« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Non mais c’était quoi, ça ?! Ils en avaient pas encore assez eue, des ‘méchants’ à combattre, fallait encore qu’on leur en rajoute un , sérieux ? Le principe de « s’arrêter là » ou de « faire un break », ils connaissaient pas ? Sérieusement, ça devenait compliqué à gérer. Tadashi était épuisé. Assoiffé. Son ventre se contractait dans le vide, et ses jambes le portaient à peine. Il était sale, plein de poussières, de sueurs, son pantalon était déchiré au niveau de ses mollets et sa veste en avait aussi prit un sacré coup. Ça devenait urgent de sortir de cette zone de guerre, et pas seulement pour des raisons esthétiques ! Ça devenait urgent pour leurs vies surtout…
D’autant plus pour Elena, là, tout de suite ! Il ne comprit pas exactement ce qui lui arrivait, mais l’espèce de… Monsieur en surf argenté avait envoyé un rayon lumineux, qui avait transpercé la jeune femme de part en part, sans que personne ne puisse rien y faire. C’était horrible, de voir quelqu’un que l’on appréciait, même vaguement, être touché dans un combat. Craindre pour sa vie… Sans réfléchir, et malgré la pression qu’ils pouvaient tous sentir dans l’air, Tadashi tenta de tendre la main vers elle, dans un geste que la pression empêcha d’abord, puis quelque chose d’étrange se passa et Elena sembla… Combattre ? Quelque chose comme ça. En tout cas, le surfeur eue une sorte de moue, comme surprise, et l’emprise qui pesait sur eux s’allégea, légèrement d’abord, puis de façon bien plus sensible. La main de Tadashi se tendit encore plus, luttant péniblement pour faire ne serait-ce qu’un pas vers elle, juste un pas, quelque chose d’illusoire. Juste toucher sa main…
Des stries d’or envahir sa peau à l’instant où il toucha sa main, et il eue le souffle coupé. Ce fut comme si, à cet instant, il ne portait pas uniquement sa propre douleur, mais aussi celle de la jeune femme. Des brides, comme des souvenirs flous, lui heurtèrent le crâne, le ravageant de douleur, au point de ne même pas pouvoir hurler, subissant comme il avait subit les ravages de lumière et brusquement, tout se rompit. La pression retomba, la douleur cessa, son corps tomba à genoux sans cesser de tenir la main d’Elena, et devant eux, le surfeur argenté fut comme balayé, propulsé en arrière. La bouche grande ouverte, Tadashi chercha son souffle, ses poumons quémandant avidement de l’air, avant de se tourner vers Elena, qui s’était effondrée en avant, inconsciente.
-Hey, articula-t-il d’une voix cassée, se penchant sur elle, en secouant légèrement son épaule. Elena?! Elena! Tu m'entends?
Elle eue une sorte de gémissement, ouvrant difficilement les yeux.
-C'est fini, tu... Tu l'as repoussé, fit-il, à la fois épuisé et impressionné.
-Je... J'ai réussi ? Oh merci mon dieu..
-C'est pas encore finit, dit-il, presque à regret, l’aidant à se redresser pour s’asseoir.
-Il est encore là ? fit-elle, observant les alentours, avant de se relever.
-Tu... L'as propulsé la-bas.
Il eue un geste vague, vers l’endroit où le surfeur avait disparut. Elle eue une mine renfrogné, avant de hausser les épaules.
-Bon. Au moins je ne suis pas morte c'est déjà ça.
Malgré lui, Tadashi eue un petit rire, mi nerveux, mi sincèrement impressionné. Cette femme… Etait impressionnante. Mais il n’eut pas le temps de s’y attarder, car une sorte de grincement le fit détourner les yeux. La silhouette du surfeur se relevait du sol. Et ça n’avait rien de bon ???
-Il faut l’empêcher de recommencer !
Quelque chose lui disait qu’ils auraient tous beaucoup de mal à survivre à une deuxième attaque...
