« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Entre nous, ça a toujours été un désamour fougueux et sans chichis. Regina & Eris
Je ne quittais pas Maléfique des yeux. Je me perdais presque à la regarder, sans rien dire. Je me mords la lèvre inférieure et retire le gant humide du front du dragon avant de le laisser tomber dans le petit sceau rempli d’eau. Je vins à déposer la petite fiole bleue sur la table de chevet avant de m’asseoir au pied du lit. Un petit rire m’échappa.
« Je sais bien que tu reconnais les potions stimulante, c’est toi qui m’a donné la recette de celle-là. » dis-je avec un petit sourire avant de reprendre « Avoue que t’es bien contente d’être là. » déclarais-je simplement.
Pendant qu’elle dormait, pendant ses huit heures, j’avais pris le temps de boire un peu, de ranger la maison et faire le repas. Je lui avais préparé des lasagnes, des pommes bien rouges récemment achetées et puis, un peu d’eau bien fraîche. Etrangement, je me sentais bien en sa présence. Au fond, ça a toujours été comme ça entre elle et moi, ça a toujours été tout feu tout flamme mais j’appréciais ça. Fronçant les sourcils, je repris finalement la parole en voyant qu’elle reprenait par instants ses attraits de dragon. Reculant légèrement, je m’empara du plateau avant de le poser près d’elle.
« Oh ça, je te fais confiance tu sais. Je sais que dès que tu reprendras tes forces, ça risque de chauffer, n’est pas Maléfique qui veut. » dis-je avec un sourire sincère.
Je restais là, assise près d’elle. Pour surveiller, espérer surtout qu’elle se rétablisse. Mais qu’est-ce-qui se passait ? Bon sang, est-ce-que je ressentais quelque chose pour elle ? C’était étrange de ressentir ça… La dernière fois… la dernière fois, c’était pour Robin. Je me mords la lèvre inférieure mais ne la quitte pas des yeux. Un petit rire m’échappe.
« Je me suis dit que les lasagnes te plairait. » énonçais-je en posant le plateau devant elle.
Je la regarde croquer dans la pomme avec un léger sourire.
« Les habitudes ont la vie dure. » déclarais-je avec un petit sourire « je n’ai pas salé les lasagnes, je ne sais pas si tu aimes avec le sel ou sans. » avouais-je en faisant apparaître le sel dans un nuage de fumée violet.
Mais bon sang, qu’est-ce-qui était en train de passer ? Pourquoi je me sentais si étrange avec elle ? Je respire longuement, ne quittant pas la dragonne des yeux, avec un petit sourire en coin.
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Quand elle fit apparaître le sel, Eris écarquilla un peu les yeux. Malgré la fatigue, un rire jaune se mit à naître et elle se saisit du sel avec une poigne de Dragon. Ses ongles passant sur la main de Régina, un léger sourire en coin apparut quand elle fit ce geste. « Tiens donc. On devient sentimentale et mélancolique, Régina. Très touchant ces petites attentions. »
Posant la salière sur son plateau, elle s’occupa d’abord de sa pomme. A chaque bouchée, elle dévisageait un peu plus de manière assez malsaine Régina. Que voulait-elle ? Qu’avait-elle à l’esprit ? Pourquoi l’avoir soignée, alors qu’à une époque, elle l’aurait simplement sorti du bar et laissée dans la rue sans même appeler à l’aide ? Qu’est ce qui y’avait changé ? Un petit rire s’échappa des lèvres d’Eris quand elle comprit un détail. « Tu as beaucoup souffert sentimentalement, Régina. Ca se voit. Ca laisse des traces. Tu te dis que si tu fais le bien autour de toi, la vie te le rendra. Que les gens commenceront à te considérer. Mais te l’a-t-elle rendue ? T’as t-elle rendu plus heureuse ? »
Elle s’était redressé. Un éclair était apparu au fond de ses yeux. Le Dragon était de retour. Lovant son bras autour du sien, elle s’en servit pour se redresser et s’approcher d’elle à quelques centimètres seulement de son visage. Un sourire mauvais et espiègle apparut. Ses yeux fixèrent ses lèvres, d’une manière assez féline et agressive. Finalement, elle lui lâcha l’avant bras et la repoussa, et émit un léger sourire.
