« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Eliana & James
Et souvent autour d'un verre !
Eliana aimait la mer, ses couleurs, son odeur… Depuis qu’elle l’avait découvert à Corona, elle aimait passer du temps sur le port. Parfois, elle sortait au moment où les premières lueurs de l’aube apparaissaient et peignait autant que possible ce changement d’atmosphère : la nuit apaisante laissant place au jour énergique… Cela lui plaisait énormément. Peut-être parce qu’elle était fille du soleil ? Du moins en partie…
- Ah bon ? Mais dans les BD, Donald porte un costume marin… Je pensais pas que vous en auriez peur. On peut aller autre part si vous préférez ! S’exclama-t-elle, gênée.
Pas une seule seconde Eliana n’avait songé que cela pourrait le gêner. En même temps, elle ne connaissait aucun aquaphobe, alors elle n’avait pas imaginé qu’il pourrait faire partie de ces personnes. Mais puisqu’il ne parlait pas de partir, la jeune femme n’ajouta rien de plus et se mit à contempler le ciel comme lui le faisait.
- C’est vrai… Je travaille avec une déesse vous savez ? Mais elle-même ne sait pas trop pourquoi c’est là. Il parait juste que c’est signe d’une catastrophe imminente. Expliqua-t-elle en haussant les épaules. À dire vrai, j’en sais trop rien en fait. Personnellement, je ne vois pas ce que je peux faire face à cette lune… Et puisqu’elle ne me dérange pas plus que ça, la plupart du temps, je me contente de la peindre. Sourit-elle avant d’éclater de rire. Vous ne seriez pas un tantinet paranoïaque non ? Demanda-t-elle en le taquinant.
Pauvres gamins. Voir leur jouet cassé avait dû les attrister, peut-être même que cela leur aurait fait peur… En même temps, Eliana pouvait comprendre la réaction de James, quand on se méfiait de l’espionnage, on ne pouvait que réagir vivement à ce qu’on prenait pour une intrusion. La jeune femme ne s’était pas attendue à rencontrer un homme ressemblant autant à un américain du Texas à Storybrooke.
- J’imagine que ça doit être compliqué. Acquiesça-t-elle. En même temps, le soir, tu as vraiment tant de choses à faire que ça ? Demanda-t-elle, curieuse.
Il fallait bien s’arrêter à un moment ou à un autre non ? N’ayant jamais gérer de ranch, elle n’en avait aucune idée, mais cela lui semblait assez logique malgré tout, s’il ne se reposait pas un minimum, jamais il ne pourrait gérer convenablement son travail et sa vie personnelle…
- Ah mais je ne suis pas qu’une artiste. Sourit-elle. Je peins énormément, c’est vrai, mais mon activité principale, c’est la restauration de tableau. Expliqua-t-elle. Je pourrais sans doute ne faire que peindre, mais j’aime être au contact des gens et expérimenter plein de choses. J’ai été trop longtemps recluse, emprisonnée dans un cocon, que je vis ma vie à fond en faisant tout ce que j’aime.
Et non, elle ne s’ennuyait pas au Roni. Au départ, ce travail de serveuse n’avait été qu’alimentaire, c’était vrai. Mais au final, elle avait appris à connaître Regina et même Eloise et elle appréciait les deux femmes, même si la déesse était flippante parfois. Elle rencontrait tellement de gens et en dessinant tellement quand elle avait un moment de pause qu’elle apprenait beaucoup, et sur les gens, et sur sa technique.
- On est ami. Confirma-t-elle en hochant la tête et après avoir eu un petit rire tant il semblait perdu. Je pensais que Donald était ami avec Mickey, Dingo et tous les autres… C’est complètement faux ce qu’ils disent dans les BD non ? Ça m’étonne en tout cas qu’un mec sympa comme toi n’ait pas de véritable ami.
