« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Toutes ces péripéties m’avaient épuisée. Le froid glacial qu’il faisait dehors n’arrangeait en rien ma situation, étant plutôt habituée aux hivers doux de Virginie dans ma vie d’autrefois, et Storybrooke était sensiblement beaucoup mieux tempérée que l’Himalaya. Il fallait faire avec. Heureusement que ma doudoune était doublée, elle me coupait du vent. Mais aucune doudoune tibétaine, intergalactique, ou même divine n’allait me permettre de me réchauffer. Le soleil était si vite tombé dans les méandres de l’obscurité... Nous étions à peine en début de soirée qu’il avait déjà disparu, et ce furent encore de nombreux confortables degrés qui se volatilisèrent sans même demander leurs restes. Grelotant de froid malgré mon attirail anti-glaciation, je décidai d’aller réconforter ma peine, mon esprit et chacun de ses muscles dans la petite hutte qui apparemment était mienne pour la durée du voyage. L’organisation du partage des huttes me semblait bancal, et j’avais du mal à accepter de devoir partager celle-ci avec un être humain de sexe masculin. Mais nous verrions ça plus tard, car pour l’instant j’avais seulement l’impression que chacun de mes doigts allait se détacher de mes mains. Quel bonheur ce fut d’entrer dans cette hutte : un feu crépitant de grosses flammes réconfortantes trônait au milieu de la grande pièce. Mais quelle déception pour ce qui concernait les couchages… Je partageais mon chez-moi temporaire avec Chris – j’étais plutôt bien tombée – et je savais qu’il était quelqu’un de confiance, mais je ne comprenais pas pourquoi les minotaures avaient décidé d’installer un seul lit deux places dans cette hutte. Il devait y avoir une erreur. A peine le remarquai-je que je décidai de rebrousser chemin pour aller me plaindre auprès de qui voulait bien m’entendre. Moi, de la vieille école ? Jamais de la vie ! Mais à la première seconde où j’avais remis le nez dehors, la brise glaciale m’avait radicalement fait changer d’avis. Ce n’était pas si grave que ça, après tout… J’étais persuadée que Chris allait nous trouver une solution, quitte à dormir dehors ou rejoindre la hutte de son plus grand ami Hadès. La situation allait forcément le gêner. Enfin, j’espérais. Malgré toutes ces situations embarrassantes qui se cumulaient les unes avec les autres, j’étais fortement intriguée par cette petite hutte ; il était l’heure de la visite. En vrai petit agent immobilier, j’explorais la grande pièce tout en faisant attention aux petits détails qui changeait tout : y avait-il des infiltrations d’air frais par les murs ou la porte ? Le feu qui était au centre de la pièce risquait-il de nous étouffer dans notre sommeil ? Posant mes yeux sur chaque détail de la hutte, je me rassurais. Qu’en était-il pour la partie… hygiène ? J’étais très attachée à ma douche quotidienne, et pour rien au monde je ne souhaitais m’en passer. Sauf si évidemment il n’y a que de l’eau froide… Je croisais les doigts pour que l’impasse sur l’eau chaude n’ait pas été fait par les minotaures, auquel cas j’irai voir Hadès pour lui demander de me ramener à Storybrooke. Je ne me transforme pas en glaçon, moi. Un petit paravent se trouvait au fond de la pièce, derrière lequel s’y trouvait une grande bassine fumante. Eau chaude, qu’est-ce que je t’aime. Visiblement les minotaures avaient eux aussi le sens du détail. L’ambiance de la hutte était tamisée, presque romantique, et la température à l’intérieur n’avait rien à voir avec ce que nous pouvions endurer dehors. Bien décidée à faire de moi une femme propre à nouveau, je commençais par me défaire de ce fameux attirail anti-glaciation qui était bien trop superflu ici. Faisant tomber la doudoune, le bonnet, le gros pull assez facilement, il fut toutefois assez difficile de se séparer du reste du tissu qui me couvrait encore. Il ne faisait vraiment pas si chaud que ça finalement. Coupant toute respiration, rassurée derrière mon paravent, je quittai tout de même la totalité de mes vêtements et sautai franchement dans la bassine. Certes, au début elle me brûlait la peau, mais cette sensation de chaleur qui me recouvrait était tellement plaisante. J’en oubliais presque où nous étions, et dans quel pétrin j’avais accepté de me traîner malgré les presque supplications de mon cher père adoptif. La fumée humide de l’eau qui s’évaporait remontait jusque dans mes narines, et à chaque seconde qui passait je ressentais de plus en plus la fatigue qui s’emparait de moi. C’est que la journée avait été longue. En quelques minutes, je m’étais endormie. Ce réveil en sursaut, en revanche, n’était pas des plus confortables. Le front dégoulinant de sueur, je me réveillais dans une eau tiède. Beurk. Si seulement j’étais chez moi, ou dans n’importe quel pays développé, j’aurais volontiers tourné le robinet d’eau chaude pour faire durer le plaisir. Mais ce n’était pas le cas. Soufflant d’exaspération, j’acceptais de sortir de la bassine. Fort heureusement, il faisait beaucoup plus chaud dans la pièce qu’avant mon bain, ce qui me permettait une sortie assez facile. Les minotaures avaient même pensé aux serviettes, c’était un miracle. M’en saisissant silencieusement pour m’enrouler à l’intérieur, je repassais de l’autre côté du paravent pour me rapprocher du feu. C’est avec surprise et stupeur que je me retrouvais face à deux petites fesses toutes blanches, elles aussi proches du feu. Elles ne pouvaient appartenir qu’à Chris. Ses petites fesses rebondies étaient agréables à regarder, mais au même moment ma petite voix raisonnable dans ma tête me hurlait que c’était mon patron, et que je manquais cruellement d’éducation à ne pas lui signaler ma présence alors qu’il se trouvait dans la tenue la plus minimaliste qui soit. Me retournant tout en jetant un dernier coup d’œil, je fis exprès de tousser pour qu’il se couvre. « Excusez-moi Chef, mais… j’ai tout vu. Heureusement que vous étiez retourné. » Le sherif sursauta quand il entendit ma voix. Il tira directement la couverture blanche sur son corps nu. « Nom de dieu ! Je suis vraiment désolé je croyais être seul... » Il posa sa main sur son front. « Quel imbécile… »
Tout le monde avait le droit de se réchauffer après tout, Chris n‘avait rien fait de mal si ce n’était de ne pas avoir vérifié que la hutte était vide avant de presque se coller au feu complètement nu. Alors qu’il n’était plus nu, à présent, nous allions pouvoir discuter un peu, même si la fatigue alourdissait mon esprit et l’appel du lit ne se faisait que bien trop pressant. « Alors, qu’est-ce que vous pensez de tout ça ? » Je prenais bien soin de ne pas encore évoquer le problème de hutte partagée en déviant sur ce voyage si étrange qui nous était offert par la mairie. « Vous ne trouvez pas ça étrange qu’on soit trois membres de la police conviés au voyage ? Comme si le hasard n’avait pas tellement été du hasard, en fait. » Moi personnellement je trouvais cela bizarre. « Pour moi ce qui nous arrive ne porte pas le nom du hasard mais plutôt de Norbert. De base je ne suis pas censé être ici avec vous. J'ai croisé Norbert à Storybrooke et il m'a ramené ici. » Un soupir était sorti de sa bouche alors qu'il passait sa main dans ses cheveux. Je ne sais pas si Hadès a une idée derrière la tête. » Voilà qui était rassurant. Mais au moins, j’en avais le cœur net, même Chris ne savait pas à quelle sauce nous allions être mangés, digérés, ou même pulvérisés. J’allais tout de même profiter de ce moment entre policiers pour essayer de mieux comprendre les enjeux de tout ça. Par le passé au poste de police il m’était déjà arrivé d’entendre Chris se plaindre d’Hadès souhaitant remplacer mes valeureux collègues par ces Minotaures, et l’expérience que j’avais vécu ici me confortait dans l’idée que c’était tout, sauf une bonne idée. « Ah oui… Donc Norbert est dans le coup. C’est étrange tout ça, je ne me méfiais pas assez de lui. Comme on dit, il faut toujours se méfier de l’eau qui dort. Et… je me demandais si vous pouviez garder un œil sur Hadès cette nuit. Je n’arrête pas de penser qu’il prépare un mauvais coup. Vu que nous sommes tous les deux ici, j’ai l’impression que nous sommes des cibles à abattre. » Je partageais mes état-d’âmes tout en me rhabillant derrière le paravent pour éviter un deuxième accident de nudité. La promiscuité forcée homme-femme ne me satisfaisait pas, et je crois que c’était le seul moyen poli que j’avais trouvé pour légitimer ma demande. Chris haussait les épaules avant de pousser un petit soupir ; je l’entendais profiter du fait que je me rhabille pour remettre son boxer et son pantalon de sherif. Il finit par s'allonger sur le lit en soupirant. « Ce n'est pas Hadès qui m'inquiète, c’est plus le fait qu'on puisse plus sortir de la hutte pendant la nuit. Je me demande pourquoi. Les minotaures nous cachent peut-être quelque chose. Ou alors Hadès comme tu le dis. Je ne sais pas trop je t'avoue ... Enfin désolé pour tout à l'heure et désolé de devoir partager la même hutte que toi. » « On verra bien demain matin si nous sommes toujours là ! »
Au moins, j’étais fixée. Pas de hutte solo ce soir. Par miracle, en me rapprochant du lit, je me rendais compte qu’en réalité il s’agissait de deux lits accolés. Alors que Chris était allongé, je me permis de décoller mon sommier du sien, pour assez rapidement aller m’enfouir sous les couettes. C’était tellement agréable. Si agréable qu’en à peine deux minutes, juste avant de lancer un timide bonne nuit à Chris, je m’étais endormie.
