« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La veille … Olaf avait fait semblant que tout se passerait bien … que tout allait très bien se passer … que tout serait le plus simple du monde … Il s’était persuadé qu’il allait y arriver, cette fois … mais il fallait se rendre à l’évidence … il venait de se prendre un poteau dans la tête, lui prouvant qu’il ne pouvait pas marcher les yeux fermés.
Hier, un fournisseur de biscuit pour les glaces avaient prévenus qu’ils ne pourraient pas livrer à temps … Olaf avait alors eu le souci de choisir comment il pourrait se débrouiller sans alors que sa réserve commencé à diminuer drastiquement … A l’évidence venir chercher un carton sur la dizaine à envoyer était une bonne idée… Sur le papier seulement.
Parce qu’en réalité … Olaf avait très peur du monde hors de SB… Il n’était pas le plus à l’aise du monde … et la seule et unique autre fois où il était sorti de SB pour aller dans le monde réel …Il avait beaucoup pleuré…le monde à l’intérieur de SB était déjà triste et plein de sentiments négatives… de peur de ne pas être aimé, d’adaptation bancale et de soumission à un corps qui n’était pas le leur …
Le monde à l’extérieur … était vastement enfermé dans la triste et la souffrance. Il y a deux ans, il était sortit acheter des œufs en chocolat pour ses glaces … et la tristesse de ce monde « réel » l’avait atteint en plein cœur… depuis, il n’était pas sorti … se persuadant que rien ne se trouvait après SB… Ce qui était totalement faux … et c’était pout ça qu’il marchait les yeux fermés.
Il ne voulait pas voir le SDF triste avec son chien sur le trottoir, il ne voulait pas voir les gens mornes rentraient dans le metro pour se faire engloutir par l’enfer… il ne voulait pas voir le ciel pluvieux sans couleur, les nuages qui n’étaient pas blanc mais remplis d’une pollution qu’il pouvait sentir. La neige n’était pas blanche dans ce monde … et Olaf n’arrivait pas à regarder en face tout ça …tout ce manque de couleur et cette triste qui suinter des pores de la ville comme l’acné d’un adolescent en pleine puberté… Les fesses sur le sol, il sentait le béton froid, et attacher ses yeux sur le poteau qui devenait un pilier. Il devait se relever… Alors qu’il allait se faire, un bras vient le soulever comme s’il ne pesait rien …
Après tout, il avait maigrit récemment, et ce n’était pas les plats préparés avec amour d’Alice qui allait pouvoir y changer quoi que ce soit. Il regarda l’homme inconnu qui le relevant en lui demandant si ça allait … Olaf sourit et aurait presque pu lui faire un câlin, s’il n’avait pas dans la tête que ce monde n’accepterait pas un être comme lui. Il pencha la tête affirmativement alors que l’homme s’éloigna pour le laisser respirer.
Il avait pris dans le silence et la douceur la plus totale, le porte feuille d’Olaf qui contenait l’argent pour la livraison et son billet retour vers sa ville protégé du mal de l’extérieur …mais ça lui il ne le remarqua pas….
HRP – Tu as libre choix de laisser partir le voleur ou pas :angel : en espérant que ça t’aille !
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| Conte : Intrigue Divine, aka le casse-tête qui te rend parano et qui te fait croire que même un point est un indice potentiel. | Dans le monde des contes, je suis : : Miss Décolletée.
L'anonymat des grandes villes n'était pas désagrable. Parmi la foule, il était plus facile de passer innaperçu et d'ainsi prendre le temps d'observer les gens dans leur quotidien. J'appréçiais Storybrooke pour sa taille humaine, mais ses habitants n'avaient rien à voir avec ceux qui peuplaient le reste de ce monde. Eux étaient spéciaux. Ici... ils n'étaient que des mortels n'ayant aucune conscience de la magie, de la possibilité que les univers sont multiples et que les divinités ne sont pas que des légendes qu'on étudie en cours d'histoire. Ils étaient aveugles. Enfermés dans leur bulle. Et c'était ce qui les rendait si fascinants.
