« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evénement #113 : Amazonbie [Fe]

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Erwin Dorian
Lena Davis
Honey Lemon
A.S.T.R.I.D.
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Aster Spleaster
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Aster Spleaster

| Avatar : Hugh Jackman

Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 W435

CLOSE FRIENDS
ARE TRULY LIFE'S TREASURES

Sometimes they know us better
than we know ourselves


| Conte : Les 5 légendes
| Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques

| Cadavres : 336



Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2019-08-08, 02:05


Amazonbie

Ce qui est dangereux c'est cette ville
Avant de s’installer, Aster préféra s’occuper du fauteuil d’Honey. Si elle pouvait rentrer dans la voiture sans avoir besoin d’aide, son fauteuil n’avait encore la fonction pliage automatique, aussi s’était-il proposé pour s’en occuper, après tout il était celui qui possédait la corpulence la plus carré de l’équipe, autant la mettre au service d’autrui :

« A ton avis, qu'est-ce qu'Erwin veut aller faire au King Chapel Burying Ground ? C'est un peu pessimiste de penser qu'elle est déjà au cimetière, non ? »


Il haussa les épaules, de son point de vu strictement personnel il était un brin méfiant vis à vis de ce Erwin, il avait l’air trop mielleux pour être honnête, il avait le même genre d’attitude qu’avait pu arborer Pitch par le passé. Qui plus est, il avait pas l’air spécialement inquiet pour sa femme. Après, c’était peut-être lui qui se faisait des films, et basait ses observations sur ce qu’il avait connus. Pour ce qu’il en savait, Erwin était peut-être véritablement inquiet mais savait simplement très bien masquer ses émotions. Il y avait des gens, qui n’aimaient pas forcément que ce qu’ils pensent soit gravé sur leur visage.

- Aucune idée, surtout que nos zombifiés à nous n'ont rien des revenants qu'on voit dans les films.


« Oui et tout le monde sait que les morts vivants ça existe pas ! »

Okay, alors il savait bien que Honey était cartésienne -pas pour rien qu’il ne lui avait jamais dit être le lapin de pâques- mais de penser que les morts vivants ne pourraient pas exister de nos jours, même sans l’aide de Storybrooke et la magie, il estimait que c’était peut-être un brin naïf. Si on regardait le monstre de Frankenstein : une créature crée à l’aide de bouts de cadavres et ramenés à la vie par l’électricité. On pouvait apparenter ça à une expérience scientifique. Hors, la science faisait des progrès tous les jours. Et pour rester dans un registre plus Storybrookien, il y avait des sorciers qui s’amusaient à tester leurs pouvoirs en créent des morts vivants. Ça lui était malheureusement arrivé, de faire face à une pseudo invasion zombie le jour du Memorial Day :

- Là dessus j'en mettrais pas totalement ma main à couper

Finissant de plier son fauteuil, et de l’installer dans le coffre, il la laissa fermer la portière de son côté, tandis-qu’il se dirigeait vers la place restante celle à l’avant à côté du conducteur. Comme ils avaient été les deux derniers à s’installer avec Honey, la voiture démarra, les faisant quitter la ville et prendre la direction de l’autoroute. Après un petit moment, Honey se pencha vers l’avant afin de me passer son Iphone :

« Erwin, je vais confier A.S.T.R.I.D. et son GPS à votre super copilote comme ça il vous guidera ! »

Attrapant le téléphone, qu’elle lui tendait Aster eu le loisir de faire connaissance avec l’I.A d’Honey dès qu’il eu l’appareil dans les mains :

« Bonjour Aster Spleaster, je suis ravie de faire ta connaissance. On the road again for l'aventure ! »


- Il y en au moins une qui s'amuse
commenta-t-il. Si j'étais pas aussi inquiet pour Nyx je dirais bien que j'envie cet état d'esprit.

Il ne fit pas plus de commentaires, pendant le trajet, il aurait pu s’excuser d’avoir à moitié renversé la rouquine qui accompagnait Victor, et il comptait le faire d’ailleurs mais dans un climat peut-être plus propice à ce genre de discussion que sur la route pour aller à Boston. Il resta donc là, à tenter de faire taire son anxiété et ce pendant un bon moment jusqu’à ce que le cauchemar de toutes les personnes possédant une voiture : un embouteillage, un putain d’embouteillage et pas un petit non ça aurait été trop simple. Là, c’était typiquement le genre où ça avançait pas, tout ça parce qu’une voie de l’autoroute était fermée, et ceux de la dite voie devaient se rabattre ailleurs, ce qui évidemment neuf fois sur dix se terminait avec des abruti qui préféraient forcer le passage, comme si avoir une place en plus leur ferait gagner du temps. La cerise sur la gâteau fût sans conteste le panneau de signalisation indiquant un accident de poids lourds à 2km :

- Bordel de merde !  Lâcha-t-il

C’était sortie tout seul. Simplement il ne pouvait pas s’empêcher de s’inquiéter, et évidemment d’envisager le pire. Nightlight était immortelle, pas increvable. Elle ne pouvait pas mourir de vieillesse comme chacun d’eux , mais ça n’excluait pas le fait de succomber à un accident de poids lourds. Et apparemment, Honey semblait avoir compris de quoi il en retournait puisqu’elle décida de calmer tout le monde avec son optimisme et des faits :

«C'est vrai qu'il y a 1.25 million de personnes qui meurent chaque année dans des accidents de la route - ce qui fait 3.8 morts par jour - mais ne nous affolons pas : rien ne dit que l'accident est mortel et puis il y a aussi de études pour dire que le trafic routier à Boston est le pire du pays MAIS à côté de ça Boston voit passer des milliers de poids lourds donc les probabilités que ce soit le nôtre assez faibles quand même. » 

Il essaya donc de se détendre, se répétant mentalement qu’il n’y avait aucune raison pour que ce soit précisément le camion qu’ils suivaient. Après un moment qui lui parut tout bonnement interminable, ils arrivèrent à hauteur du poids lourd qui arborait le logo « Fedex. »

- Évidemment grommela-t-il quand c’est pas l’un c’est l’autre.

Bon, en vrai il s’en tapait légèrement qu’un camion Fedex soit accidenté, du moment qu’il y avait juste de la casse matérielle et pas humaine. Il fronça néanmoins les sourcils se rappelant de quelque chose :

- Hé une minute, Amazon utilise pas Fedex des fois pour ses échanges à l'étranger ?

Il se rappelait, une fois avoir commandé quelque chose et avoir dût suivre son colis via Fedex plutôt que celui habituel d’Amazon, il y avait peut-être un lien avec cette histoire :

«  Correct mais les images satellites du véhicule que nous pistons n'ont montré aucun changement de transport. Dois-je me connecter à un autre satellite pour observer l'accident ? »


- Si le véhicule est toujours le même pas la peine, sauf si tu peux trouver un moyen de nous sortir de cet accident plus rapidement.


Et en fait, ça ne servait pas à grand-chose de demander ça, alors qu’ils arrivaient à hauteur du camion, le trafique commençait déjà à se faire plus fluide

« Pour certain the world va pas être on time. »


Passé Fedex, l’autoroute reprenait une allure normale, les voies étaient complètement dégagés leur permettant de ce fait d’accélérer. C’était pas dans les habitudes du Lapin de Pâques d’être anxieux, même lorsqu’il préparait sa grande chasse à l’oeuf annuelle à Storybrooke, et qu’il prévoyait absolument tout avec une équipe de bénévole pour lui filer un coup de main -parce que organiser ça tout seul, bonjour le boulot- il n’était pas anxieux. Perfectionniste, tatillon voir chiant il voulait bien l’admettre mais non il n’éprouvait pas la moindre petite once d’anxiété. Et c’est probablement pour ça, qu’il préférait s’enfermer dans un mutisme obstiné durant le long du voyage, jetant simplement des coups d’oeil au téléphone, comptant presque le temps les séparant encore de Boston.

Et finalement, ils arrivèrent après un trajet qui lui avait semblé le plus long de sa vie devant un grand entrepôt Amazon, dans la banlieue de Boston

« Vous êtes arrivés à destination. » Dit A.S.T.R.I.D imitant un gps commun.

Le temps de trouver un endroit où se garer et la voiture s’arrêta, les laissant voir pour la prochaine phase du plan.


Victor J. Lovecraft
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Victor J. Lovecraft

| Avatar : Matt Smith

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"Il était une fois dans le royaume des fêtes un noël pas comme les autres"

Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 Ulzk

| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack & Folklore Irlandais
| Dans le monde des contes, je suis : : Jack Skellington & Jack O'Lantern

| Cadavres : 105



Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2019-08-09, 00:36


L'orthographe pour les nuls !
Vous êtes le vrai lapin de Paques ? En chair et en os ?

Après quelques heures de voyage, nous étions finalement arrivés à destination. Personnellement, j’avais hâte de régler mes comptes avec cette mystérieuse entité qui avait osé manipuler ma démone préférée. Ils allaient savoir ce qu’il en coûtait de s’en prendre à mes anciens sujets… j’étais un roi des plus consciencieux après tout ! C’est pourquoi à peine sortir de cette voiture, je lançais à mes camarades.

"Bon et maintenant que faisons-nous ? Vous êtes toujours partants pour une chasse au zombie dans le cimetière ?"


Fidèle à moi-même, je ne pouvais me retirer cette idée de la tête. Il faut dire que je partageais entièrement le point de vue de notre conducteur. Le meilleur moyen d’attraper des créatures manipulées par une force extérieure était encore de me fier à tout ce que j’avais appris lors de tous ces siècles passés à Halloween Town !

« Plutôt une chasse au zombie dans l'entrepôt », me répondit Honey d’un signe de tête.

Beaucoup plus terre à terre que je ne l’étais, elle m’indiquait l’autre direction d’un signe de menton. Je consentis donc à me ranger du côté de la jeune invalide au cerveau bouillonnant. Elle me rappelait l’un de mes plus vieux amis de mon royaume, le docteur Finkelstein ! Tout du moins cela aurait le cas, si le vieil homme n’avait pas trahi ma confiance en se livrant à d’immondes expériences sur les habitants de mon royaume. En revanche, chez Honey je ne décelais aucune animosité si ce n’est son envie de rendre service à autrui ! Il était donc de mon devoir de l’aider à mon tour aussi bien que je le pouvais.

"Oh euh attendez une minute !"

J’avais déclaré cela en me tournant vers le coffre de la voiture et en sortant le fauteuil qu’Aster avait rangé quelques heures auparavant.

"Le siège de madame est avancé !"

« Vous êtes très aimable, Victor !»

Je considérais alors l’entrepôt d’Amazon d’un œil des plus interrogateurs.

"Bon et à présent que faisons-nous ? Ce serait un peu risqué de rentrer ainsi dans l'entrepôt, non ? Ils risquent de nous tomber dessus !"

« D'après ce que je vois l'entrepôt est immense, il doit abriter des milliers de salariés et je me demande comment nous allons trouver celui qui m'a contactée. Cela dit, je ne vois pas comment le trouver en restant sur le parking. Il nous faut un nouveau plan ! »

Je ne m’attendais bien évidemment pas à ce que nous restions plantés ici sans rien faire. Il nous fallait faire preuve de finesse pour pénétrer à l’intérieur de cette forteresse du 21ème siècle. Observant les alentours, je prenais attention à tous les détails de cet immense bâtiment blanc. Un immense logo d’Amazon y était dessiné de part et d’autre on pouvait trouver des portes desquelles surgissaient des camions partant dans toutes les directions. C’était sans doute l’une de ses portes qu’avaient emprunté le fameux bus que nous avions pris en filature. Cependant, nous ne pourrions les suivre, nous pauvres piétons que nous étions ! Il fallait donc trouver une autre solution. Oui mais laquelle ? Soudainement, mon regard fini par se porter sur l’une des portes de l’entrepôt. Un grand écriteau y était accroché sur lequel on pouvait lire les mots suivants.

ACCUEIL DES NOUVEAUX EMPLOYES

Bingo, la solution était là et tombait juste à pic !

"Pourrait-on tenter de nous faire passer pour de nouveaux employés ? Peut-être que noyés dans la foule, ils ne s'appercevroont de rien ?"


- Brillant ! Y aller sous couverture ! Ca va être tellement fun !


Je m’en réjouissais également énormément et étais même prêt à offrir ma plus belle représentation de comédien aux personnes que nous croiserions sur notre chemin. Pénétrant à l’intérieur du bâtiment, nous nous retrouvions face à l’accueil. Une hôtesse blonde y était assise, plus occupée à se manucurer les ongles qu’à se livrer à une quelconque autre besogne.

"Bien le bonjour, madame ! Nous faisons tous partie de la nouvelle équipe et je vous avoue que nous sommes un peu perdu. Pourriez-vous nous expliquer comment ça se passe ici ?"

« Perdus ou en retard ? »

Relevant son regard dissimulé derrière de grosses lunettes, elle me fustigea du regard tout en me jugeant. Apparemment, elle ne croyait pas un mot de mon histoire.

"Serions-nous vraiment en retard ? Voilà qui est du plus mauvais effet pour notre premier jour !"

Je me penchais alors vers elle avec un air de confidence tout en lui adressant un clin d’œil.

"Mais je suis certain que nous pourrons compter sur votre indulgence ! Après tout nous somme tous passés par la case petits nouveaux, non ?"


Visiblement blasée par mon attitude, son regard ne renfermait aucune compassion à notre égard.

« Vos noms s'il vous plait, faut que je vous trouve dans la base de données. »


Nous voilà bien embêtés, que pouvions-nous lui répondre exactement ? Devions-nous donnés nos véritables identités ? Impossible, elle ne trouverait pas dans son système de données. Il nous fallait donc ruser une fois de plus. Qui donc pourrait mieux s’y prendre que notre chère scientifique à roulettes ? M’écartant un peu du guichet, je me tournais vers la jeune Honey. Ne perdant pas une seconde, elle dégêna son téléphone portable qu’elle me tendit tout en ajoutant.

« Tiens, je t'ai écrit tous nos noms pour que ça aille plus vite. »

Saisissant le téléphone dans ma main, je vis un SMS qui affichait les noms de chacun des participants. J'y retrouvais son plan noter en SMS.

« Si tu veux bien poser mon téléphone sur le comptoir A.S.T.R.I.D. va pirater la base de données en bluetooth mais faut pas que tu dises nos noms trop vite ! »

Cela me semblait être un jeu d’enfant et je m’exécutais selon ses explications. Posant discrètement le portable d’Honey sur le comptoir, j’adressais un petit sourire à la réceptionniste.

« Je m’excuse nous nous connaissions depuis si peu de temps, il fallait que je retrouver nos noms à tous… Alors commençons pas mon nom, au moins je suis sûr de ne pas me tromper. Je me nomme Victor Lovecraft ! »

« Non j'ai pas. Vous écrivez ça comment ? V - I - K - T - O - R - E ? »

"Pourquoi est-ce que tout le monde fait toujours cette erreur ? » dis-je en poussant un gros soupir « Cela s'écrit V-I-C-T-O-R"

« Chacun ses excentricités... C'est bon je vous ai. Suivant ? »

« La blondinette au QI impressionnant s’appelle Honey Lemon ! »

« J'ai. Suivant ! »

« La jolie rouquine écossaise s’appelle Samhainn McKenzie ! »

« Ah, figurez-vous que j'ai une cousine qui s'appelle comme ça ! Je vous ai. La suite ? »

« La noiraude ténébreuse se nomme Lena Davis ! »

« Alors j'ai Lana Del Rey, Lena Sunamoon, Lana Croft mais pas de Lana Davis, désolée."

« Euh pardon j’ai dû mal m’exprimer. Elle s’appelle Lena et cela s’épelle L-E-N-A Davis !"


« Toujours pas. Par contre j'ai une Lena B. Davis. C'est vous ? »

"Ah oui bien sûr... tout du moins c'est la seule proposition ressemblante un tant soit peu que vous avez faites jusque-là !"
, dis-je sur un ton agacé.

