« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Je vous fais la promesse qu’à la prochaine fête costumée, vous ferez fureur ! » énonçais-je avec un sourire « je vous aiderais au maximum pour cela ! » ajoutais-je avec un clin d’oeil.
En tant que couturière, je n’avais toujours cousu que des robes et quelques autres choses mais j’avais ça dans le sang et je n’allais clairement pas m’arrêter au fait que ce n’était pas des robes de bal ou tout autre chose de ce genre là, bien au contraire. Je serais plus qu’heureuse de pouvoir coudre à nouveau. Je dois avouer que si j’avais pu, j’aurais suivi des cours de stylisme mais ma personnalité de la malédiction s’était dirigée vers la psychologie et finalement, ça m’intéressait assez donc, je me contentais de la couture comme passe-temps même si cela demeurait bien différent de ma vie d’avant.
« Il n’y a pas de problème. » déclarais-je avec un sourire bienveillant.
Nous nous quittâmes sur ses mots et après avoir pris ma douche et mon déjeuner et avoir expliqué la situation à Wolf, je m’étais donc rendue jusqu’à la boutique de Victor avant de pouvoir ensuite entrer. Etonnement, une fois à l’intérieur, j’étais très intriguée par tout ce qui se trouvait dans les lieux mais encore plus par l’arrière boutique et la magnifique machine à coudre qu’il avait ressortie. J’avais passé ma main dessus, caressant chaque recoins de cette merveille. J’avais laissé aller mes mains dans le tissu, me rappelant avec bonheur ma vie d’avant. Un petit rire m’échappe lorsqu’il se reprend et qu’il m’énonce qu’il ne voulait en fait aucunement des coeurs en tissu mais bien autre chose.
Curieuse, je le laissais aller à ses recherches tandis que je regardais avec attention tous les tissus qui se trouvait là. Il revint par la suite avec le schéma d’une fleur avant de m’expliquer ce qu’il voulait faire. Un sourire perla sur mon visage, c’était totalement dans mes cordes et c’était qui plus est une excellente idée.
« Si effectivement, c’est une excellente idée, après pourquoi ne pas envisager plutôt des papillons ? Il y a certaines personnes qui peuvent être réticentes aux guêpes ou aux abeilles ou d’autres encore allergiques, si jamais ces dites personnes se faisaient piquer, ça pourrait être de très mauvais augure. Si à la place, ce sont des papillons qui prennent leur envol, je pense que ce serait encore plus grandiose. » énonçais-je avec un sourire.
Je regardais avec attention les plans de Victor, visualisant dans mon esprit ce que cela pourrait donner une fois terminé avant qu’il ne revienne avec un petit sac rempli de dragées. Je regarde tout cela avec attention avant de lui sourire et de prendre une dragée.
« Ça peut être amusant. » énonçais-je avec un sourire.
Par chance, j’étais tombée sur une dragée au goût de caramel, l’un de mes parfums préféré. Cela me rappelait grandement les dragées surprises de Bertie crochues dans Harry Potter. Déposant le petit sac aux côtés des plans, je lève le regard vers Victor.
« Je pense qu’on pourrait varier les couleurs de tissus selon les couleurs des dragées, qu’en pensez-vous ? » demandais-je à ce dernier « après je vous donnerais les bases de la couture. » énonçais-je avec un clin d’œil et un sourire.
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Victor J. Lovecraft
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J’appréciais beaucoup la compagnie de la charmante Erika qui avait tellement d’idées grandioses. Son esprit créatif était une véritable bouffée d’oxygène dans mon univers un peu trop morbide et j’appréciais avec ravissement toutes les initiatives qu’elle pouvait prendre. Etant donné que je le genre de personne à apprécier les brain stormings et les débat d’idées, je prenais pour une aubains tous ces petits changements de projets. Au moment où elle me suggéra de transformer mon idée d’insecte farceur en papillon, je me tapais la tête dans un geste terriblement théâtral.