En tout cas elle était flattée qu’il la considère comme sa première amie. Mais ça l’attristait tout de même qu’il n’en ait pas eu jusque-là. Il était gentil et marrant, alors ça n’était pas tellement compréhensible aux yeux d’Eliana que cet homme soit solitaire comme ça…
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James D. Fauntleroy
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James continua de marcher les mains dans les poches. Il était bien avec elle, c’était difficilement explicable, mais il se sentait bien. Tout en marchant, il tourna la tête vers elle et rougit très légèrement. Non il n’avait pas peur de l’eau à ce point, il n’aimait juste pas être en pleine mer, sans rien autour. Il savait nager, plutôt bien même vu que c’était un canard. Mais… S’il ne voyait pas le bord, il avait tendance à paniquer. « Oh, si j’aime l’eau. Enfin, je veux dire que j’aime pas être au milieu de l’océan sans voir le bord, c’est un peu angoissant. En plus, je flotte naturellement, donc je peux pas me noyer. C’est mon seul pouvoir. Il est pas sensationnel et je peux pas rentrer dans la Justice League, mais c’est déjà pas mal. On a pas tous cette chance ! »
Il fronça les sourcils. James se sentait un peu stupide, en réalité. Grinçant un peu des dents, il en profita qu’elle change la conversation pour suivre et s’engager dans cette voie là. C’était plus facile de fuir que de continuer à paraître ridicule.. « Je suis pas parano ! C’est toi qui devrait faire attention ! Tu es en contact avec une déesse. Je suis un mec simple, terre à terre, et logique. S’ils ont la solution, c’est qu’ils sont aussi le problème non ? Même s’ils ne sont pas tous dans ce cas là… Enfin c’est que mon point de vu. »
Et il trouva même qu’il jugeait hâtivement. Car il était ici depuis pas longtemps et il n’en connaissait aucun. James n’avait pas eu cette chance, mais il était curieux d’en savoir un peu plus. C’était comme ça. De toute façon, elle ne le voyait pas comme un problème, mais lui si. Car pour un fermier, dans la Nature, chaque chose avait une place précise, pour former une harmonie et un équilibre biologique. Ce truc là, cette Lune Noire. On pouvait considérer qu’elle n’avait pas sa place ici. « Mouais… De toute façon, elle est là, et on ne peut rien y faire ! Ahah tu plaisantes ? Le soir je suis blindé de travail... »
Il fronça les sourcils et ricana. Elle était mignonne, à lui demander ce qu’il fallait faire le soir dans une ferme. Fronçant les sourcils pour tenter de trouver une explication simple, James finit par dire d’un ton amusé :
« La Nature marche par cycle. Une saison, une année, une journée, un cycle lunaire. Tous les jours, tu dois faire la même chose, mais ça change en fonction des saisons. Là, en ce moment oui j’ai beaucoup de travail car le soleil se couche plus tard et l’activité des animaux est plus importante, surtout que nous sommes au printemps, c’est la saison des amour. Donc, je dois veiller à ce que tous les animaux soient au mieux, pour perpétuer la lignée, avoir des veaux pour le lait, et des poulains pour augmenter le cheptel ! Et ça passe par une litière propre et une gamelle pleine d’eau et de nourriture. Ca paraît simple… Mais ce sont les besoins primaires les plus compliqués. Si un animal mange mal, c’est qu’il a un problème, et vu qu’il ne parle pas, faut le trouver toi même… Ca peut prendre du temps… Et de l’énergie aussi ! » [/b] Il écouta avec attention, ce qu’elle disait sur sa vie. Au final, elle essayait juste de joindre les deux bouts avec ce travail de barmaid, et c’était tout à son honneur en réalité. C’était dur de vivre de sa passion. Restaurer les tableaux. Lui, quand il entendit ça, il se l’imagina en train de réparer un tableau à craie. Mais, il mit un peu de temps à comprendre où elle voulait en venir. Restaurer des œuvres. Ah. C’était plus simple dans ce cas là effectivement. [b] « Et t’as bien raison. La vie faut la vivre à pleine dents ! Ah, mais si. Ceux dont tu parles, c’est la famille. Ils sont comme des frères pour moi. Et ils me connaissent comme je suis réellement. Si, je ressemble beaucoup à Donald, au départ, on me croit soupe au lait et colérique. Mais tu crois que j’ai pas d’ami à cause de ça ? C’est possible. Mais ca me fait du bien que tu me dises ça. Ca prouve que je suis pas a jeter, même amicalement ! »
Eliana R. Cunningham
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Eliana eut un petit rire. Elle n’était pas certaine qu’il ait dit une chose pareille, mais c’était amusant de voir qu’il se considérait comme quelconque, incapable de rentrer dans la Justice League parce qu’il n’avait pas de pouvoir… Autre que celui de ne pas se noyer. Elle-même n’en avait pas. Et alors ?
