« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Nous avions réussi. Nous avions battu les Trix une nouvelle fois et cette fois-ci, pas avec les Winx mais avec une nouvelle équipe. Certains avaient même mis leur rancoeur de côté et c’était plutôt bien. Lorsque nous arrivâmes auprès du père de Melody, je ne pu m’empêcher de prendre la cassette entre mes mains parfaitement manucurée.
« C’est quoi ça ?! On était une expérience ?! »
Le père se passe machinalement la main dans les cheveux avec un sourire gêné malgré son état actuel aggravé.
« Oui ma chère, je voulais voir si la Princesse de Solaria pourrait être un bon guide. Cependant, je ne me doutais pas que l’Obscure prendrait pouvoir sur moi et que je ne puisse rien faire de plus qu’espérer que mon essai fonctionne. Mais je suis ravi de vous voir tous en bonne santé. »
Il pose un regard sur nos blessures et soupire alors maintenu par les bras de sa fille.
« Oh, je n’ai pas pensé aux blessures physiques… »
Les Simpson ne quittaient pas Matt Groening des yeux.
« Vous êtes qui au fait ? » demanda Marge.
Il s’approche doucement de ses créations.
« Je m’appelle Matt Groening et je suis votre créateur. »
J’ai vraiment cru pendant une seconde qu’ils allaient s’effondrer en entendant ça. Mais apparemment, ils avaient l’air d’être un peu plus résistant, heureusement. Cependant, personne ne sembla vouloir revenir sur cette fichue cassette et le fait qu’on était qu’une expérience. C’est pour ça que je revins par moi-même sur ça.
« Monsieur Matt Groening, faut arrêter de jouer avec des choses qu’on connaît pas ! C’est pas bien parce que vous mettez d’autres gens dans l’embarras ! » maugréais-je avec toute la non crédibilité qui m’était dûe lorsque je m’énervais.
Un bruit raisonna dans la sous-cave, deux yeux apparurent dans l’obscurité.
« Qui est là ?! » hurlais-je avant de voir ma boule de poil préférée se ruer sur moi avant de tomber avec moi « Nala ! Oh ma petite boule de lumière, où étais-tu ?! » énonçais-je alors qu’elle me léchait le visage, sous mes éclats de rire « elle a su vous retrouver. » énonça Frink qui apparu à son tour « le soleil va bientôt se lever, il faut que vous partiez. »
Pouvant enfin me relever, je regardais tout le monde avant que Melody ne prenne la parole.
« Il faut mettre la cassette dans votre magnétoscope Monsieur et Madame Simpson et ensuite, le portail s’ouvrira pour rentrer. »
Elle se tourne vers son père.
« Il faut que nous retournions dans l’autre monde papa. Nous ne sommes pas des Simpson, nous sommes libres de repartir. »
Homer s’approche.
« Alors on est vraiment des gens dans votre tête ? »
Lisa s’approche de son père.
« Comme eux papa. Sunny, Aisha, Ludwig, Regina, Raven et Kot ne sont pas des gens ordinaires. Melody et son père le sont cependant. Ils sont nos créateurs, dans le monde où j’ai été envoyée, nous sommes des personnages d’une série télévisées animée beaucoup aimée. »
Homer ne quittait pas sa fille des yeux pendant plusieurs minutes.
« Complication trop importante pour moi. » énonça t’il alors que Marge s’approchait « ce qui compte, c’est que nous en avons conscience maintenant. » ajouta la femme aux imposants cheveux bleus.
Une vingtaine de minutes plus tard, nous nous trouvâmes tous chez les Simpson, devant la fameuse télévision rose. Respirant profondément, je prend le temps de remercier la famille jaune avant de mettre la cassette dans la magnétoscope. Il ne se passe rien puis une puissante lumière bleue sort de la télévision avant de m’aspirer la première, suivie par ma chienne. Bien vite, c’est le tour de Layla puis de tous les autres. Lorsque je rouvre les yeux, je reconnais rapidement mon grenier. Tournant le regard, je croise celui de Layla. On était toute deux dans un état pas hyper sympa mais au moins, on était de retour.
« Viens, sortons vite d’ici. » énonçais-je à la fée des fluides.
