« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Et sur le seuil… Quoi ? Ne pouvons-nous pas tout simplement reprendre l’histoire où ils l’avaient laissé ? Apparemment non… Kot et sa femme étaient bien faits l’un pour l’autre, au grand damn du corbeau qui en voulait à son chat pour quelque chose qu’il n’avait pas commis.
Après avoir retrouvé Aisha, Stella … un autre homme à l’odeur douteuse apparu dans la matrice des données. Donc ils avaient, une fée blonde peace and love, une fée brune pas stressé, un couple d’animaux qui voulait se casser et un … homme moche pour sauver des gens, et encore des gens et toujours des gens… Voilà pourquoi il préférait les sorties avec d’autres … au moins, les zombies et les oies c’étaient plus marrant, et on lui demandait pas d’aller à l’encontre de tout ce qu’il est … être gentil et aider … Il pourrait en avoir la gerbe …
Heureusement, après toute cette histoire avec Régina la plus forte des s*****, n’oublions pas que c’est elle qui l’a privé de son existence de chat pour le maudire dans la merde humanoïde.. à cause d’elle Aisha ne le voyait pas comme un chat, mais comme un homme capable de se transformer en chat … Beurk. Dégeulasse. Immonde petite conne qu’était Régina, et même après six ans, il ne voulait toujours pas la voir, parce qu’il aime vivre … et n’avait pas envie de mourir sans avoir la certitude qu’il lui restait encore des vies ….
Bref, heureusement pour eux, la nourriture avait calmé la grande partie de la colère du chat, qui blâmait toujours sa femme pour cette situation … et surtout permis d’entre coupé ses jurons et ses gros mots d’un bruit de mastication agaçant …. Mais il le faisait exprès… il passait donc les mots injurieux qu’il avait utilisé pour le jaune, le fait d’avoir l’impression d’être à deux endroits à la fois et même le fait que tout l’emmerder par ce bruit agaçant… L’expression « ronger son frein » n’avait jamais eu meilleur modèle … sauf que là, il rongeait rien mais mastiquer, et que ça n’avait rien à voir avec un frein de cheval … Il se demandait s’il ne pourrait pas tuer l’imbécile de Mélody à la fin de cette mission pour l’avoir emmerdé comme ça …
Elle dit même une connerie comme quoi ils avaient été choisi magiquement pour venir ici … D’un rire grossier il finit par ne plus rien écouter des inepties de cette folle… après tout, si quelqu’un dans un monde parallèle, avait besoin d’aide … réellement … pour sûr qu’il n’appellerait pas les Black Beauties à la rescousse … cela serait plus l’inverse …
Quoi que tuer l’obscure pour en faire son casse-croûte soit une idée alléchante qui ne lui déplaisait pas totalement …. Bref tout ça pour dire qu’il n’était pas motivé du tout à cette histoire, et aurait préféré emmerder une personne ou deux… mais comme sa victime préféré était là … il n’allait pas pleurer non plus… Et c’est la que… porte. Retournement de tout le monde. Et sur le seuil.
- Tiens quand on parle d’une salope ….
Son ton n’avait rien d’amical … S’il y n’y a qu’une personne qu’il aime réellement, Raven bien qu’il ne le dira pas, et une personne dont l’apparition, l’existence et même le fait de respirer le même air lui donner des envies de meurtres… Comme on dit, loin des yeux loin du cœur, ça marche aussi pour la haine … mais l’avoir en face de lui… Il avait envie de lui lacérer son visage de moche pour se régaler de sa peau… alors même qu’il savait qu’elle aurait un goût affreux … Il prit des tripes et lui envoya dessus. Regina leva les yeux et les renvoya sur Kot… Oh si elle veut commencer une bataille de bouffe, elle perdra, il n’était pas le genre à se fatiguer …
- Oh le petit chaton montre les griffes ?
Si seulement il avait ses pouvoirs … Si seulement il n’était pas encore coincé dans ce corps de merde … il l’aurait déjà attaquer à la gorge … Peut être l’aurait elle tuer … mais tant pis … il avait envie de voir son sang saigner… Il avait même envie de tuer ses enfants, les personnes qu’elle aime… son ex mari, ses coups de cœur… Il ne lui souhaitait que du malheur … et il préférerait se percer le cœur d’une dague que risquer un jour d’être son chat et de lui apporter la chance en santé.
C’était son seul pouvoir positif pour les humains … mais il n’était pas question qu’il en fasse profiter cette femme abjecte …. Il rêvait de lui arracher les yeux et d’en faire des copeaux… Il attrapa la main de Raven, qu’elle le veuille ou non… pour ne pas avoir à sauter à la gorge de Régina … Heureusement que sa femme était là… Sa présence annulait presque ses envies de meurtre qui passait dans son cœur comme une tornade destructrices. Il parla encore avec le feulement comme ton. Il était un chat. Cette petasse l’avait rendu humain … De que droit prenait elle mal sa colère ?
- A cause de toi, j’ai du vivre en homme alors ouais voir ta sale gueule me donne la gerbe. Tu vas me blâmer toi qui a foutu nos vies en l’air pour ton bonheur ?
La main dans celle de Raven… la seule chose bien de cette malédiction… mais il ne le dira pas.. jamais. Il la serrait peut être un peu fort, mais s’il ne le faisait pas il allait vouloir encore la taper … fort … tellement …. Cette petasse ne méritait pas sa colère … Et pourtant la main dans celle de Raven tremblait de rage par l’unique présence de cette femme …
- Si tu es là, et que tu es plus forte que l’autre salope obscure, fais quelque chose. Tu fais la gentille depuis 6 ans prouve le !
La main de sa femme avait aussi une emprise sur ses doigts qu’il pouvait sentir … Elle avait certainement envie de la tuer aussi… Ils avaient perdus leur vie, leur monde, et même au dessus… ils avaient perdu Baba Yaga. Tous les deux savaient que la vieille moche leur manquer en réalité bien plus que ce qu’ils n’avaient envie de le dire. Il sentait une caresse sur sa main du pouce … Mais pour le moment il n’en faisait pas réellement attention, son attention totalement vers la brune moche. Stella reprit.va reprendre
- Elle n'est pas vraiment là...n'est-ce-pas Regina ?
Regina regarda Stella
- Je ne peux pas te tromper fée de la lune et du soleil, effectivement, je ne suis pas vraiment là. J'utilise un sortilège astral. Je suis là mais je suis aussi à Storybrooke, il faut que vous trouviez le moyen que je vous rejoigne parce que l'obscure n'est pas celle que vous croyez.
L’ennemie n’est pas celle que l’on croit ? Non … mais sérieusement ? Personne ne pouvait voir que l’ennemie c’était cette sorcière de merde en face d’eux ? Il leur fallait quoi ? Un dessin ? Non … mais il était hors de question qu’il aide cette femme … pourquoi ferait-il ça, elle a ruiné sa vie… elle l’a rendu compliqué. Elle a fait souffrir Raven. Tout ça pour de la merde. Regina gresilla, comme les alentours.
- Quand j'ai lancé la malédiction, j'ai emmené Springfield aussi mais elle a trouvé le moyen d'échapper à mon sortilège. C'est une ennemie des Winx, j'ignore qui elle est mais le brouillon de votre père n'était pas une erreur Melody, c'est à cause d'elle...je... Elle grésilla encore plus. Je ne peux pas rester plus longtemps, retrouvez moi. Vite.
Et elle disparu enfin … Bon débarras ! Il lança un « crève » avant de regarder tout le monde.
- Pas question que j aide cette pétasse. Je préfère crever que l aider soyons bien clair.
Il ne comprenait pas comment on avait pu lui pardonner … elle qui ne méritait pas le pardon pour ce qu’elle avait fait. Ni maintenant. Ni dans 10 ans … si seulement son pouvoir de chance en santé pouvait aussi se retrouver en malchance … il y en a une qui se prendrait toute la merde pour sur (d’ailleurs si un jour tu veux tuer Régina d’une manière super originale, je signe tout de suite avec Kot). Stella se leva et finit par l’attraper par les épaules. Elle voulait faire la méchante ? Elle qui n’avait jamais pris la vie de personne. Sa menace qu’elle énonça comme une réelle menace passa sur lui comme de l’eau.
- Maintenant tu fermes ta grande gueule et tu nous suis. Si tu l'ouvres encore une fois, je te jure que je t'empaille. C'est clair ?!
Comme s’il avait peur d’être empaillé. Une seule femme avait le droit de l’empailler mais ce n’était pas elle … D’un coup, il eu un sourire mauvais alors qu’il pensait aux paroles de la moche. L’ennemi n’est pas qui on pense… ça ne l’étonnerait même pas que la méchante de l’histoire soit sa styliste… parce que la dernière fois qu’ils s’étaient vue … elle n’était pas aussi méchante, violente, ou autre. Il pariait pour elle.
- Ta gueule toi même j ai le droit d être en colère. Et ne me touche plus jamais comme ça.
Il avait le droit non. Alors qu’il allait utiliser sa main ne tenant pas Raven pour se libérer de son emprise, un amas lumineux venu du trou du cul de Jupiter les sépara. Stella finit par prendre son sac énervé et à sortir de sa bouche de blonde suspect (oui parce que Kot la suspect c’est tout)
- Bon ! On se dépêche !
Kot observa ses vêtements et ceux de sa femme… preuve que ce n’était pas la Stella qu’il connaissait… elle ne l’aurait pas laissé en caleçon… ou alors elle avait perdu le peu de neurone qu’elle possédait ? Pas impossible après tout … C’était tout de même suspect. Mélody sortit aussi suivit doucement par les autres alors que le couple se changea avec des vêtements qu’on leur avait apporté. Une fois habillé, les sacs à nouveau sur les épaules, Kot reprit la main de sa femme pour sortir. Mélody finit par dire.