« Non. Je préférai quand tu étais la Méchante Reine. Au moins, tu avais du charme, t’étais rayonnante. J’adorai ça. »
Elle claqua des dents en lui faisant un clin d’oeil. Le Jour, la Nuit. Eris pouvait être aussi mauvaise qu’elle était parfois dotée d’une compassion réelle. Se remettant d’aplomb, et bien droite sur ses coussins, elle croqua dans sa pomme de manière impériale, comme une princesse à qui on a apporté une collation. Levant le nez, de manière assez prétentieuse, elle répliqua encore : « Mis à part ta famille, tu n’as plus rien. Oh, c’est déjà ça, je sais que tu vies tout pour elle. Mais sérieusement, Locksley ? Chérie, tu t’es totalement fourfoyé. Ce salopard ne t’a jamais mérité. Trop bon, trop honnête finalement. Et… Trop… Prince. »
Au dernier mot, elle croqua dans la pomme. Une espèce de tension était née. Son regard maternelle peut être ? Non. C’était plus profond que ça. Derrière son charme de maman poule, Eris savait que la Méchante Reine était encore enfouie au fond d’elle. Peut être qu’il fallait juste un peu… La faire sortir. Ses yeux devinrent jaune, comme à chaque fois qu’elle se voulait menaçante et elle déclara d’une voix acide. « Vas-y, Régina. Réveille la Méchante Reine qui est en toi. Locksley ne mérite que ça. Je serai toi... »
Elle tendit la pomme en avant, et la mis sous le nez de Régina. La fixant dans les yeux, elle serra la pomme. Cette dernière devint noire et partie en cendre. « Je lui arracherai le coeur. Puis je le broierai, tel un Dragon sans pitié. Locksley n’a pas à te faire souffrir chérie. Personne. C’était la base de ton Côté Obscur. Mais tu l’as oublié... »
La pomme disparue, Eris posa sa main sur l’avant bras de Regina et ses yeux redevinrent normaux. Alors, elle le fit glisser très légèrement pour la caresser de manière pernicieuse et affirma : « Tu es… Trop douce. »
Et elle retira sa main une dernière fois, son regard se portant sur l’extérieur.
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Un petit rire m’échappa. Oui, elle avait raison, j’étais sentimentale. C’est Robin qui m’avait rendue comme ça, au final, il avait fait renaître en moi celle que j’étais par le passé, celle d’avant, la Regina amoureuse de Daniel avant que ma mère ne le tue et avant que les Ténèbres ne me dévorent. Je pose mon regard sur la brune avant de reprendre la parole tout en murmurant.
« Et le pire, c’est que je sais que tu les apprécies mes petites attentions. » énonçais-je.
Pourquoi j’avais soignée Maléfique ? Je ne savais pas trop. J’en avais ressentie le besoin, comme une petite voix dans ma tête qui me disait d’agir comme ça. Je me devais de le faire tout simplement et pour tout dire, j’étais heureuse qu’elle aille bien. Ne voyez là aucune idée saugrenue, je suis juste contente qu’elle n’est pas rendue l’âme dans mon bar, ça aurait fait de la mauvaise publicité après. Je me mords la lèvre inférieure alors que je commence à jouer avec un fil dépassant de mon pantalon tandis que je reprends, pensive.
« J’ai mes enfants… » commençais-je.
Mais elle avait raison sur un point, l’amour semblait me fuir, comme si finalement je demeurais méchante et que je n’avais finalement pas droit à ma fin heureuse, que la seule que j’aurais pu avoir été morte des mains de ma mère quand je n’avais encore que seize ans. Je lève le regard vers Eris avant de prendre un petit sourire qui se voulait rassurant mais qui ne l’était absolument pas.
« Je crois que je suis heureuse…je suis heureuse avec mes enfants mais…Alexis vit sa vie, Henry est bientôt en âge d’aller à l’université et Daniel est encore trop petit pour comprendre… Je…Tu m’as mis le doute. » énonçais-je à l’intention de la dragonne.
