« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Novembre. Le meilleur mois de l’année pour faire la fête ! C’était d’ailleurs ce qu’était en train de faire Violette, en compagnie de quelques amis. Après une soirée d’anniversaire regroupant famille et amis dans un restaurant de la ville, quelques-uns dont Violette, avaient décidé de prolonger la soirée en allant en boîte de nuit. Ils venaient à peine d’arriver. L’ambiance était électrique. Certains dansaient, d’autres buvaient et quelques-uns se bécotaient. Cette vision fit lever les yeux de Violette en l’air. Franchement, c’était pas le meilleur endroit pour s’embrasser. Tout le monde était alcoolisé et l’alcool pouvait induire de mauvais comportement. Mais le petit trio d’amis n’était pas encore alcoolisé. C’est pourquoi Léo, Lagertha et Violette se rendirent au bar.
« Allez, je paie la première tournée, pour mon anniversaire ! » « Ça tombe bien j'ai soif et je viens de flamber mon dernier billet dans les machines à jeux. » commença Leo. « Je veux cinq shooter de Amarula. Merci Violette, ton anniversaire est trop le fun ! »
Violette fixa Léo, surprise. C’est qu’il avait envie de se la coller apparemment ce soir ! Mais ok. Et apparemment, Lagertha avait envie de suivre l’homme du groupe. Violette leva les yeux au ciel avant de soupirer quelques secondes.
« Les machines à jeux ? Depuis quand tu es à sec ? Ralala, c'est mauvais les jeux, pour le porte-monnaie. » fit remarquer Violette avant de se retourner vers le barman. « 13 shooters d’Amarula. » « Je suis toujours à sec, les jeux et les femmes ça coûtent cher »
Avec un sourire amusé face à la remarque de Léo, la brune observa les shooters que le barman plaça sur le bar. Son salaire allait y passer, c’était évident. Une fois servi, Violette tendit sa carte bancaire. Et une fois payé, Miss Indestructible sépara les verres pour en donner 5 à Léo, 5 à Lagertha et seulement 2 pour elle. Elle en prit un avant d’en regarder le contenu et surtout de le sentir.
« Je sais même pas ce que j'ai commandé ! J'espère que c'est bon au moins ! » « Si t'aime le crémeux, tu devrais aimer ça… C’est comme un lait fruité…en plus les éléphants raffolent de l'ingrédient. » « Tu en sais des choses dis donc. »
Qu’il parle des éléphants fit sourire Violette. Elle ne put s’empêcher de penser au monde de Meredith et à Elmer, l’éléphant avec qui elle avait noué des liens là-bas. Chaque monde qu’elle avait visité lui avait laissé des liens et des souvenirs qui la faisaient sourire.
« On se fait un toast ? » « Bonne idée » acquiesça Lagertha en prenant son shooter à la main. « A ma meilleure amie, celle qui me laisse squatter sa chambre, celle qui fête aujourd’hui ses 20 ans ! »
Le barman tourna la tête, lançant un regard interloqué.
« Je veux dire, 21 ans ! Pardon ! Bref ! Joyeux Anniversaire Violette ! »
Lagertha leva son shooter, posant son regard sur Léo, attendant qu’il porte un toast à son tour. Leo, posa à son tour ses yeux sur Lagertha, comme pour lui signaler qu’ele avait fait une boulette mais qu’il allait rattraper le coup.
« Il ne faut pas écouter mon amie, elle n'a pas toute sa tête ce soir. » dit-il en s’adressant au barman avant de regarder Violette. « A mon amie Violette, qui fête ses vingt et un an, qui j'espère trouvera un garçon ce soir, pour sa majorité sinon à minuit tapante, elle aura le droit à un Gigolo...Il faut fêter ça en grand. »
A croire qu’il faisait chacun leur tour les gourdes. Entre Lagherta qui avait failli faire griller Violette et maintenant Léo qui lui parler de garçon. Violette risquait de s’étouffer dans son shooter s’ils continuaient tous les deux.
