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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Dans la famille des emmerdeurs... ☆ Hera

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Dans la famille des emmerdeurs... ☆ Hera _



________________________________________ 2019-10-21, 07:56


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C’était quand même un jour pourri.

Il faisait gris, la pluie tombait à verses et la température avait dégringolée en flèche pour détremper son monde et rappeler que l’automne s’était bien installé. A aviser les flaques un peu partout sur le sol et le nombre croissant d’appels au standard, ouais, l’été s’était clairement fait la malle ; ne restait que les accidents de la route et autres jérémiades incessantes des uns comme des autres sur la météo. C’était quoi cette habitude stupide de parler de la pluie et du beau temps pour débuter une conversation ? Si on n’avait rien d’intéressant à dire, autant se taire et laisser les autres boire leur café tranquilles, non ? Non. Apparemment, ce n’était pas le mot d’ordre du commun des mortels et ça tapait volontiers sur le système, déjà fébrile, du prince.

Aussi, lorsqu’il avait été proposé de patrouiller en extérieur de la ville pour de simples surveillances routières, Adam avait – à contre cœur – levé la main du volontariat et sans doute surpris plusieurs de ses collègues. Tout était bon pour prétendre échapper au brouhaha environnant du commissariat, même affronter la fraîcheur et le vent extérieur comme si ça ne l’affectait nullement. En un sens, cette ambiance un peu chaotique qui régnait en ville n’était pas sans rappeler l’état même de son esprit qui, tournant à plein régime depuis quelques mois, ne parvenait pas à s’apaiser. La faute à cette soudaine levée de malédiction qui, en oubliant de le libérer de sa transformation en monstre à la nuit tombée, lui avait rappelé des souvenirs enfouis au plus profond de ses cauchemars.

Ces cris étaient vrais. Cette terreur était viscérale. Cette angoisse était légitime. Et ces responsabilités qui venaient se rajouter au reste avaient tôt fait de l’étouffer sous un amas d’incertitudes et de doutes tous plus violents les uns que les autres. C’était simple : de responsable d’un château et de ses occupants, Adam s’était retrouvé d’un coup à la tête d’un royaume bien plus vaste qui nécessitait sa présence – et celle d’autres personnes bien plus importantes que lui. S’il avait un jour effleuré l’idée d’être roi, le fait de l’ancrer dans la réalité d’une manière aussi soudaine était tout sauf rassurante. Il existait, quelque part, un monde d’où ils étaient tous originaires… Et ce monde était en train de sombrer sous le joug des ténèbres manipulées par son oncle. Comme quoi, cette famille allait le hanter jusque dans la modernité de Storybrooke !

Ah, Storybrooke… La responsable de cette amnésie et plus encore. La responsable de la plupart de ses emmerdes. La responsable d’une fin toute annoncée qui se profilait à l’horizon et contre laquelle il ne pouvait pas lutter.

Et ça le mettait vraiment en pétard.

Roulant à vive allure sur la nationale qui sortait de la ville, Adam appuya sur la pédale d’accélérateur pour élancer plus vivement encore sa moto. Peu importait la pluie qui battait la visière de son casque ou la perspective d’une tempête à venir à l’horizon, il n’y avait que dans le fait de rouler qu’il trouvait un tantinet de réconfort ; bien couvert sous son uniforme et son manteau, des rangers aux pieds et sa barbe blonde pour accentuer son côté bourru, il ne craignait du froid que les aléas mécaniques que cela pouvait engendrer. Les gens roulaient toujours lentement quand il faisait mauvais temps, pas de quoi les verbaliser et… Ça tombait bien, le prince n’était pas fan des abrutis qui trouvaient mille prétextes pour refuser de reconnaître leurs torts. Il se savait fier, mais certains dépassaient des sommets !

En soit, ce poste était une sacrée planque pour éviter le moindre contact social et se retrouver seul avec soi-même. De temps en temps, Adam se surprenait à se remémorer le jour où il avait intercepté Jamie avant que ce dernier ne saute d’un pont pour se suicider… Et il en venait presque à comprendre ce qui lui était passé par la tête. Face à un monde entier qui semblait prêt à vous détruire au moindre faux pas, quelle meilleure solution que de choisir soi-même la dernière ligne de l’histoire ? Un comportement égoïste et, malgré tout, entièrement lâche. Bien trop lâche pour satisfaire complètement l’ego de la Bête qui, ne sachant quoi faire réellement de son existence, rechignait cependant a abandonner. A quoi bon ?

C’était vrai, ça… À quoi bon ?