Je me dirige vers la salle de bain pour sortir de quoi nous soigner et après un bon doliprane, je descends les escaliers, suivie par la jeune femme. Une fois au rez-de-chaussée, je me dirige vers la cuisine avant de constater qu’on aurait du coup pas de pizza…
« Du pop-corn et du soda ? Ça te dit ? » énonçais-je avec un petit rire.
Me saisissant des jaquettes de dvd, je regarde la jeune femme.
« Regardons des dvd, ça nous fera oublier cette aventure. » énonçais-je alors que mon épaule restait cependant douloureuse.
Raven ne s’était pas autant amusée depuis longtemps. Et par longtemps, elle parlait en heures, ou en jours… depuis qu’ils étaient entrés dans ce monde-là, en vérité. La brune passe son temps à énerver le monde entier pour ne pas s’ennuyer et ça lui réussit plutôt bien. Néanmoins, ne pas pouvoir se transformer pour picorer des cheveux, des joues de bébés ou lâcher du lest sur des passants, ça lui manquait. Heureusement, le combat avec les sorcière était une distraction bienvenue. La taxidermiste mit du cœur à l’ouvrage, peut-être pas autant qu’elle l’aurait aimé, mais le résultat était plutôt concluant : deux K.O. pour elle toute seule ! Raven n’avait pas tant perdu la main, depuis ses fausses années de crapahutage et de missions réussies. Elle retrouvait, là, la principale raison de l’entente presque cordiale entre Raven et son corps humain : un crochet du tonnerre, une force de frappe parfaite et une précision… Bon, elle avait encore du chemin à parcourir avant que la symbiose soit impeccable, mais il y avait de l’amélioration.
Les sorcières bâillonnées et attachées, la brune eut moins envie de les tuer, ce qui était plutôt une bonne chose, non ? Raven sentait le bout de ses doigts la piquer rien qu’à l’idée de leur faire leur fête, histoire qu’elles regrettent un peu ce qu’elles lui ont fait subir, ce soir, avant de crever. Cependant, la brune voyait bien que ce n’était pas dans les envies de ses « camarades » et qu’elle devait se plier à leurs exigences, si elle voulait sortir d’ici. Une fois qu’elle serait sortie, par contre… Plus rien ne l’empêcherait d’aller se venger un peu, non ? Et puisqu’elle était persuadée que les sorcières finiraient cachées quelque part, elle n’aurait plus qu’à se retourner contre les autres. Dans le lot, il y avait tout de même une blondasse qui avait osé tirer un truc bizarre sur son chat et une brunasse (inventons pour le bien de la bonne humeur de Raven) qui se prenait pour la mère de son mari. Puis, il y avait simplement Kot. Et ça, ça allait l’occuper un bon bout de temps, à n’en pas douter. Quant au dernier… Il avait bien taillé la dernière sorcière (Raven n’avait pas pu empêcher son petit estomac de gargouiller un peu, à la simple vue de son épée plantée dans la chose affreuse) et avait proposé de la zigouiller. Rien que pour ça, il méritait un petit délai.
À voir que les Winx ne réussirent pas à briser un mur, alors qu’un truc moche, tout jaune, le fit d’un seul coup de batte, ça amusa beaucoup Raven qui pouffa dans son coin. Sans aucun doute qu’elle aurait réussi, elle, d’une simple pichenette. Elle avait mis deux sorcières K.O., après tout. Ce qui se trouvait de l’autre côté du mur n’était pas plus enviable à ce qu’il y avait de son côté. La taxidermiste fronça ses sourcils noirs et croisa les bras sous la poitrine. Une affreuse envie de se transformer lui titillait le ventre. Il était temps de se barrer d’ici, pas de discuter avec un total inconnu. Ce que tout le monde fit, pourtant, avec beaucoup d’engouement, pendant que Raven mâchonnait le bout de viande (toujours le même, elle prend son temps) offert par son partenaire de crime (ce qui est bien plus élevé, dans son respect, que tous les autres surnoms, avouons-le).
Si l’oiseau noir n’aima pas beaucoup, voire pas du tout, le passage où l’on évoqua son nom, elle ne s’empêcha pas de le faire remarquer d’une affreuse grimace. Depuis quand, est-elle inventée ? Elle pouvait en coller deux/trois à la pétasse qui osait dire ça, si ça pouvait l’aider à comprendre qu’elle est bien réelle. Direct dans les bras de Morphée pour réfléchir un peu avant de parler. Bah oui ! C’est tout ce qu’on récolte, quand on se prend une châtaigne d’une femme qui a mis K.O. deux sorcières. (Au cas où ce n’était pas encore bien intégré.)