- Venez. Soyez silencieux, on doit se rendre en centre ville.
Kot avait la main de sa femme dans la sienne et il sentait les petites marques d’affection qu’elle essayait de lui donner pour le calmer … des petites caresses sur les doigts, un petit gratouillement sur le bras… mais rien à faire, il n’arrivait pas à ronronner … comme une chat qu’on essaie de caresser alors qu’on l’écrase … Sa colère était ainsi. Raven finit par se coller à lui. Kot ne pouvait pas nier que ce contact le détentait un peu … un tout petit peu … en réalité ça l’aidait à penser à autre chose à qu’à sa colère. Elle se mit à chuchotter.
- Tu es plus mignon quand tu t'énerves. Un jour, toi et moi, on lui arrachera la peau des os.
C’était si romantique que Kot posa ses yeux sur elle et fit quelque chose d’étrange … de nouveau … de pas normal… il fit un sourire tendre à sa femme. Un sourire humain. Ce qui avait de quoi déconcerté la plupart des gens.
- Je suis moche dans cette apparence, n’essaie pas de mentir. Mais … ne te mets pas en danger en essayant d’attaquer cette pétasse. Elle nous tuerais et je ne compte pas te laisser mourir.
Il savait que Raven n’avait qu’une vie. Dans la monde des contes comme ici … il ne la laisserait pas attaquer Régina … pour la même raison qu’il ne le faisait pas lui-même. Parce qu’elle était magique d’une autre manière qu’eux … et cette magie était plus puissante qu’eux … Il n’y a que Baba Yaga qui aurait pu la battre …. Dommage qu’elle soit morte ou pas là en tout cas … Raven enchaina toujours en chuchottant.
- Tu es à moi, le Kot de Raven, et à personne d'autre. Alors tu dois tout me donner. Ne déteste que moi et oublie-la.
Il se mit à grogner.. un grognement de félin, mais aussi de bête sauvage alors que sa colère et son amour pour Raven était mis en comparaison. Il posa les regards sur elle, se désintéressant totalement des lieux ou des gens, pour lui dire tout simplement.
- Toi, je t’aime. Je ne te détesterais jamais. Ce n’est pas du tout la même chose. Ne te compare pas à cette femme.
Ils continuèrent d’avancer dans le silence après cette révélation … Que Kot n’avait même pas conscience d’avoir faite … Il ne pouvait pas expliquer pourquoi … mais jamais il ne pourrait haïr Raven comme il pouvait haïr Régina et ce qu’elle avait apporté. Régina avait apporté souffrance, douleur et on ne lui pardonnait… pas Kot, mais les autres… Raven a toujours été son meilleur ami, et son âme sœur, c’est tout. Aucun moyen pour qu’un jour il la déteste comme il déteste Régina. Le tic tac dans leur tête avait repris … et la vision de son bras devenant jaune avait de quoi le faire vomir aussi … alors il préférait pensé à la possibilité un jour de trouver la force de tuer Régina comme Raven l’avait proposé. Ce son le fit grogner comme un chat. Clairement pas un son qu’un être humain devrait pouvoir faire quand tout était bien formé dans sa cage thoracique … mais il s’en fichait, il était un chat.
Une bonne demi-heure plus tard, ils arrivèrent sur une colline qui surplombe Springfield et se rendent compte qu'ils peuvent voir à l'intérieur de chez Regina. Comme s’ils étaient dans la télévision de Régina, de l’intérieur, et pouvait voir la maison de Régina … pas que Kot connaisse son intérieur, il l’évite comme la peste. Il grogna encore comme un chat. Ils virent Regina disparaître dans un nuage de fumée violet avant de réapparaître près d'eux.
- Le sort à marché cette fois.
Et Mélody ajouta
- Grâce à ça
Elle montra une autre cassette vierge, dans laquelle va se retrouver piégée Régina… et la cassette et elle disparu… Bon débarras pensa à nouveau Kot alors que sa colère avait réussi à se calmer grâce à Raven.
- La salope ! Elle m'a retrouvée !
Oh alors les femmes comme Mélody avait le droit de dire des gros mots, mais lui, on trouvait que c’était déplacé (personne n’a dit ça, il sait, mais il râle) il allait faire la remarque quand …l'instant d'après, le sol sous leurs pieds s'écroula… La prochaine fois Raven, elle ira vérifier les bruits toute seule… qu’il pensa en se mentant à lui-même encore.
Pando
Ludwig T. Oakenshield
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
«Va vraiment falloir faire quelque chose contre le kidnapping des gens à Storybrook ... »
Comme à son habitude, Ludwig était resté silencieux. Il marmonnait de temps en temps dans sa barbe mais il ne parlait pas, préférant observer cette situation étrange et dangereuse. Son instinct de guerrier était en alerte et cette Melody, nouvelle venue ne lui disait rien qu’il vaille. Il avait regardé son sac avec méfiance, ne s’en approchant uniquement quand les autres les avaient touchés, voyant ainsi qu’ils n’étaient pas dangereux. Toujours en alerte, Ludwig avait semblé reconnaître non loin du bâtiment dans lequel ils étaient rentré l’une de ses bijouteries. Était il entrain de rêver ? Où était ce cette voix qu’il avait entendu dans sa tête qui lui perturbait l’esprit ? Dans tous les cas, Ludwig serra fortement la anse de son sac, pour se focaliser sur le groupe. Il ne devait pas partir dans les trop nombreuses théories qui lui polluaient sa réflexion. Se rapprochant du feu, comme il en avait l’habitude par le passé quand ce genre de situations -pas les même bien entendu- se présentaient. Son regard balaya la place, et ses sourcils s’arquèrent quand la jeune femme leur expliqua clairement qu’ils n’étaient pas là par hasard. L’égo de Ludwig se gonfla aussitôt. Même si ces personnes ne faisaient pas partie de son royaume, lui, les aiderait -pas comme un certain Elfe aimant les diamants blancs et aux cheveux aussi long qu’une serpillière-. Néanmoins, sur la Terre du Milieu, il connaissait plus ou moins la nature de ses adversaires. Là … ce n’était pas le cas, et quand Melody demanda s’ils avaient des questions, Ludwig lui lança un regard … sceptique. Bien sur qu’ils avaient des questions ! Des tas ! Ils auraient été sot de ne pas en avoir …
C’est l’une des jeunes femmes qui prit la parole en premier, posant la question qu’ils avaient certainement tous sur le bout des lèvres. Lisa Simpson … Ce nom ne lui disait fichtrement rien. Était elle une sorcière ? Ou une personnalité influente ? Pour que cet obscur décide de s’en prendre à elle ? N’écoutant plus qu’à moitié, il regarda les autres. Il avait l’impression d’être l’un des seuls à se poser cette question, comme si .. il était vraiment le seul à ne pas connaître l’endroit où il se trouvait. Les bras toujours croisés, il lança un petit regard à l’autre homme qui se trouvait juste de l’autre coté de la cheminé. Il pencha un peu la tête vers lui, pour lui murmurer de sa voix basse et grave.
“Excusez moi, mais qui sont les Simpsons ?” "c'est une famille connu de la télévision. Ils sont jaunes et les humains adorent cette série”
Ludwig fronça les sourcils, une moue contrit sur ses lèvres.
“Une famille … une famille royale ou importante ?” “Non une famille normale qui font plein de connerie. C est pour distraire sois disant.”
Là, ses yeux s’écarquillèrent de surprise. Tout ça ...pour une famille banale. Non ce n’était pas possible. Il devait y avoir autre chose pour qu’une entité magique s’en prenne à eux de cette manière. Ludwig poussa un grand soupir en attrapant le sac bleu nuit qu’on lui jetta.
“Je ne saisi pas vraiment les enjeux alors. Nous devons passer à côté de quelque chose. S’ils étaient aussi banals nous ne serions pas ici.” “Sauver des gens apparement c est pour tout le monde. C est la BA de l année. Je suis plus rien du tout.”
Ludwig fit une petite pause avant de reprendre.
“Merci de votre réponse. Il est vrai que je ne regarde pas vraiment ce genre de séries. Je regarde plus les policières où les séries fantasy.”
Une série … il était dans une série. Bizarrement il espéra qu’Akihiro n’allumerait pas la télévision à ce moment là. Qu’allait il lui dire en le voyant ? Après tout, à cause de ça, il lui avait posé un lapin. Un lapin alors qu’il l’invitait chez lui … le deuxième soir où ils étaient ensemble. Enfin il ne savait même pas s’ils étaient ensemble … ils avaient juste couché ensemble et pas vraiment parlé de ça. Ludwig, qui n’était pas déja de bonne humeur se rémbruma directement. Si à cause de cette sorte de mission se sauvetage … il perdait Aki … ça serait lui qu’on appellerait l’obscurité. Il ferait payer au centuple la douleur qu’il ressentirait. Dans tous les cas, ce n’était pas le moment d’y penser. Il y avait plus urgent que de penser à l’amour. Ayant appris dans quoi il était, Ludwig prit enfin la parole, s’approchant de la table et rentrant dans la lumière. Il regarda cette Mélody dans les yeux, un aura de charisme émanant de lui.
“Comme mes camarades, je me pose la même question. Pourquoi moi ?”
Mélody se tourna dans sa direction après qu’elle eut répondu à la même question à la femme aux cheveux noirs corbeau.
