter qu'il puisse être un petit garçon. Cela avait-il un lien avec le gang ? Ils avaient l'habitude de s'en prendre à des gens vulnérables, mais à des enfants ? Dans quel but ?

  Il faut absolument que nous retrouvions cet enfant Charlie, j'ai peur qu'il soit en grand danger ! J'ai une idée de l'endroit où il peut être, suis moi !



S’écria-il en entraînant la jeune fille dans une course folle à travers le marché, direction les entrepôts à l'est du quartier rouge....






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________________________________________ 2020-06-21, 23:12




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☾☾ Benjamin approuva mon idée de nous rendre au marché et m'emmena dans les rues du quartier rouge, à la recherche de... Je ne savais pas vraiment ce que j'étais supposé chercher. Mais j'étais optimiste à l'idée que nous allions trouver. Je savais que ce serait le cas. Le voleur qui avait volé ce pauvre commerçant devait prendre le chemin de la rédemption, et j'étais là pour l'aider. Au moins, j'avais réussi à décoder l'indice donné par le vendeur déboussolé. Le pauvre aurait sûrement aimé plus nous aider mais malheureusement, il n'avait pas l'air en état. Ce n'était pas grave, l'important c'était d'essayer, nous nous chargions du reste ! Avec Benjamin nous faisions une sacrée équipe ! Je devrais peut-être le présenter à mes colocataires... Quoique, ils ne l'apprécieraient peut-être pas. Un peu trop gentil pour eux.

Nous finîmes par arriver au marché, qui était bien plus animé que je l'avais imaginé. J'avais complètement oublié qu'à cette période de l'année se tenaient des marchés de nuit dans cette partie de la ville. Hazbin Street était un quartier connu pour être plus actif de nuit que de jour, sûrement du aux activités illégales qui s'y tenaient. Ce qui était normal pour un criminel : il était plus facile de se cacher dans la pénombre plutôt qu'en plein jour. Le marché était donc rempli de personnes qui n'étaient pas toutes venus faire leurs courses. Certains, sûrement naifs des intentions du quartier, pensaient que se promener à cette heure là dans cette partie de la ville était sympa et rafraichissant, alors que c'était très dangereux en réalité, en particulier pour quelqu'un qui n'était pas habitué au quartier. Bien que je souhaitais m'éloigner le plus possible des activités criminelles du quartier, ou m'en approcher mais du bon côté en tant qu'avocate, je ne pouvais pas ignorer les faits : Hazbin Street était un quartier dangereux. Mais, le créateur du quartier était un de mes amis les plus proches, alors je ne me faisais pas de souci ! Il m'avait déjà aidé lors de l'accident, je savais qu'il referait la même chose si quelque chose m'arrivait.

Nous fîmes alors un interrogatoire passé, en particulier aux commerçants qui venaient ici très souvent et qui seraient donc plus à même de nous aider. De mon côté, je ne fus pas très chanceuse, tout le monde me parlait de ses fruits et légumes, mais pas d'un voleur quelconque. Est-ce que je m'étais inventé un indice là où les paroles du vendeur n'étaient que les paroles d'un fou, sans sens derrière ? Je ne comptais pas abandonner. J'avais la sensation qu'on était sur la bonne voie. C'est alors que Benjamin revint vers moi en trottinant, et me parla des découvertes que lui avait fait. Un enfant serait le coupable de toute cette histoire ? Mais, et les griffures alors ? En y pensant avec attention, cette idée n'était pas si bête. les enfants de ce quartiers étaient déjà rares, mais surtout les seuls qui y restaient se comportaient souvent bizarrement. Comme des enfants sauvages, Benjamin l'avait très bien dit. Puis Benjamin s'agita, me prenant par le bras pour m'emmener je ne sais où, pensant que l'enfant était en grand danger. Tout cela me parut vraiment étrange... Benjamin savait-il quelque chose qu'il m'aurait caché ? Je pensais qu'il pouvait avoir confiance en moi...

