« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Entre nous, ça a toujours été un désamour fougueux et sans chichis. Regina & Eris
Maléfique. Tout avait toujours été très compliqué entre elle et moi mais aujourd’hui…eh bien, les choses n’avaient pas changées. J’avais envie de m’amuser un peu et quoi de mieux qu’un petit combat en bonne et dû forme. Mais alors que je pensais l’atteindre, ma boule de feu s’était éteinte en frappant son plastron et très vite, sans que je ne puisse agir, je me retrouvais attachée au bras et aux jambes par des racines sorties de terre. Un petit sourire mauvais été né sur mon visage « oh mais je sais que tu n’es pas idiote Maléfique, mais si tu crois que de simples plantes peuvent m’arrêter… » dis-je avec un nouveau petit sourire.
Surprise de son baiser, je ne réagis qu’après. Je crois qu’au fond, je ressentais quelque chose de différent que de la haine commune à son égard. Elle représentait en quelque sorte, ce que j’avais tenté de ne pas être depuis toutes ces années mais qui finalement semblait revenir au galop, à grande puissance. Utilisant la pyrokinésie, je fis brûler les racines afin de pouvoir me libérer de l’emprise des plantes sur moi. Me retrouvant sur mes deux pieds et mobile, d’un mouvement de la main, je fis disparaître toute trace de plantes au sein de ma cuisine et mon regard dévia sur Eris. Elle voulait déjà quitter les lieux mais il était un tôt non ?
Une simple envie… Cette simple question fit disparaître le sourire de mon visage. Je n’en savais rien. Je n’arrivais pas à comprendre ce que je ressentais vraiment vis à vis de Maléfique mais je savais que ce n’était pas que de la haine amicale, il y avait clairement autre chose mais il fallait encore que je comprenne ce que c’était et il me fallait encore du temps. Je ne répondis rien à sa question et la seconde fit écho dans mon esprit mais rien. Je ne voulais rien dire. Il ne fallait rien dire. Je ne répondis pas. Je la laissais partir. Elle avait semé le doute dans mon esprit. Au fond de mon âme, je ne comprenais pas mes sentiments. Arrachant mon propre coeur, je remarquais qu’une tache sombre était à nouveau présente. Ce n’était plus qu’une question de temps avant que la méchante reine ne fasse son comme-back et j’espérais que ça n’arriverait pas de si-tôt.
Mon regard ne quittait pas la porte alors qu’elle était close. Maléfique était de l’autre côté « Merde Regina ! » m’exclamais-je à moi-même alors que je me dirigeais vers la porte pour l’ouvrir avant de la refermer derrière moi « Attends. » déclarais-je à l’intention de Maléfique alors qu’elle quittait les lieux. Elle se retourne et je m’approche d’elle mais garde une certaine distance alors que dans mon regard, une certaine détresse avait vu le jour « écoute, je ne sais pas trop ce qui se passe dans ma tête et surtout dans mon coeur. Je ne comprends pas encore bien ce que je ressens. Je ne veux pas me jeter trop vite dans quelque chose que je n’arrive pas bien à comprendre. Le départ de Robin est encore trop présent. Il me faut du temps et je pense que j’arriverais à répondre à ta question parce que tu sais bien qu’il y a plus qu’une simple envie Eris et que tu ne seras jamais pour moi, une bouée de sauvetage. J’ai simplement besoin de temps, tu comprends ? » lui dis-je simplement.
