« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Événement #117 : La Valse de l'Hiver

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Aster Spleaster
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Aster Spleaster

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| Conte : Les 5 légendes
| Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques

| Cadavres : 336



Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 _



________________________________________ 2019-12-29, 01:23


La valse de l'hiver

Noël au balcon, Pâques au tison.


Il n’en avait pas fallut beaucoup à Aster pour accepter. Même si aujourd’hui il ne ressemblait plus à ce qu’il était dans Le Monde des Contes, il prenait tout de même son rôle de « protecteur » des enfants très à coeur, alors généralement ce simple mot ou à la simple présence de l’un deux suffisait à réveiller le Gardien qui était en lui, et à se voir dissiper son air de grizzli mal léché. C’est donc sans se faire prier qu’il avait emboîté le pas à Jessie et au petit garçon en direction du jardin. Ils arrivèrent sur une espace de terrasse permettant une vue plus panoramique de leur environnement et lui permit par la même occasion de voir un grand labyrinthe qui s’étendait devant leurs yeux, et devant ce labyrinthe, ce qui ressemblait à un patio circulaire et d’où partaient divers fils multicolore en direction d’un peu partout dans le fameux labyrinthe :

« faut que vous trouviez votre nom sur un des fils ! » S’exclama leur guide miniature avant de s’élancer en direction du patio.

- Bon, au moins les instructions sont clairs. On s'y met à deux ?
Proposa-t-il à sa cavalière

Ils trouveraient probablement plus vite en se serrant les coudes plutôt qu’en sa la jouant solo

« Avec plaisir ! »
Répondit d’ailleurs Jessie en hochant la tête

Ils se dirigèrent vers le patio au milieu de la marée de ficelles colorés, constatant ainsi que sur chaque fil se trouvait une petite carte avec un nom inscrit dessus. Avec cette nouvelle information, Aster se mit à chercher une inscription portant l’un de leur deux noms, tandis-que Jessie faisait de même de son côté.

« Aster ! J’ai trouvé ton nom ! » S’écria Jessie qui avait manifestement eu plus de chance que lui au bout d’un moment

Rejoignant la rousse qui lui faisait des signes de mains, il vit effectivement un fil rouge dont l’étiquette portait son nom accroché à l’un des lampions et dont la direction était la même que celui des autres : le labyrinthe. En s’approchant de plus près il remarqua cependant qu’un autre fil entremêlé à celui portant son nom se trouvait un peu plus loin. Il fallait se rapprocher comme il l’avait fait afin de bien le remarquer, l’éclairage n’avait pas grand-chose à voir avec celui des réverbères de Storybrooke. Le bout de ficelle était rouge lui aussi, d’un rouge plus sombre que le sien, mais la différence de nuance était vraiment minime. Peut-être que ce n’était rien, mais peut-être également que ce fil était celui qu’ils devaient suivre plutôt que celui avec son nom. Drosselmeyer les avait fait venir pour l’aider à l’inverse des autres invités, ça ne l’étonnerait pas franchement qu’ils doivent suivre une autre voie :

« Je te laisse aller voir ! Je reste près de ce fil-ci ce serait dommage qu’on le perde encore une fois. »

Elle lui adressa un clin d’oeil tandis-qu’il hochait la tête en guise de remerciement et commença à s’éloigner

« je t’attends ici » Lui lança Jessie à la volée.

Il remonta le second fil, et remarqua par la même occasion qu’il s’éloignait du patio pour aller s’accrocher à une lampe au début du jardin. Apercevant un petit carton de dimension identique à celui portant son nom, l’ex lapin pu y lire le nom « Jessie. » Les deux fils partaient donc dans la même direction, ils n’avaient simplement pas le même point de départ. Au moins avait-il pu trouvé celui de sa cavalière, a présent ne manquait plus qu’à faire le chemin inverse pour aller la prévenir

« J’pense qu'on peut suivre les deux fils, celui-ci c'est le tiens. » Dit-il en lui désignant celui plus foncé une fois qu’il fût revenue dans le patio.

Jessie lui jeta un regard surpris avant de sourire :

« Cool ! Bon ben... allons-y alors ! »

Ils entrèrent dans le dédale de verdure, et marchèrent jusqu’à un carrefour suivant les fils toujours entremêlés. D’instinct, Aster décida de prendre à droite les faisant déboucher sur un couloir étroit

« C’est amusant je trouve... tu étais qui toi avant Storybrooke ? »

Aster réfléchit quelques instants, non pas qu’il avait honte de ce qu’il était bien au contraire, simplement même à Storybrooke qui était l’endroit le moins normal qui soit, les gens avaient du mal à croire que des gens tel que lui puissent vraiment exister. Il n’avait par exemple jamais mentionné à Honey Lemon qu’il était Le Lapin de Pâques afin de préserver son esprit cartésien. Et puis, elle avait déjà pu se rendre compte qu’il était en réalité un lapin géant, ça faisait beaucoup à assimiler déjà pour le petit génie. Néanmoins, Jessie avait plutôt l’air d’être comme Anna à croire sans se poser trop de questions :

- La plupart des gens n'y croient pas quand je leur dit, mais j'étais Le Lapin de Pâques.


Il fallait aussi dire que la plupart des gens s’imaginaient le Lapin de Pâques comme une mignonne petite peluche ce qui avait une certaine tendance à l’exaspérer grandement.

« Oooh c’est génial ça ! Tu apporte beaucoup de joie et de chocolats aux enfants tu sais ? Emily adorait le lapin de Pâques... Andy aussi... »

Si elle avait ouvert grand les yeux suite à son annonce, Aster n’était pas aveugle et remarqua immédiatement le changement de comportement chez Jessie, les nom de « Emily » et « Andy » la rendait subitement triste.

- C'était des amis à toi ? Demanda-t-il avec le plus de douceur dont il était capable

« Non... c’était mes enfants.. »
Répondit-elle en secouant

D’accord...Il ne s’était pas attendue à cette réponse. Il n’avait pas envisagé la possibilité qu’elle puisse être mère, ce qui d’un côté était un peu bête sachant que le fait qu’elle ait l’air jeune ne veuille rien dire. Son unique employée n’avait pas encore la trentaine et elle avait bien un petit garçon de deux ans. Surtout que Jessie parlait de tout ça au passé, était-elle séparé d’eux à cause de la malédiction ou bien était-il arrivé quelque chose à ses enfants ?

- Ah.
Répondit-il stupidement avec l’impression d’avoir copieusement foutu les pieds dans le plat. Je suis content si j'ai pu leur apporter de la joie, même si j'en connais un qui s'indignerait sûrement que c'est pas mon boulot. Là d'où je viens on est plusieurs dont la tâche est de veiller sur les enfants, chacun a un rôle : l'émerveillement, les souvenirs, l'espoir, la joie...

Et disons qu’entre lui et Frost c’était une histoire compliqué, l’Esprit de l’Hiver prenait quand même un malin plaisir à lui casser les pieds, et être une plaie. A se demander comment ils avaient pu se retrouver dans la même famille avec Nyx, on mettait les deux ensemble ça avait absolument rien à voir. Donc qu’on lui dise à lui, le Gardien de l’Espoir qu’il apportait de la joie aux enfants plutôt qu’à Frost qui en était justement le Gardien, il y avait de quoi provoquer une nouvelle mini guerre entre eux. Enfin, pour ce qu’il en savait le sale gosse avait quitté la ville et ne semblait pas décidé à s’y réinstaller… Quant à Jessie, elle ne semblait pas lui en tenir rigueur pour avoir eu autant de délicatesse qu’un pachiderme dans un magasin de porcelaine étant donné qu’elle s’illumina de nouveau et hocha vigoureusement la tête :

« Je connais ça ! Nous aussi on a tous la tâche de veiller sur les enfants et on a tous un rôle... mais ils sont bien moins philosophique que les vôtres ! Je ne sais pas qui est celui dont tu parles mais c'est dommage qu'il puisse ne pas être content de ce travail. L'important c'est de rendre les enfants heureux, peu importe comment on le fait et si c'est notre place ou non. Là où on amène de la joie ou de l'espoir aux enfants, on est toujours au bon endroit... enfin... » Elle haussa les épaules « moi c'est comme ça que je vois les choses ! »

C’était donc ça qu’elle avait voulu dire par « ses enfants », pour le coup Aster se sentie royalement con. Jessie, elle ne sembla se rendre compte de rien, puisqu’elle sursauta subitement et pointa quelque chose du doigt :

« Regarde, une fontaine. »

Ils étaient arrivés dans ce qui ressemblait à un genre de petit jardin à l’intérieur du labyrinthe où trônait une magnifique fontaine. Même lui devait bien le reconnaître. Les deux fils rouge entremêlés y étaient attachés, mais après les différents enchevêtrements ils se séparaient dans deux direction bien distincte

« Zut... je crois que c'est là que nos chemins se séparent.. »
Commenta Jessie les mains sur les hanches

- J'suis pas méga fan de l'idée mais je suppose qu'on a pas spécialement le choix. Grommela-t-il

Se séparer dans un lieu inconnue c’était jamais l’idée du siècle pour lui, a moins bien sur que son binôme n’ait pour nom Son Altesse Sérénissime Erwin Dorian. Dans ce cas là, si c’était pour échapper à ses chouineries et reposer ses oreilles il ne disait pas non. Néanmoins ce n’était pas le cas ici, son binôme était plus à classer dans la catégorie « sympa » qu’autre chose, mais elle semblait confiante vis à vis de la situation aussi décida-t-il d’honorer cette confiance en ne faisant pas plus de commentaires.

« Je suis sûre que tout va bien se passer, on le voit généralement quand un danger arrive, c'est loin d'être aussi joli ! »
Elle montra le décor les entourant en levant les bras tout en tournant sur elle même « On se retrouve à la sortie d'accord ? »

Il hocha la tête, signe que c’était d’accord pour lui et se dirigea vers le fil de gauche, c’était compliqué de distinguer exactement lequel était le sien et lequel était celui de Jessie, aussi espérait-il que la direction soit la bonne et qu’il ne se retrouve pas paumé il ne savait où. Pour l’instant, il se contentait de suivre le fil et d’éviter de se prendre des buissons quand celui-ci décidait que c’était mieux d’être emberlificoté dedans le laissant se débrouiller pour chercher et trouver une solution afin de ne pas le perdre et le récupérer de l’autre côté. Au moins les adultes et les enfants qu’il croisait avait l’air de s’amuser à en croire leurs rires. Pour sa part, sa quête dura encore un bon moment avant de déboucher dans une impasse où se trouvait un banc en marbre sculpté et pas un chat à l’horizon, il était définitivement tout seul quant au fil, il semblait l’inviter à s’asseoir sur le banc. Alors autant jouer le jeu.

Mais en s’asseyant il remarqua que le fil lui passait devant, pour finir sa course derrière lui, sous le banc plus précisément. Il avait l’air d’être accroché à l’endroit où on s’asseyait mais en dessous. Intrigué, Aster se leva et s’accroupit afin de pencher sa tête sous le banc pour regarder. Et ce qu’il trouva avait un air de déjà vu. Délicatement, il décrocha l’objet et se rendit compte que contrairement à leurs œufs, celui-ci ne possédait pas de serrure mais un clapet. Quand il l’ouvrit, Aster remarqua que l’oeuf était vide mais possédait néanmoins un espèce de petit bac creusé jusqu’en bas et qui pouvait vraisemblablement servir à contenir des bijoux -bien que de son point de vu, ça soit un peu too much pour une boîte à bijoux.

Sur l’autre moitié de la surface se trouvait une jolie ballerine avec un remontoir dans le dos. A priori, elle semblait être faite en porcelaine. Ses cheveux étaient tirés en arrière dans un chignon, quant à la voile de son tutu, elle était en tissus tout ce qu’il y avait de plus réel. Lorsqu’il remonta la clé dans le dos de la ballerine, une musique se déclencha aussi tôt, et en devint presque enivrante. La ballerine ne se contentait pas de simplement tournoyer sur elle même, non elle semblait presque vivante, reproduisant à la perfection ce qu’il supposait être les pas de la chorégraphie accompagnant la musique. Qui plus est, lorsqu’elle tournait cela lui donnait l’impression que la boîte entière était en train de briller lui donnant pratiquement l’impression de partir dans un autre monde

« ASTER ? »


Retour à la réalité, la voix de Jessie le tira de sa rêverie même s’il cligna plusieurs fois des yeux afin d’être sûr qu’il était pas encore en train de rêver manquerait plus que ça.

- J’tentends Jessie, j’arrive !
Répondit-il

A priori elle semblait être sortie du labyrinthe contrairement à lui qui s’y trouvait toujours. Elle l’aida cependant à trouver la sortie en lui parlant et en faisant le tour alors qu’il marchait, dans la direction de sa voix, une fois que le dédale fût derrière lui, et qu’il fût face à son binôme cette dernière éclata de rire :

« Je crois qu’on s’est trompé ... je pense que j’ai suivi ton fil et toi le mien ! Regarde ! »


Avec une brusquerie qui n’était pas franchement adapté à la fragilité de l’oeuf en chocolat qu’elle tenait dans les mains et qui le ramena une bonne année en arrière, rappelant à son bon souvenir le massacre d’un œuf kinder effectué orchestré par un gamin avec les cheveux partant dans tous les sens, Jessie lui colla sa trouvaille sous le nez. Déjà un œuf en chocolat de base, c’était fragile et il en savait quelque chose, il était chocolatier après tout. En plus celui-ci n’était fait qu’avec de la maille en chocolat, avec beaucoup d’espace au milieu, d’ailleurs au milieu il y avait une sublime clé en argent d’accroché et qui pendait dans le vide. Qui que ce soit l’artisan derrière ce travail, il lui tirait son chapeau.

- Dans ce cas là, dit-il en procédant délicatement à l’échange d’oeuf, j’te laisse découvrir ce que c’est.

Pour sa part, il allait s’employer à tenter de délicatement décrocher la clé sans gâcher le travail du chocolatier ayant confectionné cet œuf.



Axel Oswald
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Axel Oswald

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Personnage abandonné

| Conte : La reine des neiges
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Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 _



________________________________________ 2019-12-29, 22:38


La valse de l'hiver

C’est la veille de Noël. Un temps de mystères, d’attente, qui sait ce qui pourrait arriver ?






Résumé des épisodes précédents : (que je raccourcis pour votre bonheur)

Olaf avait eu un sucre d’orge gratuitement aussi – Super cool (même s’il ne l’avait pas mangé encore). Il avait eu le droit à une virée avec des chevaux – Super méga cool Il n’avait absolument pas écouté les autres parler et se laisser littéralement porter par ce qu’il se passait. Logique. Passer par l’étale ne lui faisait pas de soucis à lui. Depuis qu’il avait vu Anya, plus aucun doute n’était dans son cœur. Noël était magique, et rien ne pouvait arriver de mal à Noël, jamais. Alors il suivait le mouvement tout observant pour récupérer le maximum d’histoire de son histoire à raconter à des enfants, sous forme de glace coloré.

Il n’avait pas manqué une seule miette de toutes les choses magnifiques que ses yeux pouvaient voir, que ses mains pouvaient toucher, ou que son nez pouvait sentir. Il avait même l’impression que les arbres sentaient la menthe … mais il devait se dire au fond qu’il avait peut être abusé sur son manque de sommeil. Et que le tout était rendu encore plus magique par son imagination débordante. Ce n’était pas grave. Garder les pieds sur terre n’était pas possible pour lui, alors qu’il avait la tête dans les nuages.

Il se laissa donc porter et avait le droit à une chambre, il ne se doutait pas que cela allait être pour la nuit, et se désola de ne pas avoir pris son pyjama avant de voir qu’il y en avait un pour lui sur le lit… OH CHIC.

Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 RBVaR1rLc6CAJ3pRAAdUr4Ol6ZQ846

Le pyjama était sobre, mais coloré pour la fête de l’hiver la plus aimé … il ne pouvait qu’apprécier, et se doutait pas un seul instant que comme le vêtement, il sera doux à porter.

Il aurait voulu parler bien plus avec sa camarade de chambrer, mais elle avait déjà disparu. Bien sur, elle avait été gentille et Olaf ne se sentait pas mal, mais il aurait voulu un câlin… N’était il pas là pour ça ? D’ailleurs … il se souvient de la lettre qu’il avait apportée et vérifia qu’elle était toujours dans sa poche … tout comme l’œuf qu’il ne voulait pas laisser seul et désespéré …. Parce que c’était triste de le laisser non ?

