« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La musique à fond dans le garage, je réparais avec assiduité la vielle Cadillac qui m'avait été confiée un peu plus tôt. Un beau modèle, quelques années et de grosses réparation à faire au niveau du moteur mais dans l'ensemble elle devrait rouler correctement une fois que j'en aurais fini avec elle. C'était sans compter mon téléphone qui se mit à vibrer avec force dans ma poche. Je ne pouvais donc pas travailler sans être dérangé. Dans un puissant soupir, je saisis un vieux torchon sale pour essuyer les traces de cambouis que j'avais sur les mains et chopais mon portable en levant les yeux au ciel en voyant le nom de Solveig sur l'écran. Qu'est-ce qu'elle voulait encore ?
"Ouai ? Qu'est-ce tu veux ?"
L'appareil contre l'oreille, je ne la recevais pas forcément le plus gentiment du monde. Je l'entendis ricaner de l'autre côté du téléphone.
"Bonjour à toi aussi cher grand frère vénéré."
Je levais les yeux au ciel.
"Solveig accouche ! J'ai pas que ça à foutre. J'ai un métier je te rappelle."
Elle poussa un profond soupir.
"J'aurais besoin d'une voiture pour ce soir."
J'haussais un sourcil surpris par sa demande. Depuis quand ? Elle prenait le bus habituellement ou elle me demandait de l'emmener. Je n'aimais pas vraiment ça.
"Non."
Ma réponse fusa nette, claire et précise. Elle voulait une voiture ? Elle faisait comme tout le monde, elle mettait de côté pour en acheter une. Et hors de question que Theo cède à son caprice. Il lui avait déjà offert un portable dernière génération, c'était déjà pas mal.
"Archi, s'il te plait."
"Non. Si tu as besoin d'aller quelque part tu prends le bus ou tu me demandes de t'emmener. Qu'est-ce que tu vas faire avec une voiture ? Hors de question que tu en prennes une au garage. C'est non."
"T'es pas drôle sérieux."
Elle me raccrocha au nez avant que je puisse ajouter quoique ce soit. Ok... C'était quoi le problème là ? Et puis, elle était où déjà ? Elle avait une soirée avec ses copines de fac ? C'était ça le délire ? Elle devait avoir fini les cours à cette heure là et elle devait traîner au centre commercial. J'avais deux trois petites choses à régler avec elle.
Je laissais mes outils sur le sol du garage avant d'enfourcher ma moto et de crier que je revenais dès que possible. D'où elle me raccrochait au nez la petite peste ? Et qu'est-ce qu'elle avait derrière la tête ? Il fallait que je vois avec elle de quoi il retournait exactement avant qu'elle ne fasse une bêtise. Je garais la moto sur une place du supermarché avant d'enlever mon casque et d'entrer dans le centre commercial. Je déambulais dans les allées à la recherche d'une longue chevelure brune que je finis par repéré dans un magasin de filles.
"Dis moi Solveig ! Pour qui tu te prends ?"
Je lui attrapais le bras et la retournais pour l'avoir face à moi avant de me rendre compte de mon erreur. Je lâchais la jeune fille, gêné.
"... Pardon... Je vous ai pris pour quelqu'un d'autre."
Quel abruti ! J'aurais de la chance si elle ne m'en collait pas une. J'esquissais un demi sourire penaud alors que je restais devant elle les bras ballants. J'étais bien avancé maintenant. Quoiqu'elle avait l'air d'avoir l'âge de ma sœur. Elle la connaissait peut-être.
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| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Quand est-ce qu’elle aurait le temps de récupérer et de mener une petite vie paisible ? Depuis que Violette avait quitté New-York pour la ville de Storybrooke, la brunette n’avait pas eu le temps de se reposer réellement. Il y avait bien eu la croisière en fin Mars jusqu’à début Avril. Si cette dernière n’avait pas été une arnaque, Violette aurait pu réellement se reposer. Puis il y avait ensuite eu le concert organisé par la Mairie, qui avait fini en véritable combat contre une armée de robot, fin Avril. Cela aurait pu s’arrêter là mais non. Avril ne te découvre pas d’un fil, c’était le dicton. Et pourtant, cette année le monde entier avait dû aussi le garder pour le mois de Mai. En effet, une chute brutale des températures avait secoué tout Storybrooke, mais finalement tout le monde entier ! C’est aussi durant cette période que Violette mit un pied dans le monde divin. Elle qui n’avait jamais cru aux personnes divines en avait côtoyé plusieurs pendant 2 jours. Elle s’était même rendue à Volsunga….là d’où venait le problème de température ambiante. Et sans trop comprendre comment et pourquoi, les températures étaient revenues à la hausse. Le temps était agréable et enfin de retour à Storybrooke, Violette pouvait en profiter pour continuer sa formation de policière. Car oui, Violette avait trouvé LE boulot en or, celui qui lui permettait d’aligner ce pour quoi elle vivait et son tempérament. La brunette avait décroché un boulot en tant qu’apprentie policière.
