« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | Et puis là c'est la panne ! | Ben | |
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Amelia Peters « La vie c'est pas de la tarte ! »
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________________________________________ 2019-07-29, 23:43
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| De temps en temps, il arrivait qu'Amelia quitte sa boutique ou même la ville afin de s'aérer l'esprit et de revenir plus motivée que jamais. Bien sûr, son escapade à Boston n'avait pas été particulièrement longue puisqu'en tant que mère célibataire pour cause de mari dans le coma, Amelia avait des responsabilités qu'elle ne pouvait pas cacher sous la table quand ça la chantait. Et qu'elle voulait, d'ailleurs, pleinement assumer. C'est pour ça qu'au lieu de prendre une chambre à l'hôtel après sa petite après-midi thalasso, la jeune femme avait repris la route et pénétrait dans la forêt qui menait à la ville cachée du reste du monde à la tombée de la nuit. Comme souvent, un best of de Céline Dion tournait tandis que la conductrice chantait par-dessus en roulant à vitesse normale, pressée de dîner et de passer une soirée tranquille, idée qui s'évapora quand sa voiture s'arrêta brusquement, sans prévenir. Pourtant, elle avait pris ses précautions (dans tous les sens du terme) avant de repartir. D'ailleurs, le voyant qui indiquait le niveau d'essence n'indiquait rien d'anormal. Et pourtant, la voiture au moteur fumait était bel et bien arrêtée au milieu de nulle part. Enfin au milieu des arbres de la forêt que la nuit recouvrirait bientôt. Amelia n'était pourtant pas une chochotte - ou, du moins, elle ne voulait pas en être une - c'est pourquoi elle coupa le moteur de toute façon en panne et sortit pour ouvrir le capot et constatait que ça fumait. Quoi, comment, pourquoi, elle ne savait pas. Ce qu'elle savait c'était que c'était cassé et qu'il restait des kilomètres avant qu'elle ne soit chez elle, des kilomètres durs à avaler en petites chaussures de ville à talons. A cet instant, phénomène assez rare, Amelia eut envie d'être défaitiste, regrettant amèrement son mari qui, à coup sûr, aurait surgi tel un chevalier sur son blanc destrier, pour lui porter secours. Parce que lui savait réparer les voitures - et un tas d'autres trucs que sa femme ne savait pas refaire marcher quand ils cassaient. Les mains sur les hanches, comme Wyatt n'était pas là, Amelia observait le dégâts, mordillant sa lèvre le temps de prendre une décision que l'arrivée soudaine d'un torrent de pluie pressa légèrement. Cliché ? Absolument. Cliché assumé. La jeune femme déjà trempée regagna l'habitacle en quatrième vitesse, laissant le capot ouvert et prit son smartphone pour trouver un réparateur. Une rapide recherche Google l'amena à appeler un certain Ben Ranger qui avait l'air à son compte et disposé à intervenir hors des horaires conventionnels. - Bonsoir, dit-elle aussi enjouée que possible, quand l'homme décrocha. Je vous appelle parce que ma voiture est en panne sur la route qui permet de rentrer ou sortir de la ville, à deux trois kilomètres après le panneau Storybrooke et je me demandais si vous pourriez pas venir me dépanner parce que moi j'y connais rien en voiture. C'est une petite Clio rouge et vu comme je suis seule vous pouvez pas me louper. Alors… c'est d'accord ? |
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Ben Ranger « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2019-07-30, 11:33 |
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Avec Amélia Et puis là, c'est la panne
- Sally, brosse toi les dents et au lit, tout de suite. - Mais, le soleil n’est même pas encore coucher, pourquoi dois-je dormir avant le soleil ?
La petite était déjà en train de mettre du dentifrice sur sa brosse à dent alors qu’elle baragouinait des informations sur le besoin de sommeil des enfants. Ben leva les yeux au ciel. Cette petite était, certes, plus intelligente que lui, mais s’il l’écoutait, elle passerait ses journées à parler et à regarder des films. Son but était de découvrir la véritable identité de tout le monde dans la ville, et elle s’y attelait en posant un millions de questions à Ben … Lui, comme il avait toujours eu rien à faire, ne pouvait pas lui répondre… Il la laissa continuer alors qu’il entendait son téléphone sonner. Il l’avait oublier dans le garage. En réalité, la maison, chambre, salle d’eau, cuisine etc, se trouvait à l’étage du garage. La mezzanine donnait donc sur la cuisine et avait une vue incroyable sur les bouts de ferraille en tout genre et les travaux en cours de Ben. Il sauta de la cuisine pour attraper son téléphone.