- Parce que Batman a un super-pouvoir ? Fit-elle remarquer. Dans la Justice League, les seuls nés avec des pouvoirs, ce sont Wonder Woman, Aquaman et Superman. Même Flash il n’a pas de pouvoir de base.
Oui Eliana avait lu les comics. Puis ensuite avait regardé les séries et les films de DC. Certains étaient même très mal adaptés, mais bon. En tout cas, lire des comics, ça avait été au départ pour embêter sa mère. Une petite rébellion sans conséquence. Puis elle s’était prise à aimer cet univers. Alors apprendre ensuite qu’elle n’était qu’un personnage de conte, ça lui avait fait étrange. Mais dans le même temps, ça l’avait rapproché de ses héros qu’elle avait admirés dans ses faux souvenirs.
- Ils ont la solution ? Ah bon ? Ce n’est pas ce que j’ai entendu dire… On ne sait pas pourquoi cette lune est apparue et apparemment eux non plus ne le savent pas. J’entends souvent Eloise et Regina discuter… Expliqua-t-elle. Tu ne serais pas de ceux qui jugent les dieux responsables de tout, sans savoir ce qui est de leur fait et ce qui ne l’est pas ?
Si c’était le cas, elle allait être bien déçue de son nouvel ami. Eliana ne jugeait pas, ou du moins elle essayait de juger le moins possible. C’était un réflexe humain qui ne lui plaisait pas. Heureusement, ils embrayèrent très vite sur autre chose, à savoir le travail qu’il pouvait y avoir dans une ferme le soir. Pour la jeune femme, c’était simple, une fois que les animaux étaient rentrés, il n’y avait plus rien à faire. Mais visiblement, c’était loin d’être le cas.
- Et tes neveux t’aident à faire tout ça ? Demanda-t-elle, curieuse. Ça paraît trop pour un seul homme…
Elle ne s’étonnait plus vraiment de savoir qu’il ne venait qu’occasionnellement se détendre dans ces conditions. En tout cas, c’était un travail qui lui semblait bien contraignant. Sans doute fallait-il avoir la fibre pour faire ça. Elle-même avait un travail prenant et minutieux, qui en décourageait plus d’un. Ce devait être la même chose, il fallait avoir la fibre.
- Oh. C’est bien d’avoir une famille, des gens qui te connaissent aussi bien. Fit-elle doucement, légèrement envieuse. Je crois que les gens feraient mieux d’apprendre à connaître les autres avant de décider s’ils peuvent être amis ou non. Répliqua-t-elle avec vigueur. Trop souvent, on se base sur des choses futiles ou évidentes, alors qu’on est tous plus complexes qu’il n’y parait et que des gens parfois peu engageant cachent des trésors de douceur. Si des gens pensent qu’ils ne peuvent pas être amis avec toi parce que tu es Donald, eh bien ce sont des abrutis, c’est tout. Tu ne perds rien du coup.
Eliana s’était légèrement emportée, mais c’était parce qu’elle avait une conscience aiguë de ces choses. Qui auraient cru que les bandits qu’elle avait rencontrés dans le monde des contes seraient des amis fiables ? Ils étaient terrifiants au départ pourtant. Et à côté de ça, elle avait une mère engageante, gentille et tout. Au final, Gothel avait été mauvaise et les bandits très sympathiques et elle avait pu compter sur eux. Donc bon… Jamais elle ne se baserait sur les apparences pour connaître quelqu’un.