Avant de reprendre son entraînement intensif pour devenir la meilleure policière de Storybrooke, Violette décida de s’accorder un petit temps de repos. Plus exactement, Chris lui avait donné deux petits jours de repos après qu’elle lui ait raconté ce qui s’était passé à Volsunga. Autant dire que Violette allait profiter de ces deux jours pour se reposer. Et quoi de mieux qu’un instant shoping pour se changer les idées. Storybrooke était pas mal question boutique, mais rien n’était comparable à un centre commercial. Il y en avait justement un à la sortie de la ville, quand on continuait quelques kilomètres. C’était donc là-bas qu’elle s’y rendit, en voiture, évidemment.
L’héroïne se trouva donc rapidement dans un magasin de vêtement. Avec le dérèglement climatique, Violette n’avait pas eu le temps de s’acheter des nouvelles affaires. Même si la brunette n’était pas une adepte de la mode, elle appréciait renouveler sa garde-robe de temps en temps. Son shoping aurait pu se passer sans encombre si un fou furieux ne lui avait pas pris le bras pour la retourner violement face à lui. Heureusement qu’il s’était rapidement excusé, car Violette avait failli lui mettre un coup de pied bien placé. Néanmoins, en tant que policière, elle se devait d’avoir un comportement irréprochable. Cependant cela ne l’empêchait pas lui dire sa façon de penser.
« Faites attention la prochaine fois. Vous pourriez tomber sur quelqu’un de beaucoup moins calme que moi ! Avant de s’en prendre à quelqu’un de dos, il faut absolument être sûr de son identité ! »
Le ton était légèrement froid et sec. Violette avait croisé ses bras contre sa poitrine, toisant l’homme qui se trouvait devant elle. Il avait vraiment de la chance qu’elle soit devenue policière. Il y aurait pu avoir un silence entre les deux…mais le prénom qu’il avait prononcé venait enfin d’arriver au cerveau de Vio’.
« Vous avez dit Solveig ? Vous êtes un de ces amis ? »
A vrai dire, si elle connaissait Solveig et que c’était une de ces amies, Violette n’était pas extrêmement proche d’elle. Jamais elle ne lui avait dit qu’elle avait un grand frère. Mais peut-être que c’était loin d’être un ami et qui lui voulait du mal. Après tout, vu comment il venait de parler à Violette, il ne semblait pas vouloir du bien à Solveig.
« Ou alors, vous êtes quelqu’un qu’elle n’aime pas ! Qu’est-ce que vous lui voulez ? »
Fronçant les sourcils, elle garda ses bras croisés contre sa poitrine, attendant une réponse de son interlocuteur.
L'embarras et le fait que j'étais clairement en tort me retinrent de répliquer quoique ce soit, toutefois je haussais un sourcil circonspect devant sa petite leçon de morale. Allons bon... Voilà que j'étais tombé sur l'une de celle là qui se devait d'y aller de son petit commentaire. Elle ne pouvait tout simplement pas dire que ce n'était pas grave et reprendre son shopping ? Comme toute personne normalement constituée. Mais non. J'étais tombée sur une Solveig bis. Je retins un soupir de lassitude avant de hocher légèrement la tête comme si ce qu'elle disait avait la moindre importance tout en laissant mon regard vagabonder alentours à la recherche de ma sœur. Je fronçais les sourcils et baissais le regard sur la gamine devant moi alors qu'elle me demandait si je connaissais Solveig. Je n'eus même pas le temps de répondre qu'elle m'agressait à nouveau. Mais c'était pas possible celle là qu'elle plaie. J'esquissais un demi-sourire amusé avant de hocher la tête.
"Je connais très bien Solveig, oui. C'est ma sœur."
Une lueur amusée traversa mon regard alors que je croisais les bras sur ma poitrine et jaugeais la jeune femme devant moi.
"Et visiblement, tu sembles la connaitre aussi."
J'étais passé au tutoiement par instinct, j'avais toujours du mal à ne pas le faire avec les connaissances et amis de ma sœur. Je n'aimais pas vraiment le vouvoiement de toute manière, c'était beaucoup trop formel et impersonnel. Je jetais un coup d’œil curieux et un peu plus critique sur la petite avant de me dire que c'était parfaitement le genre de personne que côtoyait ma sœur. Entre James et Mabel, je ne savais pas que ma sœur avait plus d'amis mais il était vrai qu'elle sortait beaucoup dernièrement et qu'elle était indéniablement plus sociale que moi. Malgré son QI de génie, j'étais toujours sidéré de voir la différence entre elle et Théo, j'aurais cru qu'elle aurait été un peu plus comme mon ami mais non, c'était une vraie pile électrique.
"Saurais-tu où elle est ? Je la cherche."
Je lui adressais un léger sourire avant de continuer mes recherches visuelles. Je poussais un léger soupir en ne la voyant nulle part.
"Au fait, moi c'est Archi et toi ?"
Autant me présenter tout de suite, surtout si nous étions amené à nous revoir. Je jetais un coup d'oeil à mon téléphone pour voir si elle avait répondu à l'un de mes nombres messages mais la connaissant elle m'ignorait volontairement. Sale petite peste. Une idée me traversa alors l'esprit alors que mon regard se posait sur l'amie de ma sœur.
"Dis moi... tu serais pas au courant d'une soirée en dehors de la ville ce soir ?"
