« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Axel était comme tous les jours devant sa caisse. Il était toujours, comme d’habitude, en train de donner le maximum de bons sentiments au maximum de personne. Il était comme d’habitude souriant et accueillant. Il était exactement comme tous les autres jours … Il était comme tous les autres jours depuis qu’il avait trouvé ce boulot s’entends …
Au départ, il avait eu dû mal à accepté ce qu’il était… un humain anciennement bonhomme de neige … et il avait eu besoin d’un repère… repère qui ne pouvait en aucun cas être Anna ou Elsa. Était ce de la honte qui l’avait empêché d’aller les voir ? Possible … très même. Mais Olaf avait fait ce qu’il pensait le mieux pour les deux jeunes soeurs … avoir un imbécile dans les parages alors qu’on essayait de se reconstruire devait pas être une bonne idée.
Bref. C’était une journée comme les autres…. Sauf peut être la personne qui était passé déjà par trois fois devant la vitrine sans rentrer. Olaf l’avait remarqué parce qu’il ne rentrait pas justement … et qu’il semblait un peu agité. Il avait essayé plusieurs fois de lui faire des sourires à travers la vitre, mais rien à faire … L’homme ne semblait pas le voir.
L’homme voyait le reste. Le nombre de personne, les caméras…. L’homme attendait. Mais il ne voyait pas les efforts d’Axel pour avoir son attention. Après tout, l’homme savait déjà qu’Axel était l’employé unique de ce magasin. Il savait déjà que c’était le seul a fermer la caisse à une certaine heure. Il savait tout cela. Il avait tout observer…
Ce qu’Olaf ignorait totalement… Lui il était dans son mode papillon de douceur à donner du bonheur à ceux qui passait sa porte. Alors qu’il était en train de vendre les dernières glaces, une femme vient le voir.
- Axel, tu devrait faire attention, cet homme … il semble … vilain…
La jeune femme était une mère de famille qui venait très souvent prendre des glaces. Olaf lui sourit en lui disant de ne pas s’en faire. Il n’avait pas peur d’un homme qui ne passait pas la porte, ni de personne d’ailleurs. La mère de famille parti en prenant sa fille dans la main… à peine était elle arrivé à sa voiture qu’elle décrocha son téléphone. Axel était bien trop gentil pour ce monde, elle l’avait compris la fois ou, pour ne pas entendre les pleurs de son fils, il lui avait offert des ballons. Comme ça pour être gentil. Elle l’avait trouvé étrange au début, mais maintenant elle l’avait cerné. Et elle savait qu’il n’appellerais pas la police même s’il avait une arme entre les deux yeux.
- Allo, la police, hum … je me présente je suis *insérer un nom ici*. Je pense qu’il va y avoir un cambriolage dans la boutique de glace de Jack Frost … pourriez vous envoyer quelqu’un … juste au cas ou ?
La jeune femme expliqua ce qu’elle avait vu, l’homme faisait dans aller-retour…. Ainsi que le nombre d’employé présent … Axel…. Et tout ce qu’elle pouvait. Peut être qu’elle appelait pour rien… peut être qu’elle devrait aller s’excuser plus tard pour avoir mal juger un homme …
Elle ne le savait pas encore, mais cela ne serait pas le cas … elle n’aurait pas besoin de s’excuser auprès de l’homme parce que ce dernier était déjà rentré dans le magasin de Jack Frost. Obligenant Olaf a « mettre les mains en l’air »… ce qu’il avait fait … Parce que l’homme à la cagoule noire lui avait demandé …. Il lui demandait l’argent de la caisse. Olaf sourit.
- C’est l’argent de Jack je peux te le passer, je suis désolé. - Te fou pas de ma gueule ! - Je me paie pas ton visage … j’énonce juste un fait. Je ne peux pas vous passer son argent. - Fais pas le téméraire avec moi
Olaf penchait la tête doucement…. C’était la deuxième fois qu’on lui disait qu’il était téméraire….il n’en avait pas l’impression, mais si on le disait … Cela devait être vrai non ? Pendant ce temps là, Olaf état inconscient de ce que la mère de famille avait fait …. Et tout aussi inconscient de la dangerosité de l’homme en face de lui.