Il poussa un soupir en secouant la tête, essayant de lutter contre les étranges pensées néfastes qui envahissaient de plus en plus son esprit. Depuis la découverte de l’existence de Camelot, c’était comme si deux entités distinctes se chamaillaient sa raison et il lui était impossible de choisir entre les deux. Un mal pour un bien. Un bien pour un mal. Mais au final, quel était le mauvais côté et lequel apporterait du mieux ? Pour qui, pour lui ? Ou pour les autres ? Un putain de sac de nœud dont il venait de resserrer les cordes jusqu’à s’en étrangler.

« Que… Bordel à pucelles ! » S’exclama-t-il brutalement.

Il braqua sa moto pour éviter de justesse la furie bruyante qui venait, littéralement, de lui couper la route ! Pétaradant à toute allure, le deux-roues commençait déjà à s’éloigner sans même avoir l’air de percuter ce qu’il venait de faire ; Adam ne se laissa pas faire. Immédiatement il s’engagea à sa suite et écrasa la pédale sous sa semelle pour la rattraper. La route pluvieuse et détrempée était un danger public mais il n’en avait que faire, seule la silhouette penchée sur sa propre moto l’intéressait et il eut tôt fait d’arriver à sa hauteur.

Laissant passer un véhicule dans l’autre sens, il s’engagea sur la gauche et se rabattit suffisamment près pour l’obliger à ralentir l’allure derrière lui. Peut-être que le conducteur venait de remarquer l’inscription « police » de son blouson ? En tout cas, celui-ci sembla obtempérer et ils finirent par s’arrêter au bord de la route, un peu au milieu de nulle part entre Storybrooke et le reste du monde. Clairement, Adam n’en avait rien à faire de ce type – ou qui que soit sous ce casque – mais il lui avait coupé la route au mauvais moment et son job de policier demandait à être rempli. Ou pas, on s’en fout.

Il mit pied à terre, éteignit son bolide, retira son casque et s’approcha de l’étranger de son air habituel. Ses yeux clairs le scrutèrent des pieds à la tête… Ou plutôt, la scrutèrent.

« J’ignorais que le respect des priorités sur la route était un chapitre bonus dans l’obtention du permis. » Déclara-t-il, peu aimable, habituel quoi.

Lui-même n’avait pas vraiment passé son permis mais ça, il n’était pas obligé de l’en informer. Après tout, chacun son boulot ! Et le sien était de s’assurer que la réglementation de la route était correctement respectée.

« Permis et papiers du véhicule. » Il tendit la main. « S’il vous plait. »

Il auriat pu fermer les yeux et laisser couler, ça lui aurait fait une après-midi tranquille. Mais non… Pourquoi diable semblait-il adorer se mettre des bâtons dans les roues à la moindre occasion ?


Victoire Adler
« T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Victoire Adler

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Dans la famille des emmerdeurs... ☆ Hera _



________________________________________ 2019-11-10, 23:23 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »


Dans la famille des emmerdeurs...
C'était une belle journée. Une belle journée d'automne, comme Victoire les aimait. Une de celles, pluvieuse, qui filait le cafard à nombres d'humains et les poussaient à rester cloîtrer chez eux ou dans leur bureau jusqu'au moment de la douce délivrance qui les reconduirait chez eux. Oui, une de ses journées radieuses pour lesquelles la déesse se délectait de cette liberté retrouvée, où elle ne croisait parce que personne, lui laissant tout le loisir de la route, des rues, des boutiques et de sentir l'eau couler sur son corps, le froid lui mordre le visage et le vent s'insinuer sur les moindres parcelles de son corps. Un temps qu'elle n'avait jamais connu de son temps sur l'Olympe, un temps qui lui rappelait ô combien cette sombre époque était loin d'elle, ô combien elle était désormais libre de tout et de tous mouvements. Enfin... presque et un certain homme à la virilité prononcée n'allait pas tarder à le lui rappeler.

Elle filait à toutes allures sur les routes de forêt, loin du tumulte de Storybrooke, de ses règles aussi tordues que secrètes, là où elle pouvait être enfin seule avec elle-même sans avoir à se soucier des autres, de l'impact qu'elle pouvait avoir ou des comptes qu'elle devrait bientôt rendre. Elle ne regrettait pas cette décision qu'elle avait prise plusieurs mois auparavant. Ce gamin devait mourir, au plus vite, au plus tôt, tant qu'ils en étaient encore capable. Cela ne lui avait pas apporté que des amis, elle s'était mise sa "famille" à dos, mais elle s'en moquait, elle ne pouvait pas vraiment dire qu'ils avaient étaient proches par le passé.