« Mais bien évidemment. Où avais-je la tête ? C’est vrai que cela serait une excellente idée. J’en ignorer la raison mais c’est vrai que les humains ne sont pas réellement amateurs de blagues en tout genre. Aviez-vous par exemple remarqué que le jour de la fête d’Halloween toutes les personnes réclament des sucreries plutôt des farces ? Elles ne savent vraiment pas ce qu’elle rate. »
Réalisant que je m’égarais à nouveau dans des discours qui n’avaient aucun rapport avec notre situation actuelle, je reprenais une position sérieuse. Tout du moins en apparence car il était facilement visible qu’intérieurement j’étais toujours une vraie boule d’énergie. Il n’y avait pas vraiment quelque chose d’étrange là-dedans. En tant que roi d’Halloween, j’avais une forte tendance à m’emporter dès que l’on abordait le sujet des fêtes et de tout ce qui les entourait de près ou de loin. M’éclaircissant un peu la voix, je repris le fil de mes pensées.
« Je suis bien d’accord avec vous, l’idée da la couleur du tissu assortie aux friandises que les fleurs contiennent seraient une très bonne chance. En plus vous avez de la chance, j’ai acheté beaucoup de tissus différents. Vous aurez donc l’embarras du choix. »
Je partis alors en direction des achats que j’avais soigneusement dissimuler dans une étagère. Parmi ses affaires, je sortis différentes sortes de tissus. Il y avait différentes sortes de pastels comme du bleu, du vert ou encore du rose. En plus de cela, je sortis d’autres petits accessoires. Des paillettes, des perles, des petits cœurs rougeoyants en plastique et de la dentelle.
« Regardez, nous aurons largement de quoi faire. Je vous avoue que si j’avais travaillé seul je n’aurais pas sorti tous ces accessoires mais je suis certains qu’avec votre aide, nous pourrons les utiliser pour personnaliser les fleurs. Vous en pensez quoi ? »
Attendant sa réponse, j’entrelaçais mes doigts pour les faires craquer dans un bruit assez sinistre. Je me dirigeais vers la machine à coudre et me tournais tout enjoué vers ma camarade de couture.
« Bon je crois que nous pouvons nous mettre au travail à présent. Comment voulez-vous diviser le travail ? Souhaitez-vous vous mettre à la machine à coudre ? Ou préférez-vous préparer les petits sachets de dragées ? Je vous avoue que personnellement, je me sentirais bien plus à mon aise en travaillant sur les sachets de dragées mais c’est vous qui voyez. Vous êtes mon invitée après tout. »
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Emma E. Baker
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Un petit sourire perla sur mes lèvres alors que ce dernier approuvait que c’était sans doute plus judicieux de faire apparaître des papillons plutôt que des insectes farceurs dans les petits paquets que les invités ouvriraient. Me mordant la lèvre inférieure, je fais un petit signe de la tête alors que ce dernier énonce ne pas comprendre pourquoi tout le monde préfère à Halloween les friandises aux farces.
« Je crois que c’est dans la coutumes, mais c’est vrai que les farces, c’est tout aussi amusant que de se gaver de bonbons. » énonçais-je avec un petit sourire.
Je n’aimais pas énormément les sucreries, en tout cas, pas celles qui font si mal aux dents. Mais je raffolais cependant des gâteaux et ça, mon frère l’avait bien compris. Installée, j’énonce à Victor mes idées concernant le tissu et ce dernier approuve, énonçant que c’est une excellente idée que de faire correspondre la couleur du tissus aux friandises de l’intérieur.
« C’est une très grande chance alors ! » énonçais-je avec un clin d’œil.
Je m’installe à la machine à coudre avant de lever le regard vers Victor tandis qu’il revient avec de nombreux tissus différents. Je sentais que quelque chose en moi semblait le mettre à l’aise et c’était sans doute une bonne chose, je sentais que nous pourrions bien travailler ensembles. Je souris en voyant toutes les couleurs dfférentes des tissus. Je les prends dans mes mains pour toucher les tissus, me rappelant des souvenirs pourtant si loin aujourd’hui.