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Anastasia Romanov
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Il était fréquent que, quand le standard jugeait l'appel inintéressant ou alarmiste pour rien (ce qui revenait à peu de choses près au même), on le transférait à Anastasia qui, en tant que profiler dans une petite ville, traquait assez peu de serial killers, il fallait bien le reconnaitre. - Ouais, salut Anya, tu peux passer à la glacerie, s'teup ? Y a une signalement de cambriolage du futur, j'suis sûr que tes talents de profiler pourront arrêter le gars avant qu'il ne commette le délit. T'sais comme dans ce truc d'anticipation, Minor Reports ou... - Minority Report, corrigea Anya en levant les yeux au ciel. - Ouais, voilà, c'est pareil. Donc t'y vas ? Cool, merci ! Bill du standard raccrocha avant que la rouquine n'ait eu le temps de lui dire qu'elle était en congé (et que s'il avait lu un peu le planning il l'aurait su). La jeune femme pesta dans sa barbe, ce qui naturellement interloqua Abigaëlle, trois ans et demi, un esprit vif et des cheveux aussi roux que ceux de maman. La petite fille tira la manche d'Anastasia qui redescendit sur terre et croisa son regard bleu acier (une autre caractéristique qu'elles avaient en commun) et lui sourit. Puis elle rangea son téléphone dans la poche de son blouson et se résigna à faire son devoir. D'une certaine façon. - Qui veut de la glace ? demanda-t-elle comme si elle s'adressait à plusieurs personnes. - Moi ! Moi ! s'écria la petite fille. Devant son excitation, Hoover et Smiley, respectivement un bouvier bernois d'environ quatre ans et un golden retriever aveugle d'une dizaine d'années, s'excitèrent aussi. D'ailleurs, il était probable que la petite ait envie, à un moment, de partager sa glace avec ses amis à poils. Et comme tout le monde était emballé, le convoi se mit en route. Anastasia et sa fille ne se baladaient pas trop loin de la boutique quand elle avait reçu son appel. Oh elle n'était pas stupide au point d'entrer tout de go dans la boutique avec Abigaëlle, sait-on jamais, l'appel pouvait être autre chose qu'un pressentiment nébuleux. Anastasia était téméraire mais pas inconsciente - pas quand sa fille était en jeu ! Alors une fois quasiment à hauteur de la boutique, qui n'offrait rien de spécial à voir depuis là où elle se trouvait. Mais ça ne voulait pas forcément dire grand chose, c'est pourquoi, quand elle avisa Amelia Peters, la pâtissière gâteau qui trainait dans les parages, elle l'interpella aussitôt et n'hésita pas à montrer son insigne - alors que les deux femmes se connaissaient. Ca faisait toujours plus officiel, surtout dans les demandes étranges. - Ca vous ennuie de la garder cinq minutes le temps que je vérifie quelque chose ? Gentille qu'elle était, Amelia accepta volontiers et offrit un chocolat à Abigaëlle puisqu'elle en avait toujours dans ses poches. Hoover et Smiley parurent envieux mais la pâtissière leur expliqua (alors qu'elle ne parlait pas spécialement aux chiens) que le chocolat était mauvais pour leur espèce et que, de fait, elle ne pouvait pas prendre le risque. Anastasia s'approcha en toute discrétion de la boutique et constata que oui, en effet, elle était en train de se faire braquer. Pas de chance, quand elle ne travaillait pas, elle ne portait pas d'armes. Néanmoins, la jeune femme pénétra dans la boutique dont la pore était restée ouverte et pointa un tube de rouge à lèvres dans la nuque du malfrat avant de dire ce que les flics disent toujours dans les flics : - Police ! Les mains en l'air bien en évidente. Je compte jusqu'à trois. Un... Deux... A cet instant, Anastasia renforça la pression de ce qu'elle espérait que le truand prenait bien pour son arme de service dans sa nuque pour signaler qu'elle ne plaisantait pas et s'apprêtait à dire "trois" quand il obtempéra. Alors elle put saisir son arme et la ranger dans la poche arrière de son jean avant d'appeler les collègues en renfort. - Ouais, c'est moi, en direct de la pâtisserie. C'est réglé. Suspect maitrisé. Pour info, aujourd'hui je suis en congés alors je vous laisse venir le chercher. Anastasia secoua la tête et rangea de nouveau son téléphone avant de regarder de l'autre côté du comptoir, vers la victime, et demander : - Ca va ? Rien de cassé ? Si vous voulez porter plainte, je vous laisse voir ça avec les collègues. Faudra aller au poste. Sinon si vous avez du gros scotch, de la corde ou des menottes, je suis preneuse.
Axel Oswald
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Axel observait le jeune homme qui braquait une arme sur lui. L penchait la tête mais ne comprenait pas tout. Qui était il ? Et pourquoi voulait il l’argent de Jack ? Bon il n’était pas stupide au point de ne pas comprendre qu’il était en train de se faire braquer … mais pourquoi ici, pourquoi chez Jack ? Pourquoi ne pas aller dans tout autre magasin un peu plus … rentable.
Pas que le magasin de Jack ne le soit pas, Olaf n’en savait pas grand chose … mais il était sur qu’il y avait d’autres magasins ou le chiffre d’affaires devait être plus important qu’ici … Ici Olaf arrêtait pas d’offrir des glaces …. Même si jack lui avait déjà fait un petit commentaire la dessus … Alors notre bonhomme de neige se mit à réfléchir à vive allure …Pourquoi venir chez lui…
Il mit même sa main à son menton en plissant les yeux pour essayer de mieux réfléchir…. C’était une idée comme une autre pour se permettre la réflexion … Heureuse pour la jeune policière d’ailleurs … Olaf ne l’avait pas vu arriver, nul doute que s’il l’avait vu, il se serait mis à lui faire un grand sourire … et pour l’effet de surprise on aurait pu repasser … Mais ce ne fut pas le cas.