-Oui mais comment. On ne peut pas l'approcher...
-Dans le film, intervint soudain Dyson, il faut... le séparer de son surf.
-Mais il est déjà séparer de son surf ! signala Tadashi, désignant ledit surf, un peu plus loin.
-Allez le récupérer, on va le retenir !
Tadashi hocha la tête, commençant déjà à prendre son élan pour s’élancer dans cette direction… Quand Elena lui attrapa le bras.
-Accroche toi, fit-elle simplement, avant de simplement les téléporter.
La terre se mit à tourner autour de lui, et Tadashi du poser ses mains sur ses cuisses pour ne pas tout vomir cette fois.
-... Va falloir arrêter de faire ça, articula-t-il, blême, ce qui sembla légèrement amusé la jeune femme.
-Désolée... On a pas vraiment le temps.
Il secoua la tête, tentant de se remettre un peu de sa nausée éclaire, et soudain, le surf vers lequel ils s’avancèrent… Se mit à vibrer. Même à glisser, en réalité, comme si il cherchait à… S’éloigner d’eux. Alors, non, ça aussi, ça suffisait ! Il était programmateur en robotique, mais les objets doués d’une conscience propre au service des méchants… Non. Juste… Non ! Levant les yeux au ciel, Tadashi se précipita vers le surf, se penchant au-dessus mais le surf se souleva brusquement… Faisant trébucher Tadashi. Qui se retrouva à plat ventre sur le surf. Qui lui, cherchait visiblement toujours à les fuir. Par réflexe, il attrapa la planche entre ses deux bras, et il se retrouva emporter dans les airs, pas très haut, mais assez pour ne plus toucher le sol !
Dans un réflexe désespéré, Tadashi regroupa ses jambes et se redressa sur le surf, cherchant son équilibre quelques secondes avant de parvenir à tenir debout. Finalement, le skate, c’était comme le surf, non ? Encore fallait-il que le surf ne soit pas vivant… Pliant les genoux, il tenta de freiner, s’attendant à tout sauf… A ce que ça marche. Contre toute attente, le surf freina, avant de s’arrêter, laissant Tadashi en suspension dans l’air. Fronçant les sourcils, Tadashi pencha la tête sur le côté, visiblement très surpris. D’un mouvement des hanches et des jambes, il tenta de tourner légèrement sur la gauche, puis la droite, puis de filer en ligne droite, et même de faire un ollie ce qui… fonctionna. Fonctionna même très bien ! Malgré lui, il eue une sorte de petit sourire, satisfait, voir même plutôt content, oubliant pour un instant le chaos alentour… Qui se rappela bien vite à lui.
-Tadashi ! le prévint Elena, restée plu bas, désignant une sorte de masse enflammée qui lui fonçait dessus.
L’espace d’une seconde, Tadashi pensa à fuir, et puis il se retrouva propulsé à une vitesse folle, loin, très loin. Il fallait éloigné ce… truc des autres. Il fallait qu’il l’entraîne le plus loin possible, pour protéger les autres ! Comment est-ce qu’il allait s’en débarrasser, aucune idée, mais il fallait qu’il laisse du temps aux autres pour éliminer le surfeur ! Ou pour trouver une solution, quelque chose ! N’importe quoi qui puisse les sauver et arrêter cette guerre civile ! D’une pression des genoux, il vira à gauche, sèchement. Et soudain, une sorte d’onde, légèrement argentée, émana du surf, remontant le long de ses jambes pour irradier vers ses mains. Sans réfléchir, il freina, se retournant avant de tendre les mains devant lui… Et une onde de choc fusa vers la bête enflammée.
C’était quoi, ça, encore ?!