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James D. Fauntleroy
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James continua de marcher aux côtés d’Eliana. Il se sentait bien avec elle. Quand elle lui parla de Batman, et des super héros, gloire de l’empire Américain, il crut d’abord faire une attaque. Qu’une jeune femme connaisse aussi bien les symboles des états unis d’amérique le rendit presque amoureux. Si elle buvait de la Budweiser, et si elle regardait le Superbowl, et si elle votait Républicain, il l’épouserait certainement sur le champs. « Batman est riche. Crois moi, c’est un super pouvoir ça ! Et lui c’est de naissance en plus. »
Il se fit sérieux, puis… Un rire sonore et sincère éclata. C’était drôle. Il aimait bien être avec elle, au moins il se sentait vivant. Quand elle le dénonça un peu sur la fait qu’il jugeait sans savoir, James mit une main sur sa poitrine de manière exagérée. Lui ? Donald Duck ? Juger et condamner fermement sans savoir ! Jamais ! En fait… Un peu. Et d’ailleurs, il s’en trouva légèrement confus. Visiblement, une Eloise venait de rentrer dans la partie. Il ne la connaissait pas du tout, mais ça avait l’air assez important. Plissant des yeux, il se mit à sourire et dit : « Non, je suis juste quelqu’un de très rationnel… Quand on voit leurs capacités, ce dont ils sont capables… Pourquoi ne font-ils rien ? J’en ai vu un, une fois, disparaître et réapparaître comme ça ! Puis faire apparaître des trucs ! Si tu peux faire apparaître une paire de ciseaux, tu peux faire disparaître la lune non ? C’est méga logique. Ca n’obéit pas aux lois de la physique, d’ailleurs... »
Il venait de dire une ânerie. Mais l’avantage avec Donald c’est que même s’il savait qu’il disait des conneries, la plupart du temps il s’en foutait éperdument. Parce qu’il trouvait toujours son opinion intéressante et qu’elle valait la peine d’être entendue, même si elle était inventée. Finalement il soupira. « Sérieusement, tu as peut être raison… Mais ça me rassure pas tout ça. J’ai une famille sous cette lune, et j’ai peur pour eux tu vois. »
Là, il était sérieux. Ces sorciers, ces dieux… Ils avaient tellement fait parler d’eux ici et ils avaient tellement faits. Yen Sid le premier. Le problème avec la majorité de ce genre de personne, c’est qu’ils se croyaient tout permis, parce qu’ils avaient des pouvoirs, sans se soucier des autres, et ça c’était navrant. « Ouais ! Ils m’aident ! Enfin… Ils font plus de dégâts. Mais ils prennent quelques coups de pieds au cul. Ca remotive les troupes… Je déconne hein.. Je les ai jamais tapé. Une fois j’ai envoyé un marteau sur Riri par excès de colère, mais je l’ai manqué. Dommage d’ailleurs... »
Il se renferma en mettant les mains dans les poches à l’évocation de ce souvenir. C’était un beau souvenir, car maintenant on en rigolait. Même si, sur le moment, personne n’avait rit quand ils avaient vu leur oncle tout rouge balancé un marteau sur plusieurs mètres et manquer sa cible de peu. « Mais oui c’est beaucoup de travail ! »
Quand elle lui parla qu’il était quelqu’un de bien et qu’il méritait des amis, James eut un peu les joues rouges et tourna le regard pour ne pas avoir honte. Plusieurs fois, il essaya de croiser son regard avec elle, mais plusieurs fois, ce dernier se fit plus fuyant que d’habitude. Jusqu’à en rougir légèrement une nouvelle fois. C’était pas vraiment sa meilleure qualité… exprimer ses émotions. C’était même un peu compliqué en réalité. Le teint un peu rosé, il se permit de dire quand même : « Tu… Tu es très gentille Toi aussi tu es une bonne personne qui mérite pleins d’amis. Tu vois des choses dans les gens… Euh, je veux dire, tu les vois comme ils sont réellement et ça c’est une super qualité… euh… Voilà. C’est tout ce que je peux fournir. Je suis très gêné maintenant… Tu as gagné ! »
James éclata de rire. Un rire un peu nerveux, mais un vrai rire. Ca faisait du bien. Son visage se décontracta et des muscles qui n’utilisaient pas beaucoup sur ce dernier fonctionnèrent à nouveau. C’était une sensation vraiment étrange…
Eliana R. Cunningham
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Batman. Le symbole même de l'Américain qui a réussi. Enfin lui, c'est surtout sa famille qui avait réussi, mais le constat reste le même : Batman, c'est LE patriote modèle. Eliana avait lu les comics bien sûr, et vu la plupart des films - elle avait un gros faible d'ailleurs pour Christian Bale dans le rôle - mais elle ne s'attendait pas à discuter super-héros avec un héros de l'univers que tous les enfants au monde connaissaient...
