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 Nous n'avons pas les même valeurs, exactement comme les rillettes ! } Archibald Sorensen

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E. M. Kowalski
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E. M. Kowalski

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Nous n'avons pas les même valeurs, exactement comme les rillettes ! } Archibald Sorensen _



________________________________________ 2019-05-15, 01:45


Nous n'avons pas les même valeurs, exactement comme les rillettes !
Luci' & Archi


Quelques jours avant le drame


Chaussant ses lunettes de soleil d’une marque très connu, Luci leva le nez vers le ciel dont le soleil brillait de milles feux. Malgré tout ça, l’air était glacial et le démon ne comprenait vraiment pas ce qui était entrain de se passer. Qui était entrain de toucher au thermostat géant de la planète ? Mai venait de débuter, et il faisait une vingtaine de degrés en dessous de zéro. Ce n’était absolument pas normal. Si au début il avait trouvé cela marrant, disant ainsi qu’il allait pouvoir continuer à se chauffer à l’aide de corps entassé lors d’orgies géantes, il ne rigolait plus maintenant. Il en avait marre de devoir porter des gros manteaux par dessus ces costards et d’entendre Amy se plaindre de la facture de chauffage qu’ils allaient avoir. Son empressement pour l’été était presque plus fort que celui pour son voyage de fin d’année. Non, peut être pas. Il ne restait plus qu’un mois avant le départ en Grèce et Luci était véritablement inarrêtable. En vérité, l’hiver jouant les prolongations n’entachaîent en rien ses projets de fêtes démoniaques et grandioses. C’était juste un moyen de râler en plus, surtout quand il se casser la gueule sur une plaque de givre, ses chaussures en cuir italien pas forcément adaptaient pour les trottoirs enneigés et gelés de la ville du Maine. Regardant sa montre d’un air détaché, un petit sourire se dessina sur ses lèvres entourés de beurre de cacao. Maze n’avait pas arrêté de lui dire qu’il fallait qu’il les hydrate avec du baume, et il avait finit par céder, pour lui faire plaisir. Mais il aimait bien le goût de cerise qu’il avait choisi, s’amusant encore plus à passer sa langue sur ses lèvres. Le faisant une dernière fois, il fit un saut dans l’espace, se retrouvant devant l’un des garages de la ville. Il sortit un bout de papier chiffonné, vérifiant l’adresse, on ne sait jamais. C’était la bonne, alors il y rentra, d’un pas décidé. “Il y a quelqu’un ?” Il plissa le nez, il n’aimait pas tellement les odeurs d’essence ou de cambouis. Il marcha en faisant bien attention de là ou il mettait les pieds, regardant la déco tout en faisant une petite moue. “Mr Sorensen ?” Sa voix grave se répercuta sur les voitures et les outils de réparation, sans réponse pour le moment. Rapidement, il poussa un soupir d’exaspération, n’ayant pas une once de patience. En continuant son chemin, il remarqua alors les pieds d’un homme, en dessous d’une voiture banale. Donnant un petit coup de pieds, il répéta son appel. Un grognement se fit entendre, et Luci rigola, sourire accroché à son visage. “Ah Mr Sorensen ! Je vous cherche depuis un moment !” Un jour Luci se contenterait de la pure vérité, un jour, mais pas maintenant, il s’amusait trop bien comme ça. “Désolé de vous déranger à l’improviste.” Pas le moins du monde en réalité, il avait fait selon son emploi du temps très chargé, c’était aux autres de s’adapter, pas à lui. “C’est un ami d’une amie qui m’a passé votre nom et votre adresse.” L’homme en question sortit de sous la voiture, ayant encore des traces de cambouis. Luci, sans attendre une réponse sortit des clefs de sa poche. “Voila, il parait qu’il faut faire réviser sa voiture de temps en temps. Vous êtes le meilleur selon les dires de l’ami de mon amie. J’espère qu’il a raison.” Il lui tendit un porte clef luisant, ou plusieurs grigris étaient accrochés. “Je ne conduis que très rarement, j’ai d’autres moyens de transports beaucoup plus adéquats mais vous verrez, elle est très belle. C’est vraiment très pratique.” Il lui fit un petit clin d’oeil avant de continuer, fouillant dans sa poche pour en sortir une de ses cartes de visites, où il avait prit soin de marquer l’adresse du garage où sa voiture était entreposée. “Jetez y un oeil quand vous avez le temps et appelez moi si jamais il y a besoin d’y faire des choses. Je ne suis jamais contre que l’on touche … à mes affaires, mais plutôt niveau devis, argent, monnaie, que je sache si je dois dévaliser une banque ou pas.” Malheureusement, Luci se trouvait toujours génial et toujours très drôle, la preuve en son rire fort agréable à l’oreille. Reniflant, mettant ses mains dans les poches, il lui fit un clin d’oeil avant de disparaître dans un nuage de fumée, comme il savait si bien le faire.