La Méchante Reine…C’était une part de ma vie que je voulais oublier. J’étais malheureuse à cette période mais est-ce qu’au fond, c’était celle que je devais être ? Après tout, les ténèbres m’habitaient toujours, je le sentais. Mon coeur s’était rempli de lumière quand la Reine Blanche m’avait permis cela mais au fond, je savais que ma part de ténèbres demeuraient là et que la méchante reine n’attendait qu’un peu d’aide pour ressortir. Je ne dis rien quand elle me dit qu’elle préférais la Méchante Reine, que finalement, aujourd’hui je n’étais plus que l’ombre de moi-même et le pire…c’est qu’elle avait raison, je m’étais trop adoucie, je le sentais. Mais n’était-ce pas ce que j’avais voulu ? Avoir des amis et une famille ? Mais Robin m’avait laissée…mes enfants grandissaient et j’en étais finalement réduite à n’être qu’une barmaid sans réel avenir.
Robin…j’étais complètement perdu. En moi venait de naître quelque chose de nouveau, quelque chose de profond. La dernière fois que j’avais ressenti ça, c’est quand j’avais écrasé le coeur de cette licorne, quand j’étais devenue mauvaise et était-ce ce qu’elle cherchait à faire ? Dans ma tête, mes souvenirs de Robin passaient en boucle, je nous voyaient heureux, riant, s’aimant comme deux âmes soeurs. Mais aujourd’hui, il n’en étais plus rien. Me mordant l’intérieur de la lèvre jusqu’à la faire saigner, je regardais la pomme dans la main d’Eris être réduite en cendres. Une lueur sombre passa dans mon regard, mon regard chocolat s’obscurcit alors que je sentais la reine qui ne demandait qu’à sortir.
Un frisson me parcouru légèrement à son contact avant que ses dernières paroles n’atteignent mon cerveau et face un électro-choc. Plongeant ma main dans sa poitrine avec rapidité et douleur comme je l’avais toujours si bien fait, j’en ressors son coeur battant dans ma main.
« Je ne suis pas trop douce. » m’exclamais-je alors qu’un sourire narquois venait d’éclairer mon visage.
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Quand Regina sortit le coeur d’Eris, d’abord, ce fut la surprise. Le fait qu’on lui arrachait quelque chose d’important. A sa grande surprise, il n’était pas noir comme elle l’avait imaginé, mais tacheté simplement d’obscurité. Fixant ce dernier, en se tenant la poitrine, elle eut un moment de doute et de panique qui se dessina dans ses yeux. Finalement, après avoir réfléchi très rapidement, un éclair jaune passa dans ses yeux. Son bras sortit de sous les draps à la vitesse d’un serpent et saisit la gorge de Régina avant même qu’elle n’ait pu serrer son coeur plus fort. Ses ongles s’asserrent comme des griffes aiguisés et la pointe se planta très légèrement dans son cou. Un regard mauvais et un sourire de garce apparut alors sur les lèvres de Maléfique. « Oh, je vois. »
Le fait que son coeur avait quitté son corps l’empêchait d’éprouver tous les sentiments étranges qu’elle avait ressenti pour Régina quelques instants plus tôt. Elle se sentait étrangement vide, mais la méchanceté, elle n’était pas dans le coeur. Tenant toujours Régina par le cou, Eris la fixa, sans bouger d’un pouce, attendant le moindre mouvement de cette dernière pour agir. Autant utiliser sa meilleure arme pour se sortir de cette situation. Sa langue fourchue de dragonne. « Très joli tour. J’ai toujours adorée. » dit-elle d’un ton sadique.
