Axel regardait la jeune femme … Il observait pour comprendre plus facilement ce qu’elle disait … C’était un peu comme baisser le son pour mieux voir quand certaines personnes conduire. C’était pareil. Se concentrer sur sa vue lui permettait de mieux comprendre ce qu’elle racontait … fin de ce qu’il en savait. Il sourit à la jeune femme alors que des étoiles se logeaient dans ses yeux. Elle avait trouvé ! Axel ne se sentait pas réellement exceptionnel comme humain. Depuis qu’il avait compris ne pas être humain à l’origine, il avait juste continué à être lui … sans jamais se douter que sa gentillesse et sa candeur était quelque chose d’impossible pour un simple être humain.

- Non je n’étais pas humain, en effet. Et il n’y avait pas de vrai méchant chez moi.

C’était vrai. Hans était un petit idiot mais il n’était pas super méchant … parce qu’Olaf n’a toujours pas compris la mort comme quelque chose d’irréversible. Elsa n’était pas plus méchante non plus, juste perdu. Bref, dans son monde, il n’y avait pas vraiment de méchant… puis … il n’était pas non plus très vieux. Entre le moment où il était « né » et celui de la malédiction, il n’y a eu que quelques jours. Puis toutes les années dans la malédiction et enfin ces cinq années qui viennent de s’écouler… Il devait pas être vieux alors … Il sourit.

- Et je ne suis pas sur de l’être. Je suis à moitié moi et à moitié un autre moi… C’est un peu compliqué. Ne vous en faites pas, je sais bien que je reste moi en entier quand on réfléchit.

Il fit un nouveau large sourire alors qu’il continuait de caresser les chiens. Il pourrait peut être prendre un animal pour ici ? Une mascotte de chez Jack Frost … encore une fois, on évitera de le dire à Jack… Quand les chats ne sont pas là, les souris dansent. Olaf avait appris la définition de cette expression il y a peu, et cela le faisait sourire. Un sourire qui ne disparu pas quand la jeune femme lui parla de son amie Amelia. Il eu même encore des étoiles dans les yeux.

- Ce n’est pas de la concurrence alors, c’est super !! J’ai envie d’une pâtisserie maintenant … j’irais peut être lui parler alors, vous me donneriez l’adresse ? Ne pas être seul me rassure en réalité, il y a trop de monde à câliner dans cette ville pour moi tout seul !

Ce qui était vrai. Depuis cinq ans, il avait rencontré … assez peu de personne. Il y avait les habitués des glaces, mais comme il est dit, c’est des habitués d’Olaf aussi. Il y avait les occasions. Des personnes qu’il avait déjà vu mais sans parler réellement …Comme la jeune femme en face de lui. Peut être était elle déjà venu … peut être .. mais il ne pouvait se souvenir de tout le monde…

- D’accord, je comprends…

Il réfléchit. Trouver des émotions sera une de ses prochaines missions de jour de congé ! Ainsi pourrait il peut être mieux rendre heureux les gens. Il sourit à la jeune femme. Il ne lui dit pas qu’il ne comprenait pas ce qu’était « l’étiquette russe »… mais peut être aurait il du ? S’il l’avait fait, peut être aurait il réussi à faire le lien entre étiquette -qui pour lui était un petit bout de papier que l’on mettait sur certains produits- et la bienséance d’une princesse. Il fronça les sourcils.

- Heu …vous étiez russe ? Et …. Hum … Les émotions viennent de votre tête ? Non… vous avez dit « suppose » donc ce n’est pas sur, donc ça peut pas être ça … mhhhh … vous étiez détective russe ? Comme dans le film là …. Avec des super espions ?