- Allo ?
Qui pouvait bien l’appeler à cette heure, si proche du coucher ? Il ne le savait pas, mais ce n’était en soi, pas grave. Il écouta la jeune femme tranquillement. Elle lui avait donner des informations nécéssaires mais pas le type de panne. Il se doutait que c’était parce qu’elle devait l’ignorer. Il regarda un instant l’extérieur, visible par quelques fenêtres bien disposé dans leur maison. Il pleuvait comme vache qui pisse … Il soupira un instant alors qu’il calla son téléphone pour ne pas que la jeune femme entende son appel.
- Sally, changement de programme ! Prépare du café et des serviettes pour moi s’il te plait.
Il reprit le combiné, vérifiant d’abord s’il entendait toujours la jeune femme, puis lui répondit.
- Je vais venir avec un camion pour la transporter. En attendant vous vous réfugierez dedans, et on parlera du comment du pourquoi à l’intérieur
Il se voyait mal réparer la voiture de la jeune femme tout de suite, même si ce n’était qu’une histoire de ventilateur qui a trop chauffer … Il valait mieux donc la prévenir qu’il ferait en sorte de la mettre à l’abri des torrents d’eau pour qu’il puisse s’occuper de la voiture. Sally arriva alors que Ben était toujours au téléphone avec un grand parapluie … Que Maru utilisait le plus souvent comme parasol en été que parapluie … mais ce n’était qu’un détail.
- j’arrive tout de suite.
Il n’avait posé aucune question. Ce n’était que des affirmations mises bout à bout pour en faire un constat simple. Une femme au milieu de nul part, avec la pluie et la nuit. Ben était peut être un homme qui ne supportait pas qu’on le dérange pour rien, mais pour une fois, il trouvait que la jeune femme avait fait un combo. Sally lui rappela alors les règles, sourires, gentillesse, amabilité, courtoisie, politesses … Mais oui mais oui… Il lui fit un bisou sur le front en lui demandant à nouveau de préparer le café et il partit avec son camion. Il mit peu de temps à arriver. Trouvant comme elle l’avait dit, très facilement la voiture au milieu de la route. Il fit une manoeuvre pour mettre le cul de son camion devant la voiture de la jeune femme, mais à une distance raisonnable. Première étape, s’occupait de l’occupante, et ensuite il verrait pour la voiture. Il prit le parapluie et s’en couvrit pour sortir de l’habitacle. Laissant le moteur, il alluma aussi le chauffage d’une main rapide. Il sortit, approchant de la voiture pour taper à la fenêtre. Le grand parapluie protégeant efficacement Ben et une partie autour de lui.
- Vous avez demandé un dépanneur ?
Il essayait de faire de l’humour, mais il ne souriait pas … son regard était occupé à regarder le capot ouvert de la voiture … La jeune femme avait du vouloir voir ce qu’il se passait et la pluie l’avait surprise … Mais les moteurs étaient comme beaucoup de chose, ça n’aime pas l’eau.