Il n’y avait pas grand monde dans la boîte de nuit de Claude, vu qu’elle n’était pas encore ouverte. Luci, déjà à son énième verre d’alcool, était assis au piano, jouant plusieurs airs d’affilés jusqu’à ce que la sonnerie de son téléphone retentisse. “Ah Mr Sorensen ! Comment allez vous depuis ce matin ?” Il avait posé le smartphone en mode haut parleur sur le couvercle noir du piano, touchant quelques touches. “Hum hum, écoutez faite faite ! Vous n’aurez qu’à venir me rendre les clefs à l’université quand vous aurez terminé.” Il n’écoutait en réalité que d’une oreille distraite ce que le garagiste lui disait, souriant au patron de la boîte de nuit qui descendait les escaliers dans ses habits de cuir. “Faites vous plaisir, je ne dirais rien si vous rajoutez quelques kilomètres au compteur. Bien, j’ai des affaires plus urgentes à régler. On se revoit bientôt !” Raccrochant, il hocha la tête quand celui qu’il surnommait Maze lui montra une bouteille d’alcool. La soirée risquait comme d’habitude, de finir très mal.


Le jour du drame


Luci avait récupéré les clefs de sa magnifique chevy corvette des mains d’Archibald. Katya lui avait lancé un regard affamé quand il s’était présenté à son secrétariat. Une chance qu’il ait été présent et sobre ce jour là. Il travaillait. Oui, il lui arrivait de travailler plus ou moins sérieusement. Certes, il allait s’enfiler plusieurs bouteilles d’alcool quand la grande blonde avait toqué à sa porte. Ne sachant pas ce qui l’attendait derrière, et pour faire bonne figure, il avait remis sa veste de costard droite, avant de rigoler en voyant le pauvre garagiste en proie à Katya, qui le trouvait visiblement à son goût. Il l’avait sauvé pour quelques instants de ses griffes manucurés. La discussion c’était très bien passée, Luci avait sorti son chéquier et tout était renté dans l’ordre. Il l’avait félicité pour son efficacité, révélant finalement le nom de l’ami de son amie. C’était Queenie qui lui avait conseillé sous les dires de Théo’. Théo’ était visiblement un proche du garagiste, et Queenie lui avait aussi vanté ses mérites, la jeune femme, elle, par contre, ayant de nombreuses voitures et motos dont elle se servait quotidiennement. Alors c’était pour ça qu’il s’était mit en règle avec lui, et il ne le regrettait pas. “Luci ?” Assis nonchalamment sur le grand siège de la salle du conseil, les pieds sur la table en noyer, il fumait un énorme cigare. La réunion du matin avait été barbante, son esprit étant déja à la soirée qu’il allait faire dans quelques heures. Il méritait bien de prendre quelques minutes pour lui surtout que la réunion était enfin finie, après plus de 4h de débat. Il avait bien pensé mettre de la mescaline dans les verres de ses subordonnés, mais Bianca l’en avait dissuadé d’un regard noir et Linda avait essayé de calmer les choses entre eux lors de la pause café, tout le monde en ayant bien besoin. Elle avait réussi, la réunion avait repris son cours, mais au final, Luci avait fini par jouer au morpion avec Aimée. Il haussa donc un sourcil en entendant la voix fluette de Linda. “Oui ma chère ?” La jeune femme s’approcha de lui, les mains dans le dos, une petite moue gêné. Rien que de voir ça, le prédateur qu’il était se réveilla, sautant d’un bond de sa chaise pour arriver à quelques centimètres d’elle. “J’ai une faveur à te demander !” Il commença à déboutonner sa chemise déja bien ouverte avant de sentir une main l'arrêta. “Pas une faveur sexuelle espèce d’idiot !” “Ah … pff … nul …” Reprenant son cigare, il alla se rasseoir dans son fauteuil. “Alors qu’est ce que tu veux ?”Ta voiture !” Il éclata de rire, surpris par cette demande. “Je … j’ai un rendez vous ce soir et j’aimerai bien l’épater et …” “Tiens.” Il n’attendit pas la fin de sa phrase qu’il lui lança les clés à la poitrine. “En échange … je veux que tu me racontes dans les moindres détails ton rencard.” La blonde hocha la tête vivement, serrant les clefs contre sa poitrine avant de lever le pouce vers le directeur. “Merci, merci beaucoup !” “Mon plaisir !”

