« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C’était véritablement une catastrophe. Ce changement de corps était atroce. Et ce changement de pouvoir aussi. Quoi que. Violette appréciait le fait d’avoir un peu de nouveauté dans ses dons mais elle n’avait aucun mode d’emploi pour les utiliser correctement. C’est pourquoi, à la place du seau d’eau qu’elle avait imaginé, elle s’était retrouvée avec un pistolet à eau. Arme peu efficace qui lui rappelait la fois où elle avait assisté à un braquage de fleuriste avec Nora. Mais finalement, cette arme avait été utile puisque Violette/Norbert avait réussi à éteindre le feu de Norbert/Hermès. Et s’il fallait, Violette pouvait réutiliser le pistolet pour calmer tout le monde. Elle le pointa sur chaque personne présente.
« Le premier qui refait une connerie, je l'asperge, c'est clair ! Maintenant, on remonte et on va sauver les autres. »
Violette/Norbert se retourna vers Weenie/Chris.
« D'ailleurs, ils sont où les autres ? Et comment ça se fait que tu sois là ? Qui es-tu ? Qui est dans le corps de Chris ? » « Chris c’est le shérif c’est ça ? » demanda Hadès. « Non. Chris c’est Regina. Personne s’appelle Shérif »
Hermès regarda autour de lui. Comme s’il y avait d’autres personnes dans la salle.
« Quelqu’un s’appelle Chérif ici ? »
Manquerait plus que quelqu’un réponde. Violette/Norbert leva les yeux au ciel. Quel boulet celui-là. Pas étonnant qu’il soit aussi copain avec son frère. Weenie/Chris leva les mains en l’air.
« Heu, les autres sont en haut. On a du fuir des minotaures qui essaient de nouer tuer ! Ils sont armés ! » expliqua Weenie/Chris qui n’avait répondu qu’à la moitié des questions « Et on a toujours pas de nouvelles de Chérif ? » demanda Hermès/Hadès « C’est qui Chérif » demanda alors Weenie/Chris avant de reprendre : « Tu parles de Chris, le shérif ? » Petit haussement de sourcils à la Chris. « Il est bloqué dans le corps de Regina. Pauvre de lui. » « Bon. Chris est dans le corps de Regina. D’accord. Et Jessie, toujours avec les minotaures ? Ou vous avez réussi à la ramener avec vous ? »
Weenie/Chris soupira avant de taper son front avec sa paume.
« Je vous passe les détails, mais en gros... Y'aura un Minotaure là-bas qui en réalité est Jessie, Regina est dans mon propre corps mais ils l'ont assommée tellement elle nous assommait de ses plaintes, Chris est dans le corps de Regina et le corps de Jessie est maintenant habité par un Minotaure. Vous pensez vraiment que je demande de l'aide pour un rien ?! » « Pourquoi c’est elle qui commande ? » demanda Hermès/Hadès en croisant les bras « Vous pensez vraiment qu’on va encore vous laisser commander après tout ça ? Laissez les femmes faire. » questionna Wennie/Chris « La dernière fois qu’on a laissé une femme faire, elle a enfermé tous les personnages de conte dans une ville…. » rétorqua Hermès/Hadès « Et elle a tuée deux dieux. Enfin pas elle, l’autre. Dont toi. En quelque sorte. » renchérit Hadès/Violette « Il faut qu’on aille les aider, mais il faudrait qu’on y aille nous-même. »
Hermès se retourna et claqua des doigts comme s’il parlait à son pote.
« Et il a raison. Elle a raison. Je sais pas. La dernière fois j’en suis mort. Enfin pas moi. Mais l’autre. C’est une longue histoire. Moi je suis tenace. »
Weenie baissa la tête, consternée par cette discussion. Et Violette l’était tout autant. A vrai dire, ils n’avançaient à rien. Sauf Norbert/Hermès qui avait notifié qu’il fallait d’abord retrouver nos corps et nos dons. Et pour le coup, il avait totalement raison !!
« Et comment tu veux qu'on retrouve nos corps et nos pouvoirs ?! Tu as une idée ? » « Le Seigneur Violette a appuyé sur le bouton, si on rappui, ça peut marcher. »
Hadès/Violette regarda Norbert/Hermès en plissant les yeux. Apparemment, il n’aimait pas trop le « Seigneur Violette ». Et c’était compréhensible. Il y avait un problème de genre.
« On dit Dame Violette, c’est mieux. » s’amusa Violette avant de reprendre son sérieux. « Je rigole ! Mais je suis d’accord avec ton idée. Ca peut pas être pire de toute façon. » « On appuie sur quel bouton ? » demanda Norbert/Hermès qui s’était rapproché de la table. « C’est pas lui qui appuie. » répondit Hadès. « Tu préfères que j’y aille moi ? » demanda Violette/Norbert
Hadès/Violette sembla hésiter, une grande et longue hésitation. Il fixa Violette/Norbert en plissant les yeux.
« Tu penses pouvoir rétablir l’ordre des choses ? » « Essayons. Qui ne tente rien, n’a rien ! »
Violette/Nobert s’approcha à son tour de la table. Si elle ne le faisait pas directement, elle allait hésiter et finalement abandonner, de peur de mal faire. Alors cette fois-ci, Violette décida de jouer la carte de l’irresponsabilité. Sans prévenir ni mettre en garde qui que ce soit, Violette appuya sur le premier bouton qu’elle avait vu. Sauf qu’après avoir appuyé dessus, le bouton commença à briller puis une lumière rouge clignotante en émana. Bref, ça sentait pas bon du tout cette histoire. Mais ils n’étaient pas morts. C’était déjà ça non ? Violette/Norbert se tourna vers les autres, en affichant une mine désolée (à voir si ça rendait bien avec le visage de Norbert).
« Oups ? » « C’est jamais bon un bouton qui clignote. » expliqua Norbert/Hermès « Rappuie dessus. Ca va peut-être l’éteindre ! » ajouta Hadès/Violette.
Hadès/Violette se rapprocha à son tour de la mallette. Il semblait avoir envie d’appuyer sur tout le bouton à la fois.
« J’aime bien ton corps. Il est confortable. » avoua-t-il sans détacher son regard de la mallette. « Mais il est à moi, donc choisis le bon bouton pour que tout redevienne normal ! » « Ok. Fait nous rejoindre les autres. Je veux pas appuyer. » « Comment ça fait nous rejoindre les autres ?!! On a dit qu’on devait retrouver nos corps avant de faire quoi que ce soit ! » « Je sais pas. Je suis sceptique. Cette machine est dangereuse et on est mieux comme ça, non ? » « Non on est pas mieux comme ça ! Sans offense Norbert mais je refuse de rentrer à Storybrooke dans ce corps, c’est clair ?! » « Il est plus confortable qu’il y paraît. Mais faut juste en avoir l’habitude. C’est juste difficile pour trouver une position convenable pour dormir » intervint Norbert/Hermès « Le vrai problème c’est le poils pour moi. » « Il faut les brosser le matin. Et un peu le soir aussi. Mais hier j’ai pas pu. Désolée. » « T’inquiète pas tu le feras quand tu récupéreras ton corps. » lui expliqua-t-elle avant de se tourner vers Hadès/Violette. « Appuie ! »
Et sans même réfléchir, il appuya sur un bouton au hasard. Un nouvelle onde de choc traversa tout le monde et pourtant, le bouton lumineux rouge continuait toujours de clignoter…
☾ ANESIDORA
Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
L’obscurité. Rien de plus. Pendant un long, très long moment. Puis une onde de choc et une sacré décharge avant que je me retrouve rapidement dans mon corps. Un léger sourire perla sur mon visage en me rendant compte que j’étais belle et bien redevenue moi. Mais la seconde d’après, je me sentais bien trop vaseuse. Des nausées comme lors de ma grossesse et disons qu’en plus de ça, Daniel m’en avait fait voir des belles mais ça, c’est une autre histoire… Pour l’heure, j’étais nauséeuses et je risquais sans doute de régurgiter d’une seconde à l’autre « je dirais pas que c’est pas cool d’être redevenu moi mais…je me sens genre pas bien du tout. » énonçais-je avant de tenter de créer une boule de feu, ce qui fonctionne « en tout cas, ça c’est revenu. »
Je m’assois sur le sol pour respirer profondément. Le Minotaure nous regarde, héberlué « Vous…je suis moi ? » il tourne la tête vers le groupe de minotaures qui arrivent et leur fait signe. Ils ne sont qu’à quelques pas…eux aussi semblent perturbé…ils ont dû ressentir la même chose que nous. Après avoir fait signe le Minotaure s’approche un peu trop près de moi et tente de m’attraper « n’y penses même pas ! » « Je dois garder le contrôle de la situation » énonce t’il en tentant de m’attraper mais sans succès. S’en suit par la suite une course poursuite assez drôle on dira. Le Minotaure qui tente de m’attraper mais moi qui me décale au dernier moment, qui me recule, à droite, puis. gauche, puis… Oh j’en ai marre. Je lève les mains pour tenter de l’immobiliser mais il m’attrape avant et je me rends bien vite compte que la nausée revient et que s’il me lâche pas, je vais lui dégobiller dessus.
Il me tient avec ses bras et me bloquent. Je sentais qu’il commençait un peu trop à serrer, il allait faire de moi de la chaire à saucisses ce sombre crétin. Jessie s’approche et tente d’être un peu autoritaire en pointant sur le doigt sur le sol « tu la pose TOUT DE SUITE, d’accord ? C’est pas gentil de faire ça ! » Énonce t’elle en se frottant la tête. Sans doute qu’elle a un peu mal… Le Minotaure la regarde « c’est le temps que les autres arrivent. » ah oui c’est vrai… « lâche moi sombre crétin ! » Jessie a soudain une idée de génie, enfin concrètement c’est Fanny mais ça marche aussi ! « Là-bas !! HADES !! IL S’ENFUIT ! » Et ces abrutis se tournent pour aller dans la direction montré par Jessie. Ils sont vraiment stupides.