// J’espère que ça t’ira. J’ai un peu coupé court à la conversation téléphonique pour que ça soit plus .. rapide. Si cela te dérange n’hésite pas à me le dire :D
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________________________________________ 2019-07-31, 00:20
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| L'homme qu'Amelia avait eu au téléphone était un pro, elle en était certaine. Il s'était montré très rassurant et quand on est seule en forêt et qu'il pleut, ce n'est pas un petit détail ! La pâtissière était un peu plus sereine de savoir qu'on venait pour elle - avec un camion en plus ! - et qu'au moins un être vivant sur cette Terre savait où elle était. Comme ça, juste au cas où. Amelia n'aurait pas voulu disparaitre sans que la police n'ait au moins un point de départ où commencer les recherches. La jeune femme cependant tâcha de ne pas trop y penser et, pour ce faire, aussi à cause du bruit presque assourdissant de la pluie, augmenta le volume de la musique. All By Myself, une chanson de circonstances même si en fait elle parlait d'amours déçues, ne tarda pas à faire suite à Pour que tu m'aimes encore. C'était évidemment l'une des chansons préférée d'Amelia qui s'en donna à cœur joie, chantant à tue tête vu que, de toute façon, personne ne risquait de l'entendre. - All byyyyyyyy myyyyyyyyyseeeeeeeeeeeeeeeeeeelf Don't wanna be - All byyyyyyyyyyyy myyyyyyyyyyyyyseeeeeeeeeeeeeeeeelf ANYMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORE ! OK, de loin et avec la gestuelle, peut-être que ça pouvait passer pour de la folie furieuse. D'ailleurs, il s'en fallut de peu car juste avec qu'elle ne commence à mimer le solo instrumental, on toqua fortement à la vitre de sa voiture, ce qui ramena Amelia sur Terre. D'un geste précipité, elle coupa la musique net et ouvrit la fenêtre pour discuter avec son sauver et admirer le camion qui s'était garé sans qu'elle n'y fasse attention. C'était imprudent, surtout de la part d'une femme qui craint de disparaitre dans la bois, de ne pas avoir été plus attentive. Par chance, elle n'était pas tombée sur un méchant. - Oh je suis contente de vous voir ! s'écria la jeune femme en lui offrant le plus beau des sourires même si lui ne souriait pas. Oui c'est moi qui vois attendais. Je… Waouh, ça c'est du camion, siffla-t-elle impressionnée avant de reporter son attention sur l'homme. Amelia Peters, ajouta la pâtissière en sortant sa main par la fenêtre pour la lui serrer. Je sais plus si je me suis présentée mais en dépit des circonstances je suis enchantée de vous rencontrer ! Hum… je sors avec vous regarder ce qui se passe ? |
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________________________________________ 2019-07-31, 19:10 |
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Avec Amélia Et puis là, c'est la panne
Au vue du son qui s’échappait de l’intérieur de la voiture, il se doutait que la jeune femme était en train de chanter à tue-tête. Il avait espéré ne pas avoir à cogner plus fort contre la voiture … il n’avait pas envie de lui faire peur dans une situation qui n’était pas déjà des plus plaisante. Il regarda la jeune femme à l’intérieur de la voiture. Il aurait fait un sourire, peut être, s’il n’était pas en train d’avoir les jambes trempées par la pluie … personne ne pouvait trouver agréable la pluie. Elle était utile mais absolument pas agréable. Il sentait déjà le bas de son pantalon lui collait à la peau. Son sourire le déstabilisa un instant. Il était sûr que sa fille serait comme ça plus grande … et elle ne tenait clairement pas ça de lui…
- Ben, Ben Ranger.
Il se présentait toujours en tant que Ben … parce quand il disait s’appeler Blade … on faisait la relation avec un film qu’il n’avait meme pas vu… Et qu’il ne comptait pas voir de toute sa vie … juste pour le principe. Il regarda un instant la jeune femme puis posa les yeux sur la pluie qui battait son plein.
- Je vous propose de vous mettre à l’abri dans mon camion. Je ferme la voiture et la monte dans la camion, et je regarderais ce qui se passe à mon garage ? La pluie ne m’aidera pas, et je n’ai pas le désire que vous tombiez malade.
Il savait déjà que Sally aurait tout préparer pour leur retour, même des affaires secs. Blade était un hélicoptère … Il se souvenait de la sensation des gouttes qui tombe sur sa carrosserie et de la manière dont rien de s’accrocher à sa peau qu’un jet d’eau ne pouvait enlever… les humains avaient plus de problème avec la pluie, elle les collait comme une amoureuse transi d’amour … et ça … Blade ne supportait pas. Il fit un petit sourire à la jeune femme. Lui proposa son large parapluie.