Perdu dans ses pensées, ellene gardait que dans une infime partie de sa tête la route et ses aléas, bien top persuadée qu'elle n'était que déjà peu empruntée par temps sec et donc entièrement déserte par temps de pluie. Et pourtant, un pauvre bougre en moto, qui n'avait apparamment pas demandé son reste, manquant de se faire renversé par la femme qui eût à peine le temps de faire une très serrée embardée, lui laissant surtout le soin de se protéger lui-même. Il semblait à l'arrêt depuis déjà quelques temps, ce qui exliquait sans doute son manque de vision par son absence de mouvement mais il n'en restait pas moins qu'elle en était sans doute fautive.

Un coup d'oeil dans son rétroviseur lui annonça que la victime s'était lancée à sa poursuite et un sourire en coin naquit sur son visage, caché par le casque. Non Victoire, pas aujourd'hui, tu ne pouvais pas te jouer de la sorte d'un humain qui avait failli y laisser sa vie à cause de toi. Et pourtant... Elle s'ennuyait depuis déjà plusieurs jours, une petite joutte verbale lui ferait sans doute le plus grand bien. Sans ralentir son allure, elle osa même une petite accélération que son adversaire eût tôt fait de compenser. Elle le laissa alors sagement passer devant elle et se mit à freiner lorsqu'elle vit qu'il lui forçait à ralentir l'allure, ne se refusant pas un ricanement en voyant l'écriture "police" au dos de son blouson. C'était décidément bien sa veine, un gentil petit monsieur de la police, bien décidé à arrêter la vilaine sorcière. Elle le laissa sortir sa petite réplique cinglante avant de retirer son casque avec un sourire en secouant sa tête pour libérer ses cheveux ébènes.

- Oh je l'ignore... Je serai plutôt du même avis que vous : le respect des priorités doit être obligatoire mais je n'en aucune certitude dans la mesure où je n'ai jamais passé mon permis.

Elle posa son casque entre ses cuisses et sans se départir de son sourire, détacha son sac à dos de son blouson de cuir afin d'y chercher son portefeuille. Elle l'ouvrit avec un calme olympien avant de lui fournir les-dits papiers qui contredisaient pourtant ses dires.

- Oh voyons pitié, ne faîtes pas cette tête, vous et moi savons parfaitement que vous n'avez pas plus mon permis que moi...

Elle haussa les sourcils avec un sourire goguenard. Ce type ne pouvait être qu'un flic de Storybrooke et à moins qu'il était d'une conscience irréprochable, il s'était contenté comme 99,9% de la population de s’asseoir sur ses acquis de malédictions et de ne pas repasser véritablement son permis alors pour la morale, elle repasserait. D'un geste de tête, elle montra la moto :

- Jolie bécane... La vôtre ou celle que la police vous autorise à utiliser sur le dos des contribuables ? Elle a une certaine puissance en tout cas. Oh, et... je suis désolée de vous avoir grillé la priorité, je ne vous avez pas vu... monsieur ?


Elle l'observa avec un sourire et mais ce regard impérieux dont elle peinait bien souvent à se départir. Elle lui avait bien donné son nom et son prénom, bien que forcée de le faire, la moindre des politesse était d'en faire autant, non ? Après tout elle s'était excusée et il n'y avait pas mort d'homme alors pas de quoi non plus en faire un fromage, si ?
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Dans la famille des emmerdeurs... ☆ Hera _



________________________________________ 2019-11-29, 02:21


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L’ennui avec les inconnus, c’est qu’on ne sait absolument jamais sur qui on va tomber ni ce qu’il va se passer. En l’occurrence, ça aurait put être un simple contrôle de routine, une vérification d’identité, une amende et chacun repartait de son côté avec la certitude d’avoir fait son travail pour l’un et le regret de ne pas avoir fait attention pour l’autre… Sauf que, en l’occurrence, cette situation risquait de s’éterniser un peu plus qu’espéré et ne démarrait pas exactement de la manière la plus simple qu’il soit. D’ordinaire, les automobilistes ou motards se confondaient en excuses ou bien se mettaient à l’insulter. Dans le premier cas, Adam les fixait avec un air de ne rien en avoir à foutre et les verbalisait quand même. Dans le second, ça lui fournissait une excuse parfaite pour divertir ses poings. A défaut de pouvoir profiter de la salle de sport durant ses heures de travail, il se défoulait sur les petites frappes du genre ou les plus gros poissons. Et tant pis s’il prenait des marques en retour, ça lui donnait au moins l’impression d’être un peu plus vivant quelques instants. Foutu shoot d’adrénaline.

Lorsqu’elle lui tendit ses papiers et un permis apparemment en règle, le prince haussa un sourcil dubitatif. La pluie avait beau fouetter son visage et sa barbe blonde, accentuant son air sombre et ronchon, il pouvait clairement lire qu’elle possédait un statut particulier à Storybrooke : noir sur blanc, l’intitulé « divinité » s’étalait en face du terme « profession », typique de la ville du Maine d’où ils semblaient issus tous les deux. Et, apparemment, elle n’avait pas hérité de l’humour horripilant de ses habitants…

« Victoire Adler. » Lut-il à voix haute, comme pour imprimer son identité dans sa mémoire.

