« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Michel-Ange fixa Honey avec intensité. L’adrénaline était redescendu, il resta un moment à la fixer. Pendant qu’elle commençait à prêter serment d’hippocrate, lui, commençait à réfléchir sur ce qu’il venait de se passer. Pour la première fois depuis qu’il était à Storybrooke, son mutagène avait agi différemment. Là, il avait pris plaisir à se battre, plaisir à les réduire au silence. C’était une sensation assez étrange, car ce n’était pas du tout dans sa nature véritable. Ce n’est que quand Honey lui parla qu’il revint à la réalité. « Ho… Oui… euh bien sûr. »
Se levant maladroitement, il se dirigea instinctvement vers les hommes encagoulés. S’accroupissant vers le premier, il se saisit d’un de ces couteau de combat et observa le bout de la lame avec attention. Ca devrait faire l’affaire. L’espace d’un instant, son regard se posa sur son visage. Pourquoi avaient-ils fait cela ? Le propre de l’homme était donc la destruction. De longues secondes s’écoulèrent avant que Michel-Ange ne revint parmi eux. Finalement, tendant le couteau de combat à Honey, il déclara d’une voix un peu neutre :
« Je… euh… tiens. J’ai trouvé que ça, ça devrait suffire non ? »
Lui tendant la lame d’une main tremblante, son regard se posa sur les veines de sa main un court instant. Etait-ce lui, tout à l’heure qui avait agi comme ça ou… Il y a des années, laboratoire de Donatelo Turtles.
Dony était penché sur un microscope. La tête concentré, Michel-Ange comme à son habitude était en train de fixer le vide, roulant sur une fauteuil de bureau. Après des heures de travail, il était passé voir son frère. Finalement, ce dernier releva la tête et fronça les sourcils, inquiet : « Aïe. » « Qu’est ce qui y’a ? Tu t’es coupé ? Faut que je te raconte comment j’ai rencontré Noa, la fée ! C’est certainement la femme de ma vie et… « Michel-Ange ! Ferme là tu veux ! »
Puis, son frère était parti sur l’ordinateur et commença à traiter les données. Michel-Ange passa sa tête par dessus l’épaule de son frère et finalement, il ne fixa que des données qu’il ne comprenait pas.
« Qu’est ce qui te met de si bonne humeur frérot ? »
Donatello ne lui répondit pas immédiatement. A la place, il se recula, et se leva. Puis finalement il fixa Michel-Ange. « Je viens d’analyser notre sang, une énième fois. Et j’ai découvert quelque chose. La partie de l’ADN qui nous compose et qui nous donne notre force… Et bien, elle évolue quand on s’en sert trop longtemps … »
Michel-Ange le fixa, visiblement, ça n’avait pas beaucoup d’intérêt pour lui dans l’immédiat. Lui, voulait parler de Noa ! Faisant une moue et pour faire plaisir à son frère, il déclara simplement : « Et ?... »
Donatello le regarda d’un air dur et finalement continua son explication. « Et c’est une catastrophe. Notre deuxième partie de génome est issus d’ailleurs. Les cellules agissent comme des guerriers en formation quand nous sommes en danger. Pendant un certains temps… Puis l’énergie devient trop forte et elle n’est plus canalisable, entraînant des réaction agressive et aléatoire… Ca veut dire que... » « Tu ne m’as pas laissé finir mon histoire sur Noa ? »
Donatelo passa une main sur son visage. « Non. Ca veut surtout dire que dorénavent, il faudra utiliser nos pouvoirs avec parcimonie jusqu’à ce que j’ai résolue cette affaire tu comprends ? Un choc émotionnel peut déjà nous transformé alors une utilisation prolongée… Bon sang suis-je le seul de raisonnable ici ? »
Il venait de dire ca, car ses deux autres frères étaient en train de se battre avec force à l’entrée de son laboratoire. Michel-Ange les regarda, puis finalement se mêla au tas en leur sautant dessus.
Michel-Ange revint à la réalité, la main toujours tremblante, il la cacha finalement dans son dos, et marmonna : « Je pense que nous devrions rentrer. Les secours vont arrivé. Terminons ce qu’on a commencé et on rentre. Je dois voir Donatello rapidement, quelque chose d’anormale c’est produit et tu pourras peut être l’aider. »
Se relevant, les secours arrivèrent et commencèrent à interroger les gens. Michel-Ange prit Honey par le bras. « Viens. »
Honey Lemon
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Honey n'avait pas prêté attention à l'air distrait de Michel-Ange quand elle l'avait mis à contribution car elle était pour ainsi dire un peu occupée. Mais elle tiqua quand il lui tendit un couteau de combat et se fit une note mentale d'avoir dorénavant toujours un bistouri dans la poche de son fauteuil. Ca éviterait d'opérer avec des armes (même si elle n'était pas docteur en médecin et que normalement elle ne devait pas opérer tout court). - Je... Oui à la guerre comme à la guerre, je suppose que ça ira. Merci. La lame était moins précise que celle d'un instrument chirurgical mais si elle y allait doucement... L'idée était surtout de sortir la balle puis comprimer la plaie pour éviter que la femme ne se vide de son sang. Ca irait probablement. Honey ne se risqua cependant pas à communiquer les probabilités qu'elle voyait dans son esprit afin de ne pas angoisser sa patience et s'attela plutôt à stériliser l'instrument. Il serait donc inutilisable par la police locale pour relever d'éventuelles empruntes, mais si ça permettait d'éviter une septicémie c'était un bon compromis. - Nous y voilà. Si j'étais vous je fermerais les yeux, prévint la jeune femme avant de commencer à inciser la chair. Honey était bien trop excitée par sa nouvelle casquette pour avoir noté le comportement de Michel-Ange. Elle était concentrée et le monde aurait pu s'effondrer alentours qu'elle n'aurait pas cillé. Enfin, quand la scientifique délogea la balle et la fit tourner entre ses doigts ce fut avec une exclamation de triomphe. Qui ne dura qu'un instant. Ensuite la jeune femme reprit son sérieux et posa une compresse sur la clavicule pour... compresser, évidemment. - C'est bon, vous pouvez