Il avait entendu sa voix, et alors que la situation n’appelait pas au sourire, il lui fit un grand sourire accueillant dans son petit magasin. Il n’eut pas le temps de lui parler qu’elle avait appelé .. quelqu’un… Alors qu’elle raccrocha et venu vers lui, il lui fit un sourire.
- Vous avez dit Pâtisserie, pas glacier. Je ne vends pas de pâtisserie malheureusement.
Il ne disait pas cela pour mettre la jeune femme en défaut ... Il disait cela parce que si les autres ne comprenaient pas qu'elle s'était trompé en parlant, alors le temps de résolution définitive de ce problème allait se rallonger ... et Axel n'avait pas envie de déranger la jeune femme plus que ce qu'il ne l'avait déjà fait ... après tout c'était son jour de congé, et pour avoir un jour de congé de temps en temps, il savait qu'il ne devrait pas aimer retourner travailler ... Olaf fit deux pas sur la droite pour regarder dans un carton qui se trouvait sous l’établi. Il fouillait doucement.
- Je vais très bien et vous, Dame ….
Il ne connaissait pas son prénom, ça lui fit se taire une demi seconde. Il repassa le nez sur le bureau de la caisse et avec un sourire, il mit juste le menton dessus pour la voir.
- Je ne connais pas votre petit nom, puis-je l’avoir ?
Et alors qu’il était en train de lui parler, ses mains tripatouillées toujours quelque chose, avant que le visage d’Axel ne s’illumine et qu’il ne sorte -triomphant- de sa boite d’objet trouvé une écharpe qui avait été perdu il y a un moment déjà.
- je n’ai pas de corde ou de menotte -pourquoi aurais je des menottes d’ailleurs alors que je ne suis pas policier?- mais j’ai une écharpe, si cela conviens.
Dans un nouveau mouvement lent, il fit une glace avec un pot, et mit une petite cuillère dessus. Il y mit aussi des fraises et d’autres choses bonnes. Il s’approcha de l’homme appréhender.
- Tenez. A défaut de ne pas pouvoir vous donner d’argent.
L’homme prit la glace en regardant Axel… Il avait envie de jeter la glace mais la mangea en silence. Axel reporta son attention sur la jeune femme alors qu’il revient derrière le comptoir.
- Vous voulez une glace ? C’est la maison qui offre pour cette fois !
Il regarda un instant vers l’homme qui avait tenté un braquage.
- Et non, je ne compte pas porter plainte. Vous êtes venu me sauver, alors je n’ai pas besoin d’en faire une histoire …
Surtout que l’homme avait accepté sa glace. Il ne pouvait pas être si mauvais, juste un peu désespéré….
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Anastasia Romanov
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- Désolée, s'excusa Anastasia dans une moue contrite. Je voulais pas vous vexer, c'est l'adrénaline, je pense. De toute façon, à la base, c'est aussi pour des glaces que j'ai fait le déplacement donc on y trouvera tous son compte, non ? Cette fois, elle lui adressa un sourire. Ce jeune homme, il avait vraiment l'air gentil. Très gentil. Trop, sans doute. Peut-être aussi un peu dans la lune, difficile à dire pour l'avoir vu aussi peu de temps. Anastasia ne l'avait pas encore profilé et ne comptait pas spécialement le faire. Mais elle ne put s'empêcher de noter qu'il s'entendrait sans doute bien avec la pâtissière Peters qui justement s'occupait à ce moment précis de la chair de sa chair. Parce qu'elle aussi était vraiment l'incarnation de la gentillesse. - C'est Anastasia Romanov, profiler, indiqua-t-elle par la suite pour répondre à sa requête. Ravie d'avoir pu vous aider, Monsieur... ? C'était pas commun que les victimes cherchent à faire la conversation avec elle et encore plus rare qu'on fasse les présentations formelles, ce qui expliqua l'espèce de malaise avec lequel elle répondit. Il n'avait pas l'air spécialement traumatisé, juste à côté de la situation. En état de choc, peut-être. C'eut été plus que compréhensible, un braquage, c'est somme toute un sacré traumatisme. Malgré tout, il était assez alerte pour lui tendre une écharpe et c'était mieux que rien. Par contre, il aurait pu se passer d'offrir une glace à son agresseur. Anastasia avait vu des choses loufoques dans son travail mais ça, vraiment, c'était une première. Elle se pinça l'arête du nez afin de ne pas perdre son sang froid. Disputer les victimes n'était jamais une bonne idée. Même quand elles faisaient quelque chose de stupide. - Une écharpe, c'est parfait, assura-t-elle en prenant le pot de glace du malfrat pour le déposer sur le comptoir et lui attacher les mains dans le dos. Il la mangera plus tard. Vous savez, cet homme vous a menacé avec une arme à feu qui aurait pu vous exploser la cervelle s'il l'avait