« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le système avait sans doute repéré le naturel avenant de Honey Lemon ce qui l'avait conduit à l'assigner au service Client qui avait bien besoin de toute cette énergie et bonne volonté pour mener à bien sa mission. La jeune femme n'avait pas perdu une miette de ce qu'elle observait, cherchant à tout retenir, ce que sa mémoire hors du commun aidait généralement bien à faire. Une collègue humaine lui avait rapidement expliqué en quoi consistait son poste qu'elle ne trouvait pas excessivement difficile. Répondre au téléphone et résoudre les soucis des Clients était, de son point de vue, un exercice amusant, stimulant, éprouvant par la patience afin de pimenter un peu la journée et à la porte de toute personne familière avec la technologie. Cette remarque n'avait cependant pas convaincu sa formatrice qui lui avait conseillé de lire attentivement le manuel de 265 pages qui expliquait, pas à pas, comment répondre à quelle situation et en combien de temps. Dix minutes plus tard, Honey avait ingurgité l'essentiel à retenir, se passant des illustrations infantilisantes, et prenait son premier appel. Puis un deuxième. Un troisième. Un quatrième. Promis on va pas tous les faire. Encore et encore, jusqu'à ce coup de téléphone particulièrement intéressant car en provenance d'une personne qui lui était chère : Violette Parr. Le monde était vraiment petit, quand on y songeait. Assez littéralement, en plus, quand on venait d'une Terre deux fois plus grande. Ce qui aurait pu effrayer Honey, sauf qu'elle n'imaginait pas une personne zombifiée en mesure de téléphoner. Ou en ayant la volonté. Et que sa supérieure n'avait pas l'air au courant des événements étranges survenus récemment. Toutefois, avant de parler librement au téléphone, Honey s'était assuré qu'A.S.T.R.I.D. était en mesure de brouiller la fréquence et d'empêcher l'enregistrement de l'appel, sans quoi leur couverture avait de fortes chances d'être compromise. Et c'était seulement après tout ceci que la vraie pêche aux informations avait commencé. Honey compris de sa conversation avec Violette que les colis n'étaient pas tous piégés - peut-être l'expérience, sa phase, ou quoi que cela puisse être, avait-elle débuté pile ce jour-là. Ou n'avait lieu que de façon très localisée afin d'éviter les soucis de logistiques. La jeune femme avait hâte de faire part de ces suppositions à ses amis. Et ça tombait bien : la pause déjeuner de midi fut annoncée ! En partie parce qu'il y avait un souci technique - mais quand même. La jeune femme se doutait que l'Ama-Home, l'endroit de détente et de restauration, serait immense. Même avec 10 % de personnel humain, ça faisait quand même pas mal de personnes ! Par chance, Honey était une éternelle optimiste.
Et son optimisme paya. Tout d'abord, elle se satisfit du décor, plutôt chaleureux pour une entreprise si pu humaine (littéralement et métaphoriquement) et ensuite, alors qu'elle portait son plateau pour le moment vide sur ses genoux, Honey aperçut, juste un peu plus loin, son ami Aster. Elle speeda pour arriver à sa hauteur et la saluer comme elle savait le faire : - C'est quand même bien que tu sois aussi grand, Aster, comme ça je t'ai vu de loin ! Tout va comme tu veux ? - J'ai survécu à ce début de journée. Ca aurait pu être pire, répondit-il avec flegme. Et toi de ton côté ? Honey observa sa tenue. - Maintenance, non ? J'ai eu un peu le temps de lire vos guidelines. C'est... varié et... odorant. Oh moi tu me connais, ça va, ajouta-t-elle avec entrain. Je suis au service client, c'est plutôt plaisant. Pas autant que la chimie mais on s'y fait. - Je m'estime pas mal loti. J'aurais pas pu faire le service client par exemple de toute façon. Je fais une intolérance aux râleurs. Honey gloussa, manquant de demander s'il s'entendait bien avec Erwin et ne regretta de ne pas l'avoir fait car il s'approchait d'eux en compagnie de Lena. Apparemment eux aussi s'étaient retrouvés. Honey avait eu raison d'y croire ! - Hey ! Vous avez l'air d'aller bien vous aussi, ça me fait plaisir ! On a des news ? La jeune femme avait très envie de discuter avec ses amis longuement, autour de leur repas, par exemple, mais espérer également que la matinée avait été fructueuse. Ce fut Lena qui répondit : - Pas des masses. J'ai mal aux bras et mise à part avoir appris que y'a des gens qui disparaissent mystérieusement, y'a pas grand chose de nouveau. - C'est quand même pas rien, observa la jeune femme. Ca veut dire qu'il n'y a pas que les colis qui ont une incidence suspecte. D'ailleurs moi j'ai eu l'une de mes meilleures amies, qui est un peu comme une sœur, en fait, au téléphone parce qu'elle a eu un problème de colis mais c'était un problème banal. Pas de vous-savez-quoi chez elle. Son colis date d'hier. Je pense que ça peut être une piste.Et toi, Erwin ? Ce dernier répondit de son air habituel : - A merveille pour qui veut découvrir les bas fonds d’Amazon et l’exploitation humaine par la technologie... Le nettoyage ça ne plaisait visiblement pas à tout le monde alors que c'était le service le plus avantageux pour découvrir les secrets d'une entreprise puisqu'on ne leur refusait l'accès à rien. Encore faudrait-il le lui faire entendre... Pour l'heure, tant qu'à être sous couverture, l'équipe presque reconstituée se mit dans la queue du self service. Quelques places devant eux, une jeune fille (c'était Kira) renversa son plateau. - Oh non, ça recommence, gémit-elle, dépitée. Kira se baissa pour ramasser mais un garçon de la maintenance (c'était Charlie mais Honey ne pouvait que déduire qu'il était du même service qu'Aster et Erwin) se précipita pour ramasser. - Désolée je suis tellement maladroite, soupira Kira, elle aussi agenouillée. - T'inquiète, ça me dérange pas, assura Charlie en lui souriant. C'est juste quelques frites. J'adore les frites. Kira sourit, un peu rassurée par sa gentillesse. Puis ils se saluèrent d'une façon maladroite et reprirent leur place dans la file comme si jamais rien n'était arrivé. - Est-ce qu'ils sont pas TROP MIGNONS ? commenta Honey en se tournant vers Lena.
Lena Davis
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : katie mcgrath
Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
Enfin la pause repas. Je n’en pouvais déjà plus, j’avais qu’une envie, rentrer à Storybrooke et redevenir cette bonne vieille Lena que je suis censée être et pas une larbin tracée avec un fichu bracelet trop serré. Moi pénible ? Moins que l’autre là…je sais plus son nom… Je pose mon regard sur Victor alors que j’avale de la salade trop saucée à mon goût.
« J’aime pas ce boulot. Je veux retourner derrière mon bureau, à la tête de mon entreprise ! »
Je regarde Victor, qui mastique difficilement un morceau de steak bon marché. Il prend le temps d’avaler et me réponds enfin.
« Cela ne m'étonne guère, même la nourriture fait grise mine par ici ! » « Même la salade est trop saucée ! »
Il prête soudainement plus attention à ce que j’évoquais.
« Vous tenez quel genre d’entreprise ? » « Je gère une entreprise dédiée à la recherche pour soigner les maladies dégénératives parmi d'autres choses... je suis à la fois PDG et employée. »
Et me faire traiter comme de la merde, ça allait bien deux secondes mais je me retenais de reprendre le contrôle sincèrement.
« Vraiment ? Est-ce que vous utilisez des cobayes humains pour vos expérience ? J'ai connu un type qui ne se gênait pas pour le faire ! »
Il comprime sa fourchette dans sa main avant de se calmer. Jamais de la vie je n’oserais mettre en danger la vie d’autrui.
« Mais je vous approuve, cela doit être mille fois plus intéressant comme occupation ! » « non, je n'ai pas autorisée ce genre de recherches. Nous utilisons entre autre des échantillons de sang « contaminés » , il serait impensable pour moi d'accepter de traiter des humains sans être sûre avant des résultats. » « Je suis bien heureux de l’apprendre ! » Dit-il en souriant légèrement. « Quand je pense à cette pauvre Kira... ce monsieur Sleeve est vraiment très bizarre ! »
Je prends un bout de pain et laisse ma salade de côté, ne pouvant manger une feuille trop saucée de plus.
« oui je suis totalement d'accord. Kira est vraiment courageuse de faire cela et je n'ai aucune confiance en ce Sleeve. » « Quelle est votre explication concernant cette brutale panne d'électricité ? »
Fronçant les sourcils, je réfléchis avant de finalement reprendre.
« tout est en partie technologique ici, soit il y a eu une surcharge ou...soit quelqu'un a coupé le courant pour effacer ses traces… »
C’est ça qui me paraissait le plus logique soit dit en passant… Il regarde dans le vague, s’emportant légèrement.
« Ou quelqu'un s'amuse à torturer des humains dans les locaux... un petit plaisantin qui s'amuse à jouer les savants fous ! »
J’hausse les sourcils alors qu’il reprends plus ou moins contenance.
« Cependant, pour rester raisonnable, je vous approuve tout à fait ! C’est peut-être une panne volontaire... provoquée par ce monsieur Sleeve ou quelqu'un qui était en mesure de nous écouter ? Après tout, la coupure est intervenue à un moment si propice… » « Je suis d'accord...je crois qu'on a ici une piste à creuser parce que je suis sûre...a 90% que c'est liée à nos proches...ils sont ici quelque part et cette panne de courant à sûrement permis de les « cacher. » Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est tous ces robots...ça ne m'inspire pas confiance. »
Il réfléchit, pensif.
« Il est tellement plus facile de plier à sa volonté des robots qui n'ont d'autres choix que de vous obéir ! Mais il faut une ou plusieurs personnes pour les plier à leur volonté ! La question serait de savoir qui ? »
Il pose son regard sur moi.
« Et nos amis ne sont sûrement pas les seuls à avoir subit ce sort... peut-être que les employés ont vécu une expérience similaire ? Ou qu'ils ont eux-même entamés des recherches de leur côté ? »
Je me mords la lèvre inférieure.
« et si...ce n'est qu'une supposition mais si ce qui est arrivé à nos amis était aussi arrivé aux employés dont on a plus entendu parler ? Comme vous dites, cela peut être envisageable que nos proches ne soient pas les seuls atteint par ce phénomène. » « Ce serait probable... à moins qu'on ait cherché à les éliminer pour qu'il ne révèle pas ce qu'ils avaient découvert ! »
Il boit un peu avant de reprendre.
« Et si c'est le cas, cela veut dire que nous pouvons le découvrir nous-mêmes ! Ouvrons donc l'oeil et le bon »
Il avait raison. Je me saisis d’un bout de pain, et croque dedans, pensive.
(c) oxymort
Erwin Dorian
« If the crown should fit, then how can I refuse? »
| Avatar : Rufus Sewell
- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)
| Conte : Coeur de Princesse/Le Prince et le Pauvre | Dans le monde des contes, je suis : : Preminger
"Le meilleur repas est celui que l'on passe entre amis?/alliés?."