" Je tiens à préciser à Monsieur que le travail d'hôtesse d'accueil est très pénible et que les prénoms de certains sont orthographiés étrangement. Peut-on continuer s'il vous plait ? J'ai énormément de travail."

N’était-elle pas en train de se manucurer les ongles avant que j’arrive ? Décidemment, elle était terriblement gonflée. Je choisis cependant de garder mon calme autant que je le pouvais. Après tout, mes colères légendaires capables de déchainer toutes les forces obscures ne nous aideraient certainement pas à conserver notre anonymat.

"Mais très certainement !"
, répondis-je d’une voix terriblement fausse. "Passons aux hommes maintenant ! Le grand noireaud musclé s'appelle Aster Spleaster quant au frisé, il s'appelle Erwin Dorian"

- Austère Spleaster vous dites ? Mais c'est pas un prénom austère, c'est un adjectif qualificatif ! Et Hermine Dorian ? Vous savez Monsieur (en parlant à Erwin) on est en 2019 si vous vous sentez femme vous pouvez aussi vous habillez femme ça rend les choses plus faciles !

Cette fois ce furent mes comparses masculins qui prirent la parole, visiblement bien plus impatients ne pouvaient l’être nos homologues féminins.

« C'est Aster pas Austère. Comme Fred Astaire sauf que ça s'écrit avec un "e" »
, répondit Aster exaspéré

- Ah comme la fleur ? Très bien. C'est aussi un personnage de Dexter, vous savez la série télé. C'est la fille de la petite amie du héros qui meurt à la saison 5.... Tiens, c'est bon, je vous ai.

« Je ne me sens pas femme, je me sens parfait. Mon prénom et mon nom le disent ERWIN...Win comme Winner... Preminger comme Premier... Mais cela ne peut que vous échapper...On est en 2019, l’idiotie est le mal du siècle... »

« RITA ! Ca y est je me rappelle, la femme de Dexter elle s'appelle Rita ! J'ai un peu de mal des fois avec les prénoms... C'est bon Er-Win, je vous ai trouvé ! »

Décidemment, cette femme était si incompétente que cela frôlait des records de stupidité.

« Voici vos badges. Essayez de pas les perdre ou alors avant 15h sinon le service qui les remplace sera fermé ! »

Eh bien évidemment, comme on pouvait s’y attendre, le résultat escomptés n’était pas à la hauteur des badges dont je pouvais à présent lire les étiquettes.

Viktor Lovecraft - Astaire Spleaster - Sammhain Mackenzie - Lana B. Davis - Holly Lemon - Erwinner Dorian

Elle saisit alors le téléphone et appela une personne responsable… s’il était possible d’en trouver une, bien évidemment !

« Oui, Madame, c'est Stacy de l'accueil. Y a des nouveaux retardataires. »

Elle raccrocha alors le téléphone et déclara à tout le groupe.

« Elle arrive, vous pouvez patienter là-bas », dit-elle en indiquant les canapés plus loin.

En attendant que sa patronne arrive enfin, je distribuais les différents badges alors qu’Honey récupéra son téléphone qui nous avait bien sauver la mise.

« Oh chouette, j'ai un nouveau nom ! C'est plutôt joli. Peut-être que je vais le garder. »


Voilà qui faisait au moins une heureuse ! Je doutais que mes autres compagnons partagent son point de vue. Ce fut Aster qui reçut en dernier son badge et je m’adressais alors à lui.

"Viktor avec un K... mais qui aurait idée de l'écrire de cette manière, je vous le demande !"

"Amazon doit recruter son personnel au même endroit que Starbuck" Heureusement que j'avais dit que mon nom s'écrivait avec un e. Le prenez pas personnellement dites-vous que ce sont juste des illettrés."

"On a souvent le personnel que l'on mérite ! Fort heureusement, je n'ai pas affaire à des pareils bras cassés dans mon entreprise ! »

En réalité, c’était plus à ma très chère fête d’Halloween que je songeais. Mes sujets étaient tous de bons et loyaux travailleurs. Jamais je n’avais eu à me plaindre du travail remarquable qu’ils effectuaient chaque année pour effrayer des millions de gens de par le monde ! Si j’avais eu affaire à ces employés-ci, le monde n’aurait jamais célébré cette chère fête !

"Si ça se trouve, l'enlèvement de nos amis étaient également une erreur de livraison !"


"De ce que j'ai vu de l'intérieur du colis il n'était pas destiné à Nyx mais à moi. Pour être franc je m'en veux de lui avoir demandé de s'en occuper à ma place. Si j'avais pas été dans l'arrière-boutique à faire du chocolat, elle se serait pas faite zombifier."

"C'est étrange, il m'est arrivé exactement la même chose ! J'avais commandé une jolie poupée pour son anniversaire et je lui ai laissé ouvrir la porte en songeant que cela lui ferait une belle surprise ! Et puis ensuite elle est sortie de la boutique et s'est mise à longer la route sans raison... un homme a failli la renvers d'ailleurs, mais je n'ai pas eu le temps de voir son visage ! J’ai juste pu deviné qu’il avait une peur bleue des chiens ! »

"Ouais à propos de ça j'suis désolé. Je ne l'avais pas vu et sur le moment je l'ai prise pour un piéton débile qui s'amusait à marcher au milieu de la route. Sauf qu'après que j'ai suivis mon amie dehors j'ai compris qu'elle n'y était pour rien et qu'elle était simplement zombifié à cause d'Amazon."

Ne m’attendant guère à cette réponse, j’ouvrais des yeux si grands qu’ils auraient pu sortir de leurs orbites.

"Oooh c'était donc vous ? Dans ce cas je vous pardonne... heureusement, je n'ai pas eu le temps de vous jeter le mauvais oeil !"

Il fronça alors les sourcils, quelque peu suspicieux.

"Vous pouvez connaître la peur des gens vous êtes un genre de croque mitaine vous aussi ?"

Cette question me fit bomber le torse et pour quelques instants, j’oubliais même dans quelle galère nous nous trouvions actuellement. Je m’adressais alors à lui dans des gestes très ampoulés, à la limite des possibilités offertes pour un être humain.

"Je suis sans aucun doute bien meilleur qu'un croque-mitaine ! Je suis... enfin j'étais le roi de la Fête d'Halloween et mon don m'était bien utile pour mon travail ! Mais ne vous en faites donc pas... je n'exerce mon talent que contre mon ennemi et je vous promets que votre secret sera très bien gardé avec moi !"

"Vous pouvez toujours trouver un moyen de l'organiser ici. J'ai plus grand chose à voir avec ce que j'étais dans le monde des contes. Mais tous les ans, j'organise une grande chasse à l'oeuf pour Pâques. Du moment que vous faites pas comme Pitch devrait pas y avoir de problèmes..."

Je n’en croyais pas mes oreilles, l’homme qui se tenait devant moi était donc le lapin de Pâques… le seul et unique ambassadeur de cette fête qui me faisais tant rêver ? C’était tellement fou que je ne pus m’empêcher de lui prendre la main pour la serrer vivement avec la plus sincère des admirations.

"Cela voudrait dire que vous êtes le lapin de Pâques en personne ? Je suis on ne peut plus ravi de vous rencontrer ! J'ignorais que je n'étais pas le seul symbole d'une fête dans cette ville ! Je vous aiderais avec le plus grand des plaisirs si j'en ai l'occasion !"


Songeant alors à nos chères disparues, je repris mon sérieux quelques instants pour l’interroger à son sujet.

"Et votre amie... est-ce qu'elle vient de votre monde ? Est-elle également une ambassadrice d'une fête ?"

"Nyx n'a pas de fête attitrée, d'ailleurs avec North nous sommes les seuls à en avoir une mais elle est une gardienne comme moi. Même si elle en quelque sorte un peu plus haut "gradée" que nous. C'est la toute première à l'être devenue et son rôle est en quelque sorte de protéger celui qui nous a nommé Gardiens de l'enfance."

"Je vois donc il est d'autant plus essentiel que nous parvenions à la tirer des griffes de ces satanés livreurs d'Amazon !"

Il fallait garder espoir, nous parviendrons à nous sortir de ce bourbier.

"Mais nous y parviendrons j'en suis certain... et nous pourrons alors parler de votre merveilleuse fête autour d'un excellent chocolat chaud ! Oh ce serait tellement féérique... j'aurais tant et tant de questions à vous poser sur le sujet ! "

"Je suis chocolatier, j'ai une boutique dans le centre. Elle est facilement reconnaissable. Vous n'aurez qu'à passer à l'occasion si vous voulez en savoir plus."

"Ce serait avec plaisir !"

C’était ainsi que l’on scellerait une collaboration exceptionnelle entre le Roi des Citrouilles et le Lapin de Pâques, autour d’une bonne tasse de chocolat chaud. Quel plaisir cela serait ! Hélas, c’était sans compter sur maudit diabète que je me trimballerais éternellement comme une croix que l’on se trouvait obligé de traîner derrière nous. D’ailleurs, je sentais une légère fatigue s’emparer de moi, une de ces faiblesses que je ne pouvais ignorer.

"Excusez-moi, je... je vais m'asseoir un instant ! Je ne me sens pas très bien !"

Je savais que je récupérerais vite, mais autant profiter de cette légère accalmie pour me faire une piqure d’insuline.
acidbrain


S. et S. MacKenzie
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S. et S. MacKenzie

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"L'autre rêve de vivre
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| Conte : Inventé ⊚
| Dans le monde des contes, je suis : : Samhainn & Samhuinn

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Durant le trajet jusqu'à Boston, Samhainn était partagée entre observation, angoisse et excitation.
Ses yeux bleus passaient de visage en visage, ou plus exactement de visage à derrière de tête, la rousse étant assise à l'arrière de la voiture. Elle écoutait les quelques mots qui étaient prononcés dans l'habitacle en essayant d'en déduire la personnalité de chacun.
Celui qu'elle avait cernée en premier était le notaire, un beau visage sur une tête bien remplie, le tout surmonté d'un bel et grand ego. Ce Monsieur Dorian avait fait mauvaise impression à Hain dès la première parole qu'il avait prononcé. Trop fier et trop peu modeste, c'était typiquement le genre de personne que les rousses fuyaient. Samhainn se décida à ignorer cet énergumène pompeux tant qu'il ne lui adressait pas directement la parole.
Les deux autres hommes présents un certain Aster et un certain Victor étaient, selon la rouquine, plus agréables bien qu'autant étranges. Aster semblait toujours énervé et sur le point d'exploser, la rousse l'étiqueta comme une boule de nerf enrobée d'une douceur bien cachée. Hain avait à la fois envie de lui faire un câlin, et de se faire toute petite pour ne pas le contrarier.
Victor semblait... La MacKenzie n'arrivait pas à cerner ce drôle de personnage. Il avait un faciès agréable et avenant, mais une sorte de noirceur troublait son regard. L'herboriste se promis d'essayer d'en savoir plus sur lui. Elle était certaine que c'était un personnage plus qu'intéressant.
Samhainn était curieuse d'apprendre à connaître la petite troupe. La rouquine connaissait déjà Lena et l'appréciait beaucoup. La scientifique, celle qui était blonde, intriguait énormément Hain. Honey semblait sûre d'elle, déterminée et ambitieuse. La rousse admirait cela. L'handicap de la blonde ne semblait la diminuait en rien. Si elle n'avait pas été là, qu'est-ce que Samhainn aurait bien pu faire ? Suivre sa jumelle ? Quel plan élaboré...

Le visage souriant de Samhuinn survint brutalement dans l'esprit de la rousse. Un instant, elle dû retenir ses larmes de couler. La soeur, sa seule famille, l'être pour lequel elle se levait le matin... Que ferait-elle si quelque chose arrivait à Huin ? Comment pourrait-elle vivre en sachant qu'elle n'avait pas pu protéger sa petite soeur (plus jeune d'une minute seulement) ?
Samhuinn, petite boule d'ambition et de détermination, oiseau voyageur enfermé dans un chalet du Maine. Elle qui rêvait de voir le monde... Secouant la tête pour chasser l'image de sa soeur, la rousse passa rapidement un coup de manche sur ses yeux humide. Elle ne tenait pas à ce que tout le monde la voit pleurer, les autres étant de plus concentrés sur la mission qui les menait à Boston.

Boston. Samhainn était à Boston. Pourtant qu'à un peu plus d'une heure de Storybrooke, les rousses n'avaient jamais pris la peine d'y aller. Hain, pourtant moins aventureuse que sa jumelle, était excitée à la pensée d'être dans une si grande ville. Il était dommage qu'une visite ne soit pas possible. Les circonstances ne le permettaient réellement pas. Hain fit la moue en pensant à cette superbe occasion qu'elle manquait, mais elle n'eut pas plus le temps d'y penser, la voiture s'arrêtant à côté d'un entrepôt.

Samhainn descendit du véhicule, avec difficulté, sa robe n'étant pas vraiment faite pour monter en voiture, ni pour la mission dans laquelle elle s'était engagée d'ailleurs. La rousse pesta et manqua de trébucher. Il allait falloir qu'elle remédie à son problème vestimentaire, avant que sa robe ne la fasse trébucher devant un zombie affamé. Alors qu'elle allait ôté son jupon, pour alléger le poids de sa tenue, les mots "sous couverture" la firent se stopper.
Oh non... Tout sauf jouer la comédie... Supplia la rousse en pensée. Le mensonge était un mot banni de son vocabulaire et même de son mode de vie, Hain allait devoir se faire force pour ne pas faire capoter la mission d'infiltration qui se jouait.
Elle prit une profonde respiration et pensa à sa soeur, cela lui donna de la force. Elle ferait tout pour sauver sa jumelle, jouer la comédie pour infiltrer illégalement une multinationale, et peut-être même frapper quelqu'un s'il le fallait.

Après avoir reçu un badge où son prénom figuré mal orthographié, Samhainn attendit comme les autres, qu'un responsable apparaisse. La rousse laisse ses yeux traîner dans le hall. C'était un hall d'entreprise comme on pouvait en voir partout, quelques fauteuils, une fontaine à eau, des plantes vertes plus si vertes que ça, ce qui fit grincer les dents de la jeune rousse. On jugeait une entreprise à la qualité de sa végétation selon elle. Voilà qui en disait long sur Amazon. Le regard de la rouquine divagua jusqu'à retomber sur Honey, l’astrophysicienne. Hain prit son courage à deux mains, et engagea la discussion avec la jeune blonde.

"Est-ce déplacé de te demander si tu es née handicapée ou si c'est dû à un accident ?" Fit-elle avec douceur, gênée de paraître indiscrète.

"Oh non c'est pas déplacé. Elle est très intéressante ta question et elle appelle d'ailleurs une réponse fascinante. En fait l'année dernière c'était l'apocalypse sur ma planète d'origine alors avec une équipe de personnes ont s'est battu et ... oh pour faire court à un moment un immeuble s'est effondré et pas de bol j'étais dessous." La rousse ouvrit de grands yeux, ce n'était pas banal comme accident.

"Oh... Heureusement que tu es de constitution résistante alors !"
Puis se rendant compte que ce n'était peut-être pas la meilleure remarque à faire, la rousse proposa son aide. "Si tu as des douleurs, ou quoi que ce soit d'autre, je pourrais te fournir des potions, 100% naturelles et certifiées MacKenzie !" Elle ponctua sa proposition d'un grand et chaleureux sourire.

"Euh... des "potions" ? Comme dans Harry Potter ?" Demanda la scientifique avec un air légèrement inquiet. Samhainn rit. Elle aimait énormément Harry Potter, mais sa "magie" n'était en rien la même que celle du célèbre sorcier à la cicatrice.