- Non mais vraiment, je ne pense pas qu'on puisse parler de super-pouvoir pour les mecs riches à millions. À ce compte-là, c'est aussi le super-pouvoir de Lex Luthor non ? Répliqua-t-elle en fronçant légèrement les sourcils.
Il y avait sans doute d'autres supers méchants avec une richesse colossale, mais là pour le coup, elle ne voyait que Luthor. Figure emblématique aussi, dans le type patriote mais extrémiste. Ce qui malheureusement, existait bel et bien dans le pays. Autant dire que, quand elle y songeait, la jeune femme se disait que ça avait du bon que Storybrooke ne fasse pas trop parler d'elle, sans quoi ils auraient eu les extrémistes aux fesses et là, ça aurait viré au carnage.
Ce qui serait sans doute aussi le cas si les gens s'en prenaient aux dieux. James la déçut légèrement en les jugeant sans rien connaître de la situation. Elle-même n'en savait pas plus, mais elle travaillait avec Eloise, Athéna, et elle avait bien compris que si la brune pouvait agir, elle le faisait. Elle l'avait vu à l'oeuvre au bar, puisqu'elle était la nouvelle vigile et qu'elle en avait maté pas mal rien qu'avec son regard - qui la faisait flipper parfois aussi.
- Bah justement, s'ils ne font rien, c'est peut-être qu'ils n'ont pas le pouvoir pour faire disparaître la lune. Et puis, autre que les lois de la physique qui ne s'appliquent pas vraiment pour les dieux, ils y en a sans doute d'autre, plus cosmique ou quelque chose du genre, auxquelles ils doivent se soumettre et dont nous, pauvres petits mortels, ne savont rien. En tout cas, je travaille avec Athéna, aka Eloise, et crois-moi, c'est pas le genre à ne rien faire quand elle peut agir...
Il y avait trop de choses de toute façon qui les dépassaient avec cette lune, les intrigues divines et même concernant leur propre vie. Pourquoi étaient-ils apparus à cet endroit-là ? Pourquoi cet endroit avait ensuite attiré les dieux ? Eliana était curieuse, mais pas assez pour poser toutes ses questions à Eloise, qu'elle ne connaissait que depuis peu après tout. Elle savait qu'elle pouvait compter sur elle pour sa sécurité, mais est-ce que ça allait plus loin que ça ? La princesse n'en avait aucune certitude...
- On a tous peur, qu'on l'admette ou pas, je ne pense pas que les gens de Storybrooke ne sont pas préoccupés par cette lune... Compatit-elle, s'incluant dans le lot.
Alors, puisqu'ils ne pouvaient rien faire à leur niveau, l'artiste changea de sujet, se renseignant sur le ranch et sur les neveux dont James lui avait parlé. C'était un sujet bien moins à risque et puis en plus, elle était curieuse de voir une autre dynamique familiale, la sienne n'étant absolument pas un modèle à suivre.
- Un marteau ? S'effraya-t-elle. Tu sais que si le gamin avait voulu, il aurait pu se plaindre au service social et tu aurais été bien embêté... Remarqua-t-elle. T'aurais pas comme un problème de gestion de la colère des fois non ? Lui lança-t-elle, taquine.
