« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C’est la veille de Noël. Un temps de mystères, d’attente, qui sait ce qui pourrait arriver ?
Le retour à la réalité fut beaucoup plus... soudaine que je ne l'avais pensé. Ce fut comme si je me réveillais avec l'impression de ne pas avoir dormi du tout. Est-ce que toute cette aventure n'était qu'un rêve ? Je n'en avais pourtant pas eu l'impression. Je me levais et rejoignais le couloir pour aviser tous mes compagnons d'aventure qui semblaient aussi confus que moi. C'était rassurant dans un sens, cela prouvait que je n'avais pas tout inventé ou rêvé. On ne pouvait clairement pas tous avoir fait le même rêve, c'était statistiquement improbable. La bonne nouvelle, c'était que j'avais retrouvé mes pouvoirs. La mauvaise c'était que nous étions le jour de Noël, le vingt-cinq décembre. Et j'avais littéralement abandonnés mon petit-ami. Pour passer le réveillon avec des inconnus. Je ne regrettais absolument pas, tout ceci avait été une merveilleuse aventure mais je culpabilisais. Et surtout, je ne savais pas quelle explication donner à Viktor.
C'est donc la mort dans l'âme que je pris mon petit déjeuner, participant à peine aux réjouissances. J'avais le sourire bien sûr. C'était Noël et je ne devais pas gâcher cette fête si particulière mais je ne mettais sans doute pas autant d'entrain que j'aurais dû. Et ce fut l'heure des adieux. Marie nous surpris en nous offrant à tous un cadeau. Je pris celui qu'elle me tendit avec un air malicieux.
"Pour que tu ne t’oublies pas en chemin !"
Mes yeux s'écarquillèrent de surprise en découvrant le bracelet avec le sceptre de Ded Moroz en pendentif. Un immense sourire s'étira sur mes lèvres et je remerciais chaleureusement la jeune femme de son présent. Ce cadeau me touchait bien plus qu'elle ne le pensait sans doute.
"Merci Marie. J'espère que tu ne te perdras plus non plus."
Je lui adressais un léger clin d’œil complice auquel elle répondit par un sourire.
"Promis ! Sinon je compte sur le grand Ded Moroz pour me remettre dans le droit chemin !"
Elle esquissa une révérence devant moi dans un trait d'humour qui me tira un grand éclat de rire. Cette petite était géniale, il ne fallait surtout pas qu'elle oublie qui elle était encore une fois.
"Vous pouvez compter sur moi votre Majesté."
J'inclinais le buste avec amusement devant la reine qu'elle était. Je me redressais et lui adressais un dernier clin d’œil complice avant de m'éloigner vers la porte. Suivant les autres qui étaient déjà sur le départ. Je glissais le bracelet à mon poignet et j'étais en train de l'admirer lorsque l'horloger passa la porte. Je notais qu'il était plutôt joli garçon mais il ne semblait avoir d'yeux que pour Marie. Cette dernière le dévorais d'ailleurs déjà du regard. J'esquissais un petit sourire narquois en songeant qu'une belle idylle semblait naître juste sous notre nez.
Mon œuf bien en poche, je suivis le petit cortège jusqu'à la forêt que nous avions traversé la veille et je fronçais les sourcils aux mots de Drosselmeyer. Mais alors... J'allais pouvoir passer le réveillon avec Viktor ? Mon visage s'éclaira de joie et un peu plus j'allais sauter dans les bras du vieil homme. Mais heureusement pour moi, je savais me tenir. Toutefois, je notais que nous avions changé de monde deux fois au cour de notre aventure. Chose que je n'avais clairement pas capté la veille. Je comprenais vite les choses de façon générale mais il fallait souvent me les expliquer longtemps. C'est donc tout guilleret que je refis le chemin en sens inverse. Et je sentis mon œuf se briser de plus en plus à mesure que je me rapprochais de Storybrooke. Ainsi s'achevait cette merveilleuse parenthèse de Noël. Dewenty dévoila ses ailes et mon sourire se fit lumineux. Je fis un câlin d'adieu à Axel et esquissait un sourire à Anya tout en rougissant à ses gentilles paroles.
"Merci Anastasia. J'ai été ravi de faire votre rencontre également. Passez de bonnes fêtes."