Sa demande soudaine de voiture m'intriguait et je voulais savoir s'il n'y avait pas une histoire de garçon là-dessous. Je savais comment les gars de son âge pouvaient se comporter et je n'avais clairement pas envie qu'elle se fasse avoir. Et comme elle ne m'écoutait jamais, je n'avais plus qu'à surveiller de loin. Et peut-être qu'avec un peu de chance, je pouvais tenter autre chose.
"Encore une chose et après je te laisse tranquille, tu as son numéro dans ton répertoire ? J'aurais vraiment besoin de lui parler et elle ignore mes appels. Ça t'embêterait d'essayer de la joindre ? Que je sache au moins où elle est."
J'esquissais un petit sourire en espérant qu'elle accepterait ma demande. J'avais l'impression d'être un gros lourd hyper protecteur et je l'étais très certainement mais ne pas savoir ce qu'elle me cachait me stressait encore plus que de savoir qu'elle faisait peut-être une bêtise. Tout le monde faisait des bêtises et je préférais être au courant plutôt qu'elle me le cache.
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L’individu devant elle était donc le frère de Solveig. Violette lui donnait le bénéfice du tout. Même si elles s’entendaient bien, son amie ne lui avait jamais dit qu’elle avait un frère. Peut-être de peur qu’ils fricotent ensemble ? Une peur bien absurde à avoir lorsque l’on connaissait très bien Violette. Tous ces petits détails lui indiquaient qu’elle n’était pas si proche de Solveig qu’elle ne le pensait. C’était dommage, mais c’était comme ça. Violette restait Violette. Même si elle avait eu sa période fêtarde, sa période très sociable, Violette restait quelqu’un de solitaire, et elle avait encore quelques cours à prendre pour réussir à entretenir ses amitiés. Lorsque le jeune homme devant elle fit la juste remarque qu’elle semblait également la connaître, Violette hocha une seule fois la tête.
« En effet, mais je pensais la connaître un peu mieux. Elle ne m’avait pas dit qu’elle avait un frère ! »
Violette relâcha ses bras, les laissant tomber le long de son corps. Apparemment il l’a cherchait, et vu comment il avait retourné Violette en la prenant pour Solveig, il ne semblait pas vouloir passer du bon temps avec sa sœur. Fallait-il lui répondre ? Surtout que Violette savait parfaitement où elle était. Mais la réponse risquait de le mettre encore plus en colère. Ce n’était pas le but. Violette se contenta de faire une légère moue, sans pour autant répondre. Au moins, elle ne mentait pas au frère de Solveig. Violette n’était pas une menteuse de toute façon. Heureusement, le silence que Violette pensait qu’il y aurait ne s’installa pas.
« Ravie de faire ta connaissance Archi. Moi c’est Violette. »
La brunette l’observa prendre son téléphone, sans doute pour voir si Solveig lui avait répondu. Cela semblait vraiment pressé et important. Si c’était le cas, peut-être fallait-il mieux lui dire la vérité. Mais une fois de plus, le jeune homme fut plus rapide que Violette. Et ce dernier avait mis le doigt sur quelque chose d’important. Une soirée. Une nouvelle moue s’afficha sur Violette. La brunette déglutit très doucement.
« Euuuhh… » commença-t-elle avant d’être de nouveau coupé.
L’entrevue entre les frères et sœurs semblait vraiment importante car désormais Archi demandait à Violette si elle n’avait le numéro de Solveig dans son répertoire. Sans réellement réfléchir, Violette sortit immédiatement son téléphone. Et tandis qu’elle cherchait dans son inventaire le numéro de son amie, Violette ne put s’empêcher de savoir un peu plus.
« Il s’est passé quelque chose de grave ?? » s’inquiéta Violette.
Une fois son numéro trouvé, Violette leva les yeux vers Archi. Elle avait gardé la page du contact ouverte, mais elle n’avait pas appuyé sur « appel ». Violette devait le prévenir. Elle devait répondre enfin à toutes ses questions. Néanmoins, avant, il fallait le mettre en garde.
« Avant que j’essaie d’appeler Solveig, il faut que je t’avoue que je sais quelques petits trucs sur sa journée d’aujourd’hui. Mais ! » Violette marqua une courte pause. « …tu dois me promettre de ne pas t’emporter sur moi…ou ta sœur…ou même mon frère ! »
Car si Archi s’en prenait à Dash, Violette ne le laisserait pas s’en sortir indemne. Avant même qu’il ne puisse réagir au dernier mot que Violette venait de prononcer, elle continua sur sa lancée.