Son regard se fit intense, et lubrique. Essayant de la séduire comme elle pouvait, ses deux yeux restèrent jaune comme ceux du dragon qu’elle avait été. « Mais je ne pense pas que ce soit la meilleure journée pour que deux méchantes sorcières perdent la vie. Car crois moi… Ma chérie... »
N’ayant plus de coeur, elle pouvait être totalement hors de contrôle. S’approchant d’elle, elle laissa ses griffes dans son cou, et vit quelques gouttes de sang perler. Ses lèvres à quelques centimètres des siennes, elle murmura, ses deux yeux jaunes dans ceux si sombres de Régina : « Tu as bien plus à perdre que moi. »
Puis, sans réfléchir, elle l’embrassa avec fougue et de manière extrêmement rapide avant de la libérer de l’emprise de ses lèvres. La tenant toujours à la gorge, elle attendit que cette dernière lui remettent son coeur à sa place pour tout lâcher. « Mais ça serait assez beau, de mourir à tes côtés ma belle. Après tout, j’ai toujours été convaincu que ça se finirait comme ça. Que l’Histoire, ce doux Conte pour enfant, ne se terminerait pas avec Amour au soleil couchant. Mais plus dans la Mort, les yeux dans les yeux l’une de l’autre. Seules et détruites, mais le monde à nos pieds, et le reste en cendres... »
Ses yeux reluisant un sourire mauvais accompagna chacune de ses paroles. Si elle avait pu, elle se serait certainement métamorphoser en Dragon et elle aurait tout cramer, ne laissant que Régina dans les ruines de sa maison. Mais elle avait mentionné un bébé. Sa Nature de fée l’empêchait de faire un mal aux nourrissons et aux choses primaires de la Nature. La maison en revanche. Finalement, elle garda sa main autour du cou de Régina, mais ses griffes se rétractèrent, rompant l’enchantement. Un regard sadique dans les yeux, elle se mit à sourire. « Et maintenant ? Tu vas faire quoi ? Me plier à ta volonté ? Me tuer ? Vas-y, je t’en pris Régina. Fais le et tu auras accomplie certainement quelque chose de merveilleux. Mais j’aurai gagné. Tu seras redevenu celle que j’apprécie tant… Même si je ne serais plus là pour le voir. »
Et, sans un mot, elle la fixa avec une nouvelle intensité.
Regina Mills
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Au fond, c’est ce qu’elle voulait. Que je sois la Méchante Reine, celle qu’elle avait connue. Me mordant la lèvre inférieure, son coeur battant toujours dans ma main, je sentais qu’au fond de moi, la Reine riait de voir que j’étais en train de succomber…une nouvelle fois. Je sentais la main d’Eris me maintenir par le coup, je sentais l’air qui passait difficilement mais je n’en avais que faire, il me suffisait juste de serrer les doigts et elle mourrait de mes mains. Mais en même temps, je crois que je n’en avais pas envie.
Je ne disais rien. Je me contentais juste de la regarder, tentant de garder ce sourire mauvais qu’elle m’avait finalement toujours connu. Je sentais ses griffes qui s’enfonçait dans ma peau. Je sentais les quelques gouttes de sang couler dans le creux de mon cou mais je ne voulais pas montrer que je sentais la douleur. Je ne quittais pas son regard. Ses yeux de dragonne avait véritablement tendance à m’envouter, c’était assez enivrant.
« Oh mais détrompe toi, je ne compte pas mourir aujourd’hui. »
Quelques instants plus tard, ses lèvres étaient posées sur les miennes et au lieu de la repousser, je répondis à son baiser avec fougue. Posant mon regard sur son coeur battant toujours dans ma main, passant ma langue sur mes lèvres, je lui souris. Elle me tenait toujours à la gorge. L’une et l’autre avions la possibilité de nous entretuer.
« C’est une fin que je préférerais d’ailleurs. » dis-je avec un sourire « Avoue que tu apprécierais me voir te prier de me tuer hein ? »
Mais je connaissais Maléfique, je savais bien qu’elle ne me ferait pas de mal. Elle savait que je ne pouvais pas mourir. Je ne pouvais pas laisser Daniel sans sa mère et encore moins Henry et Alexis. Étrangement, mes doigts ne se ressèrent pas autour du coeur de Maléfique mais je le gardais entre mes mains alors qu’elle rétractait ses griffes. Me mordant la lèvre inférieure, je ne quittais pas la dragonne des yeux.
« Oh non, je ne vais pas te tuer Eris. » énonçais-je en approchant mon visage du sien. Lui offrant un baiser passionné, je remis son coeur dans sa poitrine « je ne te tuerais pas aujourd’hui, non. » dis-je avec ce même sourire qu’elle avait connue la première fois, quand j’étais crainte par tout mon royaume.