« Tous ces tissus sont magnifiques et ces accessoires également, oui on va pouvoir faire des choses très bien ! » énonçais-je avec un sourire « on va pouvoir faire de très jolies fleurs, vous verrez ! » énonçais-je avec un grand sourire, sincère.
Passant ma main doucement sur la machine à coudre, je lève le regard vers Victor avant de lui faire un nouveau sourire.
« En tant qu’ancienne couturière, je crois que je serais bien à la machine à coudre. » énonçais-je avec un petit rire avant de tout mettre en place. Nous commençons à travailler et une bon quart d’heure plus tard, une première fleur est terminée avec de beaux tissus et des paillettes, un peu sans trop en avoir beaucoup « qu’en pensez-vous ? » demandais-je à ce dernier. Elle était de couleur bleue, et elle avait une jolie touche féminine avec de légères petites fleurs cousues sur le tissu par mes soins.
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Victor J. Lovecraft
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Je souris à sa première affirmation. Savoir qu’il existait encore dans ce monde des personnes attachées à la tradition des farces me faisait réellement chaud au cœur. Tout du moins c’est l’effet que cela aurait sans doute pu produire chez moi si mon cœur était encore capable de se réchauffer. Oh certes depuis notre arrivée à Storybrooke nous étions véritablement devenus des humains mais c’était une notion que j’avais du mal à enregistrer dans ma boite crânienne. Après tout, j’avais passé presque un demi-millénaire dans un monde peuplé de monstres qui n’étaient autres que des allégories de personnes décédées. Imaginer que nous puissions encore être vivants était un véritable roman de science-fiction à mes yeux.
Ecartant ces pensées qui une fois encore s’étaient mises à vagabonder d’un coin à l’autre de mon cerveau, je me focalisais sur les paroles de la demoiselle. J’hochais alors vivement de la tête dans un grand sourire.
« Ainsi donc vous aimez les farces ? Cela me fait tellement plaisir de le savoir. Voyez-vous je suis ce qu’on pourrait qualifier de spécialiste dans ce domaine. Les blagues sont un peu mon violon d’Ingres et je suis un grand spécialiste des blagues noires et horrifiques. Ce sont de véritable petit chef d’œuvre si on prend le temps de les apprécier à leur juste valeur. Quel dommage que cette opinion ne soit pas partagée par les gens de ce monde. »
Je regardais alors Erika se placer devant la machine à coudre et se mettre au travail. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en la regardant. C’était évident qu’elle prenait beaucoup de plaisir à se retrouver devant une machine telle que celle-ci et je ne pouvais que me réjouir de voir que mon idée avait fait mouche. J’avais beau être un squelette appréciant plus que tous les sentiments négatifs tels que la peur, je ne pouvais que me montrer admiratif devant une passion qui prenait aux tripes. Après tout, c’était également mon travail de veiller à ce que tous les habitants d’Halloween Town soient aussi passionnés que moi lorsqu’il s’agissait de mettre au point les préparatifs pour cette fête que nous adorions tous. Je bombais le torse au moment où elle évoqua la magnificence des tissus que j’avais choisis pour mes costumes.
« Je vous remercie pour le compliment. Il est vrai que j’ai toujours eu l’œil lorsqu’il s’agit de choisir des tissus… ça doit être de famille ! Mon père était lui-même un marchant de tissus et de peaux de bêtes. »
Je me mordis la lèvre à la suite de ces propos qui m’avaient échappé. Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus parlé de ma famille d’origine à quiconque. Les souvenirs prenaient la poussière dans ma tête et j’étais même surpris de me souvenir de cela après tant de siècles écoulés.
Elle confirma alors ce que je savais déjà. C’était évident que sa place était derrière la machine à coudre. C’était à la fois sa grande passion et sa vocation et c’était bien loin de moi l’idée de devoir lui faire renoncer à ce qui la faisait le plus vibrer. Claquant les mains devant moi, je lui répondis dans un sourire.