Le retour jusqu’à la maison moche du début, ou presque début, elle ne savait plus, se passa plus ou moins bien. Raven continuait de zieuter assez mal du côté des moucherons et du géant qui se prenait pour le roi du monde. Ne pas regarder Kot lui permettait de ne pas repenser, maintenant qu’ils allaient rentrer, au fait qu’elle s’était gourée de porte, comme une débile, et qu’elle avait fini dans son lit. À ce titre, elle préféra se rapprocher de Ludwig et demander, de but en blanc, sans la moindre introduction :
» Alors, t’es quoi, toi ?
Il la regarda de haut en bas, un sourcil levé, sans avoir l’air de piger ce qu’elle essayait de lui dire. La patience de Raven a ses limites, il faut faire attention. Heureusement, pour le coup, elle préférait se concentrer sur lui.
◘ Comment ça quoi ?
» Y’a un chat et deux insectes. Toi, t’es quoi ?
◘ Hum… (Il soupire) Je fais partie du peuple des nains… et j’en suis leur roi.
Elle le toisa de haut en bas, un sourcil levé sur ce qui aurait pu être pris pour de l’incompréhension, sans cette dose non-négligeable de condescendance. Raven se fichait pas mal, en vérité, de savoir qu’il fait presque deux mètres et continue de se faire appeler « nain ». Elle était bien une femme qui crie au monde entier qu’elle est le corbeau. Le, oui, pas un. LE corbeau.
» Vous êtes tous des nains, vus d’en haut, répondit-elle, en ricanant.
La brune se désintéressa immédiatement du brun et entra dans la maison à la suite des autres. Elle se plaça pas loin de Kot, juste pour s’assurer qu’il ne s’accrocherait pas à la mauvaise personne pour repartir dans leur monde. Elle préférait encore qu’il reparte tout seul, elle était même prête à le pousser, que de le voir s’enfuir avec l’une des deux autres, ou même le nain, en l’abandonnant elle ici. Il ne valait mieux pas qu’il tente, d’ailleurs, ou Raven pourrait décider de ne jamais partir.
» Surveille le ciel, juste au cas où.
Le sourire mauvais, sur ses lèvres, n’avait pourtant rien de méchant envers Ludwig et Raven était loin de se douter que le nain avait d’autres préoccupations volantes qu’un corbeau qui aurait, peut-être, envie de l’emmerder un peu pour s’amuser. Néanmoins, elle ne prit pas le temps de s’en inquiéter et se contenta de poser une main sur Kot qui grimpa sur ses épaules, avant de disparaître dans le portail à son tour.
Retour à la case départ. Ce qui voulait dire : dans la maison de son abruti de mari. Comment sortir d’ici l’air de rien ? Raven avait très envie de fuir, mais sa main s’attardait sur lui. Elle caressa le pelage noir du chat et descendit du grenier pour rejoindre l’appartement de Kot. Ses pas l’amenèrent, presque par automatisme, jusqu’à la chambre de son voisin. La brune s’arrêta sur le seuil, fixa ses yeux bleus sur le lit et… d’un coup, sans crier gare, s’empara du chat et le balança sur les couvertures. Sans plus attendre, le corbeau reprit sa forme d’origine, s’extirpa de ses vêtements et s’envola au loin, par une fenêtre de l’appartement. Enfin… « au loin »… Il rejoignit la maison d’à côté et plongea dans son bac à restes pour bouffer.