Jamais entendu parler. Fallait avouer qu’il ne se préoccupait pas franchement des affaires dites « divines » qui régissaient la ville. Il laissait volontiers ça à ceux que ça intéressait : Eulalie, Emma… Et Chris, malgré lui, en sa qualité de shérif. Encore heureux qu’Adam ne fasse pas parti non plus de la mairie qui devaient s’arranger avec eux, même s’il n’était pas sans ignorer qu’Apollon gardait un œil sur les agissements des forces de l’ordre pour accorder leurs actions. Apparemment, ils avaient déjà évité plusieurs fois une espèce de cataclysme passible de destruction planétaire…

En clair, ils subissaient encore quelque chose lié à une forme de magie que personne ne maîtrisait mais avec laquelle on jouait en espérant que ça ne fasse pas trop de dégâts. Les enfants faisaient ça. Et Adam n’appréciait pas franchement les enfants.

Patiemment, il ouvrit son carnet de verbalisation et y inscrivit le nom de Victoire dans les premiers encarts. La date de naissance, approximative, lui fit rouler des yeux intérieurement. Ne pouvaient-ils pas faire simple un jour ? De tous les protagonistes aptes à réaliser une infraction, voilà qu’il devait tomber sur les entités les plus hautes pouvant exister. Si certaines se croyaient tout permis de part leur statut, elles se mettaient le doigt dans l’œil. Restait à savoir à quelle catégorie cette femme-là appartenait… Voilà bien longtemps que le prince avait retenu la leçon de ne pas juger un livre à sa couverture.

« Aussi étonnant que cela puisse vous paraître, j’ai mon permis. » La reprit-il d’un haussement de sourcil. « Et je ne l’ai pas obtenu dans une enveloppe surprise. »

Il avait toujours un mal fou avec ces expressions encore trop modernes pour lui. Mais il faisait des efforts ! Continuant d’inscrire les chiffres et autres valeurs nécessaires au remplissage – fastidieux – d’une amende, Adam fut tiré de ses pensées par les nouvelles questions de la jeune femme. Pourquoi, quand la plupart des gens préféraient écourter le plus possible ce genre de moment gênant, semblait-elle tenir à parlotter sous l’orage de plus en plus menaçant ? Les entités divines étaient décidément très étranges.

Suivant son geste, il se tourna vers sa propre moto qui attendait patiemment qu’il revienne s’en occuper. La moto avait été la première chose qui avait attiré son attention lorsqu’il était arrivé à Storybrooke et il lui avait fallu plusieurs mois pour en construire une puis apprendre à la conduire… Il était très fier de ce qu’il avait acquis d’un point de vue mécanique et ne cessait de s’améliorer, passant des heures en compagnie de Ben à réparer quelques babioles autour de bières plus ou moins bonnes. Quant à son permis, son entrée à la police l’avait obligé à obtenir le précieux sésame ; n’étant pas arrivé en même temps que les autres en ville, il n’avait pas bénéficié du « doute » d’obtention et un programme avait même été spécialement mis en place pour lui. En accéléré, sinon il y a longtemps qu’il aurait fracassé le crâne de celui responsable de son obtention ! Pas évident quand les seules montures que vous connaissiez auparavant étaient les chevaux et les carrioles.

Reportant son attention sur Victoire, il hocha brièvement la tête.

« La mienne. Celles de la police ne sont pas aussi efficaces et rapides. » Avoua-t-il, sans gêne aucune. « Mais la vôtre n’est pas mal non plus... Amatrice de beaux engins ? »

Il ne cilla pas, complètement inconscient que de tels propos pourraient être mal interprêtés. Adam n’était pas encore complètement friand de sous-entendus quels qu’ils soient ; déjà qu’il lui fallait fournir des efforts pour comprendre l’humour, alors que le sarcasme n’avait pas tant de secrets que cela à bien y faire attention. On était toujours attiré par ce qui rendait les gens moins sympathiques paraissait-il. Lui n’était attiré par aucune vraie forme d’humanité à l’heure actuelle.

Finalement, Adam lui rendit ses papiers et les garda un instant en l’air, entre eux.

« Adam. Adam Pendragon. » Déclara-t-il. « SI vous avez des problèmes de vision, qu’est-ce que vous faisiez à cette allure sur la route ? Vous n’étiez pas en train de fuir quelque chose, ou quelqu’un, au moins ? »

Ne manquerait plus qu’il tombe sur une tentative de fuite ! Mais elle n’avait pas l’air en alerte ni inquiète, juste amusée par la situation à mesure que l’eau faisait coller ses cheveux bruns à son visage narquois. Hautain et supérieur, c’était les termes appropriés mêmes.

