« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
The forest of talking trees, They used to sing about the birds > (dysonxmatteo)
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Mono Littlewood
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The forest of talking trees, They used to sing about the birds.
⊹ feat Dyson & Matteo
Samedi 25 mai : 14h58.
C'était censé être une île simple, une île qu'il devait inspecter avec Dyson pour voir si c'était un bon endroit pour passer les vacances avec son fils et le chien de Dyson. Oui, de base c'était une mission de reconnaissance et pourtant... L'hélicoptère venait de se cracher sur cette fameuse île. Les deux pilotes étaient un peu perdu. Ils avaient annoncés que les hélices avaient cessés de tourner, ce qui expliquait pourquoi l'hélicoptère s'était posé à toute vitesse sans aucune raison. Mais... Pourquoi les hélices avaient fait une chose pareille ? Les pilotes se demandaient la même chose, il avait pourtant dit que l'hélicoptère était opérationnel. Matteo fronça les sourcils avant d'essuyer le sang qui coulait légèrement de sa tête, rien de grave et il savait qu'à l'aide de ses pouvoirs cela ne se verrait plus dans quelques minutes. Il se tourna vers Dyson qui semblait plus inquiet que blessé et heureusement, sinon Matteo aurait fait une crise de panique. Il était peut être pompier, il en voyait des choses mais quand il s'agissait des personnes qu'il aimait, c'était une toute autre histoire. Le pompier poussa donc un petit soupir de soulagement avant de s'avancer vers son amant. Il passa délicatement sa main dans les cheveux de Dyson pour le rassurer avant de se tourner vers les pilotes.
L'un était retourné dans l'hélicoptère essayant d'appeler leur base à l'aide de la radio mais hormis des grésillements, il n'entendait rien. L'autre était monté sur l'hélicoptère pour vérifier l'état de ce dernier. Un morceau avait sauté de l'appareil ou encore quelque chose c'était coincé dedans mais le deuxième pilote ne trouva rien lui aussi. Entre la radio qui ne marchait pas et l'hélicoptère qui s'amusait à faire un atterrissage de force, ils n'avaient pas l'air fin tous les quatre. Un soupir sortit alors de la bouche de Matteo tandis qu'il regardait autour de lui. Aucun moyen de communiquer avec le monde extérieur ? Ou de faire redémarrer l'appareil ? Le phénix se tourna vers Dyson pour lui suggérer de se pencher sur la mission qu'ils s'étaient donnés. Voir si cette île valait le coup pour des vacances en famille. Il posa alors délicatement sa main sur le bras de Dyson avant d'afficher un petit sourire qui se valait être rassurant.
« Le temps qu'ils cherchent une solution, on devrait inspecter les lieux ensemble tu ne penses pas ? »
« Négatif monsieur ! On ne doit pas se séparer, si on nous extrait d'urgence de l'île alors on vient avec vous. L'hélicoptère ne bougera pas après tout. »
Matteo fixa un des pilotes légèrement perdu avant de finalement hocher la tête. Il n'avait pas pensé à cette option mais l'homme n'avait pas tord. Ce serait bête que les secours partent avec les pilotes mais pas avec eux. Après tout, le pompier voulait revoir son fils ce soir et Dyson aussi sûrement. Milo aimait beaucoup Dyson, ce serait une erreur d'être aux abonnés absents. Nina faisait déjà la tête quand Matteo avait apporté leur fils aujourd'hui. Apparemment elle avait prévue une journée entre amoureux avec Nicholas mais c'était raté. C'était au tour de Dyson et Matteo de profiter du bon temps. Le phénix aimait les balades en forêt alors ce n'était pas une mauvaise chose. Malgré les pilotes qui marchaient avec eux, Matteo ne se gêna pas pour prendre la main de Dyson. Une simple balade en forêt, tout ce qui avait de plus normal. Tout ce qu'il aimait. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, il y avait vraiment du bon dans leur malheur.
Après une vingtaine de minutes de marche, Matteo vit un cabanon au loin, désert. D'ailleurs pourquoi cette île semblait sans vie ? Il n'entendait même pas les animaux y vivre. Pourtant la verdure était magnifique et il n'y avait pas d'humains pour polluer cet endroit. Cet endroit cachait quelque chose, c'était peut être pour cela que personne n'y vivait. Mais Matteo ne disait rien de ses soupçons. Pas encore en tout cas. Il attendait d'être sûr pour parler de ce genre d'inquiétudes. Il ne fallait juste pas oublier que Matteo était un phénix et qu'il sentait quand quelque chose n'allait pas. En attendant, il serra un peu plus la main de son partenaire marchant vers le cabanon, comme si de rien été. Les pilotes, George et Marco marchaient derrière eux. Enfin jusqu'à ce Marco prenne la parole.
« Mec qu'est ce qui t'arrive ? »
George se tenait droit comme d'habitude mais il fixait la forêt sur le côté. Il avait l'air.. si triste et si déprimé. Matteo ne le connaissait pas mais il n'était pas dans cet état-là quand ils s'étaient rencontrés pour la première fois. Pourtant George était en train de pleurer toute les larmes de son corps et ses yeux semblaient si... sombres. Le pompier s'avança doucement, il avait l'habitude de ce genre de cas. Des personnes tellement tristes qui avaient des soudaines envie suicidaire.
« Maggie... » prononça alors George dans un murmure presque inaudible.
« Ce n'est pas... » lâcha Marco. « Maggie c'était sa petite sœur qui est morte dans un accident de voiture, il y a quatre ans. »
Matteo fronça les sourcils se mettant alors devant le pilote qui pleurait toutes les lames de son corps. Quelque chose n'allait pas dans cette île et maintenant, il le pensait vraiment. Il se tourna vers Dyson complètement perdu avant de se concentrer de nouveau sur George qui se mit à marcher vers la forêt sans raison valable. Le pompier essayait de le retenir mais le pilote marchait encore et encore poussant Matteo sans pour autant lui faire du mal. George s'arrêta finalement devant un gros chêne le fixant quelques secondes avant de se frapper violemment la tête contre ce dernier encore et encore avant que Matteo ne retienne sa tête. Il se tourna rapidement vers Marco.