"Non, ce sont justes des décoctions de plusieurs plantes, que ma soeur et moi faisons, les plantes ont un potentiel insoupçonné, elles peuvent guérir de bon nombre de maladie." La rousse regarda autour d'elle à la recherche d'une des plantes vertes desséchées, elle pointa du doigt la première sur laquelle son regard se posa. "Par exemple, là c'est un ficus benjamina, il soulage des rhumatismes et de l'arthrite."

"Dans ce cas si tu as quelque chose qui soulage les migraines j'accepte de tester ! Contre rémunération juste et due."

"Non, non !" S'exclama la rousse, presque outrée. "La potion est un cadeau !" Elle ponctua sa phrase d'une moue qui se voulait ferme. Voilà pourquoi l'herboristerie des MacKenzie était un véritable fiasco, Hain était trop généreuse, voir les clients payer pour un soin lui fendait le cœur, alors la plupart du temps elle cédait ses produits gratuitement.

"Très bien." Répondit simplement la blonde.

Des bruits de talons se firent entendre pendant plusieurs secondes avant qu'une femme apparaisse dans le champ de vision de Hain. Elle est était grande, les cheveux courts et blonds, un nez long surmonté d'une paire de lunettes noires. Elle portait un tailleur noir et une paire d’escarpins assortis. La parfaite panoplie d'une femme d'entreprise. Pensa Samhainn.

"Bonjour à tous, je vous propose de ne pas perdre de temps et de commencer la visite !"
Déclara la nouvelle arrivante d'un ton un peu pressé.

"Et au pas de course !" Souffla la rousse à Honey, riant du côté sévère de la femme à lunettes.

La blonde lui sourit d'un air complice, puis toutes deux suivirent la femme en tailleur, qui avait déjà tourné les talons sans attendre de réponse. Après quelques pas rapides, elle lança au petit groupe :

"Alors, on est prêt à satisfaire tous les désirs humains en un temps record ?"


"Oui !" S'exclamèrent en cœur Honey et Samhainn, avec beaucoup trop d'enthousiasme.

La rousse était née pour aider et servir autrui, elle n'était composée que de générosité et de gentillesse. Et elle était heureuse d'avoir trouvé une personne lui ressemblant un peu. Hain sourit à Honey de toutes ses dents. Mais Honey était concentrée sur la guide.

"A propos, je crois que vous ne vous êtes pas présentée. Vous êtes... ?"

"Ah oui, pardon. Judy Maddox. Ressources Humaines."

Samhainn laissa encore une fois son regard traîner ça et là. Les locaux étaient tout ce qu'il y avait de plus moderne. Tout ce que la rousse détestait. La technologie avait de bons côtés mais en général, cela engourdissait les humains, leurs esprits comme leurs corps.
Les employés en uniformes grouillaient autour du petit groupe, comme des fourmis, s'activant sans même daigné lâcher un regard aux "nouveaux employés". Hain eut la folle envie de leur coller un flacon d'huile de lavande sous le nez, pour que tous se relaxent et vivent la vie moins rapidement. Il fallait profiter de chaque seconde.
Alors qu'elle observait les employés d'un air désespéré, la rousse tiqua sur l'un d'eux. C'est un employé.. mécanique. Un robot. Un frisson parcouru l'échine de la rouquine lui dressant les poils du dos. Il n'y avait pas plus effrayant qu'un employé robot, si cette machine en était bien un.

"Mme Maddox ? Puis-je vous demander ce qu'est cette chose... aux yeux lumineux... et effrayants ?" Demanda Hain d'une voix peu rassurée.

"Voici Lee, l'un de nos Collègues de travail. C'est fou ce qu'on accomplie avec le machine learning, pas vrai ?" Ce fut le fameux Lee qui répondit, pour le plus grand déplaisir de Samhainn.

"Bonjour nouveaux employés"
Fit Lee d'une voix mécanique absolument terrifiant pour les oreilles de la rousse. Il salua ensuite le petit groupe. Encore parcouru d'un horrible frisson, l'herboriste attrapa le bras d'Honey.

"C'est suspect ça, les machines se rebellent facilement contre les humains j'ai entendu dire." Fit-elle tout bas à la blonde. Pour Hain, tout était bon pour accuser la technologie.

"Ne les mets pas toutes dans le même panier, une de mes meilleures amies est une machine !" S'écria Honey en agitant son téléphone, rappela à la rousse l'existence d'A.S.T.R.I.D., l'IA. En parlant de l'IA, la version portable fit un clin d’œil à Hain, qui se figea suite à un sursaut contrôlé. "Cela dit, oui, une machine, ça se pirate. J'ai piraté leur ordinateur tout à l'heure et A.S.T.R.I.D. a déjà été piratée par le souvenir d'une émotion. Plutôt ouf, non ?"

"Ouf je ne sais pas, mais angoissant ça l'est."


Samhainn connaissait la technologie grâce, ou plutôt, à cause de la malédiction. Les portables, les TV, les réfrigérateurs, elles acceptaient avec joie. Mais les choses trop poussées lui faisaient peur, jamais elle ne donnerait sa confiance à ce genre de technologie.
Méfiante, la rousse recula légèrement pour placer un espace entre elle et l'IA.

"Il y a plusieurs Lee dans cet entrepôt ?" Demanda-t-elle aussitôt pour s'assurer qu'elle n'était pas cernée par des milliers de Lee robotique.

"Il n'y a qu'un Lee. Mais il a aussi Bob, Marley, Artie, Remi, Julie, Gwen... En fait nous sommes une entreprise entièrement automatisée mais somme toute encore très humaine !"

"Ça reste à vérifier." Marmonna la rousse maintenant sur ses gardes. S'il y avait des robots humanoïdes, la suite logique était la révolution des machines, ou peut-être était-ce les zombies ?

Soudain, Mme Maddox s'arrêta. Le petit groupe se retrouva face à une capsule ressemblant peut-être aussi à une sorte de portique. Difficile de décrire, la technologie, encore un contre à rajouter au tableau.

"Très bien, maintenant il faut que le système vous attribue un poste. Si vous voulez bien vous donner la peine de passer l'un après l'autre dans le sas il déterminera ce que vous pouvez faire en fonction de votre âge, de votre poids, de votre endurance, de vos possibles défaillances internes et, bien sûr, de votre intellect. Qui commence ?"


Samhainn regarda ses camarades. Elle n'allait décemment pas laisser Honey passer en premier. Erwin, en trop grande estime de lui même, laisserait les paysans passer en premier, subissant le danger s'il y en avait un. Lena ne pouvait pas non plus passer en premier, c'était une femme forte mais déjà bien trop abîmée par la vie. Aster et Victor étaient des inconnus, mais pourquoi risqueraient-il leur peau plutôt qu'un autre ?
La rousse prit une profonde respiration et se proposa. S'il y avait un danger, elle le subirait et les autres n'auront rien. Puis si elle ne craignait rien, ce sera un pas de plus vers la soeur adorée.
Samhainn pénétra dans le sas, la peur au ventre. Les machines n'étaient pas digne de confiance, il pouvait s'en passer des choses dans un sas tel que celui-là. On pouvait l'asphyxier, l'aspirer, lui liquéfier le cerveau.
La rousse garda les yeux ouverts bien qu'elle eut envie de les fermer. Gryffondor ! S'exclama-t-elle en pensée pour essayer de se détendre. Mais ce n'est pas ce que la machine annonça.
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Honey Lemon
« Science is magic that works. »

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Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2019-08-10, 16:30 « Science is magic that works. »

Comme il fallait tout de même un peu de temps pour que le système à la pointe de la technologie analyse chacun des six nouveaux employés d'Amazon, Honey, qui s'était faite scannée en deuxième, avait décidé de jouer la carte de la curiosité (de tout façon ce n'était pas comme si le système n'allait pas remarquer qu'elle adorait poser des questions et obtenir des réponses) en cherchant à en savoir plus sur les Collègues de travail dont ils avaient déjà croisé un exemplaire.
Judy Maddox se fit une joie de fournir des explications détaillées :
- Ils sont ici pour assister et superviser les travailleurs organiques - les employés humains, si vous préférez.
- Donc nous aurons un Lee ou un Bob ou un Marley comme N+1 ? C'est trop marrant !
- C'est exact, confirma la Directrice de Ressources humaines.
Elle aussi avait l'air de trouver tout ceci normal, ce qui n'était guère le cas de tout le monde dans le gang.
Mais Honey enchaina rapidement, assez fascinée par ce système presque au niveau de ce qu'elle avait connu dans son monde, et ravie de trouver une interlocutrice disposée à lui répondre très franchement :
- Je ne savais pas qu'Amazon était aussi à fond dans la technologie, commenta-t-elle dans l'espoir de glaner plus de données. Les Collègues de travail ont l'air vraiment très bien pensés et fonctionnels et même si c'est vrai que leur tête peut faire un peu peur en fonction de l'éclairage, on sent que la personne qui les a desginés a fait de son mieux pour les rendre agréable aux humains mais... Je n'en ai jamais entendu parler nulle part alors qu'avec un truc pareil Amazon pourrait gagner de sacrés prix !
De ce qu'elle avait pu lire par ci par là sur l'entreprise, aucun article ne faisait mention des Collègues de travail et pourtant Judy parlait d'eux comme s'ils avaient toujours été présents.
- L'entrepôt de Boston a la chance d'être le fer de lance de cette nouvelle étape dans l'automatisation d'Amazon. En d'autres termes, depuis 8 mois, nous bêta-testons les Collègues de travail et jusqu'à présent c'est un succès. Le déploiement à l'échelle du pays devrait avoir lieu début 2020.
Ceci expliquait cela, songea Honey en opina. Ils auraient sans doute à signer une close de confidentialité à un moment ou l'autre. En attendant, Honey continuait sa passionnante conversation :
- Je me demandais aussi... parce que c'est quand même grand chez vous mais aussi très branché high tech alors qu'on est même pas dans la Sillicon Valley, gloussa la jeune femme, à combien de pourcentage estimez-vous l'automatisation de cet entrepôt ?
- Nous n'excédons pas un taux d'automatisation de 90 % - c'est dans nos guidelines que vous pourrez consulter une fois que nous aurons terminé, précisa Judy. Nous sommes fiers de pouvoir certifier que 10 % de notre force de travail est humaine même si elle doit dormir, manger, boire et se vider et qu'elle ne travaille pas aussi vite qu'une machine ! Je sais que certaines personnes n'aiment pas les quotas mais nous si. D"ailleurs nous demeurons une entreprise accessible aux travailleurs handicapés qui consistuent 0.78 % de notre force de travail. Précisément !
Le discours sur la suprématie des machines était un peu creepy, même Honey s'en rendit compte. Pour autant elle ne cessa pas de sourire.
- Et les salariés humains aiment ça, en général ? poursuivit la scientifique.
Pour la réponse qui suivit, Judy Maddox sembla moins à l'aise mais continua néanmoins de sourire :
- Eh bien nous restons une entreprise qui se soucie du bien-être de ses salariés et c'est mon travail de s'assurer que tous les employés sont heureux ici. Mais bon vous savez, chaque métier a ses avantages et ses inconvénients, comme on dit ! ricana-t-elle, de plus en plus tendue. Tiens, vous avez du diabète, commenta-t-elle, plus factuelle, alors que c'était au tour de Victor de se présenter dans la machine. C'est pas grave, comme je le disais, on est ouverts d'esprit.
Judy sourit et reprit son discours avec la même force de conviction qu'au début :
- Pour conclure, je pense que nos employés trouvent que c'est un privilège de travailler chez nous.
Victor avait été le dernier que le système devait analyser. Il adressa un sourire gêné à Judy Maddox, visiblement peu ravi qu'elle ait découvert sa faiblesse, ce que la plus faible physiquement comprenait bien. Peut-être aurait-elle le temps plus tard de lui dire que le diabète ne diminuait en rien la personne qu'il était ou l'opinion que le gang avait de lui. Mais comme ce n'était pas le moment, elle se contenta de lui presser rapidement la main.
Maintenant que l'analyse était terminée, Honey espérait qu'ils seraient bientôt affectés dans des endroits séparés afin que l'enquête, la vraie, commence enfin. Mais apparemment ce n'était pas pour tout de suite. Un Collègue de travail s'approcha en effet du groupe, plus particulièrement de Lena qui était la plus facile à atteindre dans la direction d'où il venait et demanda :
- Détendez-vous pendant que je fixe votre Circuit de contrôle.
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Lena Davis
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 Cizv
Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 Hf3k
Par delà les apparences...

Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 Zv9r

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Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2019-08-11, 14:20



Amazonbie

Lena et les gens

◊ ◊ ◊

Amazon. Sérieusement…Je commençais à me dire que c’était pas une si bonne idée de nous faire passer pour des employés. Non parce que concrètement, me faire parler comme à une demeurée, ça va bien trois secondes mais je suis milliardaire, PDG et une brillante scientifique, je suis pas un cobaye qu’on éduque comme on le souhaite. Il est clair que dès que tout ça est terminé et que je rentre, déjà je désabonne Kara d’Amazon, là ça se discute même pas et je me désabonne aussi parce que bon, là c’est le zombie mais ce serait quoi le prochain coup ? L’alien ? Et voilà qu’on me parle de me mettre un capteur ou je sais trop quoi… « Je vous d’mande pardon ? » énonçais-je, surprise « ne vous en faites pas, ce n’est pas douloureux; l’appareil nous sert à enregistrer votre productivité dans le système. » « Je ne suis ni un cobaye, ni un robot ! » je commençais à pas trop la sentir la Judy truc muche « ça n’a rien à voir, c’est la politique de la maison, tous les employés sont équipés ainsi. » elle soulève sa manche de tailleur et mon regard se pose sur celui qu’elle a autour du poignet.

Je pousse un profond soupir. Si faut jouer le jeu jusqu’au bout « et dire que je pensais avoir tout vu. » énonçais-je en tendant mon poignet. Bon en tout cas, ça semblait pas trop gêner Honey, en même temps, y’a pas grand chose qui la gêne, à peine le temps de voir la réaction des autres que voilà qu’elle redémarre la Judy « Très bien, en avant pour la visite. » Mon regard fut perturbé quelques instants par la LED rouge sur le dispositif. Je reprends la marche pour avancer avec les autres avant qu’on ne se retrouve sur une espèce de passerelle qui surplombe l’atelier et le traverse entièrement. Instinctivement, ma main se pose sur la barrière. Vertige quand tu nous tiens. Judy marche devant nous d’un pas énergique en expliquant « 600 millions de produits, 10000 employés, cette usine est la plus grande force de travail du pays. Bienvenue chez Amazon ! » ouais mais j’ai déjà hâte de partir en fait. Beaucoup de gens, de machines, de colis, de collègues de travail… Je tente de regarder en bas, sentant bien malgré moi mon estomac remonter dans ma gorge « C’est…haut. »

« Et peuplé, on va avoir du mal a trouver qui a envoyé le message » me chuchote Honey avant de reprendre « J’espère que j’aurais accès à un ordinateur. » « Vu tous les automates qu’il y a et toute cette débandade de technologie, il y a de fortes chances que tu puisses avoir un ordinateur sous la main. » chuchotais-je à mon tour. Voilà que Judy recommence à marcher en parlant « Notre système traite les commandes des clients en temps réels, à la seconde où elles sont reçues, si j’ose dire. Notre seul but est de satisfaire le Client. Vous cherchez le produit demandé, vous le scanner et vous l’envoyez en bas au centre d’emballage. Une fois le produit emballé, il faut l’acheminer via le Transporteur. » Pendant qu’elle raconte tout ça, on passe près des différentes étapes donc on suit le trajet d’un paquet « Ça a pas l’air bien compliqué. » Judy se tourne vers moi et me regarde très sérieusement « C’est vrai mais n’oubliez pas la règle numéro 1 : éloignez tous cheveux, vêtements, parties du corps et autres du Transporteur. » Haussant les sourcils, je reprends la parole « comme toute bonne scientifique qui se respecte, pour chaque expérience, je suis toujours le même procédé donc… »

En même temps, si on commence à faire des expériences avec les cheveux dans les yeux, c’est aux risques et périls de la personne donc on évite en fait « Parfait, c’est bien de tomber sur des gens qui ont de l’expérience. Ah j’oublie presque : ne grimpez jamais dans le Transporteur. » Je me tourne vers Honey et murmure « Elle nous prends pour des buses ou c’est moi ? » « Je pense qu’elle fait un peu de zèle parce qu’elle aime son boulot » un léger sourire moqueur né sur mes lèvres « madame veut un bon point alors elle en fait plus qu’elle ne devrait » je parle bien sûr de Judy machin. Honey hausse les épaules et accélère un peu pour pas se faire distancer par Judy qui continue de parler « et nous voici à l’étape de vérification où les paquets sont inspectés avant d’être scellés. Puis ils passent par cette trappe qui les conduit à l’envoi. » J’écoute sans réellement écouter, j’avais l’impression d’être revenue au point de départ, la petite scientifique tout juste diplômée à qui on parlait comme une débutante qui ignorait tout et c’était pas du tout agréable et ça commençait déjà à me titiller un peu les nerfs, moi la milliardaire, PDG de ma propre entreprise de recherches et grande scientifique, revenir à ce niveau, c’était juste pas envisageable en fait… Voilà que je commençais à penser comme l’autre égocentrique là…c’est contagieux si ça se trouve. Vite que je retrouve Kara et que je retourne à Storybrooke pour redevenir la PDG que je suis parce que c’est beaucoup plus agréable.