« Solveig est avec son petit frère, Dash. Je pense qu’il l’apprécie beaucoup. Mais rassure toi, Solveig n’a pas l’air de le considérer plus que son ami…Enfin de ce que je sais. Peut-être qu’ils me cachent des choses à moi aussi. Enfin en tout cas ils sont ensembles, dans ce centre commercial, dans le supermarché je crois. Car ce soir, il y a une soirée à la sortie de la ville. Je suppose qu’ils ne voulaient pas y aller les mains vides. Perso, je n’y vais pas. Avec tout ce que je viens de vivre ces dernières semaines, j’ai besoin de repos. »
Archi n’avait sans doute pas besoin de savoir tout ça…mais Violette voulait absolument détendre l’atmosphère et détendre Archi. Ne le connaissant pas, elle ne savait pas du tout comment il allait réagir. Mais à première vue, le jeune homme semblait être un grand frère protecteur. Restait maintenant à savoir à quel point il était…
La famille était une chose très importante pour moi, après la mort de mes grands-parents, j'avais vu ma mère s'éloigner de moi sans que je comprenne pourquoi. Avec la naissance de Solveig, j'avais espéré que cette situation cesserait mais rien avait changé ou elle s'était encore un peu plus éloignée si c'était possible. Aujourd'hui, ma mère n'était qu'une étrangère pour moi, il ne me restait donc que ma petit sœur et si tous mes amis la connaissait, je me rendis compte que je ne connaissais pas ses amis hormis James et Mabel. Mais ils faisaient parti du paysage depuis de nombreuses années, elle avait pu se faire de nouveaux amis et je n'avais aucune idée de leurs visages. Et visiblement, elle ne parlait pas de moi puisque Violette ne savait même pas que j'existais. Je me rendis compte que je ne connaissais peut-être pas ma petite sœur aussi bien que je l'aurais souhaité.
Elle n'était plus la gamine que je mettais sur mes épaules ou que je donnais à Chris pour qu'il la garde. Elle était presque adulte et cette pensée me tira un soupir de nostalgie alors que je scrutais mon portable vide de toute notification. Je pouvais bien revenir sur ma décision après tout. Elle avait le permis et puis... elle était suffisamment responsable, peut-être fallait-il que je commence à lui faire confiance et que j'arrête de la surprotéger pour tout et rien. Je fronçais les sourcils avant de faire une requête à Violette qui hésita un moment avant de sortir son téléphone de sa poche. Je la vis pianoter dessus avant de s'arrêter et de me fixer. Je secouais la tête pour la rassurer un peu.
"Ce n'est pas vraiment grave mais... c'est organisationnel dirons-nous."
Je la fixais intensément alors qu'elle conservait son téléphone dans sa main. Je n'avais pas vraiment le temps pour tout ça... Elle allait filer je ne savais où et je n'allais pas pouvoir m'assurer qu'elle aille bien. Je me pinçais l'arrête du nez alors que Violette m'annonçait ce qu'elle savait. Bien... Dash ne serait pas le premier garçon ami qu'elle avait. Ce n'était vraiment grave.
"Est-il responsable ? Ton frère ? C'est quelqu'un sur qui on peut compter ? Si on lui confit une voiture, il est capable de rester sobre toute une soirée pour ramener ses amis à la fin de la soirée en toute sécurité ?"
Je sondais Violette du regard, je serais vraiment beaucoup plus rassuré si la jeune femme allait à cette soirée mais je pouvais comprendre son besoin de se poser. J'avais confiance en Solveig mais elle pouvait parfois être follette et oubliait les choses ou se laissait influencer ou emporter par la fête. Elle pouvait bien avoir un QI de génie pour le reste, elle en restait une adolescente normale et parfois un peu trop vivante à mon goût. J'avais parfois l'impression que Mabel avait déteint sur ma sœur.
"Et je te promets de ne pas m'énerver contre eux... J'ai juste besoin de m'assurer qu'elle peut se débrouiller toute seule."
J'avais songé à l'emmener moi-même mais je ne pouvais pas, j'avais une importante opération avec le club ce soir. Mortimer nous avait clairement fait comprendre que notre présence était requise et je ne pouvais pas me défiler cette fois-ci. Je ne savais pas encore ce qui nous attendrais mais je ne pouvais pas abandonner mes hommes pour aller faire le taxi. Je posais un regard curieux sur Violette.
"Beaucoup d'aventures dernièrement ?"
J'esquissais un demi sourire amusé avant de tendre la main dans sa direction.
"Tu penses que tu peux l'appeler maintenant ? S'il te plaît. Ou ton frère, s'il est avec elle. Ce serait peut-être plus simple et moins étrange."
Mon sourire se fit engageant alors que j'attendais qu'elle prenne une décision.
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Les nombreuses questions que posait Archi’ montraient qu’il tenait beaucoup à sa sœur et d’un côté c’était tout à son honneur. Après tout, Violette était comme lui. Même si c’était assez compliqué pour une grande sœur de surveiller un adolescent. Les garçons n’aimaient pas ça. Alors cette surprotection elle l’avait transposé sur Jack-Jack qui avait 6 ans désormais. Il restait un petit garçon. Pour Dash, Violette le laissait vivre sa vie. Elle n’était pas sa mère. Néanmoins il savait qu’elle serait toujours là pour lui s’il en ressentait le besoin. D’ailleurs, c’est ce qui s’était passé. C’était Dash qui avait demandé à Violette d’arranger le petit rendez-vous déguisé entre lui et Solveig. A vrai dire, cela ne ressemblait pas vraiment à un rendez-vous. Mais pour lui, tant qu’il passait du temps avec la sœur d’Archi, il était content.