« Je peux savoir qu'est ce qu'il a ?! C'est un dépressif ? »
Marco était tétanisé mais il réussit à répondre à la question du pompier en secouant négativement la tête. George n'avait jamais pensé à mettre fin à sa vie alors pourquoi avoir ce genre de comportement ? Le pilote poussa violemment Matteo avant de continuer à se cogner la tête contre le tronc. Il saignait beaucoup et avait presque un trou sur le front mais cela ne suffisait pas à apparemment. Matteo essayait de le retenir plusieurs fois avec l'aide de Dyson et de Marco mais c'était impossible. Le seul but de George était apparemment de se tuer et il réussit. A bout d'une centaine de coup de tête qu'il donna au tronc, il tomba raide sur le sol, le crâne ouvert. Matteo afficha une grimace avant de finalement se rapprocher de ce pauvre George qui était maintenant sans vie, dans les feuilles mortes. Le phénix fixa ses mains tremblantes et pleines de sang tandis qu'il entendit le hurlement de tristesse de Marco qui se trouvait derrière lui. Que venait-il de se passer?
Samedi 25 mai : 10h04.
« Ne discute pas, Dyson. Je veux venir avec toi. J'adore explorer les îles. »
Matteo afficha une petite moue montrant à son partenaire qu'il n'était pas prêt de changer d'avis. Il donnait le biberon à Milo tout en discutant avec Dyson, c'était devenu une habitude maintenant de faire ce genre de chose. Il ne manquerait pas une conversation avec le grand Dyson Walters après tout.
« Je viens. Mais d'abord on dépose Milo chez Nina. »
Il n'attendit pas la réponse de son petit ami et partit dans la chambre pour se préparer. Dans un premier temps, ils déposèrent son fils chez sa femme. Puis après ça ils rejoignirent le point de rendez vous. Ils montèrent dans l'hélicoptère et s'envolèrent pour l'île. Le voyage prit environs trois heures. L'île n'était pas si loin que ça mais les pilotes expliquaient qu'il fallait faire un petite détour pour y aller. Et ce fût après ces trois heures de voyages que l'hélicoptère finit par faire un atterrissage forçait sur cette île et que nos quatre hommes furent forcés à explorer une île qu'il ne connaissait pas et qu'ils se retrouvèrent maintenant devant le cadavres de George...
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
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| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Je m'étais approché silencieusement de Mattéo, qui était assis à table, m'attendant pour manger, avant de le surprendre en passant mes bras autour de lui et de poser une carte devant lui. Déposant un baiser sur sa joue, mon index montrait une petite île qui faisait parler d'elle sur internet. Pas beaucoup, juste assez pour laisser croire à un coin sympa, très peu connu donc avec peu de pollution touristique, et parfait pour s'y reposer en famille. Et considérer Mattéo et Milo comme ma famille me rendait vraiment heureux.
Tu vas peut être me prendre pour un fou... En fait, je suis peut-être fou. Mais je m'en fiche, parce que les derniers mois m'ont vraiment fait rêver. Alooors... Je tournais ma tête vers lui, prenant quelques secondes pour plonger mon regard dans le sien. Considérez que j'étais niais, je l'étais surement. Et peu m'importait. Est-ce que, Monsieur Solano, vous accepteriez de venir en vacances sur cette île avec votre petit prince étincelle ?
J'affichais un grand sourire pour attendre sa réponse, me décalant pour mieux lui faire face et m'asseoir sur la chaise d'à côté. Je reportais alors de nouveau mon regard sur la carte que je pointais du doigt. Ce n'est pas très connu, alors j'aimerais y aller rapidement ce week end juste pour voir si c'est aussi bien que ce que j'imagine, juste pour du repérage, avant d'y passer quelques temps avec vous deux.
Mon regard descendit vers sa main cette fois-ci, pour y plonger rapidement la mienne. Mattéo savait combien il m'était agréable de lui tenir la main, et il usait toujours de sa magie pour répandre cette chaleur apaisante que j'aimais tant. Je sais que tu as des responsabilités ici. Et moi aussi ! La mairie, et Magic League et toi les pompiers, la situation... délicate avec ta famille mais.... Je prenais une inspiration, le regardant dans les yeux. Toute ma vie a été problématique, sauf avec toi. Pour une fois, je me dis que je peux être aussi heureux que tout le monde peut l'être. Donc... je suppose qu'on peut prendre des vacances ensemble, tu veux bien ?
Samedi 25 mai : 15h21
On avait finalement atteint la cabane, et on avait laissé Marco seul, dans la pièce d'à côté pour s'en remettre. A vrai dire, s'il était bouleversé, on l'était bien sûr un peu tous. Et moi, en plus de ça, une immense tristesse et une aussi grande culpabilité m'envahissaient. Des vacances hein ? Toute ma vie j'avais attendu le moment où je vivrai amoureux avec une personne aussi formidable que Mattéo et où je pourrai profiter d'une vie amoureuse, et toute ma vie j'avais fait face à une réalité qui m'empêchait d'être heureux. Je suis né pour créer du bonheur, pas pour l'avoir, on me l'avait clairement dit. Et quand j'avais essayé, j’entraînais Mattéo, qui ne méritais absolument pas ça, dans une île où... quelque chose nous menaçait de mort. Ca ne me concernait pas seul, cette fois-ci, c'est lui aussi, et deux autres innocents, que je mettais en danger juste parce que, encore une fois, j'avais voulu baisser ma garde.
Et la garde que j'avais baissé, je ne voulais pas la remonter. Si je perdais Mattéo, je ne pourrai pas le supporter. Et alors qu'on était tous encore sous le choc d'une première mort, brusque et rapide, tout autant qu'horrible, je m'étais tourné vers Mattéo, en train de me dire que si ça venait à se répéter sur lui, je ne pensais pas être capable de me pardonner.
Il a pensé à Maggie, pris-je enfin la parole, non sans cacher mon inquiétude. Une soeur disparue il y a un moment. Et regarde cette cabane.
Le bâtiment dans lequel nous étions entrés étaient dévasté. Et pourtant, cette petite bâtisse n'était pas en ruine. Tout était barricadés, c'était assez dur pour y voir clair avec toutes les fenêtres bouchés, et sur chaque ouverture potentielle, des indications voulaient dissuader de regarder derrière.
