« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Axel n’était pas le genre à attendre qu’on lui explique. Il ne demandait d’explication à personne… tout simplement parce qu’il préférait comprendre par lui-même… et surtout… à sa façon. La façon de pensée des êtres humains était déjà étrange quand il était un bonhomme de neige … mais maintenant qu’il est un humain … il avait la preuve que l’humanité se fourvoyer complètement. Un humain ne pouvait pas aimer inconditionnellement une personne du sexe opposé ? FAUX. Il aimait tout le monde, et dire qu’il ne pouvait pas aimer tout le monde sans arrière pensé était … stupide.
On prenait souvent Olaf pour un idiot. On avait pris Axel pour un idiot. Plus Axel qu’Olaf d’ailleurs. A croire que c’était les êtres humains qui avaient décidés que l’amitié et l’amour ne pouvaient pas être la base de la vie d’une personne.
Olaf et Axel. C’était les deux mêmes, sauf que l’un pouvait s’arracher la tête sans mourir pendant que l’autre avait l’impression de mourir quand il se prenait le petit doigt de pied dans une table basse … Mais c’était en soi les mêmes. Sur ça, Axel n’avait jamais eu de doute. Il était un bonhomme de neige qui était fait d’amour, et qui voulait en donner. Il était un homme qui vivait par amour et qui comptait bien le faire partager.
C’était pour ça qu’il avait eu besoin de parler à Régina…. Et c’était à nouveau pour cela qu’il était ici. Où était ce « ici » ? Axel pourrait bien se repérer sur une carte mais cela ne nous en dirais pas plus. Pourquoi était-il ici ? En revanche était une bien meilleure question.
Il était ici pour aller câliner quelqu’un. Il était comme ça Axel. Si quelque chose, ou quelqu’un en l’occurrence, était dans la tête de notre cher bonhomme de neige … pas grand-chose pouvait lui faire sortir. Oh bien sûr les idées pouvaient s’échapper de son esprit … mais souvent elles revenaient comme un boomerang. Et Axel avait appris à ne pas « laisser tomber » … mais plutôt à « affronter »… Sauf que souvent les autres le trouvaient bizarres.
Il avait passé son chemin à réfléchir comment demander poliment à la jeune femme de le laisser lui faire un gros câlin … impossible de trouver une idée qui ne le mettrait pas directement dans la case « mec chelou ». Quand il cherchait Régina un homme avait parlé d’Eris. C’était quelque chose du genre « Tu veux voir Régina ? Et pourquoi pas Eris pendant que tu y es »… Sauf qu’il n’y était pas. Il ne voyait pas le rapport entre une inconnue et une autre. L’homme avait eu le regard …mauvais… et la haine qu’il avait eue pour Régina était moins forte que celle qu’il avait eue pour Eris. Alors ce moment à traumatisé le cœur gêlé d’Olaf. Comment pouvait-on survivre si on avait ce genre de regard de personne dans la rue. Olaf avait mis deux jours à se décider. Et il avait fini par faire exactement comme pour Régina … C'est-à-dire à demander aux gens dans la rue de lui dire où il pouvait la trouver … Et les gens étaient méchants. Certains l’ont ignorés, d’autres ont eu un regard entendu en disant que ses produits étaient « frais »… Olaf avait fini par bouder jusqu’à ce qu’une personne, ayant entendu un échange lui donne cette adresse. Enfin.
Il rentra dans le lieu. Il rentra « ici », dans une serre. Et il trouva une jeune femme. Est-ce que c’était elle ? Il se racla la gorge. Comme pour Régina il avait apporté des fleurs … mais peut être aurait il du prendre du chocolat ? Il avait aussi pensé à prendre de la glace, mais elle aurait fondu pendant sa recherche…. Il sourit alors.
- Bonjour Dame Eris?
Personne ne pouvait le voir mais dans le cerveau d’Axel un millions de petit bonhomme de neige était en train de mettre du charbon dans un moteur. Le but ? Faire marcher son cerveau et trouver la manière de demander à la jeune femme, poliment et sans que cela soit bizarre, de lui laisser faire un câlin … Sauf qu’on parle d’Olaf. Et entre le moment où il pensait devoir trouver une meilleure méthode pour lui demander et le moment où il en trouva une, il laissa échapper un :
- Je m’appelle Axel, et je voudrais pouvoir vous faire un gros câlin ! Je peux ?
Il n’était pas sûr que c’était bien la jeune femme qu’il recherchait … mais qu’importe. Même si ce n’était pas elle, la proposition de câlin tenait toujours. Il attendrait cependant avant de lui passer les fleurs. Parce que les fleurs devaient être pour Eris. C’est tout. Il sourit doucement en penchant légèrement la tête sur le côté.