Il essayait de coupler les informations qu’il avait cru obtenir … Russe. Femme. Rendre dans la tête des gens … heureusement qu’elle avait précisé qu’elle était humain avant parce que sinon … il aurait vraiment proposé qu’elle soit une émotion … mais laquelle ? Ou peut être un concept ? Comme l’analyse et le bon jugement ? Il posa les yeux sur Abigaëlle pour essayer d’avoir des indices…. Il fallait le dire, il n’était vraiment pas au courant de qui était à Storybrooke .. peut être devrait il demander plus souvent…
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Olaf avait beau réfléchir sur l’identité de la jeunesse femme. Son cerveau tournant à plein régime pour essayer de mettre en place les pièces du puzzle … bah il avait du mal… Plissant le nez dans une réflexion intense. Il s’encourageait mentalement à réfléchir sur tout ce qu’il connaissait ou non sur les gens de cette ville…la plupart il ne connaissait pas leur histoire …ou alors il ne connaissait que l’histoire …humaine …

Son nez toujours plissait, il entendit cependant ce que la jeune femme pouvait lui dire…. Peut être y avait il un décalage … Répondait il à la première tirade après la seconde ? Possible mais on pouvait lui pardonner. Il y avait trop de choses intéressantes à dire ou à écouter pour ne pas se permettre un petit décalage.

- J’irais la rencontré alors un jour. Je me planterais devant elle comme ça…

Fit-il en campant sur ses deux pieds. Solidement ancré dans le sol.

- Et je lui dirais « Dame Anastasia m’a dit que je pouvais avoir un câlin, je peux avoir mon câlin s’il vous plait ? ». Et j’aurais le droit à un câlin ?

Avait-il encore des étoiles dans les yeux ? A ce niveau là, c’était plus des étoiles mais une constellation … Un des grands rêves d’Olaf serait qu’un jour spontanément, quelqu’un qu’il ne connait pas lui demande un câlin. Pour le moment, il ne demandait qu’une seule personne … sachant déjà que pour en avoir plus cela serait dur. Alors lui proposer des câlins à tout le monde. Et même si peu répondait, ça le rendrait déjà heureux. Olaf prit un stylo et écrit doucement la marche à suivre pour avoir son futur câlin sur son bras. Se faisant, il remarqua le visage sali de l’enfant. Il prit deux serviettes de plus qu’il mit sur la table.

- Grande Duchesse ? Princesse !

Il sourit.

- Je pense que toutes les femmes sont des princesses… mais pas comme on l’entend souvent… pas dans le sang je veux dire. Princesse c’est le fait d’être digne, forte, courageuse, altruiste. En faite, je me sens beta, j’aurais dû tout de suite le deviner.

Il gonfla ses joues pour illustrer le fait qu’il se trouvait bête, puis fit un sourire à l’enfant.

- J’en ai connu deux. Ce sont mes amies. Et je les aime. J’espère qu’elles vont bien aujourd’hui aussi. La malédiction a fait changer beaucoup de chose, tout le monde à évoluer selon d’autres choix et d’autres critères. C’est bien d’avoir pu choisir votre voix. Vous êtes encore plus géniale !

Il regarda un instant dehors. Officiellement Anna était « morte ». Tout le monde lui disait cette aberration. Lui n’y croirait pas. Jamais. Qu’importe ce qu’on lui dit, elle reviendrait le voir bientôt et lui faire son câlin. C’est tout. Alors il ne pleurerait pas sa mort, mais il comptait le nombre de fois où il aurait voulu avoir un câlin. Il en est à 5 896.

HRP – si tu veux, oui, on a déjà le concept pour nos futurs publications mais c’est avec plaisir :D J'aime bien jouer avec toi

Axel était le genre de personne à foncer tête baissé s’il pensait pouvoir avoir un câlin … ou rendre heureux quelqu’un. Il était allé voir Dame Régina sans même réfléchir aux conséquences … et il était allée voir Dame Eris exactement de la même manière … parce qu’il n’avait rien à craindre. Il le sentait la plupart du temps … Puis ici, la magie était moins forte que dans beaucoup d’autres lieux. Donc il n’avait pas peur de mourir à venir ainsi …

Ne pas savoir … l’incertitude … cela fait parti des grandes choses pour lesquels il avait encore du mal … Bien sur il acceptait l’incertitude, mais il avait du mal à jouer avec elle… C’était un peu embêtant de savoir que l’on ne sait pas exactement. Il chassa ses idées d’un coup de tête faisant voler ses cheveux. Il sourit.

- Je ne gonfle l’égo de personne. Je dis juste de manière spontanée ce que je pense, cependant il arrive que cela soit redondant et qu’on se sente mal à l’aise … désolé si cela fut votre cas.