Il donna quelques coups de fourchette sur le poisson blanc, plus qu’il n’en fallait, pensivement, avant de se résoudre à avaler la première bouchée. Cette dernière s’avéra tenir les promesses qu’il lui avait attribué à savoir...être fade et sans saveur. A la différence de la jeune brune qui n’hésita pas à se plaindre d’une salade trop assaisonnée, l’ancien ministre ne fit aucun commentaire. Cette dernière n’avait, contrairement à ce qu’elle pensait, aucun recul pour juger de la qualité ou non d’un plat. Lorsque l'on avait goûté les salades arrosées de vinaigrette, décorées de violettes parsemées d’estragon, de passe-pierre, de fenouil, de cerfeuil, de basilic, de roquette et bien d’autres choses, on savait qu’aucun restaurant gastronomique de ce monde ne parvenait à reproduire la perfection de ces plats. Mais à dire vrai vrai, il avait déjà mangé bien pire il y a des années de ça pour convenir que le repas...était mangeable et après tout, c’était tout ce qu’on demandait à une cantine. Presque s’amusait-il des réactions outrées de ses camarades, là où ces derniers auraient dû s’estimer heureux. Après tout, la basse classe avait gagné dans ce monde des conditions de vie plus que satisfaisantes… Au niveau financier, nourrir les employés constituait une perte non négligeable que les robots permettraient d’éviter à l’avenir. Honey Lemon discutait d’un sujet qu’il écoutait d’une oreille tandis que Victor partageait une conversation animée avec Lena. En revanche, toujours aucune trace de Saimhainn. Lorsqu’il avait croisé Lena dans le couloir, il était persuadé que lorsqu’ils rejoindraient le groupe, la jeune femme s’y trouverait déjà. Il avait suffisamment décelé son malaise parmi les automates pour comprendre que dès que l’occasion se présenterait pour elle de s’extirper de leur compagnie, elle ne tarderait pas à le faire… Étrangement, la situation actuelle lui donnait tort. Il avala une seconde bouchée, tout en observant la foule disparate qui prenait possession de l’Ama-Home. Un petit 10 %, voilà ce à quoi était réduit cet ensemble...Et pourtant, cela constituait déjà une énorme quantité de personnes. Ce qui signifiait...que le 90 % restant composait une véritable armada. La bataille s’annonçait ardue. La gorge soudain sèche, il attrapa son verre et but une gorgée d’eau en tâchant d’ignorer son envie de toiser Aster avec ironie. Les mots de ce dernier remontèrent dans son esprit : « Contrairement à vous la petite blonde en fauteuil est un génie. Alors j'ai plus confiance en son instinct qu'en le vôtre. » En toute honnêteté, Erwin n’en n’avait pas été particulièrement vexé. Seules les vérités blessent...Et en l’occurrence Preminger savait pertinemment être un génie dans ce monde comme dans l’autre. Il avait l’habitude d’être sous-estimé, cela faisait partie du jeu. On le trouvait souvent arrogant. La subtilité était qu’il l’était à raison. Aster en revanche…manquait de réalisme. « Depuis qu'on est là hormis vous plaindre je vous ai pas vu faire grand chose. » avait-il dit... Normal réfléchir ne nécessitait pas d’actions particulières hormis de faire fonctionner son cerveau, ce que Preminger faisait depuis le début de la journée. Mais ça avait l’air d’être une activité étrangère à Aster. Il goûta du bout des dents les légumes aseptisés qui trônaient dans son assiette. Ils avaient le goût d’eau. La cuisinière était aussi catastrophique que Georgia, avec pour seule différence que la première était payée pour faire la cuisine. A sa gauche, Victor discutait avec la brune de la panne d’électricité. Étrange, effectivement. Pour sa part, sur le moment, il en avait été satisfait, cette dernière lui permettant de cesser son travail le temps du rétablissement du courant...Mais malgré tout, une entreprise aussi sophistiquée qu’Amazon une panne d’une telle envergure était surprenante, surtout si on jumelait ça avec les enlèvements… Erwin fronça néanmoins les sourcils lorsqu’il entendit Victor évoquer le sujet de la disparition d’employés. Il aurait pu faire mine de ne pas avoir entendu, mais après tout, ils étaient tous dans le même embarras...Autant partager pour le moment les informations obtenues...Ensuite, il aviserait. - "Excusez-moi...Des employés ont disparu dites-vous ?" Fit-il en baissant la voix pour éviter que le sujet de leur conversation puisse parvenir aux oreilles indiscrètes, "savez-vous depuis quand cela se produit ?" Non loin de lui reprocher d’intervenir, Victor posa un index sur sa bouche, donnant l'impression de réfléchir - "En fait, on sait pas précisément... la seule chose que nous savons c'est que ces enlèvements ont eu lieu tout récemment !" Il se tourna entièrement devant Preminger l’air perplexe et poursuivit : "Je crois qu'il en a eu quatre en tout ! Ca commence à faire beaucoup ". Erwin hocha la tête l’air contrarié… Cette histoire commençait à prendre une ampleur qui les dépassait. - Effectivement...c'est inquiétant. Charlie - notre collègue humain- n'a pas évoqué du tout ce sujet avec nous... Peut-être ne l'a-t-il seulement pas remarqué. Ou peut-être n’avait-il pas voulu les alerter ou les décourager. Il mastiqua un nouveau morceau de colin, cette chose semblait être de plastique...puis souffla : - Mais en tout cas, ça semble coïncider avec l'arrivée de ces employés robotiques. Il ne m'a pas donné la date exact, mais ils sont arrivés en début d'année, d'après Charlie... Et leur pourcentage vient encore d'augmenter. Victor encaissa l’information -"Essayeraient-ils de renouveler tout leur personnel par des robots ? Est ce que vous avez appris autre chose d'intéressant de votre côté ?" . Ca ne faisait pas l'ombre d'un doute... Vu l'enthousiasme de Judy pour le progrès technologique. Son instinct ne s’était pas trompé, visiblement cet homme était bien l’esprit le plus alerte de cette bande...après le sien évidemment. L’un des seuls qui n’avait pas complètement éteint son cerveau à l’entrée de cette usine… Enfin, les cerveaux de certains devaient déjà habituellement tourner dans le vide, alors… Il fallait le dire, c’était rafraîchissant. "Fort possible...J'ignore si c'est le cas pour votre pôle mais figurez-vous que dans la branche "Maintenance" ces Collègues de travail sont nos supérieurs hiérarchiques...! exposa-t-il avec emphase en roulant des yeux. Victor comprendrait sans effort la largeur du problème il en était persuadé, à la différence d’Aster. Et dire qu'il lui faudrait bientôt retourner nettoyer... A l’idée de son nouveau travail, il tressailli, vérifiant qu’aucune saleté n’était restée collée à son uniforme. Il n’avait pas écopé des tâches les plus ingrates encore...mais c’était plus fort que lui, il se sentait le besoin impérieux de vérifier. Au moins, se remerciait-il d’avoir mis exceptionnellement une vaporisation de parfum supplémentaire ce matin… Lui qui pensait valider ainsi son futur triomphe se voyait maintenant contraint d’espérer que son odeur tiendrait jusqu’à la fin de la journée… Au moins, l’uniforme qu’on lui avait confié était à sa taille. Même s’il détestait encore ces couleurs agressives, il fallait convenir qu’il n’y avait personne qui pouvait le porter aussi bien que lui. S’apercevant brutalement qu’il avait omis de répondre à Victor, il s’essuya la bouche avec la serviette et soupira : - Charlie est un gamin assez peu loquace.. Mais j'ai réussi à savoir quelques petites choses...ajouta-t-il fièrement avant d’enchaîner sur le ton de la confidence, "Je ne sais pas pour vous, mais du peu que j'ai vu d'elle, cette Judy ne m'a pas inspiré confiance... Ca ne m'étonnerait pas qu'elle soit à l'origine de l'arrivée des robots dans cette entreprise...Il marqua une pause et ajouta Elle ou son père. Vous vous souvenez de son expression "les organiques?" J'ai essayé de questionner Charlie à son sujet Malheureusement il ne l'a connaît que de vue". Il fit la moue quelque peu dépité. Peut-être était-il tombé sur le seul collègue organique qui ignorait absolument tout de Judy… En même temps, quel DRH digne de ce nom se lierait d’amitié avec le nettoyeur des toilettes publics ? Cependant, il comptait bien tirer de Charlie toutes les informations qu’on pouvait en tirer. Aussi, ajouta-t-il : - "J'ai tout de même appris que la fin de la chaîne de production est effectuée exclusivement par l'équipe robotique.. Pour le déchargement des camions, Charlie ne sait pas... Ca ne m'étonnerait pas que cela soit aussi géré par des automates, ça expliquerait qu'il n'en sache rien...." Ce qui constituait pour lui une information essentielle. Cela confirmait en apparence une chose, en considérant que Charlie disait la vérité et était bien au courant de tout : seuls les robots avaient vu en dernier partir les colis...et seuls eux avaient réceptionnés les marchandises… Il fallait donc contrôler les robots pour récupérer les victimes… Et également...il fallait pour prévenir Honey avoir eu accès à son paquet avant l’envoi. Comme il l’espérait, ces nouvelles eurent un effet immédiat sur Victor : - "Ce qui confirme leur volonté de demeurer discrets sur leur chargement" !" Il ajouta à voix basse "Ils n'ont pas choisis les lieux où nous étions passés par hasard ! Si nous voulons connaître le fin mot de l'histoire peut-être serait-il plus judicieux d'accéder aux parties interdites au personnel !" Erwin laissa échapper un sourire fin. Il était arrivé à la même conclusion. Bien évidemment qu’ils n’étaient pas passé inaperçus. Seuls les naïfs et Aster pouvaient encore espérer être réellement en couverture. Comme si six nouvelles personnes étaient attendues… Judy avait parfaitement joué son rôle mais en tant que DRH n’avait pu ignorer qu’aucune nouvelle recrue ne devait arriver… Alors six…. Quant à la question de la localisation. Nécessairement Georgia ne pouvait pas être détenue dans un endroit public. Seules les zones non fréquentées étaient susceptibles de la garder. Il se demanda subitement dans quel état actuel se trouvait son épouse. Restait-elle encore dans cette torpeur maladive, indifférente à sa situation ? Ou était-elle sortie de son état catatonique et priait-elle pour qu’il vienne la sauver ? Se demandait-elle s’il viendrait réellement la sauver ? Ou avait-elle le doute qu’il en soit la cause ? Il aurait payé cher pour partager les pensées de son épouse à cet instant précis. L’exercice aurait été, sans nul doute, amusant. - "Je partage votre avis..."confia-t-il à Victor, "Cette entreprise est trop contrôlée pour ne pas s'apercevoir que notre arrivée simultanée est suspecte. Cependant, ce que vous venez de m'apprendre me fait m'interroger sur cette histoire... Au départ, il était possible de penser que nos proches étaient véritablement visés...Maintenant...je n'en suis plus si sûr. La vraie question reste: pourquoi ces disparitions? Erwin s’approcha un peu de son voisin et chuchota d’un ton confidentiel "Pour accéder aux parties interdites, j'ai ma petite idée sur la méthode à employer... Comme il l’avait prévu sa petite confidence produisit son effet et Victor le considéra avec respect - "Vous avez raison, cette question de disparition est la clé de tout ! Si nous parvenons à y répondre, nous pourrons sauver nos proches !" Il se pencha vers lui et ajouta "Je vous en prie, faites-nous partager votre idée lumineuse !" Preminger s’enorgueillit à cette évocation, il avait eu raison de parier sur Victor. Il était plaisant de voir que certaines personnes admettaient clairement leur admiration… - Et bien… Il haussait la voix pour témoigner à toute l’assemblée son trait d’esprit lorsque sa vision se figea sur la seule chaise vide de la table à sa droite. Saimhainn n’était toujours pas arrivée. La constatation de son absent créa un trouble chez l’ancien ministre, lorsqu’il