Je l'observais s'éloigner tout en songeant qu'il n'y avait pas que les sceptres magiques que je magnais à la perfection... Mais je m'égarais. Je me tournais vers mes autres compagnons d'aventure.
"J'ai été ravi de faire cette aventure en votre compagnie. Je ne pouvais espérer meilleurs camarades."
Je leur adressais à tous un grand sourire.
"Aster continue les oeufs ça te réussit bien."
Je lui adressais un petit clin d'oeil avant de continuer ma tournée.
"Axel, tu es un rayon de soleil continue comme ça. Dewenty, profite à fond de tes ailes. Et Jessie... Garde ton optimisme et ton courage."
Je les observais tous un à un en sachant que je ne les reverrais probablement jamais. Bon après Storybrooke n'était pas si grande que ça mais bon...
"Passez tous de merveilleuses fêtes de fin d'année."
Puis sur un dernier sourire et un signe de la main, je me téléportais dans mon appartement. Dix-huit heure quarante-cinq minutes. J'avais... un quart d'heure pour me préparer. Je me ruais dans ma douche et me lavais et me changeais en quatrième vitesse. J'attrapais une bouteille de vin rouge et le cadeau pour Viktor avant de me téléporter à dix-neuf heure quinze précise devant sa porte. Un quart d'heure de retard... J'étais bien. J'étais même plus que bien. Je sonnais à la porte et j'attendis sagement que Viktor n'ouvre la porte. Dès que ce fut fait, je me précipitais sur lui pour l'embrasser de toutes mes forces. Je tentais de lui faire passer que j'étais désolé de mon retard et qu'il m'avait manqué aussi depuis la dernière fois que je l'avais vu. Je finis par le relâcher avec une petite moue désolée.
"Je suis un peu en retard désolé."
Il secoua la tête avec un petit sourire en coin. Celui que j'adorais et qui me rendait fou à chaque fois.
"Ce n'est pas grave. Il n'y a pas de soucis ..."
Il m'adressa un petit clin d’œil.
"Tu rattraperas ton retard en restant dormir."
J'esquissais un demi sourire.
"C'était pas prévu de base que je reste pour dormir ?", demandais-je d'un ton innocent.
Il m'invita à entrer, une main dans mon dos.
"C'était à ton bon vouloir."
Je savais parfaitement que Viktor ne m'obligerait jamais à rien si je n'en avais pas envie. Il était incroyablement attentionnée avec moi, parfois trop, j'avais compris qu'il avait avait systématiquement peur de me faire du mal ou de me forcer à faire quelque chose dont je n'aurais pas envie. Cela avait dicté pas mal de ses actions et avait mis le doute en moi ce qui avait ralenti considérablement l'avancée de notre relation. Ou plutôt le début de notre relation qui était à mes yeux absolument parfaite.
"Et tu as le bonjour de Jessie."
"Oh ? Elle va bien j'espère ?"
"J'ai vécu une histoire... si je te racontais, tu me croirais pas. J'ai eu l'impression d'être parti pendant deux jours mais en fait ici ça fait à peine une heure. Et... J'ai compris que mon père me définissait pas. Je peux faire comme Ded Moroz et changer mon futur. Changer mon destin. Tu vois ce que je veux dire ?"
Je l'observais les yeux brillants, totalement excité par la découverte que j'avais faite.
"Bien entendu. Chacun est libre de choisir la voie qu'il a envie de choisir."
Viktor dans toute sa splendeur avec sa sagesse, son regard insondable et son calme à toute épreuve. Même s'il était moins froid que d'habitude, il s'était réchauffé depuis qu'on était ensemble. C'était... mignon. Et je hochais la tête avec enthousiasme, répondant enfin à sa question sur Jessie. Elle s'était un peu perdue dans le flot de mes paroles.
"Elle va bien. Mieux depuis qu'elle est plus en ballerine. On a failli se faire tuer par des souris d'ailleurs. C'est vicieux comme bestiole. J'étais un soldat de bois moi. Avec un sucre d'orge en arme. C'était trop cool."
"Oh oui ... j'ai moi aussi un mauvais souvenir des souris..."