« Merci vous deux et à cette soirée ! »
Les trois shooters se cognèrent les uns contre les autres. Puis Violette bu les deux shooters tandis que ses deux amis venaient d’engloutir leur 5 shooters. Le petit doigt de Violette lui disait que ces deux-là finiraient mal la soirée. Violette allait devoir veiller sur eux.
« Bon. Maintenant qu’on finit de s’hydrater, on va danser un peu ? » demanda Lagertha « Ne fait pas cette tête Violette, je sais que tu ne trouveras pas mieux que moi comme mec. Alors allons danser, peut-être que tu attiras les regards vers toi… »
Apparemment, Leo avait compris qu’il avait dit une boulette. Mais finalement, il s’était rattrapé en envoyant une deuxième boulette. Attirer le regard n’était pas le but de la soirée pour la brune. Mais qu’importe. Ils étaient d’accord sur un point : aller danser. Alors le trio se rendit sur la piste de danse, commençant à se déhancher. Violette s’amusait également à pousser les mecs qui osaient s’approcher trop près d’elle. La jeune femme stoppa ses pas de danse improvisée lorsqu’elle remarqua que Leo souhaitait lui parler. Avec la musique, c’était pas facile de s’entendre. Il fallait un minimum de concentration.
« Regarde ce mec là-bas, il est bien non ?! » annonça Léo en indiquant d’un mouvement de tête un garçon assis dans un fauteuil non loin de la piste de danse.
Violette soupira. Quand est-ce qu’il arrêterait de vouloir la caser avec le premier mec venu ? La jeune femme n’avait pas envie de ça. Violette allait lui dire d’arrêter après avoir jeté un bref coup d’œil dans la direction indiqué. Mais le visage qu’elle semblait avoir vu changea immédiatement ses plans. Venait-elle de rêver ? Vio’ ferma les yeux quelques secondes, massant ses paupières puis elle les réouvrit, constatant qu’elle ne rêvait pas. A moins que ce garçon ressemble à quelqu’un qu’elle connaissait. Il fallait qu’elle en soit sûre. Aussi elle devait s’approcher. Mais pourquoi avait-elle besoin de savoir si c’était bien lui ou pas ? Pourtant elle l’avait oublié. Enfin elle avait tenté de l’oublier. Puisqu’apparemment cela n’avait pas marché. Elle voyait son visage en boîte de nuit. Improbable non ?
« Je reviens, je vais aux toilettes. »
Petite improvisation sur la raison de son départ de la piste de danse. C’était la première excuse qu’elle avait trouvé. Et c’était sans doute une des meilleures. Ni Léo ni Lagertha n’avaient vu le mensonge de la brune. Violette quitta la piste de danse. Au fur et à mesure qu’elle avançait, ses hypothèses se confirmaient. Il s’agissait bien de Peter. D’ailleurs, ce dernier semblait avoir vu Violette. Il lui criait à tue-tête. La honte ! Pourquoi faisait-il ça ? En plus, ses propos étaient assez étranges. Etait-il bourré ? Qu’importe. Violette était trop choquée par ses retrouvailles pour porter plus d’attention à sa question. Il osait lui parler comme s’ils s’étaient quittés la veille. La brune s’approcha du garçon, énervée, agacée de ce manque de considération. Elle lui tapa avec force dans l’épaule.
« C’est maintenant que tu débarques toi ? Et en plus tu ramènes une fille avec toi ! Tu crois vraiment que j’ai envie de voir ta copine ? »
Violette lança un regard noir à la fille qui avait lancé un pique sur Peter. Certes il le méritait bien. Mais il n’y avait qu’elle qui avait le droit de le vanner et de lui envoyer des piques. Ne serait-ce pas de la jalousie inavouée ?
« Et toi, tu ne l’es pas assez. Va voir ailleurs si on y est ! »
Violette attrapa la bouteille que Peter lui tendait en souriant puis en but une grande gorgée. Gorgée qui passa très difficilement. En effet, elle toussa plusieurs longues secondes. Et pendant qu’elle essayait de retrouver ses esprits, son souffle, elle inspecta l’étiquette de la bouteille.