voulu. Je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais si j'étais vous j'éviterais de copiner avec. Mais je note que vous ne portez pas plainte. Ca arrangera les collègues. Collègues qui ne tardèrent pas à arriver et l'embarquer sans ménagement. Afin de ménager le glacier, Anastasia leur tendit le pot de glace pour qu'il soit emmené aussi même si elle doutait que ce serait le suspect qui le finirait. Avant de revenir dans la boutique, elle retourna auprès d'Amelia qui n'avait rien manqué de la scène (mais c'en était tenu à bonne distance) et récupéra sa fille et ses chiens, non sans chaleureusement la remercier. - Oh y a vraiment pas de quoi, les héros de la ville peuvent compter sur les seconds rôles comme moi ! assura l'intéressée. Anya lui sourit et trouva une formulation pas trop maladroite pour renchérir et lui disant qu'elle aussi, à sa façon, elle était une héroïne, puis revint au magasin. - Ca tient toujours la glace gratuite ? demanda-t-elle. Abigaëlle, de son côté, s'excitait, les yeux émerveillés par tous les bacs de glace devant elle. - Tu veux quels parfums ma chérie ? lui demanda sa maman. En proie à une intense réflexion, la fillette finit par déclarer : - Socolat, vanille et fraise ! - Tout ça ? Tu es sûre que tu peux manger tout ça ? Abigaëlle opina vivement, un sourire gourmand lui barrant le visage. Anya retint un rire et lui ébouriffa les cheveux. Elle releva la tête vers le glacier et reprit : - Et pour moi ce sera mangue et noix de coco.
Axel Oswald
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Axel n’était pas sur de comprendre tout ce qu’il se passait. Il pinçait les lèvres et plissait le nez … mais la réponse ne s’y trouvait pas. Pourquoi la jeune femme pensait il qu’il était vexé ? Avait il dit quelque chose qui le faisait le sous entendre ? Malheureusement il n’arrivait pas à se rappeler. Il était tellement déconcentré malheureusement, encore, qu’il ne pouvait même pas se rappeler de ce qu’il avait dit juste avant … Il sourit alors à la jeune femme.
- C’est moi qui m’excuse, je n’étais pas vexé.
Il fit un large sourire. Les glaces étaient un hobby fort sympathique … il aimait faire des glaces pour tous les clients qu’il venait. Son sourire ne disparu pas de son visage quand il dit :
- Je suis enchanté de vous connaître Dame Anastasia. Je suis Axel.
C’était peut être étrange pour la plupart des gens mais … 1. Olaf n’utilisait presque jamais les noms de famille quand il s’adressait à quelqu’un. C’était Dame Régina, Monsieur Jack… pas de Dame Mills, ou Monsieur Frost. C’était peut être un stigmate de son côté bonhomme de neige, ce qui était sur c’était qu’il avait l’impression que les prénoms le rapprochait d’eux … et c’était suffisant… et c’était d’ailleurs pour cela qu’il donnait toujours, ou presque, que son prénom. Il ne voulait pas être un Monsieur Oswald… Déjà avant le levé de la malédiction il n’aimait pas cela, mais depuis qu’il se souvient … c’était presque pire … Olaf sourit quand la jeune femme parla de son agresseur.
- Cet homme ne m’as pas « explosé » la tête. Parce que vous êtes arrivé, et je vous remercierais jamais assez pour ça, et je pense qu’il ne l’aurait pas fait parce qu’il tremblait aussi...Je suis plus triste pour lui qu'en colère.
Olaf sourit. Ce n’était absolument pas méchant ce qu’il disait, et cela pouvait se lire dans la moindre parcelle de son joli minois. Il n’était pas en train de provoquer la jeune femme ou toute autre chose. Il énonçait à nouveau qu’un fait.
- Je n’ai pas envie d’être source de problème pour qui que ce soit vous savez. Je pense que les problèmes décident assez souvent de nous tomber dessus pour les retenir.
Olaf observa l’inconnue qui arriva, et comme il l’aurait fait pour tous les êtres humains, il la gratifia d’un sourire radieux qui voulait pousser à la bonne humeur… C’était la seule chose qui importait au jeune homme dans sa journée. De faire sourire et rire. Il observa la fillette et les chiens qui apparurent aussi dans son petit magasin. Les accueillant de la même manière. Il sourit en hochant la tête pour dire que oui, cela tenait toujours. Pendant que la jeune enfant énonçait les goûts de glace qu’elle voulait, Olaf avait déjà mis une charlotte et des gants, puis il leva un doigt.
- attendez une seconde.
Il partit dans la cuisine et reviens avec un carton « stérile » et l’ouvrit. Dedans se trouvait des cornets de glace noir, pour la fête de la musique. Bio, sans rien de mauvais dedans, il prit alors une boule de chaque glace que la petite désiré et lui mit sur un présentoir pour cornet de glace.
- Pour Mini Dame Anastasia. Et pour Dame Anastasia.