Regina Mills
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« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Je vais vous évitez de rappeler tout ce qui se passe avant mais je m’étais retrouvée dans la hutte avec Hermès. Chose étonnante de se retrouver avec l’ex petit ami de ma meilleure amie. Ça allait être marrant quand j’allais lui raconter ça tiens. Après tout son bla-bla, je m’étais mise sous la couette aussi pour ne pas geler de froid vu qu’il faisait genre pas chaud du tout et j’essayais de dormir mais sans succès. Et en plus l’autre qui me sort que je suis chaude « euh…c’est parce que j’ai les pieds et les mains chaudes. » je soupire « on peut discuter ? J’ai pas envie de dormir encore. » « Hmm…j’essaie de dormir…demain ça va être dur…Hmm…Ok. Qu’est-ce-qui ya ? » « Rien..c’est juste que…j’ai trouvé Hadès bizarre aujourd’hui mais c’est peut être habituel r’marquez. » « Hadès est comme ça, il est né comme ça. Il a toujours été comme ça. » ouais un gros boulet quoi. « Il ferait presque de la peine c’est fou. Enfin…bon, je vais pas vous embêtez plus, essayons de dormir oui. »
Je finis par m’endormir après un moment à regarder le plafond. Bien vite, je me fais rattraper par mes cauchemars et rêve de Rumple qui me poursuit en pleine forêt avant d’apparaître devant moi et de plonger sa main dans ma poitrine. Pas de pouvoirs pour me défendre. Je le supplie de ne rien faire avec mon coeur une fois qu’il le sort violemment de ma poitrine mais il l’écrase. Paniquant, je commence à dangereusement bouger dans le lit avant de chuter et de me retrouver les fesses sur le sol après un gros BOUM.
« Aïe putain. » maugréais-je en me massant les fesses « QUOI CHRONOS ? OU ÇA ? » se réveille Hermès en sursaut « non c’est rien, c’est moi. » « Ah c’est que vous. C’est normal. Quand on dort habillé, on fait des rêves. » c’est quoi cette logique à la con ? « Hein ? Quoi ? Non mais n’importe quoi… » je soupire avant de me hisser sur le lit « J’ai rêvé que je me faisais poursuivre par le Ténébreux. » Hermès assis, me regarde longuement « et il me tuait en m’arrachant le coeur l’enfoiré. » « Ah. Ça arrive. C’est rien. Il est pas dangereux. C’est juste un enfant perdu avec des problèmes de peau, faut pas en avoir peur vous savez. » plus facile à dire qu’à faire « et dire qu’à une période, j’ai failli avoir une liaison avec lui… » Hermès me regarde en fronçant les sourcils « Et…qu’est-ce-qui vous a attiré ? Sa peau en sac à main ? » « Non mais c’était quand j’étais la Méchante Reine…j’avais des goûts chelous…j’sais pas, j’le trouvais mystérieux je pense et puis bon, il avait quand même plus de pouvoirs que moi et tout…j’sais pas, c’est compliqué. »
« Ah…moi aussi, je crois que je suis épris de quelqu’un de balaise. Mais j’en parlerais pas plus…hm. Complexe d’infériorité je pense. Je sais pas. » faudrait que j’en parle avec Eloïse « ça fait un peu sado-maso mais c’était mon maître de magie…ouais je pencherais pour le complexe d’infériorité…c’est vrai qu’il avait la peau râpeuse quand même. Puis bon, il s’est tapé ma mère et ma soeur quoi… » d’ailleurs Regina fait penser à la joueuse qu’il faudrait faire le pv de Zelena « C’est dégueulasse. Un maître de magie ! Comme dans Yugioh! » énonce Hermès avant de reprendre « Ah ça c’est dégueulasse. Mais j’ai bien un frère qui sortait avec sa nièce. Et plusieurs frères et soeurs qui ont eu une aventure. Ça nous connaît bien ces histoires. » « Ouais je sais…la complexité familiale…sachant qu’en plus Rumple était le grand père de mon fils adoptif étant donné qu’Emma a eu Henry avec Baelfire, ce qui fait que…ah mais en fait, c’est trop dégueue. J’ai arrêté de chercher à comprendre ma famille et tout ce qui tourne autour. J’espère juste que Rumple est bien mort de chez mort. »
Hermès a un moment d’hésitation, comme s’il hésitait à me répondre quoi que ce soit avant de simplement dire « J’espère aussi pour vous. Mais vous n’avez rien à craindre » « J’espère…bon si on essayait de rendormir ? Désolée de vous avoir réveillé. » j’espère juste ne pas refaire de cauchemars… Je me recouche difficilement à cause du joli bleu que j'allais avoir sur les fesses et soupire avant de fermer les yeux « J'vais méditer, ça me détendra. » énonçais-je « méditer ? pour quoi faire ? » « Pour dormir. ça m'aide à dormir. » « Hm. D'accord, et dormir ça aide à méditer ? » « Si on veut, essayons d'accord. » énonçais-je avant de me rendormir quinze minutes plus tard.
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Chris L. Brooke
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I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Baby, I know any storm we're facing. Will blow right over while we stay put. The house don't fall when the bones are good, Call it dumb luck.
ϟ Chris était allongé sur le lit essayant de s'endormir mais il pensait à énormément de chose comme l'état dans lequel il avait laissé la ville avant de disparaître avec Norbert. Storybrooke avait besoin de lui et il n'était même pas là pour faire son devoir. Les habitants allaient commencés aussi par détester la police en plus de la mairie. C'était vraiment difficile de s'endormir en pensant à ce genre d'éventualité. Il esperait juste que son équipe ne fasse pas n'importe quoi et il aurait aimé que Henry son secrétaire l'appel pour le tenir au courant mais Chris n'avait pas de réseau dans cette foutue montagne. Il était plus que coincé. Aucun moyen de retourner en ville et aucun moyen de contacter la police et sa famille. Chris pensait aussi à ses enfants qu'il avait laissé derrière lui sans prévenir. Ce n'était pas la première fois qui leur faisait ce coup. Avec la Magic League il quittait souvent la ville sans prévenir son entourage. Son fils James commençait à avoir l'habitude maintenant et autant dire qu'il savait parfaitement s'occuper de sa petite Althéa. Mais ce n'était pas une raison, le shérif aurait aimé être tranquillement chez lui en train de regarder un film avec ses enfants. Malheureusement il se retrouvait dans cette hutte. Il s'était retrouvé nu devant sa nouvelle collègue et il n'avait aucune idée de ce qui allait se passer demain. Un soupir sortit alors de sa bouche tandis qu'il se redressa sur le lit.
Son regard se posa sur Weenonah qui semblait s'être endormie rapidement, tant mieux pour elle. Lui n'avait pas la capacité de s'endormir aussi vite dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Ses yeux bleus se posèrent sur le carton de bougies qu'il avait posé dans un coin de la hutte. Les bougies qu'il avait gagné pour Hadès. D'ailleurs il n'avait pas eut le temps de parler avec lui depuis qu'ils s'étaient recroicés. Il espérait avoir du temps avec lui demain pour lui passer un savon. En soit les minotaures auraient pût être utile pour la ville si ce n'était pas Hadès qui donnait les ordres. Enfin pour le moment sa priorité était de trouver le sommeil. Chris se rallongea doucement sur le lit afin de ne pas réveiller la jeune femme et il ferma les yeux pensant à une certaine personne. Cet homme qui sauvait des vies, cet homme qui prenait le temps de l'écouter, cet homme qu'il aimerait beaucoup revoir. Rapidement le sommeil gagna son corps et il s'endormit sans trop de difficulté.
Rapidement une odeur de fumée gagna ses naseaux et une difficulté à respirer le força à se réveiller. Quand Chris ouvrit les yeux, il remarqua rapidement que la hutte était en train de brûler et cela depuis un moment vu l'épaisse fumée qui flottait dans la tente. Chris avait extrêment chaud. Il avait l'impression que son corps était en train de brûler lui aussi. Il avait besoin d'eau, plus que la normal en tout cas. N'oublions pas que le shérif était une ancienne tortue des mers. Il essaya de hurler à l'aide mais la seule chose qui sortit de sa bouche était de la toux. Sa gorge piquait terriblement et ses yeux commençait à pleurer à cause de la fumée. Le blond se tourna vers Weenonah prêt à lui demander de l'aide mais quand il se tourna, il ne vit pas sa collègue mais Hadès qui se tenait assis sur le lit en souriant à pleine dent. Depuis quand ce dernier était là ? Cela n'avait aucun sens. Le shérif essaya de parler pour lui demander de l'aide mais Hadès tandit sa main vers lui et du feu sortit de cette dernière. Chris comprit rapidement que la cause de cette incendie n'était pas un accident.
Chris se réveilla alors en sursaut comprenant que ce qui venait de se passer n'était qu'un mauvais rêve. Ce n'était qu'un simple cauchemar. Hadès était peut-être le roi des enfers et un imbécile sur pattes mais ce dernier ne lui avait jamais fait de mal enfin pour le moment. Le shérif posa sa main sur sa poitrine essayant de calmer la peur qu'il venait d'avoir et quand il baissa son regard vers Weenonah, il remarqua rapidement qu'il l'avait réveillé. Chris afficha une petite moue.
« Oh je suis vraiment désolé, je ne voulais pas te réveiller. J'ai juste... fait un cauchemar. » il lâcha un petit rire moqueur, cela cassait bien son image de shérif fort. Ça plus le fait qu'elle l'ait vu nu. Génial...