« Mais c’est pas du tout du jus d’orange ! C’est écrit PUNCH ! C’est de l’alcool !! Où tu as eu cette bouteille ? »
S’offrir une bouteille ici était hors de prix. Et connaissant un minimum Peter il était évident qu’il n’avait pas d’argent pour s’en payer une. La seule solution était qu’il l’avait volé. Mais ce n’était pas le plus important dans l’histoire. Il débarquait comme une fleur, s’adressant à Violette sans même s’excuser de ne pas être venu la voir, de ne pas lui avoir donné des nouvelles pendant plus de 3 mois.
« Merci de gratifier ma soirée d’anniversaire de ta présence. »
Son ton était sarcastique. Mais au fond, elle n’arrivait pas à le détester. Non. Il y avait toujours ce petit truc indescriptible qui rendait Violette toute chose lorsqu'elle était avec lui. Aussi, actuellement elle était autant énervée qu’heureuse de voir Peter ici, après ses quelques mois de silence radio.
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Peter Pan
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Est-ce qu’il venait littéralement de se foutre de sa tête ? C’était totalement l’impression qu’il lui laisse en osant lui dire ‘pas de quoi’. En aucun cas elle ne le remerciait vraiment. Lui et le sarcasme, ça semblait faire deux. Et clairement, Violette n’avait pas l’envie de lui révéler toute les subtilités du sarcasme. C’était sa spécialité à elle et elle n’avait pas envie de partager avec lui. Du moins, pour le moment. Car lui avait été plus sympa en proposant du jus.
Enfin ça, c’était au début. Car ce jus était en fait de l’alcool et en plus, il tentait d’enfoncer le couteau dans la plaie en parlant de sa copine. Il appréciait énerver Violette ou c’était autre chose ? Ecoutant à peine les demandes de Peter, Violette fit des grands gestes avec la bouteille.
« Mais bien sûr que non ! Tu crois vraiment que je vais chercher TA copine pendant MON anniversaire ? T’avais qu’à pas la laisser toute seule. »
Violette s’arrêta brusquement, se calma même immédiatement lorsque les dernières paroles de Peter venait de raisonner dans son esprit. Outre son petit compliment, il venait de révéler que sa copine n’était pas humaine. C’était une fée. Et là, Violette se sentait complètement idiote. Pourquoi était-elle montée dans les tours aussi vite pour ça. Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez elle. La brune tenta de se rattraper.
« Tu as laissé une fée entrer en boîte ? Tu l’as laissé dans cette foule ? Tu sais que les habitants de Storybrooke n’ont jamais vu de fée de leur vie. Et ce genre d’endroit n’est pas que fréquenté par des gens sympa. »
Autrement dit, peut-être que quelqu’un allait trouver sa fée avant lui et tout simplement l’enlever, pour divers raisons auxquelles Violette ne voulait pas penser. Mais un autre sujet sembla intriguer Peter Pan.
« Quoi ?? »
Violette resta bouche bée face à la question de Peter. Etait-il sérieux ou se moquait-il de Violette ? Mais à voir sa tête, cela semblait vrai. Il ne savait donc pas ce qu’était un anniversaire.
« Tu n’as jamais fêté ton anniversaire ? Mais…. » commença Violette en mettant ses mains contre ses propres joues, la bouteille se collant à contre elle. « C’est tellement triste ! »
Il ne pouvait plus être dans l’ignorance. Autant ne pas connaître et comprendre le sarcasme, ce n’était pas grave. Mais là, les anniversaires, c’était un drame !
« Chaque année, le jour de ta naissance, tu fais la fête. Avec des copains. On t’offre des cadeaux et tout. C’est trop top. Mais….chaque année tu vieillis un peu plus. »
Et Peter Pan était célèbre pour ça justement. Le fait de ne pas vouloir vieillir. Pas étonnant qu’il ne sache pas ce que c’était un anniversaire, finalement !
« Tu sais quel âge tu as au moins ? »
Il était plus jeune que Violette. Ca c’était sûr. Mais à quel point ? Enfin…si elle se souvenait bien de tout ce qui s’était passé à Neverland…Peter était loin d’être réellement jeune. Néanmoins, penser à tout cela dérangeait quelque peu la brune. Alors pour changer ses esprits, elle reprit une nouvelle gorgée du punch. Elle risquait de se retrouver bourrée, mais tant pis.