Pando
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Elle avait envie de tout brûler. Les bras le long du corps, Maléfique fixait Régina avec une intensité de haine qu’elle n’avait pas connue depuis très longtemps. Les mots étaient assez blessants, car pour elle, depuis qu’elle était née, tout lui était acquis. Et savoir qu’elle hésitait, la rendait folle de rage. Seulement, elle ne laissa rien transparaître et se contenta de la fixer sans un mot, alors que ses paroles glissaient sur ses lèvres pulpeuses. La fixant, sans ciller, ses points se serrèrent le long de sa robe alors que le froid frappait ses bras nus. Elle s’en moquait, elle se sentait vivante, au moins avce ça. « Ecoute moi bien. »
Avançant vers elle d’un pas impérial et gracieux, elle posa un index sur sa poitrine et un sourire mauvais apparu alors sur le visage de Maléfique. Elle était terrifiante, à première vue, mais elle savait pertinemment qu’elle ne l’impressionnait pas pour autant. Mais au moins, il fallait qu’elle soit claire, qu’elle lui dise ce qui brûlait dans son coeur comme un feu ardent. Malheureusement impossible à éteindre. Mais elle se devait de garder son calme, et de ne pas tout révéler. « Très bien, ça prouve une chose. Tu penses encore à ton voleur de grand chemin sans charisme ni pouvoirs. Tu sembles oublier, que malgré nos différents, qui a toujours été là pour toi ? Certainement pas ce coureur de jupon qui a un courage équivalent à celui d’un mulot. »
C’était dit. Elle n’avait jamais pu voir ce Robin des Bois. Ce soit disant « Amour Véritable ». C’était de pures conneries. Vraiment. L’amour véritable n’existait pas. Ca, c’était un conte de fée. Alors qu’elles, étaient bien réelles. « Prends tout le tempos nécessaire, Evil Queen. Mais sache qu’il est très précieux. Cette ville court à sa perte depuis le début, depuis sa création. Tu ne contrôles plus rien, mais tu ne veux pas lâcher prise pour mener ta vie comme il te semble. Alors soit, j’attendrai. Je peux attendre une éternité sans aucun problème. Mais ne joue pas avec moi. »
Elle s’approcha d’elle. Eris la trouvait si belle. Si attirante. C’était ça, depuis le début. Et seulement aujourd’hui, elle avait eu le courage de lui ouvrir son coeur. Mais visiblement, c’était trop tôt, et elle s’en voulait déjà. Elle aurait du attendre un moment plus propice. Mais en même temps, maintenant, elle savait. Et elle ne pourrait pas se tourner vers quelqu’un d’autre sans y penser. C’était un début. Mais la soif de brûler les étapes était toujours présente dans le coeur de Maléfique. Cependant, elle sentit que quelque chose avait changé. « Quand tu seras prête à accepter les Ténèbres, que tu as si longtemps fuie, alors peut être que tu te rendras compte que ce qu’il te manque, c’est moi à tes côtés. »
Passant sa main sur son visage, elle lui enleva une mèche de cheveux. Elle aurait aimé l’embrasser, mais sa réponse avait été plus que claire et précise, aussi, sa main glissa et tomba le long de son corps. Impuissante, plus que jamais. « Je ne peux pas te forcer la main. La balle est dans ton camp. Si tu me cherches, tu sais où me trouver. »
Passant sa main devant elle, elle disparut alors dans une nuage de fumée noire. Réapparaissant chez elle, elle s’avachit sur son lit sans réfléchir. Regardant le plafond, elle pensa à cette journée. Quand est ce que Régina aurait le courage de venir la voir pour tout lui dire ?
Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Entre nous, ça a toujours été un désamour fougueux et sans chichis. Regina & Eris
Elle était partie. Je restais là comme une idiote devant ma porte. J’étais complètement perdue, je ne savais plus quoi penser. C’est sans doute pour cela qu’après son départ, j’ai fait demi-tour et je suis rentrée à l’intérieur avant de fermer la porte à clé derrière moi. J’avais besoin de réfléchir et je ne voulais pas être dérangé par quiconque. Je me laisse tomber sur le sofa et fait apparaître une bouteille de vin et un verre à pied d’un mouvement de main. Remplissant le verre, je le bois cul sec. Elle avait réveillé quelque chose en moi, quelque chose dont j’avais peur. Elle avait réveillée la méchante reine, et il ne faudrait qu’un petit moment pour qu’elle montre à nouveau son visage et c’est ça qui me faisait peur mais le pire ? C’est que j’avais aimé ça.
Je sentais que je ressentais quelque chose de particulier pour elle, ça avait toujours été au fond et je crois bien que le fait que Robin me laisse une nouvelle fois avait ouvert cette brèche qui amenait dans peu de temps, le retour de la méchante reine. Très rapidement, la bouteille fut fini et allumant la télé, je finis par m’endormir devant Ghost que je voyais pour la cent douzième fois, au moins. Il était clair que je n’y échapperais pas, il faudrait que je lui avoue que je suis amoureuse d’elle, avant qu’il ne soit trop tard.