“Ludwig, vos capacités seront utiles en temps voulu, comme tous ! Si vous êtes là, ce n'est pas pour rien."
Bien entendu, c’était mal le connaître que de penser qu’il se contenterait de ça. Toute son attitude corporelle le montrait, ainsi que le grognement qu’il fit pourtant en hochant la tête.
"Votre force saura nous aider..."
Visiblement, il n’en apprendrait pas plus, alors il décida de regarder le contenu de ce sac qu’on lui avait donné. D’abord un pistolet chargé, qu’il mit directement dans la poche arrière de son jean. Il y avait une trousse de secours, de la nourriture, une liasse de billets de cette ville Springfield, un téléphone allumé en bon état de marche et une petite pioche, lui rappelant tant celle qu’il avait durant son ancienne quête. Bien, au moins il n’avait pas eu un sac rempli de merde. Toujours dans la contemplation de ses affaires, il leva la tête avec rapidité quand il entendit la porte s’ouvrir. Regina apparut comme par … magie. Sur ses gardes, il la fixa avec son éternel air neutre et froid. Il avait mis beaucoup de temps à accepter son sort, beaucoup plus de temps que les autres nains et pour cause. Il était sur le point de reconquérir son royaume quand la malédiction que cette sorcière avait lancé. Sa magie les avait au final transformé en géant -comparé à leur taille d’avant- et envoyé dans une époque totalement différente de la leur. Or le temps était passé et il voyait bien que sa compagnie ainsi que son peuple s’était adapté. Même si lui était rancunier, le bien être des nains comptait le plus au monde et il avait décidé de passer outre. Pas qu’il ne pardonnait mais il essayait tout simplement d’avancer, comme il l’avait toujours fait, laissant sa rage au fin fond de son coeur. Il remarqua que l’autre homme avait aussi une animosité très forte -qui ne l’avait pas en vérité-. Mettant de côtés ces querelles, il s’imprégna de tout ce qu’elle disait pour commencer à élaborer une stratégie. Néanmoins, un mot le chiffonna. Winx. Qu’est ce que c’était que ça encore ? Encore une fois, il avait l’impression d’être le seul à ne pas connaître. Décidément … il prit une inspiration par les narines, sentant un vent de colère passer dans son esprit mais il se calma tout seul. Après tout, il n’avait pas la science infuse. Storybrook contenait des dizaines de milliers d’univers et il ne pouvait pas tous les connaître. L’air de la pièce devint beaucoup plus tendu quand Regina parti mais Ludwig n’en avait que cure. Il se tourna vers la personne à ses cotés, à savoir la grande jeune femme aux boucles châtains.
“Les Winx ? Est ce que vous pouvez m’éclairer ? Désolé je ne connais pas, j’ai déja dû demander ce qu’était les Simpsons.” “C’est nous. Les Winx. Mais je ne comprends absolument pas le rapport entre cette... Obscure et nous. Je ne connais pas ce nom, je ne l’ai jamais entendu auparavant.”
La jeune femme avait les bras croisés, le regard fixé sur le sol et les sourcils froncés. Ludwig voyait bien qu’elle était inquiète, qu’elle réfléchissait aux propres de Regina.Il pouvait totalement comprendre, il avait eu la même réaction quand le roi des gobelins lui avait dit en rigolant et en bavant qu’Azog était vivant. Certes, lui connaissait son ennemi mais sa stupeur était grande.
“Oh. Très bien. Vous êtes une … donc ... une winx ?”
Après tout, il ne savait pas. Il voyait bien qu’elle était humaine, mais ça n’expliquait pas de quelle race elle était, en vérité. Elle remarqua son interrogation en relevant la tête vers lui, se rendant compte qu’au final elle était restée floue.
“Oh oui ! Pardon. Les Winx sont un groupe de fées dont je fais partie. Donc oui, je suis une Winx. Stella l’est aussi. Nous venons d’une dimension magique où fées, sorcières, magiciens et pleins d’autres créatures magiques vivent. Le mal aussi à priori…”
Ludwig lui répondit par un grand sourire alors que Stella avait prit les choses en main en se disant de se dépêcher. Alors tout en sortant, il glissa rapidement.
“Merci pour votre réponse. Je comprends mieux, je viens un peu d’un monde similaire. Je suis Ludwig, enchanté de faire votre connaissance.” "Aisha. Mais tout le monde m’appelle Ash.. J’aurais préféré de meilleures conditions de rencontres mais - Je suis également enchantée. Dois-je entendre que vous êtes une créature magique vous aussi alors... ?" “Alors cela ne se voit pas vraiment mais je suis un descendant de Durin, créateur du peuple des nains.”
Il gloussa légèrement. C’était vrai que quand il disait qu’il était un fier nain, souvent on rigolait. Il ne passait pas inaperçu avec ses 1m95 et ses 110 kg. Rendant son sourire à la jeune femme, il retenu la porte du bâtiment par galanterie au moment de sortir avant de suivre le groupe. Il resta cependant un peu en arrière avec Aisha pour continuer leuRs discussions
« D’accord... Je vois. De quel monde venez-vous si je peux me permettre ? » “De la Terre du Milieu. Je suis Thorin, fils de Traïn, fils de Thror, Roi sous la Montagne.”
Il n’avait pas tenu bien longtemps avant de décliner son identité. Même s’il ne la clamait plus comme avant, c’est à dire à tut tête comme un étendard qu’il portait fièrement, il ne pouvait s’empêcher de ne pas l’évoquer quand on lui demandait d’où il venait.
"Je ne connais pas, désolée... Mais je connais le monde de la royauté !" “Oh ? Vous en faites partie aussi ?” “En effet ! Je suis là princesse d’un royaume nommé Andros.”
À cette nouvelle, Ludwig se stoppa pour faire une révérence, comme il avait appris dans les temps jadis mais arrivant non loin de ce qui semblait être la demeure de Regina, il mit court à la discussion, redevenant l’homme silencieux, taciturne et observant tout son environnement. Il y avait du mouvement, il le sentait, et se tenait prêt … Or il ne s’était pas préparé à ce que le sol ne s’ouvre sous leurs pieds et qu’ils tombent pêle mêle sur un sol dur et froid.
“"Personne n'a rien de cassé ?" “Mon ego ça compte ?” « Non ça va... Mais où est-ce que nous sommes tombés ? »
Tout en grognant et en se souciant des autres, enfin de ceux qui restaient, il releva immédiatement et sortit son pistolet Glock 17. Il tendit son autre main à Aisha pour l’aider à se relever et se plaça devant elle quand un homme sortit de l’ombre, les lumières s’allumant. Ils étaient … dans un laboratoire scientifique !
"Oh ! Ma machine fonctionne. Mais il doit y avoir un problème, j'en attendais trois de plus..."
Ludwig le mit en joue et sa voix grave résonna dans tout l’endroit, comme s’il parlait dans un haut parleur.
"Ou sommes nous ! Qui êtes vous ! Répondez ! " "Oh...ne tirez pas. Je m'appelle Frink, je suis un scientifique et je cherchais un moyen de vous faire venir dans mon laboratoire." "On a perdu Raven. Le moche rends moi ma femme !" "Je suis un ennemi de l'obscure. Je veux vous aider." "Comment savez-vous que nous sommes contre elle ? Vous êtes conscient de votre emprisonnement à Springflied également ?"
Ludwig regarda ses deux compères et hocha la tête avant de se concentrer sur le scientifique. Il baissa légèrement son arme mais garda le doigt sur la gachette prêt à tirer à n’importe quel moment.
"Prouvez le. Prouvez ce que vous nous dites. Que vous n'êtes pas un ennemi. Sinon la balle ira se loger seul dans votre crâne d'oeuf. "
Aisha était comme lui dans ses paroles, sévère et méfiante. Quand à Kot, il l’observa du coin de l’oeil jeter un bout de pierre qui était tombé avec eux. Préférant ne rien dire, se concentrant exclusivement sur Frink, il ne le lâcha pas du regard, s’avançant même quand ce dernier commença à taper des codes sur un clavier gigantesque qui était relié à un écran tout aussi gigantesque. Des images apparurent, l’écran se scinda en quatre parties. C’était eux. Eux dans leurs mondes d’origines, avec des petites étiquettes en dessous disant leurs noms. Il y avait Layla et Stellaen belivix . Kot en chat noir dans un cimetière. Et lui, Thorin, dans son trône, paraît de tous ses attributs. Un instant de nostalgie le saisit et le mot d’Erebor sortit de sa bouche dans un murmure. Le scientifique laissa le temps à chacun avant de reprendre.
"L'Obscure connaît ces deux filles." “Quoi ? Je... Je vous assure, je n’ai jamais entendu ce nom auparavant.”
Il pointa avec un laser les deux images des fées avant de le mettre sur Aisha pour leur faire comprendre que c’était elle sur l’image. Ludwig préféra ne rien dire pour le moment, détaillant la jeune femme pour voir si elle mentait. Non, ses émotions étaient bien trop vives. Elle semblait vraiment étonnée par ce que Frink disait.
“Non... Je ne sais pas.”
Frink aussi fixa Aisha, qui semblait totalement perdue. Il essaya de l’aider en lui donnant quelques détails.
"Elle contrôle l'obscurité et les illusions. ...Tout le monde dans cette ville semble être sous son contrôle. D'après mes calculs, vous êtes les seuls à pouvoir nous aider."
Oui, cela rejoignait ce que Melody avait dit, mais Ludwig voulait plus de détails.
"L'obscure vient de leur monde ?" "Oui."