Il s’excusait, sincèrement, cela s’entendait à la manière dont il avait de parler… mais son sourire gentil ne l’avait pas quitter pour autant. Il s’excusait de lui avoir dit les choses et qu’elle ait pu penser qu’il le disait pour son égo. Pas de les penser. Il ne s’excuserait jamais de penser. Surtout parce qu’il n’y avait rien de mal à penser. Quand la jeune femme énonça les noms des deux jeunes femmes qui l’avaient façonné comme il était, un autre sourire apparu. Emplie d’amour pour elles. Mais quand la jeune enfant commença à chanter … il se stoppa … alors tout le monde connaissait son histoire ? Il savait qu’il y avait des livres et des films qui racontent des histoires de contes … mais il n’en avait jamais jeter un coup d’oeil … encore moins vers son histoire. Cependant la chanson était bien la preuve que l’enfant connaissait.

D’un coup, Olaf mit ses mains contre ses hanches dans un regard pleine de fausse accusation. Il regarda l’enfant qui était un peu plus propre que ce qu’elle était juste avant.

- Ce n’est absolument pas ça ma chanson… Puis je vous inviter à danser ?

Il tendit la main vers l'enfant et attendit qu'elle lui prenne la main, même si elle avait encore un peu de glace sur les doigts et la mis à ses côtés.

- Ma chanson c’est … Les abeilles, les pissentits et le soleil…

Et il continua de chanter sa chanson à lui alors qu’il faisait passer l’enfant par dessus ses bras pour la faire danser. Il sourit en faisant seulement un couplet. Puis il se mit à sa hauteur.

- C’est elle ma chanson. Mais dit moi Dame Abigaëlle, que crois tu que je devrais faire comme récompense à ta maman pour avoir trouver ?

Il regardait la jeune enfant puis, il envoya un sourire à la maman.

- Vous avez réussi à trouver. Je serais pour la prochaine fois que dire que j’ai deux princesses en amie est un indice beaucoup trop facile.

Il réfléchit doucement et sourit à nouveau.

- Surtout que maintenant je sais que j'ai trois princesses de sang dans mes amies !

Venait il de décider un peu arbitrairement que la jeune femme était devenu son amie ? Oui... Puis il regarda l'enfant à ses côtés et fit une tête faussement désolé.

- Je veux dire quatre princesses !

Et encore, il n'avait pas compter Jasmine car sur le moment, son nom ne venait pas dans son esprit ... il sourit. Toutes les femmes étaient des princesses, il l'avait dit ... c'était pour cela qu'il précisait "de sang" même s'il trouvait cette appellation pompeuse... C'était ce qu'elles étaient.

Axel observait la version minuscule de la jeune femme. Elle souriait et elle était contente d’avoir dansé avec lui… ce qui le faisait forcément sourire et le rendait heureux. L’important pour Olaf était toujours de rendre heureux les autres. C’était le plus important dans sa journée… alors il était bien content de l’avoir mené à bien pour au moins une personne.

Axel se permit de noter le cadeau parfait pour sa mère… d’ailleurs, la jeune femme ne le savait pas, mais il savait exactement comment lui offrir quelque chose avec l’idée de la jeune enfant, sans que cela ne puisse être refuser. Il savait bien qu’il ne pourrait offrir une vraie couronne, déjà parce que le prix serait exorbitant, et aussi parce que la jeune femme ne l’accepterait évidemment pas, ce qui était tout à fait logique. Il sourit d’une manière entendu.

Olaf regarda la jeune femme et fit un sourire. Un nouveau. Il réfléchit doucement aux protagonistes masculins de son histoire. Il y avait Sven, et Sven … et Hans, mais c’était plus des personnages secondaires … Puis, il aimait bien les deux Sven, mais son amitié et sa loyauté la plus aveugle ira toujours vers les deux soeurs.

Il laissa les jeunes femmes finirent et aida à débarrasser la table. Il fit un grand sourire alors que les jeunes femmes partirent. Olaf leur faisait des gestes de la main trop heureux. Son cerveau était déjà en train de réfléchir à la surprise pour la jeune femme…. Et en plus, il aura besoin de la jeune femme pâtissière pour son idée …

Il regarda l’horloge d’un oeil. Il devait fermé dans quelques heures. Il espérait que la pâtissière n’aurait pas les mêmes horaires que le glacier. Il espérait doucement.

- Fin J'espère que ça t'ira -
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