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“Je ne sais pas qui tu es, mais tu es sois fou, soit téméraire. ”
Chantonnant légèrement de sa voix douce, Eris enleva les fleurs fanées d’une de ces plantes dans la serre. En cette saison, les fleurs apparaissaient et disparaissaient aussi vite qu’une comète. C’était l’une des périodes favorites de Maléfique, paradoxalement. C’était le renouveau de la vie, de la Nature, et elle aimait accompagner cela avec un soin particulier. Vêtue d’une robe d’été et d’un chapeau de paille assez grand, ses gants en plastique verts ne lui tenaient pas spécifiquement chaud. Toujours en chantonnant, elle se remémora la soirée un peu spéciale qu’elle avait passée avec Régina. Ca avait été vraiment plus qu’étrange… Il s’était passé quelque chose d’assez bizarre, mais pas désagréable. Quand la petite cloche de la serre principale retenti pour annoncer la venue d’un client, Eris posa le sécateur d’un geste élégant et gracieux et se tourna vers le nouveau venu pour l’accueillir. Un sourire angevin accompagna son visage. C’était vraiment étrange, quand on connaissait la noirceur que pouvait avoir son coeur. Voulant ouvrir la bouche pour dire bonjour, elle la referma immédiatement quand ce dernier parla. Puis, son sourire se figea la seconde suivante, et disparut. Ses yeux s’assombrirent rapidement et manquèrent de virer au jaune. Qui était ce malade mentale qui venait chez lui, comme ça, avec un bouquet de fleur et lui demandait un câlin ? Les sourcils froncés, Eris retira ses gants avec la grâce d’une reine et passa de l’autre côté du comptoir en disant d’un ton glacial : « Bonsoir. En général, pour le câlin, j’attends le troisième rendez-vous, comme tout le monde. Ensuite, je tiens à vous dire que je préfère habituellement les femmes. Je n’ai rien contre un homme ou deux de temps en temps. Voir en même temps. Mais… Ce n’est pas à l’ordre du jour. »
Ensuite, elle leva le doigt et fixa les fleurs que ce dernier avait dans les mains. Non seulement, ce jeune homme était fou de venir lui proposer un câlin immédiatement, mais en plus, il venait avec des fleurs coupées. Tournant son doigt dans le sens des aiguilles d’une montre, un petit nuage violet enveloppa les fleurs et la lumière du jour se fit légèrement plus sombre. Les fleurs s’envolèrent des mains du garçon pour aller se poser au dessus d’un massif de fleur, en lévitation. Marmonnant des paroles dans un langage ancien et inconnu dans ce monde, les fleurs tremblèrent un instant et des racines apparurent pour aller se planter dans le sol. Il n’était pas trop tard pour les sauver. « Et vous venez, avec des cadavres... »
Elle posa enfin sa main le long de son corps. Elle avait envie de le tuer, de lui faire passer les racines au travers de la poitrine pour cet affront. Mais malheureusement, elle n’oubliait pas qu’elle était à Storybrooke, une ville où des personnes bien plus puissantes qu’elle pouvait lui faire regretter ses actes. Grinçant quelque peu des dents, elle finit par ajouter pour s’expliquer : « Je suis Horticultrice, pas Fleuriste. Les fleurs sont faites pour rester en terre, avec leurs racines, c’est la loi de la Nature. L’homme les veut avec lui de manière éphémère pour son confort. Vous pensiez réellement être bien accueilli ici avec une pareil entrée ?… Axel?... »
Ses yeux lançaient des éclairs. Elle avait parlé la tête penchée sur le côté, menaçante. Passant de l’autre côté du comptoir, elle avança vers Olaf de sa manière déterminée et ravageuse, ses bottines claquantes sur le carrelage de la serre, sa robe à fleur lui donnant soudain un air impérial qui jurait parfaitement avec le visage juvénile et joyeux que la Nature lui avait offerte. Les bras le long du corps, placée à un mètre d’elle, Maléfique fixa Axel dans les yeux et déclara : « Qu’étiez vous pendant la Malédiction pour être aussi naïf ? Un balai de Merlin ? Un imbécile d’Agrabah ? Hm ? Deux choix s’offre à vous. Soit vous restez ici, et vous vous expliquer un peu mieux sur vous propos, que j’espère avoir compris de travers, soit vous ressortez changé en Crapeau. Les malédictions horribles et pire que la Mort sont ma spécialité. Je crois que c’est pour cela que vous venez. Demander un câlin à celle qui à changé un Prince en Bête, et celle qui a endormi une jeune fille pour l’éternité… Soit c’est du courage, soit c’est de la stupidité. Et dans les deux cas, vous risquez beaucoup, jeune ami. »
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Si tu pouvais ne pas le tuer Ste plait, en échange je te fais des câlins :')
Comment se faire une amie ?
Axel regardait doucement la jeune femme … et penchait la tête sur le côté en écoutant ses paroles qui n’avaient ni queue ni tête pour lui… Attendre le troisième rendez-vous pour faire un câlin ? Il fallait être bien courageux. Lui avait un besoin constant de câliner et de donner de l’amour. S’il n’avait pas au minimum 10 câlins dans la journée … il se sentait … vide. Heureusement pour lui, ce genre de journée n’arrive que peu. Il arrive toujours à avoir des câlins au bout d’un moment. Que cela soit de la part d’enfants, de parents ou d’animaux. Il pencha la tête légèrement sur le côté … elle préférait les femmes ? Ok. Si elle voulait. Mais il n’y avait pas de mal à faire un câlin à un homme aussi. Puis, pourquoi cela serait où l’un ou l’autre ? Non. Les câlins c’était pour tout le monde. Alors qu’il allait lui répondre, deux choses se passèrent simultanément. Premièrement, son cerveau enneigé réalisa ce dont voulait parler la femme quand elle, elle disait « câlin ». Ce n’était pas du tout le même câlin qu’il avait en tête … pas du tout même … Il avait secoué la tête. Pour le moment … ce genre de câlin ne l’attirait pas le moins du monde. Puis, il préférait ne pas y penser. Cependant, il aurait dit réalisé sa boulette avant. Un câlin pour lui, c’était normal, mais au bout de cinq ans il avait compris que la plupart des gens ne parlaient pas du même câlin que lui…. Mais il oublie ce détail. Il avait donc voulu rectifier ses dires … sauf que pas le temps… la jeune femme utilisa ses pouvoirs pour replanter ses fleurs…
Qu’espérait elle en étant froide comme un glaçon avec lui ? Qu’il se mettrait à courir ? Il était un bonhomme de neige. Il sait que sous chaque couche de glace se cache quelque chose de merveilleux. Il sait que sous chaque regard froid, se cache un volcan qui dors. Il sait que sous chaque attitude polaire, se cache forcément quelque chose qui soit magnifique. D’ailleurs la jeune femme devait le voir à ses yeux que sa replante des fleurs ne l’avaient pas fait fuir, elle l’avait émerveillé. Il avait des étoiles dans les yeux alors qu’il regardait les racines revenir pour se planter dans le sol. Il voulait s’approcher, mais il avait peur que tout cela s’envole. C’était de la magie après tout, pour être un bonhomme de neige, il savait aussi que la magie pouvait être capricieuse. Alors il la regarda simplement avant de reposer les yeux sur la jeune femme, un large sourire aux lèvres.
- Je suis désolé que vous preniez mon geste comme un geste déplacé. On m’a toujours dit que les gens aimaient les fleurs, je me souviendrais que c’est une mauvaise idée. Malheureusement, je ne vais pas me confondre en excuse, mais plutôt en remerciement. Je trouve votre magie très belle. Vous vous rendez compte que vous venez de rendre vie ? Comme Dame Regina. Vous êtes aussi exceptionnel qu’elle… Cela me donne encore plus envie de vous faire un câlin pour vous voir sourire.