Il essayait de se rappeler les règles de ... politesse et courtoisie ... Il se sentait tellement mieux quand il n'était qu'un formateur de pompier du ciel sadique ... ou bien un policier .. ou bien ... qu'importe ... la relation client et lui ça fait un million... il faisait bien un effort pour le moment ...Et la jeune femme ne semblait pas mériter de subir la frustration d'un hélicoptère ... alors il essayait de faire un minimum pour être ... courtois et poli ... et surtout de ne pas faire peur à la jeune femme...
HRP - Si tu le désire, tu peux dire que Blade la raccompagne jusqu’à la voiture, si elle ne prends pas le parapluie, et si elle le prends, il prendra juste sa place dans la voiture pour vérifier l’embrayage, et ensuite il la montera dans le camion
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________________________________________ 2019-08-01, 00:33
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| Ben Ranger, ça sonnait comme un nom de héros, peut-être parce qu'il y a des rangers dans les zones rurales des USA, et cela satisfit Amelia qui, pourtant, préféra ne pas en faire la remarque. Il est possible, cependant, que son sourire se soit éclairé davantage et continua d'en faire autant en écoutant à quel point il était charmant. Amelia acquiesça et prit ses affaires avant de retirer la clé du contact, de sortir de la voiture et de lui donner les clés puisqu'il en aurait besoin. - Tenez, ça vous sera plus utile qu'à moi dans l'état actuel des choses. Faites comme si c'était la vôtre, votre plan semble être le bon. Quant à Ben, il lui offrit son parapluie avec une galanterie qu'elle savait apprécier. De cette façon, Amelia fut à peine mouillée sur le trajet entre sa voiture en panne et le grand camion. Pourtant, elle ne détestait pas la pluie. Ce n'était pas quelque chose d'habituel dans son monde natal mais c'était essentiel, rafraichissant et amusant quand on avait de bonnes chaussures imperméabilisées pour sauter dans les flaques. Bien sûr, tout le monde n'était pas de cet avis et il était vrai que la pluie en pleine forêt, c'était moins agréable qu'ailleurs. Mais le pire, c'était et ça resterait les orages. Justement, comme si le ciel avait entendu les pensées d'Amelia, un éclair stria le ciel, suivi de près par un coup de tonnerre. L'ancienne lionne tressaillit. Elle aurait voulu se rouler en boule sous un lit, là, elle se serait sentie en sécurité. Mais devant Ben le héros, il fallait faire bonne figure et ne pas penser que sous les arbres on risque davantage de se prendre la foudre. "On va tous mourir", c'est ce qu'elle aurait pu crier si elle ne s'était pas fait violence pour se contenir. Heureusement, ils avaient atteint le camion. Amelia pouvait y prendre place. - Le temps se gâte on dirait, j'espère que ça va aller pour vous en tout cas je suis bien contente que vous soyez là. Vous me sauvez la vie. Pas tout à fait littéralement mais quand même. |
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________________________________________ 2019-08-02, 00:50 |
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Avec Amélia Et puis là, c'est la panne Ben ne savait pas ce qu’il pouvait se passer dans la tête d’une personne qui avait peur dans la nuit noire. La nuit ne lui avait jamais fait peur … tout au plus, la nuit lui avait donné des envies de dormir … et la pluie l’agaçait. C’était tout. Il prit les clés de la voiture de la jeune femme et hocha doucement la tête… Faire comme si c’était la sienne. Il regarda le capot et d’un geste rapide le ferma. Le bruit de la taule résonna un peu … mais il valait mieux cela qu’une inondation … Blade ramena la jeune femme vers le camion en silence. Lui ouvrant la portière côté passager. Il essayait de ne pas passer pour un criminel sortie de prison … ce qu’il n’était pas …. Mais