« Ah ah c’est parfait ! J’étais certain que vous me diriez ça… ne vous gênez surtout pas, faites-vous plaisir. Je vous laisse carte blanche. »
Enfin ce n’était pas tout à fait la vérité. Alors qu’elle était occupée à coudre la première fleur, j’avais sorti de mon bureau un calepin sur lequel je dessinais plusieurs modèles de fleurs. Cela allait de la marguerite en passant par le lys et la rose jusqu’au chrysanthème. Puis lorsqu’elle eut terminé son œuvre, je ne pus m’empêcher de pousser un soupir de satisfaction.
« Wouah vous êtes réellement douée avec une machine à coudre. Cela ne fait aucun doute ! J’aime beaucoup votre première réalisation et il me tarde ce que vous pourrez faire autrement. »
Je descendis du bureau sur lequel je m’étais assis pour venir lui montrer mes croquis.
« Je voudrais savoir ce que vous en pensez. Cela me plairait beaucoup de varier les modèles et de faire en sorte d’être le plus original que possible. Qu’est-ce que vous en pensez ? Est-ce que l’un d’entre eux vous plait ? »
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Emma E. Baker
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« Je crois que les pensées de ce monde sont construites à partir d’une idée globale de ce qui les entoure et pour beaucoup, ils ne sont pas capable d’apprécier ce qui se trouve plus loin que le bout de leur nez. J’adore les farces parce que souvent, ça permet de libérer le trop plein d’émotions qu’on a en soit et souvent, c’est nécessaire. »
Glissant ma main sur la machine à coudre qui me rappelait beaucoup celle de ma mère. La mettant en marche, je souris en sentant chaque détails sous mes doigts. Je le complimente sur le choix des tissus qui était clairement ce qu’il y a de plus parfait, oui, on ne pouvait clairement rien faire de mieux que le tissu que je faisais glisser entre mes doigts.
« Comme quoi, il est difficile de se tromper quand on a ça dans le sang. » énonçais-je avec un sourire.
Installée derrière la machine à coudre, je commence à travailler sur ma première oeuvre tandis que Victor s’installe avec un croquis dans les mains. Une fois mon oeuvre terminée, je lui montre et sourit quand ce dernier approuve mon choix qui semble d’ailleurs même beaucoup lui plaire.
« Je suis heureuse que ça vous plaise. » énonçais-je avec un sourire « je reprends goût à mes anciens amours. » avouais-je finalement.
Il descends du bureau avant de me montrer les croquis sur lesquels il avait travaillé pendant que je cousais. Je me saisis du carnet de croquis avant de glisser mes doigts sur chaque petits détails. Un léger sourire perle sur mon visage.
« J’aime beaucoup le troisième, je crois que je peux même le reproduire si vous voulez qu’on voit ce que ça donne. » énonçais-je « pour le premier, on peut ajouter un papillon qui déploierait ses ailes sur les pétales du lys. C’est peut être idiot mais ça pourrait faire quelque chose de joli. » avouais-je.
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Victor J. Lovecraft
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J’appréciais beaucoup ma conversation avec Erika. C’était une femme intelligente, pleine de créativité et de bonnes intentions. En claire, elle aurait pu être comme moi si j’avais eu la chance de voir la vie et ce monde me sourire. Ce qui malheureusement n’avait pas été le cas dans le monde des vivants. Il y avait tant de personnes qui étaient incapables d’apprécier ce que je leur offrais. Voyez l’ironie de la vie, ils appréciaient de voir des films d’horreur ou des comédies au cinéma mais lorsqu’on leur proposait d’en faire eux-mêmes l’expérience, ils en devenaient bien plus réticents. Quel dommage ! Les blagues étaient pourtant si drôles. Je soupirais à la remarque de ma jeune associée par intérim.
« Je suis bien d’accord avec vous. Les blagues pourtant peuvent nous transporter dans un autre univers, nous faire oublier l’espace d’un instant où même de quelques secondes le quotidien triste et morne dans lequel nous vivons. C’est ainsi les gens préfèreront toujours demeurer dans leur zone de confort, là où ils peuvent tout calculer. Moi j’ai plutôt tendance à croire que la vie est faite d’imprévus et que c’est justement ce qui la rend si importante et précieuse. »
Je consentis un peu à m’ouvrir à elle. Il faut dire que la bonté transparente de la demoiselle prêtait très bien à ce genre d’attitude. C’est pourquoi après quelques instants de silence, je repris.