consulta sa montre. Ce retard était anormal, il en était persuadé. Et l’absence de la rousse jeune femme ne semblait susciter aucun émoi pourtant. Vivement, comme pris d’un doute, il interrogea Victor : - "Je...Ne trouvez vous pas étrange que Saimhainn ne soit pas encore parmi nous? Il n'y a aucune raison pour que sa pause soit différée des autres...L'auriez-vous aperçue? " Victor fronça les sourcils -"Je... non vous avez raison, c'est très étonnant ! Mais peut-être a-t-elle été retardée par sa tâche. Si elle a du supporter un chef narcissique aussi casse-pied que celui du chef des emballages, cela ne m'étonnerait qu'à moitié !" Il regarda à son tour autour de lui "Lorsque nous aurons terminé ce repas, nous aurons peut-être l'occasion de partir à sa recherche ! Mais il vaut mieux rester discret pour le moment... et puis qui sait, peut-être nous inquiétons-nous pour rien ?" Il ne connaissait pas suffisamment la jeune femme pour être capable d’affirmer avec certitude qu’elle avait disparu. Restait la certitude que la jeune femme était partie presque terrorisée. Peut-être s’était-elle fait découvrir ? Peut-être avait-elle été capturée ? Malgré tout, il était peut-être trop tôt pour paniquer. - "Peut-être...Sûrement... Je suis cependant satisfait de voir que quelqu'un d'entre nous à de l'esprit pratique...Puis-je considérer compter sur vous? " Déclarer ainsi inciterait Victor a prendre position et lui assurer son soutien. Non dépourvu d’humour, ce dernier ria légèrement lorsque le ministre évoqua son esprit pratique : - "Méfez-vous, les apparences sont parfois trompeuse !" Sur ça, Preminger ne pouvait pas le détromper, c’était également son opinion… Il sourit davantage lorsque Victor ajouta, un petit rictus sur le visage : - Cela dépend pourquoi.. pour ce qui est de venger l’enlèvement de nos amis, vous pouvez compter sur moi ! Je leur ferais vivre un véritable cauchemar ! C’était tout ce qu’il attendait de lui… Cependant quelque chose dans l’expression de presque plaisir de Victor à la fin de cette affirmation interrogea le ministre. Il mettrait sa menace à exécution, Preminger en fut brutalement certain. Qui était-il donc ? L’heure n’était pas aux confidences, mais il se promit d’interroger son voisin lorsque l’occasion se présenterait… Constatant cependant qu’Honey semblait avoir entendu leur conversation sur le sort de Saimhainn aussi l’interrogea-t-il : - "Peut-être l'absence est-elle l’occasion de tester ta théorie.. A.S.T.R.I.D. peut-elle la localiser en piratant son bracelet ?" Il apprécia le fait que la scientifique ne réplique pas mais attrapa au contraire son téléphone pour mieux s’exécuter. Pour en découpant un morceau de tarte, Erwin la regarda tenter plusieurs manipulations successives.. « Ne l’avais-je pas dit ? » songea-t-il avec un presque triomphe. La tarte à la myrtille lui semblait soudain succulente tandis que la scientifique soupira : - Le système est encore éteint...Je réessayerai plus tard, finit-elle par admettre d'un ton qu'Erwin assimila à un grommellement. - Autrement dit, pour le moment ce magnifique petit accessoire est encore inutile pour la majorité d’entre nous… railla-t-il avant d’engloutir une portion supplémentaire de tarte aux myrtilles. Mais...Comme je le disais à Victor… Je pense leur avoir trouvé une utilité qui devrait nous permettre d’accéder aux informations nécessaires pour retrouver nos chers disparus… Il savoura avoir obtenu en l’espace d’une phrase l’attention de tous et reprit plus bas, d’un ton confidentiel : - Figurez-vous que pour ceux qui ont la chance incroyable d’être de corvées ménage...Cette merveille, il désigna son bracelet d’un geste admiratif, sonne dès qu’une tâche doit nous être attribuée. Le reste du temps...nous devons le passer à attendre cette sonnerie. Ce qui signifie que nous sommes totalement libres de nos mouvements. Mais plus encore… Si j’ai raison, et je pense avoir raison..Notre travail s’étend à l’ensemble du bâtiment et notre surveillance doit être minimale. ll reprit les yeux brillants. - Comprenez-vous l’intérêt ? L'un d'entre vous veut faire passer une information ? Ou mieux veut permettre l'accès d'un endroit à fouiller? Il suffit que l’un d’entre fasse une erreur, provoque un désordre et notre bracelet sonnera automatiquement pour nous demander de nous y rendre… Il nous suffira de vous rejoindre et nous pourrons vous parler. Ou d’examiner l’endroit… Il s’interrompit, savourant ses propres paroles et ajouta avec dédain : - Evidemment, il convient de valider le fait qu’il n’y ait pas obligatoirement quelqu’un pour nous surveiller dans le nettoyage...Et le temps qu'il nous est accordé pour accomplir cette tâche..Mais...je me charge d'obtenir ces informations de Charlie. Sous peu, il mangera dans notre main... Tiens d’ailleurs, le voilà qui tombe à point nommé… Le jeune homme déambulait dans l’allée, son air habituel sur le visage. Et dire que cet individu était amoureux… L’amour, la faiblesse de tout à chacun. Bien exploitée, elle lui permettrait d’obtenir tous les renseignements et toutes les aides attendues du jeune homme. - Charlie ! Il leva la main pour attirer son attention, plaquant un air jovial sur son visage. Le jeune homme s’approcha doucement. - Charlie… Venez donc vous installer avec nous, un instant ! Ce sont mes nouveaux collègues, à vrai dire, on s’est rencontrés devant le bâtiment. C'était une excuse comme une autre, qui n'était pas dénuée de vérité d'ailleurs. Le jeune homme hocha la tête indifférent. Les conversations avaient repris l'air de rien. D’un air complètement détaché, Erwin attrapa son verre et d’une main faussement distraite en reversa le contenu sur sa manche, assortant son action d’un petit cri désemparé. - Oh, je suis extrêmement maladroit… soupira-t-il en secouant sa manche, heureusement que le capteur n’a pas été endommagé, ajouta-t-il finement en finissant d'essayer les dernières gouttes d'eau tout en jetant à Charlie un regard en biais, c’est un tel bijou technologique… Et dire que ce petit engin nous guide jusqu’à une tâche et nous surveille...J’avoue ne pas en connaître parfaitement le fonctionnement mais il est clair que l’entreprise y gagne beaucoup. Cette surveillance permet plus de liberté à la surveillance physique… Je suppose que dès qu’ils sonnent, notre équipe doit se déplacer dans tout endroit où un problème est localisé, sans nécessairement attendre qu’un supérieur hiérarchique soit là. Il se sourit à lui même, satisfait de son adresse. L’art de récupérer les informations en toute discrétion. Charlie haussa les épaules - Ca dépend. Nous, c'est pas qui est là notre souci, c'est ce qui doit être nettoyé ou ramassé. En général l'entreprise s'arrête pas de tourner parce qu'un employé a vomi ou renverser un plateau à la cantine ! - Certes… Encore heureux, d’ailleurs, ajouta-t-il sèchement, nous ne sommes pas les larbins d’Amazon. Enfin...tout dépend du temps qu’on nous laisse pour exécuter nos tâches, non ? A-t-on un temps maximal ? Il appuya sa question d’un regard rapide à ses acolytes. - T'sais quoi ? Manifestement t'as pas reçu les guidelines à l'Orientation alors j'te les filerai après. répondit Charlie avec ce qu'il possédait de gentillesse. Erwin hocha la tête satisfait. Il avait eu confirmation de ce qu’il supputait et ce devant tout le monde. Il observa le jeune homme… Son attitude résignée l’agaçait. Enfin...dans ce contexte. « Le client est roi, nous on est les valets. » Avait-il dit... Dans la vie ordinaire, il aurait adoré rencontrer quelqu’un avec de telles convictions… Il ne restait à lui apprendre que le client n’était pas roi, mais qu'Il était le roi. Et en peu de temps, ce dernier serait son valet. D’ailleurs, pourquoi ce dernier s’était-il retrouvé en maintenance ? Ego surdimensionné ou trop grosses mains, comme avait-pu le dire Bob ? Le moyen le plus sûr était de lui demander et de mettre en pratique sa décision de manipuler l’esprit du jeune homme, aussi s'exécuta-t-il et reprit la conversation un ton plus bas, moins audible pour le reste de la table: - Pourquoi vous êtes vous retrouvé en maintenance ? Charlie haussa les épaules avec son éternel air désabusé : - Sans doute parce que j'suis pas assez intelligent pour faire le reste. Sa réponse fit lever les yeux au ciel du ministre. Il aurait pu le croire dans d’autres circonstances, mais après y avoir été envoyé ? Non. - Non….Vous vous dévaluez...Vous aviez postulé pour un poste en particulier initialement ? Je dis ça parce que dans mon cas je visais le pôle juridique...mon diplôme me le permettait... Mais apparemment ma personnalité ne faisait pas l’affaire Du propre aveu des Collègues de travail. Mon intelligence n’était pas en cause "[i]Comment le pourrait-elle ?[/i]" Ajouta-t-il mentalement avant de reprendre: "Uniquement l’état d’esprit...c’est peut-être la raison de votre échec également...c’est assez frustrant d’ailleurs, non ? Ca ne vous ennuie pas d’avoir un Collègue de Travail, un automate, il insista sur le mot, comme supérieur hiérarchique ? Après tout...l’Homme est supérieur à la machine -[color=#6495ED]Ici il y a 10 % d'humains dans tous les secteurs, à tous les niveaux. Beaucoup de gens ont un robot comme manager direct. Faut vivre avec son temps[/color], répondit placidement Charlie. A croire que lui aussi avait été lobotomisé pour accepter cette révolution ! - Je ne vois pas en quoi notre travail ne pourrait pas être fait par un de ces automates, coupa Erwin d’un ton confidentiel, le nettoyage ne nécessite pas de réflexion particulière les autres postes en revanche... Sans vouloir vous alarmer si cette étude se révèle concluante il y a de fortes chances pour que le 10% se transforme en 5%...puis en 0.. La résignation vous mènera au chômage et peut-être avez-vous une famille à nourrir - J'ai postulé pour avoir un travail. Comme beaucoup de gens. J'ai rien demandé de spécial. Tu regardes pas la télé j'imagine, sinon tu aurais vu qu'il y a eu des manifestations cette année et que c'est pour ça que le règlement veut que 10 % d'humains continuent d'être présents à chaque niveau hiérarchique."Les vraies personnes ont besoin de vrais jobs". Parfait ! Preminger la voyait enfin la première fissure dans l’esprit de son interlocuteur. Ce qu’il devrait parvenir à exploiter pour obtenir du jeune homme les actions exactes qu’il attendrait de lui, en fonction de leur plan. Et pour appuyer un peu sur l’équilibre du jeune homme il ajouta - Je partage votre point de vue… Regardez cette pauvre jeune fille, Il lui désigna de la main la jeune femme brune qui avait échangé des sourires avec le jeune Charlie avec théâtralité, l'objet de son amour d'ailleurs, sa faiblesse et continua : - "[color:8d36=#A30C0C]Vous semblez la connaître… Il serait dommage qu’elle termine éjectée de cette structure pour des problèmes de rentabilité ou de maladresse…Mais c'est ce qu'elle risque..."
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
Le « problème » lorsqu’on était dans l’équipe de maintenance, c’était qu’à peine finit de manger il fallait s’occuper de ramasser ce que les autres collègues humains avaient fait comme saletés. L’un deux avait justement eu la bonne idée de renverser la moitié de son plateau en dehors de la poubelle. Il eu d’ailleurs une pensée, pour tous ceux qui étaient chargés de l’entretien dans les fast-food. Nul doute que ce genre de choses devaient arriver plus d’une fois par jour. Ici, il s’agissait d’un « subtile » mélange entre du papier alimentaire, de la tarte à la myrtille entamée et des restant de coca :
« Erwin, je crois que je vois une tâche là-bas. » Commenta leur Collègue de travail
Pendant que altesse sérénissime était occupé ailleurs, Honey s’approcha de lui.