rouvrir les yeux. On dirait que la balle n'a pas éclatée en touchant l'os mais il faudra passer un scanner, je pense. J'en ai pas sous la main, poursuivit factuellement Honey en mettant la balle de côté, dans une petite pochette transparente, prête à être remise aux autorités. Honey était fière de son travail et avait hâte de discuter avec les premiers secours (qui ne tarderait sans doute pas comme le fit observer Michel-Ange) et aurait pu le contempler durant des heures. Elle préféra cependant demander à la femme de comprimer sa plaie elle-même, s'essuyer les mains avec les moyens du bord et sans tâcher sa robe, puis s'aider de ces mêmes mains pour remonter sur son fauteuil à la force des bras. Presque, du moins. Par chance, Michel-Ange était tellement dans la lune qu'il ne fit pas attention aux légers mouvements de ses pieds qui l'aidèrent à se repositionner dans son bolide pendant que la femme la remerciait, un peu incrédule. Evidemment, quand elle fut assise, Honey balaya ses éloges d'un revers de la main. - C'est normal, j'ai prêté serment. La femme devait probablement s'en souvenir, d'ailleurs. - Vous l'avez entendu, il est l'heure pour moi de filer mais j'ai été ravie de vous aider ! déclara la jeune femme avant que Michel-Ange ne l'entraine, elle et son fauteuil alors que les secours arrivaient. Honey regretta de ne pas pouvoir échanger avec eux pour expliquer ce qu'elle avait pratiqué sur la victime, mais la seconde d'après s'inquiéta de ce que Michel-Ange venait de lui dire et qui venait seulement de percuter son cerveau. - Donatello ça sent le mutagène, ça. Métaphoriquement, je veux dire, tu n'as d'odeur désagréable, je te rassure. Qu'est-ce qui se passe ?
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Michel-Ange resta plusieurs secondes à la fixer. Finalement, un léger spasme passa sur le coin de sa lèvre inférieure. Après plusieurs longues minutes de réflexion, il finit par avouer. « Il semblerait qu’il avait raison. J’ai parfois des excès de violence. Je ne voulais pas y aller… Si fort tout à l’heure... »
Désignant le groupe d’homme complètement brisé physiquement et mentalement du pouce, Michel-Ange se tourna vers Honey, puis fit une grimace. Au même moment, plusieurs personnes arrivèrent au galop. Pompiers, infirmiers, policiers, mais également des membres du F.B.I. Si Michel-Ange ne voulait pas parler à quelqu’un c’était bien à eux. Prenant la main de Honey, il voulut partir, mais un homme en costume les arrêta gentiment. « Attention monsieur, vous devez répondre à quelques questions avant de partir. » Plus tard.
Derrière l’ambulance, Michel-Ange avait une couverture sur les épaules et répondait aux questions de l’agent. Comment avait-il appris tout ça, pourquoi était-il intervenu ? Ce genre de questions… Embarrassante. Mais heureusement, Michel-Ange avait appris son texte par coeur. Depuis qu’il se cachait dans les égoûts avec ses frères dans le monde ds contes, il avait l’habitude d’être entraîné pour les interrogatoires si il se faisait capturé. Ca y ressemblait beaucoup. Au final, l’homme posa son calepin et se tourna vers Honey. « On dirait qu’on a eu de la chance d’avoir un expert en arts martiaux… Vous devriez avoir un permis de port d’arme, vous savez. Dans cet état, c’est obligatoire. Je ne vais pas être trop pointilleux là dessus avec vous étant donné que vous êtes choqués, mais mettez vous en règle la prochaine fois, Monsieur Turtles. »
Avec un léger sourire, il lui tendit sa fausse carte d’identité que tous les citoyens de la ville de Storybrooke avait lors des voyages à l’extérieur. La replaçant dans son porte feuille, il le regarda partir sans ciller. Au bout d’un certain temps, Michel-Ange soupira de soulagement. « Heureusement qu’on s’est toujours entraîné à ce genre de situation… Mais au fait, tu n’es pas blessé ? »
Il avait été tellement occupé par l’attaque, par le sauvetage de cette personne, et par la réponse au questionnaire qu’il en avait complètement oublié de savoirs si Honey n’était pas choquée physiquement et mentalement. Portant un instant son regard marron sur celui de Honey, il se rendit alors pour la première fois à quel point il était amoureux d’elle. Son coeur fit un bond dans sa poitrine rien qu’à son regard et il lui prit immédiatement la main. « C’était pas vraiment une bonne idée. Nous aurions du rester… Dans notre ville ! »
Par là, il voulait dire Storybrooke. Avec un sourire en coin, il regarda sa montre. Il était minuit. Avec un un léger sourire, il se tourna vers Honey pour prendre un ton assez solennel. « Je crois que notre virée est terminée. On devrait rentré. Et tu sais quoi ? Il est 00h01… Et je ne suis plus Maire officiellement depuis environ une minute… Et tu sais ce que je vais faire en rentrant ? »
Se levant, il s’étira et baya. Après l’avoir embrassé, tout redevint clair dans son esprit. Puis au bout de quelques minutes, il finit par dire : « Je vais retaper ce vieux camion que j’ai acheté avant d’être Maire pour y faire des pizzas ! Y’a pas de petit projet ! Je vais avoir une vie simple, et très calme, comme ça j’aurai plus de temps à te consacrer ! Ca va être l’année 100 % Honey Lemon - Michel-Ange Turtles ! C’est une bonne nouvelle ça non ? Et quand j’aurai du temps, on se penchera effectivement sur cette histoire de mutagène ! »
Pianotant sur son téléphone, Michel-Ange continua à réfléchir. Finalement après avoir commandé un Uber, et vérifier que la voiture de location pouvait être rendu dans cette ville, il prit deux billets d’avions pour Storybrooke. Soupirant, il balaya une dernière fois les lieux du regard. [b] « Heureusement qu’ils ne t’ont pas fait faire de test de QI ! Sinon tu finissais directement dans les bureaux de la CIA ! Et moi en cobaye… Allez ! On rentre à la maison. »[/b]
Enlevant la couverture et la rendant à un agent, Michel-Ange se dirigea vers la rue, où son taxi commençait à arriver.