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Quand le coeur de Maléfique, à moitié noirci par son âme revint dans sa poitrine, cette dernière expira dans un petit râle en baissant la tête. Ses yeux s’assombrirent légèrement et un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres. Au final, elle n’eut pas le temps de répliquer avec une remarque cinglante que Régina l’embrassa à son tour avec autant de fougue qu’elle avait fait sur elle. Très perturbée, elle recula légèrement dans le lit et resta interloquée quelques secondes. Finalement sa main fine, gracieuse et élégante se referma sur la hanche gauche de l’ancienne Méchante Reine et elle la tira vers elle pour l’embrasser. Encore. Pourquoi ? Tout simplement car elle avait apprécié le geste. Elle avait toujours su qu’entre elles, il y avait eu beaucoup plus qu’une simple rivalité. Non, c’était complexe, beaucoup plus complexe. Ce n’était pas vraiment de l’amour. Enfin, ça, Eris n’en savait rien, elle n’avait jamais vraiment aimée. « Tu as tellement envie de me tuer que tu l’as répétée trois fois, Régina. Avoue, ça te démange. »
Ses yeux étaient dans les siens et elle l’a fixait sans dire un mot de plus. Suspendue à ses lèvres, elle pouvait sentir son souffle prêt du siens. Finalement, elle posa une main sur la poitrine de Régina et la repoussa avec assez de force pour être tranquille de son côté du lit. « Nous n’aurions pas du faire ça. » annonça-t-elle finalement.
Pourquoi ? Parce qu’elle avait peur. Peur que ça se reproduise, peur d’être dépendante de quelqu’un d’autre. Elle aimait sa solitude, elle aimait sa liberté, éternellement seule. Qu’allait-il se passer ensuite ? Elle savait reconnaître un simple baiser de… Bien plus. Une pointe arriva dans son coeur, mais elle le mit sur le compte du maléfice de Régina. Après tout, elle venait juste de le replacer. Tirant sur les draps, elle se leva avec grâce et délicatesse et se vêtit rapidement. Rejetant ses longs cheveux en arrière, elle n’osa pas la regarder. Mais elle prit quand même un léger ton cassant et amusé. « C’était très enrichissant. Je ne savais pas que tu aimais les femmes à ce niveau. Un bon point pour toi, dirons nous. »
Une fois qu’elle eut mise ses bottes, elle se redressa. Bien qu’elle soit encore assez faible, et qu’elle vacilla légèrement, son visage n’exprima rien. Il fallait qu’elle rentre chez elle pour réfléchir à ce qui venait de se passer. Au départ, elle l’avait embrassé pour la toucher au coeur, la piquer comme n’importe quelle petite garce qu’elle était l’aurait piqué. Mais non. Non seulement elle n’avait pas été surprise, mais en plus, elle lui avait rendu. Se redressant finalement, elle saisit son manteau noir de jais et le mit sur ses épaules dans un geste gracieux. S’arrêtant, elle ouvrit la bouche pour dire maladroitement : « Je... »
Se reprenant, son visage n’exprima plus la surprise et l’incrédulité, mais la peste, comme elle savait si bien le faire. Un masque, en quelque sorte.
« C’est à refaire. Et allez plus loin. Si tu t’en sens capable. Si tu n’as pas peur des désirs que tes hommes ne t’ont jamais fait connaître, tu sais où me trouver. »
Ses joues avaient légèrement rosies, mais dans la pénombre, c’était difficilement visible. Ses mains tremblèrent. On pouvait sentir une tension entre les deux jeunes femmes, palpable. Et cette fois-ci contrairement à toutes les fois où elles s’étaient vues dans le monde des contes, cette tension n’avait rien de mauvaise, et ne ressemblait pas à la haine. C’était ça, le plus perturbant. Se dirigeant vers la sortie, elle posa une main sur la poignée, mais finalement, le naturel revint au galop et elle se retourna comme une furie et commença à s’emporter. « Pourquoi m’as tu embrassée ? Tu ne pouvais pas te contenter simplement de faire comme toutes celles à qui je fais ce joli coup, de baisser la tête et de rougir ? Non. Il faut toujours que tu rendes les choses compliquées Régina. C’est de ta faute. Tu es contente ? Je suis très énervée. »
C’était le cas. Mais en réalité, elle savait que ce n’était pas Régina qui l’énervait, mais elle même. Elle avait envie de se changer en dragon et de tout brûler… Mais aussi de se jeter sur elle, et de commencer quelque chose qu’elles ne maîtriseraient vraiment jamais.
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Elle répondit à mon baiser. Je sentais qu’entre nous, il se passait quelque chose. Je ne saurais dire quoi mais il se passait clairement quelque chose et ça me plaisait. Oui, ça me plaisait vraiment. Je ne quittais pas la dragonne des yeux avant de sourire légèrement.