Anya vint le chercher, l’empêchant de faire une fouille pousser de sa chambre qui aurait fait grincer des dents toutes les femmes de ménages de la terre, pour lui mettre une plante sur le torse alors qu’il était tout de même trop heureux de la voir … Parce qu’après tout… il aimait beaucoup Anya … et sur le moment, il se disait qu’à être parti voir un inconnu sans avoir prévenu personne dans son entourage … il était mieux avec Anya … qu’il voyait un peu comme une guerrière super forte… En faite, il ne la voyait pas ainsi, il savait qu’elle était ainsi … la preuve étant qu’elle avait réussie à le calmer le jour d’Halloween.

Descendant les marches, il aurait voulu laisser son regard vagabonder entre toutes les nouvelles choses à voir … mais il ne le pouvait pas … Tout simplement parce qu’il ne voulait pas faire honte à sa coéquipière … la concentration ne pouvait être lié à l’observation des décors, des robes, ou des gens à sourire … alors il se mit à danser avec Dame Anastasia…. Et il essayait de trouver les pas dans une mécanique étrange. Des gestes, toujours les mêmes, il allait y arriver. Trop content d’avoir réussi pour être sérieux trop longtemps, il fit par sourire à quiconque oser poser les yeux sur lui. Enfants, femmes, hommes, décorations de Noël, il y aurait eu des gâteaux en forme de bonhomme de neige, certainement qu’il leur aurait aussi donné un sourire… Parce qu’il était ainsi notre Olaf. Il avait encore envie de donner tellement de bonheur à tout le monde, que ça débordait. Il se laissait guider alors que le monsieur qui les avait invités les arrêta dans leur danse. Axel sourit parce qu’il était trop content et laissa Anastasia comprendre ce qu’il se passe avec l’homme. Si elle avait besoin de lui, elle savait où le trouver … entre un sourire et un gâté.

Ne se laissant pas le temps de souffler, une femme vient lui proposer une danse. Ce qu’il accepta tout de suite, il savait ne pas être le meilleur danseur … MAIS on ne disait pas non à une proposition dit avec le sourire. De plus, la jeune femme semblait presque aussi motivée que lui … ou l’était elle plus ? Olaf ne s’en formalisait. Dansant en repensant à tous les conseils d’Anya, il se surprit à ne pas lui marcher sur les pieds. Olaf se demandait si c’était aussi un de ses premiers bals en tant que jeune femme. Lorsque la musique se termine, elle éclata de rire, ravie et dit.

- Merci beaucoup pour cette danse monsieur ?

Il aurait pu lui dire « de rien » mais son cerveau était juste trop heureux d’avoir rendu une première personne heureuse, en ne faisant rien d’autre que suivre les instructions d’Anya. Il était vraiment trop content d’avoir réussi … et il était sur qu’il irait se « vanter » auprès d’Anya … ou plutôt vanter ses mérites de pédagogue en lui expliquant avoir valser avec une inconnue mais c’était une façon de voir.

- Axel ! Je suis juste Axel et vous ? C’est la première fois ? Vous voulez un sucre d’orge ?

Parce que sa poche, c’était un peu le sac de Mary Poppins. Et se trouvant encore le sucre d’orge proposé par JB un peu avant … et qu’il n’avait pas encore eu l’occasion de manger. Mais il n’était pas le genre gourmand malgré son apparence de simplet. La jeune femme eu les yeux qui brillent et répondit.

- Je m’appelle Tatiana ! Oh oui, avec plaisir !

Elle prit le sucre d’orge et lui fit un bisou sur la joue avant de reprendre.

- Veuillez m’excuser

Et elle disparu du champ de vision de notre bonhomme de neige. Trop heureux pour faire attention à cela. Il avait fait sourire une personne ce soir, alors il était tout simplement trop content. Il nota cependant à remercier JB pour l’opportunité qu’il lui offre de donner du bonheur à une autre personne. Axel sourit en pensant à cela, alors qu’il remarqua enfin … qu’il était tout seul sur la piste de danse … vraiment tout seul …. Fin surtout à ne pas danser. Pensant déranger, il se mit à chercher un moyen de se soustraire à la danse sans pousser quiconque.

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Voyant alors les couples qui dansaient … sauf une jeune qui avait un air morose. Elle portait une robe verte pâle et un noeud de la même couleur dans ses cheveux blonds. Elle était dans un grand fauteuil et son coude repose sur un accoudoir…. Lui permettant de tenir sa tête dans sa main dans un signe d’ennui. Olaf s’approcha d’elle avec un large sourire, encore, comme si on pouvait le trouver sans son sourire. Et lui proposa une danse de la manière la plus mignonne qui soit, sans que cela ne passe pour une situation étrange. Elle leva les yeux vers lui avec le même ennui et se força à sourire.

- Non merci… je n’ai pas envie de danser.

Olaf aimait faire sourire les gens, il aimait leur parler et les rendre heureux …. Et il n’avait pas l’impression que la jeune femme l’était du tout. Il posait sur elle un regard de gros nounours d’enfant voulant la réconfortait et être son ami… mais si vous savez le regard des nounours dans les supermarché qui font craquer les enfants et pleurer les parents ? Le même regard donc. Il s’assit à ses côtés.

- D’accord ! Alors je vais rester avec vous. Je m’appelle Axel ! Et vous ? Vous venez souvent ici ? Vous voulez faire un Uno, même si je perds toujours, ou un ni oui ni non ?

Elle tourna la tête ver lui, pour être polie certainement mais elle ne bougea pas pour autant de posture. Olaf ne s’en formaliser pas, là où étalé en étoile, tant qu’elle ne l’ignorait pas c’était pas grave. L’ignorer ça voulait dire le laisser faire un câlin … Ne jamais ignorer un bonhomme de neige à Noël.

- Enchantée Axel, je m’appelle Marie. Je ne suis plus une enfant vous savez... je ne joue plus vraiment aux jeux...

Elle l’observa de haut en bas et fronça les sourcils.

- Vous êtes l’invité de mon parrain n’est ce pas ? Monsieur Drosselmeyer je veux dire... vous venez d’ailleurs ?

Il lui sourit alors qu’il se demandait bien qui elle pouvait être. Drosselmeyer était l’homme qu’il avait vu au début c’était bien cela ? Parant au plus pressé de cette discussion, il préféra préciser.

- Être un enfant ? Qu'est ce que ça peut bien vouloir dire ? Je suis un adulte, j'adore jouer à des jeux. Et oui, je suis un invité. Il a dit "venez s'il vous plait" je suis venu. Je viens d'Arendelle au tout début en tout cas ! Maintenant je suis le glacier de Story, venez me voir pour des glaces en forme de ... de tout ce que je peux faire en glace.

Olaf lui sourit. Il savait bien que la plupart des gens le prenait pour un enfant … puis, il l’était peut être un peu … mais pour lui … grandir ne voulait pas dire ne plus être un enfant. C’était différent. Il était un enfant, il aimait les câlins, il ne connaissait pas tout du monde, l’amour était pour lui un mystère sans nom. Mais il était aussi un adulte, il savait s’occuper d’un glacier quand son patron n’était pas là, et il n’était pas là souvent, il savait vendre et conseiller, il savait faire attention à ses actes et être pointilleux sur l’hygiène. Il était donc un adulte, à l’âme d’enfant … ou juste un adulte qui sait s’amuser ? Qui pouvait le certifié ?

Marie se redressa un peu, et commença à défroisser sa robe comme un peu gênée de l’avoir potentiellement vexé, même si on parlait d’Olaf elle devait l’ignorer …. Elle précisa.

- veuillez m’excuser, je ne voulais pas vous vexer c’est juste que... je ne veux plus vraiment jouer aux jeux depuis... depuis un certain temps maintenant..

Elle se força à nouveau à sourire avant d’enchainer

- c’est un très beau métier que vous avez... je ne connais pas l’endroit d’où vous venez mais j’ignore si je peux m’y rendre... nous verrons bien.

Olaf secoua la tête négativement, non sans accompagner son geste d’un sourire véritablement heureux de tout simplement être en compagnie de la jeune femme.

- Ne vous en faites pas je suis pas vexé. Je sais que la plupart pense comme vous. Mais moi j'adore jouer, parler, faire des câlins, surtout ce dernier point d'ailleurs, et faire sourire aussi. Pourquoi vous ne voulez plus ? Cela ne vous amuse plus ?

Il se mit à réfléchir à tous les jeux amusants et sans matériel qu’il connaissait… ni oui ni non, Action ou vérité, la bataille de pouce, le chifumi, 007, un deux trois soleil, trois petits chats, et il en passe.

- Je ne sais pas si on peut aller à Arendelle, mais Story n'est pas loin. Mais suffira de chercher le glacier et je vous ferais découvrir Story avec les personnes les plus gentilles que je connaisse

Comme ça, il pourra lui présenter Gabriel, Regina, Eris & Hyde (dans la catégorie méchant qui sont pourtant ses amis) mais aussi la guilde de Fairy Tail, Anna, Matthew, Nala, Amélia et d’autres. Il ne pourrait tous les citer, mais il pourra tous les présenter sans soucis. Marie finit par sourire franchement pour une fois, un peu émerveillée par son caractère… Olaf cru avoir réussi à se faire une amie, mais son sourire s’évanoui avec sa question. Il baissa les yeux, pas super heureux de faire naître en elle un sentiment négatif … la tristesse … c’était triste. Elle déglutit et finit par dire.

- c’est ça... ça ne m’amuse plus... la mort a pris le pas sur ma vie... j’ai perdu mon papa et ma maman cette année et... je crois que j’ai grandi tout d’un coup...

Elle avait les lèvres qui tremblaient un peu … mais se reprit en secouant légèrement la tête, le port altier. Olaf comprenait sa boulette, mais ne pensait pas pour autant que grandir était la meilleure solution à la tristesse. Elle dit avec une pointe d’amertume :

- En tout cas... je sais pourquoi mon parrain vous a choisi...

Ne comprenant toujours pas cette histoire de choix, et surtout voulant se reprendre sur l’histoire avec ses parents, Olaf ouvrit la bouche pour exprimer ses condoléances, bien qu’il n’en connaisse pas le mot, sauf qu’au même moment il eu l’apparition de deux petits garçons, des jumeaux qui arrivèrent devant eux. Ils dirent :

- Trouvééé !! On a gagné !!

Ils étaient surexcités et ils regardaient Olaf, qui les regardait tout autant avec de la tendresse dans le regard et dans le sourire. N’allons pas parler de deuil avec des bambins à proximité il les écouta lui expliquer ce qu’ils avaient gagnés… ou pas. Ne sachant pas comment une énigme avait pu les amener à eux, alors que même lui ne savait pas qu’il allait rencontrer Marie … mais cherchant pas plus loin, il écouta les enfants.

- dans notre énigme, on devait vous trouver tous les deux et vous devez nous lire une histoire. Celle-ci !

Un des deux garçons lui tendit un livre qui semblait fait à la main. Il était relié de cuir rouge, il y avait un casse noisette gravé en or sur la couverture. Les deux garçons s’assirent au sol devant Olaf et Marie, et avançant leurs deux petites têtes vers Olaf en disant avec un grand sourire :

- S’il vous plaiiiiiiiiiiit

Comme s’il en fallait autant à Olaf pour accepter. Olaf observa tour à tour les enfants puis la jeune femme. Un grand sourire sur le visage… quoi de mieux que de montrer par A plus B à la jeune femme qu’on peut être adulte et enfant, en racontant une histoire ?

- On va la lire à deux ! Cela sera plus simple, n’est ce pas ?

Il regarda Marie et chuchota.

- Je ne sais pas pourquoi je suis choisi, ni pourquoi faire, mais je sais que lire un lire à deux c'est plus drôle, vous acceptez ? Et s'amusez n'a jamais rendu personne triste !

Il voulait parler de ses parents à demi mots. Lui exprimer la preuve que s’amuser ne rendra pas triste ses parents, bien au contraire. Qui voudrait voir les personnes qu’on aime triste ? Pas Olaf. Et même s’il savait être un peu particulier … il savait que peu de personne ne le voudrait.

- On commence alors ?

Marie le regarda avec une grande hésitation. Lui n’avait pas du tout d’hésitation. Elle soupira, pas très ravie de ce qu’il venait de lui proposer … et poussa le livre vers lui.

- D’accord mais dans ce cas, vous commencez…

On ne pouvait pas dire non à Olaf de toute manière … ceux qui avait essayé … il suffit de se référencer à la liste de vilaine plus haut pour comprendre qu’on ne pouvait pas lui refuser quoi que ce soit quand il était motivé. Il accepta et se mit à lire. Prenant une voix plus grave que celle qui possède et fluctuant sa voix au rythme du récit qu’il savait épique sans lire.

« Il était une fois, dans un pays lointain, un horloger qui vivait seul avec son neveu. Le roi de ce royaume était bien embêté, en effet, des milliers de souris avaient envahit ses terres, détruisant les récoltes et rependant des maladies atroces sur les habitants du royaume »


Olaf se mit à faire de grands gestes, tapotant sa main contre le livre pour donner l’impression que des petites pattes de rats couraient sur les pages, et laissant planer le suspense en faisant un « Oh pas gentils rats » regardant les enfants et leurs yeux. Voulant voir s’il ne lisait pas trop vite ou trop lentement. Reprenant.

«  Désespéré, le roi, qui avait une fille aussi belle qu'un jour de printemps, promit la main de la princesse à celui qui parviendrait à libérer le royaume de toutes les souris. S'armant de son courage et de son astuce, l'horloger confectionna durant une nuit entière de nombreux pièges qu'il plaça dans le royaume à l'aide de son neveu. »


Olaf bugua un peu sur « La fille aussi belle qu’un jour de printemps » ne comprenant pas cette comparaison… C’était mieux un jour d’été, mais bon, chacun ses goûts … Il fit une voix plus forte pour parler du courage et de l’astuce de l’horloger. Il reprit en se concentra encore sur les enfants plus que sur les pages. Essayant de ne pas manquer des phrases mais en gardant l’histoire fluide, comme s’il la connaissait par coeur … alors qu’il en prenait connaissant en même temps qu’eux.

« Au petit matin, les deux hommes allèrent se coucher et furent ravit d'apprendre à la tombée du jour que tous les pièges avaient fonctionné, libérant le royaume des terribles souris et de leur roi insatiable. »


Olaf se mit à applaudir alors que sa voix avait pris un air de fête, comme si on venait de lui dire, réellement, une bonne nouvelle. Posant les yeux sur les pages du livre, il le tendit à la jeune femme. … Elle avait rougit en récupérant le livre, et remit une mèche de cheveux derrières son oreille en soufflant légèrement agacée. Dommage qu’elle ne puisse pas s’amuser. Elle se mit à lire… elle lisait bien, avec une belle intonation, une belle ponctuation … mais sans âme …. Elle lu tout d’une traite, plus comme si elle lisait une recette de cuisine qu’une histoire épique…. Olaf l’aida un peu en faisant de ses mains des petites marionnettes. Qui couplait à la voix de Marie donner un effet un peu moins … robotisé.

« La famille royale, folle de joie, n'eût d'autre solution que de tenir promesse et la princesse fut présente au neveu de l'horloger, un jeune homme d'une beauté sans faille et à la timidité touchante. Après quelques rougissement et bredouillements, les deux nouveaux amoureux s'apprivoisèrent l'un l'autre et bientôt, l'annonce du mariage raisonna dans tout le royaume. »


Il joignit ses mains, comme pour faire deux amants, main dans la main et souriant alors qu’il faisait le mime aussi de confettis que l’on envoyer à l’époque du carnaval. Bien sûr, pour la partie de Marie, il ne fit pas de bruit, juste des mimes pour concentrer les enfants un peu plus sur cette histoire.