Le Minotaure toujours avec nous et qui me tiens toujours regarde vers la direction d’où sont partis les Minotaures « Mais il est où ? Je ne le vois pas ! » Jessie le regarde ahuri « ben, il court vite ! Il est déjà tout petit et loin ! Tu vois les grosses pointes de glaciers ? Ben il est là-bas ! Soit tu restes là et Gérald va pas être content de toi, soit tu les rejoins et tu deviens un héros ! Mais lache Regina, elle va te ralentir pour courir ! » Énonce t’elle en faisant un clin d’oeil. J’espérais vraiment que ça allait marcher. Il finit par me lâcher et prend quelques secondes pour réfléchir, secondes durant lesquels je reprends correctement mes esprits et me téléporte aux côtés de Chris et Jessie avant de leur prendre les mains « Je sais pas quoi faire. Tu ferais quoi toi ? » Demande t’il à Jessie avant que je ne lève le regard vers lui avec un sourire « t’aurais pas dû me lâcher. » énonçais-je avec un grand sourire avant qu’on ne disparaisse tous les trois dans un nuage de fumée violet pour rejoindre les autres, laissant le Minotaure seul.
« D’accord…mais tu ferais quoi toi ? » énonce t’il après qu’on soit parti, restant con devant l’absence que laissait le nuage de fumée en se dissipant.
(c) DΛNDELION
Hermès
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Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!
Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.
| Conte : ➴ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ➴ Hermès
Tout le monde réapparut devant eux. Dans un nuage de fumée violet. Hermès les regarda, et commença à se tater le corps. Oui, c’était bon ; c’était bien eux. C’était surtout bien lui. « Tout est bon? »
Tout en tendant les bras aux autres, ce dernier regarda Hadès. « Je les ramène chez nous ? »
Après tout c’était son voyage. Maintenant qu’il avait retrouvé ses pouvoirs, il pouvait tous les téléporter à la maison, et laisser tout ça en plan. Alors qu’il allait se téléporter en prenant la main de Violette, Hadès prononça une réponse… Inattendu. « Non. »
C’était clair, net, précis. Hermès, le regarda un instant et lui répondit sur le même ton et à la même vitesse. « D’accord. »
Hermès marqua un temps d’arrêt. Et donc ?.. Les bras croisés, il regarda tout autour de lui. Les gens allaient s’impatienter.Mais lui, obéit. Après tout peut être que son frère voulait rajouter quelque chose, ou même avait une nouvelle idée de voyage. Il s’était plutôt amusé, et avait fini par profiter à fond du petit jeu… Si c’était bien un jeu. Hadès, regarda la porte, la machine, et enfin la sortie, vers les Enfers. Hermès essaya de savoir ce qu’il avait en tête. « Tu as retrouvé tes pouvoirs ? »
Hadès regarda la sortie, et tourna ses yeux vers la malette. Norbert quand à lui se contenta de répondre à sa place : « Moi je suis à nouveau moi. »
Toujours les bras croisés, Hermès regarda Norbert et fronça les sourcils. Avec un sourire en coin, espiègle, il déclara : « Et ? C’était pas bien d’être moi ? Tu as eu la chance d’avoir un super corps pendant quelques instants. »
Puis, il se tourna vers Hadès, et les bras encore croisés, ajouta : « Toujours un plaisir d’avoir des réponses verbales. T’as perdu ta langue ? »
Norbert se tourna vers lui. Il mit un petit moment à répondre, et finalement le regarda. C’est fou comme il paraissait plus intelligent que les autres. Et plus beau aussi. Peut être qu’en réalité, les autres n’étaient que des copies. De vulgaires copies. « Si si, c'était bien mais je préfère mon corps. Il est plus large, y'a plus d'espace. Et puis je sais comment le faire bouger. Alors que ceux des autres sont difficiles à manoeuvrer. Ils sont tellement plus petits. »
Hadès ne voulait toujours pas parler. Tant pis pour lui. Hermès se dirigea vers la malette, ferma cette dernière et la verrouilla. Dans un regard à l’ensemble des participants, il observa Violette en particulier, et finalement lui dit : « Bien, alors en attendant, on va demander à l’organisatrice. Qu’est ce qu’on fait maintenant ? Un voyage en Enfers ? J’y suis déjà aller dans mon monde, c’est pas si terrible. D’ailleurs le Hadès de là-bas avait un look étrange. »
Hadès reprit, avec la même voix que la dernière fois : « Non. »
Peut être qu’il se croyait sexy, ou quelque chose dans le genre. A jouer les chefs et les autoritaires. Hermès haussa un sourcil, et regarda Violette qui visiblement avait quelque chose à dire : « Non. Personnellement j’aimerais rentrer à Storybrooke. » dit-elle en croisant les bras contre sa poitrine enfin retrouvée
Hadès, qui semblait lui, avoir retrouver l’usage de la parole en prononçant autre chose que des mots uniques, sembla plus parler à lui que pour les autres. Hermès haussa un sourcil en écoutant ses paroles. « Je les ai trouvés dans l'espace, sur un monde. J'aurai pu les laisser mourir là bas... »
Le dieu messager fixa son frère. Puis, avec lenteur, et toujours avec la malette dans les mains, dont il ne savait pas ce qu’il allait en faire, il répondit : « C’est que ça devait se passer ainsi. Tu sais très bien qu’on trouve jamais rien de bon quand on va gratter plus loin que la Terre. Les autres aimeraient rentré. Vu que t’aimes jouer les papa autoritaires, on attend tes instructions. T’es le Maire de la Ville, et le chef de ce convoi. Donc à un moment donné, il nous faut un guide. Tu vois, un truc du genre. »
Hermès commençait à s’impatienter sérieusement. Violette, décida d’en rajouter une couche pile à ce moment là : « Mais heureusement tu as eu une once de bonté. Ça change ! »
Violette avait toujours les bras croisés. Lui aussi. Norbert non, mais les autres un peu. Ils étaient majoritairement des gens qui croisaient les bras. Preuve de leur mécontentement. Hadès plissa des yeux, et les regarda lui et Violette à tour de rôle : « Je dis pas ça pour ça. La question c'est :pourquoi ils font ça ? C'est la seconde fois qu'on essaye de me tuer. Je commence à en avoir... marre. »
Hermès fixa la porte des Enfers, et commença à comprendre quelque chose. Tout en réfléchissant, il se tourna vers lui et soupira : « Tu veux venir avec moi faire un tour là dedans et trouver les coupables ? On a encore l’appareil. Si on sait s’en servir, on peut leur enlever leurs pouvoirs. Comme ça, ça fera moins les malins. Et les Enfers n’auront plus de mutin. Si c’est bien eux qui veulent te tuer. » « Non. »
Hermès hésita à lui envoyer la malette à la tête. Il se demandait comment les gens faisaient pour travailler avec lui. L’espace d’un instant, il éprouva une certaine compassion pour Violette. « Tu as raison. Ils doivent rentrer en ville. On annule le séjour. »
Tout en se tournant vers Violette, il ajouta : « La prochaine fois faudra l'organiser à la mer. Dans un lieu touristique »
Hermès soupira. Finalement, il arrivait à éprouver une certaine compassion pour son frère. D’eux tous, il avait toujours été différent. Toujours à l’écart. Ses yeux se posèrent sur lui. Il le plaignait sincèrement. Il n’avait jamais été tant aimé que ça par les autres, et c’était une des raisons pour lesquelles il y a eu temps de problème chez les divins. On ne naissait pas mauvais, on le devenait. Même si Hadès n’était pas mauvais de nature, sa différence et son manque d’appartenance à ce groupe de dieux l’avait toujours fait souffrir. « Ah ça non ! Y aura pas de prochaine fois. Ça m’a vacciné cette expérience. » dit Violette.