La soirée était bien entamée, pour preuve, Luci était à moitié habillé, sa chemise totalement ouverte, en équilibre sur la rambarde de l’escalier du Shantey, chantant de sa voix grave et envoûtante. Il mettait encore plus d’ambiance, se régalant de sa passion pour le chant, et le spectacle. Il était aussi mis en lumière, tous les regards focalisés sur sa personne, et il adorait ça. Quand il sauta de la barrière, tombant dans la foule dont les mains étaient très baladeuse. Il essaya de chercher une tête brune mais sans succès. A la place, se fut sa colocataire qui l’attrapa par le bras pour le tirer de la piste de danse, l’amenant à l’écart. “T’as pas vu Zach par hasard ? Je pensais qu’il serait là ce soir. On est vendredi, y'a pas école demain, il a le droit de se coucher plus tard et de faire des folies.” Il gloussa, toutes sortes d’images traversant son esprit malsain. “Linda a eu un accident !” Cette nouvelle eut exactement le même effet que si on l’avait plongé dans la neige glacé, il fallait bien plus qu’un seau d’eau pour refroidir ses ardeurs. “Où est elle ?” Il attrapa avec grande rapidité le poignet d’Amy, le serrant un peu fort sous le coup de l’annonce. “Elle va bien, elle est partie à l'hôpital avec Bean faire des examens complémentaires en plus des points de sutures à son bras. Par contre … tu es demandé.” “Bien sur que j’y vais.” Il lâcha son amie, avant de contourner le bar, essayant de trouver sa chemise. “Tu iras la voir après c’est sur le lieu de l’accident que tu as rendez vous ..” Luci sortit la tête de sous le bar, fronça les sourcils. “Pourquoi ? On va pas encore dire que c’est de ma faute ?” “Non mais tu es le propriétaire de la voiture … c’est toi qui dois régler les soucis.“Putain …” Il avait cogné fortement sur le bar, sautant par dessus, sans succès pour son vêtement. “On fait plaisir et voilà comment on est remercié !” N’écoutant plus Amy, il sauta dans l’espace, arrivant devant le vestiaire tenu par Joslyn. “Tu t’en vas déja Lu’ ?” Cependant, à la vue de son expression assez énervé, le jeune drag préféra ne pas enchaîner, allant chercher la veste du démon. Il lui tendit le vêtement avant de se pencher pour l’embrasser sur la joue. “Ne t’en fait pas, quoi qu’il se passe tout ira bien.” Il aurait aimer penser que Joslyn avait raison, mais rien que le fait qu’on lui gâche sa soirée, ce n’était pas quelque chose de bien. Il était énervé, et un Luci énervé n’était pas une bonne chose. Avant de se téléporter, il termina la bouteille qui était apparu dans sa main avant d ela jeter sur un passant, dommage collatéral de sa mauvaise humeur. Frissonnant, vu qu’il n’avait que sa veste sur lui, haïssant maintenant cette nuit gêlé, il se rendit sur le lieu que lui avait indiqué Amy, avant qu’il ne parte comme une furie. Il y avait quelques voitures de polices, l’ambulance était déjà parti, il ne pourrait même pas vérifier lui même que Linda allait bien. Plus qu’une simple directrice de département, elle était son amie, et il était attaché à ses amis, quoi qu’il dise. Serrant son poing à s’en faire blanchir ses jointures, il se rendit au premier policier présent. “Bonsoir agent, Luciano Mattarella, le propriétaire de la voiture. Il parait que l’on a besoin de moi ?” “Ce n’était pas vous au volant.” Roulant des yeux, il mordit dans son poing. En plus il avait affaire à des idiots. “Visiblement non, sinon je ressemblerais à un puzzle … et je serais déja entrain de me reconstituer, j'aime beaucoup les puzzle, l'emboîtement tout ça tout ça ...” L’homme n’eut pas l’air de comprendre, secouant la tête avant de chercher son carnet de note. Assez de seconde d'inattention pour que Luci disparaisse, essayant de trouver de quelqu’un de plus compétant. “Par Satan Archi’ ! Vous êtes là !” Le garagiste était à coté de la voiture, sans doute pour l’enlever de là. “Que des incompétents ici … vous pouvez me dire ce qui s’est passé ?” Serrant un peu sa veste sur lui, vu qu’il avait quand même froid, il tendit son cou par dessus le jeune homme, ce qui n’était pas très compliqué pour voir l’autre voiture, celle qui était rentrée en plein dans la sienne, et dans Linda par la même occasion. Un grognement sourd se fit entendre, alors qu’il fixait les policiers interrogé un homme, qui était en assez bonne santé encore pour se prendre les mains dans la tête en geignant. “Est ce que c’est lui le sale connard dont les choix l’ont amenés à faire cet accident qui a ruiné le plan de ma copine ?” Il fixa Archibald pendant quelques secondes avant d’hurler. “C’est toi l’enculé qui ne sait pas conduire ? Viens, je vais t’apprendre … à te jeter sous les roues de ma voiture et cette fois je te jure que tu auras plus qu’une petite égratignure sur son front. Même ta mère ne te reconnaîtra pas !” Il s’était avancé, son aura impressionnante, avant qu’Archi ne se mette devant lui. C’était sans compter sur son ombre, qui était déja partie vers l’homme sans que personne ne s’en rende compte. “Je m’habitue toujours pas à la connerie de certains humains.” Il valait mieux s’écarter de celui qui avait causé ça, où Luci laisserait ses poings parler à sa place. “Que dois je faire ? S’il est question de papiers … on peut en parler dans un endroit chaud ? C’est pas que je n’aime pas les températures froides mais … je ne les aime pas.” Il prit une grande respiration, lâchant sa veste pour se passer les mains sur son visage. “De toute façon, je vous suis. Ce n’est pas comme si nos soirées respectives étaient gâchées.”