Ludwig T. Oakenshield
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
«Va vraiment falloir faire quelque chose contre le kidnapping des gens à Storybrook ... »
Ludwig faisait de gros efforts. Vraiment. Il en faisait même des considérables pour ne pas se mettre à hurler sur ce Matt Groening. On l’entendait juste grogner, dans son coin, alors qu’il regardait la cave avec une appréhension grandissante. Il avait bien voulu rester dehors … il l’avait même dit mais non … rien que de voir la petite fênetre … qu’il avait été obligé de défoncer avec son corps vu qu’il ne passait absolument pas. Il avait failli rester coincer et les angoisses étaient revenues et l’avaient achevés quand il était tombé lourdement au sol, des bouts de verres coincés dans le bras. Oh il avait voulu hurler et partir mais malgré tout on lui avait apprit à bien se comporter. Alors il accumula de la rage qui sortirait à un moment donné. Au moins, il s’imaginait mentalement étrangler cet abruti de Matt qui avait tout simplement joué avec leurs vies sans penser aux conséquences. Il avait failli aussi se ruer sur la cassette mais vu qu’elle était destinée à Stella, il était courtois. Du moins, il essayait de le rester. Comme durant le trajet jusqu’à la maison des Simpsons. Raven lui avait parlé mais il avait été très sommaire avec elle, sans doute parce qu’il savait que l’effort n’en valait pas la chandelle. Et il avait eu raison, il n’avait même pas répondu qu’elle s’était détournée de lui. Vraiment, elle lui rappelait Kiaran quand il était petit. Elle fut l’une des premières à passer la porte de la maison, sans doute autant ravi que lui à l’idée de retourner chez elle. Néanmoins, ce n’était pas parce qu’il n’était pas d’humeur qu’il n’allait pas honorer ce qu’il avait en tête. S’approchant de Raven, et de Kot qui s’était transformé en chat, il eut un sourire pour lui, tendant sa main pour … et bien pour le saluer, ayant remarqué que ce dernier utilisait ses pattes comme des mains.
“Ravi d’avoir fait ta connaissance et celle de ta femme. À l'occasion, je serais heureux d’apprendre à plus vous connaître au détour d’un repas chez mon ami restaurateur, si le coeur vous en dit bien entendu.”
Kot mit alors sa patte sur sa main, et lui répondit avant de s’amuser avec ses doigts.
“N en dis pas plus. Tu m as eu au mot "repas". Puis pour une fois qu on est ravi de me connaitre je vais pas me plaindre”
Le moment était venu et il ne se fit pas prier pour rentrer dans le portail. Il avait salué d’un geste de la tête les deux princesses qui étaient parti les premières. Raven lui avait dit une phrase énigmatique avant de disparaître avec son mari. Il ne restait plus que lui, vieille habitude qu’il avait parfois de vouloir fermer la marche quand la tête était déja prise. Il ferma les yeux en passant dans le portail de téléportation, détestant cordialement cette chose, encore plus quand il tomba dans un bruit sourd et lourd sur le carrelage de l’étage. Retour à la case départ. Il resta quelques minutes avec le contact frais du sol, qui faisait du bien à ses blessures et surtout du silence qui régnait. Silence qui fut brisé par deux grands cris et une nouvelle fois, Ludwig poussa un soupir tout en se relevant maladroitement, courbu par toutes les blessures qu’il avait. Il vu alors Akihiro et Margarethe, sa domestique, arriver en courant, en l’appelant, totalement effrayant -le croyant mort sans doute en le voyant allongé comme ça.
'Ludwig! Tu m'entends?! Qu'est-ce que t'es arrivé, bon sang, où étais-tu? Tu as mal? Où est-ce que tu as mal? Margarethe, cherchez la trousse de secours! Tu vas bien? Oh mon dieu, j'ai eue tellement peur...!"
Il était à la fois énormément rassuré de voir que Akihiro se trouvait ici, même malgré l’heure qu’il était et à la fois passablement énervé par la voix criarde qui lui vrillait les tympans. Alors toute la rage qu’il avait accumulé sortit à ce moment précis sans qu’il ne puisse la contrôler.
“Ça suffit !Arrêtez vos jérémiades tous les deux ”
Sa voix était comme un coup de tonnerre, faisant effectivement taire les deux personnes qui se tenaient devant lui pour quelque secondes avant que Akihiro ne se mette à pleurer toutes les larmes de son corps. Il ne manquait plus que ça … C’était la dernière chose qu’il avait envie de lui faire … Grognant contre lui même, il se releva -en refusant l’aide de Margarethe- pour se rapprocher de lui, et le prendre dans une étreinte puissante.
“Je suis désolé … Je ... je n'aurais pas du crier ...Merci de m’avoir attendu … ce que je suppose vu que tu es là …”
C’était le plus important. Il pouvait souffrir de toutes les douleurs possibles mais Akihiro était là, bien présent. Certes très très inquiet mais là ! D’ailleurs ce dernier s’accrocha à son cou, continuant de pleurer, ses phrases étant saccadés à force.