Cette entité n’avait rien avoir avec les simpsons. C’était bien ce qu’il lui semblait. Elle avait un rapport plutôt avec la princesse. Ludwig rangea son arme dans la poche arrière et croisa les bras, toisant Frink.
"Mais nous ? Est ce que cela veut dire que nous sommes comme immunisés à son pouvoir ?" "Le Sort Noir qu'a jeté la méchante reine semble avoir eu un impact sur vos mémoires. Le fait que vous ayez deux mémoires en une créé une sorte de bouclier, empêchant l'obscure d'entrer dans votre esprit. La magie de Regina est sans aucun doute bien plus puissante que la sienne mais j'ai appris la nouvelle de son enlèvement, elle semble avoir trouvé un moyen de l'emprisonner... mais un bon point pour vous, oui vous êtes immunisés."
Au moins une bonne nouvelle. Finalement cette malédiction pouvait avoir du bon. C’était inattendu mais cela remontait un peu la balance de l’espoir. Néanmoins, il fallait un plan d’attaque, et en bon leader, Ludwig continua son interrogatoire.
"Cette Obscure ... vous savez si elle a des points faibles ? Des choses qui nous seraient utiles pour la combattre ?"
Kot ajouta, sur un ton qui ne laissait aucunes ambiguïtés sur son ressentiment.
“Ou juste pour repartir chez nous en laissant l’autre ... Regina dans sa prison ?"
Frink eu un moment de silence, comme s’il réfléchissait, le regard perdu sur son clavier avant de s’exclamer, pointant son doigt en l’air.
"Elle craint la lumière ...mais elle tire son pouvoir des illusions, il faut trouver un moyen de briser ses illusions pour l'affaiblir." “Je connais une personne au même pouvoir que cette femme. Elles doivent sûrement avoir les mêmes points faibles. On peut retourner l’illusion contre elle. J’en suis certaine."
Ludwig hocha la tête d'approbation et nota bien précieusement ces informations qui leur servirait fortement par la suite mais il fit une petite moue de contrariété. Frink n’avait pas répondu à Kot, juste par un haussement de sourcil et d’épaules. Certes, l’animosité qu’il avait dans sa phrase était portée sur Regina, mais le début était essentiel. Alors il répondit à la place du scientifique malpoli, en bon monarque, d’un ton qui se voulait rassurant, plein de sagesse et s’adressant qu’à l’ancien chat qui lui fit un sourire -grimace remplie de haine-
“Seule solution pour rentrer chez nous, battre l'Obscure et j'y compte bien. Quant à Régina, malheureusement c’est un fait, mais le destin s’occupera d’elle, un jour ou l’autre.” “J’ai hâte !”
(c) DΛNDELION
Sunny Stars
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Illuminer comme le soleil et Etinceler comme la lune, telle est ma destinée, depuis ma naissance ☼☾
| Conte : Winx Club | Dans le monde des contes, je suis : : Stella de Solaria, Fée de la Lune et du Soleil
Je ne m’amuserais pas à répéter encore et encore et inlassablement tout ce qui venait de se passer dans les épisodes précédents parce que vous êtes intelligents et que vous savez lire mais vous savez que nous sommes actuellement dans une merde grandiloquente. Je ne sais même pas pourquoi je sors ce terme mais c’est le premier qui m’est venu à l’esprit alors ce sera celui-là. Bref, vous avez saisi le principe.
Après qu’on ait tout bonnement vu Regina se faire « kidnapper » dans une cassette, clairement le truc PAS fun du tout, le sol s’était écroulé sous nos pieds. Ou peut être qu’il s’était finalement juste ouvert. Cependant, j’avais eu l’impression de tomber pendant un long, trop long moment. C’est dans ce genre d’instant que mes ailes me manquaient atrocement. Quand finalement je pu atteindre le sol, ce qui fut avec grace et élégance, je vous jure que je suis retombée sur mes pieds, je me suis vite rendue compte que j’étais seule avec Melody.
« Où sont les autres ? On était pourtant ensembles sur la colline…. »
Melody hausse les épaules. J’étais sûre d’avoir aperçue Raven en relevant le regard mais balayant la salle dans laquelle je me trouvais, je me rendis bien vite compte que j’étais seule avec Melody.
« On est que toutes les deux ? » « Je crois bien… »
Je ne sais pas pourquoi mais j’avais comme un mauvais pressentiment. Vous savez, comme cette angoisse qui vous broie de l’intérieur et vous avez l’impression que vous allez vomir votre déjeuner à chaque pas que vous faites…eh bah c’est exactement comme ça que je me sentais là tout de suite.
« Bon…essayons de savoir où nous. Sommes. »
Recoiffant une mèche rebelle, je me saisis de mon sac et le remets sur mes épaules avant de me diriger vers une grande porte battante en compagnie de Melody. Il nous faut une dizaine de minutes avant d’arriver dans un bureau, avec une chaise à roulette, une boite de donuts vide, des bières sur le sol et un hot dog à moitié mangé. Une pancarte était écrite avec…
« C’est de la sauce barbecue ? » JE REVIENS. HS
« Bon je crois qu’on a trouvé le bureau d’Homer Simpson. Encore faut-il savoir où il s’est foutu… »
Le tic tac reprend soudainement alors que mon avant bras commence à devenir jaune.
« JE SUIS TROP BELLE POUR JAUNIR ! » maugréais-je en fronçant les sourcils.
Bon, on était dans le bureau d’Homer. Une télévision était posée là…
L’arrivée de Regina avait tout changé à son appétit. Si son ventre grogna, ce n’était pas à l’idée de finir son assiette, mais bien de se tailler un dessert dans le corps de la sorcière. Si Raven, elle aussi, eut très envie de s’en prendre à elle, elle laissa faire Kot et admira le travail, à deux doigts d’égorger quelqu’un (vous lui avez donné un couteau, je vous rappelle) quand Regina renvoya les tripes sur son mari. La suite non plus, n’arrangea rien à l’humeur de l’oiseau noir. Il ne fallut qu’une toute petite chose pour la retenir à son siège, presque calme : la main de Kot dans la sienne. Non pas qu’elle la calme vraiment, mais Raven se sentit soudain le besoin de faire l’éponge, d’oublier sa propre colère pour absorber la sienne. Ils auraient tout le temps du monde, de retour à Storybrooke, pour s’énerver un bon coup sur le premier truc qui bouge.
La suite se passa exactement comme Kot l’a lui même raconté. Ils sortirent tous et Raven s’accrocha au bras de son mari pour essayer de le calmer. Elle ne s’attendait pas, la taxidermiste, à une déclaration comme la sienne et si une part d’elle la rangea précieusement dans un coin de son esprit, l’oiseau noir, lui, préféra la mettre sur le compte de la colère. Son chat ne savait pas ce qu’il disait, c’était tout. Il aurait vite fait de changer d’avis.
Bien accrochée à Kot, Raven fit une nouvelle fois face à Regina. Elle se demanda, un instant, si on essayait de jouer avec ses nerfs. Dommage pour eux, le corbeau était plutôt patient. Surtout pour prendre sa revanche. La brune resta de marbre face à l’apparition. Du moins jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans une cassette et ça, ça… ça lui arracha un grand sourire satisfait ! Oh oui ! L’oiseau noir jubilait. Bien fait ! Elle eut, tout de même, un pincement au cœur à l’idée de ne pas pouvoir se venger de Regina elle-même. Raven lui aurait volontiers arraché la gorge avec ses serres, juste pour lui passer l’envie de recommencer à lancer des sortilèges.
Néanmoins, la taxidermiste n’eut pas le loisir de s’imaginer diverses manières de se venger de la sorcière. À peine la pétasse avait-elle disparu que le sol, sous elle, disparut lui aussi. Raven n’eut pas peur de la chute. On n'est pas un corbeau si on a peur de tomber. Même sans ses ailes, cette peur-là ne la touchait pas. Elle se demanda, tout de même, à quel moment la main de son mari quitta la sienne. Le constat la frappa soudain alors, qu’entre ses doigts, elle ne sentit plus les siens. Être séparé de lui n’était pas tant ce qui l’effraya, que la possibilité qu’il sorte d’ici sans elle. Après tout, ne l’avait-il pas abandonnée une fois, déjà ?
Raven s’écrasa au sol à demi-gracieusement (mais ne lui dites pas, faites genre que c’était super impressionnant) et se releva dans la foulée, prête à s’attaquer au premier truc qui passerait devant elle. La haine brûlait au fond de son cœur et l’oiseau noir avait très envie de la faire parler. Ça avait toujours été son plus gros défaut, ça, cette colère immense qui le poussait à s’en prendre au monde entier.
Rien. Il n’y avait rien qu’elle dans une salle bizarre qui ressemblait, d’après des souvenirs flous dont elle ne voulait pas, à une sorte de salle du réacteur d’une centrale. Ce qui ne correspondait pas à grand-chose dans sa tête de corbeau. La brune ignora donc l’information et s’apprêtait à fouiller dans son sac pour trouver son couteau, quand une femme apparut devant elle. Tout de noir vêtue, les cheveux aussi sombres, des yeux bleus, Raven eut presque envie de ricaner et de lui demander si elle voulait un autographe, puisqu’elle semblait copier son style à la perfection. Elle n’en eut pas le temps. L’inconnue se mit soudain à jacasser.
☻ Oh bonjour. Toi, tu es Raven je me trompe ?
» T’es qui toi ? répondit Raven, toujours aussi aimable.
☻ Je m’appelle Darcy. et je suis ravie de te rencontrer. On dit de moi aussi que je suis…
La brunette s’approcha d’elle et murmura avec un petit sourire :
☻ L’obscure. Ouuuuh, ça fait peur.