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Nous n'avons pas les même valeurs, exactement comme les rillettes ! } Archibald Sorensen _



________________________________________ 2019-06-20, 17:41


Nous n'avons pas les même valeurs, exactement comme les rillettes !



La chaîne à fond dans le fond du garage emplissait la pièce et laissait entendre une playlist Hard Rock que j'avais soigneusement programmé. J'aimais travailler en musique et surtout avec de la musique que j'appréciais. Le corps sous une voiture qui avait un problème de freins, je sifflotais en rythme avec la musique totalement ignorant de tout ce qui pouvait bien se passer autour de moi. Ce n'est que lorsque je sentis une vibration dans mon pied qui remonta le long de ma jambe que je repris conscience du monde extérieur. Je laissais échapper un grognement tout en essayant de remettre en place la pièce que j'avais actuellement dans les mains. Qui est-ce qui venait me déranger à cette heure là ? Et puis où était Tina ? C'était elle qui faisait office de secrétaire normalement aujourd'hui. Je comprenais à peine ce qu'on essayait de me dire et l'homme, parce que c'était définitivement une voix d'homme, ne pouvait pas attendre deux secondes avant de déblatérer ses explications. Je poussais un soupir blasé avant de me donner de l'élan avec les bras pour faire rouler ma planche et sortir de dessous le voiture.

J'avisais une tête penchée vers moi et un costume visiblement taillé sur mesure. Je levais un sourcil surpris de voir un tel homme dans mon garage, habituellement, ce n'était pas ici qu'ils venaient pour faire réparer leurs voitures de luxe. J'attrapais le torchon couvert de gras qui était glissé à ma ceinture et m'essuyais les mains dessus avant de me redresser pour faire face à mon futur nouveau client. L'avantage c'est que je n'eus même pas besoin de parler puisqu'il continua sur sa lancée son explication du pourquoi il était là. Je fixais les clés qu'il me tendit légèrement atterré devant autant de culot. Le minimum n'était-il pas d'au moins apporter la voiture au garage ? Non visiblement, lui n'avait pas les mêmes notions que le commun des mortels. Je saisis machinalement les clés en me faisant la réflexion qu'heureusement que tous mes clients n'étaient pas comme ça. Si je devais courir dans toute la ville pour réparer ou examiner ou même faire les vidanges de toutes les voitures de mes clients, je perdrais un temps inestimable.