Dit-il en faisant dans le même mouvement la glace pour la mère. Il sourit et enleva gant et charlotte pour revenir avec un sachet en plastique qu’il retourna plusieurs fois. Dedans il y mit de l’eau pour les deux toutous. Il regarda Anastasia et fit un large sourire.
- Dites …
D’un coup, il se mit à rougir doucement, en se grattant l’avant bras droit.
- Qu’est ce que cela signifie « profiler » ? C’est … euh … votre métier ?
Il connaissait le mot « profil » qui voulait dire se mettre sur le côté … mais « profiler » était un mot qu’il n’arrivait pas à identifier … peut être cela était un autre prénom, auquel cas, il se sentira juste encore un peu plus rouge… Mais s’il ne posait pas la question il allait continuer à y penser ... Alors il demandait tout simplement à la première intéressé, ce qui devrait avoir la conséquence d’une réponse plus conforme à la réalité…
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Anastasia Romanov
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Dame Anastasia était une appellation qui aurait, en temps normal, fait rouler les yeux bleu acier de la jeune femme. Elle n'aimait pas spécialement les chichis, même si sur le papier, oui, elle était bel et bien une Grande Duchesse. Elle ne s'appelait pas réellement Anya, même si elle l'avait cru pendant dix ans puisque c'était alors le nom qu'on lui avait donné, mais c'était un diminutif qui lui plaisait et qu'elle avait gardé. D'ailleurs, ses proches continuaient de l'utiliser plus que son prénom complet, joli mais un peu long tout de même. Cependant, face à cet homme déconcertant de candeur et de gentillesse, elle n'avait pas eu le cœur à se montrer agacée. Dame Anastasia, c'était certes pompeux mais c'était poli et la féministe qu'elle était pouvait se concentrer sur ce dernier point. - Le moins que l'on puisse dire c'est que vous avez du cœur et pas la moindre rancune. C'est sans doute aussi admirable et qu'étonnant. Quant à moi je faisais simplement mon travail, ajouta-t-elle, toujours étonnée par ce garçon. Lui, clairement, c'était un gentil dans le monde des contes. Ca se lisait dans chacun de ses gestes. On ne pouvait pas feindre la bonté à ce point, ça lui paraissait impossible. Et en plus de ça il était très consciencieux dans son travail. Un Poufsouffle, ça aussi c'était évident. Anastasia l'aimait bien. La naïveté était un défaut qui pouvait largement desservir une personne mais c'était loin d'être le défaut le plus inacceptable au monde. - Mini Dame Anastasia s'appelle Abigaëlle, précisa Anya quand sa fille reçut son immense cornet de glace. Celle-ci releva fièrement le menton, exactement comme sa mère l'aurait fait étant enfant. Sa mère, justement, reprit : - Qu'est-ce qu'on dit au Monsieur ? - Merci au mossieur ! s'écria la fillette d'une voix claire, la bouche déjà colorée de glace. En constatant qu'il préparait aussi de l'eau pour Hoover et Smiley, Anastasia fut une fois de plus surprise (positivement, c'était rare qu'on serve aussi bien ses deux compagnons à poils). Eux, par contre, n'allaient pas pouvoir le remercier aussi limpidement mais parurent heureux d'avoir à boire. - Merci, reprit la rouquine. Elle c'est Hoover et lui c'est Smiley, il est aveugle mais il n'a pas réellement besoin de voir. Les chiens fonctionnent essentiellement avec leur odorat donc ça ne l'handicape pas tant que ça. Voyez vous-même, il a trouvé l'eau tout seul. De sa main libre, Anya caressa affectueusement sa tête puis goûta sa glace, peu encline à la voir fondre. Elle était justement en train de manger, visiblement pas décidée à partir tout de suite (c'était aussi plus pratique qu'Abigaëlle se concentre uniquement sur la glace et pas sur la marche), quand Axel lui posa une question à laquelle elle ne s'attendait pas. Naturellement, comme c'était son métier, elle nota sa gêne mais ne fit aucun commentaire, par délicatesse. - Oui c'est mon métier, répondit-elle simplement pour amorcer une explication plus complète. Ca consiste à étudier le comportement humain afin de dresser un profil, une description, si vous voulez, de la personne. On s'en sert dans la police pour identifier les criminels, prévoir leur actions, ce genre de choses. - Ma maman, elle sauve le monde, intervint Abigaëlle entre deux coups de langue. - De vous à moi, pas tant que ça, chuchota Anya en se penchant vers le glacier. Mais c'est plutôt cool d'entrer dans la tête des gens. Rassurez-vous je ne suis pas en train de vous profilez, ne vous sentez pas envahi, je suis en congé. Et vous ? Le métier de glacier c'est satisfaisant ? C'était la seule question qu'elle avait pu imaginée pour alimenter la conversation, ne pouvant prétendre ne pas connaitre le travail d'Axel.