« Responsable… » Violette fit mine de réfléchir. « Disons que c’est un adolescent de 15 ans. Alors responsable, c’est un bien grand mot. Il n’a pas le droit de boire de l’alcool, techniquement. Il tourne au soft. Pour la voiture, c’est compliqué. Il peut pas conduire sans mon père ou ma mère. Il est en conduite accompagné, en attendant ses 16 ans. »
Cela l’obligeait donc à rester sobre pour faire des soirées. Néanmoins, Violette n’était pas dupe. Même si son frère n’avait pas l’âge, il vivait à New-York et ne venait à Storybrooke. Et Violette savait parfaitement quel genre de soirée il y avait à NY. Et même si les soirées à Storybrooke n’étaient pas pareilles, Dash prenait toujours un certain plaisir à venir un week-end à Storybrooke pour voir son père et Violette, mais également pour voir les amis qu’il avait laissé et Solveig. Violette n’avait jamais compris pourquoi son frère ne s’intéressait pas à des filles de son âge. Pour la brunette il semblait impossible qu’il y ait une possible histoire entre Solveig et Dash. Peut-être se trompait-elle ? Mais de toute façon, il était évident que Solveig ne remarquait pas que Dash l’appréciait plus qu’amicalement. Elle était tellement naïve avec les garçons…un peu comme l’avait été Violette.
« Solveig est une grande fille, je ne m’inquièterais pas trop pour elle à ta place. »
Néanmoins, si Solveig et Dash n’avaient personne pour les amener à leur soirée, ça changeait la donne. Violette n’avait pas voulu y aller, mais petit à petit, elle prenait conscience qu’il allait falloir les amener à bon port et aller les chercher…autant dire, passer sa soirée là-bas. A cette pensée, Violette soupira. Cela correspondait exactement au moment où Archi lui demanda si elle avait vécu beaucoup d’aventures dernièrement. « Je n’ai pas soufflé depuis mon retour à Storybrooke. New-York est une grande ville assez dangereuse. Mais Storybrooke est loin d’être de tout repos. »
Elle était revenue en Février, ils étaient à la fin du mois de Mai. En moins de 3 mois, elle avait vécu beaucoup de chose à Storybrooke. Mais ce n’était pas le moment de raconter sa vie. Archi avait plus important à faire : avoir des nouvelles de sa sœur. Et Violette comptait l’aider, car elle savait qu’elle aurait voulu que quelqu’un le fasse pour elle si jamais elle cherchait à joindre son frère.
« Oui ! Aucun problème, je vais appeler Solveig. Si jamais elle ne répond pas, j’appellerai Dash. »
L’apprentie policière appuya sur le bouton appel puis approcha son téléphone de l’oreille. Bon signe, ça sonnait. Malheureusement elle enleva l’appareil de son oreille lorsqu’elle aperçut des hommes en cagoule et armés entrer dans le magasin.
« TOUT LE MONDE S’ALLONGE GENTIMENT AU SOL ! »
L’un d’entre eux s’était dirigé vers la caisse.
« TOI TU SORS TOUTE TA CAISSE. ET PLUS VITE QUE CA ! »
Et pendant ce temps-là, un troisième s’était approché des quelques clients allongés au sol.
« BIJOUX, TELEPHONE PORTABLE, PORTE MONNAIE. VOUS SORTEZ TOUT ET VOUS DEPOSEZ TOUT CA SUR LE SOL. »
Par chance, Violette et Archi étaient un peu plus loin dans le magasin de vêtement. Par réflexe, Violette s’était baissé pour se cacher derrière une étale. Elle avait évidemment tiré Archi’ avec elle. Pourquoi cela arrivait-il maintenant ? Violette avait-elle à ce point-là la poisse ? Quoi qu’il en soit, Violette entendit la voix de Solveig sortir du téléphone et la brunette sentit ses joues virer au rouge. C’était évident qu’ils allaient se faire repérer !! Super pour une apprentie policière…
Un adolescent de quinze ans... Je ne m'attendais pas à ce genre d'aveux. Je pensais que le frère de Violette avait au moins seize ans, je ne pensais pas que Solveig fréquentait des personnes plus jeunes qu'elle en dehors de James et Mabel. J'étais même plutôt persuadé qu'elle avait des amis bien plus âgés vu qu'elle avait tendance à faire les yeux doux à Théodore. J'étais même intimement persuadé qu'elle était amoureuse de lui. Ce que je me refusais parfaitement à reconnaître ouvertement. Théo n'était pas un homme pour elle de toute manière, il était bien trop vieux. Je poussais donc un soupir embarrassé à l'idée de laisser ma sœur conduire elle-même pour aller à la soirée. La remarque me fit relever les yeux sur Violette alors que je hochais la tête.
"Oui je sais... J'imagine que je devrais la laisser y aller seule... Elle doit se faire ses propres expériences après tout... Et ce n'est pas comme si elle n'avait pas le permis."
Je grimaçais légèrement à cette idée, il allait sans doute falloir que je lui retape une voiture sous peu. Elle avait dix-neuf ans et à son âge, j'étais déjà bien plus autonome qu'elle. J'arpentais déjà les rues avec les Dragons et je n'avais pas que des fréquentations saines. J'espérais simplement éviter à ma sœur de vivre la moitié de ce que j'avais dû subir. Je sortis de mes pensées pour me concentrer sur la jeune fille devant moi avant de sourire amusé à sa remarque sur Storybrooke.