« Toi et Erwin vous avez un accès illimité au bâtiment, ça serait vraiment top si vous pouviez trouver des plans de l’entrepôt. Nous on s’occupe de retrouver Huinn. »
Si la perspective de se coltiner Geignard Ier pour la suite des opérations, ne l’enchantait pas des masses, Aster savait néanmoins mettre ses sentiments personnels de côté pour le bien de la cohésion du groupe, et afin que ce qu’ils s’apprêtaient à faire ne réussisse :
- Je pense que son altesse sérénissime ne posera pas de problème pour cette partie. Compte sur nous
« Vous êtes au TOP ! »
Pas le temps de tergiverser, Erwin à peine revenue de son nettoyage, voilà qu’ils devaient repartir avec Charlie et leur Collègue de travail. C’est comme ça qu’il se retrouvait à nettoyer un tapis roulant, sur lequel se trouvait normalement des marchandises afin de les acheminer vers il ne savait pas trop quelle direction. Pour le moment, c’était le cadet de ses soucis. Si il devait trouver des plans de l’entrepôt, le mieux était encore de voir ça avec Charlie. Il n’était pas bête, débouler comme ça et lui poser tout un tas de question sur le sujet ne ferait qu’attiser sa méfiance. Non, l’idée était plutôt de le mettre en confiance, et après de la jouer subtile. Évidemment, comme tout le monde Aster, n’était pas aveugle il avait bien vue ce qu’il s’était passé à la cafeteria et ce que ça voulait dire. Heureusement, de ce côté là, il avait eu deux excellents modèles. Mettez Anna et Nyx ensemble, et vous aurez la team « un jour mon prince viendra ». Il préférerait clairement mourir que de l’avouer, mais pour une fois que ça pouvait lui servir, les bavardages sur l’amour de deux pipelettes optimistes étaient d’une aide précieuse.
- Ça fait combien de temps que vous la connaissez la petite brune ?
« Oh... euh... quelques temps », répondit-il en rougissant jusqu'aux oreilles.
- Vous savez, il paraît que 25% des salariés trouvent l'amour sur leur lieux de travail vous devriez pas hésiter, elle a l'air de bien vous aimer aussi.
Il s’épatait lui même d’avoir retenue cette info. Lorsque Anna l’avait mentionné dans un discours comme quoi, il devrait être plus aimable avec les clients, il avait en toute franchise écouté que d’une oreille -genre il allait trouver son âme sœur parmi la clientèle, elle avait vraiment des idées bizarre la rouquine parfois. En revanche, dans le cas présent, ça eu l’effet escompté puisque Charlie devint encore plus rouge qu’il ne l’était avant.
« Ça se voit tant que ça ? »
- Sachant qu'en général j'suis pas le spécialiste pour ce genre de choses, un peu oui. Mais vous en faites pas, personne ne vous jettera la pierre.
« C'est gentil. C'est juste que... J'sais pas, j'suis pas moi-même quand elle est là. Tu vois ? »
Pas vraiment non, même avec Maara il n’avait jamais eu l’impression de ne plus être lui-même. Néanmoins, il décida de hocher la tête l’air expert histoire de pas se griller non plus :
- Vous vous sentez bizarre, subitement vous ressentez une bouffée de chaleur, et votre cerveau se met sur mode automatique.
Plus cliché que ça, tu meurs. Si ça se trouvait c’était même pas ce que Charlie ressentait et il était en train de faire une généralisation. Les histoires de coeur c’était clairement pas son fort, il s’en cachait pas de toute façon, il l’avait dit avant qu’il était loin d’être un spécialiste en la matière -et c’était un euphémisme-
« Plutôt en mode gros crétin qui sait plus parler. »
- C'est souvent l'effet que ça provoque. Ce n'est pas parce que vous pensez être un crétin, que vous en êtes un ni même qu'elle le pense
Il sourit :
« C'est gentil. On dirait pas comme ça mais t'es un gentil, toi. »
- Disons que ça dépend des jours répondit l’ex lapin avec second degrés
En fait ça dépendait surtout des personnes. Charlie avait pas l’air d’un mauvais bougre, un peu timide sur les bords peut-être, et avec une certaine tendance à se dénigrer. Et clairement, à ses yeux il mériterait plus qu’être un simple employé de ménage. A croire que le seul endroit où l’emploie ne semblait pas un problème, c’était Storybrooke. Quoi qu’il en soit, après un peut plus discuté avec lui, il en était venue à la conclusion qu’il avait pas envie d’être le ronchon qui envoie boulé tout le monde avec lui -chose dont il ne se priverait pas avec son altesse sérénissime par exemple.
- J'ai une question dit-il afin d’entrer dans le vif du sujet. Là où je bossais avant, on nous fichait un plan dans les mains en mode démerde toi afin de mémoriser l'endroit. C'est pareil ici ou les choses se passent différemment ? C'est pareil ici ou les choses se passent différemment ?
« J'pense que j'peux te trouver un plan. »
Il se mit en route, Aster sur ses talons. Ils marchèrent pendant un petit moment, jusqu’à arriver dans une partie d’Amazon qui lui était jusque là inconnue. On aurait dit un genre de musé avec notamment l’évolution du logo de l’entreprise, des informations diverses sur le créateur et il en passait.
« Ici ils retracent toute l'histoire d'Amazon en général et de cet entrepôt en particulier. »
Il ne manqua pas de remarquer les Collègues de travail disposés un peu partout, tel des gardiens. A ceci près qu’ils semblaient être en mode veille. Leurs yeux ne brillaient pas. Passant sa main devant l’un d’eux au cas où, il pu remarquer que rien ne se produisit :
- J'ignorais qu'il y avait des Collègues de travail entreposés ici.
« Oh euh... ouais, y en a partout, pas vrai ? Moi ça m'étonne pas qu'ils soient aussi là. On a vraiment tout : des designs abandonnés, des prototypes... tout. »
S’approchant d’une des vitrines contenant justement ce qu’il voulait, Aster remarqua cependant qu’il était impossible de la soulever aussi facilement. Un code était en effet nécessaire, à l’ouverture de cette dernière.
- Il est plaqué or ou quoi ce plan ? Demanda le chocolatier. Vu le niveau de sécurité, j'me pose la question. Ils ont peur que quelqu'un le revende au marché noire ?
Le pire ? C’est qu’il n’essayait même pas de faire de l’humour. Il était sérieux, et se posait réellement la question. C’était que le plan d’un entrepôt, pas de quoi fouetter un chat en somme. Mais apparemment pour Amazon, ça avait l’air d’être d’une importance capitale. En tout cas, Charlie eu l’air de trouver sa remarque drôle bien qu’elle ne fût pas faite dans ce but là :
« Toutes les vitrines ont un code. Mais nous, c'qui est bien, c'est qu'on a tous les codes. »
Il pianota en effet sur la vitrine concernée, et cette dernière se souleva :
«C'est que les vitrines, faut aussi les polir. »
Il lui tendit le chiffon adéquat, et en dépit de la vitrine ouverte et du plan à disposition, Aster hésita légèrement. Ca lui semblait presque trop facile, il devait forcément il y avoir un piège quelque part non ? S’il prenait le plan comme ça, qu’est qui lui disait qu’une alarme n’allait pas subitement se déclencher ? On pourrait lui reprocher d’avoir vu trop de films d’action, mais Aster était tout de même quelqu’un d’un tantinet méfiant et surtout, il vivait à Storybrooke la ville la moins normale des Etats-Unis. Se genre de scénario pourrait très bien se produire là-bas.
- Ça va pas déranger quelqu'un ? Demanda-t-il à Charlie
« Oh non, tout le monde s'en fiche de ces vieux machins. »
Et pour le prouver, Charlie attrapa le plan et au moment où il le prit, absolument rien ne se produit. Niet, nada que dalle. Idem quand il le lui donna. Aussi, l’ex lapin se contenta de hausser les épaules :
- Si tu le dis alors, je te fais confiance. T'es là depuis plus longtemps que moi après tout.
Il n’était néanmoins, pas question de s’attarder étant donné qu’ils avaient encore du travail à faire. Aussi, firent-ils demi tour. Néanmoins en quittant la pièce, Aster eu l’impression d’entendre un petit déclic. Il secoua néanmoins la tête, lorsque ce fameux déclic ne se reproduisit pas. C’était probablement lui, qui était plus tendue qu’il ne voulait l’admettre. C’était bien connue, que dans ce genre de moment, l’imagination jouait des tours.
S. et S. MacKenzie
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"L'autre rêve de vivre
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| Conte : Inventé ⊚ | Dans le monde des contes, je suis : : Samhainn & Samhuinn
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La rouquine suivait son nouveau collègue en silence. Dan ne s'était pas rendu compte que la rousse était derrière lui, et marchait d'une bonne cadence. Samhainn dû presser le pas pour ne pas le perdre. Il faisait de plus en plus sombre et la silhouette de son collègue devenait de plus en plus difficile à suivre. De plus, le chariot qu'elle poussait, rendait la filature plus complexe. La rousse gardait les yeux fixés sur le dos à peine visible de son collègue, soudain an s'arrêta. Deux lumières bleues glaciales indiqua à Hain que son collègue était face à un robot, bloquant le passage. Samhainn se jeta dans une allée avec son chariot, manquant de percuter une étagère. Elle trouva un espace entre deux articles pour observer la scène. Elle nota d'ailleurs que le Collègue de travail n'était pas vêtu comme les précédents, il portait un uniforme plus foncé. La rousse ne distinguait pas bien la tenue dans l'obscurité mais celle-ci semblait plus formelle.
"Waouh, vous m'avez fait peur ! Vous devriez pas être dans un autre secteur ?" Aucune réponse. "Allô ? Y'a quelqu'un ?"
Samhainn vit Dan passer la main devant les yeux lumineux du Collègue de travail, mais le robot n'eut aucune réaction. Dan toqua ensuite sur le visage métallique, tentant encore une fois d'obtenir une réponse, mais le Collègue mécanique ne bougea pas.
"Quelque chose ne marche pas avec le circuit de la parole ? Ok, je vais faire un rapport, je retourne dans mon secteur." Fit Dan, en continuant tout de même d'examiner le robot.
Alors que Samhainn scrutait le robot elle aussi, mais de loin, elle sentit quelque chose lui chatouiller l'avant bras droit. La roussa plaqua la main sur sa bouche, s'empêchant de lâcher un petit cri. Parmi toutes les créatures qu'il y avait sur Terre, l'araignée était la seule capable d'effrayer Hain. Elle avait une peur irraisonnée des bêtes à 8 pattes, comme bien des gens dans ce monde. Les fées avaient autrefois passé des heures à lui démontrer que ces créatures n'étaient pas plus méchantes que d'autres, mais la rouquine était restée perméable à tout argument, au plus grand désespoir de sa jumelle qui aimait les araignées autant que les sucreries.