Honey Lemon
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Honey avait accusé le coup. Elle n'était pas friande de la violence mais comme Michel-Ange n'avait ni tabassé un innocent ni tuer quelqu'un elle pourrait sans doute vivre avec. Et mine de rien, en dépit de son quart d'heure de gloire médicale, la jeune femme était bien contente que toute cette affaire soit derrière elle. Honey préférait aider à la confection des costumes de Magic League, éventuellement s'improviser MacGyver pour les sortir d'un mauvais pas qu'être sur le terrain et jouer des poings. Il ne fallait pas oublier qu'elle était avant tout une femme de sciences. D'ailleurs, dans cette intervention, elle n'avait rien fait de physique, c'est pourquoi la question de Michel-Ange, quoique prévenante, l'étonna. Pourquoi aurait-elle été blessée ? - T'en fais pas, je vais très bien, assura la jeune femme. J'ai vu pire. Tu sais quand on prend tout un immeuble dans la figure, on relativise pas mal de choses par la suite. Honey lui décocha un sourire espiègle, presque nonchalant. Jim était pourtant mort ce jour-là mais sans doute son ami n'aurait-il pas voulu qu'on s'attarde uniquement sur le dernier moment de sa vie quand il avait fait tellement pour autrui pendant le temps qui lui avait été accordé. Bien sûr, Jim aurait adoré être ressuscité, comme tout être normalement consisté, mais c'était sans compter sur le manque de cœur et sans doute d'âme de Cyril. [ndlr : cette dernière phrase ne traduit évidemment pas les pensées de Honey qui ne croit pas à la résurrection mais bien celle d'une joueuse rancunière quand on tue son personnage préféré]. - Et toi ? T'as l'air OK, mutagène etc. mais sait-on jamais. Tu as été bien plus actif physiquement que moi, c'est à toi, en fait, qu'on devrait poser la question, fit observer la jeune femme. Mais même si elle la posait, Honey ne s'inquiétait pas de la réponse, connaissant suffisamment Michel-Ange pour avoir une petite idée de son état actuel. Cependant, elle s'étonna quand il déclara qu'ils auraient dû rester chez eux. Ca, elle ne l'avait pas vu venir, correction contre la myopie ou pas ! - Je te trouve un peu défaitiste, c'est pas comme si chez nous c'était très calme, routinier et sans aucun dangereux. C'est peu probable que nous aurions affronté exactement la même situation, mais je ne serais pas étonnée de voir quelque chose de bien plus alarmant dans le Maine. Et pourtant, ces derniers mois, la vie de Honey avait été très tranquilles, rythmée seulement par ses obligations professionnelles, celles de Michel-Ange, les séances de rééducation, les amis, la famille et la science. Mais s'il y avait une ville où la routine ne durait pas c'était bien la leur ! Mais celle de Michel-Ange, comme il le fit remarquer, n'allait pas tarder à changer. IL ne serait en effet bientôt plus maire et elle bientôt plus première dame. Ca ne manquerait pas trop à Honey mais Deborah regretterait probablement son rôle d'organisatrice qui tire certaines ficelles. Dans tous les cas, la scientifique était contente de voir que son amoureux avait des projets pour après et flattée d'apprendre que l'un d'eux étaient qu'ils passent plus de temps ensemble. Honey battit des mains sans se priver pour manifester son enthousiasme : - Ca ressemble à un excellent projet, tout ça ! J'ai hâte d'y être ! Je suis sûre que ton food truck va cartonner ! Pense à venir vendre des pizzas devant la mairie quand tu n'y seras plus, ça fera sans doute son petit effet, suggéra la jeune femme en passant (métaphoriquement). D'ailleurs l'année 100 % nous deux, ça aussi ça me plait ! ajouta-t-elle avec un petit air entendu. Manifestement les statistiques sur les hommes et la peur de l'engagement pouvaient être défiées. Quand ils se mirent en route, suivant le plan très arrêté de Michel-Ange, Honey reprit : - Tu sais, ça va sans doute t'étonner mais je ne pense pas être imbattable au test de QI. La CIA a sans doute déjà de très bon agents et malheureusement ils font du renseignement, pas de la chimie et pas de l'astrophysique. Par contre, si c'était une offre de la NASA je serais plus encline à accepter, ajouta Honey en pouffant déjà. Mais t'en fais pas, je laisserai jamais personne te traiter comme un cobaye. Je te protégerai, peut-être pas de tout mais au moins des scientifiques mal intentionnés.
Michel-Ange Turtles*
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Michel-Ange la regarda un moment. Puis ne rajouta rien. Bien content d’être en vie, il se contenta de soupirer et de la prendre dans ses bras. Fermant les yeux à mi clos, il profita du moment, et l’embrassa encore sur le front. Plus tard, dans l’avion.