la pluie le rendait grognon un peu… Il entendit les orages et se retourna. Les orages pouvaient amener les incendies, et il n’avait pas envie d’être au milieu de la foret si cette éventualité arrivait… Il lassait la jeune femme dans la voiture et prit le boitier de commande du camion. - Ne vous en faites pas, ça me dérange pas de venir. Je préfère que l’on m’appelle tard, même si je râle, plutôt que l’on reste dans la panade. Un jour, un de ses amis militaires n’avait pas oser lui demander de l’aide pour une connerie …. Et ensuite il avait dû essuyer des blâmes et des insultes … pourquoi des insultes ? Parce que les gens sont cons. Il laissa la jeune femme dans le camion, lui mettant une serviette propre sur les genoux. Et repartit pour ouvrir le camion. Il fit descendre une rampe automatique. Poussant la voiture dessus alors que le frein à main était enlever. L’arnachant rapidement avec des cordes de tensions. Il prit le boitier pour faire revenir la rampe à l’intérieur. Tenant le parapluie sur son épaule et ne se mouillant que la moitié du corps. Il reprit sa place dans le camion et prit une autre serviette qui était propre. Pour essuyer son visage. - Votre voiture est dans le camion. Il nous un peu de temps pour arriver jusqu’à mon garage. Tenez. Il lui tendit le CD (ou la clé usb) qu’elle avait dans sa voiture doucement. La laissant le mettre sur sa radio si cela venait à être son envie. Il mit le moteur et partit doucement vers son garage adoré. Il savait déjà que les lumières seraient allumés, la porte grande ouverte… et sur la table en bas de la mezzanine trônerait deux cafés, des serviettes et des vêtements propres…. Ce que Blade ne savait pas, c’était qu’il y aurait aussi une enfant couché sur un fauteuil, endormi, attendant son retour… Il ne pouvait malheureusement pas tout prévoir dans la vie. - Vous reveniez d’une virée à l’extérieur ? Il demanda cela pour faire la conversation … et aussi parce qu’il commençait à être à court de moyen pour ne pas que Sally visite la ville toute seule … - HRP:
La dernière phrase peut avoir été dit quand tu veux, dans le camion, arrivé dans le garage, sorti du camion bref, comme tu le désire :D
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________________________________________ 2019-08-03, 00:29
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| Amelia n'avait pas conscience que Ben était du genre grognon - tout ce qu'elle voyait c'était son côté serviable que même ses paroles traduisaient. De son point de vue, il était déjà rentré dans la catégorie des "gentils" et il ne pourrait rien y faire. Elle se sentait en sécurité de savoir qu'il s'occupait d'elle et de sa voiture. Il faut dire que sa carrure et son attitude aidaient beaucoup à la formation de cette impression. Il avait même pensé à fournir une serviette ! Ca, c'était du service cinq étoiles, si bien que quand il remonta dans le camion, Amelia manqua de lui demander s'il était sur TripAdvisor, se souvenant de justesse que ce n'était pas pour les garagistes mais les lieux touristiques. Ben était sympa, c'était une évidence, mais ce n'était sans doute pas chez lui qu'on allait en vacances - qui aurait dormi dans un garage plein de voitures à réparer ? - Vous êtes vraiment très serviable, se contenta-t-elle de le complimenter. J'ai pas perdu une miette de ce que vous avez fait avec Choupette - c'est le nom de ma voiture, pas très original mais ça va bien à sa couleur, précisa la jeune femme, et même si j'y connais c'était vraiment très bien exécuté. Ces mots se voulaient un compliment. Amelia n'avait pas conscience que comme elle était néophyte au monde de l'automobile, ça ne valait sans doute pas grand chose. Mais ça venait du cœur. Et son cœur faillit manquer un battement quand Ben lui tendit son best of de Céline Dion qu'elle avait