Je vis son regard se poser sur sa main. Il avait gardé la cicatrice de sa séparation d'avec Marcy. Je savais à quel point cela avait été difficile pour lui. J'étais là quand il s'était effondré dans mon appartement après avoir quitté Jessie et à son retour d'aventure avec elle.
"Je suis déçu d'avoir raté ça ! Tu as du être phénoménal !"
Je rougis à sa remarque. Il était beaucoup trop gentil avec moi. Et sa main sur mon avant-bras me réchauffa le cœur et je lui souris un peu bêtement. Comme les gens amoureux le faisait dans les films. Sauf que ça devait être carrément moins chou quand c'était moi qui le faisait pour de vrai. Mais il ne semblait pas exactement avoir compris où je voulais en venir. Je pinçais donc légèrement les lèvres en prenant une profonde inspiration.
"Oui mais... tu sais bien qu'avec mon père c'est... compliqué. Mais là... J'ai vraiment l'impression de pouvoir le faire. Enfin... j'espère. Pouvoir vivre la vie que je veux. Suivre l'exemple de Ded Moroz. Devenir ce que j'ai incarné. Ce serait... génial."
Je pris ses mains dans les miennes.
"Tu m'aideras hein ?"
Je le fixais les yeux brillants d'émotions. Parce que moi, tout seul, j'étais quand même pas sûr d'y arriver. Malgré tout ce qui s'était passé aujourd'hui.
"Bien entendu ! Je t'ai toujours dis que je serais là pour toi quand tu en aurais besoin. Si c'est le cas je suis là. Tu peux compter sur mon aide et mon soutien."
Il m'enlaça et m'embrassa tendrement. Mon cœur se gonfla de bonheur. J'aurais difficilement être plus heureux qu'à ce moment précis. Je me pressais un peu plus contre lui pour approfondir notre baiser avant de me reculer, les joues légèrement rougis de plaisir et les yeux brillants.
"Merci Viktor. Ça compte énormément pour moi que tu sois là."
Je serrais sa main dans la mienne avant d'esquisser un petit sourire en coin.
"Ça sent drôlement bon. J'ai hâte de découvrir ce que tu nous as cuisiné."
Il était temps de fêter ce réveillon de Noël dignement. En rendant hommage aux plats de Viktor, je me laissais entraîner vers la table qu'il avait dressé et mes yeux s'écarquillèrent devant tant de beauté et de romantisme. Je m'installais à table en songeant que je n'aurais pas pu avoir meilleur amant et compagnon. Il était parfait en tout point et je ne le méritais clairement pas. Mais je laissais toutes ces réflexions de côtés pour profiter de ce moment magique que nous avions à deux. M'abandonnant pleinement à la magie de Noël.
Axel Oswald
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Personnage abandonné
| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
C’est la veille de Noël. Un temps de mystères, d’attente, qui sait ce qui pourrait arriver ?
Ouvrit les yeux dans son lit avait été … joyeux. Voir Jessie et lui faire un câlin avait été un bonheur. Manger et parler, et rire et discuter, et sourire … tout ça avait été merveilleux….mais Olaf ne pouvait pas s’empêcher de jeter des regards à ses bras…Ce n’était plus des branches de chocolat noir… Il avait beaucoup râlé sur leur couleur … peut être que personne n’avait compris pourquoi ? Parce que lui, au fond… Il savait pourquoi.
Râler sur sa condition, même un détail aussi futile que le nombre de pourcentage de cacao dans ses bras, lui avait permis de ne pas reprendre goût à sa forme… Dans son monde des contes … Jamais il n’avait voulu devenir humain… Il ne voulait pas empêcher le bonheur des autres … Mais être un bonhomme de neige, ou de sucre, ou qu’importe quoi … un être sans douleur, pouvant se rouler lui-même et jongler avec ses pieds … ça lui manquait…
Et si avant, il pouvait faire en sorte de l’ignorer, l’avoir vécu à nouveau lui mettait à nouveau en pleine face qu’il ne pouvait pas être le Olaf d’Elsa et d’Anna… Anna l’aimait, mais il n’était plus réellement lui… Est-ce qu’Elsa l’aimera encore après ça ? Son regard sur ses bras était comme des pics à glace enfoncé dans son cœur. Il préférait alors ne pas le dire. Se taire, ne pas faire comprendre qu’il était triste de la mort de Mysha, bien qu’il ne soit pas mort et qu’il se persuadait de cela…. Et qu’il n’était pas triste d’être redevenu un humain.