"Effectivement, cette ville est loin d'être de tout repos."
Personnellement, je n'avais jamais mis un seul pied hors de la ville et j'étais donc curieux de savoir à quoi ressemblait le monde extérieur.
"C'est comment New-York ? C'est aussi immense qu'on le dit ?"
Un jour, j'aimerais voyager loin d'ici, parcourir le monde pour le découvrir sous ses moindres recoins. Mais pour l'instant, j'avais encore trop de responsabilités pour prendre cette décision. Et pas assez d'argent. Même si ma moto serait mon moyen de transport si je partais en road-trip. J'esquissais un sourire ravi alors que Violette affirmait qu'elle allait appeler Solveig.
"C'est vrai ? Merveilleux !"
Mon sourire s'agrandit encore un peu avant qu'une voix grave et menaçante se fasse entendre dans la boutique. Ils étaient sérieux ? Non mais c'était clairement pas le moment là bordel ! Je sentis la jeune fille m'entraîner avec elle vers le sol, je lui fis signe de rester silencieuse en posant un doigt sur mes lèvres alors que je tâtonnais à ma ceinture à la recherche de mon arme avant de me souvenir que je ne l'avais pas prise. Bien sûr... je devais être sorti quelques minutes seulement, je retins un soupir de dépit avant de tirer le poignard que j'avais toujours dans la poche intérieure de mon blouson. Je jetais un oeil à travers les vêtements pour voir où en était les hommes lorsque la voix de Solveig sortie du téléphone de Violette.
"Allô ?! Violette ? Qu'est-ce qui se passe ? Violette ?..."
J'attrapais le téléphone et mis fin à la communication avant de m'assurer qu'il était en silencieux mais le mal était déjà fait... L'homme le plus proche de nous nous avait entendu et pointait son arme sur ma tête.
"Le téléphone ! Dans le sac ! Tout de suite !"
D'un regard, j'exhortais Violette à ne pas rester en face de moi alors que je tournais vers le braqueur comme pour mettre le téléphone dans le sac qu'il me tendais. Je lâchais le téléphone au sol et d'un mouvement vif, j'attrapais son poignet qui tenait l'arme. Je me redressais vivement et d'un violent coup de genou, je lui fis lâcher le pistolet avant de lui coincer le bras dans le dos et de glisser mon poignard sous gorge.
"Ne bouge pas ou je t'égorge."
Ce n'était qu'un murmure mais en le sentant se raidir contre moi, je sus qu'il avait compris. Je l'obligeais à avancer vers ses copains qui me menacèrent de leurs armes à leur tour. J'esquissais un petit sourire amusé.
"A votre place, je ne tenterais rien. Au mieux, vous tirez sur votre copain et au pire, je l'égorge. Alors ? Vous préférez quoi ?"
Ils se regardèrent, pris d'un doute. Cela laissait le temps à Violette ou aux autres personnes présentes d'appeler les secours. Je serais bon pour un interrogatoire mais Chris me connaissait bien et savait pertinemment ce que j'allais devenir en entrant chez les Dragons. Je m'en sortais toujours très bien quand je demandais à voir le nouveau shérif. Je m'en sortais toujours avec un sermon mais je sortais libre.
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Tant pis pour sa question sur New-York, Violette n’avait absolument pas le temps ni l’envie de lui répondre pour le moment. La situation était bien trop grave. Et pourtant, cela était monnaie courante à New-York. Mais là, ils étaient à Storybrooke. Est-ce que cette ville devenait aussi dangereuse qu’une grande ville ? C’est fou. Mais là, il fallait se sortir de cette situation. Le jeune homme sortit un poignard de sa veste, ce qui surpris quelque peu la brunette. Qui était-il pour se balader avec une arme blanche sur lui ? Un délinquant comme ceux qui étaient dans la boutique ?
Malheureusement Violette ne put poser la question à voix haute. En effet, la situation venait d’empirer avec la voix de Solveig qui était sortie du téléphone. La brunette se mordit la lèvre, regardant Archibald prendre le téléphone et le mettre en silencieux. Mais son regard se fit beaucoup plus surpris voire limite apeuré lorsque l’un des braqueurs pointa son arme sur la tête d’Archibald. Immédiatement Violette mit les mains en l’air, signe qu’elle n’était pas armée, qu’elle ne cherchait pas les embrouilles et qu’elle coopérerait. Mais Archi’ ne fit pas du tout la même chose. Alors qu’il avait demandé à la jeune femme de se déplacer, le frère de Solveig décida de passer à l’attaque pour neutraliser le braquer. Il y parvint assez rapidement, à la grande surprise de Violette. Qui était-il exactement ? Que faisait-il dans la vie ? Car là, on ne pouvait que constater qu’il savait se battre et neutraliser en combat à main nue un adversaire.