Michel-Ange était assez stressé. Après avoir laissé la voiture dans la même enseigne de location, ils avaient pris la décision de rentrer en avion. Michel-Ange aurait voulu faire autrement, mais il avait estimé que l’appel des dieux, et notamment d’Hermès pouvait paraître impoli. Après tout, il ne le connaissait encore pas plus que ça, et il l’avait déjà appelé suffisamment pour rien. Et ils avaient opté pour l’avion… Seulement… Michel-Ange détestait l’avion. C’était pour ça, qu’il avait choisi la voiture sur l’aller. Et comme il n’était pas du genre à penser l’avenir, il avait… rien prévu pour le retour. Un peu tendu dans l’avion, il se crispa sur son siège. Cela faisait maintenant une heure ou deux qu’ils volaient et il inspira une grande bouffée d’air pour déclarer : « Je sais, ce que tu vas dire, que j’ai plus de chance de mourir dans une bagnole qu’ici ! Mais c’est plus fort que moi, j’ai jamais supporté ça… Depuis que je sais que des gens peuvent se téléporter à Storybrooke, j’essaie d’en faire des amis ! Mais je veux pas qu’on pense que je suis simplement ami avec eux parce qu’on peut se téléporter ! »
Se tendant un peu plus, son regard se porta au plafond. Et si la paroi commençait à trembler ? Et si les moteurs se coupaient ? Et si le pilote était malade ? Et si l’avion était saboté ? Toutes les hypothèses les plus folles passèrent par la tête de Michel-Ange. Fermant les yeux complètement, il se mit à chantonner pour se donner du courage, une ritournelle qui avait le don de le détendre. « Mon petit oiseau, a pris sa volée… Mon petit oiseau, a pris sa volée… A pris sa, à la volette, a pris sa, à la volette, à pris sa volée... »
Finalement, une hôtesse vint le voir, et comme un malade souffrant d’une grande maladie, il mit une main sur sa poitrine et lui signala que tout allait bien. Vraiment, tout allait bien. « Je vais bien, je vais bien… C’est juste que quand je contrôle pas la situation, je panique ! »
L’hôtesse lui prit un verre d’eau. Michel-Ange le but en silence, puis essaya de se détendre dans son siège. Finalement, il revint sur un des sujets favoris de Honey pour essayer d’oublier ça : la science. « Tu me diras, c’est mieux que le Zepplin gonflé à l’hydrogène ! Au moins ça pète pas au nez ce gens de truc… Quoi que… »
L’avion commença à trembler. Michel-Ange se saisit de la main de Honey. Si il avait pu lui sauter au coup comme une princesse saute dans les bras de son prince charmant, il l’aurait certainement fait. Palissant, il essaya de maintenir sa respiration. « Je suis une tortue ! J’aime voyager lentement et par la terre, ou la mer ! Mais le ciel, j’aime pas ça ! »
Il tremblait encore. Au bout d’un certain temps, et après plusieurs heures de vol, de larmes et d’apitoiement, ils finirent par arriver dans l’aéroport principale du Main. Sortant le premier de l’avion il inspira une bouffée d’air. « AH !!! ENFIN L’AIR LIBRE ! »
Descendant l’escalier, il ne se donna même pas la peine d’attendre Honey. D’ailleurs où était-elle ? Oh ! Mince ! Il avait oublié qu’elle passerait la dernière… Etant donné que les personnes en fauteuils… C’était toujours compliqué pour qu’ils prennent l’avion. Quoi qu’il en soit c’était mieux ainsi. Il n’aurait pas pu rester une minute de plus dans cet avion. Croisant les bras, ses cheveux ébourriffés par les moteurs, et le visage déformé en une grimace par les rayons du soleil, il attendit. Honey finit par arrivé avec plusieurs hôtesse de l’air. Michel-Ange croisa les bras. « Faudrait peut être songé à mettre des ascenseurs non ? Les nacelles c’est mignon deux minutes mais bon… »
Oui, il était un peu agressif et agaçant. Mais en même temps, il n’aimait pas l’avion. Alors autant être cruel avec les compagnies aériennes.