Si on lui avait demandé… Serait-il resté dans ce monde ? Non… parce qu’il avait trop d’amis à qui il veut faire des câlins ici … ses sentiments n’étaient pas claires… et c’était pour ça qu’il avait eu besoin de faire un câlin à Jessie dés son réveil. Il se rappelait à chaque câlin pourquoi il était là. Pourquoi il existait. Il existait pour donner du bonheur aux autres et les rendre heureux. Il ne pouvait pas penser à ses bras en chocolat…. Et puis, ils étaient noirs voilà.
Il rappela plusieurs fois que c’était Noël, et que tout le bonheur du monde était à bloc, et sourit alors qu’il rigolait en voulant câliner tout le monde. Il se prit d’ailleurs de bonheur pour câliner leur hôte, et Marie … qui n’avait plus le droit de dire non, au vue de toutes les fois où Olaf avait raison, et où elle l’a ignoré. Si tout le monde reconnu le casse-noisette … Olaf lui trouva juste qu’il était fort gentil, mais ne dérangea pas le couple en train de se former…
Parce qu’en face de lui se trouvait deux paquets cadeaux à ouvrir … … Observant les autres avec leur unique cadeau… Olaf ne savait pas vraiment quoi faire … Il ne voulait pas se vanter d’avoir plus de cadeaux, et bien qu’il fut heureux, il ne comprenait pas pourquoi il en avait deux… Doucement. Il prit le premier cadeau. Une étiquette avec écrit « Pour Olaf »… Fronçant les sourcils, il se mit à l’ouvrit pour y découvrir ….La boule à neige !!! Celle qui était dans son œuf ! Se penchant dessus, il pouvait voir les sœurs jouant dans la neige, avec lui… Il eu le cœur serré. Si seulement il pouvait revenir à cette époque… bougeant la neige, il se demanda à laquelle des deux sœurs il pourrait offrir cette œuvre d’art de bonheur. Il avait envie de leur montrer, le bonheur dans une boule de verre dont la neige tombe lentement. De leur offrir se souvenir, autant que ce qu’il aimerait leur offrir le monde. Il posa délicatement la boule à neige dans sa boîte pour s’occuper du deuxième cadeau.
Ouvrant, il tomba sur … une deuxième boule à neige ? La relevant au dessus de son visage, la boule à neige ne ressemblait pas réellement à la première. Elle était … étrange. Elle avait quelque chose de plus. A l’intérieur de la boule à neige se trouvait deux scènes. La première était Olaf en train de faire une bataille de boule de neige avec d’autres bonhommes de neige. Sur le tour … comme pour faire une piste… et à l’intérieur, un Olaf était en train de tendre les bras pour un calin… Deux Olafs, une boule à neige … deux sœurs ? Il fronça les sourcils. L’étiquette était étrange… « Il n’y a pas que les clowns »….
Faire une énigme … à Olaf…. De bon matin … qui a eu cette idée ? Alors, il réalisa en regardant l’étiquette de la première… Si la première boule à neige n’est « que » pour lui… alors la deuxième … devrait être pour Anna et Elsa … pour les rendre heureuses… mais elles ne vivent plus ensemble. Olaf retourna la boule à neige pour y voir un mécanisme étrange. Tirant sur des languettes… Il récupéra la petite boule à neige, le Olaf demandant un câlin, qui était au milieu de la plus grosse. Deux boules à neiges. Comme les clowns qui avaient un plus petit à l’intérieur … à l’intérieur d’une boule à neige se trouvait une autre. Anna et Elsa. Deux boules à neige. C’était parfait. Il porta son regard sur Marie avant de remettre les boules dans leur carton et de lui sauter dessus pour un câlin.
Il n’y avait qu’un monde magique et parfait pour comprendre qu’Olaf allait certainement vouloir offrir son cadeau à une autre personne… parce qu’il veut faire plaisir aux autres… mais maintenant qu’il avait de quoi faire, il pourrait garder la sienne … comme gage de lien avec les sœurs… Il était trop content !