Il s’approcha alors des fleurs, mais que d’un pas, pour mieux les voir. Regina était la femme qui l’avait rendu humain. Pas vivant, certes cela il le devait à Elsa. Mais il était humain grâce à elle, il était ici grâce à elle, il pouvait continuer de donner de l’amour et du bonheur grâce à elle. Olaf savait qu’elle avait fait des méchantes choses, mais pour ne pas le blesser on ne lui disait jamais exactement quoi … donc il ne pouvait voir que le meilleur. Et c’était pareil pour la jeune femme en face de lui qui l’avait menacer des pires sévices. Elle pouvait toujours continuer à le menacer… Son envie de la prendre dans ses bras pour lui transmettre des bons sentiments ne pourraient se tarir juste à cause de cela. Il reprit toujours avec son sourire bienveillant et doux, et son regard plein de paillette et de chaleur.
- Je n’étais pas un balai, ni d’Agrabah. C’est rare que je dise d’où je vienne parce que je ne veux pas qu’une personne ne le sache. Maintenant qu’elle a sa vie, je veux pas qu’elle se sente obligé de m’y inclure … Cependant si vous promettez de pas le dire, je vous le dirais ! Je vous fais confiance…
On en parle du fait qu’il fait super rapidement confiance ? Non.. Non … Olaf de toute manière ferait confiance à tout le monde. Il n’avait qu’un secret, et c’était qui il était … sauf que bientôt il allait le dire à Anna … il n’aurait alors plus aucun secret … Alors il pouvait se permettre de faire confiance à tout le monde.
- Et je veux juste vous faire un câlin. Vous prendre dans mes bras et vous faire un câlin. Je ne parlais pas de … heu … l’autre sorte de câlin. Je n’aurais jamais oser … Puis aussi je n’en comprends toujours pas l’intérêt. Mais prendre quelqu’un dans ses bras juste comme ça pour le plaisir de faire un calin et de lui donner un peu de bonne humeur et d’amour et de joie et de toutes les bonnes choses que l’on peut donner, est ce vraiment si mal que ça ? Je m’en fiche de ce que vous avez fait avant, je n’ai pas peur. Pour moi vous serez jusqu’à la fin de ma vie …
Il montra doucement le plan de fleur.
- Celle qui rends la vie. Je ne suis pas courageux, ni stupide. Je crois juste. En tout, en vous. Et j’ai eu connaissance de votre nom en cherchant Dame Régina. Les gens ont peur de vous, certainement à raisons, je ne sous estime pas votre pouvoir, loin de moi cette idée. Mais j’ai juste pensé que je pourrais peut être vous faire du bien en venant vous montrez que tout le monde ne vous déteste pas, ou aimerait vous voir disparaitre.
Il sourit à nouveau et s’approcha d’un pas vers la jeune femme, laissant son observation des fleurs pour une autre fois.
- Salut, je m’appelle Axel, et j’aime faire de gros câlin. Et j’offrirais plus jamais de fleurs coupés si cela peut vous faire m’apprécier qu’un tout petit peu plus. Ou vous faire sourire. Je peux aussi faire des grimaces, ou vous offrir une glace. Vous aimez les glaces ? Moi j’adore les glaces, surtout celle bizarre pendant certaines saisons, elles sont super bonnes … Les glaces ce sont pas des cadavres hein ?
Il écarquilla les yeux. Pour faire une glace à la lavande, il fallait avoir de la lavande … est ce qu’il était un meurtrier depuis tout ce temps et qu’il l’ignorait totalement ? Il secoua la tête. Les glaces n’étaient pas des cadavres .. déjà qu’il ne se nourrissait pas de viandes, s’il pensait à ne plus manger du tout, il allait finir par mourir et plus personne ne viendrait faire des câlins spontanément aux autres. Ce qui le rendrait encore plus triste de l’au delà. Axel aimerait qu’un jour quelqu’un rentre dans le glacier de Jack Frost et se plante devant lui pour dire « salut je veux un câlin ». C’était son petit rêve de bonhomme de neige …. Mais personne ne faisait jamais ça.
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“Je ne sais pas qui tu es, mais tu es sois fou, soit téméraire. ”
Toujours aussi froide, Eris fronça quelque peu les sourcils quand il poursuivit son discours. Au final, ce n’était pas le petit pervers qu’elle avait imaginé. Il était plus… Simple. Et simple ne voulait pas dire stupide, c’était ça qui était intrigant. C’était ça qui commença à la fasciner. Elle fixa Olaf dans les yeux. Qui était-il dans le monde des contes et qui lui avait donné vie ? C’était un mystère qu’elle avait envie de résoudre. Aussi, elle décida de changer d’attitude. Etrangement, son visage froid et glacial disparut pour laisser apparaître un sourire doux, qui allait parfaitement avec son visage angevin. Répondant d’une voix douce et exquise, elle lui accorda un nouveau sourire. « La Magie est quelque chose de merveilleux. Je ne peux redonner la vie, elle coulait encore dans les branches, je n’ai fais que redonner des racines pour qu’elle continue de subsister. Si elles avaient été complètement flétries, je n’aurai rien pu faire. »
Croisant les bras, elle continua à l’écouter. Plus ce garçon parlait, plus il devenait intriguant. Elle regretta presque de l’avoir malmener. Non, elle n’avait rien à regretter, en réalité. Elle faisait semblant. C’est pour ça qu’elle prit un faux regard navré pleins de gentillesse, afin de l’apprivoiser et dire : « Je suis désolé, je suis un peu brut de décoffrage parfois, surtout quand on ne me connaît pas. »
Lui posant une main sur son épaule, elle mit une autre main sur la tempe, comme si elle réfléchissait à quelque chose de particulier. En réalité, elle cherchait ses mots pour ne pas froisser le nouveau venu et essayer de paraître la plus bienveillante possible. « Vous ne devriez pas faire confiance aux inconnues. C’est la base de la réussite. Autant en rester là. Peut être qu’à la fin de cette discussion nous serons plus à même d’échanger nos identités. Quoi qu’il en soit, pour le moment, ce n’est pas le cas. Et je ne peux pas accepter de câlin. Pour la simple et bonne raison, je n’aime pas cela. »