Honey Lemon
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Honey n'avait pas peur en avion car c'était statistiquement le moyen de transport le plus sûr au monde. On ne déploierait d'ailleurs en moyenne qu'environ 5 000 décès liés à ce mode de transport tous les ans, soit bien moins que sur la route, pour ne citer qu'elle. C'était donc sereine que la scientifique avait pris place dans l'appareil aux côtés d'un Michel-Ange qu'elle sentait un peu préoccupé, par le vol, justement. C'était pour cette raison qu'elle lui avait pris la main au moment du décollage, comme ça, l'air de rien, et qu'elle avait pris soin de ne pas trop s'enthousiasmer de la sensation que quitter le sol procurait en elle. Honey était suffisamment intelligente pour savoir que c'était déplacé, tout comme elle se doutait que ses statistiques ne suffiraient pas à le calmer. 5 000 morts par an, surtout quand on a peur, ça continue de faire beaucoup de personnes, même en comparaison avec les chiffres sur les accidentés de la route. Et puis finalement, ce fut Michel-Ange qui donna de lui même cet argument ô combien fondé. Honey sourit. - En fait je pensais me contenter de le penser parce qu'il parait que ça ne rassure pas les personnes qui ont peur en avion, mais puisque tu en parles, c'est totalement vrai : y a très peu de risques. Malheureusement, je n'ai aucune donnée concrète pour comparer ces risques à ceux d'une téléportation parce que je pense que personne n'a jamais fait de stats là-dessus. Remarque, je pourrais peut-être y remédier, ça doit pas être bien compliqué, observa Honey davantage à sa propre intention qu'à celle de Michel-Ange. Enfin bref, c'est sans doute moins dangereux qu'un transplanage raté comme dans Harry Potter. Tu sais, là scène où Ron perd un morceau de bras... En parlant, l'exubérante jeune femme s'était demandé si c'était une bonne chose de parler de ça aussi et n'arrivant pas à se mettre d'accord avec elle-même, décida de laisser sa phrase inachevée se perdre dans le silence relatif de leur vol intérieur en direction de Boston, préférant laisser Michel-Ange chanter sa comptine sur les oiseaux jusqu'à l'arrivée de l'hôtesse. Honey lui adressa un grand sourire en prenant une nouvelle fois la main de Michel-Ange, espérant que cette action avait réellement des bienfaits apaisants lors des crises de phobie. - Il est aviophobe, précisa-t-elle sans doute inutilement. Comme c'était une peur courante (métaphoriquement), les hôtesses devaient avoir l'habitude de ce genre de comportement induis par l'angoisse, la remerciant d'un signe de tête quand elle lui rapporta de l'eau. Puis Honey laissa le soin à Michel-Ange de faire la conversation, espérant que ça allait le détendre un peu. Même avec les progrès techniques, les vols sans escale qui reliait une côte américaine à l'autre demandaient un peu de temps. Par chance, hormis les quelques tremblements qu'ils essuyèrent à ce moment-là, le vol avait été calme. Ce qui n'empêchait pas la poigne de Michel-Ange d'être plus ferme sur la main de Honey quand il la lui prit à cet instant. - Je vais pas te cacher que moi j'adore la vitesse, avoua Honey. Les grands huit, les fusées, les fauteuils roulants qui font des pointes à 50km/h. Mais j'crois que je suis peut-être hyperactive, ça explique sans doute en partie que j'aime quand ça bouge. Mais je compatis. Dis-toi que c'était juste une secousse et pas un trou d'air ? Parce que CA c'est réellement impressionnant, ajouta la jeune femme tandis qu'il palissait de plus belle. Oups ? Honey lui sourit d'un air désolé. A aucun moment elle n'avait voulu amplifier son angoisse. Donc elle changea de sujet pour toute la durée restante de vol, l'observant en coin pour guetter les afflux de panique éventuels.
Enfin ils arrivèrent. L'avion se posa sans encombre sur le tarmac et tout le monde applaudit, Honey la première. Elle adorait cette coutume parfaitement inutile et était contente de rentrer chez elle, même si leur périple avait été presque agréable tout le temps. Bien sûr, son contentement n'était rien en comparaison de celui de Michel-Ange qui détala comme un lapin aussitôt que la porte de l'avion fut ouverte. Plusieurs passagers coulèrent des regards surpris en direction de la jeune femme qui haussa simplement les épaules avant d'attendre que les valides quittent l'avion. C'était la procédure et elle n'avait rien d'urgent à faire, de toute façon, se contentant d'espérer quand même que Michel-Ange l'attendrait quelque part... ce qu'il fit, ainsi qu'elle peut le constater en arrivant entourée d'hôtesses agréables avec qui la jeune femme avait apprécié faire la conversation. Sa bonne humeur retomba pourtant très nettement en percevant le ton froid et désagréable dans la voix de Michel-Ange, peut-être impatienté par l'attente et en tout cas stressé par le vol. Honey leva un regard désolé vers les hôtesses et enchaina directement : - Ce qu'il essaye de dire c'est que lui aussi apprécie que vous m'ayez tenu un peu compagnie. Bonne fin de journée mesdames ! C'était un plaisir ! Les hôtesses tournèrent rapidement les talons et Honey son regard un peu étonné vers Michel-Ange : - Tu sais, elles n'y sont pour rien si les fauteuils roulants ne sont pas les moyens de locomotion les plus pratiques en avion. Mais ce sont de gentilles hôtesses. C'est pas cool de passer ton stress sur elles. Si c'est le délai le souci tu ferais mieux de m'en faire la remarque, ajouta Honey sans perdre son calme et en désignant ses jambes. D'autant qu'on est arrivé à bon port sains et saufs, tu peux te détendre, assura la jeune femme avec bienveillance. Honey avait cependant aussi envie de lui faire remarquer que si voyager avec une personne en fauteuil lui était aussi désagréable, ils pouvaient tout aussi bien ne plus jamais partir ensemble mais n'en fit rien pour ne pas envenimer la situation, d'autant qu'il était ophiophobe. Avant de dire quelque chose qu'elle allait regrettait, elle s'avança près du tapis tournant et y attrapa son sac de voyage tout droit sorti de la soute. A force d'utiliser ses bras pour faire tourner les roues de son fauteuil, Honey les avait musclés et n'éprouva pas de difficultés particulières pour l'attraper et le poser sur ses genoux. Ils se mirent alors en route vers la sortie. Il fallait encore rallier Boston à Storybrooke et Honey comptait sur Michel-Ange pour y avoir pensé. Elle ne s'estimait pas suffisamment amie avec Wallace pour lui demander cette faveur mais dans le pire des cas avait de quoi payer le retour en taxi si besoin. - J'en avais pas sous la main mais la prochaine fois que tu prendras l'avion pense à prendre un sac en papier avec toi. Les crises de panique font que l'individu expulse trop de dioxyde de carbone et souffler dans un espace clos comme un sac permet d'aspirer de nouveau une partie de ce dioxyde de carbone pour réguler plus rapidement son organisme.