-Benjamin, tu dois être honnête avec moi ! Pourquoi tu penses qu'un enfant a pu dévaliser un magasin et surtout, pourquoi penses-tu qu'il est en danger ? Il y a quelque chose que tu ne me dis pas. Tu peux me faire confiance, tu sais...

Je n'attendis pas sa réponse pour courir en suivant Benjamin. Si quelqu'un était vraiment en danger, peu importe ce qui se passait, je viendrais pour l'aider sans hésiter une seule seconde. Après plusieurs minutes à courir dans les rues de la ville, attirant tous les regards des curieux, Benjamin m'emmena dans un entrepôt abandonné. Je ne me souciais pas vraiment du lieu dans lequel j'étais rentré en réalité, suivant Benjamin instinctivement. Il aurait pu m'emmener en direction d'un piège à ours que je ne l'aurais pas vu. Heureusement, ce n'était pas son genre. Tout ce qui me passait par la tête était le mot "danger", il fallait faire quelque chose. Je ne laisserais personne mourir. Quelqu'un était déjà mort par ma faute, je ne voulais pas que cela arrive de nouveau... Ce sentiment de culpabilité qui me rongeait... Je ne voulais pas qu'il s'empire. Le sauvetage pouvait alors paraître égoïste, mais la vérité était que je voulais simplement que l'enfant soit sain et sauf. Si quelque chose lui arrivait... je ne pourrais jamais me pardonner. Vivant dans ce quartier, et étant plus ou moins reconnue comme la lumière parmi les ténèbres de cet endroit, j’avais l'impression d'avoir une responsabilité vis à vis de ce quartier et de ces dangers. Pas pour les punir, mais simplement les éviter. Benjamin s'arrêta alors devant ce qui ressemblait à un mémorial composé d'une multitude de photos avec des fleurs fanés posés sur le sol, contre le mur. Que s'était-il passé ? En regardant de plus près les photos, je me rendis compte que...

-Cet homme... Je le connais. Un de mes doigts était collé sur l'une des photos indiquant un homme que je venais de rencontrer. Il glissa ensuite sur l'autre figure de la photo, un petit enfant d'une dizaine d'années, si ce n'était pas moins. Il était au foyer ! C'est lui qui m'a mis sur la piste du marché, m'expliquant que son enfant avait disparu au marché... C'est lui ? L'enfant que tu cherches ? Je regardais alors toutes les photos une par une, essayant de comprendre si le mémorial était destiné au père ou au fils. Mais... c'était le père qui revenait sur toutes les photos, sans exception. Cet homme n'est pas mort. Il a du devenir complètement fou suite à la disparition de son fils, et s'est retrouvé au foyer où personne n'a pensé à le chercher... Mais alors son enfant, où est-il passé ?

Je me retournais vers Benjamin, un peu perplexe. Nous avions des réponses mais... d'autres questions s'étaient maintenant ajoutés. Je sentais que quelque chose de bien plus gros se cachait derrière toute cette histoire et il fallait absolument que je mette la main dessus. Il fallait retrouver l'enfant et le ramener à son père. Le revoir le rassurerait et lui permettrait sans doute d'aller mieux au niveau de sa santé mentale. Mais si l'enfant était le coupable de ce délit, ainsi que sûrement d'autres, nous devions le retrouver avant la police et j'avais peur de l'état dans lequel il serait... S'il était devenu un enfant sauvage comme Benjamin l'a dit, nous allions avoir du travail avant de le redonner à son père... Mes pensées furent soudainement interrompues par un énorme bruit provenant d'un peu plus loin dans l'entrepôt. Je me retournais en direction du bruit et vit une silhouette traverser le couloir, au loin. L'enfant ? Ce serait logique qu'il soit ici... Le mémorial était sûrement la dernière qui le rattachait à son père et son ancienne vie... Nous devions l'aider.