Il était tellement content, qu’il ne fut pas triste de repartir chez lui… trop impatient de se jeter dans les bras d’Anna … trop impatient de lui offrir, et de lui faire un câlin, et de lui dire qu’il l’aime gros comme le ciel et la terre ! Et de lui demander des conseils pour enfin pouvoir dire à Elsa qu’il l’aime aussi tout pareil. Il était motivé à les voir, et à leur faire des câlins ! Alors le départ n’était pas triste. Câlinant tout le monde, il finit par se retrouvait au lac ….
Il essaya de passer sur les choses tristes, comme son œuf qui était cassé …. Il le regardait et se disait qu’il ne reverrait plus jamais Marie… le ramassant doucement car des débris étaient au sol, il se disait qu’il allait le mettre dans une boite, bien comme il faut au dessus de son meuble à trésor… avec sa boule à neige. La proposition d’Anya à Aster le surpris … et s’il n’avait pas déjà était dans les bras d’Anya (parce qu’il profite c’est pas souvent) il aurait certainement sauté sur Aster pour le remercier …. Même s’il ne le mangerait pas… mais encore une autre histoire.
Tout n’était pas triste pour autant … Dew récupéra ses ailes … et ça… ça n’avait pas de prix pour lui ! Il était heureux de voir le bonheur, et récupérant tout avec lui, câlinant qui l’accepter, ou pas d’ailleurs… Aster avait eu le droit à un rapide câlin, mais donner avec tout l’amour du monde. Il était un peu raide mais il lui tapota la tête gentillement… ce qui eux le don de le faire sourire de bonheur encore plus ! Il se mit à courir jusqu’à chez lui.
Il mit sa boule à neige, hors de son carton, sur son étagère à trésors… là où il mettait toutes les choses qui avait une importance à son cœur. Puis, il prit une boite, il mit un foulard au fond, et mit les débris de l’œuf pour le placer à côté de sa boule à neige. Puis, il chercha partout deux cartons avec du papier journal pour faire les cadeaux des sœurs.
Trouvant un papier cadeau Reine des neiges, il chantait en les emballant, et mis le tout dans un sac à dos. Au milieu de la nuit parce que les heures avaient avancées le temps de faire tout ça, Olaf se trouva devant l’appartement d’Anna. Il toqua à la porte, mais ne reçu pas de réponse. Alors il s’assit en tailleur sur le sol… le dos contre la porte. Et il s’endormit en l’attendant, le sac contenant les cadeaux contre son cœur.
Olaf se doutait qu’Anna ne devait pas fêter le réveillon seule… il devait y avoir Elsa et peut être d’autres personnes… Il était plus tard dans la nuit, et tout le monde avait du partir … peut être qu’Anna avait déposé sous le sapin des cadeaux pour Matthew ? Et qu’elle était partie se coucher ? Il attendrait, tant pis. Il était plus patient que ça lui… puis, il dormait, il ne voyait pas le temps passé.
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
Le retour à la réalité, fût plus difficile qu’il ne l’aurait imaginé. Bien sûr, il était plutôt content de pouvoir rentrer chez lui, et reprendre sa vie, mais il était aussi triste à l’ider de devoir quitter Marie. Il s’était attachée à la jeune fille, inutile de le nier. Ça lui avait fait le même effet qu’avec Sophie Bennet même si, les circonstances étaient différentes, et Marie l’avait touché d’une manière différente de la fillette qu’il avait connus dans le monde des contes. Aussi, lorsqu’elle lui tendit son cadeau se sentit-il bêtement émue. Il avait eu un œuf de pâques en bois, peint à la main dans laquelle se trouvait une petite ouverte où un message avait-été glissé. L’attrapant pour le lire il sourit face à son contenue :
« le plus joli des œufs de Pâques, même si ceci n’est pas un œuf ! »
Il sentie l’émotion le prendre à la gorge. C’était bien la première fois, que ça lui faisait cet effet là, pourtant des enfants il en avait déjà aidé. Mais cette fois-ci, c’était différent. Bien qu’étant un Gardien de l’Enfance, Aster n’avait jamais vraiment été en contact direct avec eux, trop occupé à s’occuper de régler son compte au croque mitaine, puis à préparer Pâques chaque année. L’aventure avec Frost, lui en avait fait prendre conscience, et celle-ci encore plus :
- Tu vas me manquer fillette.