Hermès lui lança un regard lourd de reproche et dit à son frère. « C’était un très beau voyage. Je viendrai avec toi. Et si tu veux, on peut ramener les Minotaures récalcitrants chez eux. Et aller mettre de l’ordre dans les Enfers. »
Hadès l’observa et jeta un coup d’oeil à la mallette que Hermès tenait dans les mains. « Cette mallette doit être détruite. »
Hermès le regarda en levant les sourcils, et avec un soupire, se contenta de répondre : « Elle peut nous être utile. Pour l’avenir. Tu veux qu’elle nous pète à la tronche ? »
Ses mains s’étaient resserré sur la poignet. Cette mallette pouvait peut être avoir une utilité. Pour les moments futurs. Finalement, la mallette toujours dans sa main, il répondit : « On la garde. Je le répète, elle peut se rendre utile. Si elle sert de passage, vers d’autres mondes, peut être que nous pourrons retrouver les… manquants. »
Il parlait bien évidemment de ses frères et sœurs manquants à l’appel. Ceux qui n’était pas mort, mais qui n’était pas là non plus. Peut être que cet outil pouvait être le point de départ pour un Rassemblement.Hadès répondit très rapidement. Un peu trop rapidement d’ailleurs. « On n’a pas besoin de ça pour ouvrir un portail. Et elle ne sert pas à ça. On l’a détruit. » « Euh… Je peux le faire. »
Hermès se tourna vers Norbert et le regarda avec tendresse et gentillesse. Il était prêt à tout pour Hadès. Tout. Et c’était mignon. Mais ce qui l’était moins, c’était que son frère ne se rendait pas compte que le Minotaure souffrait de ce qu’il avait dit précédemment. Hermès observa le Minotaure. « Merci Norbert, mais je peux le faire aussi. Et ça ne sera pas le cas. Détruite, elle ne nous sera d’aucune utilité. Alors que si on la met en sécurité, et j’ai un endroit sûr, on pourra s’en servir. Peut être pas pour ramener les autres. Mais ça peut toujours nous servir. »
Il se tourna alors vers Hadès, et sincèrement, lui demanda : « Tu as peur de quoi ? »
« Qu’est ce que tu nous caches avec cette mallette ?! » « Je l’ai trouvé. Je décide. Je n’ai pas envie que ce genre de choses se reproduise. Tout ce qui est titanesque est dangereux. »
Hermès le regarda. Longuement. Sans rien dire. Alors, il lâcha la mallette et cette dernière disparut, dans un endroit que lui seul connaissait. Plissant des yeux, et prenant le même ton autoritaire que son frère, il dit simplement. « Non. » « A quoi tu joues ? C’est la mienne. Je l’ai trouvé. Je décide. T’es pas obligé de t’y coller. Ramène les à Storybrooke si tu veux décider de quelque chose. »
Hermès fut profondément blessé. La mallette réapparut dans les mains de Hadès. Les yeux fixés dans les siens, il soupira. Profondément navré, et vexé. « Fais ce que tu veux. Il n’y a toujours eu que Toi. De toute façon. Le reste, les autres. Ca n’a pas d’importance à tes yeux. »
Hadès le regarda, sans rien répondre. Puis, ce dernier se tourna vers Violette, et dit :
« Tu restes. »
Hermès s’avança vers Violette, et lui tendit la main, simplement. Les yeux un peu grave, il déclara : « Ou tu viens avec moi. Visiblement, il n’y a que lui qui compte. S’il veut s’en sortir, et faire ce qu’il veut, il n’a qu’à demander à Norbert. Peut être qu’il se rendra compte de la chance que c’est que d’avoir un ami. Et peut être qu’il comprendra l’amitié. »
- Equipement (5) : (tout ce qui pourrait vous être utile. Pas de nourriture, ce n'est pas nécessaire) 1 : Un téléphone satélite 2 : Une lampe torche puissante 3 : Une boîte d'allumette 4 : Une photo de Galatée 5 : Une boussole
- Vêtements que vous portez (5) : (de la tête aux pieds en incluant les sous vêtements. o_O)
1 : Un slip kangourou avec un petite Hermès dessus 2 : Pull blanc en laine 3 : Jean bleu 4 : chaussure de marche isothermique 5 : grand manteau en fourrure qui ressemble à de la peau de yak o_O
Jessie James
« Jessie never gives up, Jessie finds a way! »
Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...
Edition Août-Septembre 2020
| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère
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| Avatar : cняιs εvαηs ♒ ♥
I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Like a shadow, you and me, Friends or brothers, wild and free no matter where you are ife can not kill, love above all we can not fall, you were my hand my heart and my soul. With you I learned, you gave me a reason. Like a shadow. I keep walking on your road million flowers on the floor. Life can not kill, love above all. We can not fall, you were my hand my heart and my soul. With you I learned, you gave me a reason. My life is burning, heartbroken
Les Cloches de l'Enfer
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Chris fixa les foodtruck sans rien dire. Un soupir sortit de sa bouche. Il n'était pas trop sûr de vouloir se poser pour manger maintenant. Il se passait énormément de chose autour de Chris. Violette et Hadès n'étaient toujours pas revenus et les minotaures étaient toujours en ville. Comment pouvait-on laisser ces créatures marcher tranquillement dans la ville après tout ce qu'ils avaient annoncés. Les minotaures avaient clairement déclarés la guerre à Hadès et la ville. Le shérif ne comprenait vraiment rien. Mais le groupe avait décidé de s'arrêter prendre un truc à manger. Il allait manger un truc rapidement pour ne vexer personne puis il allait partir enquêter sur tout ce qu'il venait de se passer. Comment pouvait-il faire correctement son travail si Hadès ne lui parlait pas de la moitié de ses plans, de la moitié des personnes qui travaillaient pour lui ou encore de ce qu'il cachait. Chris voulait vraiment avoir une discussion sérieuse avec le maire après tout ça. Il en avait besoin mais avec Hadès pas sûr que la discussion soit sérieuse longtemps. Le shérif regarda les deux foodtruck qui se présentaient devant eux. Le choix pour lui n'était pas difficile. Chris était végétarien alors il se dirigea sans réfléchir vers Three Star avant de se tourner vers les autres.
« Je vais vers le foodtruck végétarien. Faites ce que vous voulez. » Il posa son regard sur Weenonah et Jessie avant de hocher doucement la tête. « J'aimerai bien parler à la police après par contre. Enfin en attendant merci Hermès de nous offrir le repas. »
Chris afficha un petit sourire à Hermès avant de commander un sandwich. Un vélociraptor plus précieusement. Il partit enfin rejoindre les tables qui se trouvaient entre les deux camions attendant le reste du groupe. Il posa doucement son sandwich sur la table avant de fixer le reste du groupe qui prit leur place autour de la table. Le shérif poussa un long soupir avant de poser son regard sur Hermès.
« Tu ne sais vraiment pas ce que Hadès mijote ? »
« Si je savais. Je serai pas là... » annonça Hermès toujours accoudé au comptoir du foodtruck végétarien.
Le blond poussa un long soupir avant de passer nerveusement ses mains sur son visage. Décidemment c'était trop dur pour lui de prendre du bon temps après tout ce qu'il avait vu et entendu. Puis il manquait le maire, on parlait de l'homme qui avait mit la moitié de Storybrooke en colère. Il posa finalement son regard sur Jessie avant d'afficher une petite moue.
« Je m'en veux vraiment de rester là à manger alors que Hadès peut faire n'importe quoi... Je veux dire Violette est encore avec lui. Ça peut être dangereux. »
« Tu sais... des fois on peut rien faire de plus qu’attendre. C’était son choix de rester là bas à Violette et c’est une fille intelligente. Je pense qu’elle sait ce qu’elle fait. Hades l’a prise dans son équipe et même s’il donne l’impression de tenir à personne, je pense qu’il l’apprécie. Alors il faut qu’on fasse confiance. On mange pour reprendre des forces et vider l’esprit pour être prêt pour une nouvelle action et on attends. Si on a pas de nouvelle dans 24h on y retournera. Je pense qu’Hades fera en sorte qu’il ne lui arrive rien. Malheureusement on a plus le choix. On a décidé de rentrer, il faut accepter que ce ne soit pas de notre ressort pour le moment »
Attendre n'était pas vraiment son fort. Mais il afficha quand même un petit sourire à Jessie afin de la rassurer. 24 heures c'était beaucoup quand même. Beaucoup de chose pouvait se passer en une journée. Jessie avait sûrement raison. C'était le côté paternel de Chris qui se mettait en alerte rouge, rien de grave pas vrai ? Il croqua doucement dans son sandwich avant de regarder tout le groupe avant de reposer son regard sur Jessie.
« Enfin, tu me connais. Je vais pas rester les bras croisés pendant 24h alors q'on a vécu une aventure assez étrange. Il va falloir que j'ai un conversation avec Monsieur le Maire aussi. » Il fixa le reste du groupe. « Vous comptez faire quoi les autres ? »
« Moi je reste avec toi. C’est moins stressant d’attendre à deux et toujours dispo pour le service... chef. » elle fit un clin d'oeil à Chris avant de sourire.
Le shérif lâcha un petit rire avant de fixer le foodtruck des Donuts.
« Je penses bientôt filer au commissariat. M'excuser auprès de l'équipe d'avoir disparût aussi subitement alors qu'on avait énormément de travail. Je vais leur acheter des Donuts avant. Jessie et Weenonah vous n'êtes pas obligé de rentrer au poste. Je vous donne une journée de congés c'est mérité. »
Le shérif commença à se lever de la chaise finissant en même temps son sandwich. Il se dirigea vers le camion des Donuts mais Jessie lui passa devant, posant les sous sur le comptoir pour faire comprendre au shérif qu'elle n'irait nul part sans lui. Chris afficha un grand sourire, elle était vraiment têtue et fidèle. Cela le touchait comme comportement.
« C’est gentil merci mais... Je reste. »
« D'accord. Je ne reviens pas sur ta décision. J'aurai besoin de mon bras droit pour tout leur expliquer, c'est vrai. » il fit un clin d'oeil à Jessie avant de passer commande.
Chris et Jessie quittèrent en premier le groupe en saluant tout le monde avant de se diriger vers le commissariat pour y passer toute la journée. Il avait bien raison de se méfier de l'absence de Hadès. Le commissariat se faisait agresser par des centaines d'appels venant des habitants en panique. Ils en reçurent jusqu'en fin de soirée. Mais cette fois-ci ce n'était pas pour la même raison. Cette fois-ci c'était à cause de la disparition des minotaures. Les créatures avaient étrangement disparût sans que Chris ne sache vraiment pourquoi. Le shérif avait entendu une personne âgée se plaindre en disant qu'elle avait besoin de son garde du corps. Cela n'avait plus aucun sens. Les habitants râlaient parce que leurs vies privées étaient violés et maintenant ils appelaient parce qu'ils ne se sentaient plus en sécurité ? Chris avait besoin de calme. Il était sur les nerfs et le prochain qui essayerait de lui parler se prendrait sûrement les foudres du shérif. Il expliqua à Jessie qu'il avait besoin de s'isoler un peu et la rouquine laissa donc le shérif partir. Le blond rentra alors dans son bureau, il allait allumer la lumière mais il vit une silhouette devant la fenêtre de son bureau. C'était Hadès. Le roi des enfers était en train de regarder tranquillement le paysage dehors. Chris fronça les sourcils et crispa sa mâchoire sous la colère. Il marcha rapidement vers Hadès avant de frapper violemment sur son bureau.
« Vous avez le culot de venir dans mon bureau après tout ce que vous avez fait ?! C'est quoi ce bordel ? Où sont les minotaures ? Et Violette est-elle en sécurité ? »
« Tout est sous contrôle. » Hadès fixait toujours la rue qui se trouvait en face de lui avant d'ajouter sans afficher la moindre expression sur son visage. « Ca sent le donuts. Pourquoi ça sent le donuts ? »
Le shérif fronça une nouvelle fois les sourcils. Sérieusement ? Il ne comptait rien lui dire sur ce qu'il venait de se passer. Chris posa son regard sur la boîte de Donuts qui se trouvait sur son bureau. Le shérif était passé à l'autre foodtruck pour commander beaucoup de Donuts afin de s'excuser après de son équipe d'avoir disparût si subitement. Chris s'avança un peu plus vers le Maire avant de poser durement sa main sur l'épaule de ce dernier.