Fixant ses mains, Tadashi se demanda trois choses. De un, d’où lui venait ce réflexe ? De deux, c’était quoi, ce plan foireux, encore ? Et de trois, c’était permanent ou pas ? Non parce qu’en fait, il avait absolument loupé son coup. Parce que l’onde en question fut esquiver sans problème par la bête enflammée, cela dit, elle continua sa course et envoya valser le surfeur d’argent, alors qu’il se battait avec Vision, un peu plus loin. Malgré lui, Tadashi eue un petit geste d’excuses, en voyant Vision l’observer, comme surprit -si tant est qu’il pouvait l’être.
La bête enflammée revint à la charge, lui fonçant dessus, le forçant à reprendre sa course. Il entendit comme une sorte de souffle, et une boule de feu s’extirpa de la bête, fusant droit vers lui. Tadashi eue tout juste le réflexe de protéger son visage, et une onde de choc fusa de ses poings, fusant vers la boule de feu, la faisant exploser à mi-course ! Cette fois, Tadashi eue une sorte de rire, vaguement gamin. C’était quand même sacrément cool, en fait, les pouvoirs ! Rapidement, il plia les genoux, obligeant le surf à s’incliner pour changer de direction, avant de se retourner, et d’ouvrir les poings. L’onde de choc fusa vers la flammèche, la frappant de plein fouet, dans un bruit déchirant. Comme deux rocs entrant en collision.
La boule de feu se mit à tomber, en chute libre, mais alors que Tadashi se permettait enfin un petit soupir de contentement, une chaîne apparut soudain des entrailles de feu, fendant l’air pour venir s’enrouler autour du poignet de Tadashi, le tirant vers le bas ! Surpris, il manqua de perdre l’équilibre, mais se rattrapa de justesse, tirant de toutes ses forces… Avant de tomber nez à nez avec un crâne. Et une… Moto ?!
Ce fut à cet instant que Tadashi se mit à sérieusement envisager l’existence d’un Dieu. Parce que clairement, là, il avait affaire au Diable. Aussi fit-il la seule chose censée face à une telle possibilité.
Il se mit à hurler à plein poumons.
Chris L. Brooke
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I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Si on lui avait dit qu'une fête de la mairie allait tourné au vinaigre et au désastre, il ne l'aurait pas cru mais alors pas du tout. Savoir que le passé de la Magic League l'avait rattrapé alors qu'il n'avait pas enfilé de tenue, alors qu'il se contentait de faire son métier de tous les jours. Comme chaque mission qui touchait la Magic League, il y avait des morts et Chris venait d'apprendre que Peter y était passé... Chris aurait pourtant voulu lui faire comprendre qu'il n'abandonnait personne, même pas Star Killer alors que ce dernier l'avait embroché sans aucun remord. Chris avait été entraîné toute sa vie pour ce genre de mission, que ce soit pour le physique ou pour le mental et pourtant.. A chaque fois qu'il ressortait d'une mission de ce genre, il était détruit et apparemment il n'était pas le seul. Dyson semblait .. anéantie par la mort de Peter. Adèle avait changé et les peurs de Tadashi refaisait surface. En quoi ce genre de conflit était bon pour eux ? Chris était vraiment en colère contre.. Toutes ces conneries. Ultraman, le surfeur d'argent et tous ces anciens ennemies bien sûr. Il avait peut être raccroché la tenue de Green Lantern pour le moment mais il se jugerait dans la renfiler plus tard pour faire mordre la poussière à tous ces connards. En attendant, il afficha un petit sourire à Tadashi quand ce dernier partit sur le surf avant de se concentrer sur le surfeur qui venait à peine de se tourner vers Chris. Le blond respira un bon coup. Il n'avait pas de tenue, c'est vrai mais il avait subit les entraînements de militaire une bonne partie de sa vie. Il s'avança alors doucement vers lui avant de retrousser ses manches.