Violette regarda attentivement la scène. Pour l’instant Archibald semblait gérer la situation. Il tenait en joue l’un des braqueurs et les autres semblaient réfléchir, ou attendre qu’Archi fasse quelque chose. Vi’ profita de ces instants pour ramasser le téléphone au sol. Il était tombé lorsqu’Archi l’avait lâché, feintant l’avoir mis dans le sac pour mieux attaquer. Malheureusement le téléphone semblait ne pas avoir apprécié le coup. Violette appuya sur le bouton pour enlever le mode veille, pour que l’écran de déverrouillage apparaisse. Mais rien. Elle appuya sur le bouton permettant de l’allumer et l’éteindre. En vain. Son portable venait de rendre l’âme. Elle n’avait plus aucun moyen d’appeler la police. Violette allait devoir faire la policière tout seule en attendant qu’une autre personne le fasse. Surtout que la situation semblait se tendre.
« Tout dépend de la vitesse d’exécution garçon. Lâche ton couteau et va te mettre avec les autres là-bas. Je ne le répéterais pas une deuxième fois. »
Mais Archibald ne semblait pas vouloir écouter les recommandations du braqueur. Violette se mordit la lèvre. Il fallait qu’elle intervienne, mais il fallait que ce soit rapide et efficace. La brunette mit son téléphone dans la poche arrière du jean puis elle décida de se rendre invisible. Autant ne pas se faire remarquer et faire ça discrètement. Cela surprendrait sans aucun doute les braqueurs. Violette avança à petit pas, comme si elle marchait sur des œufs. Elle s’arrêta lorsque le braqueur pressa la détente. Violette voulu créer un champ de force, malheureusement rien ne se produisit. Le stress ? L’émotion ? Pas assez de concentration ? Tant d’élément qui pouvait influencer la réussite de ses boucliers et champs de force. Quoi qu’il en soit, ce raté allait forcément avoir des conséquences.
Mais il fallait croire qu’ils avaient de la chance, car aucune balle ne sorti…comme si l’arme n’était pas chargée. Violette profita de ce moment d’incompréhension générale pour prendre la caisse en métal et se diriger vers le braqueur à l’arme défectueuse. Elle voulut assommer l’homme avec la caisse. Mais arrivée à sa hauteur, Violette redevint visible….chose qui n’était pas du tout prévu.
« Oups ! »
Surtout que l’arme était désormais pointée sur elle. Violette lâcha la caisse qui se renversa au sol. L’homme, lui, au lieu d’utiliser son arme, décida de tendre son bras pour prendre le cou de Violette. Non, non. Elle ne pouvait pas se laisser faire comme ça. Et elle n’avait pas du tout envie de passer pour une princesse qu’il fallait sauver. La brunette ferma alors les yeux, se concentrant beaucoup plus que tout à l’heure. Rapidement une couleur bleue sortit du corps de Violette. Un champ de force émana de la jeune héroïne, envoyant valser le braqueur qui se prit une étale entière et tomba inconscient au sol. Un braqueur neutralisé. Un deuxième si on prenait en compte celui que tenait Archibald….Mais il y en avait toujours un troisième, qui semblait toujours autant déterminé de terminer le travail qu’ils avaient commencé en trio.
La réponse de Violette me rassura et je hochais la tête avant de me concentrer sur les autres problèmes qu'il nous restait à gérer lorsqu'elle aperçut ma blessure. Je grimaçais légèrement et rabattais les morceaux de ma veste dessus pour cacher au mieux la plaie avant d'esquisser un petit sourire rassurant.
"Ce n'est rien, je t'assure."
La police choisit ce moment précis pour arriver me sortant de l'embarras pour quelques minutes. Je jetais un regard curieux à ma partenaire du jour lorsque l'un des représentant de l'ordre la félicita. Ainsi donc, c'était l'une d'entre eux. J'esquissais un sourire amusé, étonnamment, ça ne me surprenait pas tant que ça. J'observais l'échange en silence, personne n'avait rien dit pour le moment et c'était aussi bien comme ça. Je poussais un soupir en entendant qu'il faudrait se rendre au poste et m'apprêtais à quitter les lieux lorsque la voix de Violette me retint. Ah oui ça... J'aurais bien aimé esquiver la partie ambulance mais la jeune femme m'accompagna jusqu'au camion pour que je me fasse soigner. C'était vraiment avenant de sa part mais un pansement devait suffire. Sauf quand je vis l'aiguille et le fil.
Je réprimais un grognement de mécontentement et restais le plus immobile possible. Je détestais ça, j'aurais mille fois préféré être ailleurs. Surtout lorsque l'ambulancier m'informa qu'il allait falloir que je revienne. Je le fixais mécontent. Parce qu'il ne m'avait pas mis de fil résorbable ? Non mais franchement ! C'était quoi ce boulot ! Et puis j'avais le bras tout engourdi maintenant. J'inspirais profondément pour me forcer à lui envoyer un sourire grimaçant avant de quitter son ambulance sans demander mon reste. La jeune fille fit alors une proposition que je ne pouvais clairement pas refuser. Je hochais la tête avec un demi-sourire.
"J'accepte l'invitation avec plaisir."