« Si tu le dis, c’est que ça ne doit pas être totalement faux. » avouais-je avec un nouveau petit sourire narquois.
Elle me repousse. Sur l’instant, je ne comprends pas. Il est vrai que je ne cesse de me demander ce qui a bien pu se passer, comment on en est arrivées là finalement ? Oui, nous n’étions que deux ennemies de toujours mais voilà qu’à présent, on s’embrasse et quelque chose de totalement différent est en train de naître entre nous deux. Je passe une mèche de mes cheveux bruns derrière mon oreille mais ne la quitte pas des yeux. Je la regardais se lever mais ne dis rien. De toute manière, que pourrais-je dire vraiment ? Je me mords la lèvre inférieure alors qu’elle reprends de plus belle. Haussant les sourcils, je finis par ajouter.
« Disons que j’essaie de nouvelles choses Maléfique mais que j’avais envie de faire ça depuis longtemps. »
Et ce n’était pas totalement faux. Depuis notre première rencontre, je savais qu’il y avait quelque chose de différent entre nous, et puis peut être qu’après tout, c’était pour cela que Robin était sans cesse partit, qu’il n’osait pas rester. Je ne sais pas… Elle se prépare à partir mais ses paroles percutent mon coeur comme jamais personne n’avait pu le faire. A refaire. Au fond de mon âme obscurcie depuis peu, j’étais prête à le refaire et c’était ça le pire.
« Je retiens la proposition. » déclarais-je avec un sourire.
Me levant à mon tour, je refais le lit d’un mouvement de main alors qu’on pouvait clairement sentir une tension entre nous deux. Respirant longuement, je repris finalement la parole quand cette dernière me demanda pourquoi je l’avais embrassée. Que pouvais-je véritablement répondre ? Je n’en savais rien moi-même. Poussant un soupir, je me passe la main sur le visage avant de reprendre.
« Parce que j’en avais envie depuis très longtemps. Et tu le sais mieux que personne, je ne suis pas comme toutes les autres. Je ne vais pas me contenter de baisser la tête sans rien dire. Mais je suis sûre que tu aurais apprécié. Cependant, avec moi, ça n’arrivera pas. Je suis plus sauvage que soumise et je pense bien que tu t’en doutes Maléfique. »
Je m’approche d’elle avec un petit rire.
« Enervée ? Voyez-vous ça. Aurais-je permis au dragon de se réveiller ? C’est excitant ! » énonçais-je simplement.
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Quand Regina s’approcha d’elle, Eris recula. D’instinct. Que se passait-il ? D’ordinaire si orgueilleuse, elle n’aurait jamais reculée devant la Méchante Reine, même sans aucun pouvoir, elle lui aurait tenue tête par défiance. Mais là, voilà qu’elle reculait. Pourquoi ? C’était inédit, et une peur commença à naître au fond d’elle. Une peur entretenu par le brasier ardent du doute, comme d’habitude. Le bois de la porte heurta son dos si doux et elle ferma les yeux, baissant très légèrement la tête dans une légère position de soumission. Que lui arrivait-elle ? « Arrête. »
L’odeur de Régina, ses yeux la percutant. C’était déroutant. Elle avait levée une main, et de légers éclairs noirs de jais étaient en train de parcourir sa main, de manière dissuasive. Eris releva légèrement la tête, et une lueur de défi apparut dans ses yeux. « Tu en as toujours eu envie ? Alors pourquoi ne le faire que maintenant ? Maléfique n’est pas assez bien pour la fin heureuse que tu voulais, c’est ça. »
Ses yeux lancèrent des éclairs, littéralement. La pièce devint légèrement plus sombre, car les nuages étaient en train de noircir au dessus de sa maison. Le ciel gronda légèrement, comme le ronronnement d’un tigre prêt à se jeter sur sa proie. L’air se fit plus lourd, et aucun vent ne traversa la pièce. L’air ambiant devint plus chaud, et légèrement moite. Alors, sans réfléchir, car elle ne voyait plus de solution pour échapper à cette discussion, elle frappa Régina avec sa main électrifiée au niveau des seins. L’onde de choc l’envoya légèrement en arrière, sur le lit. Ses yeux se posèrent sur elle. Elle avait envie de la rejoindre, et de la dévêtir pour terminer ce qui avait naquis quelque secondes plus tôt. Mais elle n’en fit rien. Car elle savait qu’il