C'est un des problèmes qu'Apollon voulait que je règle. Les manifestations magiques dans le monde à cause de Storybrooke. Sauf qu'il a fallu que je fasse l'idiot naïf qui croyait qu'il pouvait se détendre pour baisser ma garde, et résultat, c'est toi que j'ai entraîné dans ce problème. Je n'avais pas caché la haine que j'avais pour moi même dans le ton que j'avais employé.
Je poussais un soupir, relevant mon regard vers Mattéo. Si il y a quelque chose qui pousse à la mort en utilisant nos souffrances, Mattéo... alors je suis mal barré. Mon coeur est rempli de souffrances. Celles du passé... ou celle de la simple idée de te perdre.
Je m'étais relevé, me tournant pour adresser un coup d'oeil à Marco toujours isolé, avant de m'approcher des quelques meubles pour fouiller. Je ne regardais pas Mattéo, trop rongé par l'idée que, comme je faisais avec tout le monde, j'allais lui faire du mal. Et après un instant, je trouvais quelque chose, tirant quelques morceaux de tissus qui avaient manifestement déjà servi.
Pour se bander les yeux ? Il faut sortir de là. Et je pense que c'est possible, dis-je en indiquant les bandeaux.
Mais dans un nouveau soupir, je me retournais de nouveau vers le phoenix, me mordant les lèvres de tristesse, avant de m'approcher rapidement, et prendre son visage dans mes mains. Ca ne vaut pas grand-chose, et ça ne vaudra jamais grand chose... Mais je suis désolé, m'excusai-je sincèrement avant de l'embrasser longuement.
Parce qu'on allait sortir... et que ça ne se passerait certainement pas bien.
Mono Littlewood
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Are you coming to the tree ? Where dead man called out for his love to flee.
Matteo afficha une petite moue quand ils s'enfermèrent dans la cabane qui se trouvait au milieu de la forêt. Marco poussa une injure tout en frappant violemment un meuble qui se tenait non loin de lui. Il pleurait la récente mort de son meilleur ami qui s'était ouvert le crâne juste devant leurs yeux. Le pompier avait déjà connu des cas ou les arbres secrétaient du poison et du coup tout ce qui les entourés, devenaient fou. Mais là quelque chose était différent, quelque chose n'allait pas. Il sentait une force immense autour de lui, une force sombre. Comment pouvait-il sentir ce genre de chose ? C'est simple.. Il ne fallait pas oublier que Matteo était normalement un animal fantastique, un phénix plus précisément. Lui se chargeait de la vie et cette chose dehors se chargeait apparemment de la mort. A une époque le pomper aurait pût redonner la vie à ce George qui venait de la perdre mais la malédiction l'avait rendu faible. Il se mordit nerveusement la lèvre inférieur avant de fouiller la maison comme Dyson et Marco le faisaient. Une maison simple qui ne semblait pas avoir vécu de dégât. Les seules choses étranges étaient peut être le fait qu'aucun rayon de soleil passait dans cette demeure. Ils ne pouvaient pas voir le paysage qui se trouvait autour d'eux. Oui, quelque chose d'étrange était en train de se produire ici.
Ce qui attira le pompier fût la seule et unique fenêtre qui était ouverte dans cette cabane. Le brun s'avança alors doucement vers cette dernière tout en restant prudent bien sûr et quand il se rapprocha de son encadrement, il vit une scène horrible. Un enfant d'une dizaine d'années pendu à l'arbre d'en face. Matteo mit sa main devant sa bouche se retenant de ne pas recracher le peu de nourriture qu'il avait mangé dans la matinée. Matteo connaissait les suicides, cela faisait partit de son métier mais... Il remarqua rapidement ce tabouret qui était au pied de l'arbre et il comprit rapidement que … L'enfant n'avait pas été victime d'une agression, il s'était pendu lui même. A cet âge là ? Comment un gamin aussi jeune pouvait penser à ce genre de fin ? Le phénix entendit la voix de Dyson se rapprocher de lui et comprit rapidement que son petit ami ne devait pas voir ce genre de scène. Il prit la commode pour la positionner juste devant la fenêtre cachant l'extérieur.
Dyson s'excusa d'une chose qu'il n'avait pas faite, encore une fois avant de tendre un bandeau à Matteo. L'italien fixa un long moment le morceau de tissu avant de froncer les sourcils. Pourquoi fallait-il se couvrir les yeux ? Il n'était pas sûr de saisir l'idée mais il faisait confiance à son partenaire, toujours. Marco faisait aussi confiance à Dyson aussi apparemment vu qu'il se couvrit les yeux avant le phénix tout en jurant à son défunt ami qu'il allait sortir d'ici vivant pour raconter son histoire. Pour honorer sa mémoire et pour dire à sa femme que ce n'était pas un suicide qu'il avait commis. Matteo afficha une petite moue avant de se tourner vers Dyson qui devait se sentir affreusement coupable, comme souvent. Le pompier posa délicatement sa main sur l'épaule de son partenaire avant d'afficher une petite moue.
« Je veux juste que tu sache que ce merdier, ce n'est pas de ta faute. Et qu'on va tous sortir d'ici, je te le promets. »
Il afficha un petit sourire avant de prendre le bandeau de son petit-ami pour lui attacher délicatement ce bout de tissu devant ses yeux. Matteo attacha finalement le siens après et étrangement il ne se sentait pas déboussoler de ne rien voir. Ses pouvoirs allaient les aider à sortir d'ici sans tomber dans une rivière ou sans se cogner dans les arbres ou sans croiser une de ses choses. Matteo respira un bon coup avant de se concentrer un maximum tandis qu'il fit apparaître un phénix en feu devant eux. Il entendit un gémissement de surprise venant de Marco.
« C'est quoi ce bordel ? » pesta le pilote.
Matteo lâcha un petit rire quand il sentit la main de Marco s'accrocher à son bras. C'est vrai qu'il n'était pas au courant de ses facultés. Le pompier tapota gentiment la main du pilote afin de lui faire comprendre que tout allait bien. Marco relâcha alors doucement le bras du pompier avant de pousser un petit soupir de soulagement.