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________________________________________ 2020-06-28, 17:51

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Benjamin x Charlie

Mentir, pour Benjamin ce n'était pas une chose habituelle et encore moins un talent caché. Il ignorait d'ailleurs comment Blanche avait pu le croire sur parole, il avait parfaitement joué son jeu ce jour-là. Mais envers son amie c'était bien plus difficile, les valises sous ses yeux et sa nervosité en disaient beaucoup plus que des mots. Lui cacher la vérité, ce n'était pas tant une question de confiance, mais de responsabilité. Mêler Charlie et risquer sa vie par la même occasion était inconcevable pour lui. Mais, à présent il était trop tard pour faire marche arrière. Son amie était déjà trop impliquée dans cette histoire, déterminée à vouloir sauver l'enfant.


Peut-être que je me trompe, j’espère que je me trompe... je te dirais tout dès qu'on sera arrivés là-bas, fait moi confiance je connais cet endroit.



Mais, Benjamin n'était pas rassuré. Retourner à l'entrepôt était une épreuve pour lui, cela faisait maintenant plusieurs semaines qu'il était sorti de cet enfer et l'ombre de Blanche planait toujours au-dessus de sa tête. Cette rencontre l'avait sans doute rendu plus méfiant, mais aussi beaucoup plus enclin aux crises d'angoisses. Ce n'était clairement pas le moment d'en faire une, car l'entrepôt plus sinistre encore de nuit, était peut-être le repère du guépard. Benjamin s'accrocha à son couteau comme il s'accrocherait désormais à sa vie et à celle des gens qu'il aime. Lorsque l'ancien Guépard entra dans la tanière de métal à la suite de Charlie, son cœur se serra dans sa poitrine. Sans la présence réconfortante de son amie, il n'aurait certainement pas eu la force d'avancer. Mais la jeune avocate avait ce dont de vous rassurer en un regard, elle était sa lumière dans l'obscurité. Benjamin resta au plus proche d'elle sans doute avait-il peur de la perdre, il n'aurait souhaité pour rien au monde se retrouver seul au milieu de cet endroit lugubre.

On ne voyait rien à l'intérieur du bâtiment, seulement le reflet de la lune filant à travers les vitres brisées. Plus les deux amis avançaient dans la pénombre et plus se dessinait au loin le mémorial toujours en place. Benjamin s'approcha de l'autel et alluma quelques bougies pour éclairer le visage du soldat, à la suite de quoi il déposa en offrande les biscuits qu'il n'avait pas eu le temps de distribuer au foyer, et demanda pardon. On se rachète une conscience comme on peut, cela au moins le rassura pour un temps. En revanche, il ne fut pas rassuré du tout d'apprendre que Charlie connaissait Victor. Comment cela pouvait-il être possible? Mais son amie n'en démordait pas, elle était sûre de l'avoir vu en chair et en os au foyer, à la recherche de son fils disparu. Benjamin ne pouvait décemment pas croire que le soldat soit encore en vie, pas après ce qu'il avait vécu, toute cette angoisse et toute cette culpabilité.


Charlie, cet homme ne peut pas être en vie, ce n'est pas possible car il est mort par ma faute...



Entendre la vérité était difficile, se l'avouer à soit-même encore plus. Comment Charlie réagirait-elle? Il était prêt à assumer ses actes, à être rejeté et renvoyé en prison s'il faut. C'est alors qu'un bruit métallique l'obligea à oublier ces sombres idées. Il n'avait pas lâché son couteau depuis qu'ils étaient entrés dans l'entrepôt, il le pointait désormais en direction du vacarme.


Qui que vous soyez nous sommes armés !



S'écria-t-il, tremblant comme une feuille, les yeux exorbités par la peur. Revenir ici était-ce une si bonne idée finalement ? Et si Blanche avait, elle aussi, eu envie de faire un petit tour à l'entrepôt ?  Et si la femme fantôme était en ce moment même en train de jouer avec lui, comme elle savait si bien le faire ? Elle aurait très bien pu sortir du mur dans son dos et lui couper la gorge en une fraction de seconde, qu'aurait-elle fait à Charlie ensuite ?