« Vous savez chef, j’ai appris beaucoup de choses en tant que Pocahontas dans mon autre vie, et je sais notamment que les rêves veulent tous dire quelque chose. » Elle s’était assise en tailleur sur le lit. « Vous voulez me raconter ? »
Chris fronça les sourcils à l'explication de la jeune femme. Les rêves voulaient tous dire quelque chose ? Le shérif ne pensait pas de cette façon mais cela le touchait que Weenonah essaye de comprendre ce qui l'avait réveillé aussi brusquement. Il passa sa main dans ses cheveux.
« Hadès avait mit le feu à notre hutte. » lâcha simplement Chris avant de hausser les épaules. « Mais je ne vois pas Hadès faire ce genre de chose. Il est... comme il est on va dire mais il ne ressemble pas au Hadès que j'ai vu dans mon rêve. »
« Oui, effectivement je vois pas Hadès se mouiller à ce point-là, mais peut être que tout cela vous travaille beaucoup trop. Vous avez pris des vacances dernièrement ? Je pense que vous vous démenez beaucoup trop et que votre esprit vous joue des tours. »
Il haussa les sourcils presque surpris par sa demande. Ce n'était pas la première fois qu'on lui demandait de prendre des vacances. C'est vrai que cela faisait un moment qu'il ne s'était pas posé une semaine minimum mais il fallait dire qu'il n'avait pa vraiment le temps pour ça. Vu tout ce qu'il se passait en ville, il ne voulait pas se permettre ce genre de chose. Chris afficha un petit sourire avant de simplement hausser les épaules.
« Tu as peut-être raison mais je ne prendrai pas de vacances pour autant. J'ai une ville en colère à gérer actuellement et à nettoyer aussi. Je dois former mes nouvelles recrues dont toi. Après ça va je ne suis pas si fatigué que ça, c'est gentil de t’inquiéter pour moi. » Il marqua un petit temps de pause. « D'ailleurs, tu peux me tutoyer tu sais ? »
« Je vais faire de mon mieux pour te tutoyer, mais quoi qu’il en soit tu devrais profiter de ce voyage pour faire une petite retraite spirituelle. Storybrooke ne va pas s’effondrer, enfin j’espère! » Elle essayait de relativiser la situation. « Ici c’est la nature la plus simple, il y a presque pas de problèmes à gérer, pas d’habitants de protéger, si ce n’est quelques Minotaures à surveiller. »
Un petit rire sortit de la bouche de Chris. Profiter et se détendre ne faisait pas vraiment partie de son vocabulaire malheureusement. C'était un ancien militaire après tout. Il avait l'habitude de l'action et de voir des complots partout mais il appréciait que Weenonah fasse attention à lui. Il afficha un petit sourire de se rallonger doucement dans le lit.
« Pas de problèmes à gérer pour le moment tu veux dire. Avec Hadès et les Minotaures ensemble, il y en aura toujours un. Je veux juste que la ville ait confiance en nous... » avoua t-il alors qu'il commençait à s'endormir. « C'est pour ça que j'ai lancé un recrutement, pour prouver aux habitants que je suis prêt à tout pour les protéger mais Hadès arrive toujours derrière et gâche tout... » il ferma doucement ses yeux. « C'est nul de sa part. Tout ces efforts pour rien. »
« Heureusement que tu es là pour tous nous protéger. Tu es un peu le seul rempart face à l’imprévisibilité d’Hadès. Rassure-toi. » Weenonah bâilla. « Tu peux compter sur moi corps et âme pour t’aider dans ta quête de bien être à Storybrooke. »
« C'est gentil... » marmonna t-il. « En soit les minotaures ne me dérangent pas vraiment. Ils sont maladroits mais gentils, j'ai même laissé un minotaure installer son stand de pêche aux canards en ville... »
Chris c'était endormi sur ses dernières paroles. Autant dire que c'était le genre de truc qu'il n'avouait pas à voix haute. Heureusement pour lui Weenonah avait fini par s'endormir rapidement tout comme lui. Ce cauchemar faisait maintenant parti du passé. Chris dormait paisiblement dans la hutte essayant de se reposer un maximum.
DESIGN ϟ VOCIVUS // AVATAR (C) VOCIVUS
Jessie James
« Jessie never gives up, Jessie finds a way! »
Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...
Edition Août-Septembre 2020
| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère
Tu ne comprends pas la nature profonde des Minotaures !
Ce sont des êtres sensibles. Avec un grand coeur. Je suis comme un père pour eux. Je ne peux pas leur donner une mission pour se dégourdir les papattes. Et ensuite, la leur reprendre. Ils ne comprendraient pas.
Pas d'histoires. Pas tout de suite. Le bisou sur mon front fait par la jeune femme, me rappela qu'il me manquait quelque chose d'important ! On était le soir, et comme chaque soir, je mettais de la crème de nuit. C'était important. Ca me permettait d'avoir un visage plus frais au réveil, et surtout, ça évitait les rides. Je devais prendre soin de mon corps depuis que j'étais devenu mortel. Du coup, il fallait faire les choses bien.
Je m'étais relevé. J'avais pris mon sac à dos. J'en avais profité pour sortir la photo de Autumn, Merida et moi, que j'avais mise à côté de mon lit, sur le tronc d'arbre qui nous servait de table de chevet. Puis, j'avais sortit mon pot de crème anti ride. Etrange, j'avais la sensation qu'il était noir et non pas blanc. Bon, ça n'avait pas de réelle importance.
J'en avais étalé un peu de partout sur mon visage, en me rendant bien compte que l'odeur que ça dégageait n'était pas la même que d'ordinaire. Peut-être qu'ils avaient changés d'ingrédients. Ca arrivait parfois. C'était déjà la troisième crème différente que je testais. Je ne me souvenais juste pas d'avoir changé la précédente, vue qu'elle me convenait bien. Sans doute une surprise de la part de Merida. Elle avait du échanger mon pot dans mon sac après que Norbert l'avait fait. Car oui, c'était lui qui avait eu la lourde tâche de préparer mes affaires. Mais comme je lui avais fait un topo complet sur quoi prendre, aucun risque qu'il se trompe sur quoi que ce soit.
Une fois allongé, on s'était endormi. C'était plutôt agréable de dormir aussi proche du sol. Et puis, j'avais la partenaire parfaite pour la nuit. Je pensais au début que ça serait difficile de réussir à m'endormir, mais comme elle ronflait autant que Merida, j'avais l'impression d'être à la maison. C'était sans doute pour cela que j'avais fait un bon gros dodo. Le plus difficile avait été le réveil.
A peine j'avais ouvert les yeux que j'avais sentis des démangeaisons au niveau du visage. Et comme l'aurait fait tout être normal en pareil circonstance, j'avais demandé à ma colocataire de quoi il était question.
« Qu'est ce que j'ai au visage ? »
Elle dormait encore. Par conséquent, pour lui parler j'avais du me rapprocher de son lit, me pencher en haut de son visage et espérer qu'elle ouvre les yeux. Je sentis la main de Jessie venir droit sur moi, mais fort heureusement, j’eus un mouvement de recul, évitant sa main. Ce fut de même avec sa jambe qui était encore sous le drap et qui par conséquent, fut retenu par elle même. Je m'étais levé brusquement et écarté d'elle. Qu'est ce qui lui prenait ? Pourquoi se comportait-elle ainsi ?
Elle se recula à son tour, tirant le drap tout contre elle et elle m'observa les yeux exhortés.
« Mais ça va pas non ? » s'exclama t'elle, sans que je comprenne ce que j'avais fait de mal. « Il a quoi vot' visage ? »
« C'est justement la question. Je me suis levé comme ça et j'ai plutôt chaud au niveau des joues. Et du front. En fait de partout, mais dans cette zone là. » dis-je en faisant un signe de la main en direction de mon visage, le détaillant de bas en haut.
Elle fronça les sourcils, d'un air soucieux, avant de regarder autour de nous. Qu'est ce qu'elle cherchait ?
« Vous avez mis un truc sur votre visage ? » dit-elle en s'approchant de moi pour mieux voir. « On dirait une réaction allergique... c'est pas très beau la vache... »
Elle eu soudain une illumination. Moi je restais stoïque. Elle devait se tromper. Je ne pouvais pas être allergique. J'étais divin. C'était impossible. Elle fouilla dans ma trousse de toilette et en sortit ma crème de nuit.
« Euh... ça existe les crèmes pour le visage à la menthe poivrée ? » demanda d'un air écoeurée après avoir ouvert le pot de crème.
« J'étais le premier surpris. Mais elle est très efficace. Je la met depuis plusieurs semaines. C'est le premier jour que je la teste. »
« Eeeet c'est le dernier... c'est une crème pour les pieds... c'est marqué là... » dit-elle en me montrant la boite où c'était marqué.
J'étais sur le point de faire ce qu'aurait fait tout homme normalement constitué... je pris mes lunettes et je lu l'inscription.
« Ah oui... » répondis-je comme si c'était normal.
Mais ça ne réglait pas notre soucis. D'où venaient ces marques rouges sur mon visage ?
« Ca pique ? Ca brûle ? Ca fait quoi ? » ajouta t'elle avant d'inspirer. « Pas les lunettes... les boutons... »
Je savais qu'elle parlait de mes boutons. Pour qui elle me prenait ? o_O
« Ca... je ne sais pas. Ca dépend. Là ça pique. » dis-je en pointant un endroit sur mon visage. « Là ça gratte. » ajoutais-je en grattant le bout de mon nez. « Et là ça brûle, mais j'ai l'habitude. » achevais-je en indiquant mon front.