Samhainn, refusant évidemment d'écraser la petite créature, secoua son bras tout en gardant la paume de sa main plaquée sur ses lèvres. L'araignée finit par tomber sur le sol baigné de pénombre. La rousse se décala sur le côté, espérant s'éloigner de la bête et ne pas l'écraser au passage. L'angoisse provoquée par l'animal passée, Hain replaça son regard vers Dan et le Collègue, mais tous deux avaient disparu ! Le long couloir mal éclairé était désert. Au loin, un haut parleur diffusait un message "Reportez tout incident à un Collègue de travail". La rousse secoua vigoureusement la tête. Pas question de s'approcher d'une de ces machines, premièrement parce qu'il n'y avait sûrement pas d'incident à signaler et deuxièmement parce que pour rien au monde elle ne voulait se retrouver face à face encore une fois avec un robot complotant sûrement derrière le dos des dirigeants humains de cet entrepôt.
Hain sortit de sa cachette prudemment et s'avança jusqu'à l'endroit où Dan se trouvait il avait encore quelques secondes. Rien. Avec toute la prudence du monde, elle continua de marcher dans le long couloir. Ses yeux balayaient les environs à la recherche de Dan ou d'autre chose attirant son attention. Ses pas étaient silencieux, pour pouvoir capter le moindre son. Aplus u bout de quelques secondes, ce fut bien un son qui lui parvient. Un cri. Ne réfléchissant pas, l'herboriste ne mit à courir vers la source du cri, sur la pointes des pieds afin de ne pas faire du bruit plus qu'il ne fallait. La rousse parcourut une bonne dizaine de mètres avant de tomber sur le chariot de Dan. Tous les articles étaient encore dessus.
"Robot tueur d'homme..." Souffla la rouquine coinvaincue que Dan avait été la victime d'une de ces machines aux yeux lumineux.
La lampe torche de son collègue ainsi que son scanner étaient au sol, cassés et visiblement inutilisables. Pour s'en assurer, la rousse ramassa la lampe torche. L'objet ne fonctionnait effectivement plus, mais il n'était pas inutile pour autant. Une lampe comme celle-ci pouvait servir d'arme si le besoin le présentait.
"Dan ?" Appela Hain tout bas, serrant la lampe torche fermement dans sa main.
Les oreilles de la jeune femme captèrent de nouveaux sons, semblable à des bruits de pas. Les pas venaient de derrière elle. Les poils de son dos se dressèrent et un frisson lui parcourut l'échine. Faisant volte face, la rousse brandit son arme de fortune. Elle lâcha un petit cri en se retrouvant nez à nez avec un Collègue de travail. Elle attendit quelques secondes attendant un geste ou une pareil de la part du robot. Mais rien ne vint. Le robot était tout aussi muet que celui faisant face à Dan il y avait quelques minutes. La rousse le sentait, le silence était mauvaise signe chez ces choses. Ils devaient réfléchir, réfléchir à une façon de prendre le contrôle de l'entrepôt. Sérieusement, après tous les films où les machines dominaient le monde, pourquoi les humains s'obstinaient à vouloir en construire, des toujours plus performantes, toujours plus humaines ? Les Hommes prédisaient eux-même la catastrophe mais fonçait dessus sans même douter.
Un autre message d'information se fit entendre au loin "Les Collègues de travail sont vos amis." L’herboriste frissonna. Y'avait-il message plus suspect ? Les mécaniques tentaient de gagner la confiance des humains, pour mieux les poignarder dans le dos. L'instinct de la jeune femme était infaillible, les fameux Collègues étaient les ennemis. La rouquine pensa à Dan, que lui était-il arrivé ? Allait-il bien ? Était-il avec Samhuinn et les autres ? Les robots leur avaient-ils fait quelque chose ? Avant que son esprit se fasse envahir par l'angoisse, la rousse se concentra de nouveau sur le problème imminent. Le robot face à elle, toujours immobile comme une statue. Doucement, la rousse le contourna, gardant ses yeux braqués sur la tête du robot, guettant le moindre signe de mouvement. Mais quand elle détourna le regard pour s'enfuir en courant, deux autres yeux bleus lumineux étaient braqués sur elle. Un autre robot se tenait devant elle, immobile, silencieux... effrayant et sûrement meurtrier. Tous les muscles de la rouquine se contractèrent à la vue de ce deuxième spécimen. L'avaient-ils repérés ? Continuant d'esquiver les Collègues, l'herboriste ne respirait plus, elle faisait le moindre de mouvements possibles et aurait voulu arrêter les battements de son cœur tellement ils étaient forts. Un panneau indiquant la sortie était sur la gauche, sans hésitation la rouquine courut vers la sortie. Elle ouvrit la porte à la volée et la referma aussitôt derrière elle. Sortie de ce cauchemar, la jeune femme s'appuya contre le mur du couloir, craignant que ses jambes ne lui fassent faux-bond maintenant que l'adrénaline avait disparu. Le couloir était parcouru de néons et la lumière aveugla la rousse pendant quelques secondes, l'empêchant de voir ce qui l'entourait. Une voix mécanique la fit sursauter.
"Bonjour, collègue organique, la pause déjeuner se passe dans l'Ama-Home, c'est dans cette direction !" Fit un Collègue de travail comme ceux qu'elle avait rencontré à son arrivée dans l'entrepôt. Son bras mécanique indiquait la droite du couloir.
Prudemment, en marchant de 3/4 pour surveiller le robot dans son dos, la rousse avança dans le couloir. Après quelques mètres, elle aperçut Honey, Lena et Victor qui venaient de l'autre sens. Samhainn trottina pour rejoindre le groupe.
"Ah tu es là ! Quand on ne t'a pas vue à la pause déjeuner on s'est demandé s'il ne t'était pas arrivé quelque chose. Mais tu as l'air d'aller globalement bien. Cela dit je peux demander à A.S.T.R.I.D. de te scanner pour qu'on soit sûr. Oh, j'allais oublier. Tiens, c'est pour toi." Fit Honey en tendant une serviette en papier à la rousse. "Je me suis dit que ça serait trop bête que tu loupes un repas à cause du travail."
"Merci" Souffla la rouquine automatiquement polie. La rousse observa les environs : pas de robots en vue. "Ecoutez," Commença-t-elle s'adressant au groupe entier. "Il se passe quelque chose de vraiment anormal dans la Zone de choix manuel..." Elle tendit la lampe torche cassée à Honey. "Mon collègue a disparu, et des ro... Des Collègues de travail sont figés mais semblent actifs... Honey, il faut que tu ailles voir et scanner des choses... On devrait tous y aller, il ne faut pas se séparer... J'ai laissé Dan partir devant et maintenant... Qui sait ce qu'il lui est arrivé..." La rousse se sentait coupable. Elle n'avait pas aidé son collègue, elle avait failli à ses principes... Si Dan était blessé ou pire, jamais le remord de la rousse ne pourrait s'effacer.
"Ça confirme sans doute que l'appel à l'aide que j'ai reçu n'était pas une farce." Dit Honey en examinant la lampe torche. "Bien que je n'ai jamais cru que ça en soit une. Ils avaient quelque chose de spécial, les automates ? A part leur inactivité active ?"
"Leurs uniformes étaient différents, plus formels je dirais." Répondit Samhainn en se remémorant l'uniforme des robots qu'elle avait croisé. Honey opina.
"Tu peux regarder dans la poche arrière de mon fauteuil ? Quand j'étais au service client j'ai reçu pas mal de documentation et je crois que j'ai vu de quel type d'automate il s'agit."
La rousse s'exécuta et récupéra les papiers. Après quelques secondes à feuilleter les fluers, elle reconnu l'uniforme des robots et pointa le-dit robot.
"Ce sont les Hommes de livraison, ceux avec qui les clients vont bientôt interagir pour réceptionner leur colis... Il va sans doute falloir descendre voir ce qui se passe là-bas, j'avais compris que nous n'avions aucun contact avec la dernière partie de la chaîne dont ils s'occupent mais... Manifestement quelque chose ne colle pas. Mais avant tout ça, on voulait aller dire deux mots à un responsable. Enfin, ce sera sans doute plus que deux mots, évidemment mais.... Bref. Tu as raison, il faut qu'on y aille tous ensemble. Enfin sans Erwin et Aster qui sont partis chercher un plan du bâtiment. Donc tous ensemble moins deux. Allons-y ?"
La rouquine n'hésita pas. Il fallait savoir si le responsable humain était suspect ou non. Mais surtout il ne fallait pas se séparer. La rousse était déjà mal à l'aise à l'idée que Aster et Erwin étaient à l'écart. Bien qu'Aster puisse sans doute arracher la tête d'un robot à mains nues et qu'Erwin pouvait... pouvait lancer des insultes plus tranchantes que des lames, personne n'était en sécurité ici.
"Nous y allons."
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"Il était une fois dans le royaume des fêtes un noël pas comme les autres"
| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack & Folklore Irlandais | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Skellington & Jack O'Lantern
Où étiez-vous entre 5 minutes en arrière et maintenant ?
Je devais bien l’avouer, cela me rassurait quelque peu de savoir que nous avions retrouvé notre jeune rouquine que l’on croyait disparu. En revanche, elle était venue à Honey et moi avec des nouvelles bien moins réjouissantes. Car cette disparition que nous craignions tant, c’était son collègue qui en avait fait les frais et dans des circonstances bien curieuses. C’est pourquoi, nous avions décidés tous les trois d’aller retrouver un supérieur, pour en apprendre plus sur les disparitions mystérieuses qui avaient lieu au sein de cette entreprise.
« Vous savez ce qui est cool ? Le service clients c'est juste à côté de la RH ! On devrait aller voir Judy, ça m'a l'air d'un bon début. »
"Tu as raison, Honey ! Après tout, si l'on en croit Erwin, elle aurait un rôle à jouer dans cette affaire !"
Ni une, ni deux, nous nous dirigions vers les ascenseurs nous conduisant jusqu’aux bureaux de la direction. Puis arrivés à l’étage, nous cherchions un moment celui de « Judy Maddox ». Il ne restait plus qu’à savoir si elle était là. Frappant à la porte, je me tournais presque joyeux en direction de mes deux acolytes.
"Oh comme je suis impatient ! Vous savez on trouve parfois derrière de simples portes des univers vraiment fascinant ! Peut-être qu'elle renferme un stock de robots derrière... peut-être même que nous pourrons y retrouver nos chers disparus !"
« Je peux vous aider ? », déclara une Judy étonnée sur le pas de la porte.
"Oui, nous avons quelques questions à vous poser par rapport à notre travail... pourriez-vous nous accorder quelques secondes de votre précieux temps ?"
J’accentuais volontairement le côté innocent de cette question, afin de dissimuler nos réelles intentions. Peut-être n’était-elle pas prête à faire preuve d’une vraie collaboration. Cette technique s’avéra payante puisqu’elle s’écarta pour nous laisser passer.
"Nous vous remercions beaucoup !"
Je ne pus alors cacher une certaine déception lorsque je pénétrais dans la pièce. Moi qui espérais tant y découvrir de merveilleux secrets, il n’y avait en réalité rien de suspect. En fait, il n’y avait que ce monsieur Steele, le superviseur du service de mise en boîte, assis dans un fauteuil en cuir. Il me fallut alors quelques instants pour retrouver mon air naïf et innocent. Je ne pouvais m’empêcher de penser que certaines de mes questions auraient sembler beaucoup moins embarrassante en son absence.
"Tiens, monsieur Sleeve, quelle drôle de coïncidence de vous trouver ici ! J'espère que nous ne vous dérangeons pas... vous étiez peut-être en réunion ?"
« Les organiques qui ont des questions ne nous dérangent jamais. Comment se passe votre premier jour ? », dit Judy en souriant, très professionnelle.
"Oh et bien vous savez ce que c'est qu'une première journée. Nous sommes facilement nerveux et inquiets de faire du bon travail ! Mais je crois que ce n'est pas à nous de répondre à cette question !"
« Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. », déclara Sleeve d’un air des plus suspicieux.