« J'aurai du vous prévenir, Marco. J'ai quelques pouvoirs qui peuvent nous aider alors n'ayez pas peur des flammes. Ce sont mes alliés. »
Il n'entendit pas de réponse de la part du pilote mais Matteo sentait que ce dernier avait simplement hocher la tête par habitude. Cela risquait d'être compliqué de sortir de cette île sans la vue. Ce fût d'ailleurs pour cela que Matteo décida de passer en premier avec son phénix. La nuit n'allait pas tarder de tomber et les trois avaient besoin d'un endroit ou dormir et de quoi se nourrir aussi. Matt entendit le petit cris de son phénix qui lui indiquait qu'il avait une piste alors il prit gentiment la main de Dyson et celle de Marco avant de marcher machinalement derrière le feu. Cela faisait peut être une bonne vingtaine de minutes qu'ils marchaient à travers la forêt sans réponses, sans abris ou nourriture. Heureusement son phénix se stoppa subitement et Matteo eut presque envie de retirer son bandeau pour voir ou ils étaient mais un morceau de bois craqua derrière eux. Le pompier sursauta légèrement sentant un courant d'air passer dans ses cheveux. Il entendit des murmures , des cris puis … La voix de sa défunte mère.
« Matty, qu'est ce que tu attends ? Rejoins-moi. Maman t'attend... Il suffit de me regarder. Regarde-moi. »
Le phénix serra sa mâchoire avant de serrer subitement la main de ses partenaires pour finalement créer un mur de feu autour d'eux afin de se protéger de ses choses qui cherchaient.. Leurs morts. Il entendit des cris inhumains avant de se décider à retirer son bandeau, juste lui. Il vit une ville fantôme en face d'eux, un supermarché plus précisément. Le phénix remit rapidement son bandeau avant de courir dans le bâtiment en compagnie de Dyson et Marco. Une fois à l'intérieur, il ferma violemment la porte derrière eux et la souda avec du feu qu'il fit sortir de sa main.
« Ne retirez surtout pas vos bandeaux ! Vous attendez ! »
Matteo venait de hurler son ordre pour bien se faire comprendre. Il retira son bandeau et regarda rapidement autour de lui avant de coller des journaux sur les fenêtres ou encore de mettre des meubles devant les baies vitrées. Il poussa un petit soupir de soulagement quand il comprit que la voix était libre. Il tapota gentiment le bras de Marco qui retira son bandeau avant de se jeter dans le rayon des cigarettes. Matteo se mit juste devant Dyson et il afficha un petit sourire. Il embrassa délicatement les lèvres de son petit ami tout en lui retirant doucement le bandeau.
« On peut passer la nuit ici, je penses. De ce que j'ai compris... il ne faut pas regarder ses choses. »
Il montra du doigt un message qui avait été écris sur le mur avec du sang. Le message était clair : Regardez et mourrez. Fermez les yeux et vivez. Et à côté de ce message la personne avait dessiné une immense silhouette monstrueuse. Silhouette qui devait sûrement représenter un de ses monstres. Le pompier passa délicatement son bras autour du corps de son partenaire.
« Tu vas sûrement me trouver bête de dire ça mais.. Je suis content de vivre une aventure avec toi. Je peux te surveiller et être sûr que tu ne vas pas mourir. Si tu es blessé, je pourrais te soigner. Et je me dis aussi que demain soir on rentrera ensemble à la maison. Et on noiera Milo de bisous et câlins alors. Ce n'est pas ta faute, okay ? »
Dyson R. Parr
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J’eus un petit sourire. Matteo devait savoir que malgré tout ce qu’il dirait pour calmer mes esprits, je continuerai à me porter comme coupable. Et pourtant, malgré tout le mal que je pouvais penser de moi, Matteo connaissait son étonnante capacité à pouvoir me faire sourire et apaiser mon cœur en disant tout ce qu’il voulait. Je me blottis un peu plus contre lui, en plongeant ma main dans celle qu’il avait posé autour de mes épaules. C’est donc ça l’amour ? Pouvoir être heureux de passez du temps ensemble, de vivre une aventure ensemble, quand bien même tout le danger et l’importance de la situation ?
Je levais le regard pour le plonger dans le sien. Oui, j’aurais certainement préféré marcher dans des rues magnifique, soulignée par le soleil – ou la pluie en fait, qu’importe, tout aurait été parfait – en trouvant les meilleurs endroits dans lesquels on aurait pu emmener Milo qui, comme à son habitude, aurait tout regardé pendant des longs moments avec ses grands yeux curieux. Trouver les meilleurs endroits où dormir… ou ne pas dormir, rajoutai-je avec un sourire lourd de sens, et les meilleurs pour manger… Mais en fin de compte, j’ai tellement vécu de choses indésirables que je suis juste content d’être avec toi, dans n’importe laquelle des aventures.
Je me sentais quand même mal. Parce que je me sentais bien coupable malgré tous ses efforts qu’il faisait pour essayer de me convaincre de l’inverse. Parce que ça avait commencé par une mort. Et parce que je restais affreusement stupide d’avoir emmené un équipage et l’homme que j’aimais dans un endroit aussi paumé. Parce que toutes les personnes que ce monde arrivait à porter, j’étais le seul qui puisse avoir cette idée idiote. C’était peut-être pour ça que je passais les siècles de ma vie à perdre ceux que j’aimais.
A cette pensée lugubre, je m’étais serré davantage contre lui, comme pour l’empêcher de partir juste parce que l’idée de le perdre m’étais encore passé à l’esprit.
Mon regard croisa Marco, qui était resté assis, ne cherchant pas à s’allonger pour essayer de s’endormir ou chercher un quelconque repos. Bien sûr qu’il n’avait pas ça en tête, après ce qu’il s’était passé sous nos yeux dans ces bois. Sous ses yeux. Un air triste passa sur mon visage. Est-ce qu’il me détestait ?
Finalement, au bout de longs instants, bercés par le soulèvement régulier de la poitrine de Mattéo, au rythme de sa respiration, et par ses battements de cœur, j’ai étonnement fini par trouver le sommeil.