« Oookay... faut pas toucher et pas avec des mains sales en plus de ça... » dit-elle en baissant les yeux sur ses mains et en réfléchissant. « Faudrait calmer la douleur... avec de la glace, de la neige... on devrait demander peut-être aux Minotaures s'ils n'ont pas un médecin... ou du moins quelqu'un d'un peu compétent... »
« La mairie couvre les frais dentaires. » précisais-je à la jeune femme.
Ca n'allait pas aider, mais bon. Le mieux était de sortir et de voir avec eux. D'ailleurs un Minotaure attendait devant la hutte. Une fois face à lui, il poussa un cri en me voyant. Je le pris très mal.
« Ca va, c'est bon. C'est juste un peu rouge. »
« Où ça ? » s'exclama t'il.
« Sur mon visage. »
Il y avait vraiment besoin d'indiquer où c'était rouge ?
« Sur mon visage ?! » s'affola t'il.
« Non, sur mon visage à moi ! » lui précisais-je.
« Sur mon visage à moi ?! Mais c'est affreux !! »
Et il partit en courant. Je posais une main sur mon front, avant de me rendre compte qu'à taper dessus, ça faisait mal.
« Ok... on va essayer de trouver Norbert, ça sera plus simple. »
*Violette Parr
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| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
La nuit était tombée. Désormais, il fallait rentrer dans les huttes. D’abord pour se protéger du froid qui était beaucoup plus agressif la nuit, mais également pour aller dormir. Malgré cette journée très chargée, Violette n’était pas si fatiguée que ça. Néanmoins, elle était ravie de pouvoir se poser un peu et surtout souffler. La chose moins agréable, par contre, c’était le fait de partager sa hutte avec Nobert. Elle pouvait partager sa hutte avec 7 personnes différentes, une seule chance de tomber avec le minotaure. Et cette chance là c’est Violette qui l’avait. Malheureusement.
Miss Indestructible entra dans la hutte. Il y avait deux lits posés à même le sol. Leur lit de fortune serait un matelas. Un chacun. Ça c’était une bonne nouvelle ! Violette ne put s’empêcher de sourire en constatant qu’elle ne partagerait pas son couchage avec Norbert. Elle était soulagée. Entre les deux matelas, il y avait un tronc qui servait de table de chevet. Et dessus, il y avait deux verres de lait. A première vue, froid, puisqu’aucune vapeur ne se dégageait. Mais chaud ou froid, Violette détestait boire du lait comme cela. Elle n’aimait pas ça.
Norbert était rentré en première, prenant place sans demander et sans attendre une quelconque répartition des lits, sur le lit de droite. C’est qu’il en prenait de la place dis donc ! Violette resta à l’entrée. Là, où il y avait le plus d’espace libre quoi puis observa avec un léger dégout Norbert qui commençait à se masser les pieds.
« Tu peux pas faire ça un autre moment, genre quand je suis endormie ? »
Norbert s’arrêta, regarda ses pieds puis reposa son regard sur Violette tout en posant son pied au sol. Il porta ensuite son regard sur le lit.
« Tu préfères celui de gauche ou de droite ? »
C’est maintenant qu’il posait la question ? Sérieusement ? Violette garda son calme. Après tout, Norbert était un minotaure très gentil mais parfois son côté boulet était lourd. Car selon Violette, il aurait dû demander cela avant de prendre place dans un lit et de l’enfoncer. Il n’y avait plus rien de confortable dans ce lit-là.
« Eh bien, je dors souvent du côté droit…mais je te le laisse va. Tu as déjà bien laissé ton empreinte là. Donc, le lit gauche m’ira parfaitement ! »
Violette se dirigea donc vers le lit, passant du côté gauche pour pouvoir bouger librement. Puis elle prit place, s’asseyant dessus et se tournant ensuite vers Norbert.
« Merci d’avoir…plus au moins géré pour les chambres. »
S’ils avaient un toit ce soir, c’était quand même grâce à lui. Alors même si Violette devait faire chambre avec Nobert, les invités – qui étaient plus importants – devaient sans doute être plus heureux de leur sort.
« De rien. » répondit-il avec un petit sourire. « Tu as besoin de quelque chose ? A boire ? A manger ? Tu as assez mangé ? Tu veux que je t’apporte une autre couverture ? » « Bah qu’est-ce qui t’arrive Norbert ? Tu as bu ? Pourquoi tu te montres si attentionné avec moi ? » demanda Violette surprise. « J’ai assez mangé, merci. Mais je ne refuserais pas un verre d’eau. Je supporte pas le lait à boire, comme ça. »
Violette indiqua le verre d’un signe de la tête avec une légère mine de dégoût.
« Oh ben non, c’est juste que le seigneur Hadès dit toujours qu’il faut prendre soin des invités…Enfin oui, là on n’est pas à la maison. Mais c’est tout comme. »
Norbert fit un sourire puis se leva pour sortir de la hutte afin sans doute de chercher un verre d’eau.
« Oh mais c’est vrai qu’on n’a pas le droit de quitter la hutte pour la nuit. Je peux pas aller te chercher le verre d’eau. » expliqua-t-il l’air triste. « Comment ça on n’a pas le droit de quitter la hutte ? C’est quoi cette règle ? » demanda Violette en se tourna vers Norbert, toujours assise sur le lit. « C’est pour éviter d’éventuels accidents. La nuit dans les bois, c’est dangereux. » fit remarquer Norbert avant d’ajouter : « Mais pas d’inquiétude, les Minotaures veillent au dehors. On a un tour de garde. »
Nobert revint vers Violette, s’asseyant de nouveau sur son matelas.
« Tu veux faire un jeu ? »
Violette fronça les sourcils. Elle n’avait pas hyper confiance en lui. Mais…elle n’avait pas sommeil. Et cela semblait être la seule activité possible à faire dans la hutte. Alors…
« Va-y. Je t’écoute. » « On pourrait faire un action/vérité ? Ou un burgerpoker ? Mais j’ai pas de burger. Par contre j’ai un jeu de carte. » informa-t-il avant d’ajouter, l’air interrogateur : « Tu joues à quoi d’ordinaire avant de dormir ? » « Un burgerpoker ? » questionna Violette en arquant un sourcil, surprise. « C’est quoi ce jeu ? Une invention des minotaures ? » demanda-t-elle avant de faire mine de réfléchir. « Peut-être qu’on peut mixer tes deux idées ! Un action/vérité et un jeu de carte. Genre la bataille ! C’est pas mal la bataille. Celui qui perd la manche doit faire l’action ou répondre à la vérité. Ça te dit ? »
Puis Violette fronça les sourcils, réfléchissant à la dernière question de Norbert.
« Avant de dormir je joue à rien. Enfin si, il m’arrive de jouer à des jeux débiles sur le téléphone. » « C’est comme le poker mais le perdant avale un burger. Et on peut en mettre jusqu’à trois en bouche en même temps si on n’a vraiment pas de chance. Ca finit souvent mal ce jeu… »
C’était peu étonnant. Et finalement, heureusement que Norbert n’avait pas un burger avec lui.
« Oh oui !! Ca serait super ! Je joue souvent à ce jeu avec le Seigneur Hadès quand la Princesse se brosse les dents ! »
Violette fronça les sourcils. Leur partie durait donc 3 minutes ? Ou combien de temps Mérida passait-elle à brosser ses dents ? Mais surtout, comment cela se faisait-il qu’il connaissait ce jeu !!
« Quoi ? Tu as déjà joué à ce jeu ? Mais…je viens de l’inventer à l’instant ! Ne serais-tu pas un beau-parleur ? Si tu mens comme tu respires, on peut pas jouer à action/vérité. » « J’ai joué à l’action vérité. Pas combiné aux cartes. » se rattrapa-t-il. « Et je dis toujours la vérité. C’est pour ça qu’on me confie jamais rien. »
C’était bon à savoir. Ne jamais lui dire des vérités trop personnelles.
« Mouais. Je vais te faire confiance. Bon allez, mélange les cartes et distribue-les. »
Norbert mélangea les cartes et les distribua équitablement. Puis la première manche de la bataille commença. Les deux retournèrent leur carte de dessus en même temps. Un 3 de trèfle pour Violette et un 2 de cœur pour Norbert. Violette gagnait la première manche. Elle prit les deux cartes et les posa sur le côté.
« Donc comme j’ai gagné…Action ou vérité ? » « Vérité » répondit-il tristement, comme s’il était déçu d’avoir perdu. « Apprécies-tu la vie à Storybrooke ? » « Euh... ben oui j'aime bien storybrooke. Parce que ici j'ai jamais vraiment aimé. Et à Storybrooke y'a le Seigneur Hadès. Et le Seigneur Hadès c'est quelqu'un de génial. Et puis y'a aussi la Princesse Merida. Et on me laisse même prendre Autumn dans mes bras quand on me surveille. » « Mais… » commença Violette perplexe mais qui retrouva une mine plus neutre rapidement. « Ok. Tant mieux alors si tu apprécies ta vie aux côtés d’Hadès. Alors. Nouvelle manche. »
Une nouvelles fois, les deux retournèrent leur carte de dessus en même temps. Un roi de carreau pour Violette et un As de trèfle pour Norbert.
« Bravo ! L’as bat le roi. » « Action ou vérité ? » « Vérité »
Norbert bougea légèrement sur le lit, prenant apparemment une position plus confortable, plus droite. Il semblait vouloir bien s’installer pour poser sa question et Violette avait clairement peur !
« C’est lequel ton personnage préféré dans Downton Abbey ? »
Violette fronça les sourcils. D’un côté elle était soulagée de ne pas avoir eu une vérité difficile, mais d’un autre elle était déçue. Car sa vérité était totalement nulle.
« Mais c’est quoi cette vérité toute pourrie ? Je connais même pas ce dessin animé ! Ou ce livre ? »
Norbert semblait outré mais avant même qu’il ne puisse reprendre Violette, la jeune femme décida de passer à la nouvelle manche.