Axel Oswald
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Olaf était peut être naïf mais un rien l’intéressé. Et aussi beaucoup de chose. D’ailleurs, il était en train de milité contre Jack pour qu’il puisse changer les toilettes qu’ils avaient dans le magasin contre des toilettes plus écologiques… parce qu’un jour, un enfant, avait osé lui dire que l’eau des toilettes étaient potables, et depuis, il ne pense qu’à faire des toilettes sans eau potable… parce que.
Il ne savait pas ce qu’elle avait voulu dire par « avoir du coeur ». Ce n’était pas la première fois qu’on lui disait, mais Axel trouvait l’expression toujours très .. controversable. D’un côté tout le monde avait un coeur, sinon les humains ne pourraient pas vivre… d’un autre, quand il était un bonhomme de neige, il était déjà comme ça, et il n’avait pas de coeur …. Un jour, il faudrait qu’il s’intéresse aussi à ce sujet… mais pour le moment, il préférait s’intéresser aux deux femmes -même si l’une était la version miniature de l’autre- qu’à d’autres sujets.
- Merci.
Il dit cela dans un sourire. Olaf n’avait jamais de doute sur les compliments des gens. Pas qu’il se sente supérieur, loin de là… mais il pensait que l’on ne pouvait pas complimenter quelqu’un sans que cela soit vrai… et cela lui suffisait amplement pour être heureux.
- Alors Dame Abigaëlle, comment trouvez vous votre repas ? Et c’est avec plaisir.
Il sourit. Il n’y avait rien qui le rendait plus heureux qu’un câlin, un sourire, ou un enfant qui aimait tellement sa glace que son visage en changeait de couleur. Jack avait eu une grande idée en l’embauchant, il n’aurait pas pu trouver meilleure place. D’ici, il pouvait apporter de la joie et de la bon humeur, et en plus les gens se faisaient plaisir. Ce n’était pas comme si on allait au glacier pour s’y faire du mal. Non. On est triste on mange de la glace, c’est la télévision qui l’a dit… alors quoi de mieux que d’en vendre pour apporter le bonheur ? Olaf regardait les chiens boire et sourit.
- Ce n’est rien. Et oui, les animaux sont exceptionnels pour s’adapter à des situations. Je peux les caresser ?
Il préférait demander. Il aimait bien les animaux… Olaf sourit, un sourire toujours heureux. Mais dans son esprit, une nouvelle parole apparut et il du faire en sorte qu’elle ne se montre pas sur son visage … ce qui était plus dur à faire qu’à penser. Olaf n’était pas un humain … il n’était même pas un animal… Et cela rendait sa recherche d’identité très peu fructueuse … Il avait l’impression d’être en pause depuis 5 ans. Il était accroupi près des chiens, mais son visage était remonté vers la jeune femme … et quand elle se mit à parler…. Anastasia pourrait voir des étoiles apparaitre dans ses yeux. Surtout quand Abigaëlle transforma la prochaine question d’Olaf en une information.
- C’est trop bien ! Cela signifie que vous comprenez les gens, non ? Si vous êtes dans leur tête… parce que j’imagine que ce n’est pas dans le sens littéral… Alors vous les comprenez et vous pouvez les expliquer ? Vous êtes une personne géniale. Je suis d’accord avec votre fille ! Et ne vous en faite pas je me sens pas envahi. D’abord, ma tête est un livre ouvert, il parait que je suis très expressif, et je n’ai rien à cacher alors vous pouvez vous faire plaisir.
Il regarda la version miniature d’Anastasia. Et chuchota mais assez fort pour que Anastasia puisse entendre.
- Moi, je pense que ta maman elle est plus intelligente que beaucoup de monde.
Et Olaf se releva un peu. Il sourit et lui montra les glaces qu’il y avait dans sa vitrine d’une main.
- Je ne suis pas vraiment glacier, je suis plus vendeur de glace. Mais oui. Les gens viennent prendre une glace quand ils sont heureux, quand ils sont tristes, quand il pleut, et je fais toujours en sorte qu’ils ressortent d’ici qu’avec de la joie. Rien de mieux qu’un cornet de glace pour rendre heureux. Alors je trouve cela très satisfaisant. Cependant, je ne comprends pas la plupart des gens. Il m’arrive de ne pas réussir à leur transmettre de la joie, parce que je ne comprends même pas pourquoi ils sont tristes ou en colère ….. Vous pouvez m’apprendre ?