Je m’étais réveillé en entendant un bruit de verre brisé. Plus loin, Marco dormait enfin. Et me serrant encore près de lui, Mattéo aussi dormait. Ça faisait au moins quelques heures qu’on dormait, puisque le soleil s’était bien couché, au-dehors. Je n’en avais pas d’idée précise, bien sûr, puisque aucune fenêtre ne montrait l’extérieur. Mais les insectes nocturnes faisaient leur douce musique de nuit, comme d’habitude, signe de la seule vie qui s’épanouissait dans cet univers bancal.
Je m’étais levé doucement pour ne pas réveiller Mattéo, puisque je n’étais même pas sûr d’avoir vraiment entendu quelque chose ou si j’avais imaginé du bruit dans mon sommeil. Je marchais dans les allées d’un supermarché abandonné depuis bien longtemps, regardant dans les rayons le signe de nourritures qui avaient bien pu être conservées, mais de toutes évidences, les denrées non périssables avaient été prises depuis longtemps, laissant pourrir ce qui était à pourrir dans les tristes rayons. Même les bouteilles d’eau venaient à manquer, à part quelques-unes qui trainaient dans la poussière. J’en ramassais deux, pour le réveil des garçons avant de continuer mon chemin… et avoir un frisson en entendant du verre se casser sous mes pieds.
En baissant les yeux, je vis plusieurs morceaux d’une bouteille en verre qui s’était cassée. Ce que j’avais entendu un peu plus tôt, et qui m’avait réveillé. Mais en l’absence totale d’ouverture vers l’extérieur, aucun vent ou animal n’aurait pu être responsable de ça.
Dyson… tu es encore responsable de la mort de quelqu’un que tu as aimé…
L’horreur glissa sur tout mon corps en reconnaissant la voix du Sorcier, mon père, juste derrière moi. Je m’étais retourné immédiatement, mais ne vit rien, personne. Laissant tomber les bouteilles de plastique, je m’étais mis à courir. Ce que cette voix avait dit… cette chose venait d’annoncer la mort de Mattéo ? Le cœur battant à rompre, les dents serrées, je regagnais la première sale où on avait passé la nuit. MATTEO ! En réalité, si j’avais voulu hurler, ma voix s’était cassée… à cause de l’horreur de le voir pendu au milieu de la pièce.
Je m’étais réveillé en sursaut, me redressant soudainement en hurlant son prénom, en transpirant, en tremblant, terrorisé par ce que j’avais vu dans ce rêve atroce. Je tournais la tête, pour voir Mattéo qui s’était réveillé à cause de moi. Posant mes bras autour de lui, je le rapprochais immédiatement de moi, pour le serrer dans mes bras, comme si j’avais besoin de sentir le souffle du phœnix après l’avoir vu mort. Ce truc hante aussi les rêves, putain… soufflai-je. Je suis désolé, me perdis-je encore en excuse vaine, encore bouleversé.
Ce n’était plus la nuit. L’environnement était silencieux, dehors. Marco aussi s’était réveillé à cause de moi. Mais lui s’inquiétait de quelque chose d’autre, laissant à Mattéo le soin de me calmer, sans doute. Il s’était levé, curieux à propos de quelque chose que nous n’avions pas remarqué, puisqu’il s’approchait de l’entrée, certainement en ayant remarqué quelque chose qu’on ignorait.
Et finalement, on put comprendre facilement ce qu’il avait cru entendre dehors : un coup de feu venait de retenir. Nous n’étions pas seul.
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Matteo s'était endormie après que Dyson soit tombé dans les bras de Morphée. Il savait que son partenaire avait beaucoup de sommeil à rattraper, qu'il avait des démons la nuit qui venaient le hanter et qui l'empêchait de dormir. Comme beaucoup de personne, Dyson avait trop de choses en tête. Matteo s'était donc juré de prendre soin de ce petit être qui semblait souffrir de trop. Son petit-ami était pourtant quelqu'un de bien, qui pensait aux autres avec son propre bien. Matt était un phéniw, il devrait donc être capable de recoller les morceaux de son partenaire. Réparer, guérir, redonner vie c'était la spécialité de Matteo après tout. Il avait réussi à trouver le sommeil comme tout le monde dans cette pièce d'ailleurs mais son sommeil était léger. Chaque bruits étranges qu'il pouvait entendre dehors le réveillait. Le brun avait des pouvoirs après tout, il pouvait sauver son partenaire et Marco de cette malédiction qui semblait hanter cette île. Le cris de terreur que poussa Dyson à côté de lui le réveilla en sursaut. Il ouvrit directement ses yeux avant de se redresser. Une boule de feu apparût dans le creux de sa main droite, prêt à attaquer mais il se rendit rapidement compte que ce n'était simple qu'un cauchemar. L'italien fit disparaître le feu avant de lancer un regard désolé à Marco qui semblait s'être réveiller lui aussi. Le phénix tourna finalement son visage vers son petit ami et il afficha une petite moue en voyant dans quel état il était.
Dyson était vraiment trop torturé et cela le rendait triste de voir ça. Quelqu'un d'aussi bon et d'aussi gentil. Le pompier passa délicatement sa main sur la joue de son partenaire avant d'afficher un petit sourire en coin essayant un maximum de le calmer. Comme à son habitude, il dégagea un peu de chaleur de sa main afin d'apaiser l'adjoint du maire. Après ça, Matteo colla délicatement son front contre celui de Dyson avant de fermer les yeux.
« Tout vas bien se passer d'accord ? Je suis là, on ne risque rien ici. »
Le pompier allait rapidement regretter sa phrase quand le coup de feu retentit à l'extérieur de la maison. Ses muscles se tendirent rapidement alors qu'il se leva du lit pour se rapprocher de Marco qui avait l'air un peu trop curieux à son goût. Il ne fallait surtout pas regarder l'extérieur. Cette détonation était sûrement le bruit d'un homme qui venait d'appuyer sur la gachette pour mettre fin à sa vie. Ce serait horrible de penser à ce genre de chose mais vu l'ambiance de cette île, cétait une idée à garder dans le coin de la tête. Matteo posa délicatement sa main sur l'épaule du pilote et ce dernier porta son attention sur le pompier. Le brun secoua négativement la tête pour lui faire comprendre que ce n'était même pas la peine d'essayer. Ouvrir cette porte était bien trop dangereux pour lui, pour tout le monde d'ailleurs. L'italien se mordit l'intérieur de la joue se concentrant sur les bruit qu'il pouvait entendre dehors. Un long silence avait suivie cette détonation, un silence qui voulait dire que tout allait sûrement mieux maintenant. Sauf qu'il vit une ombre se former sur le vitre qui était sur la porte d'entrée, quelqu'un se tenait devant ou quelque chose. Puis Matteo entendit toquer à la porte et sa première réaction fût de tourner la tête vers Dyson. Que pouvait-il faire ? Ouvrir la porte et prendre le risque de se faire attaquer ? Ou ignorer les bruits et laisser un innocent mourir seul. Le brun poussa un long soupir avant de se tourner vers les autres.