Mais bon…allez Lena, joue le jeu « Tous les paquets sont vérifiés un à un ? » « Exactement et le temps de vérification est enregistré par votre bracelet. Productivité, productivité et productivité mais jamais au détriment de la qualité ! » je la regarde et ajoute un simple « hum » du style « ouais c’est bien ouais. » « Notre tour s’arrête ici, à partir d’aujourd’hui le reste de la chaîne est entièrement automatisée, les humains ni descendent jamais. Vous avez de la chance, c’est le premier jour que nos Postiers automates prennent le relais sur les humains pour livrer encore plus rapidement les colis à nos Clients ! » « En gros, c’est un amazon prime puissance 10 ? » « Oh vous connaissez notre offre privilégiée ? Décidément, vous vous êtes bien renseignée avant de venir travailler ici ! Si seulement tout le monde faisait de même… » j’ai quand même un peu l’impression de faire lèche-cul, c’est dingue « Disons que par moment, c’est utile de recevoir des choses rapidement » bien qu’au fond de moi, je savais pertinemment que mon abonnement ne serait pas renouvelé dès mon retour à Storybrooke mais je sais pas trop pourquoi, j’avais du mal à croire que y’est que des automates là-bas dessous…

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Erwin Dorian
« If the crown should fit, then how can I refuse? »

Erwin Dorian

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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)

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Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2019-08-11, 23:36 « If the crown should fit, then how can I refuse? »

AMAZONBIE
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"J'ai le défaut de mes qualités"


« C’était réellement l’idée du siècle » marmonnait intérieurement Preminger en parcourant les allées blanches et désincarnées d’Amazon.
L’entrepôt dans lequel voguait Judy était absolument immense. Une fourmilière géante, impressionnante et étrangement oppressante. Etre complètement lancé en terre inconnue possédait quelque chose de grandement inquiétant.
Heureusement qu’il avait insisté sur l’importance de la réflexion avant l’action.
On l’avait écouté trente minutes à peine…. et une fois arrivés devant Amazon l’improvisation avait pris le pas sur l’intellect. Décidément, à croire qu’il n’y avait que lui pour redresser la barre. Cela dit, cela ne l’étonnait même pas. Les gens étaient tous pareils, peu importait le monde dont ils venaient…
« Nous nous sommes juste jetés dans la gueule du loup… »songea-t-il en touchant instinctivement le bracelet de fer qu’on lui avait glissé sans même lui laisser le temps de protester à son poignet droit. D’ordinaire, il aurait pesté contre le matériau du bracelet qui jurait ostensiblement avec les trois chevalières d’or et le saphir qui ornaient sa main droite… Mais exceptionnellement, son instinct était plus pragmatique et lui soufflait que le loup risquait d’être redoutable.
Clairement, la jeune scientifique soit-disant brillante qui s’était auto-proclamée leader du groupe manquait de quelques lumières… Il commençait à penser que son mystérieux interlocuteur ne n’avait pas choisi la jeune femme au hasard.
Même s’il ne la connaissait qu’à peine, Preminger l’avait pertinemment cernée : bien trop altruiste mais surtout dépendante à l’inconnu et aux aventures… En plus de l’insouciance visible affichée par la scientifique, elle semblait profondément s’amuser et même adorer les péripéties qui pleuvaient sur leur tête depuis ce matin. Il le voyait bien, lui, à l’inverse des autres. Un comportement déviant à n’en point douter. Dangereux même. La personne parfaite à contacter si quelqu’un souhaitait en piéger d’autres, il tâcherait de s’en souvenir d’en d’autres circonstances.
Sans compter qu’elle n’avait perdu personne dans cette affaire.
Quelle idée avait-il eu de se laisser embarquer dans cette histoire ridicule !
Georgia ne risquait rien qu'être lobotomisée après tout. Limite, plus il lui serait presque utile de connaître l’individu qui avait enlevée sa femme pour lui ajouter les critères qu’il souhaiterait lui implanter dans le cerveau.
Plus y réfléchissait et plus il s’interrogeait sur le bien fondé de l’action de leur groupe. Après tout, qu’avait-il fait de plus en leur compagnie que seul ?
Honey Lemon lui avait demandé de cesser de suivre sa femme pour ne pas se faire repérer...Brillant, comme s’il ne l’aurait pas fait automatiquement en la voyant monter dans un camion au bout du compte ! Il n’aurait serait jamais débarqué en gesticulant devant le véhicule… Il était bien plus classe que ça.
Un GPS sur ce dernier ? Tout aussi efficace que de laisser Midas les suivre à distance.
Quant au reste du plan de la scientifique, c’était tout bonnement aussi cacophonique qu’inexistant…
« Se faire passer pour des nouveaux employés ! L’idée du siècle » répéta-t-il mentalement en suivant les autres le long de l’impressionnante passerelle. Et dire que l’idiote de l’accueil l’avait qualifié efféminé ! Tout ça parce qu’il avait eu le destin d’obtenir un prénom élégant...Erwin… Hermine… Quoique l’hermine était l’étoffe des rois… Mais bien évidemment, on n’allait pas l’affubler d’hermine, noooon, bien évidemment que non, on allait se faire un plaisir de l’affubler d’un de ces uniformes pitoyables..
Il scruta son badge « Er-Winner »… Le compliment le faisait sourire d’un air entendu mais reflétait la catastrophe qu’ils avaient subi : Lorsque l’on entrait en mission incognito et dans l’hypothèse que leurs proches n’avaient pas été choisis au hasard...on évitait de donner sa réelle identité à la réception…
Erreur n° 1  effectuée…
Enfin, il avait décidé d’arrêter de les compter lorsqu’ils avaient glissé cet affreux bracelet autour de son poignet. La pire. La LED incrustée dans le métal semblait clignoter au gré de son stress.
Jamais aucun magasin n’imposait cela. Il en était sûr, ce n’était même pas légal, après tout, il n’était pas notaire pour rien… Tout comme ce pseudo test d’automates… Toute cette présentation n’était qu’une vaste pantomime…
Même même l’ensemble du speech de cette Judy ne lui disait rien qui vaille, il le sentait.
Ce discours souverainiste au profit des machines lui glaçait l’échine. Non pas qu’il lui donnât réellement tort, mais c’était d’un tel enthousiaste…
« Je dois absolument partir d’ici….et une fois dehors, je me désabonne d’Amazon...Et je leur fais un procès ! »
Il ne faisait absolument pas d’illusions, dans l’hypothèse que cet entrepôt d’Amazon ait trempé dans la disparition de sa chère épouse, ce qui ne faisait à son sens pas l’ombre d’un doute, et dans l’hypothèse où les personnes enlevées avaient été sélectionnées, leur couverture avait été grillée à l’instant même où ils avaient renseigné leurs identités. Valait mieux filer.

Il évaluait les lieux pour trouver l’issue la plus proche possible pour préparer leur repli, lorsque Judy déclara :
- Bien, il est temps pour moi de vous laisser aux bons soins de vos Collègues de travail. Je reviendrai vous voir plus tard pour m'assurer que tout va bien. La pause déjeuner se fera dans la Ama-Home et pour les autres besoins naturels, vos pauses seront indiquées par les Collègues de travail, vos chaperons. Il a faut garder un œil sur les 10 %. Et comme Papa disait : allez les organiques !
Erwin frissonna des yeux instinctivement à cette appellation. Cette femme n’était pas équilibrée, il en était sûr et d’évidence, c’était de famille… Comme pour lui donner raison, elle ajoutait justement :
- Il était un peu spécial mon papa.
Un ricanement s’échappa de la gorge de l’ancien ministre :
- L’important, c’est de s’en rendre compte...Commenta-t-il narquoisement, puis-je vous demander l’identité de ce charmant individu ?
- Les Collègues de travail seront bientôt là pour vous donner toutes les informations dont vous avez besoin
Comme il s’y attendait, Judy venait de se défiler… Et nul doute que les « collègues de travail » ne lui donneraient pas l’information attendue, considérant sûrement qu’il n’en n’avait pas besoin.
C’était finement pensé…et effrayant.
Voyant leur interlocutrice prête à les abandonner à leur sort, il renchérit :
- S'il vous plaît? Peut-être la question vous semble-t-elle futile, mais puis-je exactement savoir comment cet engin - Il leva les poignets et agita le bracelet avec dédain - analyse notre performance? Je ne tiens pas à garder cette chose tant que je ne sais pas exactement dans quoi je m'embarque...
Autant annoncer les choses clairement, inutile de continuer à jouer les imbéciles, cette femme savait parfaitement ce qui se tramait ici, il en aurait mis sa main à couper.
- Détection de vos mouvements. Associée à la tâche qui vous est assignée, cela lui permet de calculer si vous êtes assez rapide ou pas.
Et sans lui laisser le temps d’ajouter quoique ce soit, elle tourna les talons.
- A d’autre…Je me demande bien comment nous sommes censés croire que cet accessoire calcule le rendement d’une DRH...ironisa-t-il à voix haute autant pour le reste du groupe que pour Judy qui de là où elle était pouvait encore entendre sa remarque.
- Peut-être aussi qu'elle ne nous dit pas tout…
Le commentaire d’Honey Lemon lui fit lever les yeux au ciel… « Non ? Sérieusement ? Je ne l’aurais pas deviné ! » manqua-t-il de répliquer mais il se mordit la lèvre pour s’empêcher de s’en prendre à la jeune femme.
Valait mieux se calmer et réfléchir plutôt que de se mettre à dos cette dernière d’emblée. Peut-être aurait-elle une utilité à venir ? Voyons… Quel était le danger immédiat ?
Il leva lentement son bras pour examiner avec une meilleure attention la sorte de menotte qui entourait son poignet délicat. Elle n’avait cessé de clignoter. Un terrible soupçon s’infusa dans son esprit. Et s’il s’agissait d’une sorte de détonateur à actionner ? Un seul bouton et boum ! Un Preminger atomisé..
Non, il refusait. Non pas qu’il soit persuadé que c’était à cela que servait cet engin...mais il y avait dans cet endroit...une telle instrumentalisation du corps humain que la simple existence de ce bracelet l’écœurait. Il symbolisait un danger…Sans perdre de temps, il le tourna entre ses doigts pour tenter de trouver le mécanisme qui lui permettrait de l’enlever...sans succès.
Alors qu’il ne pensait pas être épié, il entendit la voix d’Honey Lemon par dessus son épaule commenter sa tentative infructueuse avec un soupçon de malice
- Je sais que c'est pas forcément seyant mais réfléchis 5 minutes ! Si ce bracelet est relié au système informatique cela veut dire que si je le pirate même si on est séparés je peux vous retrouver.
Il se tourna instinctivement vers elle, toisant froidement la jeune chimiste dans son fauteuil roulant. Avait-il bien entendu ? Outre le tutoiement de trop… C’était à lui qu’on demandait de « réfléchir cinq minutes » quand depuis plus d’une heure, on multipliait les décisions hasardeuses sans le concerter ? Sans aucune concertation d’ailleurs...
- Je réfléchis plus de de 5 minutes en ce qui me concerne.. persifla-t-il en passant sa main dans ses cheveux avec dédain, Je préfère l'enlever avant de savoir si tu es capable ou non de le pirater… Fais-le d'ailleurs! Tança-t-il avec autorité, Autant savoir tout de suite si nous prenons des risques inconsidérés en vain. Cette femme ne me dit rien qui vaille, ce dispositif non plus...et ces "Compagnons de travail encore moins"...
- Je crois qu'il "fais-le s'il te plait" serait plus approprié, tu ne penses pas ? Et de toute façon ça va devoir attendre...
Honey avait joint sa phrase d’un geste. Bien que profondément agacé, Erwin ne put retenir son regard de fixer le point que Honey lui désignait. Du fond de la salle, quatre Collègues de travail avançaient dans leur direction.
Il lui sembla que la jeune femme rousse vêtue en tenue d’époque frissonnait à leur vue. Il avait déjà pu déceler chez elle une once de dégoût lors de leur première approche avec l’hideuse machine qu’ils osaient appeler « collègues de travail », il ne pouvait lui en vouloir..
Déjà qu’il supportait à peine son propre chien comme supposé associé...hors de question de considérer cette machine comme un collègue. Saimhainn, s’il se souvenait bien de son prénom, semblait partager son avis.
Leur inventeur, sûrement le cher paternel de cette Judy, songea Erwin était dépourvu de bon goût et d’esthétisme…
Tous arboraient le même visage repoussant que le Lee qu’ils avaient découvert...Un mélange brut, mal fini…
« Cet inventeur n’a jamais réussi son examen d’entrée aux Beaux Arts... »…
Déjà les robots s’installaient face à leur groupe, en ligne, telle une petite armée de fer avant de scander en coeur :
- Bonjour Coéquipiers, nous sommes ravis de travailler avec vous !
- Tout le plaisir est pour moi... répondit-il hypocritement d'un ton qui ne laissait place à aucun doute à ce sujet, la tête encore à son altercation avec la scientifique, je suis vraiment RAVI de vous rencontrer...
Si on pensait encore que ce simulacre de technologie allait l’impressionner, on se trompait grandement.
Avec une pointe de dépit, Preminger constata que les Collègues de travail ne manifestaient aucune réaction à sa petite tirade hypocrite, se contentant de rentrer directement dans le vif du sujet :
- Nous allons procéder à votre Répartition dans les différents services d'Amazon !
Ah oui ! Il avait presque oublié… Leur Répartition. L’espèce de test inutile qu’ils avaient tous subis un par un. Qu’est-ce que ce logiciel allait faire encore ? L’envoyer constituer des colis ? De la paperasse administrative ?
- Chouette, on se croirait à Poudlard ! s’exclama Honey d’un air surexcité
Le notaire ne releva pas… Ils se situaient tous dans un péril imminent mais évidemment la jeune femme s’y plaisait. S’il n’était pas sur de son fond bêtement empathique, il aurait presque pu suspecter cette dernière de les avoir sciemment envoyés dans un piège.
Bien loin des préoccupations « organiques », leurs Collègues de travail continuaient de les observer de leurs visages désincarnés. « Ils feraient d’effroyables ennemis » songea le notaire avec répulsion. Il n’avait rien contre la technologie et rejoignait le point de vue de Judy sur l’efficacité automatique d’un robot face à un être humain. L’être humain était geignard, revendicateur, insatisfait, éternellement feignant et arrogant… Il en avait fait l’expérience passée. Les paysans ne savaient pas rester à leur place….
Malgré tout, dans cette situation précise, il ne se sentait pas à l’aise.
Le Collègue de travail situé le plus à sa gauche énonça :
- Lena et Viktor, merci de vous placer à ma gauche…
La Répartition…. Erwin observa les deux appelés rejoindre le « Collègue », d’un pas peu rassuré, quelque peu dépité… Il avait espéré que Victor resterait avec eux. Bien qu’il n’ait pas eu réellement le temps d’échanger avec lui, il lui semblait être le plus lucide de leur groupe. Il avait délivré une bonne prestation à leur arrivée, Preminger en convenait et il n’avait pas oublié comment il n’avait pas hésité à menacer Honey Lemon avant de se joindre à eux. Un bon tempérament.
- Holly merci de vous placer à ma droite, ânonna le Collègue n°2.
Il était ainsi possible de partir seul… Partir vers où, d’ailleurs ? La Répartition était-elle réelle ou n’était-ce qu’une farce avant un enfermement ? Il observa le troisième collègue ouvrir la bouche, priant pour que son nom soit associé à celui d’une autre personne.
- Samhainn, suivez-moi
Il observa l’agréable jeune femme prendre place à côté de l’androïde avec répugnance. Bien qu’elle tentait de le dissimuler, il percevait son angoisse.
A ses côtés, Aster ne bougeait pas. Erwin lui jeta un regard en biais avant de fixer à nouveau le Collègue n°4 qui resta muet.
Pourquoi ne les appelait-il pas ?
A sa place, ce furent les autres machines qui subitement prirent vie et entamèrent une démarche mécanique vers différentes directions de l’entrepôt où ils se trouvaient. Les androïdes 1 et 2 allèrent vers la sortie gauche suivis par leurs recrues de fortune tandis que le dernier partit escorté de Saimhainn vers une salle de droite, leur sortie rythmée par leurs bruits de ferraille. Tandis que la silhouette d’Honey Lemon disparaissait dans l’obscurité de la salle jouxtant l’entrepôt, Preminger se fit la réflexion qu’elle n’avait pas eu, bien évidemment, le temps de tester sa théorie des bracelets… Fichtre… Ne lui avait-il pas dit ? Au lieu de se braquer pour un mot de politesse ?
Il n’y avait plus qu’à espérer que le système fonctionnerait… En attendant…