« Parce que vous ne ressemblez ni à une fugitive, ni à quelqu’un qui a des comptes à régler. Mais apparemment, ce n’est pas inscrit sur la figure des gens qui ils sont vraiment, n’est-ce pas ? Vous pourriez bien être n’importe qui d’autre qu’une déesse que je n’en saurais rien. »

D’ailleurs, il ne savait même pas laquelle c’était… En avait-il seulement quelque chose à faire, en vrai ? Adam attarda un instant son regard vers le sien puis, nonchalamment, déchira la partie qui lui était dédiée de la contravention et la tendit à son tour à l’automobiliste. Puis la saluant d’un bref mouvement de menton, il réajusta son casque sous son bras.

« Faites attention à l’avenir, Mademoiselle Adler. Et surveillez les intersections, ce serait dommage de vous coller une nouvelle contravention sous prétexte que vous êtes perdue dans vos pensées. Que votre permis soit faux ne vous dispense pas de faire preuve de prudence. »

Il lui adressa un clin d’œil et se détourna, rejoignant en quelques pas sa propre bécane trempée par la pluie. La redressant un instant, il appuya sur le démarreur et fit tourner la poignée… Mais l’engin crachota maigrement un bruit sourd. Il recommença. Insista, même. Et tout ce qu’Adam obtint, ce fut des pétarades d’un moteur en souffrance et aucune espèce de connexion pour lancer la machine. Bordel à pieux, qu’est-ce que c’était que ça encore ?! Ça ne pouvait pas être la pluie, pas aussi vite et pas sur un engin pareil. Alors qu’est-ce qu’elle foutait à ne plus s’enclencher correctement ?

Poussant un juron, il descendit de la selle et s’agenouilla près du moteur pour tenter de comprendre ce qu’il se passait. C’était bien sa veine, ça ! Au milieu de nulle part en plus… C’était pour se venger d’avoir arrêté la motarde ou bien ? Maudit karma. Maudite journée. Et maudite pluie qui assombrissait considérablement la lumière déjà faible des environs et l’empêchait de distinguer correctement la machinerie !

Après plusieurs secondes à pester intérieurement, il remarqua que la jeune femme était toujours là, perchée sur sa moto. Elle n’avait rien de mieux à faire, sérieusement ? Pourquoi n’avait-elle pas filé quand elle en avait eu l’occasion ?

« Vous vous y connaissez en démarreur ? » Hasarda-t-il.

Autant poser la question, il mourrait moins con comme ça.


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________________________________________ 2020-01-19, 00:31 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »


Dans la famille des emmerdeurs...
En voilà un qui semblait drôlement amusant. Pas une once de sourire ni de pitié sans ses yeux, le vrai flic qui faisait son boulot. Intransigeant, à cheval sur des règles qu’il n’avait pas lui même établi, il semblait à première vu insensible à toute supplication et Victoire ne comptait de toute façon nullement en utiliser. Elle se contenta de l’observer et de remarquer qu’il n’était apparemment pas très à l’aide avec la langue anglaise. Son expression avait été plus qu’approximative, laissant supposer un illettré ou une personne venue d’un temps peut être plus ancien qui n’était jusqu’alors pas parvenue à s’adapter aux us et coutumes de se monde ou qui n’en avait absolument pas envie. A bien y réfléchir, cela pouvait aussi être les deux : un illettré doublé d’un borné. Poliment, elle ne décida pas de le corriger, préférant encore ne pas énerver celui qui distribuait la sanction. Elle avait depuis bien longtemps appris à ne pas énerver les gens qui tenaient le bâton.

Elle se contenta alors de le questionner sur leur point commun. Une fois de plus, l’homme répondît avec une franchise incroyable, ne se souciant nullement d’un possible impact que pouvait avoir ses paroles. C’était reposant, divertissant d’être avec quelqu’un qui ne s’encombrait d’aucune politesse. Elle haussa pourtant un sourcil, l’air courroucé lorsqu’il lui parla de « beaux engins ». Elle n’était pas de ces Aphrodite à rire à ce genre de blague tout en battant de ses cils épais et en se tortillant pour mieux montrer ses attributs. Elle était une femme qui avait un certain respect de sa propre personne. Pourtant, elle se détendit quand elle vit que l’homme n’avait pas une once de sourire. Apparemment loin d’être un habile des mots, il avait parlé au sens littéral, ignorant totalement le sous-entendu grotesque qu’il avait put faire. Avec un sourire, elle acquiesça d’un signe de tête.