"Bien sûr que je suis resté! Tu avais disparus! J'ai cru... qu'on t'avait kidnappé ou pire! Que tu ne reviendrais jamais..." “Je … je suis là … ce n’était pas de ma faute …”
Ludwig sentit son coeur se gonfler d’une joie immense, ce qui fit resserrer encore un peu plus son étreinte. Il déposa même des baisers sur son front pour essayer de le rassurer. Akihiro ne se débattait pas vraiment mais quand il le sentit avoir un peu de mal à respirer il le relâcha, ce dernier se reculant pour continuer de parler rapidement.
"J'ai vraiment eu peur... Qu'est-ce qu'il t'est arriver? Où étais-tu? J'ai prévenu la Cia, le Fbi, la police! L'armée!" “Ah …Bon … super … je téléphonerai à Helios tout à l'heure.”
Ludwig fermit les yeux, se passant la main sur son visage, grimaçant de douleurs quand il le leva. Il allait avoir encore plus de choses à gérer, sachant parfaitement ce que l’armée allait lui dire. Après tout, ce n’était pas le “premier kidnapping” dont il était victime. Mais ce n’était pas le moment de penser à ça, surtout que Margarethe qui était parti chercher Wilson se mit entre les deux, avant de pointer du doigt chacun des deux.
“Toi tu vas le soigner pendant que je m’occupe de te faire un bon repas … je ne sais pas où tu étais mais je vois que tu n’as pas mangé à ta faim … tes joues sont creuses ! Et tu n’as pas intérêt à râler !”
Margarethe avait toujours été comme une mère pour lui. Elle avait été sa nourrice en Terre du Milieu, et ce lien indéfectible s’était aussi retrouvé ici. Elle se faisait toujours du soucis pour lui et le couver comme une véritable mère poule, ce que sa mère n’avait jamais fait vu qu’elle n’avait jamais accordé le moindre geste d’attention à ses enfants. Oh rien que de penser à Daphné, Ludwig eut un vertige. Sa soeur allait très certainement lui tomber dessus, elle aussi ayant une sorte de coté protecteur voir étouffant, enfin plutôt étouffant … Il sentit Akihiro passer un bras autour de sa taille pour essayer de le soutenir. Cette vision le fit enfin sourire, déridant ses traits fatigués. En vérité, il ne servait à rien. Il n’allait absolument pas s’appuyer dessus, Aki faisant sans doute un tiers de son poids et la moitié de sa taille. Ils descendirent d’abord dans le salon, et Wilson arriva aussi, heureusement en silence pour l’examiner. Voyant le regard que Ludwig lui fit et surtout en entendant les cris de sa femme depuis la cuisine il alla se rasseoir sur le canapé alors qu’Akihiro voulait l’amener dans la salle de bain.
“Non. On va à celle de mes appartements privés. … Comme si jamais je m’endors il te sera plus aisé de me trainer jusque dans ma chambre.”
Et Ludwig rigola, avant de lancer une petite oeillade à Akihiro qui s’inquiéta d’autant plus.
"Tu es sûr? Où est-ce que tu es blessé? Quest-ce qui t'est arrivé?!" “Oui …”
Depuis quand Akihiro le contredisait ? Bon certes, dans l’entreprise, il était l’un des rares à hausser la voix quand il allait dans la mauvaise direction. C’était aussi l’une des fonctions de son job mais là … De toute façon, avec ou sans lui, Ludwig irait dans sa salle de bain, dans les sous sols de l’immense propriété. Il n’était pas un invité pour aller dans celle du haut.
“J’ai sauvé un monde d’affreuses sorcières. Tu … tu connais les simpsons ?” "La série? Oui, un peu, je... Ne suis pas un grand fan. Mais... Des sorcières?! Oh mon dieu, c'est elles qui t'ont blessés?! Je vais les buter!"
Ludwig continua de sourire. Il ne pouvait pas s’en empêcher, Akihiro était si mignon !
“Et bien j’étais dans ce monde là … et ces sorcières viennent des “Winx”. Mais ne t’en fait pas … mon groupe les a neutralisé et j’ai planté leur chef avec mon épée. Je lui devais bien ça après le calvaire qu’elle m’a fait subir.” “HEIN … Comment ça … planter ...”
Il fit attention en descendant les marches qui s'enfonçaient toujours plus bas, menant Aki’ dans un endroit où il n’avait jamais emmené personne.