Montre-toi, c'est moi que tu veux et personne d'autre !



La silhouette filait dans l'ombre avec une rapidité déconcertante, il était difficile de la suivre du regard, ce qui fit tourner la tête de Benjamin, déjà au bord de la crise de nerf. Il ferma les yeux une fraction de seconde pour se remettre les idées en place et essuyer la transpiration sur son front, une fraction de seconde qui suffit à l'ombre pour se jeter sur lui et l'envoyer valser quelques mètres plus loin. La douleur dans son bras lui rappela le bruit des os qui se brisent, la lame du couteau sous sa gorge, sa fuite inespérée. Il avait fait le choix de ne pas porter d'écharpe ce jour là, pour ne pas paraître vulnérable ou attirer l'attention, ce qu'il commençait à regretter amèrement. Cherchant à prendre appuie sur autre chose que son bras il tomba à nouveau, renversant une tonne de cartons sur sa tête. Il chercha a tâtons son couteau, en vain. Pendant ce temps là, l'ombre était assise devant le mémorial entrain de dévorer les gateaux avec un appétit féroce. De là où il était Benjamin ne voyait que la silhouette d'un petit garçon aux cheveux et aux ongles démesurément longs, qui ressemblait à si méprendre à celui d'un livre d'enfant, le Struwwelpeter en personne.


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________________________________________ 2020-07-04, 16:44




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☾☾ Je ne pouvais pas laisser Benjamin dire des choses pareilles ! Cet homme était loin d'être mort, et encore moins par sa faute ! Je l'avais vu de mes propres yeux. Et même si ça n'avait pas été le cas, je l'aurais défendu corps et âme. Je savais qu'il ne ferait pas de mal à une mouche, du moins volontairement, alors tuer quelqu'un... Non, c'était quelque chose que je ne pouvais pas croire. La prison lui avait permis de trouver la voie de la rédemption et ce n'était pas prêt de changer. Il était donc de mon devoir de changer sa façon de voir les choses. Se rabaisser n'était jamais la solution... Je ne savais pas qui lui avait mit cette idée dans la tête, mais il fallait vite qu'il en ressorte, avant qu'il culpabilise trop, sans raison valable derrière. Je m'y connaissais en culpabilité je vivais avec depuis quelques semaines et je ne souhaitais vraiment ça à personne.

-Mais non Benji ! Il n'est pas mort je l'ai vu de mes propres yeux, suis-moi je vais t'emmener jusqu'à lui, tu pourras enfin me croire !

Toute cette histoire était vraiment étrange et je savais que Benjamin me cachait quelque chose... malheureusement, je ne pouvais rien y faire. S'il avait décidé de ne pas me faire confiance, c'était son choix. Malgré que je ne comprenne pas ce dernier, c'était mon devoir de le respecter. J'espérais seulement qu'il comprenne que je ne suis pas l'ennemie, mais vraiment là pour l'aider, peu importe ce qu'il se passait. Seulement, un bruit nous empêcha de sortir de l'entrepôt. Qu'est-ce qui se passait ? Pour un entrepôt abandonné, il y avait quand même beaucoup d'agitation... Je remarquais que Benjamin tremblait de peur et me rapprocha de lui et lui prit la main, pour le rassurer. Peu importe ce que c'était, nous allions le traverser. Ensemble. Mais, tout ce que l'on pouvait voir était une ombre filant à la vitesse de la lumière... Et Benjamin tomba, la peur l'ayant probablement paralysé. Je l'aidais à se relever et remarqua, en me retournant, qu'un enfant particulièrement étrange se trouvait maintenant devant le mémorial en train de dévorer des gâteaux...

