Emmet Miller « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2020-01-20, 13:18 |
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Il y a quelque chose avec tes cheveux... Je ne sais pas quoi, mais ils ont un truc... Les fêtes de fin d'année sont souvent l'occasion de retrouvailles familiales. Un moment sympa... à condition qu'il ne dure pas trop longtemps. Ca faisait quelque temps que ma mère s'était enfin décidée à quitter mon père. Elle avait d'abord pris un petit appartement, puis, elle était revenue à la maison. Il habitait dans une partie de cette dernière, et elle dans l'autre. Je n'étais pas sûr que ce soit une bonne idée. Mais quoi qu'il en soit, ils s'arrangeaient toujours pour ne pas se croiser. C'était incroyablement difficile quand on habitait au même endroit, mais ils n'avaient tellement pas envie de se voir, qu'ils y arrivaient très bien.
Pendant les fêtes de Noël, j'étais venu aider ma mère à aménager deux trois petits trucs dans la maison pour que la cohabitation soit plus facile. Un huit-clos au potentiel explosif où quelques mots, un geste ou une intonation peuvent suffire à transformer cette fête en un cataclysme. On avait eu le droit à la bûche, les contes de Noël, avec de la famille éloignée, mais aussi des amies de ma mère. Quant à mon père, il était resté dans sa chambre. C'était pas une mauvaise chose cette rutpure.
Pendant les trois premiers jours des retrouvailles avec ses parents, ils sont tellement contents qu'on soit là, qu'ils laissent passer plein de trucs. Et c'est pareil pour nous. On s'aime bien parce qu'on ne s'est pas vus depuis longtemps. Puis très vite, l'ambiance devient pesante. Chacun a ses habitudes, ses petites règles, et on a du mal à se réacclimater à celles des autres.
Quand vous êtes avec les autres, vous n'avez pas une position fixe mais une certaine place par rapport à celle des autres. Quand vous êtes avec votre mère, vous n'êtes pas pareil qu'avec vos amis. Et ça peut très vite créer une ambiance difficile à supporter. Du coup, j'étais resté juste quelque jours et j'avais retrouvé mes habitudes à Storybrooke. Le cinéma, Winifred... tout m'avait manqué. Et quand ma mère m'avait appelé bien après les fêtes, pour venir passer un week end à la maison, me jugeant un peu trop nerveux au téléphone et fatigué, je n'avais pas pu refuser.
Ces derniers temps, le moral n'était pas au beau fixe. Le cinéma tournait lentement, ce qui faisait que j'avais beaucoup de temps libre. Peut-être même beaucoup trop. Avec Rocky on passait le plus clair de notre temps dans une salle obscure, avec de la bière et de la pizza, à regarder des vieux films. Le cinéma était devenu ma seconde maison. C'était en rien une bonne chose.
« C'était un grand homme. C'est important qu'on lui consacre un jour entier pour le remercier de ce qu'il a fait. »
Ma mère prenait parfois certaines choses trop à coeur. On était le lundi 20 janvier. Je venais tout juste d'arriver à Sacramento la veille. J'avais dormis dans ma chambre, me rendant compte qu'elle avait préparée et parfumée la chambre d'amis. Pensait-elle que je dormirais dedans, ou attendait-elle quelqu'un ? La chambre de mon frère avait été également réaménagée et rangée. Ca m'avait fait bizarre quand je l'avais vue. Elle n'y avait pas touché depuis si longtemps. Mais ça semblait lui faire du bien tous ces changements. Elle allait mieux. Pour ça qu'en se levant ce matin, quand elle avait commencée à me vanter les mérites de Martin Luther King, je m'étais contenté de lui faire une bise sur le front.
« On aura des invités pour midi. Ton père va rester dans sa chambre comme d'habitude. J'espère qu'il n'est pas mort pendant la nuit, je n'aimerais pas que ça gâche notre repas. »
Elle avait dit cela tellement naturellement que j'en étais resté scotché. Puis, je lui avais souris. Elle était formidable et elle se remettait de tout ça d'une manière totalement spectaculaire.
« Ah ben tes invités arrivent. » dis-je en bougeant légèrement le rideau de la cuisine, et en voyant une voiture s'arrêter devant chez nous.
Je vis tout d'abord un homme en sortir, puis... mon sourire diminua. J'ouvris légèrement la bouche pour prononcer quelque chose, mais rien en sortit. Je vis simplement Rocky, qui était déjà dehors, s'approcher de la voiture et tendre la patte en direction de la jeune femme qui venait d'apparaître.
Ma mère passa à côté de moi pour regarder au dehors, puis elle s'essuya les mains sur un torchon qui se trouvait là. Elle préparait un excellent repas et la cuisine toute entière dégageait de très bonnes odeurs.
« Ah, ils sont là ! Tu vas leur ouvrir, je vais retirer mon tablier et mettre quelque chose de plus présentable. »
Sans attendre, elle avait déjà ôté son tablier, et elle se dirigeait vers la porte de la cuisine. Puis, voyant sans doute que je n'avais pas bougé, elle avait tournée la tête dans ma direction et elle avait attendu que je la regarde. Chose que je fis assez rapidement.
« Soit cool avec elle. C'est comme ça que disent les jeunes de nos jours ? » demanda t'elle.
Je ne l'avais jamais entendu parler ainsi.
« Ca fait quelque temps que j'ai envie de l'inviter. C'est le jour idéal. Elle est là avec son garde du corps. Tu savais qu'elle en avait un ? Elle devient quelqu'un d'importante. Je suis très heureuse pour elle. C'est vraiment une fille bien. Et elle a acceptée l'invitation. » me dit-elle avec un petit regard plein d'insinuation.
Pourquoi Melody avait acceptée de venir ici ? Savait-elle que j'étais là également ? Dans tous les cas, il n'y aurait pas de surprise, car Rocky avait déjà vendu la mèche. J'avais vue ma mère quitter la cuisine, et après un petit temps d'hésitation, j'étais sortit dehors pour accueillir les nouveaux arrivants.
Voyant le malaise qui commençait à se créer, alors que Rocky s'était déjà dirigé vers Melody, le type qui l'accompagnait m'avait tendu la main. J'avais eu une petite hésitation avant de la prendre.
« C'est plutôt cool ici. La campagne. Ca change de la grande ville. »
Voilà qu'il parlait comme ma mère. Je ne lui avais pas répondu, tournant la tête vers la jeune femme.
« Salut. » lui dis-je.
Wouah... je commençais fort. |
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