y avait autre chose que de la tension sexuelle entre elles. Et ça, elle ne l’acceptait pas. Disparaissant dans un nuage de fumée noire, elle réapparut de la même manière dans la cuisine. Son regard balaya l’endroit d’un regard impérial, et elle hésita. Que devait-elle faire ? Retourner en haut et affronter Régina, pour lui dire ce qu’elle avait sur le coeur et ce qu’elle commençait à sentir. « Depuis longtemps. » C’était ça qui résonnait aujourd’hui dans son esprit. Elle, elle avait ressentie depuis longtemps, sans jamais lui en parler. Pourquoi ? Maléfique n’était peut être pas bien à son goût ? Elle était piquée en plein orgueil. De toute manière, c’était bien mieux ainsi. Régina ne la méritait pas. Elle était bien trop belle et bien trop gracieuse pour elle. Qu’elle retourne dans les bras de son stupide voleur-bûcheron. Que lui arrivait-elle ? Ses joues s’empourprèrent légèrement, elle ne se reconnaissait pas ? Avançant vers son sac à main, elle mit une main dessus, et se dirigea vers la sortie. Mais, elle n’eut pas le temps d’arriver à la porte, qu’une secousse retentit dans la maison et qu’elle se sentit à son tour projeter dans la maison. Son corps passa par dessus le bar de la cuisine, et elle frappa le meuble de plein fouet. Sonnée, elle roula légèrement et marmonna. « Espèce de vieille garce. »
Se redressant, elle s’appuya contre le bar et fixa Régina dans les yeux, une légère lueur de défi dans les yeux. Son corps était meurtri, mais elle était bien plus résistante que ça. Et ça, Régina le savait. Son coeur se serra légèrement. Etait-ce due à ce qu’elle avait dit avant, ou simplement l’effet secondaire de son coeur hors de sa poitrine. Par réflexe, elle remit ses mains sur sa poitrine et marmonna des incantations en vieux gaelique. Immédiatement après, de la fumée noirâtre passa sur sa robe noire et élégante et un plastron avec une tête de dragonne apparut. Avec ça, elle ne pourrait pas lui retirée son coeur. De toute façon, il semblait qu’elle lui ai déjà volée. « Tu veux vraiment qu’on se batte ? Franchement, je n'en ai pas envie. »
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J’entretenais le brasier entre nous, elle le sentait et moi aussi. Je restais là, ne la quittant pas des yeux. Oui, je venais de réveiller le dragon et ça me plaisait bien. Oui, c’était vraiment quelque chose qui me plaisait. Je jouait avec le feu et ça faisait bien longtemps que je ne l’avais pas fait. Un petit sourire naquit sur mes lèvres lorsque je la vis me demander d’arrêter.
« Je titille le petit dragon. » dis-je en riant légèrement.
Elle faisait sortir de moi celle que je craignais le plus. La méchante Reine. Il ne faudrait qu’un temps pour qu’elle revienne, pour qu’elle ressorte véritablement, je le savais, je le sentais. La lueur de défi dans le regard de mon ennemie de toujours me fit des frissons. Je lève les yeux au ciel en me passant la main sur le visage avant de poser mon regard chocolat sur la jeune femme.
« J’attendais le bon moment, c’est tout. Juste le bon moment. » avouais-je.
Elle était particulière, je l’avais toujours plus ou moins aimé, c’était plus que clair même. Mais je ne me l’étais jamais avoué. Jamais véritablement on va dire. Je sentis l’électricité au sein de ma poitrine et il me fallut un temps pour reprendre mes esprits. Quand je vins à me relever, elle avait disparue dans un nuage de fumée noir qui s’était dissipé au moment même où je me retrouvais sur mes deux pieds. Un petit rire m’échappa avant que je ne me relève.
« Si tu crois vraiment en finir comme ça… » énonçais-je simplement.
Faisant craquer mes doigts, mes mains se levant légèrement. Un air de défi passa dans mon regard à l’instant même où je faisais trembler la maison. J’aimais mes pouvoirs, oh oui, qu’est-ce-que j’aimais être puissante. Disparaissant dans un nuage de fumée violet, je réapparais dans la cuisine et souris d’un sourire narquois à l’intention de Maléfique quand elle se relève après que je lui ai fait faire un joli vol plané. Une énorme boule de feu naquit au creux de ma main alors que mon regard ne quittait pas la brune.