«  De son côté, la Reine des Souris, qui avait été plus maligne que son mari et ses sujets, réclamait vengeance, esseulée et amère. Folle de rage, elle s'en allait voir Baba Yaga, une vieille sorcière qui vivait dans la forêt et qui avait le pouvoir de nourrir sa vengeance. Baba Yaga accepta d'aider la reine mais chaque sort avait un prix et celui de la vengeance était le plus terrible de tous : la mort du demandeur. La Reine des Souris n'ayant plus rien à perdre, elle accepta donc d'échanger sa vie contre une malédiction sur l'horloger qui lui avait envoyé son bien aimé. »


Olaf mima encore comme il pouvait une reine, une sorcière et un pacte avant de se stopper … il n’allait clairement pas mimer la mort de la reine des rats, et il allait pas non plus accepter que la reine se tue. Il changera cette partie de l’histoire la prochaine fois qu’il la racontera. Reprenant ses mimes avant d’être perdu dans l’histoire.

« Aussitôt dit, aussitôt fait, la blanche souris trépassa et le neveu de l'horloger en Casse-Noisette fut transformé. La princesse oublia son bien aimé, se maria avec un autre et l'horloger sombra dans la douleur de la perte de son neveu adoré. On raconte que, depuis cette histoire, le royaume a disparu, l'horloger est mort et que sa boutique est désormais à l'abandon, refermant toujours en son sein, le Casse-Noisette en jouet.»


Olaf avait continué ses mimes, mais voyant la fin de l’histoire s’approcher se figea … on ne pouvait pas finir l’histoire comme ça … si ? Marie referma le livre d’un coup sec en soupira et se força de nouveau à sourire en tendant le livre aux enfants … Olaf n’était pas réellement d’accord avec cette fin de l’histoire … comme toujours son coeur en guimauve voulait le happy end. Les deux petits partirent en courant, le livre dans les mains, elle leva les yeux au ciel et dit :

- C’est n’importe quoi tout ça !

Olaf aurait voulu lui dire que ce n’était pas n’importe quoi, c’était surtout pas la fin ! Mais il ne le pouvait pas. Encore une fois, il eu à peine le temps de respirer pour préparer sa parole qu’ils entendirent une voix chaleureuse dire :

- Aaaah Mashenka, tu es là... avec Axel

C’était Drosselmeyer qui les observait avec un sourire attendrit. Anya était avec lui. L’horloge sonna de nouveau et Drosselmeyer reprit.

- Aaaah... il est temps de passer aux cadeaux je crois... Suivez-moi.

Il les invita à les suivre dans une autre salle. Marie se leva aussi pour venir avec, et Axel en était heureux. Si elle était motivée à faire quelque chose alors c’était une belle journée. Entre Tatiana et Marie, il avait réussi à donner un peu de bonheur. D’ailleurs, il s’approcha d’Anya dans le chemin.

- Dame Anastasia ! Grâce à toi j'ai rendu heureuse une personne parce que j'ai bien dansé, et j'ai même pas écrasé ses pieds !! Merciiiii !

- Bravo pour un peu j aurais presque envie de me vanter ! Maintenant tu sais danser la ronde ET la valse.

Anya fit un clin d’oeil complice. Olaf trop content va lui rendre son clin d’oeil. Il se promit intérieurement de lui apprendre à son tour quelque chose … il ne savait pas quoi, ni comment, mais il se promit qu’un jour, il lui apprendrait quelque chose d’utile… peut être à faire des glaces ou à cultiver des carottes ?

Code par Hiyorin


Le code du parchemin vient d'ici de Libella sur Graphiorum


Jean-Balthazar Trapp
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Jean-Balthazar Trapp

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*Laisse moi faire quelque chose pour toi pour une fois...*

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*bug...*

| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack et les légendes urbaines
| Dans le monde des contes, je suis : : Le fils du Père Fouettard

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Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 _



________________________________________ 2019-12-30, 21:01

La Valse de l'Hiver

C’est la veille de Noël. Un temps de mystères, d’attente, qui sait ce qui pourrait arriver ?



Une chambre... Une cavalière... Un bal. Tout ça... c'était... Je n'étais pas venu pour ça à la base, sur la carte, il y avait une demande d'aide, pas une carte d'invitation à un bal. Et moi qui avait envoyé un message à Viktor pour lui dire que j'allais avoir du retard. Ce n'était plus du retard là que j'allais avoir, j'allais carrément ne pas venir du tout en fait. Mais je n'étais pas encore prêt à envoyer une annulation à mon petit-ami qui avait dû préparer tout un festin pour nous deux. Après un mois de relation, après avoir bataillé pour nous donner une chance, j'avais comme la sensation de tout foutre en l'air en restant ici. Je m'étais prêté au jeu en invitant Dewenty à danser, je l'avais même aidé à trouver une clé qui devait probablement ouvrir l'un de nos deux œufs. Mais il fallait désormais que nous confirmions cette théorie. J'entraînais donc ma cavalière à l'étage jusqu'à ma chambre où je récupérais rapidement mon œuf avant de suivre ma partenaire jusqu'à sa propre chambre. Elle me fit entrer et je l'observais chercher son Fabergé qu'elle finit par tendre devant elle avec un sourire victorieux.

"Bon tu veux essayer d'ouvrir ton œufs en premier vu que tu as trouvé la clé ?"

"Oui... On peut essayer de toute façon faut essayer sur les deux...", dit elle en prenant la clé.

Elle essaya, tourna la petite clé dans son œuf mais rien ne se passa du tout.

"Hmm.. non et toi ?"

Je pris la clé et l'essayais sur mon propre œuf mais sans aucun résultat non plus. Une pointe de déception s'empara de moi, tout ça pour... rien.

"Non. Pas plus de chance."

Je poussais un soupir et Dewenty se pinça l'arête du nez.

"On a plus qu'à redescendre. Sauf si tu as une autre idée ?"

J'observais la jeune femme du regard dans l'attente d'une proposition mais elle secoua négativement la tête.

"Non aucune ... Donc on peut redescendre... ", elle soupira également. "Plus qu'à trouver à quoi elle sert..."

Je hochais la tête, oui, je me demandais bien à quoi cette fichue clé pouvait bien servir. Nous fîmes le chemin en sens inverse pour rejoindre le Hall où avait lieu la réception, perdu dans mes pensées, je ne fis pas attention au fait que je n'entendais plus aucun bruit mais le hall était vide. Tout le monde semblait s'être rassemblé dans la salle devant le sapin géant où une voix grâve s'éleva.

"Votre attention s’il vous plaît."

Drosselmeyer se tenait devant nous sur un estrade et parlait dans ce qui ressemblait fortement à un micro. Je m'approchais donc et j'avisais Aster et Jessie revenir des jardins, les bras chargés et un peu plus loin près de l'estrade, je remarquais Axel et Anastasia accompagnés d'une jeune fille blonde. Tout le monde se tut à la demande du maître de soirée et il reprit la parole lorsque le silence fut complet.

"Mes amis... je suis si heureux de vous voir une fois de plus tous réunis ici pour fêter un noël magique et incroyable. Sachez que je ne pourrai jamais vivre ce moment sans vos rires, votre amour, votre passion. Un noël sans cris d’enfants ne serait pas non plus un noël réussi et je remercie toutes nos petites têtes blondes pour ce merveilleux moment. Je vous aime tous profondément, du fond du cœur. Je vous remercie de la confiance que vous m’accordez, de m’avoir accepté au sein de votre ville et d’accueillir toujours avec la même joie mes nouvelles inventions.", il y eu un silence et il reprit "Certains d’entre vous ont beaucoup perdus cette année et j’ai une pensée toute particulière pour ma Masha...", il baissa les yeux vers la fille blonde avec un regard triste. Celle ci baissa la tête pour s'extraire à son regard. "J’espère alors que ce soir notre amour à tous saura compenser votre peine, que la magie vous fera retomber dans le monde de l’insouciance au moins pendant ces deux prochains jours... et maintenant, place aux cadeaux !"

Tout le monde applaudit la fin de son discours et des voix d’enfants crièrent des "ouaiiiiiiis" surexcités avant que la foule se presse autour du sapin. Je serrais légèrement la mâchoire. Comment ça deux jours ? Et puis... ça voulait dire quoi ça ? Ouvrir les cadeaux ? Et puis quoi encore ? J'avais d'autres plans moi, j'étais pas la pour fêter le réveillon, danser et ouvrir des cadeaux. Alors, ouai, c'était cool, j'adorais Noël et cet esprit qui était renvoyé était juste féerique et magique et j'aurais rêvé d'avoir ce genre d'ambiance dans ma propre famille tous les ans. Mais... j'étais attendu. Par un vampire que j'aimais et que je ne voulais surtout pas décevoir. Alors, tout ça c'était bien gentil mais Drosselmeyer ne semblait pas réellement avoir besoin de moi à ce moment précis. Je m'avançais donc vers lui pour demander une explication et surtout pour prendre congé avec politesse et respect.

"Je suis très reconnaissant de votre invitation mais je pensais que vous aviez besoin d'aide. Votre soirée est magnifique mais j'avais d'autres projets pour ce soir."

J'esquissais une moue désolée, je ne voulais surtout pas lui manquer de respect ou le blesser mais j'avais vraiment besoin de partir d'ici. Même si pour être honnête, je rêvais de rester pour voir comment se terminerait cette soirée qui vendait un noël parfait. Il tourna d'ailleurs un regard compatissant vers moi comme s'il comprenait réellement mon dilemme.

"Je comprends... mais rassurez vous, votre soirée dans votre monde n’est pas gâchée ... veuillez m’excuser..."

Et il me faussa compagnie sans plus d'explications pour distribuer des cadeaux. Alors... Wait... Dans mon monde ? Comment ça dans mon monde ? Aux dernières nouvelles, j'avais pas quitté Storybrooke wesh. Je n'eus pas vraiment le temps de protester puisque la jeune fille blonde sortit du rang en me bousculant. Elle passa à côté de moi rapidement avant que la voix de Drosselmeyer ne l'arrête dans son élan.

"Marie ! Ne t’en vas pas... ce cadeau est pour toi !"

Elle se retourna d'un geste sec et je pus sentir que Noël était loin d'être sa fête préférée et qu'elle se sentait piégé par cette fête et cet affichage public. Je lui adressais un léger sourire désolé alors qu'elle déglutissait et s'approchait à contre cœur. Notre hôte s'avança vers elle également en lui tendant un cadeau rouge avec un nœud brillant. Un pavé rectiligne. Elle défit le nœud prudemment puis le papier et une boîte apparut. En ouvrant la boîte... elle dévoila un Casse Noisette ! Axel s'avança vers elle avec un grand sourire.

"Peut-être que tout n'était pas n'importe quoi ?"

Je le fixais bouche-bée, j'avais dû louper un épisode. Il parlait de quoi là ? N'importe quoi de quoi ? Je haussais les sourcils préférant laisser tomber et me concentrais sur le Casse-Noisette. Il me rappelait ce vieux conte que ma mère me racontait lorsque j'étais petit. J'esquissais donc un léger sourire et lâchais un peu bêtement sans vraiment réfléchir.

"On dirait celui du conte."

Elle me regarda les lèvres tremblantes, je pouvais sentir la colère monter dans ses yeux ainsi que les larmes et elle dit avec une certaine amertume.

"Un casse Noisette ?"

Drosselmeyer tenta alors de s’expliquer et je pus voir qu'il était désemparé, ne savait pas comment se comporter avec cette jeune fille remplie de rancœur et de colère. J'avais presque de la peine pour lui.

"Comme celui que je t’avais offert enfant mais celui ci est plus grand car..."

Elle lui coupa la parole.

"Car je suis plus grande ? Quand comprendras-tu enfin que je ne suis plus une enfant ? Que ma vie n’est pas uniquement fait d’insouciance? Que personne ne peut être à jamais dans les rêves et jouer avec des ... stupides...", elle sortit l’objet de la boîte "Casse-noisette !"

Avec une violence inouïe elle éclata le Casse-Noisette au sol qui vola en éclat... des morceaux s'éparpillèrent partout et sa tête roula jusque devant moi. Marie s’enfuit en pleure, remontant dans les étages jusqu’à sa chambre. Le choc était palpable dans la pièce, personne n’osant vraiment bouger. Je sentis une main se poser sur son épaule et je tournais la tête pour découvrir Drosselmeyer qui parla d'une voix qui suintait la tristesse. Une tristesse qui semblait infinie.

"Et bien mon cher ami... J’espère que vous comprenez un peu plus à présent pourquoi je vous ai fait venir... la fête est terminée... il est peut être temps d’aller se coucher..."

Le manoir se vida petit à petit... chacun rentrait chez soi... Je vis que Jessie essayait d’aider en rangeant et en récupérant les morceaux du Casse-Noisette avec un air extrêmement attristés et avec un peu de colère aussi. Je me baissais pour ramasser la tête du bonhomme de bois et la tendit à la jeune femme avec un sourire un peu triste. Je relevais ensuite le regard vers Drosselmeyer, embarrassé pour lui et voulant arranger la situation qui m'avait mis réellement mal à l'aise.

"Vous voulez que j'aille lui parler ?"

J'étais très bien placé pour parler de problèmes familiaux, ma situation était très compliquée et je pouvais peut-être tenter de résoudre le problème. De ce que j'avais vu, il s'agissait principalement d'une mauvaise communication entre les deux. Mais le vieil homme ne semblait pas vouloir que je m'en occupe maintenant.

"Non... ce n'est ni le lieu ni le moment... mais je veux que vous la sauviez... bonne nuit."

Eukay... Alors, je comprenais rien. Elle avait pas l'air mourante pourtant. Il voulait qu'on la sauve de quoi exactement ? Je fixais le dos de notre hôte alors qu'il s'éloignait comme il était venu. Mouai... Tout ça était... très louche. Je pinçais légèrement les lèvres sans rien ajouter. Jessie posa tous les morceaux du Casse-Noisette sous le sapin désormais vide avec une douceur infinie et m'interpella.

"Jean-Balthazar ? Tu pourrais aller me chercher du bandage s'il te plaît ? Il faut le réparer...", elle marmonna "On a pas le droit de faire du mal à un jouet..."

Je tournais la tête vers elle et acquiesçais avec douceur. Je partis à la recherche de quelque chose susceptible de pouvoir réparer le jouet. Je récupérais les rubans des papiers des cadeaux jonchant le sol et les tendis à Jessie.

"Tu peux m'appeler JB tu sais..."

Je m'accroupis à côté d'elle avec un petit sourire et l'aidais à rassembler le Casse-Noisette.

"Tu ne me connais pas mais... Viktor m'a beaucoup parlé de votre aventure."

Mon sourire s'agrandit légèrement lorsqu'elle m'observer avec de grands yeux ravis et brillants de joie.

"Oooh c’est vrai ? Comment il va ?"

"Il va bien."

Je ne précisais pas qu'il avait encore beaucoup de mal à se remettre de cette expérience marquante pour lui, ni même que j'aurais dû être avec lui à cet instant même à déguster les petits plats qu'il avait cuisiné pour moi. Je l'observais alors qu'elle réparait le jouet et le remettait sous le sapin avant de se redresser pour s'adresser au groupe.

"Il faut qu’on aide cette fille... elle est si triste... passons une bonne nuit de sommeil et demain, on sera prêts pour ce défi !"

Elle leva le poing ultra sûre d'elle et j'esquissais un sourire amusé avant de hocher la tête. Maintenant que j'étais là... Autant aller jusqu'au bout. Tout le monde monta à l'étage et nous nous souhaitâmes bonne nuit devant nos porte avant de retrouver chacun notre lit. Je me couchais avec la culpabilité d'avoir laissé Viktor passer la soirée tout seul sans avoir pu le prévenir plus. Je fermais les yeux rongé par la curiosité et cette gêne coupable qui m'enserrait la poitrine.



Jessie James
« Jessie never gives up,
Jessie finds a way! »


Jessie James

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Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...


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Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Toy Story
| Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère

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| Cadavres : 744



Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 _



________________________________________ 2019-12-31, 13:42 « Jessie never gives up, Jessie finds a way! »


   
C’est la veille de Noël. Un temps de mystères, d’attente,
qui sait ce qui pourrait arriver ?