« Bon.. Fais voir de quoi tu es capable sans ton surf. »
Le surfeur d'argent jeta un regard à Chris avant de courir directement vers lui tout en fonçant vers lui. Heureusement pour le blond, Vision fit enfin son entrée et le sauva d'une énorme migraine en stoppant avec facilité le poing de l'ennemi avant de prendre son bras pour le faire tourner autour de lui et l'expulser un peu plus loin. Le surfeur d'argent se releva doucement mais Vision n'attendit pas une seconde de plus et laissa son laser sortir de son front qui s'abat sur la poitrine de l'ennemi. Le Silver Surfer semblait souffrir de ce coup donnait pas Vision mais cela ne l'empêcha pas de marcher doucement et difficilement vers Vision. L'ennemi y parvint vu qu'il frappa violemment le menton de Vision, qui leva la tête à cause du choc alors que son laser était toujours activé. Heureusement il ne frappa qu'un lampadaire avant que Vision ne puisse l'arrêter. Il frappa violemment la mâchoire de métal du surfeur dans un immense bruit métallique. L'ennemi manqua de tomber mais il profita du moment d’égard de Vision pour lui tirer le bras et l'écraser sur le sol tandis que lui tenait maintenant parfaitement sur ses deux pieds. Silver allait frapper Vision une nouvelle fois mais Tadashi utilisa le surf pour lancer maladroitement une salve d'énergie sur le surfeur qui s'éloigna de Vision à cause du coup. Silver n'attendit pas de se faire frapper une nouvelle fois, il saute sur Vision pour l'attaquer une nouvelle fois mais Vision se dématérialisa, laissant Silver perdu au milieu du hall du centre commercial. Cependant le surfeur d'argent avait de très bon réflexe, il se retourna et fracassa le crâne de Vision, enfonçant son poing avec beaucoup de force. Vision fût détruit et il s'effondra sur le sol.
Chris fit un pas en arrière quand le combat de titans qui se tenait devant lui toucha à sa fin. Il n'était clairement pas de taille face à cet ennemi. Il entendit Dyson hurler au civil de partir, après ça un immense mouvement de foule commença. Chris sentit une main le tirer en arrière, se retrouvant derrière un mur. Chris était collé contre Dyson et le brun se contenta de lever son doigt vers son oreille.
« OMEGA, envoies-nous l’équipement 011. »
Chris haussa les sourcils reconnaissant bien sur ce chiffre entre milles. Le policier comprit alors que ce combat allait être le siens. Étrangement le blond ne pût s'empêcher de sourire un petit peu.
« On est entre deux mondes. Tu peux être un Green Lantern ici. Une dernière fois. » lâcha Dyson, toujours sur un ton triste.
Chris n'eut pas le temps de répondre vu que quelque chose frappa violemment son dos. Il fronça les sourcils avant de remarquer qu'il portait actuellement la tenue de Captain America. Il remarqua rapidement la bague verte qui brillait à ses doigts et rapidement sa tenue bleu et rouge devint simplement vert. Au lieu de garder le casque, il opta pour quelque chose de plus sobre. Un masque vert prit place sur son visage tandis que Dyson donna un coup sur sa poitrine. Le costume de Spiderman recouvrit le corps de son ami et heureusement pour lui Elena n'était pas là pour voir ce spectacle. Chris jeta un regard à Dyson avant de hocher vivement la tête pour finalement s'envoler au dessus de Silver Surfer.
« Vous êtes en état d'arrestation pour.. homicide et beaucoup de choses encore. »
Green Captain fonça alors rapidement vers l'ennemi faisant apparaître rapidement un immense poing devant lui qui vient s'écraser violemment contre le surfeur. Le choc envoya l'ennemi contre le mur le plus proche et à ce moment là Chris décida de poser ses pieds sur le sol.
« Me force pas à te donner une bonne leçon.»
Le surfeur n'eut aucune réaction.. Il resta là sans bouger avec les yeux fermés ce qui laissa le temps à Chris de voir Tadashi se faire attraper par des chaînes avant d’apercevoir un autre ennemi qu'il n'avait jamais vu. Un crâne qui conduisait une moto... Le policier fût complètement perdu mais il était prêt à continué de se battre contre Silver pour lui faire comprendre que ce n'était pas chez lui ici. Malheureusement il n'eut pas le temps vu que le crâne hurla quelque chose au surfeur.