Je gardais pour moi la remarque qui me brûlait les lèvres sur les grigris sur la clé, je m'attendais à voir deux gros dés roses pelucheux sur le rétroviseur intérieur de la voiture avec un tel aperçu. Ça enlevait presque tous le côté classe de l'homme qui se tenait devant moi. Je pinçais légèrement les lèvres lorsqu'il me tendit sa carte, je lus à peine le nom écrit dessus avant de la mettre dans ma poche. Visiblement l'argent n'était pas un soucis, je levais à peine un sourcil, restant impassible à sa blague, ce devait en être une, on n'annonçait pas ouvertement qu'on braquait des banques généralement. A moins d'être totalement inconscient ou idiot. Ou les deux. Et avant que je puisse ouvrir la bouche pour dire si j'étais d'accord ou non, il disparut dans un nuage de fumée. De mieux en mieux... Je poussais un soupir et retournais à mon occupation première à savoir la vieille Chevrolet et ses plaquettes de freins. Je voulais terminer ça avant de m'occuper de la voiture de l'autre bourge. En plus, le garage qu'il m'avait indiqué se trouvait à l'autre bout de la ville. J'avais franchement autre chose à faire mais on ne refusait jamais un peu d'argent n'est-ce pas ?

Je demandais à Earl de me déposer au garage indiqué sur la carte de visite et sifflais d'admiration en voyant le petit bijou qui se tenait devant moi. Je laissais mes doigts courir sur la carrosserie brillante tout en l'examinant sous toutes les coutures. Une vraie beauté. A vu d’œil, les essuies-glaces étaient bons à changer, les pneus commençaient à être usés et une vidange ne pourrait pas lui faire de mal. Malheureusement, je ne pouvais pas faire de check-up complet ici, il allait falloir que j'emmène la voiture au garage. Je sortis donc à nouveau la carte de visite du propriétaire et l'appelais pour lui indiquer ce que j'avais pu constater au premier coup d’œil. Sans que cela me surprenne réellement, il me donna carte blanche et j'esquissais un léger sourire d'anticipation à conduire cette merveille. Je me fis plaisir et ne pris pas la route la plus directe pour rejoindre le garage. Après tout, il m'avait dit que je pouvais me faire plaisir je n'allais pas m'en priver. Je n'allais certainement plus jamais avoir l'occasion de conduire une corvette de ma vie. Sauf si je gagnais loto. Mais comme je ne jouais pas... il y avait peu de chances.

La vidange et le check-up ne révélèrent rien d'anormal et je pus rendre les clés à leur propriétaire deux jours après qu'il me les ait amené. Ainsi que la facture. Qui avait été légèrement gonflée à cause des pneus. J'avais bien sûr ramené la voiture dans son garage initiale avant d'aller redonner les clés à l'université, j'en avais d'ailleurs profité pour déjeuner avec Solveig et lui parler de l'étrange professeur de philo et de sa couguar de secrétaire. Elle avait explosé de rire à ma remarque avant de littéralement baver sur le physique du beau, sexy et si charismatique Monsieur Mattarella. Je fronçais les sourcils tout en soupirant de dépit, je ne comprendrais jamais les femmes. Quoique de ce que j'avais compris et de ce que Soso m'avait raconté certaines de ses copines n'étaient pas insensible à mes charmes... Ce que je n'avais clairement pas relevé. C'était des gamines ! C'était franchement n'importe quoi.

Je quittais l'université sans regret, j'avais été heureux d'échapper à la secrétaire et surpris également que Théo m'amène une telle clientèle. C'était plaisant et bienvenue que mon travail soit reconnu de la sorte. Si Mattarella parlait de moi en bien autant que Queenie et Theo, mon garage déborderait bientôt de clients et de voitures comme la corvette. Étrangement, la conversation avec le professeur n'avait pas été désagréable et je me fis la réflexion que j'avais été un peu stupide de m'arrêter à la première impression. Quoique je devrais être un moment sans le revoir. L'année suivante pour la vidange à nouveau ou dans deux ans puisque la voiture n'avait pas beaucoup de kilomètres. Du moins, c'était ce que je pensais. Je ne pensais pas la revoir quelques jours plus tard à peine et... dans un sale état. Misère ! Qu'est-ce qu'ils lui avaient fait ?