L'enfant ! C'était forcément celui de Victor Dunning, l'homme du foyer ! Je savais qu'il n'avait pas disparu ! Mais... il ne ressemblait pas vraiment aux photos de lui que l'on pouvait voir sur le mémorial aux côtés de son père... Ses cheveux avaient énormément poussés, ainsi que ses ongles... Il pourrait peut-être même faire un peu peur, si je n'avais pas vécu avec des démons pendant si longtemps. Il avait l'air tellement... sauvage. Je sentais qu'il y avait beaucoup de choses que j'ignorais à propos de cette histoire, mais je n'allais pas laisser passer la chance de le ramener à son père et de leur permettre de continuer leur vie comme une famille heureuse. Je m'approchais alors de lui, le plus doucement possible pour ne pas l'effrayer. Si l'enfant vivait comme un sauvage depuis quelques mois, il avait sûrement peur des humains et il ne valait mieux pas le brusquer.

-Salut tooooi ! Je m'appelle Charlie, et toi comment tu t'appelles ?

L'enfant se retourna, me regardant avec attention, comme s'il me jaugeait, sans pour autant me donner de réponses. Il avait l'air bien assez vieux pour savoir parler, mais peut-être que comme il n'avait pas parlé depuis quelques mois il en avait oublié l'usage ? Je ne savais pas comment marchait le langage mais c'était aussi possible qu'il ait peur. Tant pis, je devais continuer à essayer. Je montrais du doigt les photos du mémorial.

-C'est ton papa sur les photos, non ? Tu sais... il est encore là. Au foyer. Il attend que tu reviennes car il t'aime fort et il a besoin de toi... Je ne sais pas ce qui t'es arrivé mais je suis sûr que tout se passera déjà mieux si vous vous retrouvez, tu ne crois pas ? Je peux t'emmener à lui, si tu veux.

Je lui tendais la main, avec un grand sourire aux lèvres lui montrant que j'étais là pour lui mais il ne répondit toujours pas et continua à me regarder de haut en bas. D'un seul coup, il me sauta dessus et planta l'un de ses ongles (qui ressemblait plus à une griffe en ce moment) dans la chair de mon bras gauche et je ne pus m'empêcher de crier de douleur. Mes réflexes prirent le dessus et je le repoussais violemment, pour qu'il me lâche. Sauf qu'en le repoussant, j'avais aussi lâché une boule de feu, apparaissant dans mes mains et se dirigeant en plein sur lui. Fort heureusement, il eut le réflexe de se pousser, presque à temps puisque seulement ses cheveux furent touchés. Et en un éclair il disparut de mon champ de vision... Qu'était-il arrivé à cet enfant ? On ne pouvait pas le laisser partir !

-Dépêche toi on doit le rattraper ! Et tu as pas mal de choses à m’expliquer en chemin je crois ! Qu'est-ce qui est arrivé à cet enfant ?


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________________________________________ 2020-07-26, 20:14

Incognito !

Benjamin x Charlie

Benjamin se précipita à la rencontre de Charlie, alerté par ses cries de douleur. Un filet de sang s'écoula de son front jusque dans ses yeux, troublant sa vue d'un voile rouge. Il s'essuya tant bien que mal d'un revers de manche, mais la blessure continuait de saigner sans qu'il ne ressente la moindre douleur. La peur et la culpabilité d'avoir entraîné Charlie dans cette histoire le tiraillait. Il tituba jusqu'à son amie et tomba à la renverse en voyant la boule feu jaillir des mains de la jeune fille. L'enfant avait échappé de peu à la fournaise, sautant avec l'agilité remarquable d'un habile petit singe, laissant derrière-lui la fumée de sa tignasse carbonisée. Dans l'ombre il se confondait parfaitement à l'obscurité, invisible aux yeux des deux amis maintenant devenus proies.

De...depuis quand exactement est-ce que les avocates lancent des boules de feu ? Est-ce que tout le monde dans cette ville a des pouvoirs sauf moi ?