Lorsqu’il décida de lui donner ses papiers, elle te dit la main pour les récupérer mais l’homme les leva brusquement entre eux deux. Victoire se contenta de les suivre des yeux. S’il espérait qu’elle se mette à sauter, il se mettait le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate, chose qu’elle pouvait d’ailleurs lui faire subir afin de lui expliquer qu’elle n’était pas quelqu’un à qui on manquait de respect. Pourtant, elle se contenta de répondre avec un sourire :

- Oooh non je vous rassure, il y a bien longtemps que je ne fuis plus rien ni personne. Je vous confirme en revanche que j’ai bien des comptes à régler mais rien qui vous concerne ou qui entre dans votre juridiction, ne vous en faites pas.

Elle lui tapota le bras d’un air à le rassurer mais tout en s’assurant qu’il le baisse suffisamment pour qu’elle puisse retirer ses papiers de sa grande main avec une certaine délicatesse.

- Je suis aussi bien une déesse officier. Rien à déclarer.

Elle posa deux doigts sur sa tape et les retira rapidement en signe de salut avec un petit sourire en coin. Il prit ensuite congé d’elle en lui prodiguant de derniers précieux conseils et elle le pu s’empêcher de dessiner un nouveau sourire en coin sur ses lèvres. Tout aussi bourru qu’il était, il venait de lui faire un clin d’œil. Un geste qui pouvait avoir bien des significations mais qui démontrer dans chaque cas une approche positive, une envie de se rapprocher de son interlocuteur. Voilà qu’elle avait un policier dans sa poche, la belle affaire. Il ne lui éviterai aucune contravention, il était bien trop carré pour ça mais il pouvait au moins servir à la conversation... c’était rare qu’elle discutait avec les hommes, les humains surtout. De là où elle venait, ils avaient bien plus tendance à finir dans son lit, forcés par son mari, avant de finir tué pour la plupart. Ce souvenir là poussa d’ailleurs à le reprendre :

- Madame Adler. Je suis mariée !

Elle lui lança à son tour un clin d’œil avant de se reprendre en montant sur sa bécane :

- Enfin... J’ÉTAIS mariée... il est mort depuis. Je vous rassure, avant que vous commenciez une enquête pour rien, je ne l’ai pas tué... mais j’aurai bien voulu.

Elle le lui avait énoncé avec la même franchise que celle dont il avait usé avec elle jusqu’alors avant d’éclater de rire. Son pieds sur le démarreur, elle donna un puissant coup de talon avant de remettre son casque et de se rendre compte que l’homme avait apparemment quelques problèmes pour en faire de même. Elle l’observa quelques secondes sans rien dire, le laissant à ses pensées. Il ne fallait pas être un génie de l’intelligence émotionnel que cet homme avait bien plus tendance à accepter de l’aide quand c’était lui qui l’a demandait. La question ne tarda d’ailleurs pas et elle ouvrit sa visière pour lui donner l’occasion de la voir.

- Bien sûr que je m’y connais en démarreur !

Pour toute action, elle claqua des doigts et la moto disparut instantanément. Victoire du presque se mordre la langue pour ne pas éclater de rire en observant l’air du jeune homme. Elle se permit pourtant d’ajouter cruellement :

- Et bien voilà ! Plus de problème de démarreur ! Bonne journée, monsieur.

Elle fit mine de partir tandis que le policier se relevait et elle éclata cette fois-ci d’un rire franc.

- Je plaisante ! Quel rabat-joie ! Allez, montez, votre moto vous attends chez moi, vous n’espériez tout de même pas que nous allions la réparer sous cette pluie ? Montez !

L’invita-t-elle une seconde fois avant de préciser :

- Si vous évitez toute remarque machiste quant à l’idée de monter à l’arrière d’une femme sur une moto, je vous promets de ne pas vous laisser sur le bord de la route. Ah, et je vous promets de respecter les limites de vitesse aussi, je ne voudrai pas d’un second PV pour avoir tenter de vous aider.

Elle lui lança un clin d’œil avant de tapoter la selle derrière elle. Une fois l’homme monté, elle claqua sa visière pour la remettre en place et démarra en trombe en faisant route inverse. Parfois son aiguille frôlait les limites du délit mais elle tâchait de respecter sa promesse de rester dans la légalité. Elle se demanda quelle tête pouvait bien faire Adam Pendragon lorsqu’elle tourna brusquement sur un chemin qui en était à peine un, à quelques kilomètres de la ville, s’enfonçant dans les bois. Elle roula plusieurs minutes avant de s’arrêter devant une cabane en bois assortie d’un garage dont la porte était ouverte et laissait entrevoir la moto qui attendait sagement à l’abris. Elle gara la sienne à côté et retira son casque, invitant l’homme à passer une porte qui menait à la maison. L’intérieur n’avait absolument rien à voir avec la petite bicoque visible à l’extérieur, faisant bien plus penser à un manoir perdu en pleine forêt, tout de bois et de baies vitrées.