« Vous n'avez pas le droit de me cacher ce genre de chose, Hadès. Pas après tout ce que je viens de voir. Arrêtez de me prendre pour un shérif de pacotille et répondez à mes questions. »
« Je veux une équipe de police d'élite. » se contenta de dire Hadès avant de prendre de la distance avec le shérif afin que sa main ne touche plus son épaule. Il s'éloigna finalement de la fenêtre avant de faire le tour du bureau de Chris. « Uniquement des gens de confiance. Et je veux qu'on sache tout sur tout le monde. Il ne doit plus y avoir le moindre secret. Pas pour nous. J'ai quelqu'un qui peut s'occuper de ça. »
Chris fixa longuement le maire avant de lâcher un petit rire nerveux pensant que c'était une blague mais en voyant l'air sérieux de son supérieur il comprit. L'air de cette montagne n'avait vraiment pas éclaircit les idées de ce pauvre roi des enfers. Le shérif croisa finalement ses bras contre son torse.
« Vous êtes en train de parler de violer la vie privée de chaque personnes dans cette ville. C'est un crime vous savez ? C'est n'importe quoi. »
« Regina a un livre avec le nom réel de chaque habitant qui vient du monde des contes. Ses pouvoirs, toutes ses capacités. Elle a créé cette ville, ces règles. Les gens d'ici ont eux même décidé de ne pas avoir d'intimité. Et je ne veux pas savoir qui prend sa douche avec qui. Je veux juste savoir de quoi ils parlent en prenant leur douche ensemble. Quand on laisse les gens sans surveillance, ils font n'importe quoi. »
Le shérif était vraiment outré par tout ce que Hadès était en train de lui dire. En quoi allait-il transformer cette ville encore ? Après les minotaures ce serait les caméras dans les maisons des habitants de cette ville ? Chris secoua négativement la tête avant de s'approcher à son tour de la fenêtre de son bureau.
« Non. Je refuse de faire ce genre de chose. Regina n'est pas un exemple à prendre. Vous êtes vraiment un malade. Après les minotaures vous voulez transformer cette ville en prison. Vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train de dire ? Ici on est une ville libre. Deux ans que je me tue à faire maintenir l'ordre et l'équilibre je vais pas vous laissez tout gâcher parce que les événements vous dépasse. » Il se rapprocha de Hadès, s'arrêtant juste devant lui. « Ma police est très bien. J'ai confiance en eux. Ce sont des gens de confiance et je n'ai pas besoin d'écouter leur conversations sous la douche pour le savoir. Alors arrêtez de dire des conneries pareilles et faites quelque chose de bien pour cette ville. »
« Les minotaures c'est de l'histoire ancienne. Soit. Si ce n'est pas fait par la police ça sera fait par quelqu'un d'autre. »
« De l'histoire ancienne ? C'est comme ça que vous fonctionnez ? Dès que quelque chose ne marche plus vous vous en débarrassez ? » Chris lança un regard noir au Maire. « Avec moi ce n'est pas comme ça que ça marche, je suis désolé. Norbert ou est-il ? Il a une véritable admiration pour vous comme tous les autres. Et c'est comme ça que vous les traitez ? » Sa mâchoire se crispa une nouvelle fois. « Vous n'avez pas le droit d'écarter la police de cette histoire. Je ne vous laisserai pas faire, vous comprenez ? Shérif ou pas, je vous mettrai toujours un bâton dans les roues. Alors changez d'avis. »
« Bien. » lâcha Hadès tout en gardant la tête haute. « Dans ce cas, faudra peut être que je procède à d'autres changements à l'avenir. J'étais venu en paix. Histoire qu'on discute ensemble de la surveillance de la ville. Mais je vois que ça sert à rien. »
Le shérif haussa les sourcils avant de lâcher un petit rire moqueur.
« Virez-moi si ça vous chante. D'autres prendrons ma place parce que vos idées sont tout simplement ridicules. Vous ne pouvez pas enfermer tout le monde, Hadès. Vous ne pouvez pas surveiller tout le monde. Je ne vous laisserez pas faire. Sachez-le. » il marqua un petit temps de pause. « On aurait pût faire du bon travail vous et moi. Si seulement vous n'étiez pas si... sévère envers cette ville. »
« La police n'est pas indispensable. Elle est même un peu dépassé. »
Hadès venait clairement de lancer un guerre à Chris, à la police. Son ennemi était peut-être le roi des enfers et Chris n'était sûrement qu'une simple tortue de mer mais il n'allait pas abandonner aussi facilement. Le shérif sentit quelque chose le frôler mais quand il regarda à côté de lui, il ne vit rien. Quelque chose était passé rapidement à côté de lui. Comme un souffle... Chris fronça les sourcils en plongeant son regard noir dans celui de Hadès.
« Qu'est ce qui vient de se passer ? C'était quoi ça ? Vous me menacez et maintenant vous faites ce genre de chose ? Vous voulez une guerre ? C'est ça que vous cherchez ?! Vous voulez plonger cette ville dans le chaos ? Je ne vous laisserai pas faire. »
« Ce n'est qu'un ami. C'est tout. Quelqu'un en qui j'ai confiance. »
Chris avait comprit que Hadès venait de lui lancer un pique. Le roi des enfers ne lui faisait vraiment pas confiance et c'était réciproque il fallait le dire. D'où venait cette idée débile ? Hadès n'était pas l'homme le plus intelligent c'est vrai mais Chris n'aurait jamais pensé que ce dernier voulait mettre toute la ville sous surveillance... Soudainement, une main sortie de l'ombre et se posa sur l'épaule de Hadès. Une scène qui glaçait le sang du shérif. Il ne voyait pas la chose qui se cachait dans l'ombre mais il était sûr qu'il y avait quelque chose. Chris pouvait voir des yeux flotter dans l'ombre et ses yeux étaient en train de l'observer. C'était effrayant à voir. Chris se croyait presque dans un film d'horreur. Hadès disparût finalement devant le teint pâle de notre shérif et l'ombre disparût avec lui. Laissant Chris seul et perdu dans son bureau. Il déglutit difficilement avant qu'il n'entende toquer à sa porte. Jessie entra dans son bureau et Chris afficha une mine inquiète.
« Jessie... Je crois que les minotaures ce n'était qu'un avant goût. Tu peux programmer une réunion d'urgence pour demain matin ? »
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J'ai besoin de toi. Rejoins moi où je suis.Je laissais échapper une flopée de juron en entendant soudainement la voix d'Hadès dans mon esprit, j'étais habitué à ce genre d'intrusion, mais j'avais passer les vingt dernière minutes dans le silence le plus total à observer les murs des Enfers, il y a quelques temps il avait détruit sous la force d'une explosion qui avait été causé pendant cette invasion dans les Enfers; à présent tout c'était générer bien entendue, mais j'avais voulu constater le manque de dégât par moi même et on pouvait dire que j'était satisfaite du résultat, il n'y avait plus rien du tout comme trace, c'était comme si rien ne s'était passé, et pourtant, plein de chose s'était passer et j'allais devoir en informer Hadès; j'avais d'ailleurs prévue de lui en parler de son retour de voyage, mais apparemment, je le verrais un peu plus tôt. Et amène l'autre.Tient, aujourd'hui il se rappelait de son existence, plutôt surprenant.
J'envoyais un simple "Ok" pour toute réponse avant de me téléporter chez mon frère, je l'informais rapidement de la situation avant qu'on ne se téléporte tous les deux où se trouvait Hadès: Dans les hauteurs de l'Himalaya; c'est là que se trouvait la communautés des minotaures, j'en connaissait l’existence par Hadès, mais je n'y avais jamais mis les pieds auparavant. Nous étions à présent dans une cave, Hadès était présent, mais aussi Norbert et Violette, la jeune femme que j'avais vaguement croiser lors de notre passage à Volsunga et qui travaille à présent au côté d'Hadès. Je lui fit un vague sourire et un signe de la tête pour la saluer, j'en fit de même en direction de Norbert.
"Qu'est-ce qui se passe ?"Demandais-je en regardant tout le monde puis la cave, il devait surement se passer quelque chose pour avoir été appelé, rien qu'en voyant la tête de tout le monde, je comprenais que ce voyage ne s'était pas passé comme prévue, ce qui n'était pas vraiment une surprise quand on y pensait.
"Des complications."Me répondit Hadès avant même que les autres ne puisse prendre la parole, j'allais moi même ouvrir la bouche pour demander plus de détail quand l'attention du Dieu se porta du Charlie qui jusqu'ici n'avait rien dit."Je veux que tu ailles chercher tous les minotaures qui sont en dehors d'ici et que tu les ramènes là."Je clignais des yeux, interdite, c'était bien la première fois que Hadès lui ordonnait de faire quelque chose, la plupart du temps il ignorait simplement son existence."Je vais avoir besoin de toi."Il s'adressait à présent à moi et j'écoutais avec attention."Pas qu'aujourd'hui... j'aimerai que tu... restes avec quelque temps."
T'a entendu ? Il ma donner un ordre ! j'ai halluciné ou quoi ? Nan parce que je me suis tellement fait transpercer la tête lors de l'invasion aux Enfers, qu'on sait jamais.Me dit Charlie par la pensée, je tournais la tête dans sa direction un court instant avant d'hocher la tête.
Ta pas rêver, maintenant t'a plus qu'à faire ce qu'il te dit.Charlie bien trop choqué par tout ce qui venait de se passer, se téléporta en dehors de la cave pour aller s'occuper des minotaures, quand à moi je me concentrais sur Hadès, il avait besoin que je reste avec lui quelques temps ?