« Vous savez il y a bien longtemps, je possédais moi-même une sorte de cirque de la peur. Ce que je pouvais aimer cet endroit. Cela devait être un lieu de détente parfait pour les familles. Un endroit où ils pourraient découvrir des personnes très différentes d’eux. Ou ils pourraient voir au-delà de leurs habitudes et assister à des numéros aussi drôles qu’effrayants. Ah ce que je pouvais l’aimer mon cirque. C’est si dommage qu’il ait fini ainsi. »
Je ne lui dévoilais cependant pas toute la vérité. Il y a des choses qui valaient mieux garder pour soi, d’autant plus lorsqu’elles risquaient de plomber l’ambiance de travail. Cela dit, je n’étais pas contre un peu de moment de vérité, mais je préférais que cela vienne d’elle plutôt que de moi.
Je souris à sa remarque au moment où elle faisait connaissance avec la machine à coudre. C’est vrai qu’elle était créative et qu’elle appréciait au plus point son travail. Lorsque les gens ont une vraie passion, cela se remarque généralement immédiatement. Et c’était bel et bien son cas. D’ailleurs, je ne me gênais pas pour la complimenter sur son magnifique travail. C’est vrai que ces fleurs avaient vraiment du style. De mon côté, je lui présentais différents patrons afin de surprendre les invités des futurs mariés et aussi de leur proposer de découvrir une nouvelle chose partout où ils porteraient leur regard. L’écoutant attentivement, je finis par lui sourire.
« Oh oui, cela serait avec un grand plaisir. Faites donc ces modèles et voyons ce que cela donne. Il est vrai qu’il existe toujours une différence entre ce que l’on désire et le résultat de nos efforts. »
Je me mis à rire en songeant au Noël que je souhaitais préparer avec les habitants de ma très chère ville d’Halloween Town. Il est clair que je savais très bien ce dont j’étais en train de parler.
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Emma E. Baker
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Je souris à Victor. Il était rare que je m’entende aussi bien avec une personne après une rencontre aussi brutale que fut la notre, et pourtant c’était comme ça que ça se produisait et j’en étais plus que ravie finalement. Nous en vînmes à parler du fait que les gens étaient sans doute trop fermés à l’idée de voir plus loin que le bout de leur nez et d’apprécier ce que parfois ils ne peuvent pas comprendre et surtout essayer d’apprécier les farces et l’amusement parce que c’est tout de même ce qu’il y a de plus important dans la vie, rire. Le rire, c’est merveilleux mais ça, peu de gens semblaient le comprendre.
« Et si merveilleuse. J’aime les imprévus et toutes les étincelles de bonheur que ça peut produire au fond du ventre, dans les entrailles de notre corps. Je crois que si la vie restait telle qu’elle est, je serais malheureuse. » avouais-je à ce dernier « mais on ne peut pas changer les gens malheureusement. » continuais-je en haussant les épaules.
Je ne le quittais pas des yeux, écoutant avec attention ce qu’il me disait. Il vint à me parler d’un cirque de la peur. Clairement, chacun des propos qu’il employait m’intriguait énormément et me donnait envie d’en apprendre plus. Cependant, s’il ne souhaitait pas en dire plus, je n’allais pas l’obliger, ce n’était aucunement mon intention. Je lui souris avant de reprendre la parole.
« C’est dommage, je suis sûre que j’aurais adoré aller dans votre cirque. » énonçais-je avec un nouveau sourire.