J'étais de permanence de dépannage ce soir là, c'était toujours des soirée un peu pénible où les appels venaient au compte-goutte mais généralement, ça payait bien. Déjà parce qu'on était en horaires de nuit et aussi parce qu'on gonflait un peu les prix sur la main d'oeuvre, fallait pas se leurrer. Donc quand je reçus un appel pour un accident de la route entre une femme et un type un peu bourré qui lui était rentré dedans, je ne m'attendais clairement pas à voir la corvette avec tout le côté gauche défoncé. J'aurais presque pleuré en la voyant dans cet état. Pauvre bébé. Je sautais de la dépanneuse et jetais un regard noir au conducteur de l'autre voiture. Celui qui avait causé l'accident, la conductrice elle était emmenée par les ambulanciers direction l'hôpital. Elle tenait sur ses pieds mais elle était clairement en état de choc et un peu amochée. Moins que la voiture cela dit.

Je la contournais avant de rejoindre la dépanneuse et de tirer sur le fil de remorquage pour le dérouler. Il y allait en avoir pour un sacré paquet d'argent de réparation. Je fixais le fil à l'anneau de remorquage et sursautais alors que Mattarella apparaissait à côté de moi. Je lui jetais un regard peu amène avant de pousser un léger soupir fataliste lorsqu'il me demanda ce qui s'était passé. Comme si les dégâts ne parlaient pas d'eux même. Je finis d'installer le crochet à l'anneau avant de me redresser et de jeter un coup d’œil alentours. J'entrepris alors d'expliquer succinctement ce qui selon moi avait eu lieu.

"Je ne peux pas affirmer avec certitude. Mais lui..., je désignais le chauffard. ... a percuté votre voiture de plein fouet. Je dirais un refus de priorité de sa part, surtout vu l'angle d'impact. C'est pas joli joli, va y avoir..."

Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase que le prof commençait à s'en prendre à l'autre type. Je poussais un soupir et me plaçais devant lui pour lui faire entendre raison.

"Allons... M'sieur Mattarella ! C'est pas comme ça que vous allez arranger les choses..."

Étonnamment, il se calma et me demanda ce qu'il était censé faire. Je poussais un soupir alors que j'appuyais sur le bouton qui tendit le câble et tira la voiture jusqu'au plateau de la dépanneuse.

"Là, le mieux c'est d'emmener la voiture au garage. On verra tous les papiers directement là-bas. Je pense que comme les flics sont déjà là, c'est eux qui vont gérer le constat et tout ça mais à votre place, j'appellerais mon assurance. Ils ont normalement des services vingt-quatre heures sur vingt-quatre.. Sinon demain matin au pire."

Je lui fis signe de grimper à l'avant de la dépanneuse alors que je me mettais côté conducteur et que je la démarrais pour rentrer au bercail.

"Ma soirée était foutue quoiqu'il arrive. J'étais d'astreinte. Par contre la votre, oui, elle risque de tourner court."

Je lui adressais un demi sourire en coin tout en conduisant. Nous arrivèrent bientôt au garage et je descendais la corvette du plateau pour la rentrer dans l'atelier. J'en fis le tour une nouvelle fois pour estimer les dégâts mais je m'apercevrais de la réelle étendue que lorsque j'aurais été voir à l'intérieur. Je me tournais vers Mattarella avec une grimace.

"On va dans le bureau ? On sera plus à l'aise."

Sans attendre son accord, je me dirigeais vers la petite pièce au fond du garage. J'allumais la lumière et sortis deux verres et une bouteille de Scotch whisky.

"A vu de nez comme ça, je dirais que c'est principalement du travail de carrosserie. Par contre, ça risque de chiffrer. Les pièces de corvette c'est pas donné. Mais je peux pas affirmer à cent pour cent tant que j'ai pas commencé à travailler dessus. Mais là, c'est réparable, je pense."

Quand on avait les moyens de se payer une telle voiture, on avait normalement les moyens de la réparer mais je préférais quand même assurer mes arrières.

"Je préfère vous prévenir avant de commencer les réparations que vous crisiez pas en voyant la facture."

Je lui jetais un regard blasé avant de vider mon verre d'une traite. Attendant qu'il me dise si oui ou non, il voulait la faire réparer.