Lorsque Peter demanda la bouteille, Violette l’éloigna vers le haut, empêchant Peter de la prendre.
« Non. Je suis même pas sûre que tu aies l’âge de boire de l’alcool. »
C’était l’hôpital qui se fichait de la charité. Mais Peter n’avait pas besoin de savoir à quel âge Violette avait goûté à tout ça. Certes, elle n’avait pas commencé il y a très longtemps…mais elle n’était pas majeur pour autant. D’ailleurs, ça n’était toujours pas le cas.
Voulant narguer Peter, Violette voulu porter de nouveau la bouteille à ses lèvres. Néanmoins, elle fut stoppée dans son élan par une emprise sur elle. En tournant la tête, Violette aperçut le barman qui lui tenait fermement le poignet. Sans trop de problème, il l’a fit retourner pour qu’elle soit face à lui.
« Lâchez-moi ! »
Clairement, il avait choisi la mauvaise personne à embêter.
« Rend d’abord la bouteille que tu as volé. » « N’importe quoi. J’ai rien volé. Vous avez des preuves de ce que vous dites ? Alors lâchez-moi ! » « Non. On va attendre ensemble l’arrivée de la police. Je vais l’appeler de suite. »
De sa main libre, le barman prit son téléphone portable et composa le 119. Violette tenta de se débattre mais la poigne de l’homme était forte et l’alcool dans le sang de Violette n’aidait pas. Si elle pouvait avoir un peu d’aide, elle n’était pas contre. Genre Peter, par exemple. S’il ne s’était pas enfui ! Car après tout, si Violette était dans cette situation, c'était entièrement de la faute de Peter !
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Tout s’était passé tellement vite. Violette n’avait même pas eu son mot à dire. Et pourtant, elle avait des choses à dire à Peter. D’abord qu’elle n’avait pas besoin d’être sauvé, que les anniversaires n’étaient nuls, qu’elle ne voulait pas partir de sa soirée. Elle venait lâchement d’abandonner Léo et Lagertha. Et maintenant elle se prenait des réflexions par Peter comme quoi elle avait des rides. Ses conseils déguisés en ordre lui rappelaient son père. Sauf que tout ça était de sa faute ! A lui, à Peter et seulement à lui !
Emportée par l’euphorie de cette escapade, Violette n’avait pas non plus remarqué que Peter lui tenait toujours la main. Et lorsqu’elle retrouva pleine liberté, elle en profita pour la mettre contre sa hanche, prête à lui sortir tout ce qu’elle pensait de ses précédentes paroles. Malheureusement l’appel du barman avait des conséquences. Et voilà que la police se mettait à leur trousse. Là. Ils étaient mal. A moins de se la jouer discret. Après tout, la police n’avait pas vu leur visage. Et ils étaient sortis de la boîte. Donc plus de problème, non ?
Et bien si. Car Peter était quelqu’un de spécial. Et même si ça le rendait unique et attachant, là, elle avait envie de lui mettre des baffes. Voler une voiture ? A quel moment pouvait-on penser qu’il s’agissait d’une bonne idée ?
« Atte… »
Mais trop tard. Peter avait poussé brusquement Violette sur le siège passager avant, et il s’était précipité sur le siège conducteur en passant par le capot. Sauf qu’il avait oublié quelque chose d’essentiel dans son action : refermer la porte de Violette.
Néanmoins, Violette avait préféré prendre le temps d’accrocher d’abord sa ceinture vu qui était au volant. Elle aurait bien le temps de fermer la portière après. Du moins…ça c’est ce qu’elle pensait. Car finalement, Peter trouva rapidement le mécanisme de la voiture et cette dernière prit de la vitesse un peu trop brusquement. Petit hic. La portière était toujours ouverte.