Me pinçant les lèvres, je lui souris néanmoins quand ce dernier accepte que je tente quelque chose avec les patrons qu’il venait de me montrer. Après tout, j’étais intriguée par ce qu’il venait de me montrer mais surtout très inspirée et cela faisait bien longtemps que ça ne m’était pas arrivée. Me mettant au travail, au bout d’une heure trente, j’avais reproduit tous ses patrons. Après tout, j’avais toujours été très minutieuse en couture mais toujours très rapide. Terminant les derniers atouts, je lève le regard vers Jack une fois que j’arrive à sa hauteur vu qu’il s’était un peu éloigné tandis que je tenais dans mes mains, l’une de mes créations. J’avais décidé de modifier un peu l’un de ses patrons. Il s’agissait d’une fleur de lys close et une petite bande de ruban blanche devait être tiré pour que la fleur s’ouvre et dévoile un magnifique papillon aux ailes bleues. Le bleu était ma couleur préférée alors je m’étais un peu amusée.
« Je me suis permise de faire quelques légères modifications à l’un de votre patron. » énonçais-je en lui tendant la fleur « tenez. Il suffit juste de tirer sur le ruban blanc. » ajoutais-je.
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Victor J. Lovecraft
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Je ne cessais de sourire en entendant les propos de la jeune femme. Elle était si vivante et pleine de passion que cela ne faisait que me motiver davantage à réaliser mes projets. J’approuvais vivement d’un signe de tête lorsque Erika évoqua le fait que la vie était faite pour les imprévus et que s’était ces habitudes bousculées qui rendait le monde si beau. Elle évoqua le fait qu’il était impossible de changer les gens et bien sûr je ne pouvais qu’approuver vivement ses paroles. La cruauté était bel et bien de ce monde. Ce n’était pas un phénomène auquel j’étais radicalement opposé à vrai dire. J’aimais jouer de vilains tours et des blagues à mes semblables. Depuis toujours il me semblait que j’étais né et programmé pour cela. Je ne pouvais pas aller contre ma véritable nature et à dire vrai, je n’en avais aucune envie. Mais il était beaucoup plus difficile à accepter la cruauté qui venaient des autres, surtout lorsqu’elle consistait à détruire ce que nous avions passés des années à mettre en place. La cruauté c’était comme tout, meilleur lorsque l’on ne cherchait pas à en abuser. Erika évoqua alors le cirque qu’elle aurait tant aimé aller voir. Je laissais alors apparaître un sourire un peu tristounet et ajouta.
« J’avoue que j’aurais également été enchanté de pouvoir vous le présenter. Mais c’est ainsi que les choses sont faites, nous n’y pouvons rien. »
Je secouais alors la tête en chassant de mon esprit ces vilaines pensées. Je détestais nourrir tout sentiment négatif plus que de raison. Il y avait tellement de choses plus merveilleuses à faire que de passer l’après-midi à regretter le passé. Je haussais alors les épaules d’un air amusé.
« Mais peut-être que j’aurais un jour l’occasion de vous faire visiter mon ancien royaume du monde des contes. Vous verrez qu’il est tout aussi amusant que le cirque qui m’appartenait. Halloween Town, vous connaissez ? C’est un paradis pour les monstres et les âmes égarées ! »
Après quelques instants de silence en plein travail, Erika revient vers moi avec une petite fleur blanche. Ecoutant alors attentivement ce qu’elle avait à me dire, je tirais sur la petite ficelle pour voir la petite poche de dissimulait la fleur.
« Prodigieux, c’est absolument prodigieux, magnifique ! Vous êtes réellement douée ma chère, je vous félicite pour ce magnifique tour de passe-passe très réussis. »
C’est alors que j’entendis la cloche de ma petite horloge sonner. Je m’aperçus alors qu’il était bien tard.
« Nom d’une citrouille ! Il est réellement déjà si tard ? Je m’excuse Erika mais il se trouve que j’ai rendez-vous avec l’une de mes clients prestigieux dans une dizaine de minutes. Il déteste savoir que je suis en retard et je ne voudrais surtout pas le froisser. J’ai bien peur que nous devions arrêter notre petite séance de couture. Mais je la reprendrais avec plaisir dans un avenir proche. Tout du moins si vous êtes intéressée. Vous pourriez peut-être également m’accompagner pour la cérémonie de ce mariage ? Après tout, vous avez bien contribuer à sa réalisation.»