« « toi aussi ! Mais la vie est pleine d’occasions... on se re verra peut être ! » Lui répondit-elle en hochant la tête au moins autant émue que lui
Le temps d’un dernier salut, et il suivit le reste du groupe, afin de rentrer en ville regardant par la même occasion son œuf de faberger se briser, un léger pincement au coeur. Pour autant, après avoir salué tout le monde rapidement, avoir accepté la demande d’Anya concernant le bonhomme de neige, et accepté un peu raidement un câlin de ce dernier, fonça-t-il pour récupérer sa camionnette. D’accord, il ne s’était pas absenté si longtemps que ça d’un point de vu locale, mais le temps de chercher son véhicule et de foncer jusque chez Nyx, le temps filait et s’il l’avait prévenu avant de partir, il ne voulait en aucun cas lui gâcher son réveillon. Lui, ne pas fêter Noël ça le dérangeait pas plus que ça, mais il savait que Nigtlight y tenait.
Malheureusement, une fois chez-elle après avoir sonné une fois, deux fois, trois fois. Frappé à la porte, et appelé de l’extérieur il devait bien se rendre compte d’une chose : Il n’y avait pas de Luciole à l’intérieur. Nyx était, il ne sait où et ça commençait franchement à l’inquiété. L’idée qu’il ait foutu les pieds en pleins dans le plat, et qu’elle ait dût aller réveillonner ailleurs par sa faute, n’était pas exclure. Et autant dire qu’il s’en voudrait jusqu’à la fin de sa vie, ayant l’impression d’être le pire ami qui puisse exister.
Évidemment trop occupé à psychoter comme le dernier des imbéciles, il ne se rendit compte qu’après coup, que son téléphone sonnait par intermittence dans sa sacoche. Ouvrant cette dernière, il en ressortie l’engin électronique qu’il porta à son oreille pour répondre :
- Mais bon sang t'es où luciole ? Demanda-t-il alarmé
Pas de bonjour, pas de politesse alors que d’habitude Nyx pouvait bien être une des rares personnes pouvant se vanter de l’entendre s’embarrasser de ce genre de choses. A l’autre bout du fil, il entendit une exclamation entre la surprise et le soulagement :
« C'est toi qui demande ça ??? » Demanda Nyx presque énervée ou du moins sous le coup de l’émotion. « Qu'est-ce que tu fais ? Je suis devant la boutique, je suis passée chez toi, j'ai même essayé de joindre Anna, et j'ai failli aller chercher Sherlock pour qu'il m'aide à te retrouver tellement ça m'angoissait ! Tu répondais plus ! Tu vas bien ? »
- Ça va j'ai rien, j'ai filé droit en direction de chez toi, avec l'intention de tout te raconter. Sauf que t'étais pas là, alors je me suis inquiété. Se défendit-il
Nyx eu un soupir, comme si elle essayait de reprendre sa respiration :
« Désolée... » Dit-elle un peu penaude
Il comprenait qu’elle n’aime pas « s’énerver » mais elle n’avait rien à se reprocher de son point de vu. C’était lui qui aurait peut-être dût l’accueillir d’une autre manière en décrochant et pas en lui posant une question digne d’un interrogatoire en mode bourrin
« J'avais... j'avais un peu peur qu'il te soit arrivé quelque chose. J'ai cru comprendre que ça pouvait vite dégénérer, les histoires Storybrookiennes alors... Je crois que j'ai laissé ma dinde au four et qu'elle va brûler en plus... mon appart a pas prit feu ? «
Sentant la panique de Nyx à l’autre bout du fil il s’empressa de la rassurer quant à l’état de son appartement :
- Ton appart non, mais je suis pas sûr pour ta dinde en revanche. Et t'excuse pas, c'est moi qui aurait dût être plus délicat au lieu de t'agresser en répondant. Il soupira et reprit en grommelant J'ai pas l'habitude.
Il faut dire que ces dernières années, il avait surtout eu l’habitude d’être en binôme avec Anna. Et autant la rouquine avait été complètement terrorisé au début, autant elle avait rapidement su prendre du poile de la bête, n’hésitant pas à le remettre à sa place lorsqu’il outrepassait ses fonctions de patron/mentor/ami. Elle avait peut-être l’air toute frêle comme ça, mais mieux valait se méfier de l’eau qui dort. Et en plus, il se sentait coupable vis à vis de Nyx. Son texto qui avait eu pour but, de la rassurer avait enfin de compte fait tout l’inverse...