Michel-Ange Turtles*
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Michel-Ange avait les mains dans les poches, et regardait les bagages arriver. Fronçant les sourcils l’air un peu renfermer, il répondit à sa remarque concernant son humeur. « J’m’agace pas à cause de ça. Ca me bouffe c’est tout. »
Une fois ses valises prêtes, il s’élança dans le grand aéroport. Encore dans le monde réel, une liaison était disponible jusqu’à Storybrooke. Marchant d’un pas régulier, Honey à côté de lui, il aperçut Léonard, au loin qui l’attendait les bras croisés. « Ah, mon frère est là ! Bon, le mieux c’est qu’on garde ce qui s’est passé là bas jusqu’à ce qu’on soit arrivé non ? Je veux dire qu’on le garde pour nous. On était pas sensé être là bas en réalité c’était une surprise. Y’a que Hermès qui est au courant. Je n’étais pas sensé être là bas, plus précisément. »
Détournant le regard, il se rendit compte qu’il n’avait pas tellement parlé du fait qu’il était parti en katimini de la mairie. C’était mieux ainsi. Il avait appris que le pouvoir et surtout les responsabilités, ce n’était pas fait pour lui. Son mandat, s’il avait du en faire un bilan, avait été plutôt plat. Il avait hâte de pouvoir souffler, changer de vie, faire autre chose. Respirer, en somme. Fermant les yeux, son frère les rejoignit et prit les bagages de Honey par politesse. « Alors les amoureux, on a fait bon voyage ? M’sieur l’Maire… Votre disparition a fait du bruit. Vous n’étiez pas présent pour les candidatures. Vous n’étiez pas non plus là pour l’inscription… Ce qui fait qu’on a pas pu t’inscrire… T’avais la tête où ? T’avais la chance d’avoir un super post et... » « Stop ! »
Michel-Ange avait levé la main. Cette discussion, il savait qu’il allait devoir l’avoir. Soupirant, il mit un doigt devant ses lèvres pour imposer le silence. Ce n’était ni l’endroit ni le moment. D’ailleurs, c’était comme cela qu’il allait commencer son argumentaire. Toute sa vie, Léonardo avait voulu imposer ses règles, son avenir, tout contrôler. Une fois, et seulement une fois il avait pris une initiative et était devenu Maire de la Ville. Depuis, Léonard avait voulu essayé de tout contrôlé pour lui. Mais ça, personne ne le savait. Ce n’était pas parce qu’il était manipulateur et mauvais. Non loin de là. Simplement, il voulait tout contrôler. La vie des quatre frères, pour pouvoir les protéger.
« C’est pas le moment d’avoir cette discussion. J’étais au courant pour les inscriptions, et je l’ai fait exprès. »
Il y eut un moment de silence, puis, détendant son bras vers Honey il déclara : « La Mairie, ça n’a pas été bon. Je n’ai pas eu assez de temps pour ma relation avec elle. Désormais, ça sera la priorité. J’ai d’autres projets, plus simple, mais carrément moins chronophage ! Donc, tu nous ramène à Storybrooke, et on en parle plus ok ! »
Il y eut un instant de doute. De tension. Finalement après quelques temps, Léonard ouvrit la bouche, les bras croisés. « Tu sais que le nom de Turt... »
« Je sais, le nom de Turtles est en jeu et alors ? Nous ne sommes pas japonais Léo ! Parfois il faut laisser l’honneur de la famille pour penser un peu à soit. J’ai assez donné pour les autres. Maintenant il est temps que je fasse ma vie. J’ai été trop spectateur, j’ai brûlé des étapes, je suis aller trop vite. Je vais tout reprendre à zéro… J’avais pas envie d’avoir cette discussion avec toi. Pas là, pas maintenant, pas devant Honey. »
Ses joues s’étaient empourprées. Fermant les yeux, il passa une main devant son visage. Las de tout. De sa vie, de ses émotions et de ce qu’il avait subi aujourd’hui. Posant une main sur l’épaule de son frère, ses yeux commencèrent à s’imbiber de larme, et il se retint, la gorge assez serrée. « S’il te plait, Léo. Je veux juste rentrer à la maison, manger une pizza, passer du temps avec Honey et avec vous. Ca fait combien de temps, depuis que je suis Maire qu’on a pas passé un moment ensemble hm ? »
Léo jaugea. Finalement, il tourna les talons et se dirigea vers la voiture. Laissant Honey et lui en plan. Mettant les mains dans les poches, ce dernier se tourna vers elle. « Je suis désolé, je voulais pas que tu assistes à ça... »
Honey Lemon
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Ils avaient donc fait beaucoup de choses que Michel-Ange n'était pas sensé faire, ce qui interpellait Honey. Mais elle acquiesça, d'accord de garder son secret si c'était si important (se demandant si toutes ces cachoteries étaient liées uniquement au mutagène ou bien aussi à ses devoirs de maire) et n'y pensa bientôt plus quand elle eut l'occasion de saluer Leonardo et de lui remettre son imposant bagage. Puis elle attendit, son regard oscillant entre les deux frères au fur et à mesure de leur plus ou moins joute verbale, songeant qu'elle était probablement de trop et aurait mieux fait de reculer de quelques mètres ou encore d'aller lire un panneau d'affichage quelconque pour se donner contenance. Finalement elle sursauta : elle n'avait pas vu venir le fait qu'elle allait à nouveau être au centre de la conversations (et des préoccupations de Michel-Ange) et se surprit à rougir avant d'esquisser un sourire un peu gênée. Leonardo était peut-être plus surprise qu'elle par les projets simples de son frère alors pour lui assurer qu'elle ne le forçait à rien, la jeune femme haussa les épaules, plus désolée pour lui et son envie de gérer la vie de son frère que par les choix faits par ce même frère (puisqu'elle s'était enthousiasmée à leur propos un peu plus tôt). - Je peux compter dans ma tête pour ne pas vous écouter, si ça arrange, offrit la jeune femme quelques instants plus tard quand il fut clair que Leonardo n'avait pas dit son dernier mot et qu'elle n'était littéralement pas à sa place à ce moment