Raven haussa un sourcil. C’était pas l’envie qui lui manquait d’abattre un ou deux de ses poings dans le visage de celle-ci. Ça détendrait ses nerfs un bon coup, et si ça pouvait lui éviter de parler toute seule, la taxidermiste n’allait pas se gêner. Elle se retint quand même, agacée par le rire de l’obscure, mais intéressée, un peu, parce qu’elle croyait avoir de bon à lui dire.
☻ Plus sérieusement, t’as pas l’air d’être du côté des héros toi, je me trompe ?
» Les héros ? J'en fais mon quatre heures. Et les vilains aussi, d'ailleurs, répondit Raven avec un sourire carnassier, ce qui n’était pas très loin de la vérité.
☻ C’est que tu mordrais presque. Dis moi, ça te dirait de sortir indemne de ce monde mais d’être un agent double ? Genre mes yeux et mes oreilles dans ton petit groupe ?
La taxidermiste explosa de rire au visage de l’obscure. Elle avait encore, dans les faux souvenirs causés par cette petite Regina, des visions de sa double vie, des missions qu’on lui avait confiées un temps. Raven avait été une bonne espionne, à une époque. Jouer à deux jeux en même temps, elle connaissait sur le bout des doigts.
» On t'a pas dit ? C'est mon taff à moi, agent double, avoua-t-elle, les yeux brillants d’amusement.
☻ Parfait, répondit l’autre dans un sourire. Bon t’es accessoirement la deuxième. Mais la première, elle a pas vraiment eu le choix. Cette pauvre petite princesse pensait vraiment pouvoir lutter contre moi. Elle est assez pitoyable. Bon, tu ferais mieux de retrouver les autres. Tu auras de mes nouvelles très vite.
Elle sourit encore, la pétasse brune, et disparut dans un nuage de fumée noire. Raven, dans son coin, explosa de rire une nouvelle fois. Pour qui se prenait-elle, celle-là ? Il ne fallait pas compter sur l’oiseau noir pour avoir peur de l’obscure. Ça avait plutôt tendance à la faire ricaner sévère, toute cette histoire d’espionnage. Elle ? Un agent double ? La dernière qu’elle avait essayé, elle avait eu des problèmes. Oh oui ! De bons gros problèmes.
L’obscure, en tout cas, semblait avoir oublié un petit détail dans ses calculs. L’oiseau noir était marié à un démon-chat. Vous faîtes, maintenant, ce que vous voulez de cette information.
Si Raven pensait que les choses s’arrêteraient là et qu’elle n’aurait qu’à sortir d’ici elle-même, un dernier tour de salle lui permit d’apercevoir deux blondes. Elle plissa les yeux, plissa encore, jusqu’à ne presque plus rien voir, pour essayer de se souvenir d’où elles les avaient vues. Oui, une simple chute, quelques minutes loin de tout ce monde, et Raven en avait presque zappé le but de tout ceci. La mémoire lui revint en même temps que l’image de Sunny, les mains plaquées sur les épaules de son mari. Elle eut bien envie de lui sauter dessus, la brune, mais tout disparut.
Cette fois-ci, plus de centrale, plus de pétasses, plus rien, rien d’autre que la forêt, noire, brûlée, vidée de ses habitants. Raven tourna sur elle-même, les sourcils enfoncés sur ses yeux bleus. Elle connaissait ces arbres par cœur. Elle savait exactement où elle était. Mais elle ne pouvait pas y être vraiment. C’était impossible. En se tournant une nouvelle fois, elle découvrit la cabane de Baba Yaga, la sorcière que le corbeau avait quitté comme une tornade (presque littéralement). La bâtisse était déjà moche, quand la vieille sorcière habitait dedans, mais là, franchement, ça dépassait toutes les limites. C’était tout abandonné, décrépi, digne des présences les plus funestes. Raven se sentit presque chez elle, ici.
Mais elle leva les mains devant ses yeux, remua les doigts. La taxidermiste sourit. Elle savait pertinemment qu’elle ne pouvait pas être vraiment ici. Elle refusait d’y croire. Parce que, dans ce monde-là, Raven avait toujours été le plus beau des corbeaux. Toujours.
Kot O'Neill
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Personnage abandonné
| Conte : Halloween Town - Folklore russe | Dans le monde des contes, je suis : : Kot Baouin
Kot va vous faire la plaisir de ne pas revenir sur tout … Non en faite, s’il ne le fait pas, c’est parce qu’il avait la flemme, tout simplement … alors il était devant l’arsenal et attendait de savoir ce qu’il devait faire … Il approcha en se disant que tout pourrait être drôle à utiliser, pas sur que le scientifique jaune soit heureux d’être cobaye mais tout de même … Avec un sac à dos dans son dos, il pouvait bien rajouter plein d’armes non ? Non … bon….
Kot s’approcha rapidement pour voir que rien ne lui plaisait …. Des grenades étaient là, mais tout de suite, il avait plus envie de trouver une bombe … N’avait il pas déjà entendu que dans les simpsons (la série) il y avait une centrale nucléaire ? Il se mit à bouder….
- Pas de bombe nucléaire, au moins ça serait efficace …
Pendant ce temps, Ludwig prit une épée avec le plus grand soin et l’observa alors qu’il se tournait vers Kot … Celui-ci était déjà en train de le regarder de haut en bas … Il n’espérait pas qu’il prenne une arme rudimentaire de la sorte lui aussi ? L’homme dit :
- La précision peut faire beaucoup plus de dégât que la généralité.
Moui … mais c’était moins drôle …. Là où la précision faisait quelque chose, une bomba atomique faisait un joli champignon atomique justement et ça faisait booooom en rentrant dans l’histoire … est ce qu’un arc ou une épée était devenu autre chose qu’une légende ? Non… bon ?
- Précision …. Genre lance-pierre ? ça je connais … mais y en a pas… il y a rien de fun.
Cet arsenal craignait du point de vue de notre chat, pour qui il manquait les armes les plus douloureuses … Comme une bombe atomique… faisait il une fixette dessus ? Oui. Carrément …. Mais on lui pardonnait un peu… Ludwig fit un sourit en répondant…
- Cela se peut. …
Et en étendant ses grands bras de nains géant de pacotille (Kot n’aime pas se sentir petit face à plus grand que lui, ça lui donne envie de taper dans les rotules pour faire mal), l’homme tendit le bras pour choper le lance-pierre tout en haut du tableau.
- Une arme de ce genre te conviendrait-il ?
Alors qu’il prendra l’arme, Kot eu un regard de psychopathe … et le rire qui allait avec … se rappelant des souvenirs, certes faux, mais qui le ramenait à son enfance et à des jeux tout aussi dangereux.
- Précision, et douleur …. Je me rappelle quand je remplaçais les cailloux par des clous, … la bonne époque …
N’oublions pas, que lui comme Raven, n’avaient jamais été des enfants de chœurs … plutôt celui qui mets du cyanure dans le verre à la messe … Bonnie and Clyde, sans la mort atroce … Raven enceinte avait calmé le jeu … mais jamais nos deux âmes sœurs ne pouvaient arrêter réellement d’être qui ils sont vraiment … pas des gentil. Ludwig le fixa et fit une moue. Kot ne voulait pas comprendre alors que son sourire était toujours incrusté sur son visage à la nostalgie d’un cri de douleur qu’il avait fait naître…..
- Tant que tu es efficace actuellement …. - Efficace on va dire que ça dépendra ma cible. Mais ne t’en fais pas ! J’ai une femme ninja on sortira de là.
Pas besoin de se fouler quand on avait une femme ninja … Le démon-chat était marié à un oiseau colérique … Vous faîtes, maintenant, ce que vous voulez de cette information (deuxième édition). L’homme haussa la tête avec un tout petit sourire, très léger… tellement léger que Kot qui ne faisait pas attention ne le vit pas.
- Je suppose que tu parles de Raven ? C’est ton épouse ? - Mon épouse et mon corbeau… C’est compliqué mais oui. - Hum. Je comprends. De toute façon la vie à Storybrook n’est jamais simple. - Tout ça à cause de cette connasse de Régina !
Il allait vraiment devoir lui sauver les fesses à elle aussi ? Non … Mais fallait vraiment qu’on trouve une BONNE raison de la sauver pour qu’il le fasse … et même redevenir jaune ne serait pas une raison assez bonne… Ludwig observa son épée, fit quelques mouvements avec avant de la ranger dans son étui et l'attacher à sa ceinture.
- C'est vrai que les choses seraient différentes si elle n'avait pas agi. Mais maintenant c'est acté. Malheureusement on ne peut revenir en arrière. Avoir une haine féroce pour quelqu'un je connais ça et je serais très mal placé pour donner des conseils sur le fait de passer outre cela. - je ne peux pas la tuer parce que je sais sa force. Mais je la hais. C est tout
Ludwig fit juste une moue comme d'encouragement à Kot avant que tout le reste ne se passe (et oui j’ellipse sans même faire gaffe, la classe tu l’as où tu ne l’as pas). Donc, plus tard, ils s’étaient à nouveau trouvé séparer … Et Kot était sous forme de chat … Bien … beaucoup mieux … il entendait encore la voix dans sa tête, mais au moins, son poil soyeux était revenu. Se léchant, il se délectait de sa douceur et de sa perfection alors qu’il faisait plus attention à sa toilette qu’à l’environnement autour de lui.