Jessie, tout comme les autres, avait fini par aller se coucher, dépitée. Elle avait lancé un petit geste triste de la main à ses amis avant de refermer la porte et se retrouver seule avec Axel. Avec un grand soupire, elle s’était jeté sur le lit, dos en premier, les bras en croix et observait à présent le plafond. Olaf en avait profité pour aller à la salle de bain se changer, ce qui laissait à Jessie un instant important de réflexion. Elle ne comprenait rien à rien. Pourquoi les faire venir comme ça ? Elle avait tenté donner le change à ses camarades en tentant de les lancer dans une aventure pour aider Marie, mais en réalité, elle n’avait fait que cela pour tenter de sauver la mise de leurs têtes dépitées. Certains auraient préférés passer Noël chez eux et la rouquine comprenait parfaitement cela. Mais Drosselmeyer avait l’air d’être un chic type qui ne les aurait pas appelés s’il n’y avait pas une véritable raison à tout ça. Marie avait l’air si triste, si désespérée à l’idée de ne plus être une enfant que toutes ces émotions négatives la rendaient terriblement triste. Elle avait détruit le Casse-Noisette avec une telle force que cela ne pouvait traduire qu’un sentiment profond de rejet, un adieu puissant à ce qu’elle était… car au fond, qui pouvait autant détester un jouet ? Personne ! Les adultes se contentaient de les délaisser, Jessie était assez bien placée pour comprendre tout ça… elle en avait fait les frais. Mais personne ne cassait des jouets sciemment… sauf peut-être les psychopathes et Marie n’était pas une psychopathe…

Lorsqu’Axel était sortie de la salle de bain, elle s’était levée avec un même soupire avant de prendre le pyjama qui lui avait été offert et de disparaître à son tour pour se changer. Sa coiffure lui donna du fil à retordre mais elle finit par se débarrasser de la robe et de tous ses apparats. Elle se brossa les cheveux, et finit par planter sa brosse à dent dans la bouche avant de ressortir brusquement de la chambre, n’y tenant plus. Elle devait parler. Même si elle avait du dentifrice plein la bouche. En sortant de la chambre, elle fut surprise de constater qu’Olaf sautait sur son lit, apparemment moins touché par les événements qu’elle.

- Ch’y comprends rien… tu comprends quelque chose toi ?
- Pas vraiment. Je sais qu’on est là pour aider Marie ... mais je ne vois pas comment l’aider.... on ne peut pas remplacer ses parents.
- Ses parents ?? Tu veux dire que ses parents sont morts ? ... Cette année c'est ça ?

Les paroles de Drosselmeyer lors du discours lui revirent en mémoire… oui… c’était donc ça les pertes dont il parlait… La pauvre Marie était désormais orpheline…

- Alors elle a décidé de devenir "adulte" et de ne plus s’amuser. Ce qui est triste. Je n’ai pas eu le temps de lui parler plus parce qu’on a dû lire une histoire... De Casse-Noisette !

Voilà qui devenait intéressant…

- Quoi ? Comment ça ? C’était quoi l’histoire ?

Il lui raconta alors l’histoire qu’ils avaient lu… une espèce de mise en bouche pour son cadeau qui était plutôt sympathique et digne d’un inventeur qui semblait aimer les énigmes mais elle ne comprenait pas en quoi cela allait pouvoir les aider eux. Et comment cela allait l’aider elle ? L’histoire parlait d’amour, de l’amour d’un homme et d’une femme, de deux adultes en sommes, elle aurait dû plaire à Marie… et pourtant… Drosselmeyer lui avait dit lui avoir déjà offert un tel jouet quand elle était petite… Tout cela n’avait aucun sens… pourquoi offrir deux fois le même cadeau ? La fatigue commençait à peser sur elle et elle sentait son cerveau s’embrumer. Elle s’était levée pour donner une ultime caresse à Pil-Poil qui avait trouvé un panier moelleux à l’autre bout de la chambre et se dirigea ensuite vers le lit de son colocataire.

- Je pense qu’on y verra plus clair demain… bonne nuit Axel…
- Bonne nuit Dame Jessie. Je suis ravi de cette aventure pour te rencontrer
- Moi aussi Axel…

Elle lui fit un câlin avant de se coucher dans son lit et de s’endormir profondément, laissant la neige tomber en fine pluie d’étoile au dehors…

*****

Pouf… Pouf….

Quelle heure était-il ? Jessie n’en avait aucune espèce d’idée mais lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle constata qu’il faisait toujours nuit et que la neige tombait toujours dehors. Elle avait été réveillée par une sensation étrange, l’impression d’avoir un poids sur elle ou plusieurs qui venaient farfouiller dans ses couvertures. Se frottant les yeux, elle se redressa lentement pour voir que son lit était désormais habité… par des souris. Ouvrant grand les yeux, elle put observer qu’elles étaient au moins une dizaine, à farfouiller dans les couettes et que d’autres étaient également en train de monter sur le lit d’Axel et de fouiller dans la chambre. Pil-Poil n’était plus là, il avait sans doute été faire un tour mais il aurait été tout de même bien utile pour s’occuper de ces satanés sourires.

- Axel !! Réveille-toi !!

Aussi paradoxalement qu’il pouvait paraître, elle avait chuchoté cette partie, comme si cela allait vraiment aider le jeune homme à se réveiller… C’est alors qu’elle vit qu’un groupe de souris avait apparemment trouvé ce qu’elles cherchaient : les œufs de Jessie et d’Axel ainsi que la boîte à musique qu’elle avait trouvé dans le labyrinthe. Fières de leur larcin, elles l’emportaient à présent au loin, la porte entrouverte leur permettant de s’enfuir :

- HE !!! REVENEZ ICI !!!

Son hurlement eu le don de réveiller Axel mais ce n’était pas le moment pour de longues explications. Sautant hors du lit, elle attrapa la main du jeune homme, le forçant à la suite.

- Des souris viennent de voler nos cadeaux ! Ils faut les récupérer !!
- Pourquoi les souris voleraient nos cadeaux, normalement elles mettent des pièces sous les oreillers non ?
- Euuuh... j'en sais rien... mais on verra plus tard d'accord ?

Elle avait l’impression d’être complètement folle à lui énoncer ça comme ça… Les souris étaient sacrément rapide, elle ne les voyaient presque plus à présent mais continuait à courir à travers le manoir. Elle ne parvenait même plus à savoir par où ils étaient passés et où ils étaient à présent mais une chose était sûre, ils passèrent deux lourdes portes en bois qu’elle n’avaitpas encore eu l’occasion de voir. Ils arrivèrent dans un long couloir mal éclairé où la tapisserie semblait se transformer à mesure où ils avançaient. D’un motif quelconque noir sur fond rouge, ils voyaient à présent des milliers de souris noires. Jessie entendait désormais les rongeurs mais ne les voyaient plus. Elle acceléra l’allure, tenant toujours la main d’Axel dans la sienne et soudain… le sol se déroba sous leurs pieds. Ils se sentir chuter, encore et encore et la rouquine ne put retenir un hurlement. Dans le choc, sa main lâcha celle d’Axel.

- AXEL !!

Mais elle ne l’entendait déjà plus. Son cauchemar fini par se stopper lorsqu’elle atterrit dans une neige extrêmement poudreuse.

- Axel ?

Aucune trace du jeune homme aux alentours. Jessie se releva tant bien que mal, sentant une certaine rigidité dans tout son corps. Elle ne portait plus son pyjama rouge… A vrai dire, elle ne portait plus grand-chose hormis un tutu, des collants blancs et des chaussures lassées sur ses mollets qui lui faisaient affreusement mal. En se touchant, elle constata que sa peau était devenue de la céramique et que ses cheveux étaient tirés en arrière dans un chignon élaboré. Une douleur se fit sentir au creux de son dos et elle parvint tant bien que mal à toucher… ce qui semblait être une sorte de remontoir… Les yeux écarquillés, elle comprenait à présent l’ampleur du désastre :

- Ohoh…

Elle venait d’être transformée en la jolie ballerine qu’elle avait vue dans la boîte à bijoux et elle était à présent seule, dans un étrange pays fait de neige et de sapins verts aussi hauts que des montages. La neige n’était pas aussi glaciale qu’elle aurait dû l’être et elle semblait la caresser plus que la mouiller. Déglutissant, Jessie se mit à la recherche d’un chemin… et de son ami aussi.


   
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Anastasia Romanov
« Men are such babies »

Anastasia Romanov

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Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 _



________________________________________ 2020-01-01, 16:27 « Men are such babies »

Personne n'avait encore vu la couleur de cette mission d'aide pour laquelle ils étaient tous apparemment essentiels. Anastasia espérait qu'ils en apprendraient bientôt plus même si son enquête personne avait déjà bien commencé : n'avaient-ils après tout pas appris qu'ils avaient changé de monde dans s'en rendre compte et que le temps ne filait pas de la même vitesse qu'à Storybrooke ? C'était quand même une sacrée information sur laquelle la jeune femme se coucha songeuse, mais confortable dans le pyjama bleu pastel qui lui avait été fourni. Elle n'était, en outre, pas mécontente de s'allonger dans un lit encore plus spacieux que celui de la maison.
Mais être réveillée en pleine nuit par un lit qui se met soudain à grouiller de vie, elle aurait vraiment pu s'en passer ! Drosselmeyer avait une façon bien à lui de recevoir ses hôtes.
Anastasia, qui était pourtant du genre à s'autoriser toujours un quart d'heure de rab avant de sortir de sous les couvertures, ouvrit les couettes en grand et sauta du lit pour allumer en quatrième vitesse la lampe à son chevet et venir secouer sa camarade de chambrée :
- Dewenty, debout ! Tu dors avec des souris qui font je sais pas trop quoi !
Tout en parlant, elle avait attrapé les épaules de la jeune femme pour les agiter (avec une délicatesse relative) et la réveiller au plus vite, pas spécialement paniquée mais très agacée.
Bingo ! Dew se réveilla en sursaut en grognant légèrement n'aimant sans doute pas se faire réveiller dans son sommeil, ce qui leur faisait un point commun.
- Hmmm ?! Quoi ? Des souris !?
Anastasia opina et n'oublia cependant pas ses réflexes de profiler et commença à observer la chambre à la recherche d'un indice. Elle put constater que leurs effets personnels étaient tous encore là... sauf leurs œufs ! Miséricorde ! Non seulement on leur envoyait un cadeau mystérieux pour une mission tout aussi mystérieuse mais maintenant on se faisait voler le seul indice à disposition !
- Les œufs ! Anastasia s'écria afin de partager l'information avec Dewenty. Ils ont déplacé une armée de rongeurs pour les prendre. J'sais pas toi mais moi je vais les suivre, de toute façon c'est pas maintenant que je vais me rendormir et je commence à en avoir ras la casquette de tous ces mystères à la veille de Noël.
Dewenty se releva rapidement et en rogne (tu m'étonnes) sans doute parce qu'elle non plus n'appréciait pas qu'on la vole.
- Je te suis ! On ne me vole pas impunément mes affaires sans en payer le prix... Surtout mon œuf ! répondit la jeune femme en confirmant les suppositions de la rouquine.
Les deux femmes se mirent donc à courir avec la horde souricière et arrivèrent bientôt au niveau de l'escalier pour voir en contre bas que les rongeurs s'étaient réunis près du sapin et s'intéressaient beaucoup au Casse-Noisette. Anastasia fronça les sourcils.
- Des souris et un Casse-Noisette... Si c'est comme dans le conte on va peut-être finir au royaume des poupées si on descend. D'un autre côté, on est déjà plus dans notre royaume et on a signé pour une mission. Aloes, tu me suis ?
- Bien sûr que je te suis... On m'a pris mon œuf... Et vivre une si belle aventure sans moi n'est pas envisageable...
Anya lui adressa un sourire et toutes les deux dévalèrent les escaliers en direction du sapin et de Casse-Noisette qui était en train de se faire démonter. Adieu, réparations effectuées par Jessie la veille. Cette vision faisait un peu mal au cœur de la jeune femme qui avait toujours chéri ses jouets quand elle était enfant et pleuré dès qu'une poupée était un peu abimée. C'est sans doute cette part d'enfance qui ressurgit et conduit Anastasia à faire quelques pas en arrière pour attraper le tisonnier près de la cheminée et tenter de chasser la dizaine de souris qui s'affairaient autour du pauvre jouet.
Les rongeurs s'arrêtèrent et se tournèrent vers Anya, semblant hésiter à attaquer pour finalement détaler et suivre leur congénères en disparaissant dans un couloir. Anastasia en profita donc pour récupérer le Casse-Noisette très amoché et l'observer un moment, songeuse.
- A ton avis, qu'est-ce qu'elles lui veulent ?
- Hmm aucune idée mais le pauvre il est amoché sévère ... Pauvre petit... Mais si elles le veulent... C'est qu'il est important on se doit de le protéger...
Anya opina, trouvant le raisonnement de sa co-équipière plein de sens.
- Très bien. On fait quoi ? On suit les souris - si tant est qu'on retrouve leur trace - ou tu proposes autre chose ?
- On les suit... Mais avec prudence, nuança Dewenty. Il ne faut pas qu'elle récupère casse noisette... Elles ont déjà nos œufs ... On se doit de les récupérer.
- Ca marche. Je garde ça, indiqua Anya en montrant le tisonnier qu'elle tenait toujours.
Les deux femmes s'engouffrèrent à leur tour dans le couloir par lequel elles avaient vu disparaitre les souris. Anastasia, qui était armée, passa devant Dewenty, les sens à l'affût du moindre changement. En vain. Elle fut totalement prise au dépourvu quand elle tomba soudain dans le vide, la poudreuse neige amortissant, heureusement, une chute qui aurait pu être mortelle tant elle avait semblé longue.
Dewenty n'étant plus auprès d'elle, Anya en conclut qu'elle avait trouvé une façon de s'en sortir ou, du moins, le souhaita très fort. Assise dans la neige, elle remarqua un phénomène étrange, celui de ne pas avoir froid - encore moins que d'habitude, en tout cas, pour elle qui était habituée aux températures négatives.
Anastasia nota aussi que son pyjama avait été remplacé par une robe encore plus incroyable que celle de la veille et que sa peau était en porcelaine. Anastasia eu la sensation que son cœur manquait un battement quand elle porta ses mains de porcelaine à son visage tout aussi lisse et froid pour deviner qu'elle était à présent devenue une poupée
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Que le spectacle commence...

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Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 _



________________________________________ 2020-01-02, 18:22

La Valse de L’hiver Dewenty dans casse noisette !

Après l'échec cuisant pour ouvrir les œufs, la manticore se demandait à quoi pouvait bien servir cette fameuse clé. Plein de possibilité s’offrait à elle, une porte ? Une autre boite ? Peut-être les œufs des autres ? Une horloge ? Trop de solutions qui ne l’a menaient encore nul part. Dans le doute de toute façon, elle gardait la clé avec elle. Donc le duo s’étaient donc diriger vers la sortie pour descendre ou la fête battait son plein. Les pas de la jeune femme l’avaient finalement conduit jusqu’au hall ou visiblement, il n’y avait pas âme qui vive… Promis la manticore avait mangé personne ! Elle n’y était pour rien. Pour une fois, et oui ! Pardi les humains étaient ses “amis” elle ne devait donc pas les toucher en théorie. Ses jambes l’ont donc conduit dans cette salle ou il y avait cet immense sapin de noël. Ou Nick Fury venait de prendre la parole ! Sacré personnage charismatique avec son regard persan. La femme l’avait donc écouté avec attention, Dewenty s’était donc approché un peu plus bien qu’elle entendait déjà pas mal ayant l’ouïe fine. Mais elle était un peu petite, elle s’était donc frayé un chemin digne du petit poucet les cailloux en moins…

Elle avait aperçu sa copine de chambrer Anya, le petit bonhomme qu’elle voulait adopter qui faisait des tête de lolipou Axel, le grand monsieur avec le costume classe Aster, la mignonne petite rousse adorable Jessie et L’homme au sucre d’orge nommé JB non loin d’elle. Ce qu’elle avait retenu de ce fameux discours ? Que Fury se tenait devant une estrade, qu’il parlait bien fort et distinctement. Enfin, monsieur Drosselmeyer était heureux qu’ils soient là, bien que Dewenty préfèrent être dans les bras de Leo à faire des câlins devant sa cheminée. La manticore baissa la tête légèrement, elle avait perdu de passé un joyeux moment avec son petit ami pour venir en aide à un humain. Donc ce n'était pas la grande joie, mais, elle y penserait plus tard. Attendez ! On l'a refait deux jours ? Ils allaient devoir rester deux jours dans cette demeure… Deux jours sans Leo ? Mais elle ne l’avait même pas prévenu… Elle aurait pensé partir à la rigueur le jour suivant. Bah non… La magie ? l'insouciance ? On allait voir ça plus tard, la magie ‘l'avait rendu humaine. Et à cause de cela, elle avait perdu sa fureur, ses ailes, sa queue de scorpion. Pour ne garder qu’une enveloppe humaine à la voix charmeuse spécialisé dans les poisons en tout genre et filtre d’amour.