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Anastasia Romanov
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- Ché bon ! répondit Abigaëlle avec détermination, une détermination qu'elle employait aussi dans la dégustation de sa glace - du moins de la glace qui n'atterrissait pas sur ses joues roses. Abigaëlle était une enfant pleine d'assurance qui savait ce qu'elle voulait et l'affirmait haut et fort. Elle n'avait en principe pas peur des inconnus et Axel, de toute façon, n'avait rien d'intimidant. Il avait bien choisi son métier car les glaciers attirent toujours les enfants et c'est important qu'ils ne les effraient pas. Et qu'ils ne soient pas des pervers animés par de mauvaises attentions, aussi. C'était le travail d'Anastasia qui lui faisait toujours envisager ces éventualités glauques auxquelles la plupart des gens ne pensaient jamais. Bien sûr, Axel ne lui donnait aucunement de raison de penser qu'il était à classer dans cette catégorie - sinon elle ne serait jamais restée ! - Bien sûr, vous pouvez les caresser, ils aiment ça, indiqua Anastasia en indiquant ses chiens d'un geste de la main. Smiley surtout mais si j'étais vous j'équilibrerais les caresses juste pour éviter les jalousies, plaisanta la jeune femme. Même pour ça il demandait la permission. C'était hallucinant. Et cool. Avec un garçon pareil, personne ne pouvait craindre qu'on remette son consentement en question. Smiley et Hoover, en tout cas, avaient l'air ravi. Et Axel aussi, ou plutôt, émerveillé par ce que lui racontait Anastasia. Elle n'avait pas l'habitude que son travail, que certains trouvaient parfois sordide, produise cet effet mais son âme d'orgueilleuse l'accepta très bien. Elle aurait même aimé que Dimitri voit ça, un peu pour crâner, aussi. - Effectivement même si nous sommes dans une ville étrange je ne vais pas réellement dans la tête des gens mais je cerne comment leur esprit fonctionne, quelles sont leurs motivations, leur passé, ce genre de choses. Nos actions et nos comportements en disent long sur nous. Même sans vous profiler je peux me faire une idée de qui vous êtes. En l'occurrence, oui, vous êtes très expressif, approuva la jeune femme avec un sourire complique. L'instant d'après elle levait les yeux au plafond, amusée et flattée par ce compliment sous forme de connivence entre Axel et Abigaëlle. Cette dernière rentra totalement dans son jeu et, couvrant sa bouche de sa petite main afin de ne pas ébruiter son secret, elle souffla à Axel qu'elle pensait la même chose. Naturellement Anya l'entendit tout autant qu'elle avait entendu le glacier. Elle avait été frappée déjà avant par la passion qu'il avait pour son métier mais à présent elle en comprenait mieux les motifs : le bonheur des gens. Malheureusement, la jeune femme, bien qu'heureuse dans sa vie et tout en étant passée par une grande palette émotionnelle, n'était pas certaine de pouvoir l'aider. - Vous avez de belles motivations que peu de gens ont. C'est déjà bien d'essayer d'aider autrui, que ce soit avec de la glace ou autre chose, mais vous savez des fois les gens ne veulent pas être aidés. Pour tout un tas de raisons : la fierté, la sensation de ne pas le mériter etc. Ca dépend des personnes. Je ne suis pas experte en émotions, mon travail c'est de comprendre comment fonctionne une personne pour l'arrêter... Vous connaissez Amelia Peters ? demanda-t-elle après un moment. La question devait sembler surgir de nulle part mais Anya s'expliqua rapidement : - Elle fait un peu comme vous mais avec la pâtisserie. Vous avez de la concurrence, désolée de vous l'apprendre. Enfin bref, peut-être qu'elle elle sait mieux comprendre pourquoi les gens sont en colère ou triste. Ou alors allez voir une des émotions qui habitent en ville mais... puisque ce sont des émotions, pour ce que j'en sais elles sont parfois étonnantes.
Axel Oswald
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Personnage abandonné
| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
Axel était heureux de voir que l’enfant appréciait sa glace. Il n’y avait rien de mieux pour lui qu’un enfant qui sourit, heureux, ou un adulte … mais les adultes étaient moins facilement abordables, ils ont déjà trop de choses sur leur coeur pour se permettre de laisser un inconnu les faire rire. Pas les enfants. Il était en train de caresser les chiens avec une attention particulière. Equilibrer les caresses. Il faisait en sorte que chaque chien reçoit le même nombre de caresses, mais surtout qu’ils apprécient tous les deux. Il leur souriait. Lui aussi était un « animal » en réalité … même s’il était plus une chose qu’un animal, mais ce n’était pas encore important.
Axel reposa les yeux sur la jeune femme, abandonnant quelques secondes les chiens.
- Vous pouvez deviner mon passé sans que je ne vous le dise ? Qui j’étais avant ?
Encore une fois, il avait des étoiles dans les yeux. Pleins de petites étoiles de toutes les couleurs. La jeune femme aurait elle pu trouver qui il était avant ? Il se demandait … il avait envie d’essayer … mais ce n’était peut être pas une bonne idée… pas qu’il cache son identité maintenant, plus depuis qu’il avait décidé de tout dire à Anna… Mais plus pour ne pas la déranger. Elle en avait déjà fait assez pour lui sans en plus lui montrer ses talents … Mais il avait très envie de lui demander … Olaf n’avait même pas remarqué qu’il avait déjà demandé à la jeune femme….