Elle avait dit ça de manière distante, malgré son petit sourire en coin charmeur qu’elle gardait pour attirer ses proies à elle. Elle détestait ça. Pourquoi ? Ca lui rappelait ces sœurs, les Fées d’Avalon. Qui étaient frillantes de ce genre de chose. Et ça la ramener toujours à son éternelle condition de paria dans cette société d’Avalon. D’ailleurs, elle serra un peu les poings, assez contrariée. « Tu connais Régina ? »
Cette question attisa sa curiosité et elle avança d’un pas. Lui avait-il fait un câlin ? A cette idée, il s’imagina brûler la tête de ce fichu Axel. D’ailleurs, un petit éclair mauvais passa dans ses yeux. Soudain, elle s’en rendit compte et mit une main à sa bouche, un peu surprise d’elle même. Ca lui donnait un léger air innocent. Que lui arrivait-elle ? Pourquoi pensait-elle ainsi à Régina, et de cette manière ? Son coeur fit un léger bond dans sa poitrine et elle chassa cette idée de son esprit d’un geste de la main. « Peu importe. Sache une chose, je ne suis pas aussi gentille que cette petite peste qui n’est plus que l’ombre de la Méchante Reine qu’elle était. Peut être est-elle devenu si nunuche avec ses enfants, qu’elle accepte désormais des câlins de n’importe qui, mais sache qu’avec moi ce sera un non. Je n’en vois pas l’intérêt. »
Chassez le naturel, il revient toujours au galop. Ses yeux lançaient des éclairs. Face à cet être fait visiblement uniquement d’innocence et d’amour, elle n’avait pas su le berner en gardant sa petite posture de jeune fille innocente. Non. Le caractère de Maléfique apparaissait un peu plus au fur et à mesure des secondes, et ça en devenait dangereux. « Oui. J’aime les glaces. Je préfère aux câlins. »
Elle avait répondu ça simplement, un peu sèchement. Ses pensées envers Régina Mills l’avait passablement énervée. Et même si Axel n’y était pour rien, c’était quand même lui l’élément déclencheur indirecte de son malaise. Et personne ne rendait Maléfique mal à l’aise. « Le froid me rappelle celui de la Mort. » lui déclara-t-elle dans un sourire mauvais.
Axel Oswald
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Axel regardait la jeune femme d’un air candide. Mais il essayait aussi d’emmagasiner des informations .. Pour si un jour il avait besoin de lui faire un cadeau … Ce qui arriverait forcément … parce que cela lui arrive souvent. Il avait cette faculté … Quand il voyait quelque chose, il listait dans son esprit les personnes à qui ça ferait le plus plaisir. Dès qu’il y avait quelque chose, il y avait quelqu’un dans ses pensées… que cela soit une couleur, un gout, une image ou un personnage … Alors Axel souriait sans arrière pensé, mais il essayait de comprendre la jeune femme, de la cerner … et ainsi pourrait il peut être lui arracher un véritable sourire, ainsi qu’un câlin. Il admit ce qu’elle disait sur la magie dans un sourire.
- Je ne peux qu’admettre ce que vous me dites. La seule magie que je sais faire sont les tours de passe passe des magiciens humain. Je peux faire apparaître une pièce de monnaie de derrière ton oreille … …
Il dit plus doucement « sauf qu’elle serait en faite dans ma main depuis le début … ». Il avait appris plein de petit tour de passe-passe pour les enfants. C’était que des « trucs » … mais les enfants adoraient cela. Il ne pourrait jamais … « redonner des racines » … Alors la jeune femme était juste extraordinaire dans les yeux d’Olaf… C’est tout. Alors que la jeune femme s’excusa, il n’eut pas le temps de lui dire que ce n’était rien … que son cerveau se mit à penser à autre chose. Il fit un large sourire.
- Si je ne fais pas confiance, personne ne pourra me faire confiance. Je pense que le bonheur amène au bonheur, et la confiance à la confiance. Personne ne devrait se sentir seul mais si personne ne fait le premier pas, alors on se retrouve à ne rien faire, à stagner, seul, sans personne à qui faire confiance. La vie n’est pas un train qui nous emmène vers le bonheur, mais un vélo, faut faire tourner les pédales. Vous ne pensez pas ? Et ce bonheur je ne sais que le partager à travers les câlins…
C’était un peu une confession … en même temps qu’une question … comment partager sa joie auprès de la jeune femme s’il ne peut pas l’enlacer … Il réfléchissait à cela … Inconscient de la jalousie que la jeune femme pouvait avoir quand l’on parle de Regina. Il pencha la tête sur le côté et fit un large sourire.
- Tout le monde connait Dame Régina. Elle est comme vous, une personne merveilleuse avec des doigts magiques. Et vous savez, si vous vouliez me repousser, il aurait fallu accepter et ne plus en parler. Je ne peux pas vous voir comme une personne méchante.
Il sourit une nouvelle fois.
- Une personne méchante m’aurait fait un câlin en remarquant que je suis un peu simplet, et elle m’aurait manipuler. Vous vous m’avez sourit et vous m’avez dit quelque chose de personnel. Donc je pense que vous l’êtes, mais pour moi, c’est un compliment.
Il réfléchit un instant
- Accepteriez vous de devenir mon amie ? Je vous paie des glaces autant que vous voulez, et j’essayerais de vous faire changer d’avis sur l’acte si doux qu’est faire un câlin en échange. Le froid à un coeur tendre vous savez. Il peut rapporter aussi du réconfort … Je suis bizarre de vouloir être votre ami ? Il faudrait que je réfléchisse plus à l’aspect humain de mes demandes… mais elles sont faites de tout mon coeur alors j’imagine que c’est la seule chose qui compte ?