« Bref. Un partout du coup. Dernière manche pour désigner le grand vainqueur ! »
Et pour la dernière fois de la soirée, Norbert et Violette retournèrent leur carte. Le premier posa un 2 de carreau tandis que la deuxième posait un 6 de pique. La victoire revenait à Violette. En signe de victoire, la brune leva les bras en l’air.
« YEAH ! Alors action ou vérité ? » « Vérité »
Et ça tombait bien. Car une question brûlait les lèvres de Violette et il était plus que temps qu’elle la pose. Là, c’était la meilleure occasion du monde !
« Pourquoi tu voues un culte à Hadès ? Toi et les autres minotaures. » « Parce que Hadès c’est le meilleur » répondit-il sans hésiter une seule seconde avant d’avoir un petit moment d’absence et reprendre. « Et…euh… »
Là il se faisait bien plus hésitant.
« Parce qu’il nous a sauvé et recueilli…il n’aime pas qu’on parle de ça…et je n’ai pas le droit d’en parler. »
Norbert semblait tellement gêné. C’était la première fois que Violette le voyait ainsi. C’était comme si elle avait mis le doigt sur une corde sensible.
« D’accord. Je ne t’embête pas plus. Reposons-nous ! Bonne nuit Norbert. » « Bonne nuit mademoiselle Violette. »
Violette, sans même enlever sa combinaison de ski, s’enfila dans la couette et passa une excellente nuit. Mais on ne pouvait pas en dire autant du réveil qui se fit aux aurores. Le soleil n’était même pas complètement sorti de son lit. Et pourtant c’est avec une fanfare insupportable qu’on obligea Violette à sortir du sien. Cette nouvelle journée démarrait magnifiquement bien…
☾ ANESIDORA
Hermès
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ewan McGregor
Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!
Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.
| Conte : ➴ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ➴ Hermès
Les rayons du soleil frappèrent le visage de Hermès. Faisant une grimace stupide en regardant le soleil il éternua. Ca arrivait souvent quand il regardait trop le soleil. Après s’être massé la nuque et avoir soupiré, il marmonna
« He beh je lai connu moins farouche dans mon monde.... hm. »
Le camp était en activité. Hermès s’avança tranquillement pour aller voir ce que les Minotaures avaient préparé pour le petit déjeuner. Cherchant Hadès des yeux, il le voyait parler et bouger de manière énergique, le visage rouge. Qu’est ce qui lui était arrivé ? Normalement, Hadès préférait le bleu… Mais là le rouge. Amusé, il s’avança vers le camp, quand un minotaure lui barra la route avec un chapeau remplit d’étiquette à l’intérieur.
« Exercices du matin. »
Hermès ne posa pas de questions, soupirant, il se saisit d’un petit papier et accepta sa destinée, lisant à haute voix d’un air neutre : « Course sans poil. Qu’est ce que c’est que ça ? »
Le Minotaure l’observa et comme quelqu’un de normal, il répondit : « C’est au bord du lac. Ya le Seigneur Hadès qui est tombé sur ça aussi . Il y est déjà. »
Hermès ne discuta pas, se dirigeant vers le lac sans parler à personne pour éviter d’être dérangé de bon matin, il arriva au lac. Hadès l’y attendait déjà, en caleçon, de la crème blanche sur tout le visage. « Tu sais qu'on peut courir avec des vêtements et sans crème ? »
Hadès le fixa, et répondit tout naturellement, alors que six minotaures étaient eux aussi avec eux. « Petit soucis de crème. Enfin pas celle la. L’autre. Mais celle la répare les soucis de l'autre. »
Hermès regarda les Minotaures, puis Hadès, et finalement lui. Il soupira et se mit en slip. Oui parce que lui, portait un slip, avec un petit Hermès distribuant un rouleau de parchemin à un autre dieu qui ressemblait à Apollon. « C’est mieux pour courir, ça frotte moins. »
Sans rien rajouter et sans faire de remarque sur son slip, Hadès le regarda en claquant légèrement des doigts. « Fait froid quand même. »
Oui. Il faisait froid, c’était d’ailleurs une sensation bizarre, que Hermès n’avait pas l’habitude d’avoir, mais au moins, il savait ce que les autres ressentaient quand ils en parlaient désormais. Voyant les Minotaures retirer leurs shorts, pour finir, nus, Hadès détourna les yeux et soupira : « Oh nom du Styx ! »
Hermès aussi, détourna le regard, pour se concentrer uniquement sur frère. D’ailleurs il ricana, dans un premier temps car la situation était cocasse, mais, c’était quand même inquiétant. Pourquoi on devait faire ça ? Hadès allait avoir certainement une réponse… « Euh… On est obligé ? Pourquoi on fait ça ? Tu pourrais leur dire d’arrêter si tu as froid. Et… Tu as froid. »
Hermès désigna un endroit précis du boxer d’Hadès, surpris lui même par ses propos. Après tout c’était son frère, il lui parlait bien comme il voulait, surtout de ce genre de chose. Hadès regarda ce qu’il désignait en baissant la tête, hésitant il regarda également le slip d’Hermès. Rien à rajouter, tout était dit. « Courir le matin c'est bon pour la santé. Et la peau. Mérida le fait souvent. Enfin sauf quand elle le fait pas. »
Hermès regarda les Minotaures, visiblement prêt à la course. Il s’étira à son tour, joignant ses mains au dessus de sa tête comme le fond les athlètes. Faisant tourner ses bras et ses jambes pour s’échauffer, il dit à Hadès : « Fait comme moi, faut s’échauffer avant, j’ai vu ça à la télé. Bon on termine ce tour et on rentre manger un truc ! Il a l’air grand ce Lac. Ils peuvent pas nous porter si tu leur en donnes l’ordre ? On se refait une course de Minotaure ? Mais il faudrait qu’il s’habille. Sinon ca va être génant. Quoi que les chevaux sont aussi nu quand ils courent…. »
Hermès était absorbé dans ces pensées. C’est vrai, les chevaux courraient nus, alors pourquoi pas les Minotaures ? Tournant la tête, rêveur et distrait comme il était Hadès répondit : « Hum ça ne serait pas un vrai jogging si ils nous portaient. Et puis faut respirer l'air frais du matin. La course ça va être fun. »
S’étirant à son tour, on entendit son dos craquer. Le fixant en ouvrant les yeux, Hermès lui rendit son regard. Hadès n’avait pas perdu ses pouvoirs depuis très longtemps, mais il avait choisi de les perdre dans sa forme la plus vieille. Il aurait quand même pu les perdre plus jeunes ! « On va y aller léger avec l'étirement. »
Hochant la tête, Hermès affirma et commença à trottiner pour s’échauffer, un Minotaure désigna leurs boxers. En réalité, tous les Minotaures les regardaient comme s’il attendait quelque chose. « Vous ne courrez pas ? »
Oulah. Hermès comprit rapidement. Fixant Hadès d’un air étrange, il regarda les Minotaures, les fixant bien dans les yeux et pas ailleurs. Soupirant, Wallace regarda Hadès et commença à claquer des dents. « Hors de question ça. Arrête les tout de suite. Je ne montre pas ça à n’importe qui, surtout à des Minotaures ! Tu as vu la taille de…. Tu m’as très bien compris ! »
Hadès regarda là où il ne fallait pas chez les Minotaures. Puis il dit à Hermès : « Mouais... mouais... »
Il se tourna vers une des créature et dit à un Minotaure : « On va courir comme ça. On est écolo. »
Tout le monde se regarda pendant un moment. Au bout de quelques temps, Hermès regarda Hadès. Puis les Minotaures. Au final, ce dernier inclina la tête avec respect, signifiant qu’il respectait les croyances de tout le monde. « Tu vois. Suffit de savoir leur parler. »
Ils se mirent à courir. Courant à côté de Hadès, ce dernier regarda devant lui et poursuivit assez content : « C'est plutôt cool comme activité. Je me demande si quelqu'un est tombé sur traire les minotaurettes »
Hermès écouta Hadès avec attention. C’est vrai. C’était agréable. Il passait du temps avec le dieu des enfers, et ils apprenaient à se connaître. C’était vraiment bien. Regardant le paysage magnifique, il se dit qu’après quelques minutes de courses, ils n’auraient plus froid. C’était vraiment beau. « C’est beau. Oh ! Y’avait ça ? On aurait pu rajouter des papiers. Et leur mettre des trucs encore plus idiots ! Tu me parles beaucoup de Mérida. T’es vraiment amoureux ? Je veux dire, pas amoureux comme les Minotaures qui se serrent la main en se soufflant sur la bouche pour respirer leur haleine. Amoureux, amoureux quoi. Même si c’est ta femme. On est pas forcé d’être amoureux de sa femme… Je te dis ça parce que… Je crois que je suis aussi amoureux. Tu pourrais peut être me conseiller. » « Les minotaures font ça ? »
Il se tourna vers lui, curieux. Après tout, hermès n’avait rien inventé et il en avait surpris deux à essayer ça hier soir. c’était certainement une coutume bien à eux. « Après tout je n'ai jamais prêté attention à leur façon de faire. Mais si ils ont des enfants c'est que leur méthode n'est pas si mauvaise que ça... »
Tout en courant, il sembla réfléchir à ce que venait de lui confier Hermès. Regardant droit devant lui, il répondit : « Je la kiffe. »
Soudain, il s’arrêta. Un sourire aux lèvres, visiblement le fait d’avouer sa flamme à Mérida devant lui lui faisait plaisir, tant mieux. Soufflant un peu, fatigué, Hermès s’arrêta aussi. Lui aussi n’avait pas l’habitude et commençait à fatiguer. C’était bien de s’arrêter. « C'est cool d'être amoureux. Il faut être amoureux dans la vie. Parce que si t'es pas amoureux, ben tu l'es pas. Et c'est moins cool. Mais faut aussi être amoureux de la bonne personne. C'est pas Aphrodite au moins ? »
Hermès se figea. Aphrodite. Rien que son nom lui avait fait dressé les poils de son torse. Cette idée lui fit remonter des souvenirs. Plaisants comme moins plaisants. Il n’avait pas parlé à Aphrodite depuis son retour, et si elle voulait le voir, il savait ce qu’il dirait : Aphrodite de son monde et lui étaient deux parfaits inconnus. C’était faux, bien entendu, mais qui savait la vérité mis à part lui ? « Non, ce n’est pas Aphrodite, c’est quelqu’un d’autre. Bref. C’est sans importance. Je sais pas si je vais y arriver, elle est… Particulière. Vraiment. Ca va être compliqué. Tu as pas un conseil à me donner ? »
- Equipement (5) : (tout ce qui pourrait vous être utile. Pas de nourriture, ce n'est pas nécessaire) 1 : Un téléphone satélite 2 : Une lampe torche puissante 3 : Une boîte d'allumette 4 : Une photo de Galatée 5 : Une boussole
- Vêtements que vous portez (5) : (de la tête aux pieds en incluant les sous vêtements. o_O)
1 : Un slip kangourou avec un petite Hermès dessus 2 : Pull blanc en laine 3 : Jean bleu 4 : chaussure de marche isothermique 5 : grand manteau en fourrure qui ressemble à de la peau de yak o_O
Weenonah Matoaka-S.