« Attends !!! LA PORTE !!! »
Néanmoins Violette se retrouva rapidement face à un vrai dilemme. Tenter de fermer la porte sans tomber (heureusement elle avait la ceinture) ou s’occuper de la conduite de Peter. Car clairement, il était mauvais.
« Mais tu l’as chopé où ton permis de conduire ? Dans une pochette surprise ? »
Parfois Vio’ oubliait qu’elle était avec Peter Pan…le célèbre garçon qui refusait de grandir. Logique donc qu’il ne sache pas conduire. Il avait peut-être même pas l’âge ! Le choix de Violette s’arrêta sur la conduite de Peter puisqu’il regardait même plus la route.
« A ce rythme-là on va semer la police et récolter la mort ! »
Violette donna un coup de volant sur la droite pour descendre enfin de la chaussée. Et il était temps car ils avaient failli se prendre un petit kiosque à journaux. Malheureusement, ce que Violette n’avait pas calculé, c’était la petite camionnette qui était arrivé face à eux. En une demi seconde, Violette redonna un deuxième coup de volant, cette fois-ci sur le gauche. Tant pis pour la chaussée, il faudrait faire avec. Mais la camionnette percuta la portière qui était ouverte, l’arrachant sur le coup.
« OH PUTAIN ! »
C’était un cri du cœur. Mais Violette avait vraiment paniqué pour le coup. Surtout que Peter continuait à foncer à toute allure.
« MAIS QU’EST-CE QUE TU ATTENDS POUR RALENTIR ??? FREINE ! »
Violette avait pris les deux mains de Peter pour les mettre sur le volant.
« Et TIENS TON VOLANT ! Regarde devant toi au lieu de m’observer. Je sais que je suis jolie. Mais je le serais beaucoup moins si on se prend un magasin en pleine face ! »
Son ton était sarcastique. Mais elle était comme ça de nature…et encore plus lorsqu’elle paniquait. Car clairement, elle avait peur vu qu'il ne semblait pas connaître le mot "freiner" ni comment l'appliquer dans cette situation. Sa panique se voyait parfaitement puisqu'elle sera très fortement la prise au-dessus de l’ancienne porte, priant n’importe qui pour qu’ils sortent vivants de là.
Mais les problèmes ne faisaient que commencer. La sirène de la Police se fit de nouveau entendre. Désormais, il y avait deux voitures de police à leur trousse. Violette se mit à paniquer encore plus. Elle regardait derrière elle, en passant la tête dans l’énorme trou (bah oui, il n’y avait plus de rétroviseur droit).
« ON EST DANS LA MERDE !! TOUT CA C’EST DE TA FAUTE ! » lui hurla-t-elle avant de se calmer légèrement. « Tu sais qu’on se fait poursuivre par mes collègues là !! »
Et c’était vraiment la honte. La jeune femme décida donc de prendre les choses en main pour tenter de rattraper les dégâts.
« Bon maintenant c’est moi qui commande. »
Autant dire que ça allait être difficile pour Peter d’accepter ça. Mais Violette ne lui laissa pas vraiment le choix.
« C’était pas une question hein ! »
Juste pour être clair. Violette posa ses mains sur les mains de Peter. Le contact physique lui donna un léger frison, inexplicable. Mais elle secoua rapidement la tête pour reprendre ses esprits.
« Vu que je peux pas prendre ta place, tu m’écoutes et tu suis ce que je te dis. Pour tes pieds surtout ! »
Allait-il jouer le jeu ? Rien n’était sûr avec lui.
« Relâche la pédale. Et appuie doucement sur celle au milieu, à côté de là où tu avais ton pied. »
S’il le faisait, il permettrait à Violette de changer doucement de direction. Le but ? Aller dans les routes sombres…afin de semer plus facilement les policiers. Dans la ville, c’était mission impossible et ça Violette le savait.
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En fait, Violette aurait dû reprendre totalement les commandes. Tant au niveau du volant, que des pédales. Face à ses remarques complètement délirantes, Violette ne pouvait retenir son regard noir. Ils étaient fichus. Et tout ça c’était entièrement de sa faute. Des policiers les attendaient forcément en haut du quai….s’ils ne mourraient pas noyés.