Il parlait trop … il le savait…il parlait toujours trop … Mais il n’arrivait pas à s’arrêter quand il avait une idée en tête … ou dix idées d’ailleurs … Il voudrait s’excuser mais ne le fit pas parce que s’il ouvrait encore une fois la bouche il allait partir encore dans ses discussions solos…
:copyright:️ Belzébuth
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“Je ne sais pas qui tu es, mais tu es sois fou, soit téméraire. ”
Maléfique fixa Olaf pendant plusieurs secondes sans rien dire. Etait-il vraiment simplet comme il venait de le signaler ? Non. Être simplet était beaucoup plus complexe en réalité. Les bras le long du corps, elle pencha la tête étrangement, curieuse que la malédiction est rendue ainsi ce curieux personnage. Visiblement, il avait gardé le maximum de son caractère du monde des contes, et ça c’était aussi étrange que remarquable. Fronçant légèrement les sourcils de manière élégante, elle s’éclaircit la gorge pour répondre d’une manière faussement douce. « La magie n’est réel que si on y croit, mon garçon. »
Ses yeux étincelèrent de malice, et elle fit le tour de lui, à nouveau, comme un rapace fixe une proie. C’était assez perturbant, de voir un être aussi naïf, se jeter dans la gueule du loup et qui ne possédait pas les codes sociaux pour se rendre compte qu’il pouvait être en danger. Eris fronça encore un peu plus et mit les mains sur les hanches. « Le bonheur est quelque chose de difficilement distillable en potion, car en effet, il est assez complexe. Il dépend de chaque individu, en réalité, donc non, le bonheur n’amène pas au bonheur. Moi, mon bonheur, serait de voir Régina Mills me suppliant de stopper une malédiction tellement puissante que ses tourments seraient pire que la mort. Vous voyez. Le Bonheur, c’est comme le Temps. Relatif. »
Faisant à nouveau un tour complet, elle enchaîna avec un léger sourire. « Oh, et vous n’êtes pas simplet. Vous n’avez simplement pas beaucoup de codes sociaux. Beaucoup de personnes sont dans votre cas, ici. Notamment les anciens animaux, qui ont gardé une certainement crédulité devant les choses si simples de la vie... »
Elle pensait à Pilib, notamment, mais aussi à d’autres personnes. C’était la réflexion qu’elle s’était faites. Beaucoup d’anciens animaux agissaient comme Olaf, par instinct peut être. D’ailleurs, en était-il un avant la Malédiction ? C’était l’oeuvre de Régina Mills, ce Maléfice, mais elle l’appréciait particulièrement. Pour sa complexité et surtout, les sacrifices qu’il avait demandé. Pas de magie, sans sacrifice, c’était la règle. « Régina n’est pas comme moi. »
Elle avait légèrement rougie en disant cela. Pourquoi ? Peut être parce que ces derniers temps, la méchante Reine ne la laissait pas indifférente. Une légère idylle, étrange même voir fatale, avait naquis entre elles. C’était un « Je t’aime moi non plus » foudroyant qui s’approchait comme un orage. Et Maléfique était encore sceptique à l’idée. Mais de la haine à l’amour, il n’y avait qu’un pas. Passant une main un peu fatiguée sur son visage, elle se reprit un peu cependant et poursuivit : « Vous êtes fou. »
C’était la conclusion à laquelle elle était arrivée. Aussi, elle s’était approchée un peu plus de lui, et elle semblait avoir grandie, en même temps que les Ténèbres autour d’elle.
« Ne vous a t-on pas mis en garde de venir me déranger ? Moi ? Eris Morgana, la Fée Morgane. Et aussi Maléfique, dans certains contes pour enfants ? Je pense que vous avez due mal interprêter une parole, et que quelque vous a donné un conseil qui n’en était pas un. Ca s’appelle l’ironie. Voir le sadisme. Vous devriez restée prudent avec vos propositions, et étudier un peu plus les comportements humains. Je n’ai pas d’ami, ni d’énergie pour en construire une. Je vends des plantes, qui détestent majoritairement le froid. Mais si vous en voulez une, je peux vous en offrir une. On va commencer comme ça. Ca sera mon côté… Sympathique et clément. »
A ses deux derniers mots, elle avait reculée et les ténèbres s’étaient bien dissipés. Un sourire était même apparu sur son visage. Ce garçon devait apprendre… Oh… Il avait même soif d’apprendre. Peut être pourrait-elle d’ailleurs en faire son nouveau corbeau ? L’idée lui plu un instant, et elle s’avança brusquement pour lui faire un câlin surprise. « Heureux ? »
Axel Oswald
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Olaf avait dû réfléchir quelques secondes… Il avait longtemps cru à la magie… dans le sens où il avait cru pouvoir faire de la magie lui aussi… Comme Elsa, ou comme Dame Régina. Mais quand la malédiction fut levé depuis un moment, il comprit qu’il n’était qu’un petit bonhomme de neige. Puis il avait sourit à son reflet en réalisant qu’être lui c’était déjà pas mal. Il n’avait pas besoin de croire en sa magie. Alors qu’il remonta les yeux vers la jeune femme, il sourit.
- Je n’ai pas besoin de croire en la magie, je crois en vous. Cela me suffit amplement pour être émerveillé tous les jours.
Il le savait déjà, parce qu’il se connaissait bien … il savait qu’il aurait le droit de rêver… et que quand il sera triste -ce qui arrive peu souvent- il pensera à la jeune femme et son pouvoir. Quand quelque chose le fera s’inquiéter, il pensera à la manière qu’elle avait eu de spontanément remettre les plantes en terre. La jeune femme avait exactement ce qu’il ne fallait pas si elle voulait le repousser. Malgré elle, elle lui avait montré sa bonté et Olaf ne pouvait laisser personne d’aussi incroyable dans la tristesse ou dans la solitude.
Les autres avaient peur de Dame Régina et de Dame Eris ? Ok. Pas de soucis. Il serait leur ami. Il serait ce qu’elles voudront pour leur bonheur. Comme il avait été pour Anna et Elsa. Ce n’était pas la première fois qu’il sera ce qu’il faut pour un sourire. Olaf la laissa lui tourner autour, c’était un acte étrange mais il ne dit rien. Il sourit.
- Pourquoi mettre le bonheur dans un potion ? Et je suis sur qu’il y a d’autres manières de vous rendre heureuse que de faire du mal à Dame Régina. Vous pensez que cela vous rendra heureuse, mais ce n’est peut être pas le cas. Peut être que votre bonheur se trouve justement dans le fait de croire que cela vous rendra heureuse. Mais j’aimerais essayé de vous montrer que c’est pas vrai !
Est ce qu’il venait de dire cette phrase avec un sourire de Sunshine ? Oui, en effet. Il avait toujours un sourire qui amène, il l’espérait, un peu de chaleur dans les coeurs des gens.
- Je n’étais pas un animal
Ce n’était pas un mensonge. Il n’était pas un animal. Ni ne l’avait été. Il était un « être » une « chose »..; quelque chose avec une existence nouvelle dans la connaissance collective. Oh bien sur, il savait que le piano de la belle et la bête trainait dans les environs… mais il était humain avant. Il savait que des anciens animaux trainaient aussi …. Mais il n’avait jamais rencontrer … d’être comme lui … dont la vie n’aurait pas dû être possible. Il n’aimait pas se croire unique … il ne les avait pas encore rencontrés c’est tout. Il haussa alors les épaules.