précis de la conversation. Alors elle recula un peu et commença à réciter Pi jusqu'à ce que finalement Leonardo ne tourne les talons et qu'un Michel-Ange émut revienne à elle. La jeune femme balaya ses excuses d'un geste de la main. - T'en fais pas, je sais ce que c'est. Enfin, plus ou moi, parce que je suis fille unique mais mes amis de San Fransokyo sont comme des frères et des sœurs. Je vous ai pas réellement écoutés, j'ai bien vu que j'étais pas concernée. Maintenant je crois que deux possibilités s'offrent à nous : 1) suivre ton frère et rentrer ou 2) considérer qu'il vient de me voler mes affaires et rentrer autrement. J'ai une légère préférence pour la première option, indiqua Honey. Ce fut d'ailleurs celle que le couple choisit de suivre et bientôt Honey prit place sur le siège passager de l'auto de Leonardo tandis que Michel-Ange était sur la banquette arrière. Dans l'habitacle régnait un silence pensant qui incita vivement Honey à faire chauffer ses neurones pour le briser, sinon le trajet jusqu'à Storybrooke risquait de leur paraitre à tous une véritable éternité. Mais comme elle était meilleure en laboratoire qu'en société, il ne fallait pas s'attendre non plus à des miracles : - Alors Leonardo, ça fait un moment que je ne t'ai pas croisé. Tu deviens quoi ? Tu sais que tu peux passer au labo ou à la fac pour qu'on boive un café quand tu veux, ça me fait plaisir de côtoyer la famille de Michel-Ange. Elle n'osa pas se tourner pour voir ce que Michel-Ange avait à dire de sa tentative de sauver la fin du voyage mais l'envie ne lui manqua clairement pas.
Michel-Ange Turtles*
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Michel-Ange regardait la fenêtre. Il s’était mis volontairement sur la banquette arrière. Bougonnant comme pas permis, il avait décidé de ne plus parler du tout. Léonardo lui, fixait la route et visiblement cherchait un angle d’attaque pour relancer la conversation. Michel-Ange le connaissait comme un frère. Hors de question de lâcher l’affaire. Avec un sourire jovial, il se tourna vers Honey et déclara calmement et très aimablement (peut être un peu trop) « Et bien figure toi que je fais tourner le restaurant ! On va peut être changer d’ailleurs… Les pizzas c’est plus tellement à la mode… On pense partir sur un restaurant japo... » « Tu te fous d’ma gueule ? »
Il y eut un gros blanc. Un léger silence. Puis finalement, Michel-Ange voulut embrayer. Finalement, il se rappela qu’il ne voulait pas se mettre en colère devant Honey. Il se contenta simplement de regarder vers l’extérieur. « Surveille ton langage Miky ! Comme je disais, on pense changer l’affaire. En fait, on s’en sort plus tellement à trois. Enfin à deux… Dony a décidé d’arrêter, pour monter un laboratoire. C’est normal, depuis le temps qu’il en veut un. Alors on réfléchit ensemble à un nouveau concept… »
Il y eut un blanc. Michel-Ange sentit son estomac se nouer. Lui, n’avait prévenu personne de son départ. Mais c’était de sa faute, car en réalité, il était le plus impulsif de tous. Bien qu’avec un grand coeur, parfois, il avait beaucoup de mal à voir les choses sur le long terme. « Et on est parti sur un restaurant Japonais. Peut être décliner les pizza qu’avec une seule personne sur les camions. Enfin… Je dis ça seulement si on arrive à trouver… Un nouvel associé. »
Son regard passa du rétroviseur vers Michel-Ange. Ce dernier se figea et finalement, ne répondit rien. Détournant les yeux, il préféra se concentrer sur le paysage. De toute façon, ils étaient bientôt arrivé. « Et toi ? J’ai appris que t’étais plus intelligente que Dony ? C’est rare ça tu sais. Une fois, c’est arrivé qu’il perde aux échecs. Il était tellement en colère qu’il s’est entraîné dans la cave pendant une semaine. Une semaine ! Tu te rends compte ? On était obligé de lui apporter à boire et à manger. On plaçait du somnifère dans sa bouffe pour qu’il dorme ! »
A ce souvenir, Léonard commença à ricaner, puis à éclater de rire. Finalement, Michel-Ange lui aussi eut un sourire, un rire, puis un véritable éclat de rire. L’atmosphère se détendit immédiatement. A quel moment exactement, les quatre frères s’étaient séparés ? Michel-Ange n’aurait pas su donné de date… Mais c’était arrivé à un moment donné, et Michel-Ange soupçonna la date de coincider avec son élection à la mairie. « Et nous voilà arrivé les tourtereaux ! »
Retour case départ. Devant chez Honey, Michel-Ange regarda la rue. Une petite pincée au coeur se fit sentir. Même si cette aventure avait été dure, il était triste qu’elle soit terminée. Raccompagnant Honey jusque devant le palier, il mit les mains dans les poches et regarda chez ses parents. « Tu sais... »
Ses joues rosirent un peu. Léonard était trop loin pour l’entendre, mais on était pas à l’abri d’une très mauvaise blague. Regardant à droite puis à gauche, finalement, Michel-Ange trouva la force de trouver ses mots. « Tu devrais quitter chez tes parents pour... »
Il marqua un temps d’arrêt, sautillant presque sur place tellement il était mal à l’aise. Finalement, après une courte pause, il finit : « Prendre un appartement avec moi. »
C’était dit. Eulalie n’étant plus à Storybrooke, Théodore aussi, Michel-Ange savait que chez lui, il serait tout seul. Et peut être était-il temps de grandir. D’avoir un chez nous, plutôt qu’un chez soit. C’était une étape complexe pour Michel-Ange car jamais dans sa vie il n’avait vécu dans un appartement à moins de 3 personnes. Allait-il s’ennuyer. Fixant Honey, attendant sa réponse, son coeur battait la chamade. Attendant sa réponse avec un pincement au coeur, Michel-Ange la fixa. Un peu trop d’ailleurs, car elle commença à rougir. Il avait dit une bêtise ? C’était trop tôt ? Détournant les yeux, ses joues s’empourprèrent. Et maintenant ?