“Nous étions 5 personnes de Storybrook qui se sont fait aspirer dans une cassette vidéo … c’était très étrange mais nous avons donc passé trois jours à essayer de les coincer vu que sans ça … c’est nous qui allions rester coincer. On avait même la peau qui était entrain de devenir jaune.”
Akihiro poussa la porte de la salle de bain et Ludwig en profita pour s'asseoir dès qu’il le put.
“Alors forcément, comme après chaque bataille le corps est abîmé mais ça ira. Quelques jours de repos et je serais comme neuf.” “Jaune .. mais jaune … mais ... mais ...”
Docile, pour une fois, il fit ce qu’Akihiro demanda,-quand il ne balbutiait pas, c'est pour cela qu'il décida de ne pas lui répondre et de se concentrer sur sa tache, le soigner - c'est à dire se déshabiller pour qu’il puisse panser ses plaies -et rien faire d’autres, en tout cas pas pour le moment-. Il bailla à s’en décrocher la mâchoire, la fatigue accumulé ses derniers jours se faisant ressentir.
“Oui, mais je t’expliquerai tout en détail tout à l’heure ! Soigne moi rapidement, il me tarde de manger et surtout de dormir ... avec toi !”
(c) DΛNDELION
PS: 50% de vie
Kot O'Neill
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Personnage abandonné
| Conte : Halloween Town - Folklore russe | Dans le monde des contes, je suis : : Kot Baouin
Kot pourrait passer trois ou quatre siècles à vous expliquer ce qu’il pense du connard de père de Mélody et de sa connerie de merde… Déjà, il n’a pas de créateur lui…. Comme les dieux n’avaient pas de créateurs. Kot n’avait pas de créateur…. Il était déjà digne d’un Dieu mais ça personne ne le savait encore parce qu’il était très discret en réalité.
Bref, il avait fini par s’imaginer en train de lui arracher les yeux pour faire du bowling avec … La boule de bowling serait les yeux, et les dents de l’homme les quilles …. C’était une idée alléchante. Il ne revient pas non plus sur sa discussion avec Aisha, ou avec Lulu, ou avec …. En faite, il préférait manger ses veines que d’adresser encore la parole à Régimoche. Il se laissa porter par le vent …
Ou plutôt… porter par sa femme …il se hissa sur ses épaules et se mit à somnoler alors qu’elle faisait le travail de déplacement. Lui, il était bien trop fatigué pour ça … dormir c’était mieux …. Revenu chez lui, il s’attendait à retourner dormir …. Pas à être bazardé comme une vieille chaussette sur le lit.
Se retournant pour hérisser ses poils et lui souffler dessus, il ne pu voir que sa femme se retransformer en corbeau pour partir par la fenêtre …. Ha oui, c’est vrai … le couple était le plus illogique de la Terre… un chat et un corbeau … il se demandait bien depuis quand il y avait ce lien entre eux …. Juste la malédiction ou avant ? Il ne préférait pas chercher alors qu’il observa ses poils en vrac….
Une toilette de chat plus tard, il se mit en boule dans le lit dévasté. Il remarqua un instant qu’il manquait un drap ….ah…. bah cadeau, il ira en voler un à quelqu’un … peut être même à Stella pour se venger de son balai dans le derche de la mission …. Parce qu’il n’avait toujours pas avalé qu’elle l’agresse pour avoir une opinion…. BREF.
Alors qu’il était dans son lit … tranquille pénard pépère … il sentit quelque chose venir sur lui…. Il n’avait pas envie de comprendre la chaleur douce qui émanait de l’objet non identifié … il se mit en boule, et fit en sorte de garder la chaleur contre lui…. Pourrait-il avoir un rêve cette nuit ? Il était un chat des rêves…. Mais il n’avait pas la possibilité de rêver par lui-même…. Ce n’était pas dans ses capacités …. Il voulait rêver pourtant … il mangeait, détruisait, rendait cauchemar, les rêves des autres pas jalousie….
Mais là … à peine avait il été touché par l’objet étrange et plein de chaleur … qu’il savait déjà qu’il ne détruirait rien, mais se ressourcerait à l’intérieur …. Il allait vite comprendre que c’était Raven … mais pour le moment, il ne le savait pas …
Il ne savait pas qu’il était en train de s’emmitoufler autour d’un corbeau … il ne comprendrait pas non plus pourquoi surtout avec tout ce qu’il faisait pour l’embêter … mais ça, ça se passerait dans une autre histoire … bien loin de celle que l’on écrit en ce moment.