E. M. Kowalski
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E. M. Kowalski

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________________________________________ 2019-08-10, 13:59


Nous n'avons pas les même valeurs, exactement comme les rillettes !
Luci' & Archi

Luci fit plusieurs mouvements de respirations pour tenter de se calmer, comme Rajah et Peal lui avaient appris. Il ne devait pas tuer cet homme sous les dizaines de paires d’yeux des policiers. Non il attendrait qu’il serait seul pour venir frapper à sa porte comme il avait frappé dans sa corvette, et surtout Linda. Si le matériel était important pour le directeur, la jeune femme l’était encore plus, et il ne laisserait absolument pas passer une chose pareille. Foi de démon qu’il était. “Qui a dit que je voulais arranger les choses ?” Le sourire démoniaque n’augurait rien de bon de la part de Luci, mais il recula néanmoins, faisant face à Archibald. Laissant son ombre chatouillait déja l’esprit qu’il comptait bien démolir, il préféra s’occuper des détails concernant la voiture. Il ne savait pas réellement ce qu’il fallait faire, et le garagiste devant lui était un professionnel. Alors Luci l’écouta attentivement, hochant religieusement la tête à ses propos. “Hum l’assurance …” Est ce qu’il en avait une déja ? À l’heure actuelle il ne se souvenait plus s’il en avait prit une mais ça devait être le cas, Amy ne l’aurait pas laissé avoir une voiture qui aurait pu être dans l’illégalité. Si elle passait sur la drogue et les autres excès en tout genre, elle n’aurait pas hésité à lui remonter les bretelles quand il s’agissait de mettre à jour des papiers. C’était elle la Miss bureautique comme il s’amusait à le dire. Pour preuve, c’était elle qui s’était occupée de toutes les montagnes de dossier pour que le voyage en Grèce se passe dans les meilleures de conditions. “Je demanderais à ma coloc’, c’est elle qui gère ce genre de choses !” Il était totalement désabusé quand il monta à côté d’Archi dans la dépanneuse, lançant un dernier regard noir - ou rouge- au chauffard qui les avait privé tous d’une agréable soirée. Il tapota sur la boite à gant, passablement énervé, même s’il avait en tête les exercices de respirations qu’on lui avait dit de faire. Il fit une petite moue en comprenant qu’effectivement, Archi ne faisait son travail, roulant des yeux avant d’appuyer sa tête contre le siège. “Ce n’est pas faux, mais au moins vous allez gagner de l’argent tandis que je vais en perdre !” Bon en réalité ce n’était que le cadet de ses soucis. Entre le salaire qu’il avait comme directeur, et les extra que Jefferson lui donnait pour distribuer sa drogue, il n’avait clairement pas à se plaindre, son compte en banque aussi énorme que son égo maintenant. “Enfin bon, pour d’autres ça ne sera pas de l’argent qu’ils vont perdre …” Sous entendu clair et net que l’homme ne s’en sortirait pas aussi facilement. Qu’allait faire la police ? Lui mettre une amende et rien de plus ? Très certainement, or cela ne satisferait en aucun cas l’envie de vengeance, et le démon en lui ne pouvait tolérer une chose pareille. Le trajet jusqu’au garage fut plus court que ce que Luci l’aurait imaginé, trop perdu dans ses pensées sadiques pour s’en rendre compte. Descendant en sautant de la dépanneuse, il poussa un énorme soupir en posant sa main sur la voiture. “Ma pauvre …” Et dire qu’il l’avait laissé ce matin pour en faire la révision, à croire que ça lui avait porté malheur ! Levant la tête quand Archi parla, Luci le suivit sans rien dire, ennuyé de devoir faire une chose pareille maintenant. Si on le privait de sa nuit franchement … il serait obligé de faire la fête dans la journée ! S’asseyant dépité, mais avec grâce tout de même sur la chaise, son regard se mit à luire quand il remarqua que le garagiste allait chercher des verres de whisky. Mais c’est qu’il savait comment lui parler visiblement ! Immédiatement son moral remonta en sentant les effluves de l’alcool qu’il lui servait. “Oh comme je le pense, vous êtes le professionnel ! Nous avons chacun nos domaines de compétences, et du moment que je vous fais confiance !” Si Queenie le pensait bon, c’est qu’il l’était. Luci était comme ça, préférant écouter Pierre et Paul. Son avis se construisait toujours sur l’avis des personnes qu’il estimait le plus, évoluant que rarement. Et quand il se jetait dans l’inconnu, il analysait la première impression qu’on lui livrait, le physique comptait énormément. Puis venait ensuite la capabilité à lui répondre, et surtout à encaisser son caractère hors du commun. “Et il se trouve que vous êtes dans mes bonnes grâces alors faites !” Il termina son verre de whisky d’une traite avant de faire apparaître une bouteille de vodka sur la table. “La preuve ! Je ne vais même pas abuser de votre gentillesse en finissant votre whisky qui a du vous coûter un bras.” Parce que même si Luci pouvait être agréable, il n’en restait pas moins condescendant dans sa façon de parler. Il versa le liquide transparent dans le verre du garagiste en face de lui avant de lui tendre un cigare qu’il alluma du bout de son doigt. “Il me faut plus qu’une simple facture pour criser. Je suis bien au dessus de ce genre de considérations.”