Vous vous doutiez que ce n’était pas ce dont elle avait envie pour le moment, mais, elle avait donner sa parole - façon de parler - à Drosselmeyer qu’elle lui viendrait en aide. Tous les invités étaient en train d’applaudir, par politesse, elle avait fait de même. Ensuite, tout s'enchaîne. Une petite avait jeté un pauvre casse-noisette au sol le brisant. Intérieurement Dewenty, senti son coeur se briser en même temps, pourquoi diable brisé un objet aussi merveilleux, un casse noisette était une pièce plutôt rare qu’il fallait prendre soin. Et s'il venait à être ramené à la vie, il allait sûrement tirer le cheveu de la demoiselle. Les objets avaient des vie, une existence ce n’était pas rien. En revanche, elle pouvait comprendre ce que pouvait ressentir cette fille, cette dernière s’était enfuie en pleure…



La suite de l’épisode s’était dans les chambres, enfin plus particulièrement dans celle de Anya et Dewenty, la brune s’était donc lavé et elle était à présent en pyjama super doux au toucher, quelque peu satiné et avec de jolis motifs. Et elle s’était rapidement couché en disant bonne nuit à Anya et qu’elle passe une bonne nuit en faisant de beau rêve. La manticore ne trouva pas le sommeil tout de suite, elle pensait à son petit copain qu’elle avait laissé et à Kot qui devait avoir changé de maison… Méchant choubidou… Il sera privé de triple ration de Coraya. Et elle espérait aussi qu’ils ne se soient pas entre tués ses deux la. Ce petit Kot était la douceur incarné, un chat tout ce qu’il y avait de plus innocent et adorable - ahh ouai, vous vous dites euh… On parle pas du même Kot là… Si si, on vous assure, sauf que Dew le voit différemment par rapport aux autres, pour elle, c’est le chat le plus choupitou du monde - Leo par contre il a du mal à l’apprécier on se demande pourquoi ? Il est si innocent, Kot est toujours accusé à tort, c’était évident ! Le sommeil l’avait gagné.



Quelques choses étaient en train de la secouer comme un prunier, Dewenty s’était réveillé en sursaut et elle se retient de sauter de justesse à la gorge de sa compagne de chambrée. Reconnaissant rapidement Anya. Que se passait-il enfin pourquoi elle l’avait secoué au milieu d’un très beau rêve dont elle ne se souvenait plus de rien POUF ! Envolé.

- Dewenty, debout ! Tu dors avec des souris qui font, je sais pas trop quoi ! avait-elle dit quand Dew s’était remémoré le déroulement des choses.
- Hmmm ?! Quoi ? Des souris !?

Des souris ?! son regard s’était donc poser sur tous ses petits rongeurs, son instinct de chasseurs était en train de parler pour elle, du moins son côté manticore qui l’a poussait à vouloir s’amuser avec elle. Tout en grognant légèrement avant de se reprendre. Anya avait hoché la tête, c’était complètement dingue. Les œufs ? Quoi les œufs ? Volé ?! Bien sûr quelle idée !

- Je te suis ! On ne me vole pas impunément mes affaires sans en payer le prix... Surtout mon œuf !

On ne lui volait pas des œufs ainsi, sans en payer les conséquences, ses sourires allaient mordre la poussière, ils allaient être son casse dalles du soir devant la télé en regardant une série sur Netflix.

- Des souris et un Casse-Noisette... Si c'est comme dans le conte, on va peut-être finir au royaume des poupées si on descend. D'un autre côté, on est déjà plus dans notre royaume et on a signé pour une mission. Alors, tu me suis ?

- Bien sûr que je te suis... On m'a pris mon œuf... Et vivre une si belle aventure sans moi n'est pas envisageable…

Il était hors de question ! On ne lui prenait pas SON œuf, et c’était parti pour l’aventure extraordinaire de Dewenty et Anastasia.

....

La suite était qu’elles s’étaient engouffrées dans le fameux passage, Anya était passé devant étant donné qu’elle était armée, même si Dew était dangereuse sans arme. Elle est garde du corps à temps partiel après tout. Donc elle savait se défendre. Prise au dépourvu dans une chute assez longue, la femme essayait de trouver un point d’appui pour se rattraper tombant dans un par terre de fleur. Ou elle avait encore atterri ? Se relevant doucement, sa robe avait tellement changé et elle se sentait différente, sa peau était devenue légèrement de porcelaine. C’était quoi ce délire !? Elle portait une grosse rose de couleur dorée. Et oh ! Miracle des ailes ! Hmm.. Non ça aurait été trop beau qu’elle puisse voler. Elle était devenue un ange celui qu’on accroche au-dessus du sapin.

Dewenty se rendit rapidement compte qu’elle tenait le bras de Casse-noisette dans les bras, quelque peu glauque hein ? Pas plus que d’habitude, elle avait déjà eu pire qu’un bras dan les mains, mais passons. La jeune femme était en train de regarder autour d’elle , avec des maisons au loin et un grand champ de fleur, malheureusement elles étaient terne et sans la moindre joie de vivre. La manticore avait un regard attristé. Son odorat sentait un léger parfum de fleur, mais ce n’était en rien une joie. Certaines fleurs étaient séchées comme si elles avaient perdu leur couleur si éblouissante. Son regard balayait rapidement le paysage et pas âme qui vit.

« psssst! Pssssst !! »

Son regard s’était rapidement tourné vers le bruit en question, un jeune homme, proche d’une maison était en train de faire des grand signe genre comme s’il voulait guider un avion, mais qu’il ne savait pas comment faire. Heureusement, la jeune femme avait compris qu’il fallait qu’elle le suive, penchant la tête au passage, le trouvant étrange. Elle souleva donc sa robe pour arriver près de lui. Ce jeune homme était habillé un peu comme une fleur aussi, c’était amusant, mais, ça lui allait à merveille. Même son chapeau était en forme de fleur, cependant, tout comme le champ de fleur ses habits étaient terne. Le jeune homme semblait terrifié par quelques choses.

« Bonjour pourquoi vous cachez vous ?, Quelqu'un vous fait peur »

Sans lui laisser plus de temps de parler, le jeune homme lui pris le bras pour courir, donc à contre cœur elle se mit à courir avec lui pour s’engouffrer dans la maison. Il avait refermé la porte avec violence, étant de dos, il lui avait indiqué d’un simple bruit de se taire. En pointant la fenêtre.

« discrètement » avait-il articulé.

Dew ne s’était pas laissé prié, elle s’approcha de la fenêtre le plus discrètement possible, les manticore était tout aussi connu pour leur discrétion sans un bruit elle regardait ce qu’il se passait. Des bruits de bottes arrivèrent à ses oreilles, une armée de soldats de plombs quelque peu flippante. Il semblait faire une ronde de surveillance. Ils passèrent puis le petit reprit la parole en tremblant comme une feuille… S’essuyant le visage avec un mouchoir tout chou avec des motifs fleuri.

« vous êtes si brillante et si jolie... »

Un compliment à un moment pareil ? Ah bah non, on fait pas de compliment en gémissant...Pauvre petit. Et c’est à cet instant qu’elle remarqua qu’il y avait un certain contraste entre ses habits et ceux de monsieur, ils étaient ternes et manquaient de joie. « Je ne pouvais pas vous laisser là, vous vous seriez fait arrêter ! Mon nom est Pétoncle... Et vous ? Vous venez d’où comme ça ? »

« Je vous remercie de m'avoir aidé... Enchanté, je me nomme Dewenty... Et bien, je suis tombé ici d'un coup ... Mais je viens de la demeure de drosselmeyer, que voulait ses soldats ? Pourquoi vous effraient-ils autant ? Qui les envoie ? »


« Drossel... Qui ? Enfin bon, peu importe !»
Dit-il en balayant des mains tout en paniquant avant de reprendre avec une certaine tension. « C’est le roi des Souris qui les envoie... Plus aucun habitant ne doit déroger à ses règles et... Vous dérogez aux règles... Y en a d’autres comme vous qui tombent du ciel ? »

Dewenty, pour tenter de le calmer prit ses mains dans les siennes pour le rassurer du mieux qu’elle le pouvait. «Calmez-vous... Déroge à ses règles ? et bien tant mieux alors... Il n'a pas à être tyrannique.. hmm... il y a une amie qui est tombé avec moi... Donc je pense que nous sommes au moins deux... Mais... je pense que nous serons au nombre de 6... c'est peut-être ça qu'il entendait par aide.... »

Elle n’avait pas peur, ce n’était pas dans ses cordes de se laisser faire par la tyrannie. Pétoncle venait de secouer la tête de gauche à droite. « oh non non non vous ne comprenez pas miss Dewenty, le roi des souris est notre roi à tous... nous devons lui obéir au pays des jouets ! » Au même instant, des toc s’étaient fait entendre. Des toc toc affolés contre une porte. Visiblement la porte arrière. Dans un murmure, elle répondit à pétoncle.

« Comprendre quoi ? Pour moi, il n'est pas mon roi... Je ne lui obéirais pas... je ne suis pas faites pour obéir à quiconque » avait-elle dit en se calment doucement, desserrant les dents pour se radoucir, entendant le bruit à la porte, elle se figea.

Pétoncle se déplaça donc prudemment pour aller ouvrir, par réflexe Dewenty avait prit la première chose qui venait dans les mains, Hmm un tisonnier… Le jeune homme ouvrit la porte et une femme déboula à l'intérieur suivit par… Un lapin en peluche ! Tellement chou !

« Ma... Marguerite ? » Avait-il bégayé, quand la madame Marguerite écarquilla les yeux en voyant la manticore en face d’elle. Pétoncle avait refermé rapidement la porte. Marguerite répondit finalement à Pétoncle. « Toi aussi, tu en as recueilli une ? »

La manticore avait remarqué que les habits du lapinou en peluche était éclatant de couleur tout comme elle ! Hmmm, un autre Héros tout comme elle ? Elle s’approcha donc laissant le tisonnier de coter. Avec une lueur dans les yeux.

« Enchantée Marguerite… et petit lapin, donc on a tous atterri la... je ne vous laisserez pas être sous la joute de ce roi... Nous allons le renverser.. »

Sur ses mots Marguerite regarda Dewenty bouche bée sans rien dire de plus.


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Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 _



________________________________________ 2020-01-03, 22:54


La valse de l'hiver

Noël au balcon, Pâques au tison.
Il y avait de nombreuses choses dont Aster aurait pu se préoccuper, comme par exemple où étaient passés les autres, ou bien pourquoi une armée de souris avait subitement décidé de venir les réveiller en pleine nuit, ou encore comment cela se faisait-il qu’ils aient changés de forme -parce qu’il se doutait bien qu’il était pas le seul. Mais à la place, ce qui retint toute son attention c’est ce à quoi il ressemblait actuellement. En fait, il faisait de très gros efforts pour ne pas s’énerver, il faut dire qu’il se battait depuis très longtemps contre le cliché du Lapin de Pâques tout mignon qui venait déposer ses œufs avec un petit panier d’osier afin de compléter le tout. Il dût néanmoins bien revenir à la réalité, lorsqu’il entendit le discours de l’ange :

- Aster, pas "petit lapin" grommela-t-il d'entrée de jeux à l'adresse de qui voulait bien l'entendre. Et j'suis assez d'accord avec ce qu'elle vient de dire continua-t-il en désignant l’ange. Moi non plus j'suis pas un fana de ce genre de personnages.

Ceux qui voulaient a tout prix inspirer la peur et la tyrannie c’était justement le genre qu’Aster ne pouvait pas supporter. Et d’ailleurs, c’était également ce pourquoi il était devenue un gardien : afin de les combattre. Là d’où il venait c’était Pitch qui représentait tout ça. Si à Storybrooke, le cancrelat des carpettes semblait s’être calmé, ça ne voulait pas dire que d’autres du même genre n’existaient pas. Et une fois de plus il en avait la preuve. Le type hocha la tête d’un air entendu avant de prendre la parole :

« Et elle c'est Dewenty... moi je suis Pétoncle. »

Aster hocha la tête, c’était déjà ça de prit au moins maintenant il avait mit des noms sur des visages et savait que c’était Dewenty avec qui il était. Ne manquait plus qu’a retrouver les quatre autres et ils seraient au complet. Pétoncle le tira a nouveau de ses pensées en le regardant avec des yeux brillants :

« Alors c'est vrai vous êtes venus pour nous sauver ? »

Pour être franc, il n’en savait rien. Drosselmeyer leur avait simplement demandé de l’aide sans être forcément plus explicite. Alors maintenant qu’ils étaient là, autant se rendre utile et aider les habitants locaux . Mais comme de bien entendu, comme leur quête ne serait pas drôle sans un minimum de difficulté, voilà que des cris venant de dehors se firent entendre :

« De la couleur, là ! Dans le champ ! Ils ne doivent pas être bien loin, fouillez les maisons ! »

Un bruit sourd, comme une première porte qu’on enfonce retentit :

« Ooooh que fait-on ? »
Gémit Marguerite

- On reste pas là, à les attendre bien sagement.
Répondit Aster sans forcément prendre en compte le fait que ce qui était évident pour lui ne l’était peut-être pas forcément pour les autres. Il faut filer, s'il y a besoin d'une diversion j'veux bien me dévouer. Mais plus on reste là à parler et plus on perds du temps.

« Non ! Si vous êtes notre espoir, il est hors de question que l'un de vous deux se sacrifie. Je vais le moi, vous restez ensemble et suivez Petoncle ! » Répondit rapidement Marguerite après quoi, elle sortie par la porte de devant et se mit à hurler « Oh secours, au voleur !! Il est parti par là ! »

Elle indiqua une direction random du doigt, pendant que Pétoncle prenait la suite des opérations en main :

« On y va, suivez-moi ! »

L’ex lapin plus si ex que ça, ne se fit pas prier pour suivre les instructions de Pétoncle. Ce dernier les fit sortir par la porte de derrière, et le petit groupe une fois à l’extérieur couru dans la direction opposée...Leur fuite aurait pu continuer comme ça, tranquillement si leur nouvelle connaissance n’avait semble-t-il pas remarqué quelque chose qui n’allait pas :

« Ohoh... »

Il pointa le sol, permettant à Aster de se rendre compte que chaque pas que lui ou Dewenty faisaient rendaient le dit sol plus coloré. De quoi appliquer l’expression « suivre à la trace » à la lettre et se faire bien remarquer par les soldats.

- Formidable.
Dit-il d’un ton encore plus bourru qu’à l’ordinaire. C'est comme si on avait peint une cible sur nos têtes.

Il se tourna ensuite vers Pétoncle

- Vous connaîtriez pas un moyen pour qu'on ne laisse pas une traînée de couleur derrière nous à tout hasard ?


Sait-on jamais, des fois qu’il ait un ou deux tuyaux en stock. De son côté, il prenait tout du moment que ça puisse les aider à rester discret, non parce que s’ils continuaient comme ça leur plan de sauvetage allait très rapidement tomber à l’eau.