"Oooh mais pourquoi être aussi suspicieux, je me demandais simplement si vous estimiez que j'avais été compétent dans mes tâches !"
« Plus que certains leur premier jour. »
Puis, alors que je m’apprêtais à refermer mon piège sur lui, Honey ne put s’empêcher d’intervenir, brisant tout mon subtil jeu d’acteur !
« C'est vraiment top mais je crois qu'on s'éloigne de notre question principale. Qui est plutôt une observation, en fait. Le collègue de notre amie... Comment t'as dit qu'il s'appelait ? »
« Dan Cooper. », déclara la rouquine
« Exactement, Dan Cooper, a disparu et nous croyons pas que ce soit le premier. »
Je levais alors les yeux au ciel. Et dire que je la pensais intelligente ! Croyait-elle réellement que les mettre au pied du mur nous mènerait à quoi que ce soit ? Qu’ils nous diraient la vérité ? Si vraiment ils étaient impliqués dans ce complot depuis une longue période, ils avaient certainement préparés à l’avance toutes leurs réponses.
"Bien sûr, si vous tenez tant à arriver avec vos grands sabots !"
J’avais lancé cette phrase de manière grandiloquente. Puisque notre couverture venait d’être grillée, autant aller jusqu’au bout !
"Mais ce qu'elle dit est vrai. Nous avons également eu des bruits de personnes disparue comme cette Sandrine par exemple ! Pouvez-vous nous dire pourquoi ?"
Les deux supérieurs échangèrent alors un regard avant que Judy ne prenne la parole.
« Nous ne sommes au courant de rien d'anormal mais je peux vous assurer qu'en tant que responsable du bien-être de nos organiques, nous faisons le nécessaire pour qu'ils se sentent bien chez nous. Sandrine comment, vous dites ? »
"Euh... je l'ignore à vrai dire ! Tout ce que nous savons c'est qu'elle était amie avec une certaine Christine. Elles travaillaient peut-être au même poste ?"
Judy fouilla alors dans ses dossiers avant d’en ressortir un papier d’une pochette.
« La voilà ! Sandrine Rossier a démissionné il y a quelques temps. Voyez par vous-mêmes. »
A voir la lettre, il ne semblait rien n’y avoir de suspect ! Cette dernière était même datée et signée.
"Ok je vois... et pour ce qui est de ce fameux Dan Cooper ?"
« Je n'ai rien reçu à son sujet, pour l'instant. »
Bien évidemment, j’aurais trouvé bien plus que suspect qu’une lettre ait été adressée au bureau étant donné qu’il s’était littéralement évaporé !
"Oh et bien dans ce cas avertissez-nous dès que vous le saurez. Mon amie si présente se fait beaucoup de soucis pour lui ! Pendant que nous en avons l'occasion. Il y avait une question qui me taraudais ! Pourquoi tenez-vous tant à ce que la plupart de vos employés soient des robots ?"
Judy s’apprêtait alors à répondre, semblant gênée par ma question. Ce fut Sleeve qui prit alors la parole.
« Parce qu'ils sont plus efficaces que les humains. »
Honey leva alors la main, comme une collégienne se trouvant en classe, afin de prendre la parole.
« Moi aussi j'ai une question. Si tout va bien dans votre entreprise, pourquoi quelqu'un m'a appelée à l'aide ? »
Elle en profita alors pour tendre aux deux dirigeants le papier qu’elle avait reçu.
« Que pensez-vous que cela signifie ? », répondit Judy, détournant la question.
"Avons-nous vraiment besoin de vous l'expliquer ? Lorsqu'une personne demande à l'aide c'est qu'elle est en danger !", déclarais-je un rictus planté sur mes lèvres "Apparemment, vos organiques ne semblent pas être aussi heureux que ce que vous prétendez !"
Ils ne répondirent alors pas à la question, ne faisant que renforcés la suspicion que nous avions déjà à leur égard.
"Nous aimerions bien savoir qui nous l'a envoyé. Vous qui connaissez vos employés, peut-être que cette écriture vous dit quelque chose ?"
« Vous êtes sérieux ? Personne peut identifier quelqu'un à partir d'une signature aussi brouillonne - mais Sandrine était comme ça : brouillonne. »
"Dans ce cas... est-ce que tous les employés présents dans l'entreprise aujourd'hui l'étaient également il y a deux semaines ? Il y a-t-il eu des personnes qui ont démissionner entre temps ?"
« Vous savez, des démissions, y en a fréquemment dans toutes les entreprises - et des licenciements aussi. Nos chiffres sont constants. »
"Dans quel service ce mot aurait-il pu être imprimé ?" Puis il va rajouter "Et comment aurait-il atterrir dans ce carton ?"
« Les mots ne sont imprimés dans aucun service. Ils sont auto-générés pendant la commande du Client. Mais ils sont placés dans les boîtes par les travailleurs de votre département. »
Des mots auto-générés durant une commande ? Cela était-il seulement possible ?
"Vos papiers sont réellement auto-générés ? C'est dingue et comment vous..."
Je laissais alors cette curiosité malvenue de côté. Songeant à reposer cette question plus tard !
"C'est étrange, je ne les avais pas remarqués ! Cela dit, il serait également totalement possible qu'ils aient été glissés dans un autre service. Nous avons appris qu'il existait un service spécialisé dans le scellage des paquets. Qui y a accès ?"
« Les organiques et les Collègues de travail qui y travaillent. Mais ils n'ont pas le temps de glisser des mots d'amour - ils scellent 5 paquets par minutes. »
"Il y a-t-il des services réservés à vos robot ? Est-il possible d’y avoir accès ?"
« Ça je vous l’ai déjà expliqué à l’orientation. »
« C’est vrai mais vous ne donnez pas tellement l’impression de collaborer et on va finir par vous suspecter. », répondit si justement la jeune scientifique.
« Vous avez la parole que nous allons étudier la situation de très près. »
Était-ce seulement vrai ? Avaient-ils prononcé un seul mot de correct depuis le début de cet entretien ? Honey, se pencha vers moi et murmura à voix basse.
« Inutile de trop insister aster va nous ramener un plan. »
acidbrain
Honey Lemon
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Ils sortirent du bureau déterminés et plutôt satisfaits de cette entrevue. En tout cas Honey l'était même si leur couverture était probablement... découverte. - Tant pis pour la couverture, s'exclama-t-elle d'ailleurs d'un ton plein d'entrain à l'attention de ses compagnons. Maintenant que nous avons des preuves que quelque chose ne tourne vraiment pas rond il est temps d'agir, vous croyez pas ? Son commentaire n'appelait pas forcément de réponse. Pour elle, c'était plutôt un constat un peu excitant et synonyme de danger. En remontant dans le couloir, ils passèrent devant un bureau très intéressant puisqu'il s'agissait de celui de Monsieur Sleeve. - Sur une échelle de 0 à 10, vous le suspectez à combien ? demanda Honey en indiquant le nom sur sa porte, déjà en train de réfléchir à la suite. - Je dirais 10,25, répondit Lena. Honey lui sourit de toutes ses dents, impatiente de forcer sa porte et d'explorer méthodiquement ce qui se trouvait derrière. Mais avant tout ça, il fallait s'assurer qu'en sortant du bureau de Judy Maddox ils n'iraient pas directement dans le sien. Ca serait quand même dommage que le nouveau plan foire juste pour un petit détail de la sorte. La jeune femme se mordit la lèvre d'autant plus fort que ce qu'elle pouvait voir à l'autre bout du couloir, Sleeve et Judy étaient en train de se séparer. Sans perdre une seconde, elle s'adressa à Victor et Lena, ses employés directs : - L'un de vous pourrait-il l'occuper pendant 20 bonnes minutes ? Histoire de voir large. - Je m'en charge, annonça Lena en rebroussant chemin le sourire aux lèvres. Mr Sleeve, je peux vous parler un petit moment ? lança-t-elle, aguicheuse, une fois à sa hauteur. - Elle est quand même pas en train de... ? demanda Honey, ne sachant si elle était sidérée ou écœurée. - Je vous écoute, rétorqua Sleeve d'un ton très professionnel, légèrement suspicieux, peut-être, et en tout cas étonné par son petit numéro de main dans les cheveux et sourire de publicité. - Je suis désolée pour la manière dont je vous ai parlé tout à l'heure, il est vrai que ce n'est pas très professionnel, je vous l'avoue mais le problème, c'est que... enfin vous voyez...je me sens toute chose. Vous êtes si..., susurra-t-elle en cherchant ses mots avant de finalement les trouver : musclé, votre sourire me fait chavirer et si autoritaire. - Il va vraiment gober ça ? s'enquit Honey à l'adresse de Victor, peut-être le plus à même d'évaluer la performance de Lena aux doigts croisés dans son dos. Apparemment ce fut le cas et Victor n'eut pas à se prononcer. Sleeve bomba le torse et passa une main dans ses cheveux - lui aussi, décidément ! - Eh bien... c'est vrai que j'essaye de me maintenir en forme ! Et si nous allions en discuter dans mon bureau ? Lena se retint de rire et posa un regard rapide sur le bureau avant de passer sa main sur l'épaule de Sleeve. - Je suis sûre qu'un belâtre comme vous connait un endroit bien plus sympathique que votre bureau pour discuter, un endroit où l'on puisse être tranquille non ? Il sembla y réfléchir un moment avant d'entrainer Lena à sa suite d'un air mystérieux. Quant à Hainn, Victor et Honey, ils avaient à présent la voie libre pour explorer son bureau et c'est ce qu'ils firent. Après avoir fouillé quelques tiroirs et plus généralement observé l'environnement, Honey se retrouvait avec une quantité de papiers à explorer et ne put qu'arriver à ce constant singulier : - C'est quand même étrange dans un entrepôt totalement automatisé d'avoir encore autant de paperasse et d'endroits pour la ranger, non ? Très rétro, pas vrai ? - Ils ont peut-être peur que les Collègues de travail aient accès à toutes les infos ? avança Hainn. - Hmm... Intéressante théorie, réfléchit Honey en parcourant rapidement lesdits papiers qui n'apprenaient rien de très intéressant pour leur enquête. Par contre, Hainn avait trouvé une commode apparemment fermée à clé puisqu'elle lança à la cantonade : - Quelqu'un sait crocheter les serrures ? Honey leva la main, très excitée par la perspective. Hainn lui tendit son épingle à cheveux en disant : - Ma soeur sait sans doute faire ça... mais pas moi. - Et moi je connais la technique qui marche le mieux, celle avec la radiographie ! Faut toujours en avoir une sur soi au cas où, expliqua Honey en se contorsionnant pour récupérer une radio de ses lombaires et la glisser dans le mécanisme. Les épingles, ça casse une fois sur deux mais le papier de radiographie est suffisamment fin et rigide, expliqua-t-elle juste avant qu'on entende le déclic de la victoire. Honey venait de récupérer les documents protégés quand la voix de Judy Maddox résonna dans son dos : - J'espère que vous avez une bonne excuse pour cette intrusion. Vos bracelets de monitoring m'ont appris que vous étiez dans le secteur. En se tournant, Honey nota que Lena était à ses côtés et que visiblement son rencart avait pris fin prématurément. - Oh flûte, j'avais oublié qu'on portait ça, soupira Honey. Mais c'est toujours comme ça avec les complots, tellement d'éléments à garder en mémoire. Et que diriez vous si je disais qu'on s'est perdus donc qu'on est retourné sur nos pas et que comme par hasard le placard s'est ouvert pile à ce moment-là ? C'est convaincant ?