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les cloches de l'enfer : à la pêche aux moules crabes
Regina | Weenonah
En temps normal, j’ai la fâcheuse tendance de faire des grasses matinées dès que j’en ai l’occasion. Ma déception fut palpable à mon réveil peu après l’aurore : il m’était impossible de me rendormir. Quelle mouche m’avait piquée ? Aucune idée, mais je me décidai tout de même de sortir du lit, après avoir pris soin d’échauffer chacune de mes articulations toujours emmitouflées dans mes couvertures. La nuit n’avait pas été aussi réparatrice que je l’aurais voulu. Le soleil meurtrissait déjà les fragiles chutes de neige de la veille et de la nuit, alors qu’il était tôt. A en voir la position du soleil dans le ciel, il ne devait pas être plus de huit heures. Chris était encore endormi (le veinard) et je le comprenais tout à fait après la nuit sauvage qu’il avait passé. Le repas de la veille n’ayant été que trop peu copieux à mon goût, je me serais volontiers enfilé la totalité d’une brioche du boulanger. Je priais pour que ce charmant village minotauresque abrite l’un d’eux, mais aucune douce odeur de levain n’était à déclarer. En sortant de la hutte, je remarquai que le village grouillait d’activités diverses, mais pas de boulanger à l’horizon. J’allais devoir faire sans. Pour ce qui était sûr, en tout cas, c’est qu’on ne me ferait pas manger à nouveau un buffet maigrelet sans âme. JE VEUX DE LA BRIOCHE. Mais à peine avais-je eu le temps de m’étirer sous les chaleureux rayons du soleil que je sentis à nouveau l’odeur putride caractéristique de la gente minotauresque derrière ma nuque. Sans même pouvoir me retourner, une étreinte poilue vint s’enlacer autour de ma taille, et me souleva un mètre au-dessus du sol. « Bonjour. Bien dormi ? » N’étant pas du matin, je ne savais pas trop quoi répondre. Bien dormi, oui, certes, assez dormi en revanche… certainement pas. Mais je n’allais pas faire de scandale. Je voulais juste qu’on me repose sur le sol. « Moi, c’est Bernard. Douzième doyen du village. Seigneur Hadès m’a demandé de vous emmener chercher le déjeuner. » Il s’exprimait tout en me portant. Visiblement, je n’avais pas le choix. Contrainte à le « suivre », bien malgré moi, nous dévalions un chemin qui menait en contre-bas. « Et ça continue… Je peux marcher tu sais ? » Mon porteur souriait, presque d’un air machiavélique. « Non, sinon personne n’ira chercher le déjeuner. Et nous, on a faim. » Personnellement, je mourrais de faim également. Mais je ne pouvais m’empêcher de penser au pire lorsqu’il m’avait confié que s’il ne me forçait pas à y aller, personne d’autre ne le ferait. Quel était ce déjeuner prévu qui rebutait tant les minotaures pour qu’ils refusent de s’en charger eux-mêmes ? Après quelques minutes de voyage un mètre au-dessus du sol, en dehors de tout cadre de confort et de sécurité de transport, nous étions arrivés devant un lac. Un magnifique lac, semblables aux lagons peuplant l’océan Indien, se présentait devant moi. Nous allions donc chercher le déjeuner au lac. Sardines ? Rougets ? Requins d’eau douce ? Autres créatures endémiques de la région ? J’étais exaltée par l’aventure qui s’offrait à moi, et en même temps je ne savais pas ce que l’on attendait de moi exactement. L’eau claire, d’un bleu azur presque troublant, d’un plat déroutant, ne semblait pas grouiller de poissons. Bernard m’avait reposée sur mes deux pieds. « Moi aussi je meurs de faim Bernard. Alors, qu’allons-nous déguster ? » Certes, j’avais l’impression de me lancer dans une épopée digne de Koh-Lanta : aller à la chasse ou à la pêche en ayant le ventre vide et presque aucune force, ce qui présageait peut-être un échec considérable dans notre recherche de nourriture. Bernard me regardait, fièrement, comme s’il gardait un secret qu’il n’allait pas garder à me confier. Il mit son index devant sa bouche puante. « Tu verras, ça va être génial. Qu’on me coupe les cornes si tu ne t’amuses pas. » C’était étrange comme façon de me garantir de l’amusement, mais j’acquiesçais. Fixant l’horizon bleu, j’attendais. Jusqu’à ce qu’un autre minotaure, traitant sa victime de la même façon dont Bernard m’avait traitée, se rapproche de nous. Il tenait dans son autre grosse main deux seaux. Plus les protagonistes se rapprochaient, plus je distinguais la silhouette de Regina qui semblait se débattre de l’étreinte forcée. Elle frappait vigoureusement le dos du minotaure qui la portait, même si ses coups devaient avoir l’effet de chatouilles pour lui. Cette arrivée triomphale m’avait fait esquisser un sourire sur mes lèvres. Triomphale, et même théâtrale. Arrivés à notre hauteur, son minotaure la reposa elle-aussi au sol. Alors j’allais donc devoir partager ça avec elle… Moi qui espérais ne pas avoir à trop la croiser pendant ce voyage, j’allais me la coltiner toute une matinée. Sacrilège. « Je vois que ta coéquipière est arrivée. Et vos deux nouveaux meilleurs amis aussi. » Je ne voyais pas tellement qui répondait au nom de nouveau meilleur ami, mais tout à coup j’étais beaucoup moins confiante. Après une seconde de réflexion, je compris qu’il me parlait des seaux. C’est qu’il avait de l’humour, Bernard. Je grommelais mille insultes à voix basse. « Nous, ce qu’on aime, c’est le sauté de crabe. La chair fine, le goût délicat, c’est notre péché mignon. Mais qu’est-ce que c’est dur de les attraper. Et puis qu’est-ce que c’est douloureux de se faire pincer… » Malgré toute la haine que j’éprouvais pour Regina, je n’arrivais pas à me ranger du côté des minotaures : ils aiment un truc, en raffolent même, mais étant incapable de les attraper seuls ils refilent la patate chaude aux premiers sur leur chemin. C’était un comportement méprisable, mais la pêche au crabe était une activité que je n’avais pas encore eu la chance d’expérimenter. Ca promettait d’être folklorique. Les deux minotaures impitoyables nous avaient laissées toutes les deux ici, à notre triste sort. Fixant d’un air désolé les deux seaux qui jonchaient le sol, je soupirai un coup avant de me retourner vers mon accolyte d’un matin. « Regina Mills, j’imagine. Votre réputation vous précède. On va faire comme si vous n’aviez pas gâché ma vie, histoire de ne pas partir en mélodrame et pouvoir apporter de quoi se nourrir à ses braves minotaures. Ça vous va ? » Cela ne me ressemblait pas du tout d’être aussi froide d’entrée, mais Regina Mills était certainement l’une des seules personnes sur Terre capable de m’hérisser le poil en dehors de Dinah Price. Elle s’était elle aussi retournée vers moi, plongeant son regard perçant dans le mien, avant de respirer profondément et de me répondre, petit sourire en coin bien visible. « Enchantée, Pocahontas. Je suis pas trop pour le mélodrame alors on a qu’à pêcher leurs fichus crabes et on pourra retourner là-bas après. » A vrai dire, je ne m’attendais pas autant d’indifférence de sa part, mais elle venait de marquer un point : une fois la mission réalisée, rien ne nous obligeait de continuer à nous côtoyer. En revanche, j’avais perdu l’habitude que l’on me nomme Pocahontas, puisque j’avais définitivement tiré un trait sur toute cette partie de ma vie tant c’était douloureux. Et elle, elle venait de faire remonter beaucoup de souvenirs. Je les chassais d’une secousse de la tête sans même l’avertir de mon nouveau nom. « Bien, faisons ça alors. » , avais-je concédé en me saisissant des deux seaux et en lui en tendant un, affichant un sourire forcé facilement décelable. « Le seau de madame est avancé. »