laissé dans la voiture. Elle trouva ce geste très émouvant, sans doute parce qu'il lui rappelait son mari qui aurait fait exactement pareil, elle le savait, alors qu'il ne supportait pas Céline. Pour une fois les mots lui manquèrent et Amelia se demanda un instant si elle n'allait pas se mettre à pleurer. Wyatt lui manquait, c'était certain. Ses petites attentions lui manquaient. Le coma, c'était quand même un gros frein à la vie de couple - même si Amelia s'obstinait à passer le voir tous les jours. - Merci, c'est gentil d'y avoir pensé… Je… Peux ? demanda-t-elle en indiquant le lecteur. Promis je chanterai dans ma tête, assura la jeune femme avec détermination. Ben ne s'y opposa pas et se retrouva à écouter It's All Coming Back To Me Now, un autre classique de Céline. Peut-être pas le plus adapté pour ne pas penser à cette vie qui ne fonctionnait pas aussi parfaitement qu'elle le laissait croire mais Amelia était tellement dans sa chanson (en train de la vivre de tout son soûl intérieur) qu'elle pouvait se concentrer sur la performance mentale qu'elle imaginait. Amelia finit cependant par ne plus chanter dans sa tête afin de répondre à la question de Ben qui mettait beaucoup de volonté à lui rendre le trajet agréable. Alors évidemment elle allait l'y aider ! - Oui, j'étais à Boston pour une petite thalasso. Mais pas plus d'une après-midi, j'ai deux enfants et même s'ils sont grands maintenant ils vivent encore sous mon toit. Je peux pas partir en claquant la porte pour une durée indéterminée pas vrai ? Puis j'en ai pas envie, nota-t-elle. Vous avez des enfants, vous ? |
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________________________________________ 2019-08-04, 17:46 |
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Avec Amélia Et puis là, c'est la panne
Ben se doutait pas de ce que la jeune femme pouvait penser … il ne se voyait pas du tout comme une personne … avenante … et pourtant personne ne lui avait fait ce commentaire … Maru rigolait souvent en lui faisant remarquer qu’il était une personne serviable et qui inspirer la confiance … Ce qui n’était pas ce qu’il pensait…. Ben essayait de l’être, mais il n’était pas sur d’y arriver.
- Choupette ?
Il regarda la jeune femme sur le côté et eu un petit sourire. Il n’avait jamais rencontré de Choupette, mais, dans son monde, tout le monde avait son petit nom. Savoir que la jeune femme avait nommé sa voiture … cela lui faisait plaisir dans un certain sens. Il sourit alors.
- Je trouve que cela lui va très bien. Mon camion s’appelle Mac. Et tous mes véhicules portent un nom.
Il avait rajouté cette phrase pour exprimer le fait qu’il ne se moquait pas d’elle, bien au contraire … il venait d’un monde où les humains n’existent pas, les animaux non plus … et que seuls les véhicules peuvent exister. Il avait juste hochait la tête affirmativement pour le CD… Se disant que la jeune femme avait eu un petit moment d’arrêt qu’il ne préférait pas … comprendre … Il espérait juste qu’elle ne lui en tiendrait pas rigueur longtemps.
- Une thalasso ?
Il eu un petit moment de frisson.. il s’imaginait … faire de la thalasso, avec sa fille … Non … Non et non c’était absolument pas possible pour lui … mais c’était une idée. Sa fille adorerait faire de la thalasso …. Avec les parfums, les manières de pouponner … Il eu un nouveau frisson. Lui jamais dans une thalasso… il devait oublier l’idée tout de suite.
- J’ai deux enfants. Dusty qui est parti faire des études ailleurs, et Sally ma princesse de 10 ans. D’ailleurs j’espère qu’elle est retourné dans son lit…. Même si je n’ai pas le même sang qu’eux je ferais n’importe quoi pour eux.
Il sourit en regardant la route, s’approchant du garage. Il aimait tellement Sally et Dusty. Le sang, l’ADN c’était que du vent quand on avait de l’amour dans le coeur.