Lena Davis
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Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
Et merde. Moi qui pensait pouvoir passer du temps avec Sleeve -voyez l’ironie parce que c’est genre pas vrai du tout hein-, me voilà « attrapée » par Judy qui me ramène bien rapidement vers le bureau de Sleeve pour que j’y rejoigne mes acolytes. « merde » pensais-je clairement. Après, bon, toute façon, notre couverture pouvait pas durer indéfiniment non plus. Je me mords la lèvre inférieure alors que Judy prend la parole.
« J'ai vérifié, le système a été piraté pour vous faire passer pour des nouveaux. Vous êtes quoi au juste, des espions industriels ? »
Je la regarde, haussant les sourcils.
« Est-ce-qu'on a des têtes d'espions industriels franchement ? »
Tandis qu’Honey inventait son excuse, je me mis à fouiller parce que concrètement, on allait pas rester là à se taper la discussion tranquillou parce que c’est pas du tout l’idée première de la mission et c’est pas Camille qui me contredira. Enfin bref, pendant qu’Honey cherchait quoi dire à Judy, je tombe rapidement sur un registre des employés disparus. Déjà 7 employés qui manquent à l’appel.
« J’ai pas menti quand je vous ai dit que j’avais reçu un appel à l’aide. »
Mon regard se balade sur les registres avant que je ne me rende compte que tout a commencé 4 mois plus tôt avec la disparition de deux personnes. Puis une personne de plus par la suite. Quelque chose ne tournait clairement pas rond au sein de cette fichue entreprise. Je m’approche d’Honey avant de reprendre la parole.
« Sleeve est un sale con. » « Je ne suis pas habilitée à rendre un jugement aussi catégorique mais il y a des négligences certaines si je crois ces documents… »
Elle est mignonne. Je lève le regard vers Judy avant de reprendre la parole, les documents en main.
« 7 employés disparus mystérieusement, quatre mois plus tôt, ça a commencé avec deux personnes. Vous êtes au courant et le pire c'est que vous tentez de nous faire croire que non mais votre bon ami Sleeve tient un registre des disparitions, alors vous continuez à jouer à qui est le plus stupide ou vous nous dites la vérité ? »
Elle s’apprête à répondre, choquée par mes insinuations quand une nouvelle panne se produit. On se retrouve avec une espèce de lumière rouge comme seul moyen de voir.
« Eh mais ça va pas recommencer ! » « Recommencer ? » s’étonna Judy « Non ce n'est pas une simple panne, là c'est un blackout total du système. »
Là, c’était plus qu’étrange…
« Total ? C’est pas bon ça… Faudrait pas qu’on se fasse un remake de Terminator Génésis » notez les références cinématographiques qui viennent toutes de ma joueuse parce que moi concrètement, j’en ai un peu rien à carrer de Terminator Génésis.
Judy sort du bureau pour aller vérifier un panneau électrique, dans le couloir, très rapidement suivie par notre groupe. Je pose mon regard sur le panneau qui montre clairement que toute l’énergie du système est drainée par les fondations de l’entrepôt.
« Pourquoi j’ai comme l’impression que j’ai raison depuis le début et que ce qu’on cherche se trouve en bas ? »
Aster, Charlie et Erwin finissent par arriver vers nous avec le plan. Mon regard se pose sur Erwin, qui sent clairement les déchets et qui a quelques petites choses non identifiées dans les cheveux. Un petit sourire né néanmoins sur mon visage. Ouais faites pas genre, vous aussi, vous vous seriez moqués.
« Bon, grâce à Charlie on a à présent un plan, comme ça on saura s'orienter dans ce dédale si besoin. » énonça Aster, d’un ton sous-entendu.
Erwin me fait un grand sourire, hypocrite.
« Vous avez l’air heureuse de me voir, Lena...Vous vous inquiétiez peut-être ? » « Si seulement… »
Je le regarde et ajoute finalement.
« Votre présence m’est tellement agréable. » mimant un vomissement, je reprends « C’est dingue ce que je peux être ironique. »
« C’est bon ? Vous avez fini ? » fait remarquer Aster « Parce que hormis montrer que vous avez l'air d'être sortie d'une cours de récréation, vos échanges de politesse vont pas faire avancer les choses. »
Arquant les sourcils, je reprends finalement.
« Ouais, c’est vrai ouais… »
Je soupire alors qu’Honey reprends la parole pour nous faire remarquer un truc bien flippant en somme.
« Les gars si on a une coupure générale pourquoi y a un Collègue de travail actif ? » dit-elle en pointant le robot. Ce dernier répète en boucle « Erreur système. »
Je m’approche.
« Et si on tentait le mode reboot ? » « Ça, j’peux faire. » énonce Charlie.
Il s’approche pendant que le robot continue de répéter en boucle la même phrase et se prends un coup dans la machoire.
« Putain. »
Je me tourne vers Judy.
« vous avez un moyen de contrôle à distance ? J’en utilise pour les machines dans mon labo. »
Et ça s’avérait souvent bien utile. Le robot continue d’essayer en vain de s’en prendre à Charlie en disant cette fois.
« Investigation en cours. ».
Il prend Charlie par le cou.
« Je suis DRH, pas développeuse informatique. » « Bordel ! Je commence à en avoir ma claque ! » je me tourne vers Honey « A.S.T.R.I.D peut me venir en aide ? Il faut que je trouve un moyen d’arrêter ce robot avant qu’il tue Charlie. » je m’approche du panneau « y’a bien un moyen de l’arrêter ! »
« Impossible d'atteindre le système, il ne répond pas. » énonce ASTRID depuis le téléphone d’Honey.
Je commençais concrètement à en avoir ma claque. Ne quittant pas le panneau des yeux, je reprends.
« Il faut être logique…tout est relié… » « J'sais pas si on a le temps pour la logique et pourtant mon cerveau fonctionne vite. »
Elle se baisse pour prendre la poubelle et essaye de tenter un truc en attaquant le robot par derrière. Ça commençait sérieusement à me titiller les nerfs. M’emparant d’un balai, je frappe le robot, pleine de rage, le décapitant. Reposant le balai, je reprends.
« Rien ne vaut la bonne vieille méthode finalement. »
Le robot tombe et relâche Charlie, qui tombe sur le sol, reprenant sa respiration.
« Je ne comprends pas, aucun incident de la sorte n'est jamais arrivé. »
Je me tourne vers Judy.
« vous avez jamais vu Terminator ? Non parce que concrètement, en remplaçant les humains par les machines, faut pas être surpris qu’il finisse par se produire des trucs comme ça. » « Moi j'ai pas vu, en tout cas. Mais je sais parce que Hainn nous l'a dit que des robots de livraison ont été aperçus en Zone de Choix Manuel. » « C'est impossible, ils ne quittent jamais sur leur secteur. On le saurait sinon. »
Elle pointe les bracelets qu’on a tous au poignet. Je remarque rapidement que le mien ne fonctionne plus. Peut être lié au blackout. Je montre mon bracelet à Judy.
« Vous êtes sûre de vous là ? Mon bracelet ne fonctionne plus. » « Si le système a surchauffé avant le blackout c'est peut-être pas étonnant. » réponds Honey tout en ramassant la tête du robot « tu m’aides à analyser tout ça ? » « Avec plaisir. »
On s’installe devant un ordinateur.
« Branchons la à l’ordi, si ça plante, ASTRID n’aura pas de problèmes comme ça. » « Très délicat de ta part, Lena Davis. » « De rien ASTRID »
On réussit à brancher la tête du robot grâce à un port USB à la base de sa tête. Je remarque rapidement sur l’écran d’ordinateur, c’est que le robot a reçu une quantité gigantesque d’énergie électrique et qu’un seul robot ne peut pas le supporter.
« une surcharge d'énergie électrique comme celle-là dans un seul robot, c'était prémédité qu'il finisse par "craquer", un système comme le sien ne peut pas supporter autant de volts. On a la totalité d'une énergie pouvant faire fonctionner l'entièreté du batiment. » expliquais-je avant qu’Honey n’ajoute « D'où le blackout. Qui arrive à point nommer. Peut-être pour nous prévenir ? Ou nous menacer ? »
« Ou bien quelqu'un est au courant que nous sommes là, et tente de nous atteindre tous en même temps… » ajoutais-je tout en levant le regard vers Judy, qui vint à se justifier « Personne chez nous ne ferait ça délibérément. J'ai travaillé toute ma vie pour que cette société soit plus humaine, pour faire embaucher des personnes telles que Charlie ici, pour leur donner une seconde chance. N'est-ce pas le cas ? » « C'est vrai, c'est grâce à elle que nous sommes ici. Elle sélectionne tous les employés organiques. »
Judy fouille dans la liste de Judy et reprend.
« Les gens sur ces papiers, en dehors de Sandrine, sont tous indiqués par le système comme étant encore au travail ici. »
Pardon ?! Je ne quitte pas Judy des yeux, les sourcils froncés. Réfléchissant. Il y avait clairement quelque chose de pas net dans ce bâtiment et pour le bien de ma meilleure amie et le notre bien entendu, j’allais trouver ce que c’était, ça vous pouvez en être certain !
(c) oxymort
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Le souci dans des entrepôts aussi grands que ceux d'Amazon c'est qu'on ne peut pas avoir les yeux partout et qu'on manque certaines choses. Après la pause déjeuner, Victor et Lena n'avaient pas repris leur poste auprès de Kira. L'eurent-ils fait, les choses se seraient peut-être passées autrement. Toujours est-il qu'en cette après-midi Kira travaillait consciencieusement. Elle avait certes noté que ces camarades du matin n'étaient pas revenus mais ne s'en était pas particulièrement étonnée, peut-être par manque de temps consacré à l'étonnement, d'ailleurs. Alors qu'elle terminait d'emballer un colis avant de le glisser sur les rails qui l'emmenait vers la suite de la chaîne de production tandis qu'elle recommencerait tout du début avec un autre produit arrivé dans une caisse orange de l'autre côté de son espace de travail (oui cette phrase est longue), deux Hommes de Livraison apparurent. Ils se placèrent derrière qui était bien trop concentrée pour faire attention à leur arrivée (silencieuse, de surcroît) et l'interpellèrent en chœur pour se signaler : - Kira Arlo ! La jeune femme sursauta et fit face aux deux robots sans réaliser qu'ils étaient exclusivement en activité dans les étages supérieurs - normalement. - Hey, salut, désolée, je vous avais pas entendus, sourit la jeune femme un peu gauche. J'étais un peu dans ma bulle. - Vous êtes une employée exceptionnelle, continua l'un des robots. - C'est vrai ? s'étonna la jeune femme, un peu déroutée car peu habituée à ce type de compliment. Ils ne répondirent pas et continuèrent plutôt leur petit discours : - Nous sommes ravis de vous annoncer que vous avez été élue Employée du Jour. Les mots manquaient clairement à la jeune femme pour exprimer son émotion. - Oh… Waouh… Je savais même pas que ça existait ! Une fois encore, les robots se contentèrent de poursuivre leur discours : - Pour récompenser votre travail acharner, Amazon a un cadeau pour vous. Le visage de la jeune femme s'illumina : un cadeau ! pour elle ! Ce n'était que la deuxième fois qu'on lui annonçait pareille chose. La première fois, c'était Judy, la DRH, qui lui avait offert des chocolats pour son anniversaire. Rien de bien exceptionnel mais ça avait fait la journée de Kira. C'est donc sans méfiance qu'elle suivit les deux Hommes de livraison quand ils lui demandèrent de quitter son poste pour les suivre.