Je m'étais mêlée à la foule qui s'activait sur les trottoirs sans faire attention aux autres. Mon armure tape-à-l'oeil avait été remplacée par une tenue plus passe-partout, complétée par une casquette enfoncée sur ma chevelure blonde. La visière dissimulait mon regard vif et curieux, qui analysait chaque geste et mouvement. J'étais là aujourd'hui en tant que simple touriste. Pas de mission à accomplir, simplement une envie de voir autre chose.
Et pourtant, parmi ces anonymes que je ne reverrai probablement jamais, sauf si le destin en décidait autrement, je découvris un visage familier.
Je m'arrêtais aussitôt, observant la scène qui se déroulait à quelques mètres à peine. Un jeune homme se faisait aider par un autre. La scène aurait pu être banale, voir même faire sourire. Un élan de bonté, c'était plutôt rare. Mais un détail obscurissait le tableau. Et me fit me précipiter en quelques grandes emjambées vers le duo.
L'inconnu n'eut même pas le temps de réagir. Je lui agrippais le poignet pour le lui tordre douloureusement et le forcer à dévoiler ce qu'il avait volé. Il tomba à genoux, en jurant sous la douleur. Je haussais un sourcil. Je n'avais pas mis toute ma force dans le geste, alors que j'aurai pu lui briser le bras d'une simple tortion. Il était beaucoup trop sensible.
Je lui arrachais de la main un porte-feuille et un morceau de papier, pour les tendre au jeune homme. Mes sourcils se défroncèrent et mon regard dur disparu aussitôt pour prendre une expression plus amicale.
- Tiens. Je crois que ça t'appartient.
Sans lâcher le voleur, qui essayait en vain d'échapper à ma poigne, je demandais avec un sourire:
- Tu viens de Storybrooke, non ? Ton visage me dit quelque chose.
Axel Oswald
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Personnage abandonné
| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
Axel était en train de remercier l’homme alors qu’il avait dépoussiérer son bas de quelques résidus … après tout, il venait de se prendre un poteau … Ce n’était pas le plus hygiénique des amis … et bien que notre Olaf ne soit pas un maniaque …. Il avait tout de même un travail au glacier qui l’obligeait à faire attention aux bactéries… Il avait d’ailleurs oublié son anti-bactérien à SB … et il se demandait comment il allait faire pour ne pas se frotter les mains trop souvent ….
Se demandant cela, il lui fallu quelques secondes pour comprendre ce qu’il se passait … Il avait entendu le cri… mais ici, en cette instant … il avait un énorme filtre entre le dehors de sa tête et lui … le cri n’avait presque pas été perçu, ou en tout cas, pas analyser par son unité centrale…. Il observa l’homme puis la femme et récupéra son dû …. Et Olaf n’étant pas une lumière, il finit par sourire à la jeune femme.
- Oh merci ! J’ai dû le faire tomber quand je me suis pris le …
Il montra le poteau, qui était un lampadaire ? Ou autre machin que l’on mettait dans les grandes villes, en tout cas, il préférait ceux de SB…. Et encore mieux, il préférait ceux d’Arendelle ! Voilà. Il faudrait peut être le dire à la personne qui avait fait le design ….
- ça … que je ne comprends pas ce que s’est … Il y a pas d’ampoule au bout, c’est donc pas un lampadaire, mais il n’y a pas non plus de fils qui partent de chaque côté alors c’est pas un poteau … je me demande ce que cela pourrait être …. (ndla – c’est les portes drapeaux que tu peux voir devant certaines mairies, mais sans drapeau).
Il avait envie, déjà, de se jeter dans les bras de la jeune inconnue … mais quand elle parla de SB … Il planta son regard dans le sien avant de laisser perler des larmes sur le coin de ses yeux. Il secoua la tête affirmativement.
- Je … je n’aime pas cet endroit. Il est trop triste. Je veux retourner à SB, mais je dois faire quelque chose ici, et j’essayais de marcher les yeux fermés pour pas voir la tristesse mais je la vois partout, pardon …
Il baissa les yeux, honteux de ne pas reconnaître la jeune femme, tout comme de l’ennuyé avec ses phrases toutes plus barbantes les unes que les autres … Il ne voulait pas déranger, mais il frottait son pied contre le sol … peut être pourrait il lui demander de l’accompagner, contre des glaces à SB … et ainsi, il n’aurait pas à voir le malheur et il pourrait l’ignorer ?