Rétorqua Benjamin ébahi par la prouesse de Charlie. Il était plus amusé que vexé, car cela commençait à faire beaucoup de choses à encaisser d'un seul coup. Depuis quelques semaines la magie s'était fabriquée un nid douillet dans sa petite vie paisible, de quoi bousculer ses croyances et ses certitudes. S'il savait que Storybrooke était le théâtre d'événements étranges, c'est bien la première fois qu'il y était confronté. Lui, pauvre petit vendeur de donuts, avait la vague sensation d'être une erreur dans l'équation. Pas de pouvoirs, juste une vie antérieure passée dans la peau d'un guépard, un pseudo flic... pas de quoi faire un héros digne de ce nom. Un zéro tout au plus, mais la malédiction l'avait tout de même choisi, pourquoi ? Pourquoi pas Nick et Judy ? Même Flash s'en serait certainement mieux sorti. Et voilà que tout le monde autour de lui se révélait être un super héros. D'abord Léo, maintenant Charlie, sans compter l'affreuse femme flottante et cet enfant à la force sur-dimensionné. Le sang continuait de couler le long de son front, mais Benjamin était tellement stupéfait qu'il ne s'inquiéta même pas de sa blessure, ni même du bras qui pendait le long de son corps à nouveau réduit à l'état de chose molle inutile. La situation semblait tellement irréelle. S'était-il à nouveau perdu dans un rêve délirant ? Était-ce une blague de mauvais goût, une caméra cachée pour la chaîne SLIFE ?

Tu sais, je crois que moi aussi j'ai un super pouvoir. J'attire les supers-problèmes. Ok c'est pas aussi cool que des boules de feu, mais sans ça je t'aurais sans doute jamais rencontré dans cette prison. Il faut que tu saches quelque chose... Victor était mon mentor dans le gang des Guépards. J'ai appris récemment qu'il était mort par ma faute, et maintenant je crois comprendre qu'on m'a pris pour un idiot... Je suis vraiment désolé de t'avoir entraîné dans cette histoire, si je ne t'ai pas tout dit c'est par peur qu'il ne t'arrive quelque chose. Mais me crame pas les fesses avec tes flammes, je te raconterais tout le moment venu.



La situation ne prêtait pas à faire de l'humour, mais Benjamin espérait voir un sourire sur le visage de son amie. Telle était sa manière de relativiser les choses, même à bout de force. Désormais, Benjamin brûlait d'envie de tout raconter à Charlie, mais ce n'était certainement pas le meilleur moment pour le faire. Le silence avait regagné l'entrepôt, on entendait plus que le souffle du vent à travers la toiture. L'enfant était pourtant toujours bien là, tapis dans l'obscurité, prêt à bondir. Et si Benjamin n'avait pas de pouvoir, il était en revanche un spécialiste du langage animal et savait reconnaître les signaux d'apaisement d'un lionceau apeuré. Cet enfant était terrorisé, il ne savait plus qui il était, seulement que cet endroit était lié à sa vie d'avant. QComment rassurer cette malheureuse créature ? C'est alors que Benjamin eut une idée. Il fouilla frénétiquement sa poche et trouva au fond un petit sachet tout écrasé. Un grand sourire éclaira son visage.

C'est peut-être notre dernière chance ! Je l'avais gardé pour toi, mais je crois que notre ami a une faim de loup. Essayons de l'amadouer avec ça.




Déclara-il en montrant à son ami les restes d'un cookie. L'enfant était déjà pris au piège de sa tanière, mais comment l'attraper sans risquer de se faire déchiqueter par ses griffes ? Et surtout comment le ramener à son père ? Il faudrait plus d'un cookie pour le rendre docile, mais sa peur du feu serait peut-être un atout. En attendant il faisait de plus en plus sombre et les deux amis étaient plus que jamais en danger face à cette force de la nature. Benjamin ramassa sur le sol un bout de bois brisé et déchira un morceau de sa chemise ensanglantée pour l'enrouler autour.

Mon briquet est mort dans la chute, crois-tu que tu pourrais nous faire une torche ? 




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