« Cachez vous les yeux, vite ! »
Personne ne discuta l'ordre du phénix. Dyson le fit le premier suivit rapidement de Marco qui prit également sa distance avec la porte. Matteo hésita un long moment avant de pousser un petit soupir. Il posa sa main sur la poignet de la porte avant de se racler la gorge.
« Il y a quelqu'un ? » demanda Matteo dans un premier temps.
« Oui ! Ouvrez moi la porte je vous en supplie ! Il se passe des choses étranges ici... »
Une voix féminine retentit derrière la porte. Le pompier murmura une insulte, il aurait aimé que personne ne répondre à sa question, qu'il n'ait personne à sauver. Sans réfléchir, il ouvrit rapidement la porte de la maison et attrapa la manche de la jeune femme avant de la tirer à l'intérieur de la maison. Il referma rapidement la porte à clés tout en retirant le bandeau qu'il s'était mit devant les yeux. Il fixa un moment la jeune femme avant de lui lâcher le bras. Matteo se mit directement devant Dyson avant de froncer les sourcils. La jeune femme semblait déboussolé, perdue et effrayé mais cela n'expliquait pas tout. Que faisait-elle ici ? L'île était pourtant déserte. Avait-elle encore une arme sur elle ? Si oui, Matteo la prendra pour éviter les accidents. Le brun tendit d'ailleurs sa main vers la jeune femme.
« L'arme. »
« Comment ça ? » demanda la jeune femme.
« On a entendu un bruit de fusil alors j'aimerai avoir votre arme. On ne vous fait pas totalement confiance pour vous laisser une chose pareille dans les poches. »
« Mais ce n'était pas moi... Je n'ai rien. C'est un homme dehors qui a essayé de me tuer. »
Le pompier fronça directement les sourcils avant de se tourner vers la porte d'entrée, la fixant pendant un long moment. Ces choses dehors, elles ne forçaient pas les gens à se suicider ? Pourquoi alors un homme avait essayé de tuer la jeune femme. Ce n'était pas logique. Ils n'étaient donc pas au courant de tout ce qui se passait sur cette île. Un soupir sortit alors de sa bouche tandis qu'il fit signe à la jeune femme de passer. Elle afficha un petit sourire avant de venir se blottir contre Matteo puis Marco pour finir avec Dyson.
« Merci infiniment, je m'appelle Olympia. Je suis enceinte de 7 mois ! »
« Il est où votre mari, madame ? » demanda gentiment Marco.
« Oh euh... »
Olympia ne donna pas de réponse mais tout le monde comprit que son mari ne s'en était pas sortie. Comment faisait-elle pour être si souriante et si tactile avec des inconnus ? Matteo afficha une petite moue posant doucement sa main sur l'épaule de la jeune femme afin de lui montrer qu'il était de tout cœur avec elle. La blonde afficha un petit sourire avant de caresser délicatement son ventre.
« Vous avez à manger ? Je meurs de faim... Je suis désolé de vous embêter avec ça... »
Le pompier regarda autour de lui. A vrai dire, il avait déjà fouillé la maison. C'était la première chose qu'il avait faite. Pour voir si il y avait des bouteilles d'eau dans un premier temps mais aussi de la nourriture. Mais il n'y avait rien de tout ça ici. Il se doutait que cette ville avait un supermarché mais c'était bien trop dangereux d'y aller, du moins pour Olympia. Le brun se tourna vers Dyson, lui lança un regard inquiet. Un regard qui voulait tout dire. Les deux allaient devoir sortir de la maison pour trouver de la nourriture.
« Je vais allé en chercher avec Dyson. Marco, tu restes avec Olympia, elle ne doit pas rester seule. » il marqua un petit temps de pause. « Dyson et moi on vous promet de revenir. Vous nous faites confiance ? »
« Moi, oui. Vous être père n'est ce pas ? » demanda Olympia. « Cela se voit sur votre visage. Vous ressentez l'envie de revoir votre enfant, tout comme l'homme à côté de vous. » elle montra gentiment Dyson.
Le pompier afficha un petit sourire triste avant de prendre délicatement la main de son petit-ami.
« Oui, on aimerait revoir notre fils. Milo. »
Elle afficha un petit sourire avant de hocher doucement la tête pour finalement leur tendre un petit porte clés. C'était un lapin en peluche.
« Vous allez le revoir. Et vous lui donnerait ça de ma part, d'accord ? »
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Face à cette femme, Mattéo m'avait pris la main au bon moment. Garder son sang froid pour ne pas alarmer les civils ou son équipe, c'était ce à quoi j'étais formé depuis un moment maintenant, mais alors qu'elle parlait de sa famille qu'elle avait perdu alors qu'elle essayait de protéger son futur enfant... Je m'étais alarmé, naturellement. La possibilité de perdre Mattéo devenait de nouveau quelque chose de tangible, qui pouvait arriver. Réaliser que je perdais tout le monde dans ma vie au point d'en perdre espoir m'avait totalement rongé, avant qu'il ne me fasse réaliser que je n'avais pas besoin de me détruire pour ces quelques peurs.
Mattéo avait ce pouvoir-là, d'apaiser absolument toutes les pensées et les peurs, quel qu’elles soient, juste en tenant ma main dans la chaleur de la sienne. Je la lui avais serré en retour, comme si, pendant un instant, il partirait pour toujours à l'instant où nos mains se sépareraient.