« Euuuh moi non... Je sais même pas comment vous faîtes ça, il y a bien longtemps que nous avons perdu nos couleurs... mais vos oeufs là... ils peuvent pas nous aider ? »


Bissant les yeux en direction de son panier que Pétoncle indiquait, Aster y découvrit plusieurs petits œufs de pâques multicolores. For-mi-da-ble, tout ce qu’il y avait de plus kitsh et tout ce qu’il détestait. Prenant une nouvelle fois sur lui, parce que s’énerver n’allait clairement pas, faire avancer les choses et qu’il y avait quand même plus urgent, que d’essayer de faire rentrer dans le crâne des gens qu’il fallait arrêter avec cette représentation complètement stupide il releva la tête en direction de ses deux compagnons :

- Ça peut peut-être pas mal pour brouiller les pistes.
Admit-il tout en attrapant un des œufs

« Soyez prudent, ça peut être un projectile dangereux. »

C’était surtout un œuf de Pâques Lambda, ça allait pas se transformer en arme nucléaire ou il ne savait quelle autre connerie. Tout ce que ça risquait de faire à la limite c’était de faire une bosse à quelqu’un s’il se le prenait dessus, rien de bien grave en somme. Mais si ça pouvait subitement exploser en pleine poire des soldats il pleurerait pas non plus. Quoi qu’il en soit, son projectile bien en main, Aster se tourna vers Pétoncle :

- Eh bah on va voir ça tout de suite


Il lança son projectile le plus loin possible, ce dernier produisant une explosion de couleurs à l’endroit où il retomba, cela permit aux soldats de changer de trajectoire et de se diriger droit dans la direction de l’oeuf comme le jolie troupeau de mouton qu’ils semblaient être. Au moins, n’étaient plus dans leurs pattes à eux et pour ça, clairement Aster n’allait pas râler sa diversion avait eu du succès a partir de là, il en demandait pas plus.

« Venez, j’ai une idée !! »

Ils suivirent Pétoncle qui les conduits jusqu’à ce qui semblait une boutique de vêtements à en croire la devanture et frappa à la porte jusqu’à ce qu’une femme qu’il supposait être la couturière n’ouvre et ne les fasse entrer, refermant la porte derrière eux. L’intérieur du magasin lui, était totalement plongé dans la pénombre :

« Ce sont les fugitifs ?! »

« Oui Camélia, et ce sont notre seul espoir... il faut que tu leur trouve des chaussures, ils laissent de la couleur partout où ils passent... »

Pétoncle se tourna de nouveaux vers eux :

« C’est ma sœur... et la meilleure couturière du royaume des fleurs ! »


Aster hocha simplement la tête

- Pour ma part, si vous trouvez un moyen de nous rendre plus discret j'vais pas dire non. J'peux continuer à balancer des oeufs mais à un moment on va finir par être à court de munition


Camélia commença à leur tourner autour et lui jeta un regard amusé :

« Tu fais du combien le lapin ? »


Ah ce que ça l’agaçait, quand on commençait à l’appeler comme ça. Il s’appelait Aster, E. Aster Bunnymund pour être plus précis et pas « Lapin. » Aussi, après qu’elle eu cherché des petites ballerines pour Dewenty, et sortie un mètre pour mesurer ses pieds décida-t-il de lui répondre à peu près de la même manière :

- En lapin j’en sais rien, en humain j’fais du 46. Mais c’était avant que je me retrouvé a ressembler à une peluche.


« T’inquiète lapin on va gérer »

Elle disparu quelques instants le temps de revenir avec une paire de chaussures de fortune :

« Tadaaam ! Allez essaie les ! »

Il fit ce qu’on lui demandait et se rendit compte que non seulement, elles lui allaient impec, mais qu’en plus il ne diffusait plus aucune traînée de couleurs lorsqu’il marchait.

« Et voilà ! Maintenant on vous trouve des habits terne et... »

« Et vous pourrez vous balader incognito pour sauver vos amis ! » La coupa Pétoncle

Camélia finit de s’occuper de leur habillage, et ils purent finalement sortir de la boutique sans se faire remarquer. Mais sur la route, ce qu’ils entendirent était très loin d’être rassurant :

« On en a eu un... les autres ne doivent pas être bien loin... »


L’opération de sauvetage allait peut-être arriver plus tôt que prévus finalement…



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| Conte : La reine des neiges
| Dans le monde des contes, je suis : : Olaf

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Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 _



________________________________________ 2020-01-04, 01:45


La valse de l'hiver

C’est la veille de Noël. Un temps de mystères, d’attente, qui sait ce qui pourrait arriver ?




Olaf avait eu du mal à tout assimiler … aussi fallait il dire qu’il y avait beaucoup de chose à assimiler … déjà … Pourquoi est ce que Marie avait réagit aussi violemment au cadeau de son casse-noisette ? Après tout, n’était ce pas l’histoire qu’ils venaient de compter ? Une histoire de casse-noisette, de princesse et de souris … Olaf ne dit rien sur cette scène, s’en voulant un peu de ne pas l’avoir empêcher d’une autre manière…

C’était d’ailleurs pour cela qu’il sautait sur le lit alors que Jessie se préparer …Il ne comprenait pas quelle mouche avait pu la piquer … et il se disait qu’en sautant sur le lit, avec son pyjama en doudoune à l’intérieur … une idée lui tomberait du ciel … Verdict … se fit Jessie qui le fit tomber de son lit … Il annonça ce qu’il savait, mais n’en savait pas beaucoup … et il s’endormit en se disant qu’il aurait du faire plus pour Marie … Parce qu’elle n’était pas méchante, juste triste… et ça la tristesse il pouvait connaître.

Il s’endormit difficilement, réfléchissant, un peu trop, à ce qu’il aurait dû faire … Il réussit à trouver le sommeil bientôt réveiller par Jessie qui l’appel … ou peut être était ce dans son rêve ? Autant dire qu’entre le moment où il comprit être en train de courir après des souris voleuse d’oeuf et le moment où il tomba dans le trou … Il se souvenait pas exactement de tout … On va dire qu’il était sur avoir dit des choses, mais on ne demande pas à un enfant en cours de réveil de se souvenir de ses âneries … Bon … sur ça, on est d’accord.

Il était donc tombé sur le sol, d’un trou qu’il ne se souvenait pas avoir vu … Il avait atteints le sol sans comprendre … et il resta un petit temps étaler, se demandant comment une poudreuse pouvait être aussi douce … sauf que … C’était doux et sucré … OH. Il se releva d’un bon avant de s’approcher son nez en sucre de la neige qui était en faite … du sucre glace … Il lui fallu un peu de temps pour réaliser … son nez de sucre ?

Il se recula alors pour voir … un nez en sucre orange, qu’il pu voir en louchant… mais aussi une espèce de pâte étrange pour faire une écharpe et un chapeau ! …. Et des bras en forme de branche qui sentaient le chocolat … d’ailleurs Olaf est persuadé que ça en était … Il observa sa couleur blanche…

- JE SUIS UN BONHOMME DE NEIGE

Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 Captur18

Et sans attendre, Monsieur le bonhomme de sucre, parce que c’est ce qu’il était, arracha sa tête et la fit rouler sur ses bras en chocolat. Il arracha aussi ses petits pieds tout mignon et en fit de la jonglerie avec sa tête et son nez… Il était un bonhomme de sucre, il était un bonhomme de sucre qui pouvait se désassembler et se rassembler … Il était … OLAF. Il était le vrai Olaf, le Olaf qui n’a pas de squelette, pas d’os, pas de raison d’avoir mal s’il se fait empaler… Il était … regardant autour de lui … totalement perdu … Il se remit en entier … Rigolant à chaque fois qu’il mettait un membre…

OK. Être un bonhomme de neige lui manquait, mais après son quart d’heure de folie, il devait se reconnecter avec la réalité … et faire en sorte de retrouver Jessie. Pas qu’il eu peur des souris … en faites, le conte l’avait plus attristé qu’autre chose sur le destin de la souris reine … Alors, il ne pouvait les voir comme des ennemis…. Cependant, trouver Jessie avant que les ennemis, les méchants quoi, ne débarquent … c’était une idée lumineuse qu’il se félicita de prendre.

Il observa alors le paysage et trouva … tout le lieu super jolie. C’était une sorte de village entièrement fait de sucrerie … Olaf voulait aller le visiter et faire des coucous aux gens pour les faire sourire … Pain d’épice, bonbons, tout y était pour faire rougir le plus grand architecte de maquette Haribo de la planète…. Bien que ce métier n’existe pas encore … Olaf n’aimerait pas qu’on gaspille ses bonbons pour une maquette… mais maintenant que c’était fait … Puis, il avait des bras en chocolat … fallait pas chercher loin dans cette histoire….

Il s’approcha pour remarquer que le paysage était en faite … tout terne … comme si on avait mis plusieurs couches de filtre dessus … Olaf n’utilisait pas les réseaux sociaux, ou très peu mais des jeunes voulant une photo avec lui lui avait déjà montré … C’était étrange de se voir comme à travers un brouillard … mais ok… Il accepte parce que … Il en avait envie.

Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 157_landofsweets_streetview_160506_cs

Olaf s’approcha et observa alors que ses bras en chocolat le démangeait de continuer à jouer avec la gravité … mais bon, il devait trouver Jessie… Il trouva une poignée de personne … dont les vêtements sont aussi faits en bonbons, comme son écharpe … Mais qui eu aussi avait besoin d’un rafraichissement. Ils avaient comme perdu leur couleur… Quand il essaya s’approcha d’une petite fille pour lui demander de l’aide … elle se mit à hurler … faisant sursauter notre Olaf adoré. L’enfant se cacha dans les jupes de sa mère, qui jusqu’alors n’avait pas fait attention à ce qu’il se passait … pour regarder Olaf horrifié …

- Oh mon dieu... mais que quelqu'un fasse quelque chose !

Olaf fut surpris par une telle réaction, et se sentit tout de suite coupable de ne pas être un homme … bien qu’être un bonhomme de sucre, c’était tout de même cool…

- Je suis pas méchant ! Promis, je suis juste perdu … Pardon de faire peur …

Il regardait ses pieds en sucre alors qu’il s’éloigna de la petite fille … il ne voulait pas risquer de l’effrayer davantage… La femme et l’enfant s’en allèrent… mais la pâtissière qui avait tout vu… car on était devant son stand, va interpeller Olaf.

- Mon p'tit gars, y'a pas de place pour toi par ici... tu es trop... lumineux... tu vas t'attirer des ennuis, t'es arrivé comment jusqu'ici ?

Il regardait toujours le sol… déçu et triste d’avoir fait naître dans le coeur d’une enfant inconnue un sentiment aussi nocif que la peur…

- Je suis tombé… Je ne voulais pas déranger… je suis perdu … pardon …

La femme lui répondu alors.

- T'es perdu ? Bouge pas de là mon gars, on va t'aider... tiens, assieds-toi là !

Olaf ne prit pas le temps de s’inquiéter … après tout la femme n’avait pas peur de lui, il pouvait très bien ne pas s’en faire … alors que tout le monde lui hurlait de partir en courant … LOIN … et VITE … mais non on parle d’Olaf. Alors il posa son popotin blanc sur la chaise en sucre d’or toute terne … en laissant ses pieds en sucre balancer au rythme de … son envie.

- Merci vous êtes gentille, je peux avoir un câlin ? Vous avez vu mon amie ? Est ce que vous savez pourquoi mes bras sont en chocolat noir, y avait plus de chocolat au lait ?

La femme s’approcha de lui et l’observa comme une bête étrange… en tout cas pensait il que la jeune femme le regarder ainsi…

- Ton amie ? Quelle amie ? et aucune idée pour tes bras mon gars, on est fait de ce qu'on est fait...
- Oui, mon amie Jessie, elle est gentille, et elle a un gros coeur, elle est drôle aussi et j'ai eu mon câlin d'elle. Je la cherche, mais je la trouve pas, aussi faut dire que je suis perdu.

Le chocolat au lait c’était meilleur… aussi regardait-il ses bras pour observer la couleur noire .. trop noire … le chocolat noir s’était amer, pas bon … sauf quand Amélia en faisait un cadeau il en était sur. Mais sinon … Beurk. La femme lui sourit alors qu’Olaf en était là de ses réflexions.

- T'en fais pas... on va la trouver... tu viens d'où comme ça ?
- je viens de là bas

Il lui montra au loin la zone d’atterrissage de son popotin sucré. Il venait de là bas pardis, elle l’avait pourtant vu arriver ? Elle releva la tête pour en faisant une visière sur son front avec sa main … elle dit alors :

- Et ton amie aussi elle est tombée de là-haut ?

Il avait pas dit là-haut, mais là-bas, mais en réalité le contraste lui plu alors qu’il hocha vivement la tête avant de s’arrêter.

- Mais ce qui est bizarre c'est qu'elle était pas avec moi quand je suis tombé ... elle me tenait la main et puis ... POUF plus là ... tu penses qu'elle peut être blesser ? J'aurais du vérifier dans les arbres !!

Elle lui mit la main sur son épaule alors qu’Olaf se demandait s’il aurait pu louper Jessie en train d’avoir mal dans les arbres, il ne voulait pas du tout qu’elle souffre … aussi la phrase de la femme le tranquillisa un peu.

- Reste tranquille, ça va aller, on va aller la chercher t'en fais pas !

Au loin, on commençait à entendre un bruit de bottes qui marchent au pas, comme si une troupe arrivait… Olaf n’écouta cependant pas, alors qu’il se jeta dans les bras de la femme pour la remercier de son aide … oubliant toutes les choses qu’il avait appris avec Eris ….

- Merciii je veux pas perdre une amie, alors je vous remercie !

Elle lui tapota gentiment la tête alors qu’elle dit «  Là là, ça va aller » Pendant ce temps des soldats de plomb apparurent dans le champ de vision de la jeune femme, et elle se mit à dire à leur attention.

- C’est lui ! Il dit qu’il est tombé du ciel … et il a une amie qui s’appelle Jessie qui doit être dans les parages.

Olaf n’eut pas le temps de préciser la couleur de ses cheveux, ou d’autres choses pouvant les aider à la retrouver que le premier soldat de plomb lui dit :

- Viens avec nous bonhomme, on va t'amener au château

Il ne réfléchit pas longtemps avant de faire un grand sourire aux soldats… il se disait -à raison- qu’ils n’avaient pas besoin de lui pour chercher Jessie, et que le château pourrait être un très bon point de repère pour se retrouver. Mais… Ce n’était pas ça qu’Olaf pensa à ce moment là … Comme si « sa vie d’humain » avait disparu .. il se sentait bonhomme de neige, et trop heureux pour ne plus l’être. Il répondit alors :

- Au château ? Vous savez j'ai une amie qui s'appelle Elsa elle avait aussi un château, elle avait fiiiou fiiiou et badaboum et Pouf un gros château. Je veux bien aller au château.

Bien sur, les bruitages étaient accompagnés de déplacements de bras devant … théoriquement … imiter Elsa … sauf que l’on parlait d’Olaf et qu’on avait plus l’impression qu’il jouait avec ses membres qu’autres choses… Il dit alors au revoir à la dame avec un nouveau grand sourire et emboîter presque le pas des soldats … bien qu’il ne sache pas du tout vers où aller. Observant les soldats, il reprit.

- Pourquoi vous êtes pas en chocolat vous ?

Il n’eut pas de réponse… Il traversa le Royaume des sucreries, pendant plusieurs minutes, où il posa d’innombrables questions, sans réellement attendre de réponse de qui que ce soit … Là un énorme Château Rouge apparu…

Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 Eu_nutcracker-article_palace_r_2f8b6cc2

- Elsa elle avait pas mis cette couleur à son château ... Peut être qu'il faudrait lui dire pour changer un peu. Quoi que pour ça faudrait que je lui parle... Pourquoi rouge ?

Le rouge était une couleur dites « chaude » et le bleu dite « froide » … sauf qu’on parlait à un bonhomme de neige et que donc la couleur rouge, rappelant l’été lui faisait l’effet d’avoir cuit au soleil… comme laisser un gameboy en plein cagnard un jour d’été … après la luminosité faisait perdre le peu de couleur qu’elle avait déjà. Bah là le château était pareil … On lui fit traverser le pont et il entra dans le château. A l’intérieur, aux défenses encore exposé à l’extérieur, Olaf pouvait voir plusieurs soldats de plombs et de souris qui s’affairaient. Certaines étaient de vrais petites souris, d’autres semblaient être des souris avec des roues et un remontoir pour les faire avancer … Comme les souris en métal qu’on offre aux chats.

Olaf comme à son habitude, sourit et salua le plus de personne possible, que cela soit des soldats, des souris ou des souris en jouet. Il se présenta aussi en souriant alors qu’il se sentait … bonhomme de neige …il était trop heureux de son apparence, et n’arrivait pas à faire partir de son visage l’expression de sa joie.

A l’intérieur, on l’amena jusqu’à la salle du trône. Là, l’attendait une personne qui semblait ) première vue être un homme.

Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 Christoph-Waltz-Height

L’homme s’avança vers lui de façon très chaleureuse et avec un grand sourire … Olaf l’aimait bien. Il dit :

- Aaaaah mon cher ami ! Bienvenue au pays des jouets !

Il lui serra la main vigoureusement … alors qu’Olaf se demanda encore comment ses branches faisait pour pas être toute collante … c’était tout de même du chocolat … et noir qui plus est… Oui il fait une fixette la dessus.

- Je suis RA-VI d'avoir des invités dans mon royaume, il est si peu visité je dois dire...
- Bonjour ! Je suis Olaf. Vous savez votre royaume il est beau, mais faut passer un coup de lavette, vous savez celle pour enlever la poussière et rendre les choses éclatantes ...VOus voulez un coup de main ? et pourquoi rouge un château? Pourquoi vos souris on volait mon cadeau ? Vous êtes pas fait de sucre vous ? Vous vous appelez comment ? Je peux avoir un câlin ?

Le sourire du monsieur s’aggrandit de façon forcé, même si Olaf le remarqua qu’à moitié… trop occupé à regarder partout autour de lui. Curieux de se monde à passer au karcher. Il se mit à rire de manière mécanique … Cet homme lui rappelait un peu Gabriel et son masque de protection entre lui et le monde... D'ailleurs Olaf avait envie d'aller parler à Gabriel, et de lui faire un câlin ... parce que l'homme lui manquer en cette instant ... Et puis il avait pas envie de donner de raison pour aller voir un ami ... surtout avec un beau nouveau pull… Bref…Ne pensons pas à Gabriel, mais à l’homme en face de lui qui lui frotta la tête.

- En voilà un petit bonhomme qui pose beauuuuuucoup de questions. Disons donc pour commencer à te répondre que le château a toujours été rouge mais je suis en train de changer sa couleur petit à petit, nous nous en sortons très bien mais je te remercie de ton aide !

Bah … s’il voulait pas de son aide, Olaf n’allait pas le supplier… vu la distance qu’il avait parcouru et son amour du nettoyage -inexistant quand ce n’est pas nécessaire- il n’allait pas se plaindre de pouvoir jouer avec ses branches au lieu de faire du ménage. Il ne répondit donc rien là dessus… même si rouge, c’était étrange. L’homme se déplaça et semblait observé. Les mains dans le dos, était-il intrigué ? Il avait toujours son sourire de façade alors qu’il observait les traces qu’à laisser Olaf sur son passage. Il semblerait qu’il rends les dalles plus colorés. Un soldat dit alors :

- Majesté... il n'est apparamment pas seul...

Olaf sourit alors en regardant le roi faire volte-face très rapidement vers lui toujours avec son sourire de requin … Gabriel le portait beaucoup mieux, là.

- Alors comme ça tu es venue avec une amie ? Jessie c'est ça ? Elle doit se sentir perdue toute seule...

Un des soldat chuchota quelque chose à l’oreille, qu’Olaf n’entendit pas … Le roi reprit.

- Apparemment, d'autres de tes amis sont arrivés également au royaume... ça te dit quelque chose ?
- Oui ! Jessie je ne sais pas où elle et je m'inquiète, mais la dame qui m'a trouvé elle a dit aux soldats que je la cherchais, alors je me suis dit que je ferais mieux de l'attendre ici. Mais sinon, je ne vois pas pour les autres, je ne suis venu qu'avec Jessie. D'autres personnes ont perdus leurs amis ? Je peux aider peut-être ? Je connais pas les lieux ceci dit ... mais moi je ne vois que Jessie... Elsa est chez elle avec Anna, elles fêtent le réveillon, Jamie doit dormir en ronflant, Léo doit être avec la guilde ...mhhh... Sinon tout le monde dors ... non avec Jessie on était qu'avec des souris. D'ailleurs elles ont volés mon cadeau ... Je peux le ravoir s'il vous plait ?

Le roi pencha la tête sur le côté avec un sourire toujours Gabriellien… Il allait devoir prendre des cours, ça devait être une capacité spéciale de Pokemon pour cacher autant que d'en dire dans un sourire... Olaf trouvait le roi triste.

- Et qu'est-ce qui te dit que ce sont MES souris ou bien que je possède ton cadeau ? Je n'ai malheureusement rien de similaire, je suis désolé... mais si nous le retrouvons, nous te le donnerons bien sûr sur le champ !

Olaf le regarda un instant … il avait plein de souris, n’en avait vu que là, et des souris avaient pris son cadeau … Alors … Il ne savait pas si l’homme disait la vérité … mais il se demandait ce qu’on pourrait bien faire d’oeuf de pâques en métal qui s’ouvre même pas pour avoir le kinder surprise dedans … L’homme fit un signe vers ses soldats et dit à nouveau.

- En attendant de retrouver ton amie, je te propose d'aller te reposer. Tu es mon invité. Ooh et j'allais presque oublié de me présenter mon cher Olaf... je suis le Roi Mysha"

Mysh veut dire sourire en russe, mais ça Olaf n’en a aucune idée, alors qu’il s’approcha de l’homme pour le prendre dans ses branches de chocolat et suivit les soldats en lui disant au revoir et en le remerciant de son aide. Les rois et les reines avaient toujours quelque chose de bons en eux. Il se promit de fouiller un peu le château pour chercher les oeufs … peut être que le roi n’est pas au courant qu’il a des souris kleptomanes ? Alors il se décida à faire cela … si tant est que là où on l’amène il puisse faire cela.

- N’empêche … je me demande pourquoi du chocolat noir …
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Jean-Balthazar Trapp
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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*Laisse moi faire quelque chose pour toi pour une fois...*

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*bug...*

| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack et les légendes urbaines
| Dans le monde des contes, je suis : : Le fils du Père Fouettard

| Cadavres : 686



Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 _



________________________________________ 2020-01-06, 00:08

La Valse de l'Hiver

C’est la veille de Noël. Un temps de mystères, d’attente, qui sait ce qui pourrait arriver ?



Je volais !!! Ou plutôt non... Je tombais pour être plus précis. Et j'étais dans le ciel. Je tombais du ciel ! Comment j'étais arrivé là ? Aucune idée. Bonne question même. Le dernier souvenir que j'avais avant d'être dans cette... situation c'était que je dormais. Et puis des souris avaient envahis mon lit et après... je me retrouvais à tomber du ciel ! Sauf que je savais pas voler moi ! J'avais pas d'ailes et j'avais pas de poussière de fée pour m'aider non plus. Du coup, je dégringolais du ciel sans avoir quoique ce soit pour me raccrocher. Oh ! Stop ! Si j'ai rien dit ! Y avait un truc là ! Une bran... ah non... de la guimauve. Bon ok... why not ? Je tombais sur la première guimauve puis sur une deuxième et une troisième avant de me réceptionner au sol. Enfin non, je réceptionnais que dalle en vrai, je m'écrasais comme une grosse crêpe au sol. Mais c'est pareil. Presque. Bref. Pourquoi rentrer dans les détails après tout hein ?

Je me relevais prestement ou plutôt... lourdement. Je me sentais lourd c'était ouf, j'avais pourtant rien mangé qui puisse me faire penser que je venais de prendre cinquante kilos d'un coup. Je poussais un soupir lourd alors que j'arrivais enfin à me redresser et j'époussetais mes vêtements machinalement pour enlever la poussière. Avant de remarquer mes mains... Ils étaient en bois. J'ouvris la bouche de stupeur avant de fixer mon torse, mes jambes et mes pieds... J'étais en bois. J'étais en bois ? Oh putain ! J'étais en bois. Mais... woh ! Nan. J'étais pas d'accord là. Une veste rouge semblait peinte par dessus une chemise blanche qu'on apercevait par le col de la veste. Un pantalon noir blanc peint également et des chaussures noires vernies. Je tentais d'ouvrir la chemise pour voir ce qui se trouvait en dessous mais tout ça semblait peint à même ma peau. Donc à part gratter la peinture, j'allais pas faire grand chose.

J'étais devenu un soldat de bois et entre les mains j'avais pas un sucre d'orge. J'étais à peu près sûr que normalement, c'était des fusils qu'ils avaient les soldats, pas des sucres d'orge. Mais au fond... ça m'allait. Je suçais le bout de mon sucre d'orge pour me calmer les nerfs. Tout allait bien. Tout ceci était normal. Pas de quoi paniquer du tout. Pourquoi s'inquiéter ? Parce que j'étais dans un lieu inconnu, qu'il n'y avait personne aux alentours et que j'étais devenu un fucking soldat de bois ? Naaaaaaan. Franchement pas de quoi péter une durite. J'inspirais profondément et commençais à avancer droit devant moi, si j'étais là, les autres aussi, potentiellement. Je partis donc à leur recherche la boule au ventre d'angoisse tout en les appelant à tue-tête.

"AXEEEEEEEEEEL ! DEWENTYYYYYYYY ! ASTEEEEEEEEER ! ANYAAAAAAAA ! JESSIIIIIIIIIIIIIIIIIE ! VOUS ETES OU ?"

J'appelais encore et encore mais personne ne répondait pourtant je n'allais pas abandonner lorsque je sentis une main se poser sur ma bouche et une voix murmurer à mon oreille.

"Chuuuut tais toi veux tu ? Tu vas te faire repérer !"

Je me retins tant bien que mal de hurler dans sa main, laissant juste échapper un petit couinement de terreur alors que je me retourner pour savoir qui venait de poser sa main sur ma bouche. J'ouvris la bouche ébahi en avisant une femme magnifique, déesse personnifiée, habillée toute en rose comme une grosse meringue avec des cheveux en barbe à papa et des ailes. Et puis ses cils... De trèèèèèèèèèèèèès longs cils roses pailletées. J'étais fan du style. Vraiment. Et ses cheveux... la première question qui me vint à l'esprit fut de savoir s'ils se mangeaient. Ils avaient l'air bon.

"Repérer ? Par qui ? Je suis où ? On est où ? Pourquoi je suis un bonhomme de bois ? Vous êtes qui ? Vos cheveux, ça se mange ?"

Le flot de questions sortit de ma bouche avant que je puisse le retenir. Je la fixais avec intérêt et surprise. Elle avait l'air bizarre mais n'avait pas l'air de me vouloir du mal et c'était la première personne que je croisais et elle me donnait un ordre chelou. Je voulais savoir. J'avais le droit de savoir. Pour toute réponse, elle s'arracha une poignée de cheveux barbe à papa et me le colla dans la bouche pour me faire taire. Je mastiquais alors avec application alors qu'elle chuchotait à toute vitesse.

"Je suis la fée Dragée ! Vous êtes arrivés dans notre royaume. Le royaume des jouets donc vous êtes...", elle haussa les épaules avec un sourire navré. "un jouet !"

Je la fixais un instant sans comprendre. Comment ça j'étais un jouet ? J'avalais ma bouchée et me léchais les lèvres. C'était...

"Troooop boooon !!!"

Ce fut la seule chose rationnelle que je réussis à dire ce qui me fit certainement passer pour le plus gros crétin de ce monde de jouet mais tant pis. Elle rougit et minauda même légèrement ce qui me tira un sourire charmeur.

"Merci."

En une autre situation, s'il n'y avait pas eu Viktor non plus, peut-être que j'aurais tenté le coup. Elle était vraiment très belle et ce rouge sur ses pommettes était craquant. Mais le charme fut bien vite rompu puisqu'elle poussa un léger soupir avant de reprendre la parole.

"Je ne veux pas que vous fassiez repérer par le roi des souris.. comme votre ami ..."

Mon ami ? Quel ami ? Je tournais la tête dans la direction qu'elle me désigna tristement et je vis Axel en pleine discussion avec ce qui ressemblait beaucoup à une boulangère. Je fronçais les sourcils avant de prendre un air peiné.

"Oh non... Le pauvre...""

"Il faut qu’on fasse quelque chose pour lui, il va être en danger..."

Je hochais la tête même si pour être honnête à l'heure actuelle, il ne semblait pas du tout en danger. Mais si elle le disait... c'était sans doute vrai. Il fallait faire quelque chose pour l'aider. J'allais agir avant que quelque chose ne me stoppe dans mon élan et je me tournais vers la fée.

"Attendez deux secondes là... Vous avez bien dit que vous étiez la fée Dragée ? Comme LA fée Dragée ? Celle du conte Casse-Noisette ? Le ballet et tout ?"

Je l'observais bouche bée dans l'attente d'une réponse et elle me retourna un regard interloqué.

"Eeeeuh... oui ? Ou non ? Je ne sais pas quelle est la bonne réponse à vous donner... je ne connais pas ce conte et quel balai ?", elle secoua la tête comme pour faire partir cette discussion. "Enfin bon ce n’est pas l’important ! Disons simplement que je suis la Fée Dragée ! Ça vous convient ?"

Non... pas tellement. Ce n'était pas franchement une réponse mais est-ce que j'avais le choix ? Je haussais donc les épaules alors qu'elle me souriait.

"Ok"

Je n'étais pas convaincu mais elle commença à se ronger les ongles, d'angoisse visiblement en regardant dans la direction d'Axel.

"Ohoh"

Hum... ça c'était pas bon. Je tournais la tête à nouveau en direction du bonhomme de sucre, avisant des soldats de plombs avancer dans sa direction pour l'emmener quelque part visiblement... Je pinçais les lèvres où est-ce qu'ils comptaient l'emmener exactement ? Je n'étais pas tellement d'accord avec ça. Il était temps que j'intervienne.

"Je peux peut-être tenter un truc..."

Je me concentrais pour me téléporter auprès d'Axel, histoire de l'emporter avec moi au nez et à la barbe des soldats de plombs mais... je restais fatalement à ma place. Je poussais un soupir de désespoir en constatant que mes pouvoirs avait disparus et je pinçais les lèvres de contrariété alors que la fée Dragée me plaquait contre le mur à nouveau. J'espérais que ça n'allait pas devenir une habitude...

"Oh non non non, ne vous sacrifiez pas, on a besoin de vous... il me semble que votre ami Olaf à dit qu’il était venue avec une amie... ça vous dit quelque chose ? Vous êtes plusieurs ? Car si c’est le cas vous êtes tous en danger !"

Olaf ? Je croyais qu'il s'appelait Axel. Il avait deux identités ? Mais ce n'était pas le moment de m'inquiéter pour ça tout de suite et je hochais la tête à sa question.

"Oui, on est plusieurs. On est..."

Je comptais sur mes doigts en énumérant leurs noms dans ma tête. Dewenty, Anya, Aster, Axel, Jessie et moi...

"Six avec moi."

Je posais un regard inquiet sur la fée tout en me mordillant la lèvre inférieure. Elle avait dit que nous étions tous en danger. Qu'est-ce que ça voulait dire exactement ?

"On est en danger comment ça ? Il va lui faire quoi à Axel le roi souris ?"

C'était l'angoisse là, je mordillais mon sucre d'orge pour calmer ma nervosité tout en fixant ses cheveux. Ils étaient si bons... Est-ce que ce serait abusé si je... ? Boarf, au point où j'en étais de toute manière. Je tentais donc le tout pour le tout.

"Je peux en ravoir un peu ? J'ai besoin de sucre quand je stresse. Ça me calme."

Elle éclata d'un rire cristallin et acquiesça.

"Bien sûr !"

J'esquissais un sourire de remerciement alors qu'elle me donnait encore un peu de ses cheveux.

"Je préfère que vous mangiez ça plutôt que de manger votre sucre d’or vous pourriez en avoir besoin."

Elle me fit un clin d’œil et se mit à réfléchir. Ah ! En avoir besoin ? Comment ça ? C'était pas une arme à ce que je sache ! C'était un sucre d'orge ! Ça se mangeait, enfin ! Mais non, visiblement, ici, c'était une arme aussi.

"Je pense qu’il ne veut pas que vous puissiez ramener des couleurs à ces royaumes. Le roi des souris nous a tous mis sous ses ordres, les couleurs joyeuses sont interdites, nous devons nous conformer sur notre habillement et notre façon de faire et... vous pourriez renverser cet ordre."

Elle fit un signe de tête derrière moi et alors que je fixais le sol, je me rendis compte que j'avais laissé de la couleur derrière moi. Et pas qu'un peu en plus. J'écarquillais les yeux de surprises alors qu'elle reprenait comme si de rien était.