Heureusement que Violette avait un minimum de jugeote. Tandis que l’eau avait complètement envahi la voiture, Violette avait fait ce qui était le plus logique dans ce genre de situation : détruire le pare-brise. Peter y avait été à coup de pied. L’effort était louable mais vain. L’eau faisait beaucoup trop pression. Alors Violette avait utilisé ses dons. Plus rapide, plus efficace. Mais finalement, la brune s’était quelques minutes demandé si c’était une bonne idée. L’eau exerçait une telle force sur les deux jeunes que Violette avait l’impression qu’ils allaient quand même se noyer.
Fort heureusement pour eux, ils retrouvèrent la surface. Peter fut le premier. Puis ce fut au tour de Violette. Sans trop réfléchir, elle avait sorti les bras de l’eau, utilisant ses jambes pour se maintenir sa tête à la surface. Elle espérait sincèrement que Peter ferait de même, ne serait-ce que le temps de trouver une stratégie, un plan pour se sortir de ce pétrin. Mais non, Peter était obligé de jouer avec eux. Sans doute n’avait-il pas conscience de la situation délicate dans laquelle ils se trouvaient.
Violette aurait voulu lui dire qu’elle avait trouvé une idée – peut-être suicidaire mais idée quand même – néanmoins Peter fut plus rapide qu’elle. Sans aucun message d’avertissement – du genre attacher vos ceintures ou accrochez-vous bien – Violette se sentit porter. Puis l’instant d’après toute la pression de l’eau s’était relâché et Violette se trouvait désormais au-dessus de l’eau. Puis bientôt au-dessus des policiers, désagréablement surpris de la situation. Et enfin, au-dessus de Storybrooke.
Constatant la hauteur qu’ils avaient prise, Violette pâlit rapidement. Comme pour se rassurer, Violette mit ses mains sur celle de Peter qui la tenait par la taille. Elle ferma les yeux et se concentra sur sa voix. Ne pas penser au fait qu’elle était dans le vide. Se concentrer sur ce qu’il dit. C’était la meilleure des choses à faire pour évacuer le stress inattendu.
« Police est un groupe de rock. Mais c’est aussi un service du pays, qui surveille et protège les gens. »
Remarquant qu’ils n’avaient pas vraiment fait ces deux choses-là, Violette se sentait obligé de rajouter des petites choses à ses explications.
« Puis, d’arrêter les personnes qui respectent pas la loi. »
Complètement comme eux. Voler une bouteille, une voiture, faire une course poursuite avec la Police. L’horreur. Violette ne préférait même pas penser aux conséquences que cela allait avoir. Elle priait pour qu’aucun de ses collègues ne l’ai reconnu. Se sentant un peu plus à l’aise – vu qu’ils n’étaient pas encore tombés – Violette ouvrit les yeux.
« J'ai jamais réfléchi à ta question...Je ne sais pas pourquoi les mots ont plusieurs sens. Sans doute pour t'embêter. Et ça à l'air de bien fonctionner...Tu comptes rester dans les airs longtemps ? Non pas que je n’apprécie pas la balade hein. Mais on est vachement haut quand même ! »
La ville de Storybrooke était visible, identifiable par la tour de l’horloge. Mais cette dernière semblait devenir de plus en plus petite. En fait, ils étaient en train de s’éloigner. Qu’est-ce qu’il faisait ?!
« Euh…Storybrooke, c’est pas par-là hein ! »
Aucune réponse. C’est comme s’il avait déjà une idée dans la tête. Génial. Violette fronça les sourcils, réfléchissant à tous les endroits possibles. New-York ? Violette espérait que non ! Paris ? Pourquoi pas. Ca avait l’air d’être une très jolie ville…mais peut-être un peu trop romantique. Cela ne ressemblait pas à Peter. La jeune femme avait toujours le regard perdu vers le bas, le vide. Mais lorsqu’elle leva la tête, elle remarqua qu’ils se dirigeaient vers….une étoile ?
Ils s’étaient rapprochés de l’étoile. Puis après, changement de décor immédiat. Le petit jour se levait. C’était comme si le voyage avait duré des heures mais qu’ils étaient tout de même passé extrêmement vite.