Honey Lemon
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Honey aurait aimé approuver avec enthousiasme cette idée de restaurant japonais étant donné qu'elle était très friande de cette cuisine mais l'exclamation de Michel-Ange ne lui en laissa pas le temps, la faisant cependant sursauter de tout son corps. Ca, ça venait du cœur et ça ne faisait aucun doute ! Du coup Honey garda son avis, au moins pour le moment, même si le silence qui s'en suivit n'avait rien de très agréable. Même pour elle qui n'avait pas les mêmes codes sociaux que la plupart des humains (d'après ses observations, du moins). Mais comme la jeune femme n'était pas du genre à se laisser impressionner, elle trouva un fort intérêt pour le paysage et trouva ensuite le silence moins oppressant. Ce qui ne l'empêcha pas de rester attentive à la suite des événements qui ne tardèrent pas. Cela dit, les deux frères discutaient toujours trop vivement pour que Honey approuve l'idée du laboratoire de Donatello que son âme de scientifique ne pouvait que soutenir. Elle ne savait pas trop non plus si "ne pas s"en sortir" mais "chercher un nouveau concept" était une bonne ou une mauvaise chose selon les standards. De son point de vue la résilience était une qualité non négligeable et les frères Turtles avaient l'air pourvus de cette qualité. Peut-être Michel-Ange moins, cependant, à en juger par sa réaction très émotionnelle. Honey l'observait discrètement grâce au rétro viseur, doutant cependant d'être effectivement discrète. Son frère avait sans nul doute compris ce qu'elle faisait et la jeune femme lui adressa un sourire ravi quand il lui adressa la parole de nouveau, permettant à Honey, qui aimait échanger en dépit de sa maladresse sociale, de reprendre part au débat. - Donatello a l'air très susceptible concernant son intellect, fit observer la jeune femme avait prudence. Il ne devrait pas s'inquiéter, c'est un garçon vraiment brillant de ce que j'ai pu en avoir. Mais c'est vrai que d'un point de vue strictement factuel, je le suis davantage. C'est promis je ne jouerai pas aux échecs contre lui, ajouta la jeune scientifique sur le ton de la connivence. Puis Honey gloussa, s'amusant à la fois de sa promesse et de l'image mentale qu'elle se faisait des conséquences de la partie d'échecs perdue. Le rire franc de leur chauffeur était, en outre, très communicatif - en tout cas dans la direction du siège passager. Quand Honey retrouva son souffle, elle poursuivit : - Je n'ai pas pour objectif de diviser votre fratrie. Je n'en ai pas moi-même mais j'ai lu des tas de choses à ce propos, je sais que c'est un lien très important. Et vous formez une très belle équipe ! renchérit la jeune femme. Je trouve que vos nouvelles idées de carrière sont très prometteuses. Honey n'avait pas voulu mentir et avait senti qu'après l'anecdote sur Dony l'ambiance était plus propice à cette remarque, d'autant plus qu'elle arrivait avec la fin du trajet. On déplia le fauteuil de la jeune femme qui s'y transféra, à quelques pas seulement de chez elle. Comme elle le pressentait, ça n'avait pas changé en leur absence. La jeune femme fit de grands signes d'au revoir au frère de Michel-Ange puis se retrouva seule avec lui, devant chez elle, au point de départ. Il avait la tête de celui qui a une annonce importante à faire mais qui ne sait pas par où commencer alors Honey croisa les mains sur ses genoux et attendit, l'observant d'un air bienveillant. Michel-Ange n'était pas de ceux qu'il fallait brusquer. Et en effet, il finit par faire sa demande quand il eut l'air rassurer de constater que personne en dehors d'elle ne pourrait les entendre. Michel-Ange n'en était encore qu'à la première partie de sa phrase que la jeune femme avait déjà émis une hypothèse quant à la probable suite de celle-ci mais fit semblant de ne pas avoir cette idée en tête (ignorant aussi la gêne visible de son amoureux qui se dandinait) et attendit de l'entendre de sa part, son sourire ne se faisant que plus radieux. - C'est une sacrée proposition qui va sans doute chambouler ta vie, fit observer la jeune femme. Mais j'espérais bien que tu finirais par la faire, ajouta-t-elle d'un air bien moins sérieux. Si ça ne tenait qu'à moi on aurait déjà emménagé il y a un moment, cela dit, j'avais l'impression que c'était mieux d'attendre que tu te sentes prêt et... visiblement tu l'es ! C'est cool ! Tu as déjà consulté le marché de l'immobilier local ? Une idée de déco ? Prévu une pièce de laboratoire pour A.S.T.R.I.D. et moi ? Prévu un budget ? Michel-Ange eut l'air surpris par toutes ces questions, à moins qu'il n'ait commencé à prendre peur. Honey s'en amusait un peu, elle devait bien l'avouer. Finalement elle se tut, reprit son souffle et ajouta : - C'est une façon de dire oui. Papa s'en remettra, j'ai déjà vécu ailleurs que chez mes parents, de toute façon.