Axel sourit à nouveau … ou alors son sourire n’avait il jamais été perdu ? La deuxième option était certainement la plus proche de la réalité …
- Tout le monde mérite qu’on essaie d’être son ami. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ne le mérite pas du tout. Et je n’ai pas le plaisir de connaître Dame Peters …
Il réfléchit un instant tout de même … peut être l’avait il déjà croisé dans la rue sans le savoir… C’était possible dans cette ville … mais de là à dire qu’il la connait … Quand elle parla de pâtisserie, Olaf savait qu’il n’y avait jamais été … dans les choses étranges, Olaf avait cette faculté de peu manger, et de manger trèèèès mal, mais que cela n’impact pas sa forme … et il n’était pas vraiment gourmand ….
- Pourquoi serait elle ma concurrente si elle fait de la pâtisserie ? Je pourrais peut être lui proposer de vendre certaines de ses pâtisseries ici aussi, si elle le souhaite … souvent les gens demandent si je ne vends vraiment que des glaces …
Il était en train de réfléchir à comment faire. Bien sur, pas une seule seconde il ne pensait à faire des bénéfices sur le dos de la jeune pâtissière, qu’il ne connaissait pas encore … les pâtisseries seraient vendus à son prix et tous les bénéfices pour elle. Normalement, les pâtisseries ont une chaine du froid un peu moins compliqué que la glace … Il allait lui demander. Il devrait aussi demander à Jack Frost, mais pour le moment il était un peu trop occupé, alors Olaf ferait pour le mieux, et s'il doit se faire disputer, il se fera disputer...
- J’essayerais d’aller la voir alors. Et … que voulez vous dire par « émotion » ?
Si personne ne sait qui il était dans le monde des contes c’est parce qu’il a fait en sorte de ne rien dire … et il savait que beaucoup de personne préféré taire cette information … Ou alors ils l’assumaient mais Olaf ne s’en intéressait pas vraiment. Qui que les gens avaient pu être avant, ils étaient ce qu’ils étaient maintenant. La passé est passé comme dirait Elsa. Et Olaf prenait aux mots cette phrase…. Donc il n’était pas vraiment au courant de qui trainer dans les rues… ni quels contes était de la fiction, réellement, et quels contes la réalité.
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Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
- Je ne suis pas devin. Le profilage ne fonctionne pas de la même façon, expliqua Anastasia. Vous pouvez avoir été tout un tas de choses, j'imagine que dans cette ville les possibilités sont pratiquement infinies. Mais si je ne sais pas qui vous étiez dans le monde des contes,il y a une chose dont je suis à peu près certaine c'est que vous étiez dans le camp des gentils. Parce que vous n'en êtes jamais sorti, manifestement. Je doute qu'on puisse vous en détourner un jour. Vous êtes trop... Un tas de choses, en fait. Vous devez pas être humain à la base. Cela lui était apparu comme une évidence pendant son discours. Bien qu'Axel n'avait pas l'air de se vexer, elle préféra ajouter : - Mais maintenant vous l'êtes et comme nous tous vous pouvez être ce que vous voulez. S'il y a une chose positive à tirer du sort noir c'est bien celle-là. Anya pouvait se montrer rancunière, mais l'était plutôt vis-à-vis de ses proches. Regina Mills, bien qu'ayant eu un immense impact sur sa vie, n'avait pas été proche d'elle à ce moment-là. Anastasia ne voyait rien de personnel dans ce qui lui était arrivé et se consolait sans doute en songeant que, du coup, elle n'avait pas à régner, ce qui l'arrangeait. Axel n'allait sans doute pas la contredire là-dessus. C'était, à vrai dire, à se demander s'il était capable de contredire ou simplement de dire "non". Une chose était certaine, il avait un peu de mal à saisir certains concepts. Mais depuis qu'Anastasia était maman, elle avait amélioré sa patience et précisa ce qu'elle voulait dire : - Ce que j'entendais par là c'est qu'Amelia Peters s'est fixé pour objectif de répandre le bonheur chez les gens mais qu'elle le fait avec de la pâtisserie, pas de glace. D'où l'idée de concurrence, c'était une image. Au demeurant, la concurrence était aussi un concept qu'Amelia avait du mal à saisir... C'était peut-être inhérent aux métiers de bouche. Dans cette ville, du moins. Comme s'il fallait à tout prix être plus gentil que la moyenne pour réussir les douceurs sucrées. Toujours avec cette même patience, elle continua ses explications pendant qu'Abigaëlle continuait de manger : - Eh bien il y a d'anciennes émotions qui habitent en ville. Avant je suppose qu'elles étaient dans la tête d'une personne et maintenant elles ont pris peau humaine - comme vous. Moi j'ai toujours été humaine. Non pas que ça me rende supérieure, précisa la rouquine. En tout cas ce sont sans doute les personnes les mieux placées pour vous expliquer pourquoi untel est triste et untel en colère. Moi je pourrais vous apprendre l'étiquette russe mais c'est d'un ennui monumental et jamais ô grand jamais je n'infligerais un truc pareil à quelqu'un. Ou éventuellement mon pire ennemi, nuança Anya après un moment. Tiens, et vous, vous avez deviné qui j'étais avant ? Et suis toujours, d'une certaine façon. Je pense vous avoir donné davantage d'indices que vous.