Sur le coup, ça lui avait fait peur, mais au moins lui n'avait pas essayé de tuer l'un de ses neveux, donc bon... Un accès de colère, ça pouvait arriver à n'importe qui. Elle n'en avait jamais eu encore, mais Eliana espérait bien que si cela devait arriver, on serait indulgeante envers elle. Au fond, James semblait surtout avoir des problèmes de confiance en lui. Fallait bien avouer que se retrouver tuteur de trois garçons du jour au lendemain, ça ne devait pas être facile. En arriver à se poser des questions, c'était parfaitement normal à ses yeux. Elle eut un petit sourire en le voyant rougir et détourner les yeux. Les hommes... Tous les mêmes. Incapables de gérer leurs émotions. Surtout celles qui fragilisaient le plus, comme l'amour, la tendresse...
- Merci ! Répondit-elle avec un grand sourire. J'aime avoir des amis. Ca m'a beaucoup manqué dans ma première vie, alors dès que je peux avoir des amis sincères maintenant, je n'hésite pas.
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James D. Fauntleroy
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James s’arrêta sur le port et regarda un instant les bateaux, un peu distrait et rêveur. Le regard un peu vide, il revint rapidement à la conversation. Il était comme ça de nature. Yen Sid l’avait fait ainsi. « Mouais… Bruce Wayne est plus riche que Luthor. Dans un comic, il a tout racheté et l’a vaincu par la bourse. Un vrai américain ! »
Paradoxalement, même si James avait des idées républicaines, il détestait les gens de la finance. Ceci était du à son oncle Ebezener et son obsession pour l’argent. Il n’attirait jamais rien de bon. Faisant une grimace, à l’arrêt il mit les mains dans les poches et répondit simplement : « Tu as certainement raison. Mais ils emmènent souvent leurs problèmes ici, dans cette ville, alors qu’ils ont le monde entier à leur disposition. T’as jamais trouvé ça bizarre toi, qu’ils aient choisi spécifiquement cette ville pour vivre et apparaître ? Tu demanderas à Athéna pourquoi. On est peut être plus tolérant sur les différences mais... »
Du bout du doigt, il montra la Lune Noire qui était encore haute dans le ciel. Avec un soupire, il conclut sa phrase par : « … Y’a quand même des limites non ? Tu sais que ça peut gêner mes plantations si elle interfère avec la vraie lune ? C’est important, c’est pas que des conneries de papy gâteux. »
Avec un ricanement, il resta là à observer la mer et à laisser l’odeur saline envahir ses narines. Après quelques instants, ses propos sur le marteau firent écho dans sa tête et il se contenta de répondre : « Euh… Ouais. Mais disons qu’il en faut plus pour retirer la garde à quelqu’un… Et de toute manière, si je n’avais pas été là, c’est ce qui se serait passé… Et c’était une blague. Je le visais pas spécifiquement. J’aboie beaucoup... »
Les souvenirs douloureux familiaux revinrent en mémoire de James. Aussi, il passa sa main à côté de son visage, comme s’il essayait de chasser ses souvenirs comme on chasse une mouche invisible. Il avait hérité de l’amour de ses neveux, mais également des responsabilités et des fantômes du passé. Pour un célibataire vivant seul, comme lui, cela pouvait paraître parfois complexe. Finalement c’est en regardant sa montre que ses sourcils se haussèrent. « Je dois rentrer, une jument doit mettre bas cette nuit. Et si je laisse les garçons s’en occuper, ça finira mal... »
Un léger sourire désolé passa sur ses lèvres et finalement il s’avança vers elle et sourit légèrement. « C’était un plaisir de faire ta connaissance. Je te raccompagne. Je suis content qu’on devienne amis. Ils sont assez rares pour moi également… J’ai toujours été plus famille, je sais pas pourquoi, en même temps avec une famille grande comme la mienne... »
Passant sa main derrière sa nuque dans un signe d’excuse, il finit par la raccompagner. Restant la majorité du temps silencieux, il la suivit sans rien dire et la ramena vers leur point de départ.