Je lui indiquais l'entrée du centre commerciale pour l'inviter à entre à l'intérieur. Nous allions bien trouver un bar à l'intérieur. Nous arpentâmes les allées quelques instants avant que je m'arrête devant un bar à l'air sympathique. Je me laissais à moitié tomber sur une chaise avant de poser mon bras engourdi sur la table devant moi. J'observais un instant la plaie bandée et soupirais.
"Mon cuir est mort... J'ai plus qu'à en racheter un. Tina va criser, je l'entends d'ici."
Je levais les yeux au ciel avant de reporter mon attention sur Violette.
"Alors comme ça tu es policière ?"
Ce n'était pas la profession que j'estimais le plus mais après tout pourquoi pas ? Violette n'avait pas l'air du genre pimbêche comme pouvait l'être certains policiers. Je portais alors mon regard sur la carte des consommations alors que le serveur arrivait vers nous pour prendre nos commandes. Je lassais la jeune fille choisir avant de demander une bière.
"Tu t'es bien débrouillée dans la boutique. Et j'ai cru comprendre que tu avais la capacité de te rendre invisible ? C'est très impressionnant."
J'esquissais un demi-sourire tout en la fixant. Un pouvoir qui aurait été très utile dans mes rangs. Mais elle avait choisi une voix plus droite. C'était tout à son honneur.
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Aussi incroyable que cela puisse paraître, tous les braqueurs furent stoppés. Le duo improvisé avait reçu l’aide d’un client de la boutique. Enfin quelqu’un avait eu le courage de faire quelque chose. D’ailleurs, personne n’avait encore appelé la police. Ils étaient vraiment très peureux. Et heureusement que dans la boutique il y avait eu Archibald et Violette. D’ailleurs la brunette avait remarqué que son acolyte du jour avait réussi sans aucune difficulté à faire plier le troisième. Violette soupçonnait une utilisation de don, comme elle l’avait fait avant lui.
« Oui, ça va. Je…commence à avoir l’habitude de ce genre d’événement. Et toi, ça va ?! »
Violette l’observa attentivement. C’est à ce moment-là qu’elle aperçut qu’il saignait. Violette fixa la blessure d’Archibald.
« Mais, tu es blessé !! »
Au même moment, la police arriva sur place. Il y avait dans le lot quelques collègues de Violette qui ne manquèrent pas de remercier le duo.
« Bien joué Parr ! » félicita l’un d’entre eux. « Il faut appeler les secours, il y a un blessé. » rajouta un deuxième.
Violette adressa un léger sourire à ses collègues tout en hochant de la tête pour approuver ce qu’ils disaient. La brunette observa d’autres policiers qui étaient en train de menotter les trois braqueurs, dont celui qui était inconscient.
« Je suis désolée, j’y suis peut-être allé fort. » s’excusa Violette. « Pas de problème. Il faudra que tu passes au poste, avec ton ami pour qu’on prenne vos dépositions. »
Violette hocha la tête, acceptant la requête de ses collègues avant de se tourner vers Archibald. Il saignait toujours et les secours n’étaient pas encore arrivés.
« On ira plus tard, ensemble si tu veux. Mais d’abord il faut te faire soigner cette blessure. »
Ils n’attendirent pas bien longtemps que les secours arrivent. Plusieurs secouristes débarquèrent dans la boutique. Une équipe s’occupa de prendre l’un des braqueurs sur leur brancard et l’amener dans une première ambulance, surveillé de près par trois policiers. Une autre équipe alla vers Violette et Archibald.
« Accompagnez-nous dans l’ambulance, nous avons de quoi soigner cette blessure. » expliqua l’un des secouristes. « Je viens avec toi » ajouta Violette en s’adressant à Archibald.
Le duo suivit les secouristes à l’extérieur du centre commercial. Si là, Dash et Solveig n’étaient pas au courant qu’ils s’étaient passé quelque chose au centre commercial c’est qu’ils étaient sourds et aveugles. Mais là, Violette avait mis de côté son frère et son ami. Elle était plus inquiète pour Archi’. Mais finalement c’était bien plus de peur que de mal. Ils avaient les outils et les compétences nécessaires pour soigner le jeune homme. En quelques minutes, ils avaient refermé la plaie à l’aide de fil, après avoir bien évidemment désinfecté la plaie.
« Il faudra revenir nous voir dans quelques jours, pour vérifier tout ça. Mais c’est tout bon, vous pouvez rentrer chez vous. »
Violette adressa un sourire à Archi’. Elle était contente que tout se termine bien. Il restait plus que la déposition à faire. Mais ils avaient le temps. Après ce qu’ils venaient de vivre, ils avaient bien mérité de décompresser. La deuxième ambulance partit, laissant Violette et Archibald seuls devant le centre commercial.
« Tout effort mérite réconfort, non ? Ça te dit de décompresser en allant boire un verre ? Je te dois bien ça ! »
Bon, espérons seulement qu’il ne prenne pas cela pour de la drague. Car là, la seule chose qu’elle voulait c’était se remettre de ses émotions, en savoir plus sur comment il avait maîtrisé le troisième braqueur et le remercier d’avoir pris la situation en main. S’ils étaient tous vivants et presque pas blessés, c’était grâce à lui !