« Neverland. »
Evidemment. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé ? Violette ne pouvait qu’approuver l’idée. Cela faisait à peu près 4 mois qu’elle n’avait pas vu Neverland. Et il fallait avouer qu’elle était contente à l’idée d’y retourner. C’est une parenthèse agréable, où l’on pouvait se changer les esprits, laisser tous les problèmes d’adultes de côté. C’était un endroit où l’enfance reprenait le dessus.
« Excellente idée. »
Violette leva la tête afin de capter son regard pour le gratifier un franc sourire. Arrivée aux abords de l’île, Violette sentit ses pieds toucher la terre ferme…ou du moins le sable. Ils avaient atterri sur une plage. La première et unique fois où Violette était allée à Neverland, elle n’avait pas eu la chance de visiter ce côté-là de l’île. Alors elle ne pouvait cacher sa joie.
« C’est tellement magnifique. Et ça n’a pas changé. »
La brune se retourna vers Peter, l’esprit léger. Comme si le fait d’être à Neverland avait fait envoler tous ses problèmes. Et que désormais, il n’y avait plus que cet endroit qui l’importait.
« Ca s’est arrangé avec les fées et les indiens ?! »
Lors de leur aventure ici, il y avait eu pas mal de problème entre Peter et les autres habitants de l’île. Mais ils s’étaient quittés en ayant normalement réglé le problème ? Est-ce que c’était toujours le cas ?
« D’ailleurs, je n’oublie pas que tu dois m’apprendre à voler. Mais genre, sans me tenir. Je veux voler toute seule. »
Violette avait appuyé sur les deux derniers mots. Mais elle connaissait Peter. Il savait qu’il ne serait pas facile à convaincre. Il aimait tellement avoir le dernier mot.
« Si tu m’apprends à voler, je t’apprendrais à conduire à Storybrooke. Et crois moi, toi tu auras besoin de plus qu’une leçon ! »
Un danger ambulant. Violette leva les yeux au ciel avant d’avoir à son égard un sourire taquin. Puis elle s’approcha de l’eau.
« Y a des sirènes dans l'océan ?! »
Sans quitter le regard de l’horizon et de l’océan, Violette se laissait emmener par ses pensées. Oui, à l’instant même, elle rêvait de voir une sirène de ses propres yeux. Ne serait-ce que pour savoir si ça existait ou non. Et sans le remarquer, elle avait déjà l’eau aux genoux. Mouillé pour mouillé de toute façon !
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Sur ce point là, Peter avait raison. Leurs mondes étaient tellement différents l’un de l’autre. Mais Violette n’était pas d’accord avec son discours. Le monde de la brune n’était pas nul. Il était simplement plus compliqué à vivre. Mais du coup, beaucoup plus méritant.
« Je ne suis pas d’accord. » rouspéta Violette en croisant les bras. « Nos mondes ne sont pas comparable. Dans le tien, tout s’obtient bien trop facilement. Où est le mérite dans tout ça ? Dans le mien, il faut se battre pour avoir ce que l’on veut. Mais lorsqu’on l’obtient, on a tellement plus de satisfaction et de mérite qu’à Neverland. »
Lorsqu’il évoque la possibilité d’arrêter de grandir, Violette écarquilla les yeux. D’abord parce qu’elle ne savait pas que c’était possible, mais parce qu’en plus, elle était légèrement choquée de sa remarque. Elle avait peut-être le choix, mais en avait-elle réellement envie ?
« Et rester ainsi toute ma vie ? »
Toute une vie, c’était long. Et Violette ne savait pas si elle avait envie de rester une jeune femme tout sa vie. Même si évidemment, la partie « mettre de côté ses problèmes » était très tentante. Une fois de plus, c’était trop facile. Et ça ne ressemblait pas à Violette.
Penser à ce cruel dilemme était trop difficile. Et heureusement que le sujet sur le nouveau Neverland était arrivée. La jeune femme afficha un large sourire lorsque Peter évoqua le fait qu’il y avait désormais une fête entre les différents peuples de l’île. Il fallait bien évidemment qu’il précise qu’il en était l’inventeur. Face à autant de démonstration de fierté, Violette ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel.