Il était seul, il pouvait l’entendre, le sentir, et le voir … mais où était il ? Alors qu’il releva la tête, il se retrouva en lieu et place d’Halloween Town…. Oh…. Comme c’était étrange de revoir le village de l’horreur … toujours aussi décrépi, noir, sinistre … la seule différence était qu’il n’y avait personne … pas même un chat … oh…il failli oublier qu’il avait fini par manger tous les chats de la ville …. Il était donc le seul…. Il finit par marcher avec ses petites pattes… remarquant après coup son sac noir sur le sol… Et en chat, il était censé le bouger comment ? Que plaie.
Se rapprochant du sac, il pu voir qu’il avait eu l’idée de ranger lance-pierre …. Et écrous, dans le sac… Ce qu’il était malin en plus, il méritait tout de même une médaille pour tant de perfection en plus de toutes les autres qu’il méritait mais dont les humains niaient l’existence. Son tic tac était toujours présent … mais dans sa tête, une autre voix apparu … C’était celle de Darcy, même si Kot n’en avait aucune idée parce qu’il ne connaissait pas réellement la voix, trop occupé à penser à lui pour écouter la discussion précédente sur une ennemie des Winx.
- Pauvre petit chaton, tu fais le méchant mais je peux te détruire en un claquement de doigt.
Pando
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Illuminer comme le soleil et Etinceler comme la lune, telle est ma destinée, depuis ma naissance ☼☾
| Conte : Winx Club | Dans le monde des contes, je suis : : Stella de Solaria, Fée de la Lune et du Soleil
Les souvenirs…les temps d’une mémoire oubliée. J’entendais cette voix dans mon esprit, chaque pas que je faisais n’étaient finalement pas les miens. Je me contentais de suivre un chemin qui n’était aucunement le mien et je ne contrôlais pas, rien. J’avais conscience de tout ce qui nous entourait mais je ne comprenais pas les ressentis que j’avais en moi. Cette « chasse au trésor » contre le mal avant qu’on ne soit tout jaune avait un effet mauvais sur moi, je le sentais. Mon esprit semblait ailleurs. Comme si…comme si je n’étais finalement qu’un corps sans âme, ce qui serait une mauvaise chose vu ce que je suis censée représenter. Pourtant au départ, c’était censée être une bonne soirée, je devais juste partager une pizza avec Layla et discuter de tout et n’importe quoi comme je le fais toujours avec ma meilleure amie mais là pour le coup…
De l’obscurité. Le noir. A genoux sur le sol, je tente de reprendre ma respiration. Son rire. Ce rire que je connais que trop bien. Darcy. Lorsque j’ouvre les yeux, nous sommes sur Solaria. Mais pas ma bien aimée et regrettée planète. Non il n’y a plus de soleil, plus de lumière. Plus de vie. Une larme perle sur ma joue, une seconde, puis une troisième. Je voulais qu’elle sorte de mon esprit. Je devais me battre pour qu’elle sorte de mon esprit, je n’avais plus envie de n’être qu’une spectatrice, je voulais qu’on sauve Regina et Lisa et qu’on puisse rentrer chez nous en laissant ces sales sorcières derrière nous. Ma tête me brûlait, mon ventre me tordait. Je souffrais de l’absence de lumière.
« J’en appelle à toute la puissance des soleils de solaria… »
Ma planète bien aimée, je t’en prie, réveille toi… elle ri. Sa main m’attrape par le menton et me force à lever le regard vers elle.
« On dirait bien que tu es seule pauvre petite et pathétique princesse. Sans soleil, sans lune, sans pouvoirs, tu n’es rien ma petite Stella. »
Mes points se resserrent. Je fronce les sourcils et un amas lumineux jaillit de mes mains avant de l’envoyer valser plus loin. Elle était à l’origine de la perte de nos pouvoirs. Sa magie de l’illusion puisait dans nos pouvoirs mais nous étions toujours des êtres magiques, il fallait juste que nous en ayons conscience. Elle retombe lourdement sur le sol alors que je me relève, affaiblie mais prête à sortir de cette illusion et à la faire sortir de mon esprit. Mes deux pieds bien sûr le sol, le regard rivé sur ce palais dans lequel j’ai grandi sans aucune lumière.
« Nous ne sommes pas sur ma planète, ce n’est pas ma maison. Peut-être que tu puises tes pouvoirs de l’obscurité Darcy mais les miens viennent de la lumière et de l’espoir. Tant que je garderais espoir de te faire mordre la poussière, je pourrais lutter et gagner. Nous avons toujours gagné et je ne vois pas pourquoi ça changerait. »
Elle se relève et semble vouloir me faire chuter mais son illusion commence à perdre en puissance.
« Tu faiblis Darcy, c’est pour ça que tu as emprisonné Regina, tu sais qu’elle peut te réduire à néant et tu as peur. Mais tu ne me feras pas perdre espoir et tu ne me feras pas devenir l’ombre de moi-même. Je suis l’unique héritière du royaume le plus lumineux de la dimension magique, la chaleur du soleil et la lumière de la lune coulent dans mes veines et ni toi ni personne ne pourrait m’enlever ça. Je suis une fée gardienne, je suis une fée believix et mon coeur bat pour les winx et pour vous réduire à néant toi et tes soeurs. »
Un nouvel éclair lumineux jaillit de mes mains alors que les paysages de Solaria reprennent de la couleur, comme si ma planète retrouvait sa lumière perdue. Je ferme les yeux quand je remarque qu’une partie de mon visage est devenu jaune. Encore un de ses maudits sortilèges.
« Tu ne gagneras pas cette bataille, j’en fais la promesse. » « Tu vas me le payer Stella ! Je vais tous vous détruire ! »
Un halo de lumière pure m’entoure soudainement avant que je ne me réveille dans un laboratoire, sur le sol, sous ma forme believix, le « S » disparu et mon visage reprenant une teinte normale. Bien vite, je me rend compte de la présence de Layla, de Kot, Ludwig et Raven, tous inconscients. Instinctivement, je me dirige vers ma meilleure amie, évanouie. La prenant dans mes bras, je tente de la réveiller calmement. La jaune « l’attaquait » de toute part. C’était le monde illusoire de Darcy qui causait ça. Je n’avais pas voulu y croire sur la fausse solaria et c’est cela qui m’avait sauvée. Je devais aider Layla.
« Layla, entend ma voix. C’est moi, c’est Stella. Ce n’est qu’une illusion, bas toi. Reviens vers moi. Nous devons les sauver, reviens, je t’en prie. »
Je devais la sauver, nous devions les aider. Ils devaient tous retrouver la mémoire pour qu’on lutte ensembles contre l’obscure. Contre Darcy. Elle n’était plus dans mon esprit, elle n’était plus là. L’espoir, la foi. Peut-être que ça fait un peu nian-nian mais je crois bien que c’est ce qui m’a sauvée. C’est ce qui nous sauvera tous. Je le sens.
« Sunny ? Alors c’est vrai ? Toi et Aisha, vous êtes vraiment les Winx ? Truc de fou. » lâcha soudainement Melody qui venait d’apparaître derrière moi.
C’est genre pas le moment là en fait… Mais bon, je sais qu’elle est vivante au moins.
Raven connaissait cet endroit pour y avoir passé une partie de sa vie, avec cette affreuse sorcière de Baba Yaga, puis le démon-chat, qui avait décidé de squatter alors que personne ne voulait de lui (vous sentez le déni ?). Ce qu’elle savait, aussi, mis à part que l’endroit n’était pas aussi moche que ça, c’est qu’elle n’avait jamais eu cette allure de merde dans ce monde-là. Raven, à l’époque, avait toujours été un corbeau, avec des plumes, un bec, de belles serres bien aiguisées. Mais elle avait beau remuer les doigts, rien n’y faisait. L’oiseau noir n’arrivait pas à retrouver sa forme d’origine.
Ce qui eut, inévitablement, le don de l’énerver.
La taxidermiste repoussa ses cheveux noirs et avança un peu vers la maison. Être seule, dans ce monde-là, ne lui faisait ni chaud ni froid. Raven avait passé une très grande partie de sa vie seule, et c’était bien mieux comme ça. Personne pour caqueter à longueur de journée, personne pour l’empêcher de bouffer tel ou tel animal. Personne pour l’emmerder, en somme. Comme un petit coin de paradis. Sauf que la probabilité qu’il n’y ait pas, non plus, quelque chose à grignoter augmenta la colère du corbeau. L’ennui était le pire des maux et elle avait essayé de s’en défaire. Hors de question de retomber dedans de cette manière !
En se retournant, sans savoir de quelle manière sortir de ce faux monde, Raven tomba nez à nez avec la même brune que tout à l’heure. Elle haussa un sourcil, les bras croisés sous la poitrine, en se demandant pourquoi elle l’avait quittée si vite, si c’était pour revenir maintenant.
☻ Toi, tu es de mon côté Raven, dit la brune.
Raven ne répondit rien. Elle se contenta d’un sourire un poil malsain, voire carrément malsain, en fait. Ce qui sembla mettre la puce à l’oreille de Darcy.
☻ Tu mens, l’accusa-t-elle, tu es de leur côté.
La taxidermiste eut presque envie de taper dans ses mains et de lui donner un bon point. Elle n’eut, néanmoins, pas le temps de se défendre. Une onde d’énergie la frappa de plein fouet et la propulsa plus loin. À terre, Raven grogna comme un animal enragé et bondit sur ses pieds. Deux fois qu’elle bouffait la terre. Il n’y avait rien de pire pour l’oiseau noir.
» Je n’ai jamais menti, ricana Raven.