"Avec toi ? Ok... mais tu à déjà les minotaures pour ça, non ?"C'était eux la plupart du temps qui se chargeait de la protection d'Hadès, enfin surtout Norbert, je jetais d'ailleurs un coup d’œil en direction de celui-ci mais il ne me dit rien et Hadès n'ajoute rien de plus. J'allais demander des explications à Violette quand le Dieu se dirigea vers des escaliers, je me décidais donc de le suivre, ce que fit aussi les deux autres."Ça c'est pas très bien passé ici... ça c'est même très mal passé..."M'informe Norbert alors qu'on montait les escaliers, en le regardant je pouvais lire de la tristesse dans son regard et je fronçais les sourcils.
"Il s'est passer quoi au juste ? Tout le monde s'est foutu sur la gueule ? ."Ça pouvait arriver, mais pas de quoi en faire un drame.
"Ils ont essayé de tuer le Seigneur Hadès. Et euh... ils sont contre moi aussi. Mais on a retrouvé nos corps et nos pouvoirs"Oh pour l'amour du Styx ! Ce n'était pas possible."Je suis bien content que tu sois là Sasha..."Ajouta le minotaure, reniflant.
"Pardon ?! Putain mais c'est la deuxième fois là."Je fermais les poings, me retenant de frapper le mur le plus proche, deux fois ! deux fois qu'on avait essayé de tuer Hadès ! C'était la fois de trop."J'aurais dû être là depuis le début, ça fait deux fois qu'on tente de le tué et que je suis pas là."Un jour, il finirait par mourir pour de vrai et si je n'étais pas là...je ne préférais même pas y penser plus que ça. Je tapotais légèrement le bras de Norbert alors qu'on sortait enfin de la cave, mon frère était de retour avec les minotaures qui se trouvait en ville et d'autre que je n'avais jamais vu était là aussi, certains en nous voyant moi et mon frère perdirent leur airs hostile, tant mieux, le premier qui faisait un pas de travers allait finir en bretzel.
"Je ne veux plus jamais voir le moindre Minotaure à Storybrooke. Ni ici. Ni quel que soit l'endroit où j'irais.Finit par dire Hadès, brisant le silence qui s'était installé."Charlie va vous téléporter sur votre monde. De là où vous venez. Si un seul d'entre vous le quitte, il reviendra pour vous tuer jusqu'au dernier."Je tournais la tête vers mon frère qui affichait un air des plus neutre, mais je savais que intérieurement il était une fois de plus surpris par ce qui se passait.
Un minotaure, surement le leader, qui jusqu'ici n'avait rien dit, sourit avant de prendre la parole."Ce sont ces larbins qui vont te protéger si on décide de ne pas obéir ? Ils sont que deux. Et l'un des deux compte pas vraiment, n'est ce pas ?"Il tourna la tête en direction de mon frère, grave erreur.
"Cherche pas mon gars, ça marche pas ce genre de manœuvre avec moi."Pendant longtemps, Charlie n'avais pas supporter d'être aussi invisible au yeux de notre créateur, il avait été jaloux, mais il avait finit par s'y faire."La loyauté, c'est un concept qui à l'air de vous échapper."
"Appel moi larbin encore une fois, tu verra si tu aime ce qui se passe."J'avais pas d'armes sur moi, mais je n'en avais pas besoin pour déquiller des minotaures, en plus de ça, ils avaient tenté de tuer Hadès, je n'aurais aucune pitié pour eux, le seul minotaures qui serait épargné dans la bataille serait Norbert. Le chef des minotaures fit un pas en avant tout en montrant les dents, les autres minotaures en firent de même et je pris position, prête à attaquer quand soudain un craquement sonore se fit entendre, comme si quelqu'un avait marché sur un morceau de bois, ce qui serait logique en pleine forêt. Puis quelque chose passa à toute vitesse, sans que personne ne puisse en distinguer la forme, une fois la chose passé, je remarquais que le leader des minotaures n'était plus là. Les minotaures s'agitèrent, tout semblait se demander ce qui venait de se passer, Hadès lui ne dit rien et je restais moi même silencieuse. Un autre petit bruit se fit entendre et soudain, quelque chose tomba entre nous et les minotaures: le corps déchiqueté et sans vie du minotaure disparue.
J'affichais un rictus amusée devant cette vision, ce n'était pas la première fois que je voyais quelqu'un finir de cette manière.Je ne savais pas que ce bon gros toutou était de retour en ville.Dis-je à mon frère par la pensée, celui-ci se tourna vers moi, le même sourire au visage, nous avions reconnu tout les deux l'aura qui nous avait rejoint, un allié de plus et pas n'importe lequel; j'avais hâte de savoir ce qu'il avait fait pendant tout ce temps, peut être qu'il avait trop joué à la balle et nous avais oublié.
"On rentre à la maison."Me dit Hadès en me tendant la main, j'hochais la tête avant de m'avancer vers lui, tout en faisant signe à Violette de nous rejoindre, je lui attrapais gentiment le bras et on se téléportais à Storybrooke, laissant derrière les autres. Je ne savais pas ce qui allait se passé à présent, en tout les cas, j'avais une nouvelle tâche à accomplir.
luckyred.
*Violette Parr
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Après ce qui venait de se passer avec le Minotaure, le trio était de retour à Storybrooke. Violette revenait enfin dans la ville et clairement, ça lui faisait du bien. Il faisait bien moins froid et c’était plus moderne. Tout ce qui faisait plaisir à la jeune femme. Hadès et Sacha se trouvaient à ses côtés. Puis Hadès s’éloigna, faisant signe à Violette de le suivre. Que voulait-il lui dire ? Tout compte fait, c’était pas plus mal qu’il lui demande de venir. Elle aussi avait des choses à lui demander. Notamment ce qui venait de se passer avec la pauvre créature, retrouvé en plusieurs morceaux. Violette suivit donc son patron, un peu plus loin.
« C’est quoi ça. Enfin c’était quoi ça ?! » « La Mairie. » « Non ! Ce qui s’est passé là-bas ! Ce minotaure déchiqueté. » « Quoi ? » répondit simplement Hadès, qui ne semblait pas comprendre le soucis. « Tu ne regardes pas Walking Dead ? Ce genre de choses arrive tout le temps. Et encore, il ne s’est pas relevé, on a eu de la chance. »
Violette était outrée de ce qu’Hadès lui disait. C’était comme si la mort brutal de ce minotaure n’était pas grave. Que la vie n’était qu’une série ou alors il avait oublié qu’ici c’était la vraie vie. Après tout, ce n’était pas très étonnant venant de la part d’un dieu qui avait connu l’immortalité. La mort n’était sans doute pas dans leur vocabulaire. Violette soupira longuement.
« Walking Dead c’est une série. Là, c’est la vraie vie. On ne peut pas massacrer des gens ou des créatures comme ça. Qui a fait ça ? »
Vu le résultat, ça ne pouvait pas être l’œuvre d’un homme. Non, c’était beaucoup trop…bestial. Violette était inquiète. Elle espérait sincèrement ne jamais recroiser la route de cette créature, de ce monstre qui avait fait ça. Même si les minotaures ne s’étaient pas montré sympathique avec eux, avaient carrément essayé de les tuer, ça ne voulait pas dire qu’ils devaient connaître une mort aussi douloureuse. N’y avait-il donc aucune justice juste dans ce monde ?
« Tu étais avec nous ou pas ? J’ai l’impression qu’elles voulaient faire la même chose avec nous. » expliqua Hadès. « On fait confiance aux gens. On les emmène chez nous. On leur donne un refuge et voilà comment on est traité ensuite. »
Il semblait un peu énervé. Mais Violette ne pouvait pas lui en vouloir. Après tout, qui ne serait pas en colère s’il apprenait que ceux qui l’avait protégé, cherchait à le tuer. C’était affreux. Et Violette espérait que ça en lui arriverait pas. Après tout, elle avait fait de même avec Yodi. Elle l’avait emmené à Storybrooke sans trop en savoir plus sur son espèce. Peut-être pouvait-il se retourner contre Violette ? La jeune femme n’avait jamais fait cette hypothèse-là. Mais Violette préférait ne pas y penser. Fort heureusement, la suite du discours d’Hadès la sortit de ses pensées
« D’abord une créature des Enfers. Maintenant ces idiots de Minotaures ! Le prochain ça sera qui ? Toi ? »
Hadès plissa des yeux.
« Qu’est-ce qui me dit que je peux te faire confiance à toi ? » « Je ne suis pas assez stupide pour m’attaquer à un dieu. Je sais que je n’ai aucune chance. Donc soyez sans crainte, vous pouvez me faire confiance. »
Drôle de façon d’argumenter mais elle le pensait vraiment. Hadès, lui, semblait sceptique avant de paraître plus détendu.
« On va devoir faire des changements en ville. Faire les choses différemment. Et j’aurais besoin de toi à temps plein ici. »
Comme si c’était pas déjà le cas. Même si son contrat stipulait un mi-temps, Violette travaillait autant qu’en temps complet. Alors, ça ne lui changerait pas grand-chose.
« Tout le temps joignable. Tu auras un bipper. Quelque chose de ce genre. »
Toute cette histoire était étrange. Que complotait Hadès ?
« Quel changement ?! J’espère que tu ne comptes pas amener cette chose qui a tué le minotaure ! »
Violette croisa les bras.
« Cela voudrait dire augmentation du salaire alors ?! » « Cette chose ? C’est pas une chose. C’est Cerbère. Et il a fait ce qu’il fallait. Mais si tu préfères la prochaine fois, je les laisse te dévorer. » commença-t-il avant d’ajouter : « Depuis quand ton salaire ne te satisfait pas ? Il est plus que suffisant. »
Soit il avait la mémoire courte, soit il était idiot. Dans les deux cas, Violette en avait marre de devoir tout réexpliquer.