Les crabes étaient logés entre les gros rochers qui habillaient la berge du lac. Vu la température extérieure, l’eau ne devait pas être à plus d’un ou deux degrés. Malheureusement, les rochers étant pour la plupart à moitié immergés, nous allions être obligées de mettre les pieds dans l’eau, même si cela allait être fortement désagréable. Me déchaussant difficilement, j’espérais que Regina m’emboîte de pas pour me donner un peu de courage. « On va être obligées d’aller se mouiller un peu. » Lui faisant dos, accroupie à défaire mes lacets, je l’imaginais grommelant et se plaindre de ce qu’on lui demandait de faire. Après tout c’était normal, cela ne devait ressembler en rien à son quotidien souverain. En réalité, elle s’était contentée – contre toute attente, d’acquiescer d’un signe de tête. « Oh ça va, ça me dérange pas de me mouiller, je suis pas une chochotte non plus. » Sans même l’attendre, je m’étais affairée. Equipée de mon seau, je m’approchais de la rive glaciale. Je les voyais grouiller juste devant moi, ces satanés crabes, et je ne voyais pas en quoi il était difficile de les attraper : inutile de s’armer de patience comme à la pêche, il nous suffisait d’avoir une bonne stratégie. « Bon, comment on fait ? Vu que vous êtes habituée à échafauder des plans machiavéliques, vous devriez forcément avoir une idée de stratégie pour qu’on soit efficace dans cette pêche. » Regina soupirait. En même temps, je l’attaquais donc c’était normal. Mais elle devait avoir l’habitude. « Nuance, niveau plan machiavélique, c’était plus de comment pouvoir réduire à néant le bonheur de Blanche-Neige. Mais ça, c’est le passé, et je suis clairement pas diplômée pour la pêche aux crabes, mais je dirais qu’il faut avant tout se méfier des pinces. » Je n’étais absolument pas au courant du pourquoi du comment, je savais juste qu’une vengeance avait fini par réduire à néant le bonheur de beaucoup trop de gens. Même si John Smith avait du retrouver les siens pour sa santé, je me sentais bien dans ma Virginie natale. Et tout ça m’avait été retiré. La dévisageant presque, je ne savais pas quoi lui répondre, à part soupirer à mon tour. Elle s’approcha de moi. « Suffit d’avoir une épuisette, histoire qu’on se fasse pas pincer. » Point numéro deux, ok je lui accorde, mais aucune épuisette n’était visible. « Et je vais pas vous bouffer donc cessez de me lancer vos petites piques assassines. » Sa remarque m’avait glacée. Il s’en était passé des choses à Storybrooke depuis la levée de la malédiction, je ne pouvais pas la tenir responsable toute ma vie. Mais ma rancœur était sans égale. Je pouvais certes essayer de faire des efforts pour ne pas la piquer comme elle disait, mais rien ne m’empêcherait de la haïr de tout mon être. « Je vais voir ce que je peux faire. » Je la fixais, avant d’avoir un flash et repenser à ce qu’elle venait de dire : utiliser des épuisettes. « En revanche les deux nigauds ne nous ont pas vraiment aidées : je crois que le concept d’épuisettes est abstrait ici. On a que ces deux seaux. » Dans ma voix résidait un soupçon de désolation, relevé d’un peu de résilience. Peut-être existait-il une solution alternative pour palier à ce problème, mais je ne voyais pas laquelle. Pêcher les crabes à la main serait certainement plus fastidieux, plus douloureux, mais c’était tout ce qui se présentait à nous. Pour voir de quoi il en tenait, je décidai de m’accroupir près un tas de petits crabes qui semblaient eux-aussi chasser. Avançant timidement ma main en positionnant mon pouce, mon index et mon majeur en pince, je tentai d’en attraper un, mais en retour ce fut trois crabes qui tentèrent d’agripper leur pince à ma peau. Par réflexe, j’eus tout juste le temps de relever mon bras. « Il nous faut définitivement des épuisettes. On court au casse-pipe autrement. » Je m’étais relevée en accourant vers Regina, qui me regardait en me faisant un grand sourire satisfait. « Parfois je dis pas que des conneries hein. » Ca me crève le cœur de le dire, mais je commence à bien l’apprécier ce petit bout de femme vengeresse. Enfin, tout est relatif.
Chris L. Brooke
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| Avatar : cняιs εvαηs ♒ ♥
I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Like a shadow, you and me, Friends or brothers, wild and free no matter where you are ife can not kill, love above all we can not fall, you were my hand my heart and my soul. With you I learned, you gave me a reason. Like a shadow. I keep walking on your road million flowers on the floor. Life can not kill, love above all. We can not fall, you were my hand my heart and my soul. With you I learned, you gave me a reason. My life is burning, heartbroken
Les Cloches de l'Enfer
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La nuit qu'il venait de passer fût terrible. Dans un premier temps ce cauchemar qui n'avait plus aucun sens pour lui mais aussi le fait qu'il partageait un lit. Comment dire ? Chris n'avait plus l'habitude de partager son lit depuis des années maintenant. Depuis la mort de sa femme, autant faire simple. Un soupir sortit de sa bouche tandis qu'il posa doucement son avant bras sur son visage. Il ne voulait pas se lever, étrange venant de sa part vu que normalement Chris était plutôt du genre à tomber du lit. Mais là, il fallait avouer que le fait de savoir qu'il n'avait pas d'enfants à s'occuper ou une ville à protéger le rendait un peu plus pantouflard. Weenonah était sortie de la tente et il entendait de l'agitation dehors. Plusieurs indices lui faisait comprendre qu'il devait sortir de cette hutte. Il finit alors par s'asseoir sur le lit avant de passer machinalement sa main sur son visage afin de bien se réveiller. Il se leva finalement du lit avant de se rapprocher de ses vêtements de shérif qui ne semblait plus être trempé à cause de la neige. Tant mieux, déjà qu'il n'avait pas chaud dans cette tenue. Contrairement aux autres, Chris n'avait pas eut le temps de prévoir une tenue chaude et ce fût d'ailleurs pour cela que une fois rhabillait, il prit la couverture et il l'enroula autour de son corps qui tremblait à cause du froid.
Le blond ouvrit la hutte et il sentit le vent frais lui frapper le visage. Il faisait si froid... Chris grogna et lâcha une petite injure avant de finalement se rapprocher du reste du groupe. Tout le monde était là, debout et tout le monde semblait aussi perdu que lui. Apparemment ici, il fallait mériter son petit-déjeuné. Chris se croyait presque à l'armée quand il entendit ça. Cela ne le gênait pas vraiment, il était de la vieille école. Tout se méritait. Son regard se posa sur Violette qui se tenait non-loin de lui et sans réfléchir il se rapprocha doucement de la jeune femme. Quand il la voyait, il ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter. Violette s'était fait enlever à cause de lui et il ne voulait pas que cela se reproduise. Le shérif s'arrêta finalement juste devant la jeune femme avant de lui sourire tandis qu'il s'enfonçait un peu plus dans sa couverture.
« Tu as bien dormi ? » demanda Chris avant de regarder autour de lui. « Tu es assez couverte ? Il fait vraiment très froid ici. »
« Oui. Bien que le réveil était très difficile. » Elle afficha un sourire amusée. « T’inquiète pas pour moi. Norbert a été très adorable avec moi et j’ai dormi avec ma tenue de ski. J’ai pas eu froid du tout. » Puis son regard se posa sur l’épaule de Chris. « D’ailleurs c’est plutôt de toi qu’il faudrait qu’on s’inquiète ! Ton bras ça va mieux, depuis notre mésaventure ?! »
Son bras ? C'est vrai qu'il s'était fait tirer dessus il y avait peu de temps. Il devrait peut-être caché le fait qu'il n'avait pas prit de jours de congés après cette accident. Chris avait du mal à s'arrêter de travailler pour si peu. Tant qu'il arrivait à bouger, tout allait bien. Le blond fixa alors son bras pendant un long moment avant d'afficher un petit sourire en coin tout en hochant doucement la tête.
« Ne t'inquiète pas pour moi. Je vais bien. Il en faut plus pour me faire du mal. » Il tourna son visage vers le reste du groupe. « Je me demandes ce qu'on aura comme activité... Je suis encore en tenu de shérif, j'avoue que je n'ai pas très chaud... Norbert aurait pût me laisser le temps de prendre des vêtements chaud avant de m'emmener ici. »
« Oh mais c’est vrai ! Tu dois être gelé mon pauvre ! Peut être que Norbert pourrait te prêter des vêtements chauds...s’il en a ?! » Puis Violette regarda dans la même direction que Chris. « Franchement vu la veille, je m’attends au pire. »
Chris hocha doucement la tête avant de se rapprocher du reste du groupe. Tous était en train de piocher des papiers dans un récipient. Exercice du matin apparemment. Le blond se décala doucement sur le côté faisant signe à Violette de piocher un papier avant lui. Elle lui afficha un petit sourire avant de le faire. Le minotaure qui tenait le récipient se pencha vers le bout de papier avant d'afficher un petite sourire.
« La traite des minotauresques ! Vous en avez de la chance après ça vous allez avoir très faim. Et grâce à vous on aura notre lait. » Le minotaure posa son regard sur Chris. « Merci à vous deux ! »
Le minotaure afficha un immense sourire avant de partir vers le reste du groupe, sûrement pour distribuer les autres tâches. Chris se tourna vers Violette complètement perdu. Ils venaient vraiment d'être assigné à cette activité. Mais il n'avait jamais fait ce genre de chose. Le shérif déglutit avant de hausser simplement les épaules. Et maintenant ? Une minotauresque se rapprocha de Violette et de Chris. Elle semblait plus âgée que les minotaures qu'ils avaient déjà croisés. Elle fixa la jeune femme et le shérif un moment avant de prendre la parole.