En vérité, Luci était bien au dessus de nombreuses choses qu’un humain lambda aurait pu faire. Même si la malédiction lui avait donné des faux souvenirs d’une vie rangée et propre, il n’en avait que cure. Il avait plus de deux billiards d’années, et une trentaine d’années représentait pour lui un battement de cils dans sa longue existence. Certes, elles étaient peut être plus puissantes, ayant appuyés sur des points sensibles de sa personnalité, le faisant changer, évoluer même mais cela ne voulait pas dire qu’il y faisait attention. Il avait repris ses bonnes vieilles habitudes, de ne vivre que pour le plaisir qu’il pouvait découler d’une action, de conduire les foules sur le chemin de l’enfer où il y était traité comme un roi et de ne rien prendre au sérieux. Alors forcément, dans une situation qui avait l’air sérieuse, il ferait tout pour la retourner et la prendre à l’inverse. Son téléphone vibra et il y jeta un rapide coup d’oeil. Linda allait bien. Les médecins n’avaient rien trouvés de grave mais Amy préférait rester avec elle pour la soirée. Grand bien lui fasse. Il n’avait absolument plus besoin de s’inquiéter. “Faites ce que vous voulez !” Il avait dit avec un ton bien trop enjoué, saisissant les papiers pour les signer sans même les lire, tirant sur son cigare tellement fort qu’un nuage -bien trop important pour qu’il ne soit uniquement du au cigare- sortie de ses narines. “Bien ! Etant donné que vous n’allez pas commencer à travailler maintenant …” Il lui lança un regard équivoque, du genre Whaaat man ? Vraiment ? Non allez laisse tomber y a bien plus important que ça à faire dans la vie, tout en lui servant nonchalamment son verre de vodka. “... mais que vous êtes toujours en ‘astreinte’”. Il mima les guillemets avec ses doigts, ricanant. “Et que j’ai bien trop envie de défoncer quelqu’un pour m’avoir fait partir du Shantey … que diriez vous que je vous tienne compagnie ?” Il aurait pu retourner à la cour des miracles, l’ambiance y devait être toujours aussi animé mais il n’en avait pas vraiment envie. Enfin si, mais la curiosité qu’il éprouvait pour le garagiste était bien plus forte que l’attrait, en cet instant, du lieu de débauche. Ce n’était, ainsi pas vraiment une question qu’il lui posa, Luci n’ayant pas besoin de l’approbation de personnes pour s’inviter partout. Il cheka néanmoins une dernière fois son téléphone, soupirant de voir que Zach n’avait pas répondu à son précédent MMS, quand il était encore dans la boîte à moitié torse nu. Foutu gamin. Prenant ses aises en mettant ses jambes sur son bureau, parlant avec son cigare entre les doigts, ses yeux perçant fixaient Archi. “Alors dites moi en un peu plus sur vous ! Ça fait longtemps que vous faites ce métier ? Garagiste ?” Quoi de mieux que d’en savoir plus et d’apprendre à se connaître pour combler le temps qui passe. “On peut faire un jeu, trèèèès classique. On se pose des questions mutuellement et on boit à chaque réponse de l’autre !” Certes, ce n’était pas vraiment un jeu, juste un passe temps de réciprocité. Luci rigola, se redressant un peu plus sur sa chaise. “Déja on peut se tutoyer ! Et clairement je n’ai aucun tabou ! Tu peux me poser toutes les questions que tu veux j’y répondrais sincèrement et je peux bien entendu tout entendre !” Sincèrement … ce mot sonnait faux dans la bouche de Luci, or contrairement à toutes les attentes, il s’avérait être de temps en temps honnête. Mais son honnêteté était tellement enrobé d’une couche de manipulation qu’elle en devait bien vite écœurante, comme un sirop bien trop sucré. “Donc Archibald, qu’est ce que tu étais avant ? Je suis toujours curieux de savoir à qui ou à quoi je parle !” Et c’était vrai ! Luci appréciait considérablement d’apprendre et de découvrir les véritables formes de ses interlocuteurs, s’adaptant malgré lui à ce qu’il avait en face.



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