« Il me semble que tu as besoin de moi non ? Donc tu le feras pas. » expliqua Violette avant de lever les yeux au ciel. « A peu près depuis le début. »
Hadès hésita quelques instants.
« Tu auras l’argent que tu veux. Mais tu vas devoir faire un truc précis pour moi. Enfin pour la ville. Mais pour moi. »
Il tournait beaucoup trop autour du pot. C’était mauvais signe.
« Je veux que tu trouves ce qui cloche. Il y a forcément quelque chose que je n’ai pas vue. Et que tu pourras voir. J’ai vu que tu pouvais te rendre invisible. C’est hyper pratique pour aller partout et voir ce qu’on ne peut d’ordinaire pas voir. »
Violette voyait parfaitement ce qui lui demandait de faire et elle n’en croyait pas ses oreilles.
« Quoi ?? Vous me demandez d’espionner ? Qui ? Tous les habitants de cette ville ?! »
C’est inconcevable. Et impossible à réaliser. Puis Violette refusait de devoir espionner et rendre des comptes sur les personnes qu’elle appréciait. A l’annonce d’Hadès, la brune fit les yeux ronds. Elle était réellement choquée. Même si le fait d’avoir ce qu’elle veut question argent donnait forcément envie.
« Pas tous. Juste les utiles. Et… »
Il hésita quelques instants.
« Je songeais plus à des habitants un peu à part…du genre Regina…ou les influents. Ceux qui ont des raisons de m’en vouloir ou de s’en prendre à moi, voire de montrer les minotaures contre moi ou de tenter de m’assassiner. »
Violette fit une moue. Elle était en train de réfléchir. Accepter la proposition d’Hadès était immoral. Mais finalement avait-elle le choix ? Puis peut-être que d’accepter lui permettrait de prouver que personne ne lui en veut réellement. Finalement Violette soupira.
« Si dans ta liste il n’y a aucune personne proche de moi, je pense pouvoir faire ce que tu me demandes. Mais je suis persuadée que tu te fais des films. » « Parfait. » répondit-il d’un air satisfait.
Il regarda vers Sasha, confiant. Puis il perdit son sourire en se retournant vers Violette.
« Pourquoi tu ne portes pas de sous-vêtements ? Ca fait vulgaire. Tu devrais songer à t’acheter des soutiens gorge. » « Tu le fais exprès d’être bête ? J’étais obligé de faire un don. Tu te souviens pas ? »
Et puis tant pis. Violette n’avait pas envie d’épiloguer avec lui sur ce sujet.
« Qu’importe. Tu n’as plus besoin de moi, n’est-ce pas ? »
Il secoua négativement la tête.
« Parfait. Je te laisse. On se voit demain, à la Mairie. »
Et sans même attendre une réaction ou une réponse, Violette prit le chemin en direction de la colocation, avec la bonne idée de prendre un long bain ! Elle en avait carrément besoin.
☾ ANESIDORA
Weenonah Matoaka-S.
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Hadès | Regina | Chris | Hermès | Jessie | Weenonah
Cette aventure n’avait pas été de tout repos. Je me souviens, quelques jours auparavant – après avoir reçu ce coupon-cadeau pour un voyage surprise – j’étais tellement enthousiaste à l’idée de pouvoir me reposer un peu. Mon quotidien à la clinique vétérinaire était éprouvant tant les animaux qui avaient besoin de mon aide étaient nombreux, et j’avais en plus décidé de postuler en tant que réserviste à la police de Storybrooke pour occuper mon temps libre d’une façon profondément citoyenne. Mais à aucun moment je ne m’étais imaginée toutes les frasques qui se sont produites pendant ce voyage, et je ne pensais pas non plus devoir fuir pour sauver ma propre vie. Alors effectivement, au moment où mes pieds foulèrent à nouveau de sol de Storybrooke, j’avais laissé s’échapper un long soupir de soulagement, tout en faisant un remake + scènes coupées de tous les événements qui s’étaient succédés dans ma tête. Nous étions tous revenus. Tous ? Mais non… Seuls Hadès, Norbert et Violette étaient restés sur place pour réaliser une dernière mission dont nous ignorions l’existence ; mais j’étais tout de même soulagée de revoir Jessie et Chris, en face de moi, sains et saufs et tout sourire, et surtout... dans leurs propres corps ! Je me palpais. Oui ! J’avais moi-aussi retrouvé mon corps et c’était tellement plaisant. Balayant mes cheveux sur mon épaule d’un coup de main assuré, je jubilais. Tout en restant traumatisée. Et non, une invitation express pour aller manger je-ne-sais-quelle nourriture d’un food-truck n’allait certainement pas me permettre de tirer un trait sur tout ça.
A ce moment, je ne pensais qu’une seule chose : il allait me falloir de vraies vacances. Loin des dieux, loin de la Mairie, et peut-être même loin de la police. Ce faux voyage avait un tantinet ébranlé mon sentiment patriotique, et au fond je sentais que j’avais seulement besoin de me retrouver avec moi-même et un cocktail sur un bord de plage, loin de tout minotaure ou tout autre problème à régler. Malgré le bonheur que j’éprouvais d’être rentrée à la maison, je crois que j’avais surtout besoin d’être seule. Je leur souriais tous poliment, avant de remarquer de Chris et Jessie semblaient s’en aller en direction du poste de police. Je comprenais bien, avec tout ce qui venait de se passer il allait y avoir des choses à régler. J’étais seulement surprise que cela se passe aujourd’hui ; j’aurais bien imaginé Chris et Jessie décider de mettre tout le monde au chômage partiel avant de prendre eux aussi quelques vacances bien méritées. Je les avais regarder s’éloigner, mais je m’étais posée dans un coin à l’abri des regards pour reprendre pleinement possession de mes moyens. Les pelouses devant la Mairie m’avaient semblé être un bon compromis. Qu’est-ce que ça faisait du bien d’être rentrée. Il fallait absolument que je prévienne mon père que j’étais rentrée, lui qui devait se faire un sang-d’encre en ayant pas du tout de nouvelles de moi ces derniers jours. J’avais récupéré mon téléphone que j’avais laissé sur place à la Mairie, pensant tout bêtement qu’il allait être superflu là où j’allais (ben dis donc, je m’étais bien trompée, il m’aurait été grandement utile pour appeler à l’aide pendant que nous étions dans une très mauvaise posture, perchés sur l’Himalaya…). Je m’étais contentée d’envoyer un texto à mon père pour l’avertir de mon retour. Il était resté sans réponse, il devait être occupé.
Profitant de prendre le soleil, allongée sur les pelouses, me servant de mon sac comme d’un oreiller, je réfléchissais. Je repensais à tous mes acolytes de voyage qui comme moi avaient dû déchanter assez rapidement, aux liens que j’avais malgré réussi à forger. A mon nouveau patron Chris et à ma collège Jessie qui fort de leur courage à tous les deux, avaient fait pression pour nous sortir de là en toute sécurité ; je pensais également à Regina et à toute la haine que j’avais pu éprouver à son sujet pendant toutes ces années en ne cherchant même pas à faire sa connaissance… Elle se trouvait être quelqu’un d’assez agréable lorsqu’elle le voulait et je m’en voulais donc de m’être laissée aveuglée tout ce temps par mes préjugés à son sujet. Ce voyage m’avait aussi permis de faire la connaissance de la fameuse Violette Parr qui travaillait à la Mairie et qui semblait habitée d’une bonté tout à fait admirable, et je comptais bien travailler cette relation à l’avenir car c’est toujours sympa d’avoir un contact à la Mairie pour booster le délai de traitement de certains dossiers administratifs. Et par-dessus le marché elle me devait quelques fières chandelles, vu que je l’avais sortie de quelques pétrins pendant ce voyage, et je notai cela quelque part dans ma mémoire. J’avais cependant un bilan bien plus mitigé sur Hadès et Hermès, qui semblaient bien plus préoccupés par leurs querelles familiales malheureusement éternelles, même s’ils avaient su faire la part des choses et malgré tout nous sortir de cette fâcheuse montagne. A l’évocation de tous ces souvenirs à chaud, je souriais. Oui, cette épopée aura été difficile, mais malgré tout il y avait eu des bons moments qui méritaient de rester gravés dans ma mémoire. Même si à l’avenir je me méfierais deux fois si je venais à recevoir à nouveau une invitation de la Mairie. Oui, toujours se méfier de la Mairie, c’était peut-être bien la morale de l’histoire.