Lorsque la dernière porte se referma, l’androïde restant s’activa enfin :
- Austère Spleaster et Erwinner Dorian, je vous souhaite la bienvenue dans l'équipe de Maintenance Premium
Preminger fit la moue, sceptique. Réellement ? On lui attribuait vraiment un poste ? Fallait-il comprendre que malgré toutes les erreurs idiotes que l’équipe avait commise, on n’avait pas grillé leurs couvertures ? (si tenté que donner son identité soit une couverture, bien évidemment..)
Maintenance Premium… Le nom était accrocheur. « Premium » lui rappelait son véritable nom, Preminger… De même, le calculateur n’avait pu que constater son intelligence élevée.
Cela dit, il se méfiait des qualificatifs complexes de désignation des tâches. Il ne comptait plus le nombre de fois où dans des actes divers de son étude, on se présentait comme « prothésiste ongulaire » ou encore comme « technicien de surface » pour des métiers aussi simples qu’aide manicure ou encore agent d’entretient…
- Maintenance Premium? En quoi consiste ce poste, je vous prie?
Peut-être était-ce idiot de faire ces politesses de langage à un robot…Après tout, il était juste programmé pour lui répondre.
- Vous avez l'immense privilège de nettoyer l'entrepôt.
Joignant le geste à la parole, il lui tendit une serpillière et donna un balai à Aster qui l’accepta sans rechigner.
Preminger contempla l’objet dans ses mains, ne sachant comment réagir.
Pour dire vrai, il n’avait jamais tenu de serpillière depuis...trop longtemps pour qu’il puisse s’en souvenir. Son cerveau, d’ordinaire réactif ne se débloquait pas, trop choqué par la situation…
Il battit des cils comme pour forcer à se réveiller. Non, non...Impossible
- Excusez-moi ! s’exclama-t-il avant de se forcer à baisser sa voix qui prit instantanément une tournure mielleuse,. Je n'ai absolument pas postuler pour ça! Je devais en principe être juriste au pôle administratif..improvisa-t-il avec douceur, je vous invite à réétudier mon dossier, il y a eu une confusion.
Il désigna sa personne d’un geste lent de sa main valide, comme pour établir l’évidence. Nettoyer l’entrepôt, quelle vaste blague ! Voyons, on aurait pas le culot de lui faire faire ça.
- C'est impossible, le système ne se trompe jamais, répliqua le Collègue de travail d’un ton laconique, Il a détecté un excédent d'orgueil en vous et à juger bon de vous faire démarrer au bas de l'échelle pour vous éduquer. Il a aussi détecté qu'Austère Spleaster avait de trop grosses mains pour les autres services.
Pour la deuxième fois en moins d’une minute, Preminger en resta interloqué. Jamais, au grand jamais, de sa vie on lui avait parlé ainsi.
Il avait toujours été au moins admiré au pire évité, mais de toute son existence, personne n’avait eu l’impertinence ou la folie de l’accuser d’arrogance. Pire, d’un excès d’orgueil.
Mais...mais où allait le monde ! Pour qui se prenait cet outil ? Ce..misérable tas de ferraille ?
Bien évidemment c’était un être sans conscience, sans raison, qui ne pouvait discerner l’être qu’il était ! Comment un être automatisé pouvait- il déceler l’intelligence et la beauté ? C’était impossible, c’était deux choses qu’il ne posséderait jamais…
Son intelligence lui hurla de se taire ! Mais il la cloisonna au fond de sa tête parce qu’il ne pouvait pas se tromper. Il était l’intelligence. Personnifiée, incarnée. Tout comme il était parfait ! Et qu’il ne laisserait personne le juger !
Il se planta devant le robot, pointant son index baguée sur la poitrine de l’automate.
- "Il est hors de question, marque bien mes mots, imbécile de ferraille, pesta-t-il de sa voix présomptueuse en jetant d’un air dédaigneux la serpillière aux pieds du robot, que je m'amuse à faire les tâches ingrates qui ne sont bonnes qu'aux êtres dans ton genre! Ridicule! L'Homme est supérieur aux marionnettes! De quel droit penses-tu me donner des leçons à MOI ! J'ai passé ma vie à obtenir ce que je méritais!
Il s’arrêta net aveuglé par l’insatisfaction. L’automate ne savait rien ! « à juger bon de vous faire démarrer au bas de l'échelle pour vous éduquer. ».. Il retint le rire qui menaçait d’exploser. N’était-il pas né au bas de l’échelle ? N’avait-il pas transcendé son rang initial pour aller vers la place à laquelle il était destiné ? « J’étais fils de paysan. Mais j’étais né pour être Roi et il est hors de question qu’on me renvoie là où je suis né. »
Tout le monde avait décelé son potentiel autrefois. Un minable robot ne lui dicterait pas sa conduite.
Aussi, il ajouta avec arrogance :
- J’EXIGE de parler à votre supérieur hiérarchique !
Peu importait après tout ! Si tentés qu’ils soient encore incognitos dans cet endroit, il ne risquait rien à demander un entretien avec un individu vivant, fait de chair et de sang. Nul doute qu’il convaincrait l’autre en moins de deux minutes à lui accorder une position plus favorable. Avec un peu de chance, il parviendrait à lui offrir suffisamment de pouvoir pour lui permettre d’accéder à ses recherches.
A défaut, tant pis. Il signalerait la disparition de Georgia à la police…
La réponse du Collègue de travail l’acheva :
-Je suis navré de vous informer que les Collègues de travail n'ont pas de supérieurs hiérarchiques. Ils sont réservés aux travailleurs organiques qui aiment bien se plaindre. Je suis votre supérieur hiérarchique et je n'accepte pas votre plainte.
Sur ces mots, l’être automatique se pencha ramassant la serpillière que le notaire avait jeté à ses pieds et lui tendit à nouveau.
Si les yeux ambrés de Preminger avaient pu flamber l’être qui se trouvait devant lui, ce dernier serait mort dans d’atroces souffrances… A défaut, il laissa le rire qu’il avait retenu si longtemps exploser. Ridicule! Tout était si atrocement RI-DI-CU-LE!
Son cerveau refaisait surface après quelques secondes meurtrières de confinement et criait à l’aide.
Il fallait le dire, il ne voyait pas de réelles issues. Amazon était tombé sur la tête! Venaient-ils vraiment de confier leurs salariés à des automates?
S’il exigeait encore quelque chose, peut-être serait-il simplement renvoyé… Ou peut-être que le bracelet à son poignet s’activerait d’une autre manière…
Fallait-il prendre le risque ? Non, sans doute pas… De même, visiblement, il ne pouvait pas amadouer ou menacer son « compagnon de travail »…
Ce qui signifiait… qu’il fallait présenter ses excuses à cette machine et accepter cette serpillière…
Rien de plus simple après tout. Jouer la comédie, comme il savait si bien le faire…
Alors qu’attendait-il ?
Ce fut le moment où Aster vola à son secours :
- Faut l’excuser, intervint-il d’un air calme, il est pas habitué aux tâches ménagères, c'est sa première fois vous comprenez."
Il tira légèrement Erwin du bras, le forçant à reculer, l’éloignant de l’automate. Bien qu’ayant l’envie de se dégager avec hauteur, le notaire ne le fit pas, l’intervention d’Aster était idéale, il le savait… Mieux valait la jouer profit bas… Comme entendant ses pensées, Aster lui souffla :
- "Vous voulez bien vous calmer c'est pas en les énervant qu'on va arriver à quoi que ce soit."
Il hocha la tête, tandis que les stigmates de sa vanité s’effaçaient progressivement. Même s’il lui en coûtait, son comportement avait été vain. Justifié mais vain. Il avait agit comme autrefois à la Cour, lorsqu’il possédait encore du pouvoir…
La vérité était différente : dans ce monde, l’automate avait raison, il avait redémarré de zéro avec deux atouts dans sa manche : sa femme et son argent. Son rang n’avait aucun impact, mais il était roi par son mariage avec la reine Genevieve… S’il perdait cela, toutes ses manigances seraient réduites à néant et il redémarrait réellement sans rien hormis son argent.
S’il avait su tout obtenir une fois, il le referait à nouveau et autant que fois que cela serait nécessaire...car il était Erwin Dorian Preminger…
Il attrapa la serpillière avec toute la dignité possible qu’il était possible d’avoir dans ces moments là et rejoignit sa place initiale aux côtés d’Aster…
Cela sembla suffire à dérider l’automate (si on peut dire ça d’un robot mono-expressif).
- Excuses acceptées. Maintenant mettons nous au travail dans la joie et la bonne humeur.
Et mécaniquement l’objet se mis en marche, sans se retourner, logiquement l’heure était venu de le suivre.
Parvenu sur le pallier de la porte, il se retourna et décréta :
- Au fait, moi c'est Bob...

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Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2019-08-13, 01:26


Amazonbie

Ce qui est dangereux c'est cette ville
Si la joie et la bonne humeur n’étaient clairement pas au rendez-vous ils avaient tout de même suivit Bob, maintenant que le pire avait été évité. Ce dernier les amena jusqu’au local de maintenance, où se trouvait un autre type qui lui n’avait rien de robotique :

« Votre menton de Maintenance Premium s'appelle Charlie. Ensemble vous allez passer une journée productive ! »

Sur ces mots, le robot les laissa seuls avec Charlie.

- On fait quoi maintenant ? Demanda Aster

Non parce qu’ils allaient pas rester planter là pendant trois cent ans non plus. S’il avait accepté de se faire passer pour un employé d’Amazon, c’était pas pour attendre que les choses se fassent. L’idée était d’essayer de glaner des informations. Même si en toute franchise, vu le niveau d’intellect des gens ici il était pas sûr qu’ils puissent vraiment le renseigner. Néanmoins, il comptait également sur le restant du groupe -son altesse sérénissime et son égo mis à part- pour mettre la main à la pâte de leurs côtés.

« Je vais vous donner vos uniformes. Vous pouvez vous changer aux toilettes, je viens de les nettoyer. Du coup je vous serre pas la pince. »


Trop aimable, songea-t-il alors que Charlie ouvrait un placard. Apparemment, il voulait qu’ils choisissent eux même la taille. Non pas que ça dérange Aster, ça éviterait au moins de se retrouver avec un uniforme trop grand ou trop petit. Après quoi, il leur indiqua les toilettes afin d’aller se changer. Comme on pouvait s’y attendre, l’intérieur ne différait pas de ce qu’on pouvait trouver partout avec urinoirs, cabine fermées, lavabo, sèches mains. Évidemment aucune fenêtre, et une lumière artificielle à bas coût.

« Mais qu’avons nous là...les toilettes Premium du personnel » s’exclama Erwin d’un air faussement enjoué en pénétrant dans la pièce.

Évidemment, les toilettes de son altesse sérénissime devaient probablement sentir la fleur de rose, et avoir une cuvette en marbre blanc… Ce dernier se dirigea d’instinct vers le miroir, probablement pour s’admirer. Même Deborah Gust, aurait eu un autre sens des priorités -probablement critiquer leurs uniformes, mais il lui en aurait pas tenue rigueur-

« Bonté divine! Quelle mine atroce ! » Glapit t il en esquissant un geste de recul les yeux figés sur le reflet que lui renvoyait le miroir, « quelle honte, tout de même ! Et mon costume... tout juste bon à jeter! Je ne priverai pas de leur envoyer la note »

- Vous pouvez toujours essayer
répondit l’ex lapin d’un ton profondément désintéressé.

« Comptez sur moi je le ferais... » Répondit son « équipier »

S’il ne fit aucun commentaire, alors qu’Erwin entreprit de se laver le visage, cela n’empêcha pas pour autant Aster de penser très fort, que c’était une perte de temps. A moins, que ça n’ait un rapport directe avec ce qui faisait la nature de l’entreprise, il doutait que le service client d’Amazon s’occupe des notes de pressing de ses « employés ». Probablement finirait-elle à la poubelle sans même être lut. Mais si ça amusait Erwin de perdre du temps surtout qu’il ne s’en prive pas.

« Cet endroit est infâme et nous nous sommes faits piéger comme des idiots... »

Bon là, il en avait marre. Par nature il était pas spécialement très patient. Il était plutôt calme en fait, du moment qu’on lui foute la paix et qu’il puisse faire son boulot tranquille. Mais lorsqu’on commençait à être légèrement beaucoup casse bonbon comme son altesse sérénissime là, on pouvait dire adieu au calme. Savait-il faire autre chose que se plaindre ? Non parce que depuis qu’ils avaient mit les pieds ici, il avait l’impression qu’il était tombé sur le pire des geignards. Jamais content, de quoi rendre dingue la plus patiente des personnes existant sur cette terre

- Si vous avez une meilleure idée ou une meilleure piste concernant le moyen de retrouver nos proches, je vous en prie faites en donc part à la prochaine réunion de groupe. Dit-il avant d’aller se changer

Mais bien sur, il aurait dût se douter qu’Erwin en resterait pas là. Une fois qu’on avait gagné ses galons d’enquiquineurs professionnels on ne pouvait plus s’arrêter évidemment

«Je pensais que cela nous vous aurait pas échappé mais de toute évidence si...il n’y a aucune concertation dans cette équipe! Nous suivons bêtement notre instinct. alors pardonnez-moi de ne pas vouloir participer à un suicide collectif. »


- Contrairement à vous la petite blonde en fauteuil est un génie. Alors j'ai plus confiance en son instinct qu'en le vôtre étant donné que grâce à vous on a faillit se faire griller avant même d'avoir pu en savoir plus. Dégonflez votre foutu melon, le monde ne tourne pas autour de vous. Depuis qu'on est là hormis vous plaindre je vous ai pas vu faire grand chose. Rétorqua-t-il sur le même ton

S’il avait bien une chose qu’il supportait encore moins que Jack Frost et Pitch Black réunis -et pourtant le premier était le roi des enquiquineurs, et le second son ennemi de longue date- c’était les râleurs. Et de devoir supporter celui qui d’après lui, méritait le titre de râleur en chef, lui mettait les nerfs en pelote. Si bien qu’il ne prenait même plus la peine d’essayer de faire taire son côté ronchon et mal aimable. Même Anna, n’aurait pas supporté un type pareil il en aurait mit sa main à couper -et pourtant son employée se rapprochait plus du bisounours qu’autre chose, un peu comme Nyx quoi- heureusement avant que les choses n’aient le temps de dégénérer encore plus, Charlie ouvrit timidement la porte des toilettes :

« C'est bon, vous êtes prêts ? On va avoir des ennuis si on traîne... »

- C'est bon on peut y aller.