Nous arrivions dans le garage d'une maison abandonnée, après quelques temps de marche dans les quartiers d'habitation de la ville fantôme, en prenant soin de ne croiser personne sans regarder trop longtemps au-dehors. Pour le moment, notre quête de nourriture ne menait nul part, mais chaque pas que nous faisions était habité de mes pensées qui n'étaient absolument pas portées sur la nourriture à trouver mais sur l'échange entre Milo et Olympia.
La première chose que je fis, en enlevant ce qui obstruait ma vision, c'était de me rapprocher de lui, et de l'embrasser, tendrement mais profondément, pendant longtemps. Merci pour la famille que tu m'as offert, bel oiseau, lui murmurai-je avec un sourire quand nos lèvres se séparaient. Une façon de lui dire que je croyais en notre victoire sur cette île et en notre retour, mais surtout pour le remercier de m'avoir accordé tout ça. Un foyer pour lequel m'inquiéter. J'étais profondément triste pour Olympia... mais je savais que j'avais les mêmes choses qu'elle à perdre désormais, et j'avais toujours su me battre.
Je me tournais alors vers la maison dans laquelle on était entré. Sans faire de bruit, comme toujours, juste au cas où, mais elle avait semblait hors de danger. Un point positif et négatif. Positif car on y trouverait certainement personne, mais négatif parce que la plupart des maisons dans cette situation étaient vides de nourriture, ce qui était logique dans un monde aussi post-apocalyptique.
Je m'approchais des étagères, et sourit cependant en voyant quelques conserves poussiéreuses. Des denrées non périssables c'est un aubaine dans un monde comme ça ! C'est pas beaucoup, mais c'est un début, tout de même.
Je pris les trois boites qui traînaient sur l'étagère et me tourner vers Mattéo pour les mettre dans le sac qu'il avait pris pour ça. Mais on ne put rien faire d'autre, soudainement figés par le cri horrible d'un homme quelque part dans la maison. C'était beaucoup trop proche pour que ça soit ailleurs. Je me retournais vers mon copain avec les gros yeux.
Une voix se fit entendre derrière le cri. Allez... regarde dehors, regarde bien !
Je serrai les dents, non seulement nous n'étions pas seuls, mais en plus c'était des fous qui torturaient quelqu'un pour qu'il regarde cette menace invisible à l'extérieur. Je ne voulus pas attendre davantage. Risqué, sans doute, mais hors de question que je ne sois témoin d'une autre mort !
Je défonçais la porte d'un coup de pied sec, pour me précipiter vers le salon en fronçant les sourcils à cause de la lumière extérieure : la grande baie vitrée était cassée. L'homme torturé par deux autres s'était levé, pour courir vers la fenêtre et sauter dehors, et c'est vers lui que je me précipitais pour le plaquer au sol sur l'herbe du jardin et plaquer sur ses yeux mon bandage.
Quelques voix se firent entendre à mes oreilles, me donnant la chair de poule. Ca y est, j'en avais déjà trop regardé... J'utilisais alors l'encre de mon sang, celle des toons qui pouvaient me renforcer en me donnant quelques propriétés de ma forme d'origine, pour noircir mes yeux : je pouvais voir juste un peu de détails dans un champs de vision obscur, et j'étais assez fort pour lutter contre ce qui rendait fou. Je savais cependant que je ne devrais pas utiliser ça trop longtemps, la magie des toons m'exposant aux risques de Wasteland si je l'usais de trop. Alors je devais me dépêcher.
Mais les hommes dans la maison, scandalisés de me voir faire ça, dégainaient leurs armes pour les pointer vers nous. Je roulais à terre pour esquiver la première balle. La seconde ne vint pas, puisque c'est vers Mattéo qu'ils venaient de repérer qu'ils s'étaient tournés. Levant rapidement l'homme aux yeux bandés, je me précipitais vers la maison, pour l'asseoir dans un coin sombre et sauter sur eux pour les plaquer au sol. PERSONNE. ne. touche. à. ma. famille !!
En espérant ne pas rester à la lumière trop longtemps, parce que je devrais bientôt arrêter d'utiliser l'encre pour protéger ma tête...
Mono Littlewood
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Maxence Danet-Fauvel ♥
It seems like we lost touch
so hold me as the record skips Maybe you're just too good
Maybe I'll run away
Maybe I shouldn't stay Maybe I talk too much But baby I'll be there
It's been a little hard
But maybe all along I'm afraid
| Conte : Little Nightmares II | Dans le monde des contes, je suis : : Mono ♥
Are you coming to the tree ? Where dead man called out for his love to flee.
Matteo afficha une petite moue quand ils s'enfermèrent dans la cabane qui se trouvait au milieu de la forêt. Marco poussa une injure tout en frappant violemment un meuble qui se tenait non loin de lui. Il pleurait la récente mort de son meilleur ami qui s'était ouvert le crâne juste devant leurs yeux. Le pompier avait déjà connu des cas ou les arbres secrétaient du poison et du coup tout ce qui les entourés, devenaient fou. Mais là quelque chose était différent, quelque chose n'allait pas. Il sentait une force immense autour de lui, une force sombre. Comment pouvait-il sentir ce genre de chose ? C'est simple.. Il ne fallait pas oublier que Matteo était normalement un animal fantastique, un phénix plus précisément. Lui se chargeait de la vie et cette chose dehors se chargeait apparemment de la mort. A une époque le pomper aurait pût redonner la vie à ce George qui venait de la perdre mais la malédiction l'avait rendu faible. Il se mordit nerveusement la lèvre inférieur avant de fouiller la maison comme Dyson et Marco le faisaient. Une maison simple qui ne semblait pas avoir vécu de dégât. Les seules choses étranges étaient peut être le fait qu'aucun rayon de soleil passait dans cette demeure. Ils ne pouvaient pas voir le paysage qui se trouvait autour d'eux. Oui, quelque chose d'étrange était en train de se produire ici.