"Bon... six... pas de panique on va s’en sortir et..."

Elle s'interrompit en voyant une fleur voler jusqu’à elle... et... elle l’attrapa au vol avant de lire quelque chose qui semblait être écrit dessus. Elle fronça les sourcils et d’un coup, un joli flocon de neige apparut également. Elle répéta les mêmes gestes, l'attrapa et sembla lire dessus comme si on pouvait sérieusement écrire sur un flocon de neige ou une pétale de fleur. Quoique pour la fleur, ça semblait plus réalisable que sur le flocon. Elle se tourna ensuite vers moi comme si tout ça était parfaitement normal.

"Apparemment deux de vos amis ont été repéré dans le royaume des fleurs et deux dans le monde de l’Hiver... rejoignez vos amies dans le monde l’Hiver, je vais vous montrer comment faire. Je vais m’occuper de ceux dans le Royaume des fleurs qui est bien plus loin... mais avant..."

Elle sortit une baguette magique et la pointa sur... moi. J'ouvris de grands yeux hallucinés, qu'est-ce qu'elle allait me faire ? En quelques minutes des nouveaux habits de bonbons apparurent, moins colorés. Elle reprit ses chuchotements alors que je m'examinais sous toutes les coutures.

"Ça vous évitera de vous faire repérer ! À présent partez vers le nord et hâtez vous ! Ne parlez surtout à personne en chemin, personne que vous ne connaissiez déjà... c’est bien compris ?"

Je hochais la tête à toutes ses explications tout en mâchonnant ma barbe à papa. J'avais pourtant encore une montage de questions et je n'étais pas rassuré à l'idée de partir tout seul à l'aventure dans ce monde étrange et hostile.

"Ça fait quoi si je parle à quelqu'un que je connais pas ? Et si je fais de la couleur, je vais me faire repérer ? Ils ont juste à suivre la couleur pour me capturer. Et y a qui au pays des Fleurs ? Et il va arriver quoi à Axel ? On va le sortir de là hein ? Et Jessie ? Elle a été capturé aussi ?"

Elle me fixa tout en semblant réfléchir à la meilleure façon de répondre.

"Et bien disons... que comme ton ami Olaf en a fait les frais, tout le monde n’est pas disposé à vous aider... il ne faut pas leur en vouloir, ils ont peur et la peur fait faire des choses terribles. Nous sommes très peu à garder la foi mais étant la gardienne du royaume des sucreries, je ne peux me permettre de perdre espoir... alors si vous tombez sur une personne qui veut vous piéger, notre espoir risque encore de s’amoindrir ! Si vous êtes arrivés a autant c’est qu’il y a dans doute une raison...", elle réfléchit avant de continuer. "Je ne sais pas ce que le roi des souris peut vous faire mais si vous êtes pour l’espoir alors il sera contre vous..."

Ce roi des souris semblait réellement terrifiant. Je profitais d'ailleurs d'un moment de silence pour le combler. Comme pour la rassurer aussi ou acquiescer ou juste raconter ma vie parce que moi aussi ça me rassurait dans un sens.

"Oh j'adore les sucreries. Mon oncle est le père noël. Il a une usine de bonbons maintenant. Vous vous entendriez bien je suis sûr. Et je garde toujours espoir. C'est important d'avoir l'espoir. C'est comme... l'esprit de noël. Vous voyez moi normalement je suis le mauvais côté. Le méchant mais j'ai l'espoir qu'un jour je changerai mon héritage."

Je pris ensuite un air sérieux.

"Je vais tout faire pour éviter le roi et ses sbires alors."

Ce que de base, j'avais déjà l'intention de faire mais là encore plus. Et je me tus dans l'attente de la suite des réponses à mes questions. Parce qu'elle était loin d'avoir fini de répondre. Questions qu'elle avait oublié visiblement.

"C’était quoi la suite de vos questions déjà ? Vous posez beaucoup trop de questions d’un coup on vous l’a déjà dit ? Aaah oui c’était ça ! J’ignore qui est où, je ne vous connais pas encore tous, nous allons bien sûr sauver Axel et il semblerait que pour l’instant il soit le seul capturé... espérons !"

Je rougis d'embarras et me mordillais l'intérieur de la joue.

"On dit que je parle trop... des fois."

Je fixais alors ses cheveux et les désignais, mal à l'aise de toute cette aventure qui m'attendait.

"Je peux en avoir un stock pour le trajet ?"

Elle m'observa avec une moue souriante tout en approchant sa main de ses cheveux.

"C’est bien parce que c’est pour vous joli soldat !"

Elle s'arracha une bonne partie des cheveux et me les tendit alors qu'ils repoussaient à vitesse grand V sur le sommet de son crâne. Je souriais comme un gosse en sautillant sur place, c'était trop coooool.

"Merciiiiiii ! Et woooooooh trop stylé vos cheveux qui repoussent."

Elle me retourna alors et me poussa sur le chemin. Notre conversation était visiblement terminée et il était temps pour moi de prendre la route.

"Allez zou, faites vite !"

Elle s'envola et disparut au loin, je fixais le ciel un moment avant de traverser quelques chemins pleins de chocolats et de bonbons. Je goûtais à tout, les cailloux en chocolat et en bonbons comme pour me remonter le moral d'être tout seul. Je m’engouffrais dans une forêt d’arbres en sucre et léchais les branches, c'était vraiment un très bon anti-stress et ça me permettait de garder la barbe à papa de la fée Draguée pour plus tard. Quand il n'y aurait plus de sucreries sur le chemin. Au fur et à mesure les sapins en sucre semblèrent devenir de vrais sapins et la neige s’épaissit... Ma bravoure disparaissait de plus en plus à mesure que le neige se faisait de plus en plus présente. Un craquement dans les bois se fit alors entendre ! Je me retournais en panique et hurlais à plein poumons en entendant les craquements se rapprocher. Un hurlement pas du tout viril et totalement apeuré alors qu'une forme apparaissait entre les arbres. Je plaçais mon sucre d'orge devant moi en une vaine tentative de protection.

"Je suis armé. Je vais... Je m'en sers si vous approchez de trop. Faites gaffes."

Une tentative de bravade parce que je savais parfaitement que même si je me servais de mon sucre d'orge, je n'allais pas faire beaucoup de mal. Une petite voix douce et un peu effrayée s'éleva alors.

"Ne tirez pas s’il vous plaît... je ne suis pas armée."

Instinctivement, je baissais mon arme de fortune avant d'apercevoir, sortir du sous-bois, en douceur et les mains sur la tête, la dernière personne que j'aurais pensé voir ici.

"MARIE ?!!!"

Je laissais retomber mon sucre d'orge contre moi et la fixais ébahi.

"Mais qu'est-ce que tu fiches ici ? Toi aussi t'as été enlevé par des souris ?"

Je m'approchais d'elle tout en la bombardant de questions. Tout ça... c'était vraiment super chelou et je savais franchement pas ce qu'il fallait faire. C'était pour ça que Drosselmeyer nous avait fait venir ? Pour délivrer ce monde de jouet des griffes du roi souris ?



Jessie James
« Jessie never gives up,
Jessie finds a way! »


Jessie James

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Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...


Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 V27a

Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Toy Story
| Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère

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| Cadavres : 744



Événement #117 : La Valse de l'Hiver  - Page 2 _



________________________________________ 2020-01-07, 00:17 « Jessie never gives up, Jessie finds a way! »


   
C’est la veille de Noël. Un temps de mystères, d’attente,
qui sait ce qui pourrait arriver ?


Comment est-ce que ces filles marchaient avec des pointes au pied ? PIRE ! Comment est-ce que ces filles DANSAIENT avec des pointes aux pieds ? C’était une question que Jessie ne cessait de se poser en boucle en bougonnant alors qu’elle avançait dans la neige. Elle se demandait bien aussi pourquoi elle n’avait pas repris son apparence normale ou plutôt son apparence de jouet ! Ses santiags, son pantalon de cow girl et son chapeau lui manquait, surtout avec ce tutu envahissant, ces collants qui laissaient entrevoir toutes ces jambes et ce style entier qui la faisait se sentir mal à l’aise. Pourtant, si elle prenait du recul et qu’elle ne se laissait pas aller à la mauvaise foi, elle était bien obligée d’admettre qu’elle s’habituait de plus en plus à la rigidité de son corps et à porter ces pointes. C’était comme si son corps tout entier dansait, ses jambes s’entrelaçant avec tellement de grâce que sa démarche n’avait plus rien de naturel. Il y avait bien aussi ce remontoir dans son dos qui commençait à lui peser moins lourd. Mais la rouquine finit par sortir de ses pensées nombrilistes lorsqu’elle vit au loin une poupée de porcelaine qui semblait émerger de la neige.

- Héééé ! Besoin d’aide ?

Elle avait accouru (ou plutôt sautiller avec des entrechats à faire pâlir Pietragalla) pour aider la poupée à se relever. Apparemment, elle n’avait pas l’air très à l’aise avec son corps et son imposante robe bleue et il ne lui fallut pas plus d’un quart de second, d’un coup d’œil sur ses yeux peints et brillant et sa chevelure flamboyante pour comprendre.

- Oh oh… Anastasia ? C’est toi ?
- Oui…

Elle semblait incertaine, comme si elles se demandaient si elles se connaissaient mais soudain l’écuyère vit une lueur dans ses yeux qui lui précisa qu’elle avait fait le lien et qu’elle savait désormais qui elle parlait. En même temps, elle était la seule autre rouquine de l’aventure et donc si elle n’était pas elle… elle était forcément l’autre, vous suivez ? Enfin bon…

- Et toi tu es... Jessie ? La... ballerine jouet ? Enfin je juge pas, regarde un peu ça !

Elle faisait allusion à sa tenue plus que clinquante et la ballerine écuyère ne put empêcher un pouffement de rire :

- Mais non, arrête, tu es très jolie ! C’est pas très pratique pour courir mais c’est joli ! Enfin je ne dis pas qu’on a besoin de courir mais… quand on est un jouet, on court souvent ! J’étais un jouet avant… mais j’étais pas comme … comme ça !

Elle lui montra son tutu avant de reprendre :

- Enfin bref, tu feras attention, tu es en porcelaine, tu peux donc casser et je sais pas comment ça se passe si tu casse ici. Ah oui je précise d’ores et déjà que non je ne sais pas où on est et non ce n’est pas de ma faute enfin… je crois pas cette fois…

- Donc tu étais un jouet... Alors tous les jouets sont vivants ou faut un truc spécial ? Je demande au cas où parce qu'il y en a plein chez moi. J'y fais attention, hein ! C'est pas les miens, en plus. Mais cette fois j'essayerai juste de pas casser. Ou mourir. Ca meurt, un jouet ?
- Euuuhm c’est une très bonne question !

Elle avait pointé vers elle une main énergique et un index digne du plus grand des professeurs.

- J’en ai aucune idée ! De là où je viens, tous les jouets étaient vivants, certains avaient des enfants, d’autres non… Je pense qu’on était lié d’une façon ou d’une autres aux enfants car quand la malédiction de Regina les a emportés, les jouets ont commencé à mourir… du coup ça répond à ta question de si un jouet peut mourir je crois…

Son regard avait soudain été attiré par un autre objet dans la neige. Se penchant vivement pour le ramasser, elle s’écria :

- Hééé ! Mais c’est le Casse-Noisette de Marie, tu l’as ramené avec ? Pourquoi il est de nouveau tout cassé ?
- Désolée pour ton... confrère ? Semblable ?... Des souris en avaient après lui alors Dewenty et moi avons essayé de sauver ce qu'on pouvait.

Elle avait la mine complètement désolée en voyant qu’il manquait un bras au jouet. Elle se demandait d’ailleurs pourquoi lui aussi n’avait pas pris vie avec tout le reste. Mais un craquement un peu plus loin la fit faire volte-face. Ne voyant personne, elle croisa le regard de la poupée qui ne semblait pas plus au courant de la situation.

- On devrait pas rester là… on ferait mieux d’avancer, c’est jamais bon de rester statique dans un endroit aussi bizarre que celui-ci… Viens !

Elle s’était mise à marcher d’un pas vif dans un sens opposé au bruit. On ne pouvait pas dire qu’il y avait grand-chose autour d’eux : de la neige, des sapins… encore de la neige… encore des sapins… Mais au loin semblait s’élever une étrange nuée, une sorte de fumée de cheminée mais étincelante comme si elle était parsemée de paillettes ou de… flocons.

- Un village… viens, on va par-là ! Mieux vaut s’approcher de la civilisation…

Les deux jeunes femmes avaient continué à avancer dans la neige tout en se racontant leur aventure respective. Les souris pour les deux, le vol… Anya et Dewenty avaient eu le droit au sauvetage du Casse-Noisette ou du moins… ce qui en restait… Et soudain Jessie s’illumina :

- Ooooh mais attends !! Ça veut forcément dire que Dewenty a l’autre morceau du Casse-Noisette !

Avant de paniquer soudainement :

- Et donc… ça veut dire qu’elle est ici aussi et… OH MON DIEU AXEL !!

Elle s’était tourné et retournée affolée :

- Où est Axel ?! On est tombés ensemble, il est forcément dans les parages !

Anya avait tenté de l’apaisé en posant ses petites mains sur ses frêles épaules :

- On va le trouver, t'en fais pas. Comme on trouvera Dewenty. Au début j'ai pensé qu'elle avait peut-être échappé à la chute parce que je me suis retrouvée toute seule aussi mais maintenant j'en doute. C'est probablement aussi des jouets donc c'est toi l'experte. Tu sauras dire quels jouets n'ont pas l'air à l'aise dans leur rôle de jouets et ça sera sans doute eux. Si Dewenty a gardé le morceau du Casse-Noisette ça aidera sans doute un peu aussi.
- Oui… oui tu as raison… je vais les deviner… tout va bien se passer et…

Un autre craquement s’était fait entendre et Jessie avait repris la route machinalement en entraînant Anastasia par le bras. Les bruits s’étaient alors fait entendre tout le long du voyage à intervalle régulier et à chaque fois les deux femmes les avaient fuis. Au bout d’un moment, des voix leur parvinrent :

- MARIE ?!? Mais qu'est-ce que tu fiches ici ? Toi aussi t'as été enlevé par des souris ?

En entendant ce prénom qu’elle connaissait, Jessie attrapa machinalement la main de la poupée et se mit à « courir » en direction des voix. Elle se retrouva alors face à face avec la jeune femme et un soldat de bois qui tenait un sucre d’orge. La rouquine ricana :

- Oookay donc toi t’es JB ! Elle c’est Anastasia et moi, Jessie ! T’aurais pas vu les autres ? Et pourquoi Marie est restée une jeune fille ?!

Bouche bée, elle ne pouvait s’empêcher d’observer la jeune femme qui n’avait pas bougé d’un pouce, égale à elle-même. Comment cela pouvait-il être possible ? La blonde semblait aussi désarçonnée qu’eux :

- Vous… vous êtes les invités de mon parrain ? Mais… où est-ce qu’on est ? Je me suis contentée de… sauver ça…


Lentement, elle sortit de la poche de sa robe un œuf magnifique que Jessie ne voyait pas pour la première fois… C’était celui de Dewenty… et Marie avait apparemment réussi à le soutirer aux souris.

- Excusez-moi ? Vous ne devriez pas rester là…

Le groupe s’était retourné pour observer un frêle jeune homme aux cheveux blancs qui semblaient trembler de tout son être. Il était habillé avec un costume d'un bleu terne qui semblait rappelé la glace. Il avait d’ailleurs demandé poliment et avec une voix à peine plus haute qu’un murmure. Il tenait dans ses mains une brindille qui s’apprêtait apparemment à faire casser…

- Héééé… mais c’est toi qui faisait du bruit dans la forêt ?

- Oui… Je suis désolé…
- Mais pourquoi ?
- J’avais trop peur de venir vous parler mais… il ne fallait pas que vous restiez là alors…
- Tu nous as guidés… merci.

Jessie lui avait souri et le jeune homme avait rougit de plus belle avant d’ajouter.

- Il faut continuer… n’allez pas vers le village. Il n’y a que chez elle que vous serez en sécurité…
- Chez qui ?
- Chez Baba Yaga…


   
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