« On y va seulement quand ça bipe. » Leur dit Charlie en indiquant son bracelet «Ça veut dire qu'il y a une tâche ou du désordre. Y a des guidelines très strictes sur en combien de temps on doit arriver sur le lieu de l'incident et en combien de temps on doit nettoyer. C'est défini par le système qui vérifie tout ce qu'on fait. »

Eh bah, George Orwell avait totalement vu juste concernant le futur. Là on était en plein dans le Big Brother is watching you. Ça faisait quand même froid dans le dos, de se dire que tout était définit par la technologie même le temps passé à faire le ménage.

« c’est un ingénieux système..qui l’a mis au point? Et qui le contrôle? »

Charlie se contenta de hausser les épaules :

« J'sais pas - c'est pas moi en tout cas. Vous êtes nouveaux, non ? »

- C'est notre première journée

«  Cool. On m'a pas prévenu mais cool. Bah voilà je vous ai dit ce que je savais. Maintenant on attend que quelqu'un salisse ou casse. »

O...kay et ils faisaient quoi pendant ce temps là un scrabble sur smartphone ? Non parce que si tout était dicté par les bracelets, et qu’il y avait rien de salit ni de cassé au bout d’une heure, il devait royalement s’emmerder le Charlie.

- Et généralement vous faites quoi pendant que vous attendez ? Ça peut prendre du temps quand même que quelqu'un salisse ou casse.

« Tu peux t’entraîner à balayer ou briquer plus intensément si tu veux. »


Quelle vie. Il le plaignait presque le pauvre, après il pouvait être très content de son travail pour ce qu’il en savait. De son point de vu, il estimait simplement que passer ses journées à « s’entraîner » à mieux briquer ou balayer c’était pas la chose la plus poilante qui soit -sauf si on voulait auditionner pour c’est du propre. Heureusement, 5 minutes plus tard les bracelets se mirent à biper

Code 1 à l'entrepôt 66

- Je suppose qu'on doit vous suivre à moins que le bracelet ait un gps intégré.


« Je connais l'entrepôt comme ma poche ! Perdons pas de temps ! »

Aster ne fit pas de commentaires et lui emboîta le pas -même si c’était plus au pas de course qu’autre chose- sur le chemin ils croisèrent d’autres employés qui eux s’occupaient de choisir ce qui allait être envoyé aux clients, et arrivèrent finalement dans un endroit avec plein de machins fragile -du verre pour la plupart, mais il y avait également du cristal ou de la porcelaine. D’ailleurs gisait à terre les restant d’un service en porcelaine.

- J'espère que personne l'avait commandé celui là.

Sans quoi, le client risquait d’être plutôt déçus.

« Et dire que ce genre de chose trouve preneur. Je suppose que tous les goûts sont dans la nature »

Aster leva simplement les yeux au ciel, préférant laisser couler et ne pas faire remarquer qu’on avait pas demandé de conseil à son altesse sérénissime sur les divers goûts des gens.

« Euh... parler moins ramasser plus ? » Fit Charlie

Aster, serviable l’aida bien volontiers alors qu’il était déjà en train d’essayer de mettre les bris de porcelaine sur un tas. Son altesse sérénissime bien que de mauvaises grâce, décida ENFIN de mettre lui aussi la main à la pâte. Évidemment, ramasser des débris ça ne prit pas trois ans. Aussi eurent-ils rapidement finit leur tâche. Ne restait donc plus qu’à attendre que quelque chose d’autres se brise, ou ne soit salit. Autant le mettre à profit donc, pour poser quelques questions :

- Ça fait combien de temps que vous bossez ici ?

« Oh moi ? J'compte plus trop. Deux, trois ans, j'dirais. »

« Depuis quand les Collègues de travail, travaillent-ils avec vous et quel est votre opinion là-dessus » ajouta Erwin

« Oh ça fait pas très longtemps mais c'est venu petit à petit, les Collègues de travail. Ils ont commencé en début d'année j'dirais. Moi c'que j'en pense c'est pas important. Le client est roi, nous on est les valets. »


Eh bah, bravo Amazon. Non seulement ils semblaient vouloir remplacer la main d’oeuvre humaine par des machines, mais en plus faire en sorte que les quelques employés humains n’aient pas d’avis sur la question. C’était pas très déontologique si on voulait son avis. Néanmoins, Erwin enchaîna avec une nouvelle question, demandant ce qu’il y avait en bas de l’entrepos, là où c’était réservé aux machines

« Avant c'était pareil mais avec des humains. C'est la fin de la chaîne de prod, c'est là-bas qu'on envoie les colis. »


Néanmoins, Erwin ne semblait pas en avoir finit. Il semblait être près à poser tout un tas de question, puisqu’il continua en demanda s’il connaissait bien Judy et son père, ainsi que s’il savait qui s’occupait de décharger les camions après la livraison.

« Judy Maddox... Bah... j'la connais de nom et de visu, comme tous les humains ici. J'sais pas qui décharge les camions, c'que j'sais c'est que c'est pas nous. »

Les questions durent néanmoins s’arrêter après qu’un nouveau bip leur indique une nouvelle tâche à accomplir en terme de nettoyage


Victor J. Lovecraft
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Victor J. Lovecraft

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"Il était une fois dans le royaume des fêtes un noël pas comme les autres"

Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 Ulzk

| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack & Folklore Irlandais
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Evénement #113 : Amazonbie [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2019-08-13, 23:37


Votre job ne vous emballe-t-il pas ?
Comment ça elle est nulle ma blague ?

Décidemment, cet endroit nous réservait bien des surprises et je me débattais intérieurement entre ma soif de découverte et mon envie de retrouver ma petite Abigaïl zombifiée. Cependant, je ne considérais pas ma soif de découverte comme une tare. Elle ne serait que bienvenue pour découvrir toutes les ficelles du plus odieux des complots qui s’organisait dans ces murs. Il y avait tant de questions cruciales qui demeuraient en suspens et qui avaient tant besoin de réponses. Après avec découverte avec la plus grande des fascination les robots qui constituaient la plus grande partie des effectifs d’Amazon, nous devions nous mettre au travail. Chacun d’entre nous se retrouvait avec un coéquipier et le hasard voulu que la mienne soit la ténébreuses noiraude. Je ne m’en plaignais pas cependant… il y avait quelque chose qui me plaisait chez elle ! Je pouvais ressentir que la dame était dotée d’une grande intelligence et que notre collaboration n’en serait donc que plus profitable. Je vis bientôt notre chauffeur s’éloigner avec le lapin de Pâques. Je ne pus m’empêcher de laisser un léger rictus apparaître sur mes lèvres à ce moment. J’aurais tant voulu pouvoir être une petite souris pour voir comment cette curieuse association se déroulerait.

Je n’eus cependant pas le temps de m’y attarder car notre génie en herbe vint interrompre le fil de ma pensée.

« T'aurais pas un mouchoir Victor ? »


Je la regardais alors très curieux. En tant qu’ancien habitant d’Halloween Town, je possédais une semi-immortalité qui m’immunisait contre toute sorte de virus. Je n’avais donc nullement besoin de porter sur moi ce type d’objet.

"Euh... un mouchoir tu dis ? Non désolé, je n'en ai pas !"

La scientifique ne se laissant pas démontée, m’adressa alors de gros yeux. Elle me lança alors sur un ton autoritaire.

« Je pense que si tu viens près de moi tu vas te rappeler où sont tes mouchoirs SECRETS de SECOURS. »


Ce ne fut qu’à ce moment-là que je compris que tout cela n’était qu’une stratégie. Je fis alors mine de chercher quelque chose dans ma poche alors que je m’approchais d’elle. Elle s’adressa alors à moi sur le ton de la confidence tout en soupirant avec soulagement. Elle murmurait alors à voix basse tout en parlant très vite.

« J'ai cru pendant un moment qu'on n’y arriverait pas. J'ai pas eu le temps de le dire aux autres alors j'espère qu'ils comprendront d'eux-mêmes. Si jamais vous êtes à l'emballage... La personne qui m'a contactée a forcément eu accès aux emballages. »

Cela me semblait être une hypothèse des plus valables. Après tout, ce message n’était pas apparu dans le paquet comme par enchantement.

« Tu vois qu'il te restait des mouchoirs ! », ajouta-t-elle pour décourager d’éventuelles oreilles traînantes.

"Mais oui c'est vrai, qu'est-ce que je peux être étourdi parfois !"

J’avais prononcé cette phrase tout en plaçant ma main derrière ma nuque en signe d’agacement. Cependant, je ne pouvais m’empêcher de croire que ma voix quelque peu surfaite ne parviendrait pas à les berner. Fort heureusement, j’eus tort et ce fut au tour des deux groupes restant de se séparer.

Nous finissions alors dans le centre d’emballage et j’ouvrais de grands yeux emplis d’émerveillement. Je voyais arriver d’énorme rouleaux de papier bulle de du rembourrage. Les produits se promenaient le long d’un immense tapis roulant dans le style de ce qu’il était possible de trouver dans un supermarché. Une fois arrivés au bout du tapis, les articles tombaient dans une caisse orange d’où ils étaient récupérés pour être finalement emballés. Il y avait là trois stations d’emballage et je devinais facilement que deux d’entre elles nous étaient dédiées. Il ne restait plus qu’à découvrir si la troisième personne présente dans la pièce était celle que nous recherchions. Pour le moment, je me contentais de me réjouir de la tâche qui nous attendait et qui me mettait littéralement en liesse.

« Wouaaah alors c'est là que emballer les envois. Dites-moi est-ce vous avez aussi des emballage cadeau ? Style avec des sucres d’orges ? Ou avec des citrouilles d'Halloween ?"

« Oui si on paye un supplément. », me répondit simplement notre collègue robotique.

« Chouette l’emballage. », déclara alors Léna toute dépitée.

« Je vous laisse vous emballer en emballant. Ha ha ha. », dit-il avant de repartir.

Je me tournais alors vers Léna, n’ayant pas réellement compris cette blague.

« Je rêve ou notre cher ami mécanique possède un humour un tantinet rouillé ? »

« J’ai un humour un peu...particulier. », dit-elle simplement en souriant.

Après quelques explications données à la hâte, nous nous mettions au travail sans discuter. Ce ne fut qu’au bout de 15 minutes que notre collègue consentit enfin à nous prêter attention.

« Vous faites ça très bien pour des nouveaux ! », dit-elle sur un ton très avenant.

« C’est pas bien difficile en soit. », répondit modestement ma collègue.

"C'est très aimable de votre part même si ces emballages sont d'un déprimant ! Il devrait être surmonter d'un joli ruban rouge... plutôt que ce papier craft !"

Ces cadeaux n’avaient véritablement aucun style et ne donnait pas même l’envie de les ouvrir pour découvrir ce qu’il y avait dedans. Décidemment, la poste était d’un décevant !

« Ce serait pas mal c’est vrai. », déclara Léna.

Cela faisait plaisir de savoir qu’en plus d’une intelligence développée, elle possédait un certain sens de l’esthétique. J’appréciais beaucoup ce genre de personnes !

"Mais je suis sûr que nous sommes bien moins capables que vous ! Cela fait longtemps que vous travaillez ici ?"

"Oh ça doit ben faire deux ans. Moi c'est Kira au fait. Et vous ?"

« Je m’appelle Lena. »

"Quant à moi c’est Victor ! "

" Enchantée ! Alors, pourquoi Amazon ? Un rêve de gosses ?"


"Oh vous savez j'ai toujours été fasciné par ses envois postaux et les cadeaux que nous pouvions faire à nos amis par son biais ! Je voulais donc visiter le ventre de la bête ! Même si je l'imaginais un peu plus mystérieux... c'est un peu décevant en somme !"


« On est... d’accord »

" La bête, oui, c'est bien trouvé. Faites attention. On croit que c'est facile mais la première semaine ça a été affreux pour moi. Je suis même étonnée que le système m'ait gardée. Pas assez productive, vous voyez ?"


"Il est vrai qu'il n'est pas facile de garder un emploi de nos jours... je vous comprends ! Mais je suis certain que vous n'auriez eu aucune peine à en retrouver un autre ! Votre vie ne se limite tout de même pas en ces quatre murs !"

Alors que nous discutions Léna, partenaire très efficace, s’occupa à emballer son premier paquet. Il s’agissait d’une jolie poupée blondinette, la même que j’avais vu sur grand écran quelques jours auparavant. Une poupée de porcelaine qui prenait vie, tout comme ma très chère Abigaïl s’amusait à manœuvrer la jolie poupée rousse dont elle était si férue. Je soupirais un instant en pensant à mon amie avant de me concentrer sur le travail que j’avais à effectuer. Prenant le livre dans mes mains, j’en lisais rapidement le titre.

« Oooh un ouvrage de qualité, il faudrait que je pense à en commander un pour moi ! »

Sauf que cette fois-ci j’irais le commander en librairie. J’en avais plus qu’assez des mauvaises surprises qu’avait été nos commandes sur internet.

« Ah vous, vous avez fait des études, j'en suis presque sûre ! Mais moi pas. Emballer, tout le monde peut le faire. Et ça paie. C'est pas tous les jours fun alors dès que j'arrive le matin je me dis "Kara Arlo, tu peux le faire" et tu sais quoi ? Y a des jours où j'me croirais presque ! Mais pour te rendre ça plus agréable je peux te donner un conseil. »

"Je suis tout ouie !", lui dis-je alors tout en souriant.

" Des fois j'imagine le Client qui va recevoir son colis, sa réaction, son bonheur, pourquoi il a commandé ça... Et ça me fait sourire. J'ai reçu qu'un cadeau dans ma vie mais je me rappelle qu'il m'avait vraiment fait plaisir."


"Moi je reçois toujours des objets pour le labo ou pour le boulot donc concrètement...mais c'est toujours sympa de recevoir quelque chose", déclara Lana tout en poursuivant son travail.

"Je te comprends... il n'y a rien de plus joyeux que de lire la fray... euh je veux dire le bonheur
dans les yeux de la personne qui reçoit ce paquet. Ou tout du moins l'imaginer."


J’arrêtais soudainement mon geste pour me concentrer sur un problème plus sérieux qui nous concernais plus personnellement. C’était bien beau de se perdre en palabres mais nos amis avaient toujours besoin de nous.

"Mais est-ce que tous les employés sont aussi heureux que vous ? N'as-tu pas connu un de vos collègues semblant être plus malheureux ou perdus que les autres ? Quelqu'un qui se serait conduit étrangement ?"


Elle n’eut pas le temps de répondre à ma question que les lumières s’éteignirent subitement dans l’atelier, nous empêchant alors de poursuivre notre tâche. Cette panne ne dura cependant que quelques instants avant qu’une voix mécanique se fit entendre alors que l’électricité revenait dans l’atelier.

« Système de nouveau connecté. »


"On est ravi de l'apprendre !"
, ironisa Léna

"Ca vous arrive souvent ce genre de panne ?"