« Oh non non non.. » S’affola Nyx. « Mais tu m'as pas agressé, t'es prévenant c'est tout, c'est ce que j'aim... c'est une de tes qualités ! et j'arrive, je me dépêche ! » Avant d’enchaîner. « Mais j'ai plus que des pâtes et des chocapic, j'ai rien d'autre à manger ! Je peux pas t'offrir des céréales comme repas, tu dois avoir super faim en plus... Je vais trouver autre chose... Des pizzas ! Ça doit être ouvert non, même aujourd'hui ? Ou alors je peux peut-être faire des cookies, je sais plus si j'ai ce qu'il faut... »
Il y eu des petits bruits au téléphone, comme si elle était en train de marcher à une allure pressé tout en secouant la tête
« Mon dieu j'ai tout gâché, ça devait être parfait... je me rattraperai. C'est promis ! Tu m'en veux pas ? »
Qu’elle commence à s’exciter et limite à se fustiger, c’était du Nyx tout craché. Il se contenta simplement de lever les yeux au ciel, même si elle ne pouvait pas le voir. Okay, c’était une tête de linotte qui laissait sa dinde cramer dans le four pour partir à sa recherche. Mais ça va il allait pas en faire un drame s’il y avait pas de dinde au menue.
- Luciole, respire. Lui dit-il. Voilà ce qu'on va faire : On va rentrer, on va regarder ce que t'as, et si t'as ce qu'il faut pour faire des cookies. Tu n'auras qu'a préparer la pâte et moi j'nous ferais du chocolat chaud. C'est pas vraiment le repas traditionnel mais on s'en fiche, on aura qu'a inventer une nouvelle tradition.
Il avait pas vraiment « l’esprit de Noël » de base, alors ne rien faire comme tout le monde ce jour là, ça le dérangeait pas le moins du monde bien au contraire. Il n’y avait plus de bruit au téléphone, au moins elle l’avait écouté et s’était calmé c’était une bonne chose :
« J'aime bien cette idée. » Lui dit-elle doucement avant de reprendre sur son éternel ton enjoué « T'es le meilleur ! J'arrive très vite, y'a le double des clés sous le cactus près de l'entrée, tu peux rentrer en m'attendant si tu veux !»
Sous le cactus ? Il se retient de faire un facepalm, parce que c’était la pire des cachette possible mais ça lui ressemblait tellement. Évidemment, elle n’envisageait pas qu’une personne mal intentionnée puisse lui voler ses clés et cambrioler son intérieur, peut-être qu’investir dans un système de sécurité ne serait pas du luxe. Même si elle serait capable de lui dire qu’il s’inquiétait pour rien.
- Je t'attends à l'intérieur, a tout de suite Luciole.
Il raccrocha, et prit la clé sous le cactus avant de l’insérer dans la serrure et d’entrer. Il s’occupa d’éteindre le four, et d’aérer l’appartement entier afin de faire passer l’odeur de dinde trop cuite. Évidemment, dès qu’il eu entendue Nyx passer le pas de la porte, elle arriva droit sur lui tel un boulet de canon complètement essoufflée après avoir couru. Tout ça, pour enchaîner précipitamment :
« Tu vas vraiment bien ? Tu m'as pas attendu trop longtemps ? Mon four est pas cassé ? »
...Dire qu’il se posait encore des questions quant à leur entente avec Anna. En même temps, quand deux personnes capable d’enchaîner 35 mille mots à la seconde se rencontraient, il devrait pas trouver ça étonnant qu’elles s’entendent bien. Pour un peu, il aurait dit à Nyx de RESPIRER, entre chaque question pour pas qu’elle finisse par s’étouffer ou faire un malaise par manque d’air. Elle se recula légèrement et le détailla sous tous les angles, un sourcil levé sous l’effet de l’étonnement. C’est vrai, il avait pas prit la peine de repasser chez lui, aussi devait-il toujours ressembler à un guignole mais au moins cela n’eut pas l’air de déranger Nyx. Elle n’était pas en train de se tordre de rire parterre, aussi estima-t-il que c’était une bonne chose.