« Bah voyons. En tout cas je suis ravie de voir que tout semble aller pour le mieux à Neverland. »
Ca changeait de Storybrooke. La ville était souvent le théâtre d’événement loufoque ou tragique. Violette continuait à avancer dans l’eau. C’était comme si l’envie de voir des sirènes étaient plus forte que tout, plus forte que la raison elle-même. Mais la brune revint à elle lorsque Peter mentionna la capacité meurtrière des sirènes.
« Une chance pour moi alors. Je suis une fille. »
Enfin elle n’était plus vraiment une fille. Elle était devenue une jeune femme. Déjà. Violette s’arrêta sur les dernières paroles de Peter. Neverland, son nouveau chez elle. Mais alors ? Tous ses proches à Neverland ? Sa famille ? Ses amis ? Violette avait déjà fui son monde d’origine. Elle avait même fui sa ville d’accueil. Et autant dire que ça ne lui avait pas tant réussi que ça. Alors fuir ici…c’était...
La réflexion de Violette ne put continuer. Elle venait de se noyer. Non pas dans l’eau de l’océan mais dans le regard de Peter. Tandis qu’elle sentait un frison parcourir son corps lorsque Peter instaura un contact physique entre les deux. Ce qui disait n’était pas tout à fait exact et pourtant Violette buvait ses paroles comme de l’eau bénie.
La jeune femme passa ses mains autour du cou de Peter, avant de les changer de place. Elle laissa un bras dans les airs tandis qu’elle prit une des mains de Pan. Elle entrelaça ses doigts dans les siens. Rapidement, ils se retrouvèrent dans une position de danse. C’est ce moment-là que les fées avaient choisi pour sortir de leurs tanières et danser autour des deux protagonistes. Cela rendait la scène absolument romantique…bien que cela soit un concept qui dépassait surement Peter.
Toujours lentement, dans une danse improvisée, Peter & Violette montaient dans le ciel. Au-dessus de la cime des arbres. Désormais, leur seule compagnie était l’énorme lune en fond. Ils arrêtèrent de tournoyer et pourtant Violette avait toujours son regard planté dans celui de Peter, il n’y avait plus que quelques centimètres qui les séparaient. Elle était restée totalement silencieuse depuis sa proposition. A vrai dire, elle aurait pu prendre le temps de ce moment pour réfléchir. Mais cela aurait gâché l’instant présent et de toute façon, il lui était impossible de réfléchir avec autant de proximité, autant de contact.
Violette ramena son bras vers elle, puis d’un geste absolument pas confiant, elle posa sa main sur l’épaule de Peter. Elle aurait pu la poser sur sa joue…mais c’était déjà un geste sans doute trop tactile pour le garçon. Elle ferma les yeux, séparant les derniers centimètres qu’il y avait entre eux, déposa sur ses lèvres sa réponse. Elle déposa également sur sa peau les quelques larmes que ses yeux fermés avaient produit.
Rompant le contact, elle tenta une explication à tout ça.
« Il est déjà trop tard. »
Il fallait se rendre à l’évidence. Violette avait déjà grandi. Elle avait déjà des responsabilités et elle n’avait pas le droit de les fuir. Elle n’avait pas le droit d’abandonner sa famille, ses amis, son travail, son passe-temps de super-héroïne. Et même si tout cela pouvait l’énerver parfois, à tel point de vouloir retourner en enfance, loin de tous les problèmes d'adulte, elle n’avait pas le droit.
« Je…je ne peux pas. »
Baissant la tête, sans doute honteuse de son baiser, mais également de sa réponse…Violette n’avait pas tellement envie de connaître ni de voir la réaction de Peter. Une partie d’elle-même regrettait déjà ses paroles…tandis que l’autre moitié savait qu’elle avait fait le bon choix.
« On devrait…redescendre…Profiter de ces quelques instants à Neverland…fêter mon anniversaire…avant… »