« C'est rien, juste une panne de courant. Allez Kira, au boulot. Reconnecte ton cerveau si t'y arrives. »

Ce n’était pas Kira qui avait répondu à cette question mais un homme qui avait surgit de nulle part pour venir insulter son employée. Mais quel toupet !

« Désolée Monsieur Sleeve. »


« Elle n'est pas un animal, parlez-lui correctement s'il vous plait »
, déclara Lena en faisant preuve d’une solidarité féminine admirable.

"Dans ce cas, si ce n'est qu'une panne de courant... tout va bien ! Mais ça ne devrait pas vous empêcher d'être poli !"


« Et vous êtes qui tous les deux pour me donner des ordres ? »


"Plus respectueux que vous déjà ! on est les petites voix de ta conscience tu sais."


« J'aime pas beaucoup ce ton ma petite. Je suis Jared Sleeve, Top Management des Entrepôts, autrement dit votre supérieur ! »

Lena leva les yeux au ciel alors que je sentais une colère bouillonner à l’intérieur de moi. Me connaissant, je n’aurais pas été autrement surpris de voir mes pupilles se colorer du même noir de charbon qu’il prenait lorsqu’il devenait dangereux de rester à mes côtés. Je m’adressais alors à lui d’une voix caverneuse.

"Et si vous nous laissiez faire notre boulot tranquillement ? Ne risquez-vous pas d'avoir des problèmes avec votre fichu système si ce n'est pas le cas ? La production d'Amazon ne va pas se faire toute seule !"


" Au travail, tout le monde !"

Déclara-t-il avant de repartir d’où il était venu. Bon débarras songeais-je tout en retrouvant mon calme.

« Il a pas vu le loup depuis quand celui-là ?", déclara Léna

"Bon débarras ! Vos chefs sont-ils toujours aussi adorables que cela ?"

« Faites attention, faut pas énerver Sleeve."


Personnellement, je n’en avais que faire de ses menaces. Il ne savait pas qui il avait en face de lui ! Je n’évoquais pas le fond de ma pensée tant elle me semblait des plus limpides. A la place, je continuais à écouter notre collègue.

« L'autre jour Zayn a eu un avertissement pour avoir pris une trop longue pause pipi. Le lendemain il était plus là. »

Nous parlions à nouveau tout en continuant notre besogne. J’emballais alors l’un de ces étranges ouvrages de bande dessinée venus tout droit du Japon et que les gens de ce monde appelait manga.

"c'est n'importe quoi...", soupira la noiraude tout en travaillant.

"A quoi bon toute cette pression ! Comme si vous n'étiez pas déjà assez sollicité comme ça ! Cela vous arrive-t-il donc souvent de perdre des employés de cette manière ?"

« Bah... récemment y en a eu quelques-uns. Jay de la Maintenance. Et Sara… Derek et Sandrine. Mais c'est pas ça le plus étonnant. »

Elle avait évoqué les noms de ces personnes toute pensive avant d’adopter un ton beaucoup plus grave.

"C'est quoi ?"

« Christine et elles sont copines donc Christine a appelé la maman de Sandrine pour savoir comment elle allait et... En fait Sandrine n'est jamais rentrée chez elle. »

Mais si elle n’était pas rentrée chez elle, où avait-elle donc pu disparaître ? Faisait-elle également partie des personne zombifiées ? Ou s’agissait-il d’autre chose ?

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________________________________________ 2019-08-14, 22:32


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Le petit groupe était contraint de se séparer, chacun étant réparti dans un des nombreux services d'Amazon.
Avec une détresse perceptible, bien qu’elle essayait de la cacher, Samhainn se plaça à côté d'un des fameux Collègue de travail. La rousse était morte d'angoisse. Seule, dans un secteur de cet immense entrepôt, avec un ou plusieurs de ces monstrueux robots, sans doute tueurs d'homme.
Elle tripotait nerveusement le bracelet qu'on lui avait placé au poignet droit, se demandant à quelle sauce elle allait être mangée.
Qui aurait-cru que travailler dans un entrepôt de multinationale était aussi angoissant et dérangeant ? La rousse n'était pas encore au travail que déjà elle se sentait épiée. Comme si un diable était penché sur son épaule, surveillant ses moindres faits et gestes. Des frissons ne cessaient de lui parcourir l'échine, dressant les poils de son dos. L'atmosphère qui régnait dans cette entreprise était lourde et malveillante. Samhainn en était sûre, un sombre secret se cachait ici.

Malgré son instinct qui lui criait de ne pas suivre ce robot, l'herboriste le fit. Il n'était pas question de reculer, la vie de sa soeur en dépendait. Une bouffée de courage s'éleva en elle à la pensée que sa chère Samhuinn.
Au fil de ses pas, la rousse remarqua qu'il faisait de plus en plus sombre, elle s'enfonçait dans les entrailles de l'entrepôt. Hain se félicita de ne pas avoir peur du noir et de l'obscurité. Élevée dans la nature, entre les troncs d'arbre et les buissons, elle savait que le noir était partie intégrante de la vie, et qu'il n'était pas à craindre. Ce n'était pas le noir qui avait enlevé sa jumelle.

Après quelques minutes, le robot laissa la rousse devant d'immenses rangées d'objets. Les étagères s'étendaient du sol au plafond et continuaient à perte de vue dans l'entrepôt. Samhainn eut un instant l'impression de n'être qu'un grain de sable face à cette vague de marchandise.

"Bienvenue à l'Ama-Zone de Choix Manuel !" Lança l'employé robotique avant de disparaître.

La rousse poussa un soupire de soulagement en voyant l'horrible robot quitter les lieux. Et elle fit d'autant plus soulager en apercevant un employé de chair et d'os quelques pas plus loin. Elle s'approcha et se présenta à son nouveau collègue.

"Je m'appelle Samhainn, c'est mon premier jour ici." Fit la rousse avec un sourire timide.

"Oui ça se voit, t'as absolument pas la tenue adéquate pour ce taf ! Commença l'emplpyé en jaugeant la robe de Samhainn. "Mais c'est pas grave, je vais te trouver quelque chose. Au fait moi c'est Dan. Dan Cooper." Conclut-il en tendant la main à la rousse.

"Oui merci ! J'aurais bien besoin d'une tenue plus confortable. Je... Je viens... de... d'une communauté mormon."
Déclara Hain essayant d'expliquer le pourquoi de sa tenue étrange.

Elle grimaça se rendant compte que son mensonge ne tenait sans doute pas la route. Heureusement, Dan ne fit aucune remarque.
Hain lui serra la main et suivit son collègue qui l'amena dans un local. Là, il lui tendit un bleu de travail ainsi qu'un gilet fluorescent orange et une lampe torche. Il était vrai qu'un peu d'aide ne serait pas de trop pour voir dans l'obscurité de l'entrepôt.
La rousse se changea rapidement. Quel bonheur d'être dans un pantalon ! Ses gestes étaient plus fluides et le tissu moins lourd. Hain se présenta à Dan dans sa nouvelle tenue, toute sourire.

"Prête à travailler !"

"Presque." Dan guida encore une fois la rousse jusqu'à un chariot vide, qui devait servir à Samhainn pour transporter les articles."Maintenant t'es prête."

Hain lui sourit et lui fit un petit signe de tête pour le remercier. Dan faisait sans doute juste son travail en guidant la rousse pour ses premiers pas, mais l'employé était gentil... et humain, ce qui rassurait l'herboriste.

"On s'y met." Fit simplement Dan.

C'était l'heure H, l'instant T. Samhainn allait découvrir ce que les employés de la Zone de Choix Manuel faisaient de leur journée. Elle était la fois excitée par ce nouveau travail et angoissée, on la surveillait, ses performances allaient être enregistrées et comparées. Que arriverait-il si dès cette matinée elle était catégorisée comme trop peu efficace ? Ferait-elle capoter toute la mission d’infiltration ? Une montée d'angoisse se fit sentir mais, les poings serrés, elle fit redescendre son anxiété. Quel dommage de ne pas avoir de lavande sous la main ? Cette plante était un véritable cadeau des dieux lorsqu'on voulait se détendre.

Sur son chariot vide, un écran affichait les produits qui devaient être trouvés. La rousse se lança dans le labyrinthe d'étagères bien décidé à récolter en un temps record les articles affichés. Dan passa devant elle, lampe torche à la main.
Samhainn se demanda pourquoi il n'y avait tout simplement pas des néons au plafond, comme dans tous les entrepôts lui semblait-il. Devoir porter une lampe torche réduisait forcément l'efficacité de l'employé, si l'on pensait comme les directeurs d'Amazon. L'argent de l'éclairage était sûrement passé dans les robots collègues slash potentiels meurtriers.

La rousse chassa ses théories de son esprit et se concentra sur les articles à prendre. Dan était passé dans une autre rangée proche et tandis que Hain cherchait son premier article, elle décida de lancer une discussion avec son collègue.

"Ça fait longtemps que vous travaillez ici Dan ?"

"Quelques années. Ça sera peut-être ton cas si tu fais ce qu'on te demande. Et si t'as de la chance, tu finiras peut-être même sur un poster !"

Alors que l'herboriste allait demander quel poster, elle se retourna et vit, en effet, un poster de Dan où celui-ci tenait un colis, le slogan " Amazon : produits choisis manuellement pour vous" trônait.
La jeune femme trouva l'affiche plus terrifiante qu'autre chose, mais cachant son expression troublée, elle tenta d'exprimer de l'admiration.

"C'est génial ! Vous êtes une véritable star !"

"Ça me donne plus de crédit auprès des autres mais j'aime pas trop me vanter." Fit-il pourtant très fier de son poster, Dan n'était pas arrogant mais Hain sentait que le poster marquait une sorte d'accomplissement personnel, Dan se sentait reconnu.

"Je suis contente pour vous et j'espère que moi aussi j'aurais le droit à un poster !" S'exclama Samhainn en attrapant le produit qu'elle cherchait sur une étagère beaucoup trop haute pour elle.

La rousse se mit sur la pointe des pieds et du tout bout de ses doigts attrapa la boîte de Lego.
Elle avait à peine terminer sa phrase, qu'un affreux robot surgit de nulle part et toisa les deux employés. Hain ne sut dire si c'était le même que celui qui l'avait mené jusqu'à cette zone, les Collègues de Travail se ressemblaient tous, tous identiques même visage de métal et même voix mécanique et dérangeante, ce qui les rendait d'autant plus effrayant du point de vue de la rousse.

"Bonjour, employés. Merci de réserver les interactions sociales aux moments de pause."


Samhainn ne dit rien mais afficha clairement une expression peu rassurée, elle n'eut même pas le temps de faire face au robot qu'il avait quitté le secteur. Ces choses surgissaient et disparaissait toujours de nulle part. Un frisson lui parcouru encore une fois le dos.
La jeune rousse se frotta les épaules comme pour faire passer son horrible sensation, en se tournant machinalement, elle aperçut le deuxième produit sur sa liste.
Dan, arrêté non loin de la rousse, lui chuchota :

"Un conseil pour la suite... Les Collègues de travail peuvent tout entendre - du moins s'ils le désirent."

Absolument génial. Samhainn sentit son angoisse reprendre le dessus, elle sentit de nouveau se petit diable derrière son dos. Cette impression d'être surveillée de manière malveillante, comme si un compteur de performance était fixé sur sa vie.
L'herboriste hésite un instant avant de poser sa question, elle savait maintenant que les employés mécaniques entendaient tout, et elle ne voulait pas les attirer davantage par-ici, ni porter préjudice à Dan.

"Ça ne vous fait pas peur ?" Chuchota-t-elle tout bas depuis l'autre côté de la rangée.

"Avoir peur de la Surveillance Constante Aléatoire ? Bien sûr que non !" S'exclama son collègue.

Mais la rousse remarqua que le son de sa voix n'était pas cohérente. Il semblait comme résigné, comme si de toute façon, il n'avait pas le choix.
Hain ne renchérit pas et se contenta de chercher son nouveau article à trouver. C'était un peu un Où est Charlie ? Mais en beaucoup plus compliqué, et où il fallait cherché un produit totalement différent à chaque fois. La rousse passa d'un roman sur le Panthéon à un figurine d'un petit dragon violet. Les gens avaient vraiment de drôle d'envie...

Commençant à se faire à son travail, la rousse alla directement à l'emplacement du produit. Mais encore une fois, le paquet était bien trop haut pour elle. Quelle idée de faire des étagères si hautes ?
Pestant légèrement, Samhainn se tendit de tout son long mais quand elle agrippa le produit, un autre tomba avec lui.
Dan surgit d'un coin de rangée pour s'écrier :

"Ah bah parfait j'le cherchais !"

Samhainn lui tendit le joli petit sac contente d'avoir involontairement rendu service.

"Je suis une grande fan, J.K.Rowling est une idole."

En effet, Samhainn aimait plus l'écrivaine que l'histoire en elle-même. Harry Potter était un gentil sorcier ayant vécu de bien difficiles épreuves, mais ce qu'admirait la rousse était que cette histoire sortait de la tête d'une femme forte et indépendante, ayant bravée, elle aussi, pas mal d'épreuves pour faire découvrir au monde, ses écrits qui marqueront des générations et des générations.

"Ma fille aussi aime bien. Moi j'ai pas lu."

Hain fit la moue, tout de même triste de rencontrer une personne n'ayant pas lu ce chef d'oeuvre. Elle scruta son écran pour découvrir quel article elle allait cette fois-ci devoir chercher. Un autocollant pour voiture s'afficha.

"Ça vaut le coup d’œil je vous assure, surtout si on aime la magie spectaculaire."

En effet, pour la rousse, la magie exercée à Poudlard était plus que spectaculaire, comme celle pratiquée à Storybrooke d'ailleurs. Les sœurs MacKenzie étaient souvent émerveillées par ce que les sorciers de la petit ville pouvaient faire. La magie des rousses, si l'on pouvait qualifier cela de magie, était plus naturelle et portée sur les choses simples.

"La magie spectaculaire ça existe pas sinon je verrais pas ma fille que deux fois l'an." Cracha Dan. Hain fit dévastée d'entendre cela.

"Pourquoi est-ce que vous la voyez que deux fois dans l'année ?"

"Elle habite pas ici et j'ai pas trouvé de travail là où elle habite. C'est pas idéal mais au moins je gagne de l'argent pour qu'elle ait pas une vie comme la mienne plus tard."

"Je suis désolé pour vous..." Commença Samhainn, réellement attristée. Elle se jura d'aider Dan à trouver un travail après la mission finie et sa soeur récupérée. "Ceux qui s'aiment devraient toujours être près l'un de l'autre... Les parents et les enfants d'autant plus... J'espère que vous trouverez un travail plus près de votre fille ! Je lancerais un sort pour vous !" Elle ponctua sa phrase d'un clin d’œil.

Elle allait enchaînée sur un sujet de discussion différent mais un énième robot apparut pour les ramener à l'ordre de manière nonchalante.

"Super conversation, les gars ! Mais les discussions inutiles peuvent entraîner des déclins de productivité. Pourquoi ne pas accélérer un peu ?"


Samhainn fut à deux doigts de lui rétorquer que le manque d'éclairage et la surveillance constante étaient aussi un manque de productivité. A trop vouloir contrôler, on perd tout contrôle...

"Entendu, Basil." Répondit Dan.

La rousse fut surprise que son collègue reconnaisse l'homme mécanique. Il était donc possible de les différencier ?
Hain secoua simplement la tête pour approuver elle aussi la réprimande du robot. Ne valait pas mieux énerver l'employé robotique... ni celui qui tirait les ficelles, qui soit-il.

Un autre objet s'afficha sur l'écran. Hain nota que ce travail était extrêmement répétitif et absolument pas épanouissant. Elle eut une pensée pour Dan qui était coincé ici depuis longtemps et qui le resterait peut-être.
L'objet à trouver se situait dans la section mais la rousse ne voyait autour d'elle que des 888. Elle chercha un instant mais se rendit compte que visiblement le paquet ne se trouvait pas par-ici.