- C’est vous qui le dites que je suis fou. Mais ça me dérange pas.
Olaf avait appris que s’il était naïf et simplet, les commentaires des autres sur sa manière d’être avait l’effet sur lui d’une pluie. Elle passait pour s’écraser sur le sol. Laissant une trace humide qu’il pouvait balayer d’un coup de chiffon. On avait déjà essayé de lui dire qu’il était fou, débile, idiot, stupide, et autres synonymes plus vulgaire ou fleuris…mais il s’en fichait. Il avait pensé à tout cela en même temps de l’écouter. Il avait voulu lui répondre mais la jeune femme fini dans ses bras … il n’était pas sur d’avoir louper une seconde de sa vie à l’instant… mais ce n’était pas grave
Doucement, Olaf enlaça la jeune femme. Il passait ses mains derrière le dos de la jeune femme. C’était un câlin doux. Il ne voulait pas l’étouffer, surtout que la jeune femme n’en avait clairement pas l’habitude. Il sourit alors qu’elle demandait s’il était heureux. La jeune femme était comme beaucoup de femmes, plus petite que lui.
Alors comme pour chaque calin, il mit sa tête contre celle de la jeune femme… et il sourit. Un sourire qui pouvait se sentir de la moindre de ses respirations. Il était heureux. Oui.
- Est ce que vous vous l’êtes … heureuse je veux dire ?
Il avait toujours la jeune femme dans les bras… Et il eu un petit rire.
- On m’a dit de ne pas venir. On m’a dit que vous étiez une femme sans coeur, sans âme, qui allait me faire du mal. On m’a dit que rien qu’entendre votre nom leur donner la nausée. Que vous ne méritiez pas un regard ou une parole et encore moins le pardon. Certaines disaient d’autres chose que j’ai préféré tout simplement oublier. Alors j’ai décidé de vous aimer. Et vous n’avez rien fait qui me fasse faire dire le contraire.
Il ne se recula pas … il devrait peut être faire une pancarte … ou un fax … pour toutes les personnes vivant sur terre … si on fait un câlin à Olaf …. Ce n’est pas lui qui mettra fin au câlin … et ça même s’il avait quelque chose sur le feu. Ce n’était pas possible dans sa matrice.
- Dame Eris, vous êtes mon amie. Je l’ai décidé, et même si vous ne voulez pas de moi, je trouverais un bonheur qui n’implique pas le malheur d’une autre personne. Pas besoin de bonheur en potion, je le trouverais avec ma propre magie. Vous avez dit qu’il fallait y croire, alors moi je crois qu’un jour j’aurais le droit à un câlin de votre part qui vous rendra heureuse, autant que ça me rends heureux.
Il venait de dire à la jeune femme que si elle aurait voulu le manipuler, il aurait suffit de lui faire un câlin, et que venait elle de faire ? Un câlin. Olaf était un amour, il était l’amour. Pas celui ou on finit nu dans un lit, ça il le laisse aux autres. Non, lui il était fait de l’amour de deux soeurs. Deux soeurs qui étaient autant soeurs qu’amies. Il était fait du désir de bonheur d’une sorcière. Une sorcière qui tends à vouloir être heureuse comme tout le monde mais qui avait pris un chemin plus sombre que les autres. Il était ce qu’il était.
- ne jamais me dire ne pas faire quelque chose que j’ai envie de faire… j’ai comme un esprit de contradiction encore plus poussé dans ce moment là.
Il rit à nouveau. Un petit rire cristallin. Était il fou ? Etait il téméraire ? La jeune femme avait tranché pour lui. Alors il serait fou. Mais qu’est ce que la folie ? N’est ce pas déjà fou de vivre ici ? Tout est fou … le monde est fou, et si la folie était comme Olaf, alors le monde avait encore des millions d’années de bonheur, de joie et de bonne humeur à partager.
- Merci Dame Eris.
Mais il ne la quitta toujours pas. Il écoutait le coeur de la jeune femme les mains posaient dans son dos. Il sentait les battements de son coeur … Il était tout heureux. Il n’avait pas besoin d’être un homme pour être heureux. Être lui lui suffisait, même s’il n’avait pas encore choisi s’il voulait être un homme ou un bonhomme de neige…
HRP:
Aussi tu m'as mis une réponse où je ne pouvais que faire un pavé ... sorry not sorry. Je te fais des poutous pour me faire pardonner (et encore j'ai coupé ...)
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“Je ne sais pas qui tu es, mais tu es sois fou, soit téméraire. ”
Au départ, ce n’était qu’un câlin pour le surprendre, lui montrer qu’elle avait du caractère et qu’elle pouvait déstabiliser une personne. Mais Axel, n’était visiblement pas une personne comme les autres. Car non seulement, il lui rendit son câlin, mais en plus, il le fit perdurer. Les yeux fixant le néant, Maléfique se retrouva étrangement vidée d’émotion négative l’espace d’un instant. C’était étrange. Doux, mais au final… Désagréable. Levant les bras avec une grâce sans nom, elle rompit le câlin et recula d’un pas, légèrement méfiante. Son regard se voulu neutre volontairement. Ce jeune homme était très bizarre. Quelque chose lui dit, qu’intérieurement, il n’avait pas été réfléchi pour être créer sur le modèle humain. Pilib son corbeau, lui, avait modelé selon les hommes, avec leurs défauts et leurs qualités. Mais Olaf… Ressemblait plus à un enfant-adulte qu’autre chose. Sa création n’avait pas assez été réfléchi. Ou l’inverse, il était totalement autonome et ne demandait en réalité qu’à s’épanouir. « Le Bonheur est quelque chose de relatif. Il dépend de chaque personne, c’est pour ça qu’il est complexe et que beaucoup de personne passent leur vie à l’acquérir. Il est à la portée de tout le monde, mais il faut le voir pour s’en saisir. Moi, je l’ai déjà. Je suis heureuse comme je suis. Ce sont juste les autres qui ne sont pas dans le même modèle social que moi. Tout est une question de point de vu. »
Elle avait dit cela, les bras le long du corps. Son bonheur véritable à elle ? Régner sur le monde selon ses propres lois et ses propres règles. Mais ça, c’était en train de lui échapper. Et à cause de Régina. Alors oui. Son bonheur était de la tuer, car elle lui en avait privée l’accès. C’était de la logique pur et simple. Une cause entraîne une conséquence. « Peut être que tu n’es pas fou. N’est fou que celui qui n’est pas compris par les autres, et c’est ce que j’essaie de faire en ce moment. »
Ses sourcils se froncèrent. Elle aurait aimé l’endormir avec un enchantement pour pouvoir sonder son âme et son esprit au plus profond de son être. Mais, un, elle redoutait les dieux et leurs créatures qui rodaient dans les environs, et deux, elle ne savait si elle en était encore capable dans ce monde qui avait bien réduit sa magie.