Assez rapidement, j’en eus assez de cette solitude tout fraîchement retrouvée ; j’avais pris l’habitude ces derniers temps d’être entourée de beau monde. Alors j’avais décidé de me diriger moi-aussi vers le poste de police, dans lequel je savais que j’allais retrouver Chris. Je voulais que nous évoquions cette aventure, même si à la base je pensais le faire à tête reposée, cela allait me faire du bien de vider mon sac sur tout ce que j’avais pu ressentir. Me trimbalant dans les rues avec mon sac de voyage, je me retrouvai assez rapidement devant le poste, et des frissons s’emparèrent de moi. J’appréhendais tous les enjeux que cela représentait de faire partie de la police de Storybrooke, car en dépit de la constante remise en question de la police par notre cher Maire par si adoré que cela, en faire partie me semblait tellement plus dangereux. Et je n’avais pas en moi tout ce courage dont savaient faire preuve Chris, Jessie et tous mes autres collègues. Il allait y avoir des changements à Storybrooke après tout ça, et je les redoutais déjà. Poussant timidement la porte, je m’engouffrai dans le lieu dans lequel régnait presque un silence d’église. C’était particulier, comme ambiance. Très peu de personnes étaient présentes, mais à l’inverse de mon comportement habituel je cherchais à éviter le regard de tous ceux qui s’y trouvaient. Je cherchais seulement Chris des yeux, je voulais avoir une sorte d’entretien avec lui pour faire un bilan. Seulement, il restait introuvable. J’avais beau parcourir les salles d’interrogatoire, les différents bureaux et même le sien, je ne l’avais pas trouvé. Adossée à la machine à café, j’avais retrouvé Jessie qui semblait être dans une attente interminable. C’est naturellement et tout sourire que je m’approchai d’elle. « Jessie ! Comme je suis contente de te voir, saine et sauve, en un seul morceau et dans ton propre corps… Pfiou, quand j’y repense, toute cette histoire me laisse un arrière-goût… assez étrange en bouche. Je suis presque déboussolée d’être revenue à Storybrooke. » lui dis-je, la mine fatiguée et la voix presque tremblante. Jessie me regardait, d’abord tout sourire elle aussi puis laissant place à une mine inquiète au fur et à mesure que je m’exprimais. Elle hochait la tête dans une signe de compréhension. « Tu sais quoi ? On va s’asseoir, viens ! Je… euh… » Elle avait appuyé sur le bouton pour sélectionner un thé sur la machine à café avant de nous guider toutes les deux un peu plus loin dans la salle de repos. Elle s’asseya en face de moi, en me tendant le gobelet encore fumant, rempli de thé. « Tiens, bois ça va te faire du bien. La caféine t’irait pas en ce moment. Mieux vaut un truc moins fort. Tu veux un soda ? Ou plus fort peut-être ? Je sais où Gil cache sa bouteille de whisky au besoin. » Elle avait réussi à me faire rire, alors que j’approchais lentement de mes lèvres le gobelet, me délectant de cette boisson à la douce saveur mentholée qui me faisait du bien. Le whisky n’aurait vraiment pas été de refus tant je ressentais le besoin de faire le point, mais une petite voix intérieure me déconseillait très fortement cette alternative. En le regardant, un petit sourire timide en coin, je tentais de la rassurer. « Merci beaucoup, Jessie. Le thé c’est parfait, ça va me détendre. J’aurais dit un whisky volontiers mais j’ai tendance à trop laisser s’exprimer mes émotions après, et je deviens une vraie pleureuse. Je n’aime pas m’afficher aussi facilement. » J’avais laissé sortir un petit éclat de rire, avant de reprendre une gorgée fumante. « Tu sais, je ne m’attendais pas à vivre tout ça là-bas, je crois que je n’étais pas… préparée. J’aurais tellement aimé être aussi courageuse que toi, on dirait que tu en ressors grandie quand moi j’ai l’impression que toute ma vie est remise en question aujourd’hui. » Je soufflai. « Le danger et tout ça, je pensais que cela allait me faire trépider, et au final je me rends compte que je suis une vraie poule mouillée. » Ma jolie collègue rousse s’était humidifié les lèvres comme si elle essayait de choisir ses mots avec soin, avant de poser en douceur sa main sur la mienne. Son geste chaleureux m’avait attendri, je tendais attentivement l’oreille. « Tu sais, moi aussi j’ai eu peur. Tout le temps. C’est normal d’avoir eu peur et de douter. J’ai lu quelque part que le courage ce n’est pas l’absence de peur mais la capacité à réagir quand elle se présente. » Ses mots firent écho dans mon esprit. C’étaient là des paroles qu’aurait pu me sortir ma Grand-Mère Feuillage dans un grand moment de doute. « Et moi je trouve que tu as très bien réagi. On a beau se préparer, on n’est jamais prêt à affronter les moments difficiles. Tu rencontreras certains moments qui te rappelleront d’autres expériences et tu t’adapteras plus vite mais au fond, chaque aventure est une nouvelle expérience. Il ne faut pas te remettre en cause. » J’avais baissé la tête, presque honteuse. « Tu sais, il faut de tout pour faire un coffre à jouets. Chaque jouet est différent et a une fonction différente et dans la vie c’est pareil. Tu es réserviste, c’est normal que tu aies l’impression d’être moins fluide que moi… sinon j’aurai eu du souci à me faire ! » Elle avait écarquillé grand ses yeux en prenant un air absurde pour tenter de me faire rire. Et ça n’avait pas manqué. Ses paroles étaient pleines de sens et elle avait réussi à me remonter le moral en boostant la confiance que j’avais en moi. Je lui souriais en plongeant mon regard dans le sien. Je sentais qu’elle était honnête. Ce sont des choses que je sais sentir. J’adorais Jessie pour son côté grande sœur et capable de faire de chaque épreuve une leçon de vie. Nous avions de la chance de l’avoir parmi nous, prête à remonter le moral de quiconque dans les rangs présentait à un moment une faiblesse, et c’était mon tour. Serrant de ma deuxième main la main qu’elle avait posé sur la mienne, je la remerciais de regard. « Tu as raison. Tu as mille fois raison même. C’est ma première grosse épreuve depuis que je suis rentrée dans la police, il faut bien que je me donne le temps de m’habituer. » Je me raclai la gorge, en me rendant psychologiquement compte de la montagne de travail qu’il me restait à accomplir pour y parvenir, mais cela me faisait moins peur maintenant que je m’étais confiée à Jessie sur mes états-d’âme. Tout en me levant après avoir bu la dernière gorgée, je fis un grand sourire sincère à Jessie. « Merci à toi d’être… toi. Je sais que je pourrais toujours compter sur toi. Si jamais tu vois Chris, j’aimerais tout de même lui faire part de certaines appréhensions. Tu pourras lui dire que je le cherche ? » Elle me souriait. « Tu pourras toujours compter sur moi Weenie, si tu as besoin de parler, je serai là » Elle opinait du chef d’un air décidé avant de dire « Aucun soucis, je lui dirai ! » Il est bon de savoir que l'on peut compter sur ses collègues. Je m'étais donc éloignée d'elle, en regagnant la sortie. Il fallait que je rentre chez moi pour me reposer de tout ça, et surtout rassurer une bonne fois pour toute mon père en lui montrant que j'étais bel et bien de retour.
Regina Mills
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
It's a new born, it's a new life, a new day... For me... And i'm feeling good...
Les autres étaient tous partis. Il ne restait que Hermès, assis tranquillement derrière le comptoir du Dino Food Truck. Se tenant le ventre, il avait passé le repas à bouder. Personne ne lui avait parlé et il n’avait parlé à personne. Ruminant cette mission, il n’avait jeté qu’un ou deux coups d’oeil à la propriétaire des lieux. Alors qu’il finissait son sixième burger vegan, Astrid s’approcha de lui. Se tenant le ventre, il fronça les sourcils comme un enfant que l’on va gronder. « Ca ne va pas monsieur? »
Elle avait l’air inquiète. Elle le regarda plus attentivement et poursuivit : « Je pense que vous avez trop mangé. Quand c'est bon, on a tendance à abuser. »
Hermès la regarda en fronçant les sourcils. Oui c’était bon, et oui il avait abusé. Cette jeune fille était plus que perspicace. Tout en se tenant le ventre, Hermès recula légèrement : « Noooon ça va pas. J'ai trop mangé. Parce que les gens sont méchants. Mais aussi parce que c'est bon. Vous vous êtes gentille. Pour faire à manger aussi bien je suis sur que vous êtes gentille. »
C’est vrai. Depuis que les autres étaient partis, tous copains copains, il avait eu tendance à compenser. Lui aussi voulait des amis comme Chris ou Jessie. Lui aussi voulait des gens normaux en copains. Astrid lui sourit doucement : « Je peux faire une tisane à la fleur d'oranger si vous voulez. Ça favorise la digestion. »
Hermès, qui allait partir se rassit en soupirant. Elle avait le don d’être une sacré aubergiste. Comme celles d’antan, qui était voué à la confession autour d’un verre de liqueur ou de tisane. Et ca allait certainement se terminer comme ça d’ailleurs. « Merci ! Vous me faites penser à ma soeur. Elle est comme ça avec moi. Vous êtes ici depuis longtemps ? »
C’est vrai. Il ne l’avait jamais vu dans les parages. En y regardant bien, elle avait quelque chose de familier, mais tout en restant totalement inconnu. C’était une sensation étrange. Dans son regard, on pouvait y lire une profonde mémoire. « Seulement quelques jours. »
Elle retourna dans son foodtruck pour faire chauffer la bouilloire. C’était des gestes simples du quotidien, mais Hermès était toujours émerveillé devant de si petite chose. L’observant faire avec intérêt, il la regarda déposer dans une tasse deux cuillères de fleurs d’oranger prit dans une bouteille. La tasse arriva devant lui, et malgré l’aspect translucide, Hermès put lire :
« Lorsqu'une chose évolue, tout ce qui est autour évolue de même »
Hermès sursauta. Car elle lui parla. Astrid, pas la tasse. D’ailleurs, ça l’aurait surpris que la tasse lui parle. Mais c’était avec la même intonation sage que lorsqu’il avait lu la phrase qu’elle dit :
« Votre soeur cuisine vegan aussi? »
Elle versa de l’eau dans la tasse. Sa sœur ? Quelle sœur ? Ah ! Oui ! Hermès avait déjà levé le nez, très rêveur en essayant de se répeter plusieurs fois la phrase lu dans la tasse. C’était une phrase puissante. Le message était beau et plein d’espoir. Hermès regarda comme un enfant au fond de la tasse. « C’est très intelligent, comme tasse ! »
Alors, comme un gamin, il se prêta à lever un toast en faveur d’Astrid, la meilleure aubergiste ambulante de tous les temps ! « Ma soeur est plus vin que cuisine. Je crois quelle à jamais touché une poêle de sa vie ! »
Tout en levant sa tasse,s on regard se perdit autour de lui. Le Soleil était en train de se coucher, et la Lune était en train d’apparaître. Rêveur, il se perdit dans ses pensées pendant quelques secondes. « On est bien ici quand même. »
Elle se mit à sourire : « Il faut de tout pour faire un monde. Je ne m'y connais pas du tout en vin. »
Tout en regardant sa tisane, comme s’il s’agissait d’un château pétrus. Il la fit tourner et la dégusta de la même manière que Dyonisos. Il l’avait vu faire beaucoup de fois. Aussi bien celui d’ici que celui de son monde. « Dans ce cas, on est deux. Je vous aime bien. J'ai l'impression de... Laissez tomber. »
Tout en disant cela, Hermès fit apparaître une liasse de billet, faisant approximativement le compte, mais en plus conséquent. Astrid écarquilla un peu les yeux, impressionnée. « Oh, vous êtes généreux ! Vous avez l’impression de quoi ? » « Oui on peut dire ça. Mais vous méritez un coup de pouce. Ce camion est vraiment bien. »
Hermès hésita à répondre. A vrai dire, elle lui rappelait Pégase, dans son physique et dans son comportement. Ou… Il y avait un je-ne-sais-quoi, qui faisait qu’avec elle, il se sentait bien. « De vous avoir déjà vue. Vous me faites penser à une amie. »
Avec un léger sourire aux lèvres, Hermès termina la tasse. Une fois cela fait, il enfila sa veste Levis en jean et la remercia avec un petit clin d’oeil. « Votre foodtruck sent moins le gras que l’autre. »
Et… Il disparut. Laissant Astrid là, sans rien rajouter. Au même moment, une silhouette droite, fine, et élancée s’avança. Le soleil le frappait de dos, de tel sorte qu’on ne pouvait pas voir son visage. Avec une démarche rapide et assurée, il arriva enfin devant le foodtruck d’Astrid, les mains dans les poches de son manteau. « Je suppose que ce n’est pas fermé. J’ai vu quelqu’un partir à l’instant. Je voudrais un Stégosaure, sans betteraves, mais avec des graines germées. Des frites de légumes avec beaucoup de patate douce, mais sans celeri. Et un pétillant au concombre. Hors de question de me faire surprendre par le Smoothie du jour. J’ai eu une dur journée. J’ai encore du sang dans les yeux. Un carnage cette scène de crime. Qui tue sa femme à grand coup de pieu en bois au 21ème siècle hm ? Ah. Vous alliez fermer. Tant pis. Je suis pas pressé. Je prends ma commande et je m’en vais. D’ailleurs, retenez là bien. J’ai tendance à oublier ce genre de détail inutile de mon existence. J’espère que vous avez… Bonne mémoire. »
Et, un sourire sadique se dessina sur ses lèvres, alors qu’il commença à chantonner. Après tout, si elle ne le servait pas, il pouvait aller à côté. C’était certes gras, mais peut etre que personne ne pleurerait pour quelques heures supp.