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Tout ceci n’annonçait strictement rien de bon. Si les employés indiqués, en dehors de la fameuse Sandrine étaient tous indiqués comme étant encore au travail, ça signifiait que leur disparition n’était qu’une question de temps. Il leur faudrait donc intervenir afin de pouvoir non seulement retrouver les disparus mais également, afin d’empêcher d’autres disparition à la chaîne :
- Alors, c'est pas aberrant de penser qu'ils sont en danger, fit remarquer Aster suite au commentaire de Judy
« Dix mille personnes travaillent ici, je peux pas surveiller tout le monde. »
C’était ce genre de remarque qui donnait envie à l’ex lapin de lever les yeux au ciel. S’il évita de montrer son exaspération pour le bien du déroulement de leur mission, cela ne l’empêcha pas de le faire mentalement. En tant que gardien de l’espoir, les remarques de ce type avaient une sérieuse tendance à lui taper sur le système. Pourquoi, est-ce que les gens se sentaient obligés de faire remarquer ce qu’ils ne savaient ou ne pouvaient pas faire en premier ? Ils ne pouvaient pas plutôt mettre en avant, ce qu’ils pouvaient faire à la place ? Par exemple, au lieu de dire qu’elle ne pouvait pas surveiller tout le monde, Judy aurait pu proposer une solution dans ces cordes pour filer un coup de main, mais non à la place elle préférait la solution de facilité.
« Par contre, on peut élucider ce mystère, pas vrai la team ? Pour ça il faudrait avoir une copie du code originel des Collègues pour l'isoler... »
Voilà, ça c’était une attitude qu’il appréciait. Elle avait de la suite dans les idées, le petit génie -en plus d’un optimisme à toute épreuve pouvant rivaliser avec deux personnes de son entourage. Avec son idée, cela lui permettait lui, de faire part de sa récente découverte qui coïncidait plutôt bien avec ce que proposait Honey :
- Là-dessus, j'pense pouvoir aider. Intervint-il. On a choppé le plan dans ce qui semble être un genre de musé, il y a justement ce qu'on cherche là-bas
« Dans ce cas... Allons-y ! »
Rebroussant chemin, le groupe Aster en tête afin d’indiquer le chemin prit la direction du musée. De retour à l’intérieur de ce dernier, il prit légèrement le temps de s’attarder sur les détails, si les choses n’avaient pas bougés depuis tout à l’heure, il remarqua cependant une vitrine à laquelle il n’avait pas fait attention auparavant et qui correspondait pile à ce qu’ils recherchaient maintenant étant donné qu’il y avait écrit : « Collègue de travail - version 1.0 ».
Évidemment, afin d’ouvrir la vitrine il fallait toujours un code, et exactement comme tout à l’heure ce n’était pas lui qui possédait le code en question. Aussi, se tourna-t-il vers la personne pouvant leur rendre ce service :
- Charlie, tu penses pouvoir nous filer un coup d'main ? Lui demanda-t-il
Ce dernier n’eut pas l’air hyper rassuré :
« Oui mais... si Monsieur Sleeve découvre qu'on a fait ça... »
- T'inquiète pas pour Sleeve, on en fait notre affaire de celui-là
Et ce n’était pas une simple parole en l’air afin de rassurer Charlie. S’il se mettait en travers de leur route, Aster n’hésiterait pas à se charger de lui, quitte à lui faire voir 36 chandelles au besoin histoire de pas l’avoir sur le dos. Il aimerait néanmoins, ne pas en venir jusque là. Apparemment, cela suffit à leur collègue humain, puisqu’il entra le code permettant ainsi à la vitrine de s’ouvrir et de prendre le prototype de Collègue de travail qui ne tarda d’ailleurs pas à faire son travail :
« Les utilisateurs qui ont commandé une Machine à chocolat chaud professionnelle ont aussi commandé les articles suivants : Aicok mousseur à lait électrique, la Cake Factory Machine, une machine intelligente à gâteaux - appareil de cuisson convivial pour la pâtisserie et Hensamay Electric Chocolate Melting Machine. Dites OUI si ces produits vous intéressent. »
- Non merci, j'ai tout ce qu'il faut à la boutique. Répondit le chocolatier
Devinant que le but de ce Collègue, en plus d’avoir manifestement accès à son historique d’achat Amazon, était de « proposer », des objets en liens avec, Aster préféra mettre les choses au point directement. A savoir, que non il avait pas besoin de plus. La machine à chocolat chaud professionnelle avait été une idée d’Anna. En hiver, offrir du chocolat chaud aux clients rendaient leur visite dans la boutique plus agréable, et permettait une meilleure fidélisation des clients en question.
« Très bien ! J'en enregistré vos préférences ! Mais n'oubliez pas : si vous le désirez, Amazon peut le l... »
N’ayant manifestement plus assez de courant pour continuer, le Collègue s’éteignit au plus grand bonheur de l’ex lapin :
- J'crois que je préfère le type de Collègue de travail qui harcèle pour acheter, plutôt que le type qui fait disparaître les gens. Fit-il tout de même remarquer.
« Moi aussi. Ça nous fait un nouveau point commun ! On devrait brancher le robot à A.S.T.R.I.D. pour continuer de l'exploiter »
Ayant l’habitude de gérer une certaine rousse qui passait également du coq à l’âne, et de manière encore moins transitionnelle que Honey, Aster ne s’en formalisa pas. De toute façon, ils étaient pas là pour palabrer, donc autant entrer dans le vif du sujet le plus rapidement possible :
« C'est la meilleur chose à faire étant donné notre situation actuelle, j'te file un coup de main ? »
Honey lui tendit son téléphone, équipé du câble usb de circonstance -à croire qu’elle pensait vraiment à tout- qu’il attrapa afin de brancher les deux parties ensemble. Ce qu’il avait pas vu venir en revanche, c’est qu’une fois l’action effectué il soit tout d’un coup aspiré, et atterrisse dans ce qui semblait à priori être le code du robot. Non content, d’avoir atterrit dans le code du robot, Honey et lui-même avaient complètement changé d’apparence. Étrangement, il ne trouva aucun commentaire à faire, peut-être parce que de retrouver ne serait-ce que l’espace d’un instant sa véritable forme, lui faisait sacrément plaisir. Il avait l’impression -et quelque part il n’était pas très loin de la réalité- que ça faisait une éternité, depuis la dernière fois où il avait vraiment été lui même. Il retint même un rire, lorsque la scientifique eu l’air d’avoir la mâchoire qui tombait parterre en le regardant :
« Euh... Aster ou Jeannot Lapin, du coup ? » Demanda-t-elle pas très sûr d’elle
- Aster, ça ira très bien. Pas besoin de m’appeler Jeannot Lapin, j'ai jamais capté c'que tout le monde avait avec ce surnom.
Notamment, lorsqu’un certain Esprit de l’Hiver s’amusait un peu trop à l’utiliser et lui collait par la même occasion, des envies de meurtres. D’un côté, personne n’avait dit que Jack Frost était très fut-fut.
« Donc tu es un lapin géant. Non je peux très bien l'accepter puisque je sors avec une tortue ninja. C'est sans doute rationnel, quelque part. t s'y on si mettait, hein ? »
- Au moins, tu sais faire la différence entre un lapin et un kangourou, contrairement à certaines personnes de ma connaissance… Au boulot, on est pas venu ici pour se tourner les pouces.
Il allait passer, sur la partie « rationnel ». Le fait qu’il ait cette taille, avait effectivement du sens, puisqu’il était un Pooka, il faisait partie d’un peuple de lapin guerrier dont il était l’unique survivant. Donc, autant dire que les petits lapins tout mignon comme c’était encré dans l’imaginaire des gens ne lui correspondait pas vraiment effectivement. En revanche, l’envie de tacler Frost, il n’avait pas pu y résister.
Etant donnés qu’ils se trouvaient littéralement dans la « tête » d’un robot de livraison, ils étaient face à un sacré paquet d’objets dans leurs versions digitales dont sa précédente commande, et les objets proposés qui eux se trouvaient dans la partie « non préférences d’Aster Spleaster ». La commande quant à elle, se trouvait bien évidemment dans la partie « commandé récemment. » Évidemment, pour retrouver leur fameux code, il allait falloir fouiller, et bien sur, il n’y avait pas uniquement un coin à son nom sans quoi ce serait beaucoup trop facile.
En plus de son coin, il y en avait un autre au nom d’Amelia Peters, indiquant une récente commande comprenant l’intégrale des Cds de Céline Dion. Heureusement pour lui, il n’avait pas revenue la pâtissière depuis un moment, et espérait ne jamais se retrouver dans une situation où ces fameux Cds seraient impliqués.
Celui d’Anna d’Arendelle, en revanche ne le surprit pas le moins du monde. Les dernières commandes de la rouquine, bien que pas mal éparpillées sur la durée -la dernière datait du mois de Mars de cette année- comprenaient diverses figurines, et autres funko pop à l’effigie des personnages de ses séries/jeux vidéos/mangas/autres préférés. A côté de ça, il pouvait retrouver des portes clés, et des poster. Comme il y en avait encore plein, Aster préféra ne pas trop s’attarder dessus. Préférant ignorer ce que son altesse sérénissime, ou bien Honey pouvaient commander sur Amazon pour la bonne et simple raison que ce n’était pas ses oignons. Il décida en revanche de se mettre à fouiller un peu partout à la recherche d’un endroit permettant de dissimuler un code source.
A force de déplacer des objets, il finit par trouver au bout d’un bon nombre de minutes, une trappe bien planquée derrière les meubles de ses dernières commandes. Décidant dans un premier temps d’y aller à la force des bras, il dût cependant bien vite y renoncer. Ce n’était pas comme ça, qu’il arriverait à la faire bouger. Décidant, que ni Honey, ni lui n’avaient de temps à perdre à réfléchir et théoriser 300 ans quant à la meilleure manière de l’ouvrir, il préféra utiliser une technique de bourrin et arracha littéralement une étagère afin de dégommer la trappe. Étant donné le succès de sa technique, il se fit une note mentale afin de se rappeler de retenter la technique bourrin une prochaine fois, ça avait l’air d’avoir son petit effet.
Si Aster, n’était pas d’une nullité extrême concernant la technologie ou l’informatique. Ses connaissances, étaient néanmoins celles d’une personne lambda, à partir du moment où on commençait à partir dans tout le jargon informatique il était largué. Aussi, si ce qu’il trouva ressemblait à un code, il préféra néanmoins laisser le soin à Honey de s’occuper de ça :
- Je suppose que tu t'y connais mieux que moi pour ces choses là.
« J'aime à le croire. »
Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Honey fouilla à l’intérieur de la fameuse trappe pour en ressortir un papier :
« A.S.T.R.I.D. ? Tu veux bien enregistrer ça dans la mémoire de mon téléphone et nous faire sortir ? »
La question à peine formulée, qu’ils furent aveuglés. En plus de ça, Aster pu ressentir comme un espèce de chatouillement, un peu comme si des fourmis courraient sur le long de son corps. L’instant d’après, ils étaient de nouveaux, en chair en os et forme humaine dans le monde réel
« La prochaine fois A.S.T.R.I.D. on peut se contenter de lire sur écran. »
« Je trouvais l'approche immersive plus marrante. »
- Ça dépend des points de vus, fit remarquer Bunny
« Nous avons une situation plus urgente. Pendant que vous étiez dieu sait où j'ai reçu une notification du système. L'une des employées de l'Emballage a disparu. Son bracelet n’apparaît plus dans le système. Elle s'appelle... continua-t-elle consultant ton téléphone... Kira Arlo.
Manquait plus que ça...Aster jeta un regard en biais à Charlie, s’inquiétant légèrement de comment il encaisserait la nouvelle. Quoi qu’il en soit pour lui, il était plus que temps de s’occuper de ce problème et de le régler une bonne fois pour toute...