« Si tu le dis. » énonçais-je en envoyant une boule de feu en plein sur son bouclier, ce qui fit disparaître la boule de feu « Intéressant. » énonçais-je.
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Ah. Ah. Ah. Je vais t'arracher le coeur.
| Conte : La Belle aux Bois Dormants | Dans le monde des contes, je suis : : Maléfique
La boule de feu frappa son plastron, et Maléfique ne bougea pas d’un pouce, à la place, un sourire mauvais apparut sur ses lèvres. Restant à croupi, on aurait pu croire une jeune femme innocente dans la détresse. La réalité était tout autre. Sentant, dans le jardin, l’arbre le plus proche, elle inspira et puisa dans sa magie pour développer ses racines. Le plancher se fissura et deux des racines sortirent de terre pour immobiliser Régina au niveau des bras et des jambes. Fondant vers elle, elle sembla voler un instant à une vitesse folle. Comme une harpie, elle arriva au niveau de la sorcière et la fixa avec intensité. « Que crois-tu ? Je suis diminuée, mais pas pour autant une idiote... »
Et, prisonnière, elle en profita pour l’embrasser avec fougue sur les lèvres, et dans le cou. Sa main se posa même sur sa poitrine, et elle fit demi-tour aussi sec, sentant une tension montée, à laquelle elle se refusait de succomber. L’allumer, c’était bien suffisant pour l’instant. De dos, elle fit un geste négligée de la main et les racines se resserrèrent. « Ca ne doit pas être bien difficile pour toi de t’en sortir, Jolie Reine. »
Se retournant, un sourire en coin maléfique ravageur passa sur ses lèvres, et elle les mordit. Une envie d’elle naquit, mais elle savait qu’il y avait autre chose. Autre chose de bien plus fort etde bien plus incontrôlable à laquelle il ne fallait surtout pas succomber. Finalement elle posa une main sur la poignée de la porte, son dos exposé. Elle entendit Régina s’occuper des racines, et cela lui fit légèrement mal. Mais en même temps, elle l’avait cherché. Ouvrant la porte, elle hésita. Devait-elle succombée à ses charmes elle aussi?Après tout, elle en avait envie. Mais c’était bien plus complexe que cela. C’était Régina. Si une relation s’établissait, elle ne maîtriserait rien, et ce serait d’ailleurs le chaos le plus total dans les deux camps. En avait-elle réellement envie ? Et si oui, à quel prix ? Se retournant avec douceur, la porte entre-ouverte, elle ne put s’empêcher de poser quand même cette question : « Est-ce qu’il y a plus qu’une simple envie, Régina ? »
Elle avait besoin de savoir. Son plastron toujours sur elle, Maléfique pivota avec un regard étrangement doux et un peu apeuré. Que dirait-elle ? Etait-ce réciproque ? Et si oui, comment feraient elles pour s’en sortir ? Si Maléfique et la Méchante Reine commençait à sortir ensemble, est ce que la ville survivrait ? Certainement. Mais elles, est-ce qu’elles en survivraient ? « Fais-tu cela parce que tu es malheureuse que ton hippie d’ex-petit ami s’est fait la mal ? Si c’est le cas, tu peux m’oublier. Car je ne t’apporterai que le malheur et certainement la mort ma jolie. »
C’était une réelle menace. Elle ne compatit pas jouer le tampon affectif. Elle savait où menait ce genre de relation. On se mettait ensemble jusqu’à ce que cela aille mieux, puis, on était traité comme une vulgaire chaussette. Et ça, elle n’en survivrait pas. Autant ne pas savoir. Passant le pas de la porte, elle la referma derrière elle. Restant quelques longues secondes sur le pas de la porte, elle soupira, et bizarrement, eut envie de pleurer. C’était plus douloureux qu’autre chose, cette relation. Autant s’en préserver… Mais, avant même qu’elle ne put poser un pied sur l’herbe de la cour, un bruit retentit derrière elle… Ainsi que la voix de Régina. La Dragonne en elle resta sur ses gardes et elle pivota immédiatement, sur ses gardes… Quelque chose lui dit, qu’intimement, cette histoire finirait mal.