« Bonjour moi c'est Gisèle. Suivez-moi, je vous emmène voir les filles. Elles seront sûrement contente de vous voir. Du moins je l'espère ! »
« Rassurez moi ce sont des vaches que l’on va traire hein ?! »
Chris haussa les épaules surpris par la fin de sa phrase. Il ne se sentait pas vraiment rassuré par ce genre d'annonce. Déjà que traire une minotauresque ne faisait pas partie de ses habitudes de tous les jours. Enfin, il ne dit rien et suivit Gisèle en silence. La vieille minotauresque marchait tranquillement vers ce qui semblait être le reste du village des minotaures. Dans un coin se tenait toutes les femelles. Cela répondait à la question de Violette, ce n'était pas du tout des vaches. Gisèle se rapprocha du groupe des minotauresque avant de faire signe à Chris et Violette de se rapprocher.
« Je vous présente nos minotauresques, celles qui nous donnes du lait tous les jours. Il y a Agathe, Rose, Léonie, Jeanne et la plus âgée Joséphine. Avant de les traire, il va falloir les attraper. J'espère que vous êtes sportif ! La jeune fille sûrement vu son jeune âge mais vous monsieur, je doute de votre endurance. »
Le shérif fronça les sourcils tout en fixant Gisèle. Elle venait clairement de le traiter de vieux. N'importe quoi ce peuple vraiment. Un soupir sortit de sa bouche tandis qu'il s'avança vers les minotauresques. Elles ne devaient pas être si rapide que ça. C'était sûrement juste un prétexte pour se moquer des humains ou juste de Chris. Le blond s'avança de plus en plus vers les femelles et celles-ci ne semblaient pas vouloir bouger d'un pouce. C'était joué d'avance. Jusqu'au moment ou les minotauresques se mettent à courir à toute vitesse dans tous les sens. Euh... Que venait-il de se passer encore ? Chris se tourna vers Violette et Gisèle qui semblait être amusé par la situation. La minotauresque croisa ses bras contre sa poitrine.
« Eh bien blondinet, je vous avez prévenue. »
« Pourquoi elles courent comme ça ?! C'est ridicule ! »
« Pas vraiment. » répondit Gisèle. « Vous aimeriez vous faire tripoter par un inconnu ? »
Ah... Elle marquait un point. Chris poussa alors un long soupir avant de se rapprocher de Violette tout en affichant une petite moue. Cela allait être long.
« Bon, j'espère que tu cours vite Violette. »
« Un bon champ de force dans la figure et ça les aurait stoppé net. Mais il fallait évidemment qu’on tombe dans un endroit où on peut pas utiliser nos dons. Grrrr. »
Malheureusement cela ne marchait pas comme ça ici. Les pouvoirs ne semblaient pas vouloir fonctionner. Tant pis, Chris n'en avait pas de toute façon. Il jeta un regard aux minotauresques avant de se retourner vers Violette tout en réfléchissant à un plan. Comment vaincre des femelles qui ne semblaient pas vouloir se faire traire. Gisèle s'était assise un peu plus loin, surveillant les alentours. Le shérif se mordit la lèvre inférieure avant de prendre la parole.
« Tu pourrais courir après les minotauresques et moi je les surprends par devant ? »
« Les prendre par la ruse oui ! Excellente idée !!! » elle leva son pouce montrant son enthousiasme.
Chris afficha un petit sourire laissant la jeune femme courir vers le minotauresques qui se mirent à fuir encore une fois. Elles couraient de façon désordonnées comme si un tueur était en train de les poursuivre ce qui n'était vraiment pas le cas. Chris se mit alors rapidement devant la troupe des femelles qui ne semblaient pas surprise de voir le shérif se tenir devant elles. Une des minotauresques poussa violemment Chris qui tomba dans la neige alors que toutes prirent finalement la fuite. Cette histoire commençait vraiment à l'agacer... Chris se retint de hurler de colère et resta dans la neige qui lui glaçait la peau pour se calmer. Il entendit finalement la voix de Gisèle au loin.
« Joséphine, la plus âgée ne bouge pas si vous voulez mais son lait est vraiment moins bon. Je vous avez dit monsieur que cette exercice n'était pas fait pour mâle comme vous. »
« Rah la ferme ! » Il se releva rapidement avant de rejoindre Violette. « Il faut trouver un autre plan, on va jamais y arriver sinon. Une idée ? »
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Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Je veux pas dire mais me faire trimballer comme un sac à patates sur le dos d’un Minotaure qui pue le vieux caleçon, ça va bien trois secondes, surtout à six heures du matin « mais lâche moi, je suis une reine, pas un vieux torchon bon sang de bois ! » déjà que j’avais passé une nuit de merde, j’étais épuisée et j’avais qu’une seule envie, c’est de rentrer à Storybrooke et oublier toute cette satanée histoire. Cependant, Monsieur gros biscoteaux qui pue le fenek finit par me lâcher devant un lac. Il pensait quoi ? Que je voulais me laver dans l’eau froide ? Non mais y’a pas marqué « abrutie » sur mon front non plus. Deux sceaux. Mon regard se pose rapidement sur Weenie qui se trouvait là elle aussi.
On allait devoir faire équipe pour ramasser des crabes. Franchement. C’était pas le genre de truc qui me plaisait des masses, surtout à une heure comme celle-là. Concrètement, là tout de suite, je rêvais que d’un truc, mon lit douillet, une bonne grosse tasse de café crème bien chaud et deux ou trois muffins. Mais les minotaures semblaient clairement pas de cet avis et en prime, j’étais privée de magie. En un claquement de doigt, ce serait déjà fini, on les auraient ramassé et même cuisiné leurs fichus crabes mais non, fallait qu’on fasse tout à la main. Ça commençait déjà doucement à me taper sur le système mais bon, c’était peut être un mal pour un bien. Cependant, minuscule problème, on était toute seule et donc on avait pas de moyens de mettre la main sur des épuisettes pour pouvoir pêcher les crabes et donc, on allait devoir ruser, c’était une certitude.
« Bah en fait, je me rend compte que va falloir s’allier toutes les deux pour avoir les crabes avec ruses parce que je viens de capter qu’on en a pas effectivement…des épuisettes. » soupirais-je. « Oui, serrons nous les coudes pour en finir. » « je pense que si on ne veut pas qu’ils nous pince, il faut qu’on se serve des sceaux comme des épuisettes. En gardant les doigts bien serrés sur la poignée du sceau, normalement, on devrait pas se faire pincer. On a qu’à essayer, on verra si ça fonctionne. » déclarais-je avec un sourire qui pour le coup se voulait bienveillant. Mais que tu dis…j’en avais marre de parler trop vite. Alors que je m’élançais avec mon sceau prête à en découdre, je relève rapidement le sceau et remarque que je n’ai attrapé aucun crabe et en plus, j’en sens soudainement un qui me pince méchamment le pouce « Aïe, par tous les … » maugréais-je en secouant la main pour faire lâcher ce maudit crabe. Il lâche mon pouce et retombe dans l’eau « j’en ai marre… » maugréais-je.
Mais alors que je me remettais au travail pour pouvoir quand même manger même si concrètement à cette heure-ci, je me voyais clairement pas manger des crabes, je grimpe sur une roche glissante et lâche mon sceau avant de tomber dans l’eau froide sur les fesses « Pu… » et c’est qu’elle doit être à quoi…1, 2 degrés grand max la flotte non ? J’avais soudainement envie de pleurer là, vraiment, envie de pleurer. Ressaisis-toi Gina…mais que je dis…toujours en colère d’être là, je me relève et glisse à nouveau mais cette fois-ci, je m’étale de tout mon long dans l’eau glaciale dans un splash déconcertant. A plat ventre dans l’eau gelée, entourée de tous ces maudits crabes qui me tournaient autour « MAIS RAMENEZ MOI CHEZ MOI, C’EST PLUS POSSIBLE LA ! » hurlais-je en tapant dans l’eau. Regardant les crabes, je bouillonnais de l’intérieur. Attrapant le sceau avec fureur, je me mets à genoux et commence à frapper les crabes. J’étais furieuse et faire ça faisait sortir ma colère et bordel, que c’était bon. Brassant l’eau avec le sceau, je finis par réussir à attraper plusieurs crabes après les avoir préalablement assommés avec le sceau. Me relevant, j’étais complètement trempée, complètement gelée mais j’avais CES FICHUS CRABES ! Je lève le regard vers Weenie « c’est bon, j’en ai eu… » soupirais-je « j’ai froid quand même mais au moins j’ai attrapé leurs fichus crabes. ». Soufflant sur une de mes mèches, je respire profondément avant de regarder la brune « tu as pu en attraper ? »
Weenie regardait son sceau désespérément vide « Je ne pense pas être aussi douée que toi…même trempée tu en as attrapé plus que moi, je suis dégoutée ! » Elle réessaya en assommant une tripotée de crabes. Donnant des coups de sceau sur les rochers, elle finit par s’exclamer « tu penses qu’ils en veulent combien ? » « Je crois qu’ils ont eu peur en voyant la colère de la méchante reine » énonçais-je avec un petit rire « essaie au moins d’en attraper une dizaine, ils ne sont pas énormes. Je crois que les assommer est la meilleure solution. » Weenie s’exécute en martelant les roches avec conviction. J’étais trempée, clairement gelée mais on avait déjà des crabes donc c’était bon signe…enfin je crois. « L’avantage, c’est qu’au moins, les crabes ne résistent pas à un bon gros coup sur la tête : on aura pas besoin de les tuer plus tard. » un léger sourire perle sur mon visage. Finalement Weenie réussit à en attraper cinq, je la regarde « bon eh bah je crois que c’est bon…je commence vraiment à être gelée là… » soupirais-je. Super comme matinée…