« Oui, je suis heureuse. »
C’était bien évidemment un mensonge, mais rien ne laissa transparaître que s’en était un sur le visage doux et angevin d’Eris. Finalement elle fronça les sourcils et sourit en coin. Un sourire mauvais. Ce qu’il venait de dire, sur sa réputation, manqua même de la faire rire. D’ailleurs, un léger ricanement espiègle et hautain sortie de sa bouche. « Les gens t’ont dit cela car ils ont simplement peur. Et ils sont jaloux. Et la peur combinée à la jalousie n’entraîne que le mépris. Mais je n’y prête pas attention, la plupart du temps. Par contre... »
Elle s’avança vers lui, et lui posa un doigt sur le menton, comme une femme fatale. Fixant son visage assez doux à son goût elle lui adressa un sourire acide. « Tu es courageux. Bien plus que certains Chevaliers de Camelot que j’ai connu. C’est d’une rareté sans non. Mais soit quand même prudent. Tu fonces un peu tête baissée. Ne confonds pas l’inconscience avec le courage mon garçon. »
Elle retira son doigt du visage de Olaf et une légère flammèche apparut à l’extrémité de ce dernier. La première preuve physique de Magie qu’elle venait de faire depuis le début. Un léger sourire en coin, elle le fixa encore un moment. « Tu voulais voir de la magie, en voilà. »
Elle claqua des doigts et la flammèche s’éleva de son doigt pour se transformé en dragon miniature. Ce dernier s’envola, poussa un léger cri strident qui résonna dans la serre et disparut. Eris reporta son attention sur Olaf et finalement lui posa une main sur l’épaule, assez sincère pour une fois. « N’oublie jamais que le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. Qu’est ce que tu fais dans la vie Axel ? Je suis curieux de connaître ton histoire. Je t’ai donné mon identité, j’aimerai savoir la tienne. »
Axel Oswald
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Axel était tout content malgré tout. Plus le temps avancé et plus il savait qu’il avait bien fait de venir ici. Il savait qu’il avait eu raison de ne pas se perdre et de persévérer pour la retrouver. Parce qu’il était Axel et qu’il savait une chose, en plus de toute celle qu’il savait déjà, c’était qu’avec un peu de patience, il pouvait atteindre le coeur de presque n’importe qui…
Bien sur, Axel n’aimait pas tout le monde. Il y avait une personne qu’il détestait -mais son identité était un secret gardé en secret dans son coeur- et des personnes avec qui il avait plus ou moins de mal. C’était ainsi.
Il regarda la jeune femme se reculer. Il fit un large sourire. Il en avait déjà assez eu pour aujourd’hui… mais on dit toujours qu’il n’y a pas de situation unique. Une fois qu’elle avait été vu, elle pouvait revenir parce que justement il y avait un précédent. Axel sourit donc parce qu’il comptait bien faire en sorte d’en avoir d’autres, et que de plus en plus, elle apprécie. Il lui sourit.
- Je sais comment acquérir mon bonheur. Mais le bonheur n’est pas acquis pour toujours, alors je continuerais d’en offrir. Et de vous offrir à vous aussi. Même si notre modèle social est ... différent, si je continue alors j’y arriverais. Vous l’avez dit, il suffit d’y croire. En faite, vous êtes une personne très optimiste.
La réalité : La jeune femme était une sorcière dangereuse et maléfique -littéralement- ce que voyait Axel : Une femme aux doigts magiques optimiste et gentille. Elle lui a fait un câlin. On ne pouvait pas faire de câlin, accepter de mettre en pause toutes les alarmes que les gens -Olaf le savait- pouvaient avoir dans leur tête sur la proximité, et être un monstre.
- Vous essayez de me comprendre ? Mh…
Il se mit à réfléchir… Il ne savait pas vraiment comment expliquer son cerveau. Il n’était pas sur d’ailleurs qu’il le pouvait. Il marchait à sa manière. Axel, même avant de se souvenir de sa vie d’Olaf, ne voyait pas le monde comme les autres … et ça n’avait fait que s’amplifier au fur et à mesure des années… Il regarda la jeune femme et fit un sourire. Il avait un doute sur sa sincérité, mais il ne le dit pas. Quand on énonce un mensonge, il peut arriver qu’il se réalise … et si Olaf évite comme la peste de mentir, il pouvait accordé le mensonge à beaucoup de personne.
Bien sur Olaf était loin de se douter que la jeune femme n’avait pas du tout apprécier. Il pensait juste qu’elle était … quoi ? .. peut être nostalgique ? Elle lui avait fait comprendre au début que ce genre de câlin n’était pas sa tasse de thé. Alors il avait un doute, mais ne dit rien. Il aurait tout le temps du monde pour lui faire dire la vérité. Les vérités pouvaient être blessantes, Olaf en avait déjà eu dans le visage .. mais les vérités sont le seuls moyens d’avancer …
Alors qu’il était toujours dans ses introspections il regarda la jeune femme s’approchait. Pourquoi faisait elle cette tête là ? Qu’est ce qu’il avait dit encore. Il l’écouta doucement.
- Je suis peut être fou et téméraire alors. Si je devais vraiment penser à mes actes avant, ne croyez vous pas que je ne serais jamais venu en écoutant les autres ? Si vous voulez mon avis, il n’y a qu’en venant vous voir et en vous parlant que je peux vous connaître…. Vous ne serez jamais pour moi « Maléfique » ou la fée Morgane
Quoi qu ‘être une fée était aussi très cool mais il préféra se taire sur ce point
- Vous êtes la personne que vous me montrez. Et je serais votre ami. Je serais pas parfait, j’aurais des lacunes, je comprendrais certainement pas tout mais je le ferais avec tout mon coeur.