- Je vais bien, ton four n'a rien, et non je n'ai rien de cassé. En fait, j'ai reçu un oeuf de fabergé au pied du sapin que tu m'as ramené avec une lettre m'indiquant un point de rendez-vous. D'autres personnes étaient là aussi, et on est arrivé chez un certain Drosselmeyer.
« Un oeuf de.... quoi ? » Lui demanda-t-elle perdue avant de secouer la tête « Je vois. Enfin pas vraiment, mais... c'était une sorte de soirée privée, finalement, c'est ça ? »
- Oui, sauf que la soirée privée a rapidement viré au drame. Au final des souris se sont emparés de nos oeufs, et on a atterrit dans un monde appelé le monde des jouets.
Il réfléchit quelques instants, à comment lui raconter l’histoire. C’était pas vraiment son fort ce genre de choses. Et peut-être aurait-il besoin d’aller plus en détail un peu plus tard dans la soirée. Pour l’instant il allait se contenter des grandes lignes
- Casse Noisette, le conte tu connais ? Lui demanda-t-il finalement songeant qu’elle se ferait une meilleur idée de la sorte
Elle ouvrit grand la bouche formant un « O » avec cette dernière, avant de secouer la tête plusieurs fois de haut en bas des paillettes dans les yeux : traduction, oui elle connaissait.
- Eh bien, disons qu'on a dût délivrer le monde du roi souris nommé Mysha, qui en fait n'était qu'une partie de la petite Marie. Il fallait qu'elle comprenne, que devenir adulte ça ne voulait pas nécessairement dire voir le monde en gris, qu'on pouvait être adulte mais garder la joie, l'émerveillement, l'espoir, les rêves et bien d'autres choses.
Nightlight eu une petite moue concentrée avant de sourire :
« T'as pas dû avoir trop de mal alors, non ? »
Ouais enfin, c’était pas aussi facile que ça en avait l’air.
« J'aurai aimé être là pour vous aider moi aussi. »
Elle esquissa une petite moue boudeuse pour le principe, même si elle se doutait bien qu’ils s’en étaient tous bien sortie.
« Et tout s'est bien terminé pour elle également alors ? »
- Oui, Marie a pu reprendre sa place de reine et sa confiance en soit. Et comme le temps ne s'écoule pas de la même manière ici et là-bas, j'ai pu revenir à temps pour le réveillon.
Nyx cligna plusieurs des yeux un peu vite, de manière surprise :
« Attends alors là-bas, c'est comme si tu y avais passé... Plusieurs heures ? Ou plusieurs jours ? Pas des MOIS quand même ? » Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et continua sur sa lancée « T'es fatigué ? Tu préfères dormir ? C'est pas grave si on fait pas le réveillon le jour du réveillon, ça peut être une nouvelle tradition aussi ! Attends, on va s'installer déjà ! »
Et toujours sans lui laisser le temps d’ajouter quoi que ce soit, ni même de réagir elle l’entraîna en direction du canapé où elle le força à s’asseoir avant de lui passer le plaid, ou plutôt de le recouvrir limite avec :
« Tu sais quoi ? Pour une fois, c'est moi qui vais nous préparer le chocolat chaud. Je t'ai tellement regardé faire je devrais pouvoir m'en sortir ! Et je vais nous mettre un film de Noël, comme... Pas Casse Noisette promis... OH ! Je sais ! Le Pôle Express ! Tu vas adorer ! Et tu bouges surtout pas, tu te reposes, t'as fais tout ce que t'avais à faire ce soir en aidant cette Marie, je m'occupe du reste. »
Nyx Lux Hartwin, pire qu’une tornade quand elle décidait de s’y mettre. Et quand bien même il essaya d’en placer une, rien a faire c’était impossible. Aussi finit-il par rendre les armes et la laisser faire. Elle voulait a tout prix que tout soit parfait, ça avait un peu foiré alors c’était sa manière de se rattraper. Il n’allait pas venir tel un bulldozer et tout lui gâcher aussi se décida-t-il simplement à répondre après avoir secoué sa tête en souriant :
- J'te fais entièrement confiance pour le chocolat chaud tu vas t'en sortir comme une cheffe.