"Dan, où est la section 999555/7 s'il vous plaît ?"

"Laisse je vais m'en occuper." Lui répondit-il presque sèchement en commençant déjà à pianoter sur son écran, sûrement pour s'attribuer la tâche.

"Non non, attends je peux y aller, je ne veux pas te déranger !" S'écria la rousse.

"Crois-en mon expérience, c'est pas une bonne. Surtout pas un premier jour. Le dernier gars qui y était - celui que tu remplaces, Aguistin - il a été viré juste après ça. C'est pas en toi que j'ai pas confiance, c'est dans le système."

Samhainn fronça les sourcils. Cette entreprise se croyait donc tout permis et se débarrassait réellement des employés à leur guise.
Dan ne changea pas d'avis malgré les protestations de la rouquine, et il partit d'un pas décidé vers la fameuse section.
Mais Samhainn ne pouvait pas laisser Dan prendre le risque de se faire virer. Il avait une petite fille à nourrir. Elle devait l'aider. Alors elle se mit à courir à la suite de son collègue, vers une section mystérieuse de l'entrepôt.
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________________________________________ 2019-08-15, 17:01

POST GUEST : Amazonbie
ft. le duo Parr


Les joies des colis que personne n’avait pu réceptionner à la maison. Comme si la vie n’était déjà pas assez remplie. Violette n’avait pas réellement le temps d’attendre à la poste. Malheureusement elle s’en trouvait obligé. Leur horaire n’était pas terrible et ce colis ne pouvait pas attendre. Quoi que, si peut-être. Après tout, Violette n’avait aucune idée de ce qu’était ce colis. Il n’était même pas pour elle. Malheureusement Dash n’était pas là pour le moment. Aussi, la brunette prit sur sa pause méridienne pour s’occuper de cela. Il devait être à peu près 11H. La carte d’identité de Dash à la main, le bon indiquant de venir chercher le colis déposé la veille de l’autre, signé de la main de Violette pour l’autoriser à prendre le colis, elle attendait. Patiemment était un grand mot. A vrai dire, elle n’avait pas que ça à faire.

Le colis d’Amazon en main, Violette tenta de le secouer afin d’en connaître le contenu. Mais en vain. Tant pis, elle attendrait le retour à la maison pour savoir. Violette était impatiente. Aussi, à peine arrivée à la maison, Violette se posa sur le canapé du salon. Elle posa le colis sur la table basse. Armée de ses ciseaux, elle découpa rapidement le scotch qui l’empêchait d’ouvrir le carton. L’excitation de découvrir ce que Dash avait commandé était à son comble. Depuis quand commandait-il chez Amazon lui ? Plus d’un petit scotch sur le côté…et….le drame ! En ouvrant le colis, l’excitation de Violette retomba net. Au même moment, un éclair humain fit son apparition. Dash venait d’apparaitre dans le salon. Avec une vitesse déconcertante, il sortit le contenu du carton : Une switch. Tout aurait pu être parfait, si cette console n’était pas fendue en deux. Dash fixa sa sœur. Son regard semblait rendre coupable Violette.

« C’est toi qui a fait Ça ? »

Ok. Violette avait secoué le carton. Mais elle n’avait pas une force surhumaine, elle !

« Tu m’as prise pour papa ou quoi ?! J’ai pas sa force hein ! » expliqua Violette en posant son regard noir sur Dash avant de s’adoucir en regardant la switch. « C’était pour moi ? Pour mon anniversaire ? » demanda-t-elle en reposant son regard sur son petit frère.

Dashiell avait les yeux rivés sur la switch fendue. Il soupirait. Il semblait déçu.

« Je comptais te faire la surprise. Mais maintenant on en a la moitié chacun. Sérieux, c’est quoi ce monde de merde ? Ils ont pas un service livraison de folie ici. La prochaine fois j’irai la chercher en courant. Bon sang. Pourquoi j’ai pas fait ça. »

Violette était déçue pour lui, mais contente aussi qu’il lui fasse une surprise. Il était tellement sympa, quand il le voulait !

« Tu sais que tu es le meilleur petit frère du monde…. » commença Violette en ébouriffant les cheveux de Dash. « …après Jack-Jack évidemment. »

Elle le taquinait, comme d’habitude. Mais leur relation était comme ça. Ils étaient comme chien et chat mais ils s’aimaient réellement. Pour Violette, sa famille était la chose la plus importante à ses yeux. Voyant son frère déçu, presque silencieux – ce qui n’était pas normal chez lui – Violette se devait de l’aider ! Elle lui tapota gentiment l’épaule.

« L’avantage avec Amazon c’est qu’ils ont un service client ! On pourrait les appeler pour exprimer notre mécontentement ! Mais tu me laisse parler, toi tu vas les incendier. Je te connais ! »

Violette sortit son téléphone portable de la poche. Elle en profita pour regarder l’heure. Midi. Violette espérait qu’ils ne faisaient pas tous des pauses méridiennes au même moment…qu’une personne pourrait les aider. Prenant le papier qui se trouvait dans le colis, Violette composa le numéro du service client d’Amazon. Tout en attendant que le numéro sonne, la brunette put voir le visage de son frère s’éclaircir. Mais Violette fronça les sourcils lorsqu’elle aperçut un sourire mauvais naître sur les lèvres de Dash.

« Et si on disait qu’il y avait deux Switch ? C’est brillant ça ! »

Violette secoua négativement la tête. C’était une mauvaise idée. Il fallait lui expliquer pourquoi.

« Non, non. Imagine ils nous demandent d’en renvoyer une…Au final, on aura pas ré… »

La jeune policière se stoppa immédiatement. Une voix préenregistrée se fit entendre au téléphone. Violette décolla son téléphone de l’oreille et activa le haut-parleur, mais également le clavier. Elle savait parfaitement qu’elle allait devoir pianoter des chiffres avant que son problème soit réglé.

« Bonjour et bienvenue sur le service clients téléphonique d’Amazon. ‘Travailler dur, s’amuser, écrire l’histoire’… »
« Travailler dur…N’importe quoi. »
« Chut ! »
« …Si vous voulez suivre votre commande, tapez 1, si vous voulez modifier votre commande tapez 2. Pour toute autre demande, tapez 3. »


Violette fit une petite moue. Rien ne correspondait à ce qu’elle voulait. Alors elle décida de taper sur 3.

« Si votre demande concerne les informations de votre compte, tapez 1. Pour connaître nos CGU tapez 2. Pour toute autre demande, tapez 3. »

C’était long pour arriver à ce qu’elle voulait vraiment. Car une fois de plus, ce que lui proposait la voie préenregistrée ne lui correspondait pas. C’est donc une nouvelle fois que Violette appuya sur le 3.

« Si votre demande concerne nos offres d’emploi, tapez 1. Si votre demande concerne le SAV tapez 2. »

ENFIN ! Un sourire victorieux illumina le visage de Violette qui s’empressa d’appuyer sur le 2. Mais son sourire disparut aussi rapidement qu’il était venu lorsqu’elle entendit de nouveau cette voix préenregistrée. Violette laissa sa main frapper son front tout en écoutant le monologue d’Amazon

« Vous désirez suivre votre commande, tapez 1. Pour connaître notre adresse postale, tapez 2. Votre colis est en retard, tapez 3. Vous n’avez pas reçu le bon produit, tapez 4. Vous souhaitez nous insulter, raccrochez… »

Violette était à deux doigts de le faire. Car cette voix commençait à l’insupporter et elle voulait en effet l’insulter. Ils pouvaient pas faire plus rapides ?? Mais heureusement, la suite fut déjà plus ce qu’elle désirait !

« …Pour joindre un conseiller humain, tapez 1305 »

ENFIN ! Car la pauvre Violette allait finir chèvre. Entre ce service client horrible et son petit frère qui n’arrêtait pas de faire des aller retours entre la cuisine et le salon pour écouter ce qui se disait à chaque fois que Violette appuyait sur un nombre, elle ne savait plus où donner de la tête. En plus, il était plus de midi, son ventre criait famine et Dash était en train de faire cuire du bacon et des œufs. Pas réellement un vrai repas de déjeuner, mais Violette ne ferait pas la difficile !

« Bon….on a reçu le bon produit mais pas en bon état…Donc une fois de plus, ma demande rentre dans rien. Autant parler avec une vraie personne car ce robot va me rendre folle ! Fichu SAV ! Allez, 1305. »

Le geste accompagna la parole. Elle appuya sur les quatre chiffres 1-3-0-5. Au même moment, Dash revint avec une assiette d’œufs au bacon qu’il tendit à Violette. Dans un grand sourire de remerciement malgré le regard suspicieux de Dash, la brunette la posa sur la table basse, tout en gardant bien le téléphone en main. Et c’est avec sa main libre qu’elle prit une première fourchette de ce délicieux met et qu’elle l’envoya directement dans sa bouche.

« Bonjour, bienvenue au service clients d’Amazon pour les demandes très spécifiques, Honey Lemon à votre service. Que puis-je pour vous ? » expliqua-t-elle d’une voix très avenante.
« Merchi Dash. » commença Violette la bouche pleine. « CHoney ???!!! Qu’che que tu fiches à Amazon ???! » demanda-t-elle avant d’avaler sa nourriture, de peur de s’étouffer avec, tellement elle était choquée. « Je pensais que tu étais chercheuse ! »

Et Violette savait parfaitement que des chercheurs en laboratoire, ça ne travaillait pas à Amazon en temps normal. Donc qu’est-ce qu’elle fichait là-bas ?! Et puis, Amazon, ce n’était pas du tout à Storybrooke ! La jeune héroïne entendit Honey qui pianotait frénétiquement sur son ordinateur.

« Salut Violette ! Le monde est petit, c’est fou hein ? Alors figure-toi que je suis sous couverture chez Amazon. Pas littéralement, hein…car il fait plutôt bon dans mon bureau. »

Violette n’en croyait pas ses oreilles. Elle ne rêvait donc pas. C’était bien Honey dans un bureau d’Amazon. Face à tant de surprise, Violette écarquilla les yeux tout en regardant Dash qui s’était assis à ses côtés.

« C’est Honey au service après-vente ! Mais si tu la connais, elle fait partie de la Magic League, aussi !! »
« Demande lui trois switch ! » rétorqua Dash, triomphant, tout en levant sa fourchette.
« En couverture ? Pour dénoncer Amazon ? Parce que c’est pas terrible la livraison…On se retrouve avec un Switch fendue en deux ! Dash réclame trois switch du coup ! » expliqua Violette avant de lever les yeux au ciel. « Enfin tu le connais, il est toujours dans l’excès ce petit. »
« Alors à titre personnel, j’ai rien contre Amazon mais j’ai reçu un appel à l’aide de chez eux et je connais des gens – dont Kara – qui ont été zombifiés après avoir reçu un colis ! Evidemment quand on me demande à l’aide, je dis oui, alors me voilà ! Ca va chez les Parr ? Pas de zombie à déplorer ? »
« Des zombies ??? Kara ??? Elle va bien ?? Non il n’y a rien ici. On a pas reçu le colis directement. On était pas à la maison hier. »
« Ah donc c’est pas un colis qui date d’aujourd’hui ? C’est une bonne nouvelle ça ! Et donc c’est une Switch fendue en deux ? Mince, c’est vrai que c’est pas super pratique pour jouer. »
« Oui c’est pas très pra… »


Violette aurait tellement aimé continuer cette discussion amicale avec Honey. Mais elle fut trop surprise par l’éclair jaune et rouge, ainsi que le grand coup de vent qui souffla quelques secondes le salon. Dash. Encore. Il avait fait des siennes. Il avait mis la switch dans une énorme cocotte en fonte hermétiquement fermée avec du sparadrap.

« Je déteste les zombies ! T’approche pas de cette merde Vio ! »

Incroyable ! Dash était complètement fou, mais un brin protecteur aussi. Ca faisait son charme. Violette ne put s’empêcher d’avoir un sourire mi amusé, mi désespéré. Surtout en voyant sa tenue. Dash avait un casque de baseball, ainsi que la batte qui allait avec. Ses genoux portaient des protections de roller, ainsi que ses coudes. Il semblait être dans une armure pour se lancer dans un combat. SAUF qu’il n’avait pas compris que ce n’était pas le colis qui contenait les zombies ! Mais plutôt le colis qui en faisait devenir un…Si Violette avait bien tout saisi !

« Mais qu’est-ce que tu fiches Dash ? » demanda Violette tout en se tapant le front avec sa main. « Les zombies sont pas dans la Switch ! » expliqua-t-elle avant de se reconcentrer sur sa grande sœur de cœur. « Tu confirmes Honey, hein ??! »
« Aux dernières nouvelles personne parmi les gens avec qui je suis sous couverture n’a pas de Switch. De toute façon je pense pas que ce soit le produit qui contamine. T’as bien dit que le colis date d’hier ? »
« On est jamais trop prudent. Si jamais un zombie sort de là, je lui envoie un patate à Mach 34. Tu sais ce que ça fait Honey Mach34 ? Ça casse certainement le zombie, la cocotte et l’aile de la maison. NE SAIS PAS DE MOUVEMENT BRUSQUE VIO. »
alerta Dash tout en ajustant la cocotte avec sa batte de baseball.
« Oui et après c’est Maman qui va te mettre K.O. Et avec elle, pas besoin de super-vitesse. Tu vas comprendre que tu auras fait de grosses bêtises ! » expliqua Violette avant de parler à Honey. « Oui, le colis date d’hier. Je confirme ! Eh Honey, tu veux pas faire embaucher Dash chez Amazon ? Il a de l’énergie à revendre… » continua-t-elle avant de murmurer. « Et il commence à me faire peur, je vais arrêter de lui préparer du café ! »
« Merci pour cette précieuse information, Vi’ ! Ca peut vouloir dire que les colis suspects qui font perdre la tête aux gens ne sont envoyé que depuis hier. »
expliqua-t-elle avant de continuer du plus bas. « J’en doute pas mais tu vois, si quelqu’un chez Amazon zombifie les gens vaut mieux pas y envoyer ton frère ! Sauf si vous êtes irréconciliables ou que tu es une psychopathe mais j’en doute. »

Non. Violette aimait trop son frère pour ça. Après tout, c’était un véritable scketch à lui tout seul et il mettait toujours l’ambiance à la maison. Même si parfois, cela avait le don d’énerver la brunette.

« Et donc pour ton colis, je vais programmer une réexpédition de la switch mais je vais voir large pour les délais OK ? Pour pas avoir des zombies Parr qui trainent en ville, on est jamais trop prudents ! »
« Tu es une bonne détective dis donc ! Tant pis pour Dash, je vais le garder car il est très doué pour la cuisine. »
expliqua-t-elle tout en adressant un sourire dents sorties à son frère. « Et ça marche pour la Switch. On patientera !! Merci Honey !! »
« Y a pas de quoi ! Te fallait autre chose ? »
« Non c’est tout bon pour moi. Dash ? Quelque chose à rajouter ? »


Mais il fallait croire que non puisqu’il se contenta de tourner autour de la cocotte dans laquelle il avait mis la switch, avant de la fixer du regard. Puis une petite seconde plus tard, il disparut avec un éclair avant de revenir la seconde d’après avec un cheeseburger dans la bouche.

« Ne pose pas de question. Si il y a ‘ou’ dedans elle n’est pas bonne à poser. »

Soupirant longuement, Violette regarda Dash déguster trop rapidement son cheese, tandis qu’elle, elle savourait encore ses œufs aux bacons. A choisir, elle aurait préféré un fastfood, mais bon, ce n’était pas l’idéal pour sa ligne ! Quoi qu’il en soit, ce qui venait de se passer ce midi montrait à Dash ce qui se passait presque tout le temps à Storybrooke : les problèmes ! Dash n’allait pas être épargné, ça c’était sûr.

☾ ANESIDORA
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