Ce qui était, étonnamment, la pure vérité. La brune s’était contentée d’énoncer des faits et Darcy avait elle-même sauté aux conclusions, comme une débutante. Très fière d’avoir pu la berner, Raven releva le menton et détourna un peu le regard. À cet instant, le décor sembla grésiller, comme s’il était prêt à sauter. Un peu de patience. C’était ça, qu’on lui demandait ? Un peu de patience ? Raven en avait énormément à revendre. Surtout si elle pouvait s’amuser un peu.
☻ Tu es toute seule. Seule, répondit Darcy, alors que le bout de ses cheveux noirs prit soudain une teinte jaunâtre.
» Et toi, tu es faible et j’ai un petit creux…
Raven voulut attaquer l’impertinente, mais celle-ci se dédoubla soudain en de multiples clones. Si la taxidermiste resta, un instant, bloquée devant les apparitions, ce ne fut pas par peur, mais par indécision. Elle ne savait pas par qui commencer, mais il était certain qu’elle frapperait sur chacune d’entre elle jusqu’à s’en exploser les poings.
☻ Tu es mauvaise, joins-toi à moi. On gagnera ensemble.
Cette fois-ci, Raven avait une cible à viser : une petite bouche insolente qui se permettait de proférer des absurdités. Évidemment qu’elle était mauvaise, mais il était hors de question de se joindre à qui que ce soit. Raven était un corbeau libre. Sans plus attendre, la brune envoya un beau crochet du gauche dans la mâchoire de Darcy.
» Je suis meilleure que toi et je sortirai d’ici avec mon chat. Tu savais pas ? Très mauvaise idée de nous séparer.
Raven voulut enchaîner avec un autre coup, mais Darcy s’évapora sous son poing. Il n’y avait plus que le vide, tout autour d’elle et, soudain, un amas lumineux qui vint l’entourer. La taxidermiste voulut se défendre, mais la seule chose qu’elle put faire fut d’ouvrir les yeux. Autour d’elle, aucune forêt, aucune cabane, mais un laboratoire, une grosse libellule avec des cheveux et des corps allongés à côté d’elle. La rage, à nouveau, remonta dans sa gorge alors que Raven regardait son mari, la femme et l’autre homme qu’elle ne connaissait pas, pioncer tranquille pendant qu’elle, elle était ENCORE allongée par terre. Par terre !
La brune se remit donc sur ses pieds et vint s’inquiéter de l’état de son petit mari. Après deux gifles monumentales (et encore, elle n’y était pas allée avec les poings), elle comprit qu’il ne servait à rien d’essayer de le réveiller. Ce petit con dormait à poings fermés dans les rêves d’une autre. Une putain de brune avec des yeux bleus, en plus. Raven ne pouvait pas laisser ça passer. Elle s’empara de son sac, fouilla dedans et trouva pile ce qu’elle cherchait.
» Tu vas le regretter, siffla-t-elle, en se penchant par-dessus la gorge de Kot.
Raven brandit alors son arme et… se mit à dessiner. Bah quoi ? Vous croyez pas qu’elle va l’égorger ! Pas tant qu’il est incapable de se débattre. Très concentrée, Raven dessina une belle moustache moche par-dessus la lèvre, enchaîna avec une grosse pustule sur le nez et des petits cœurs sur ses joues, juste pour le faire rager. Quand elle eut fini d’accentuer les rides sur son front, elle continua d’ignorer ses deux compagnons réveillés (Melody et Sunny qui doivent rien piger, avouons-le) et se tourna vers l’autre homme. Elle tapota un peu ses joues, pour être sûre que lui non plus, il ne se réveillerait pas de sitôt, et s’empara de sa main pour commencer ses dessins.
Aisha d'Andros
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| Avatar : Kiana Ledé
If I could fly across this night
Faster than the speed of light I would spread this wings of mine
Through the years and far away
| Conte : Winxclub | Dans le monde des contes, je suis : : Layla d'Andros, fée des fluides
«Va vraiment falloir faire quelque chose contre le kidnapping des gens à Storybrook ... »
Ludwig n’avait toujours pas confiance en ce scientifique et ce n’était pas parce qu’il avait baissé son arme qu’il ne pouvait pas lui tirer une balle dans le pied à tout moment. C’était bien trop étrange qu’il ait un dossier sur chacune des personnes qui étaient arrivées dans ce monde. Peut être était il un agent double, récoltant des informations pour l’Obscure. Soit proche de tes amis, mais soit le encore plus avec tes ennemis. Même si parfois il avait du mal avec cette tactique, il la savait payante. Il l’écoutait avec toute l’attention qu’il pouvait lui donner malgré le fait qu’il voyait ses mains et son corps devenir jaune. Il sentait la rage commencer à bouillir dans son corps mais il devait rester calme, ne pas se laisser envahir par toutes ses émotions négatives qu’il pouvait souvent avoir. Un petit sourire assez malsain se dessina sur ses lèvres quand au détour d’un des nombreux boutons que Frink touchait, un mur s’ouvrit pour laisser apparaître toute une flopée d’armes les plus sophistiqués les unes que les autres. Ludwig resta un moment à les regarder, son cerveau pesant le pour et le contre de toutes celle qu’il connaissait avant qu’il ne finisse par prendre la plus grande des épées. C’était comme ça, il n’y pouvait rien, il était beaucoup plus à l’aise avec ce genre d’arme. Pourtant il était un excellent tireur. Ce n’était pas pour rien si quand il était plus jeune il avait passé avec brillo le concours de tireur d’élite dans l’US Army. Mais il préférait vraiment le corps à corps, le contact avec son ennemi pour l’anéantir de ses propres mains. Tournant la tête vers Kot qui visiblement ne trouvait pas son bonheur, il se fit un plaisir de l’aider, cela lui rappelant le bon vieux temps où mettait son petit grain de sel lorsque son frère Frérin armait les soldats du royaume d’Erebor et en pensant à Erebor … Ludwig eut un immense vertige, la pièce dans laquelle il se trouvait devenant de plus en plus flou. Quand il se réveilla, il n’en cru d’abord pas ses yeux. Il était à la maison. Il était dans la montagne solitaire. Épée en main, il rata une respiration en sentant les odeurs familières. L’émotion le submergea. Cela faisait des centaines d’années qu’il rêvait de ça, de reconquérir son royaume, volé par une grosse limace. On avait chassé son peuple de ses terres ancestrales. On l’avait forcé à l’errance, à la misère la plus totale. Il s’était battu dans tous les sens du terme pour survivre, pour apporter de la dignité aux nains qui avaient accepté de le suivre. Il avait entrepris cette quête pour reprendre son bien mais la malédiction avait frappé juste avant qu’il ne puisse arriver à terme. Alors forcément, dans un instant de lucidité, il pensa que tout était faux. Or il avait tellement attendu ce moment … Courant dans les couloirs, il s’enfonça de plus en plus dans la terre, se dirigeant vers les salles souterraines, rempli d’or, de diamants, et de toutes les pierres les plus précieuses du monde. Ce n’était pas pour rien si Erebor était le royaume le plus riche de toute la Terre du Milieu. Quand il se stoppa, au bord du gigantesque escalier construit en jade, il eut un tournis en voyant tout cet or … qui l'appelait. Et Ludwig perdit les dernières pensées lucides qu’il avait eu. Il les descendit en courant, se jetant en se délectant du bruit des pièces qu’il pouvait entendre. Oh oui ! Jamais ils ne seraient plus rejetés. Jamais plus le peuple des nains ne serait traité comme des esclaves. Jamais lui ! Ne serait traité comme un simple forgeron, comme un simple bijoutier. Il était un roi, et pas n’importe lequel. Le plus fortuné. Le plus puissant. Il commandait les septs autres peuples des nains parce qu’outre être le plus fort il avait le joyau du roi, l’Arkenstone. En pensant à ça, il se mit immédiatement à la chercher parmi tous les gros rubis, émeraudes et autres pierres qu’il y avait. C’est dans sa recherche qu’il entendit un drôle de bruit. Non ! Non ! Smaug ne pouvait pas être là ! Il n’était pas là ! Seul Mahal savait où il était. Sur la défensive tout de même, attrapant l’épée qu’il avait, il la pointa en direction du bruit qu’il avait entendu. En haut de l’escalier, une femme. Ludwig la regarda de haut en bas, la scrutant d’un oeil fou sans rien faire, attendant le premier pas. Dans ses souvenirs … Smaug n’était pas vraiment de cet acabit là.
"Pourquoi tu fais si peur à ma soeur toi ?"
Continuant de la regarder -mater pour être plus précis- il finit par hausser les épaules en faisant une petite moue. Elle n’avait strictement rien d’intéressant pour elle. Son physique était banal. Elle était certes jolie mais tout à fait commune, et le roi tel qu’il était maintenant n’appréciait vraiment que les personnes qui sortaient du lot, les plus belles. Il fit une petite moue, retournant à la recherche de sa pierre, se délectant quand même toujours de marcher parmi son or. Il murmura dans sa barbe un “je ne connais pas ta soeur”. Son cerveau était bien trop embrumé par les pièces jaunes qu’il voyait pour penser à quelconque liens de famille, et en vérité, ce n’était vraiment pas son problème. Néanmoins, c’était celui de la jeune femme, qui, vexé, en descendant les marches, lui envoya une tornade en pleine face. Ludwig ne put l’éviter, se la prenant de pleine face, l’envoyant contre une face d’une pyramide d’or. Se faire ensevelir par l’or n’était pas un soucis, c’était une belle mort après tout, mais il n’appréciait pas du tout ça ! L’insultant en Kuzdul, la langue rare des nains, Ludwig se releva imédiatement, des pièces encore coincés dans sa chemise, pointant son épée vers la jeune femme.