Ce qui attira le pompier fût la seule et unique fenêtre qui était ouverte dans cette cabane. Le brun s'avança alors doucement vers cette dernière tout en restant prudent bien sûr et quand il se rapprocha de son encadrement, il vit une scène horrible. Un enfant d'une dizaine d'années pendu à l'arbre d'en face. Matteo mit sa main devant sa bouche se retenant de ne pas recracher le peu de nourriture qu'il avait mangé dans la matinée. Matteo connaissait les suicides, cela faisait partit de son métier mais... Il remarqua rapidement ce tabouret qui était au pied de l'arbre et il comprit rapidement que … L'enfant n'avait pas été victime d'une agression, il s'était pendu lui même. A cet âge là ? Comment un gamin aussi jeune pouvait penser à ce genre de fin ? Le phénix entendit la voix de Dyson se rapprocher de lui et comprit rapidement que son petit ami ne devait pas voir ce genre de scène. Il prit la commode pour la positionner juste devant la fenêtre cachant l'extérieur.
Dyson s'excusa d'une chose qu'il n'avait pas faite, encore une fois avant de tendre un bandeau à Matteo. L'italien fixa un long moment le morceau de tissu avant de froncer les sourcils. Pourquoi fallait-il se couvrir les yeux ? Il n'était pas sûr de saisir l'idée mais il faisait confiance à son partenaire, toujours. Marco faisait aussi confiance à Dyson aussi apparemment vu qu'il se couvrit les yeux avant le phénix tout en jurant à son défunt ami qu'il allait sortir d'ici vivant pour raconter son histoire. Pour honorer sa mémoire et pour dire à sa femme que ce n'était pas un suicide qu'il avait commis. Matteo afficha une petite moue avant de se tourner vers Dyson qui devait se sentir affreusement coupable, comme souvent. Le pompier posa délicatement sa main sur l'épaule de son partenaire avant d'afficher une petite moue.
« Je veux juste que tu sache que ce merdier, ce n'est pas de ta faute. Et qu'on va tous sortir d'ici, je te le promets. »
Il afficha un petit sourire avant de prendre le bandeau de son petit-ami pour lui attacher délicatement ce bout de tissu devant ses yeux. Matteo attacha finalement le siens après et étrangement il ne se sentait pas déboussoler de ne rien voir. Ses pouvoirs allaient les aider à sortir d'ici sans tomber dans une rivière ou sans se cogner dans les arbres ou sans croiser une de ses choses. Matteo respira un bon coup avant de se concentrer un maximum tandis qu'il fit apparaître un phénix en feu devant eux. Il entendit un gémissement de surprise venant de Marco.
« C'est quoi ce bordel ? » pesta le pilote.
Matteo lâcha un petit rire quand il sentit la main de Marco s'accrocher à son bras. C'est vrai qu'il n'était pas au courant de ses facultés. Le pompier tapota gentiment la main du pilote afin de lui faire comprendre que tout allait bien. Marco relâcha alors doucement le bras du pompier avant de pousser un petit soupir de soulagement.
« J'aurai du vous prévenir, Marco. J'ai quelques pouvoirs qui peuvent nous aider alors n'ayez pas peur des flammes. Ce sont mes alliés. »
Il n'entendit pas de réponse de la part du pilote mais Matteo sentait que ce dernier avait simplement hocher la tête par habitude. Cela risquait d'être compliqué de sortir de cette île sans la vue. Ce fût d'ailleurs pour cela que Matteo décida de passer en premier avec son phénix. La nuit n'allait pas tarder de tomber et les trois avaient besoin d'un endroit ou dormir et de quoi se nourrir aussi. Matt entendit le petit cris de son phénix qui lui indiquait qu'il avait une piste alors il prit gentiment la main de Dyson et celle de Marco avant de marcher machinalement derrière le feu. Cela faisait peut être une bonne vingtaine de minutes qu'ils marchaient à travers la forêt sans réponses, sans abris ou nourriture. Heureusement son phénix se stoppa subitement et Matteo eut presque envie de retirer son bandeau pour voir ou ils étaient mais un morceau de bois craqua derrière eux. Le pompier sursauta légèrement sentant un courant d'air passer dans ses cheveux. Il entendit des murmures , des cris puis … La voix de sa défunte mère.
« Matty, qu'est ce que tu attends ? Rejoins-moi. Maman t'attend... Il suffit de me regarder. Regarde-moi. »
Le phénix serra sa mâchoire avant de serrer subitement la main de ses partenaires pour finalement créer un mur de feu autour d'eux afin de se protéger de ses choses qui cherchaient.. Leurs morts. Il entendit des cris inhumains avant de se décider à retirer son bandeau, juste lui. Il vit une ville fantôme en face d'eux, un supermarché plus précisément. Le phénix remit rapidement son bandeau avant de courir dans le bâtiment en compagnie de Dyson et Marco. Une fois à l'intérieur, il ferma violemment la porte derrière eux et la souda avec du feu qu'il fit sortir de sa main.
« Ne retirez surtout pas vos bandeaux ! Vous attendez ! »
Matteo venait de hurler son ordre pour bien se faire comprendre. Il retira son bandeau et regarda rapidement autour de lui avant de coller des journaux sur les fenêtres ou encore de mettre des meubles devant les baies vitrées. Il poussa un petit soupir de soulagement quand il comprit que la voix était libre. Il tapota gentiment le bras de Marco qui retira son bandeau avant de se jeter dans le rayon des cigarettes. Matteo se mit juste devant Dyson et il afficha un petit sourire. Il embrassa délicatement les lèvres de son petit ami tout en lui retirant doucement le bandeau.
« On peut passer la nuit ici, je penses. De ce que j'ai compris... il ne faut pas regarder ses choses. »
Il montra du doigt un message qui avait été écris sur le mur avec du sang. Le message était clair : Regardez et mourrez. Fermez les yeux et vivez. Et à côté de ce message la personne avait dessiné une immense silhouette monstrueuse. Silhouette qui devait sûrement représenter un de ses monstres. Le pompier passa délicatement son bras autour du corps de son partenaire.
« Tu vas sûrement me trouver bête de dire ça mais.. Je suis content de vivre une aventure avec toi. Je peux te surveiller et être sûr que tu ne vas pas mourir. Si tu es blessé, je pourrais te soigner. Et je me dis aussi que demain soir on rentrera ensemble à la maison. Et on noiera Milo de bisous et câlins alors. Ce n'est pas ta faute, okay ? »
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