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________________________________________ 2019-08-04, 23:43
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| Amelia était habituée à ce qu'on la juge quand elle disait que sa voiture s'appelait Choupette (et que dire alors quand elle annonçait que son parapluie s'appelait Poppy !) mais Ben avait simplement l'air content de l'apprendre. Du genre réellement content. Ca, c'était presque étrange aux yeux de la jeune femme tellement c'était inhabituel. Même ici. Evidemment, elle ne pouvait pas savoir qu'elle avait affaire avec un ancien véhicule, sinon elle aurait trouvé beaucoup plus de sens à tout cela. - Mac c'est cool aussi ! renchérit sincèrement la pâtissière, contente d'avoir trouvé un point commun avec son chauffeur-dépanneur-héros du soir. Peut-être que lui et Choupette vont bien… Non, oubliez, c'est idiot. C'est des voitures. Enfin, une voiture et un camion. J'sais plus ce que je dis. Amelia secoua la tête, les yeux levés au plafond. Des fois elle comprenait pourquoi on pouvait la trouver exaspérante - dans ces moments rares de compréhension, il faut dire qu'elle s'exaspérait elle-même. Pour ne pas trop s'enfoncer, ou du moins parce qu'elle était sévèrement à la recherche d'une façon de rendre la conversation moins gênante, elle demanda, aussi nonchalante que possible : - Et du coup vos autres véhicules, c'est quoi leur petit nom ? Tout en parlant, elle avait commencé à jouer avec l'une de ses mèches brunes, un tic nerveux qui la prenait parfois quand elle cherchait à tout prix de la contenance. C'était peut-être mieux de parler voiture ou enfants que de thalasso puisqu'il avait eu l'air mal à l'aise à cette idée. Par contre, quand il parlait de ses enfants, il était beaucoup plus avenant, ce qui fit sourire Amelia. Elle se rappelait de ses enfants quand ils avaient dix ans mais elle avait l'impression que c'était tellement loin, comme une époque révolue ! - Profitez de votre petite princesse, conseilla-t-elle. Les enfants, ça grandit tellement vite… On ferme les yeux et pouf ! ils sont presque adultes et ils s'en vont et on est tout vide à l'intérieur - sang ou pas sang, d'ailleurs. Ma sœur a adopté une fille y a des années de cela et tout le monde s'en fiche qu'elle n'ait pas le même ADN que son fils biologique. Quelle importance ? Si y a plein de gens qui n'aiment pas leurs propres enfants, j'pense qu'il y en a plein d'autres qui peuvent aimer leurs enfants même s'ils ne les ont pas faits. Non ? |
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________________________________________ 2019-08-05, 22:28 |
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Avec Amélia Et puis là, c'est la panne Blade ne trouvait pas cela ridicule. Le ridicule était encore d’ignorer à SB que certaines personnes n’étaient pas humaines à l’époque. Il y avait des bonhommes de neige, il y avait des pianos, il y avait … tellement de choses diverses et variés … Croire qu’il n’existait pas d’hélicoptère ou de voiture … serait un tout petit peu … impensable. Oh bien sur il se doutait que pas tout le monde y pensait … mais ce n’était pas incroyable de le dire.
- Je pense que s’ils avaient eu une conscience, ils s’entendront bien. On ne peut pas garder quelqu’un en soi sans l’apprécier un peu … même si cette phrase sortit de son contexte est assez étrange et je m’en excuse. Ne vous en faites pas. Je préfère entendre cela que les gens qui ne considèrent les véhicules que comme des objets bons pour la casse.
Malheureusement pour la jeune femme, Blade était très premier degré … et la jeune femme avait commencé un sujet sur lequel il ne pouvait être que sérieux. Il sourit.
- Je vous les présenterais.
Peut être pas tous … certainement qu’il n’allait pas lui faire le tour du propriétaire … mais au moins pourrait il lui présenter les principales… Dont Nicky Lopez. Son meilleur ami dans le monde des comptes. Un de ses deux hélicoptères. L’autre étant une représentation de lui, il ne lui a pas encore trouvé de nom… Peut être la jeune femme pourrait l’aider dans cette tâche ?
- Sally profites de la ville, elle vient de l’extérieur.
C’était le moyen le plus poli qu’il avait trouvé pour dire que lui, venait de SB mais que sa fille, elle, ne l’était pas. Elle ne venait d’aucun conte, elle était terriblement humaine et fragile, il s’en voulait de l’avoir amené ici … mais cette ville était aussi belle que ce qu’elle en était atroce. La mort était devant toutes les portes, pendant que les animaux parlant pouvaient faire un tennis avec des sorcières maléfiques.
- J’aime mes enfants. Je les aime comme les plus précieux des trésors. Dusty était un garçon turbulent, mais tellement adorables. Sally … en faite Sally est un peu pareil, toujours à vouloir poser des questions, comprendre, savoir. Comment s’appelle vos enfants ?
Il finit par faire une marche arrière vers son garage. Laissant le cul du camion à peine à l'entrée de son garage pour permettre de sortir la voiture avec la place ... heureusement pour lui, la voiture qu'il réparé avant était déjà parti dans les mains de son propriétaire. Il avait la place.
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