Le récapitulatif des courses c’est : Kot a une nouvelle esclave, Régina. Il a les boules contre Stella. Il a un repas de prévu avec Ludwig pour se remplir la panse à l’œil … et s’il retrouve Mark machin, il va finir champion du monde de bowling.
Pando
Aisha d'Andros
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| Avatar : Kiana Ledé
If I could fly across this night
Faster than the speed of light I would spread this wings of mine
Through the years and far away
| Conte : Winxclub | Dans le monde des contes, je suis : : Layla d'Andros, fée des fluides
Je restais là. Le portail par lequel ils étaient tous passés était toujours ouvert.
« Papa…maman… »
Ils s’approchent de moi. Je sers ma mère dans mes bras. Je sens son parfum, je sens sa douceur et sa bienveillance. L’imbécilité de mon père n’enlevait rien au fait que je l’aime plus que tout au monde. Je vins à le serrer dans mes bras. Un sourire bienveillant naquit sur mon visage.
« T’es pas obligée de partir petite soeur, tu sais. » « Bart…j’ai une famille là-bas, je sais pas comment t’expliquer ça… »
Je retiens mes larmes parce qu’au fond de mon coeur, je savais pertinemment que ma famille, elle était ici. Mais je ne pouvais pas abandonner tout ce que j’avais là-bas, ni ma famille, ni mes ami.e.s. J’avais encore besoin de maman et puis j’avais encore envie de rire avec mon père mais eux aussi était ma famille.
« Je crois que je comprends ma petite, tu as quelque chose à accomplir là-bas. » « oh papa… » je fond en larmes dans ses bras, je ne peux retenir ma tristesse plus longtemps. Si seulement je pouvais les emmener avec moi, il le fallait, je devais les emmener avec moi. Mais le portail ne les laisserait pas passer. Je le savais, c’était ainsi que ça fonctionnait, Frink me l’avait dit.
« Dépèche toi Lisa, le portail va se refermer. » murmure ma mère. Je m’approche d’elle et la prends dans mes bras, m’enivrant de son parfum, mettant en mémoire ces derniers souvenirs, lui promettant d’un jour trouver le moyen pour qu’ils me rejoignent.
Je m’approche du portail et me retourne vers eux.
« N’oubliez pas, vous serez toujours ma famille, je vous aime plus que tout au monde. Je serais toujours une Simpson. » dis-je avec un sourire « A bientôt. »
Fermant les yeux, le portail m’emmène avec lui et bientôt tout redevient calme dans la maison Simpson. Le portail se rouvre et je me retrouve dans le grenier. Là où j’étais au début, assise à même le sol. J’étais redevenue tout ce qu’il y a de plus humaine. Passant une main dans mes cheveux blonds. J’éteins le téléviseur qui grésillait. Et je reste plusieurs minutes dans ce silence pesant. Me relevant, je porte un dernier regard sur le téléviseur. Matt Groening m’avait demandé de lui donner un de mes cheveux pour faire dieu seul sait quoi mais apparemment, ça avait un rapport avec une nouvelle Lisa qui serait en tout point moi. Histoire apparemment de ne pas gêner les humains…
La tête de mon père apparaît soudainement, ce qui me fait sursauter.
« Ta mère a fait le repas, tu viens dîner ? » « Papa ? Mais…tu t’es pas inquiété ? » « Bah pourquoi, je me serais inquiété ? » « Non je…pour rien. Je descends. » lui dis-je avec un sourire.
J’avais disparue pendant trois jours et ils ne s’étaient rendu compte de rien. Mon portable vibra dans ma poche.
« Un petit cadeau de ma part, ils ont oublié les trois derniers jours, pour eux, tu n’es jamais partie. A bientôt Lisa Simpson. »
C’était un sms de Regina. Un sourire naquit sur mon visage alors que je fermais le carton et remettait tout sur l’étagère dans l’obscurité. Eteignant la lumière, je descends pour pouvoir aller prendre le dîner, et reprendre ma vie là où je l’avais laissé…
… …
C’était sans compter sur la télévision qui venait de soudainement se rallumer. Prêt pour une nouvelle aventure ?