"Je crois qu'ils l'appellent L'obscure. Toi par contre, t'as rien de bien effrayant." "Tu veux mon or c'est ça ! Je ne le donnerai pas ! Je ne ferais pas de mal à ta soeur ! Je m'en fiches totalement !"
Et c’était vrai. C’était quoi cette histoire de soeur ? De quoi parlait elle ? Smaug avait il une soeur qui venait réclamer un dû imaginaire ? Son esprit était perturbé, embrouillé, par le mal du dragon qui ne faisait que croître en lui. Un grognement sonore se fit entendre tandis que Stormy eut un rire mauvais.
"Mais qu'en ai-je à faire de ton or ?"
Savait elle à qui elle s’adressait ? Savait elle que dire une chose pareille à un nain équivalait à l’une des plus graves insultes ? Ludwig ne la croyait pas. Elle était là pour une unique raison ! Le voler ! Piller ses grottes comme on l’avait fait pour l’anéantir, pour le trainer lui, et son peuple dans la boue. Non ! Non ! Il avait dit que jamais il ne laisserait faire, et même s’il n’arrivait plus vraiment à distinguer ce qui était le bien du mal, il ferait tout pour sauvegarder sa race. Et l’or. Surtout l’or en vérité. Ludwig eut lui aussi un rire mauvais. Qui n’augurait rien de bon. Qui se répandait dans les cavernes, comme le mal dans la Terre du milieu. Il n’avait absolument pas peur de cette sorcière. Il en avait vu d’autre. il s'avançant vers elle, un rictus très mauvais. Pour cet or il tuerait. Sans pitié. Sans merci. Pour cet or. Il déclencherait une guerre. Pour cet or, il retournerait terre et ciel.
"Et moi ? Qu'est ce que j'ai en ai affaire de ta soeur ?"
Le silence se fit, pendant quelques minutes insoutenables avant que Darcy ne le brise en apparaissant. Ressertant la prise sur son épée, il observa cette autre femme. Pourtant tout son être lui disait que c’était elle qu’il fallait combattre, mais le mal du dragon était bien trop ancré dans ses gênes pour qu’il puisse faire quelque chose.
"Laisse petite soeur, il n'est bon à rien."
Piqué dans son égo, Ludwig gronda encore plus, comme un animal, comme un loup sauvage C’est qu’il avait un égo immense le roi sous la montagne ! Sa voix siffla comme le serpent, mordant tout aussi fort, mais se trompant clairement de jugement, partie dans sa propre réalité, qui était en vérité, sa propre vie avant Storybrook.
"Je suis bon pour tout ! C'est moi qui ait amassé tout cet or ! Moi, mes ancêtres et mon peuple ! Nous travaillons ces montagnes depuis des millénaires !" "Je vois ça."
Ce n’était pas avec un sourire et compliment que Ludwig plierait ne serait ce que le petit doigt, et ce qu’il pensa se réfleta dans les paroles de ces femmes.
“… Sauf si avec un peu d'or, on peut t'amadouer très cher ?”
Alors là … il ne comprenait pas vraiment ce qu’elle avait en tête mais il savait une chose. Il était bien plus fort qu’elles deux réunis, pour quoi qu’il pouvait se passer. Le rire qui retentit partait même dans les aiguës, ce qui pour Ludwig était une chose très rare, sa voix frôlant avec les octaves les plus basses. Son regard bleu était troublé, orageux, flou même, ses pupilles dilatés au maximum. Il était ce qu’il avait toujours combattu.
“Mes pauvres bonnes femmes... avec tout l'or que j'ai ... vous pensez clairement que j'ai besoin de vous ? Vous n’êtes rien. Mais tellement rien ! Juste une paire de coureuses de remparts ! ”
Ce qui n’était pas vraiment un terme des plus flatteurs. Ludwig fit une pause dramatique, le torse bombé, se tenant sur son épée. Il était l’homme de la situation, où plutôt le nain du lieu. C’était lui le chef, le roi, et il ferait respecter la règle comme bon lui souhaitait. Comme son père Thrain l’avait fait, comme son grand père Thrôr l’avait fait, et ainsi de suite jusqu’au grand Durin. Néanmoins, il n’était pas un sot. Certes sa maladie faisait ressortir tout ce qu’il y avait de mauvais en lui avait fait tomber un voile sur son esprit, il n’en restait pas un excellent stratège. Oui il avait l’or, mais il lui manquait quelque chose. Une chose importante. La plus importante même. Mielleux, il fixa la brune qui était arrivé un peu plus tard. Mine de rien, elle avait l’air plus puissante que l’autre.
“J’ai un marché à vous proposer. Du gagnant gagnant...” "D'accord. Moi aussi. Si tu nous aides à les détruire, tu auras tout l'or que tu veux."
Qui ? Quoi ? Où ? Comment ? Ludwig ne savait pas. Sa raison, perdu tout au fond de son subconscient lui disait de dire non mais c’était plus fort que lui. L’or. L’or ne l’interessait pas vraiment, il avait quelque chose de beaucoup plus grand en tête, et tout un plan d’ailleurs pour les duper. Ses qualités de stratèges n’étaient pas connus pour rien.
"Hum. Si vous m'aidez à trouver l'Akenstone je suis partant!"
Les mots avaient leurs importances et Ludwig les avait bien choisi avec attention, un sourire mauvais toujours plaqué sur son visage. Sauf qu’au moment de répondre, tout se mit à grésiller au tour de lui. Il avait l’impression que sa tête aller exploser et s’il la baissa pour chasser la douleur, il la releva très vite, pour faire comme si de rien n’était. En face, ce n’était guère mieux. La femme aux cheveux long, Darcy, eut l’air d’avoir un énorme coup de fatigue. Visiblement il n’y avait que de la gueule et cela n’intéressait pas le roi fou. Alors Ludwig haussa les épaules, un peu triste mine de rien et il s’en repartit dans ses cavernes, pour se satisfaire de toutes ces richesses, tout en cherchant la fameuse pierre précieuse. Si Darcy ne pouvait rien dire, essayant de se relever de sa chute, Stormy elle, n’apprécia pas qu’on lui tourne le dos, et lança des éclairs pour attirer son attention. Mais si elle savait ce qu’il avait déjà subi avant, ce qu’il avait déjà vu. Entre de l’or et des éclairs, le choix était vite fait. Sauf qu’autre chose vint perturber sa contemplation. L’or se mit à disparaître, s’évaporant, fondant comme s’il était chaud à haute température. Les yeux du nain se révulsèrent, et il hurla des choses vraiment peu catholiques que je ne peux retransmettre ici. Il courait dans tous les sens, tandis que l’obscurité se faisait de plus en plus fort, de plus en plus oppressante. Pas encore. Non ! Il ne pouvait pas encore tout perdre !
‘Reveille toi Mr le Roi !”
Que s’était il passé ? Il avait l’impression qu’un orchestre jouait dans son crâne le bourdon de Wagner. Il ouvrit les yeux d’un coup, comme si on l’avait piqué, mettant quelques secondes à réagir. Il était dans le laboratoire, Stella penchait sur lui, un sourire lumineux sur le visage.
“Trop bien ! ça a marché ! t'avais le sommeil profond toi..."
Fermant ses yeux en passant sa main sur son visage, les images de cette illusion lui revient de pleins fouets, comme si on le brûlait au fer rouge. Il était comme son grand père. Il était même pire que lui. Prêt à tout donner pour une pierre précieuse. Même si ses motivations étaient plus que noble, pensant à vrai dire à mettre son peuple en sécurité, il n’aurait pas hésité à faire ressortir son mauvais caractère. Cette partie de lui qu’il enfouissait et qu’il vérouillait tout le temps. Même si au fond, il savait qu’il aurait trahi les deux soeurs, il n’aurait pas hésité à se la jouer en solo. Se relevant en grimaçant, son dos lui faisant mal, il ne se soucia ni de sa couleur de peau, ni des dessins qu’il pouvait avoir sur les mains et les bras. Il poussa un énorme soupir, regardant Stella dans les yeux. Malgré tout, Ludwig était quelqu’un de bon. Son coeur était bon.
"Je suis vraiment désolé. J’étais entrain de faire quelque chose de très mauvais … "
Lui qui était souvent prompt à sauver la veuve et l’orphelin, était à deux doigts de les donner à leurs bourreaux pour son propre intérêt. La culpabilité l’envahit grandement, et même les mots de la fée ne purent le réconforter.
"Oh c'est pas grave. C'est cette garce qui est la cause de tout ça. donc maintenant, faut réveiller le chat et après, on pourra peut être aller retrouver Regina, puis Lisa et le papa de Melody pour qu'on puisse rentrer chez nous parce que je veux pas dire mais on a plus beaucoup de temps."
Il hocha simplement la tête, lançant un petit coup d’oeil à Kot qui dormait toujours. Elle avait raison. Il n’y avait qu’une seule chose à faire. Sauver tout le monde. Faire tout ce qui était en son pouvoir pour ramener la paix dans cette contrée. Il le devait bien. Pour faire amende honorable. Pour laver son honneur. Même si personne n’avait vu ce qui s’était passé, Ludwig lui, ne le laisserait pas passer, se battant depuis des années, avec ces pensées vicieux qui lui empoisonnait l’esprit quand il se trouvait à proximité d’or où d’une trop grande quantité de pierres précieuses.
“Oui ! Il le faut ! Ces gens n’ont rien demandés. Ils sont victimes d’un conflit qui ne les regarde absolument pas. Ces sorcières doivent payer leurs dûs. Maintenant !”