Quelques secondes plus tard. Plus loin. tomber.
Hermès sentit l’aura d’Héra. Toute cette aventure ne lui avait donné qu’une envie : la voir. Elle. Et personne d’autres. Se retournant pour faire un signe de la main à Astrid, il disparut la seconde suivante. L’instant d’après, il réapparut juste derrière elle. Ils étaient au Cimetière de la ville. Le soleil était presque couché, et elle semblait fixer une mamie qui fleurissait une tombe au loin. Dans un premier temps, elle ne répondit pas. Puis, étrangement, elle échappa un petit rire. « Tu veux quelque chose, Hermès ? »
Hermès s’avança, et sans dire se positionna juste à côté d’elle, observant lui aussi la mamie en fronçant les sourcils. « Non. Juste te voir. Curieux endroit... »
Sa voix était simple, brève et sans réelle ironie ou amusement. Avec Héra, il n’avait jamais eu besoin de porter un quelconque masque, ou de se donner un genre pour se protéger. Avec elle, il était toujours tel qu’il était vraiment. Héra observa vieille dame, qui s’épuisait à la tâche d’entretenir et fleurir la tombe de son défunt mari. Tapotant la place sur la banc à côté d’elle, faisant signe de venir s’asseoir à côté, Hermès obéit et joignit ses mains tout en fixant la dame. Sans rien dire ni même regarder sa sœur. « Elle vient toutes les semaines. Parfois plusieurs fois par semaine. Elle fleurit la tombe de son défunt mari, elle lui parle, elle continue à prendre soin de ce qui reste de lui. Et pourtant son mariage est loin d’avoir été idyllique. Mais elle est là. Parce que c’est son devoir et qu’au fond, il était son seul allié. Elle me touche beaucoup. »
Elle fit apparaître un verre de vin. Buvant une petite gorgée, Hermès sentit qu’elle avait tourné son regard vers lui. Tournant à son tour la tête, lentement, il plongea ses yeux dans les siens et soupira quand elle lui posa la question fatidique. « C’était comment avec Hades ? » demanda-t-elle.
Elle avait un sourire en coin malicieux. C’était une caractéristique commune des deux frères et sœurs et étrangement, à ce moment précis, elle lui ressembla beaucoup. Hermès se contenta de ricaner en haussant les épaules.
« Mal. Je pensais qu’on pourrait devenir amis. Mais il n’en veut pas. Je crois. Quand quelque chose ne lui convient pas, ou ne va pas dans son sens, c’est assez compliqué de dialoguer avec lui. Il est buté. Mais c’était quand même étrangement amusant… »[/b]
Marquant une légère pause, il poursuivit. [b] « Le reste était bien. J’ai rencontré des habitants de la ville. Pas sûr qu’ils m’apprécient. Je suis toujours un peu pénible avec les étrangers. C’est parce que je suis craintif. »
Au même moment, à leur gauche, un oiseau les remarqua et quand Hermès bougea, le merle s’envola à toute vitesse en piaillant. « Un peu comme lui... »
Héra éclata d’un rire sincère et répondit
« Oui... comme lui. Vous avez sacrément des points communs... »
Tout en se tournant vers lui, elle lui décocha un petit sourire. Rien que ça, réchauffa le coeur d’Hermès. Bien plus léger depuis le début de la journée, il l’écouta avec attention. « Le problème c’est que tu ne laisse pas le Temps au Temps. Hades a très peu d’amis. Tu ne t’attaque pas au plus facile d’entre nous... Et pourtant il est bien plus jovial que celui de ton monde... Disons juste qu’il faut qu’il ai confiance en toi et tu ne peux pas forcer les gens à t’apprécier ou avoir confiance en toi... Laisse les choses venir, prends ton temps... et soit gentil »
Elle montra d’un signe de tête le merle qui piaillait du haut d’une branche sur des passants. Hermès le fixa. Un peu vexé par la fin de sa phrase. Il était gentil. C’était juste que… C’était dur. Tous les jours. De voir des gens, heureux, de vivre dans ce monde en paix, pas préparer à l’avenir. C’était souvent pour ça qu’il s’énervait. Mais elle avait raison. Hermès baissa un peu la tête et répondit : « Tu as raison. Mais c’est difficile. C’est plus dur que chez moi. Le Temps s’accélère, tout va s’éteindre Héra. J’ai peur. Peur que ça recommence. La désolation, la peur, la guerre. Ils ne sont pas prêt… Et moi non plus. Je suis sûr qu’Hadès fait parti de ceux qui peut nous sauver, mais il ne veut pas d’aide… Je suis… Isolé. »
Héra regarda le ciel et inspira. Comme si elle réfléchissait à quelque chose. Au bout d’un moment, elle se contenta de dire :
« Personne n’est jamais prêt à ce qui nous attends. On a beau essayer d’évaluer toutes les possibilités, la vie fera en sorte de te surprendre quand même. Si Chronos n’a pas réussi du premier coup, c’est parce qu’il s’est fait surprendre lui aussi. Alors si même le plus puissant se fait surprendre, je pense qu’il faut laisser les choses venir. Notre survie à tous dépendra pas de nos prévisions mais de notre adaptabilité... et c’est comme ça depuis la nuit des temps. La peur est naturelle. Et si Hades ne veut pas de ton aide, c’est qu’il n’en a pas besoin pour le moment. C’est dur d’être à part mais c’est comme ça. Un jour tu trouveras ta voie, mais pour cela il faut que tu t’imprègne de ce que tu as autour de toi et pas te buter sur ce que tu veux avoir »
Elle hésita et rajouta d’un ton moqueur. « Epicure disait ça... là hiérarchisation des besoins, les besoins. Tu devrais lire La Lettre à Ménécée. C’est pas aussi « cool » que tes bds, Mais ca te ferait du bien. »
Hermès sursauta. Rien n’était plus cool que ses Bds. D’ailleurs, rêveur, il ne retint que la moitié des références qu’elle lui donna. Même quand elle prononça le mot « cool » avec des guillemets, il mit un temps à comprendre. Est-ce qu’elle voulait se donner un genre cool en faisant comme ça ? Hermès comprenait souvent les choses de travers, et mettait un peu de temps avant de les remettre à l’endroit. Finalement, les sourcils froncés, il se concentra. Elle avait raison. Elle avait toujours eu raison. Et il l’avait toujours suivi. Toujours. C’était à elle qu’il devait ses ailes. Sans elle, il n’aurait jamais rien réussi.
« Je vais faire ça. Et tu me feras la lecture. J’aime bien quand tu fais ça. Je pense qu’effectivement, je dois plus lâcher prise… Tu… Tu m’as beaucoup manqué. Je n’imagine plus la vie sans toi. Ce voyage m’a rappelé à quel point on pouvait être… Fragiles. Mais quand je sais que tu veilles sur moi… Comme maintenant, je suis déjà plus rassuré. »
Visiblement, elle fut touchée par les paroles d’Hermès. Bouleverser même. Elle tenta de se reprendre, gardant un silence qui devenait assez long et fini par dire tout simplement « Va pour la lecture. »
Elle déglutit et se força à sourire en posant la main sur la sienne. Elle reprit : « Je serai là tant que tu as besoin. C’est mon rôle ! »
Hermès, avec un geste assez lent, et purement instinctif, se pencha vers elle, et toujours en gardant la main de sa sœur dans la sienne, lui déposa un bisou sur la joue. Léger comme le vent. « Je sais. »