- Oui. Je sais. C’est plus grand à l’intérieur. Tenez, vous allez attraper la crève.

Elle était monté à l’étage et lui j’étais du balcon de la mezzanine une serviette propre qui sentait bon afin qu’il puisse se ressuyer. Tout en séchant ses propres cheveux bruns, elle redescendit et passa devant un paon majestueux qui observait Adam d’un œil mauvais.

- Ne faites pas attention à lui, il n’aime pas les étrangers mais il n’est pas méchant. Un thé ? Un café ? Une boisson chaude ou bien même froide ?

Elle le regarda un quart de secondes par dessus le bar qui donnait sur une magnifique cuisine où elle faisait déjà chauffer de l’eau pour son propre thé. Ils avaient une bécane à réparer, alors autant commencer par se mettre à l’aise. Elle lui parlerait ensuite peut être de son étrange nom qui lui avait paru follement intéressant...

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________________________________________ 2020-02-13, 10:43


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Une femme… Des plus surprenantes. Autant que cette journée qui démarrait de la manière la plus lassante qui soit, pour devenir un concentré de surprises et de déviation qu’Adam n’avait pas vu venir. Il se passait quoi, très exactement, maintenant ? Est-ce que sa moto avait réellement disparue sous ses yeux en un claquement de doigt ? Est-ce qu’il venait de se faire raccompagner par une déesse qui, étonnamment, tint parole en roulant en dessous de la vitesse légalement autorisée ? Est-ce qu’ils empruntaient un chemin officiellement mis hors de circulation et qu’ils s’arrêtaient devant une petite bicoque absolument ridicule ? Apparemment. Complètement. C’était quoi encore que ce bordel ?

Il fronça les sourcils en arrivant à la cabane. La perspective d’apercevoir sa moto rassura le prince mais ne lui dit rien qui vaille. Que faisaient-ils à une telle distance de la ville, isolés dans les bois ? Est-ce qu’il était tombé sur une de ces espèces de tueuse en série qu’on pouvait apercevoir à la télévision ? Se serait surprenant, surtout de la part d’une divinité locale envers un policier. Néanmoins, la méfiance était de rigueur lorsqu’on se retrouvait au milieu d’une situation dont on ne maîtrisait pas toutes les ficelles et, retirant son casque, Adam observa les alentours avec attention.

Il pleuvait à verse désormais. Son uniforme n’allait pas tarder à être trempé au même rythme que ses cheveux blonds qui commençaient déjà à l’agacer. Voyant qu’elle l’attendait, il finit par accepter de passer par la porte qu’elle lui désignait et… S’immobilisa dans une entrée qui devait bien faire deux fois la taille de la cabane en bois ! Qu’est-ce que c’était que cet endroit ?! Clignant plusieurs fois des yeux, le prince tourna légèrement sur lui-même pour apercevoir des baies vitrés donnant sur la forêt qu’ils avaient traversés, passant sous silence le bois sombre qui offrait une ambiance très chaleureuse à l’endroit. Tout semblait bien plus confortable que ce à quoi il s’était attendu.

Ne pas juger un livre à sa couverture, il devrait le savoir pourtant !

Il attrapa de justesse la serviette qu’elle lui lança, adressant un regard plein d’incompréhension à son hôtesse. Ses sourcils froncés ne devaient pas être du plus bel effet mais il lui était particulièrement compliqué de ne pas être dubitatif et surpris. La magie, ou quoi que ce soit responsable de ce subterfuge, semblait parfois bien utile à ceux qui savaient la maîtriser.

« On n’arrête pas les surprises, aujourd’hui. » Commenta-t-il sobrement.

Un coup d’œil sombre à l’animal un peu grincheux lové dans un coin de la pièce principale et il s’avança à la suite de Victoire, prenant soin de ne pas faire de gestes brusques envers le bestiau. Les paons avaient une mauvaise réputation à son époque, leurs ocelles étant réputées maudites et prédicatrices de mauvais sorts. Les sorciers et autres magiciens utilisaient souvent ces animaux pour leurs sortilèges ou simplement pour s’apprêter d’une aura malicieuse. Qui aurait eu envie de se frotter à une entité portant le mauvais œil à même le corps ? Personne. Et surtout pas lui.

Il posa une main sur le comptoir, utilisant l’autre pour passer sur sa barbe et ses cheveux à la recherche de quelques gouttes d’eau trop présentes. Il n’y avait pas à dire, la chaleur d’un intérieur était toujours plus appréciable que de rester dans le froid… Bien qu’ils ne soient pas là pour ça. Paraissant réfléchir un court instant, il fini par répondre :

« Si vous avez une bière… Sinon, un café suffira. »

Il haussa un sourcil face à son petit air malicieux, comme si elle prenait pour défi le fait d’avoir de l’alcool dans son frigo. Tout était possible après tout ? Bien qu’il soit en service, sans véhicule pour rentrer en ville il se trouvait un peu coincé, autant se mettre un peu à l’aise avant de s’attaquer à ce maudit démarreur qui avait choisi son moment pour tomber en rade.