Puis, il se tut pour regarder la jeune femme et le dragon. Des nouvelles étoiles se formèrent dans ses yeux ébahis. C’était absolument trop beau. Il ne se risqua pas à toucher la flamme. Il savait que le feu pouvait faire mal aux humains d’une manière très différente de ce qu’il pouvait le faire avant quand il était Olaf. Il fit un sourire en le voyant disparaitre.
- Je partagerais tous les petits bonheurs que je trouve alors, exactement comme vous venez de le faire avec moi. Je suis marchand de glace. Mon histoire est très simple, un jour on m’a construit sans le savoir. On m’a laissé m’émerveillé du monde et de tout ce qui pourrait l’entourer. Puis j’ai revu une de mes amies, et elle m’a demandé de l’aider, j’ai essayé, mais je n’ai pas réussi, puis tout compte fait si ! Sauf qu’il y a eu le nuage et je me suis retrouvé ici. C’est mon histoire.
La jeune femme pouvait clairement voir à sa manière de sourire content qu’il trouvait que son histoire était bien résumé et suffisant pour apprendre qui il était. Peut etre l’était elle ? Mais il n’avait pas encore dit son nom. Il fit un large sourire -encore un oui- et écarta ses bras tout simplement pour l’inviter à faire une autre câlin si elle le voulait.
- Salut, je m’appelle Olaf, et j’aime les gros câlins !
Il ne savait pas du tout si la jeune femme pouvait connaître les soeurs d'arendelle ... Mais il pouvait essayer ... puis il ne savait pas non plus si les soeurs avaient pu parler de lui ... Trop d'incertitude dans cette histoire mais il espérait avoir un peu éclairer la jeune femme.
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Ah. Ah. Ah. Je vais t'arracher le coeur.
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“Je ne sais pas qui tu es, mais tu es sois fou, soit téméraire. ”
Au mot « Olaf », Maléfique eut un regard qui s’illumina un peu. Tout devint alors plus clair à ses yeux. Ses mimiques, son air étrange, et son affection pour les câlins. Elle avait vu « La Reine des Neiges », et elle comprenait désormais un peu mieux. Soupirant, elle l’écouta terminer et finit par lui répondre, cette fois-ci d’un ton un peu sec et impérieux. « Ce qui est dommage pour vous, c’est que le seul nom de Maléfique ne vous terrorise pas. »
C’était vrai. Elle inspirait la terreur, et elle aimait ça. En l’occurrence, là, ce n’était absolument pas le cas. Olaf ne devait pas avoir conscience du danger. Ou pire, il en avait conscience mais il voulait prendre le risque. En réalité, il n’était pas courageux, mais téméraire, et ça c’était légèrement différent. « Alors vous êtes vraiment heureux. Parce que votre bonheur est simple. En fait, ce sont juste les gens qui sont des idiots. Ils n’arrivent pas comprendre comment les autres peuvent être heureux. Mais si votre bonheur est simple, alors vous passez pour un simplet. Ce qui n’est pas le cas, j’en suis sûr. »
Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Maléfique. Elle était différente de celle du monde des Contes. Elle était Fée, et Sorcière, ce qui faisait qu’il y avait un Jour et une Nuit. Elle était plus mauvaise que la Maléfique de Disney quand elle voulait, mais elle pouvait en l’occurrence paraître aussi bien plus douce à certains moments. C’était un de ces moments, et Olaf dut s’en estimer heureux. C’était pour ça qu’il ne la voyait que comme une personne gentille. Ce qui n’était pas du tout le cas puisqu’un de ses passe-temps consistait à trouver des sorts et des châtiments bien pire que la mort à ceux qui lui avait causé du tort. Mais ce n’était pas le cas d’Olaf. Ce dernier était incapable d’avoir la moindre once de méchanceté. « Effectivement, je ne suis pas née mauvaise. Je suis née Fée. C’est le monde qui m’a rendu comme je suis. On ne naît jamais méchant, on le devient. »
S’avançant vers lui, elle s’arrêta à quelques centimètres, et se mit à murmurer, à la fois sensuelle et dominatrice. Pas comme une reine. Non, comme une impératrice. « Mais ça ne vous viendrait jamais à l’idée de contrarier Maléfique, mon cher Olaf, puisque vous êtes différent des autres. Vous n’êtes pas mauvais. Mais vous pouvez le devenir, alors, soyez prudent. »
Rendre Olaf méchant et mauvais ! Ca c’était un châtiment pire que la mort qui lui conviendrait parfaitement. Elle le glissa dans un coin de son esprit. Si jamais le petit bonhomme de neige comptait lui faire du tort, elle savait ce qui lui restait à faire. Noircir son coeur jusqu’à ce qu’il ne soit plus que l’ombre de lui même. Adorable. « Et vous vous plaisez à Storybrooke ? Votre monde ne vous manque pas ? »
Elle était resté en face de lui, très proche, juste pour le tourmenter. Elle savait que beaucoup de personne n’aimait pas que l’on brise son cercle intime. Soit ils devenaient agressifs, ce qui n’était pas le cas d’Olaf, soit ils étaient mal à l’aise. Ca c’était plus probable. Maléfique commençait à cerner le jeune garçon. « Oh, vendeur de glace. Vous devez travailler avec ce benêt de Jack Frost. Si vous êtes un employé, alors changez de travail. Si vous êtes un concurrent, alors félicitations. »
Lui faisant un léger clin d’oeil, elle avança encore d’un pas. Pour le tourmenter un peu plus. Pouvant voir les traits de son visage, elle remarqua que du monde des contes, son regard et ses sourcils avaient été quasiment inchangé. Surtout la profondeur de ses yeux. Un sourire mauvais passa sur ses lèvres.
« Je pense que vous ne m’avez pas tout dit. Quelque chose tourmente votre coeur mon garçon. Et vu que je suis gentille, croyez moi, vous pouvez vous confier à moi. Votre secret sera bien gardé. »
Certes, bien gardé. Mais surtout pour s’en servir contre lui si jamais elle venait à lui causer du tort. Un véritable amour, cette Maléfique, en somme.
Ste plait, en échange je te fais des câlins :') 