Son regard scruta la divinité qui préparait du thé et appuya sur une cafetière juste à côté. L’oiseau un peu plus loin émit une espèce de grognement, allongeant son grand cou avant de faire quelques pas en travers du salon pour s’éloigner d’eux. Son long plumage glissa sur le sol, captivant le regard d’Adam qui réalisa, après quelques instants, qu’une tasse ainsi qu’une bière étaient posées à côté de lui. Cillant, il secoua la tête et reporta son attention sur Victoire.

« Désolé. Je n’ai pas vu de paon depuis très longtemps. Merci. » Se justifia-t-il, sans trop comprendre pourquoi il le faisait. « C’est un animal de compagnie plutôt insolite. Officiellement illégal. »

Il esquissa un sourire en coin suivi d’un clin d’œil. Si on ne pouvait pas lui reprocher quelque chose, c’était d’avoir appris les codes civils et autres textes de lois que Chris lui avait agité sous le nez plus d’une fois. Néanmoins, Adam n’était pas ici pour la verbaliser à nouveau après son aide, aussi passa-t-il rapidement sur le sujet pour continuer, buvant une gorgée de café.

« Les divinités ne sont-elles pas censé vivre sur Olympe ? » Questionna-t-il, malgré lui. « J’ai entendu dire qu’il y avait quelques exceptions mais je ne pensais pas en croiser une. La chaleur des bois est plus agréable que l’espace du ciel ? »

Il avait toujours considéré qu’Olympe était quelque part entre ciel et terre, perché tout en haut de quelque chose et inatteignable. A dire vrai, les connaissance en mythologie d’Adam étaient limitées à de vagues souvenirs d’enfance et les dernières annonces faites en ville ; s’il savait le nom de quelques représentants de leur espèce, il ne connaissait ni leurs fonctions précises ni leurs antécédents. Pourquoi s’y serait-il intéressé ? C’était au Shérif et à la mairie de s’occuper des relations cordiales entre les humains et eux.

Il fixa le regard de son interlocutrice. Elle lui avait avoué avoir été mariée mais avoir souhaité la mort de son mari ; l’isolement n’était peut-être pas si anodin que cela. Mais pourquoi se perdre dans une forêt qui ressemblait aux barreaux d’une prison ? Depuis sa malédiction, Adam ne parvenait pas à les voir autrement. Et ce n’était pas le fait de venir à Storybrooke, au cœur de la forêt lui aussi bien que le domaine soit grand, qui avait changé cette vision des choses. Les bois lui donnaient sans arrêt l’impression d’étouffer. D’être pris au piège. Et de ne jamais pouvoir complètement s’enfuir.

Adam poussa un soupir en buvant d’une traite le café brûlant qui restait dans la tasse. Il grimaça au passage dans sa gorge et secoua la tête en reposant le mug à sa place initiale. De quoi se réveiller un peu.

« Je peux ? » Demanda-t-il.

Il désigna sa veste épaisse qui lui tenait désormais très chaud, l’ouvrant avant de la retirer pour la déposer sur le dossier d’une chaise. Enfin plus à l’aise de ses mouvements, pourvu d’un simple tee-shirt sombre, il fit quelques pas pour venir attraper la bière dans sa paume. C'était un peu mieux comme ça, malgré l'orage dehors qui assombrissait l'ambiance tamisée de l'intérieur. Il pianota légèrement sur la bouteille. Boire en service n’était pas autorisé mais il n’était plus vraiment officiellement en service, si ? Bonne question.

Extirpant son téléphone portable de sa poche, il constata que ce dernier était trempé et refusait de s’allumer. Ô joie que la modernité… Ce truc ne servait décidément à rien ! Dire qu’il ne l’avait acheté que sur insistance de Mrs Samovar.

« Je dois contacter le poste de police pour expliquer le souci technique. Vous avez un téléphone ? »

Parce que le sien allait finir à la poubelle, à ce rythme d’inutilité. Il le secoua d'ailleurs dans sa main, comme pour soupeser s'il devait l'exploser contre un mur ou juste le laisser tomber dans la première benne venue.

« Ou tout autre moyen de contacter la ville. »

Savait-on jamais, les dieux étaient réputés venir un peu d’une autre planète. Pourtant celle qu’il avait en face de lui avait l’air bel et bien humaine, avec l’humour qui allait avec en tout cas.



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