« On divise ! »
Chris comprit directement le sens de cette demande et n'eut pas le temps de réagir que Silver ouvrit les yeux. Une onde de choc sortit de son corps et lorsqu'elle toucha le policier, il crût qu'il allait y passer. Mais Chris fût seulement téléporté à un autre endroit avec Elena, Tadashi, l'autre Spiderman qui n'était pas Dyson et le surfeur d'argent. Cela voulait dire que tous les autres se trouvaient avec le fantôme.. Cela ne s'annonçait pas bon pour eux.. Il poussa un petit soupir quand il vit que Silver ne le lâchait pas du regard. Chris comprit qu'il était sa cible alors il se mit en position de combat. L'ennemi ne bougea pas et Chris savait que c'était à lui de venir le chercher alors il se mit à courir rapidement vers lui faisant apparaître un énorme tronc d'arbre devant lui. Le surfeur se mit à courir sur le tronc fonçant rapidement vers Green Captain pour lui donner un violent coup de poing dans la mâchoire de Chris.
Il afficha un grimace tout en reculant de quelques pas avant de cracher du sang sur le sol. Silver Surfer savait ce dont Chris était capable, il était donc prêt à tout. Voilà pourquoi son ennemi s'était mit à courir sur le tronc d'arbre qu'il avait fait apparaître. Il posa doucement sa main sur sa mâchoire la massant délicatement avant de s'envoler du sol. Il se retrouva juste au dessus de Silver et sans attendre, il fit tomber plusieurs pierres sur Silver. Ce dernier se retrouva enfouit sous ses dernières. Les pierres ne bougeaient plus et Chris se laissa alors retomber devant le tas de cailloux qui recouvrait son ennemi. C'est tout ? Le policier s'apprêtait à dire quelque chose à Tadashi mais il entendu un énorme bruit derrière lui et quand il se retourna, il vit le surfeur d'argent juste devant lui. Sil attrapa violemment le bras de Chris et l'envoya valser contre un mur. Chris lâcha alors un jurons avant de pousser un soupir d'agacement.
« Tu veux pas t'évanouir une bonne fois pour toute ? »
Captain n'eut pas le temps de dire autre chose que Silver fonça rapidement vers lui et avant qu'il ne puisse le toucher, Chris fit apparaître son bouclier devant lui. Quand Silver toucha son bouclier un grand bruit de métal raisonna dans le long couloir. Chris afficha un petit sourire en coin avant de faire disparaître son bouclier pour faire apparaître une chaîne qu'il enroula autour de son adversaire. Green Captain fit plusieurs tours autour du surfeur d'argent qui essayait de se battre. Une fois que les chaînes bloquaient entièrement Silver, Chris se mit finalement devant lui fixant son ennemi sans dire un mot. Il était prêt à l'assommer pour en finir et pour chercher les autres en suivant mais son adversaire n'avait pas dit son dernier mot. Le surfeur tira violemment sur la chaîne ce qui déstabilisa le Green Lantern. Chris manqua de tomber et cela suffit pour le surfeur d'argent se sorte des chaînes. Le blond n'eut pas le temps de relever son visage que son ennemi lui bondissait déjà dessus. Il se prit un énorme poing sur le visage ce qui le fit tomber par terre cette fois-ci. Chris se prit plusieurs coups de poings dans la figure avant qu'il n'arrive à se défaire de l'emprise de Silver en faisant apparaître un mur de brique juste devant lui. Chris eut du mal à se redresser mais une fois qu'il fût sur ses deux pieds, il cracha une nouvelle fois du sang. Il devait pensé comme à l'armée, ses entraînements, ses attaques, ses atouts, ses forces et ses faiblesses. Il rouvrit subitement ses yeux quand il trouva une solution d'attaque.
Rapidement, Chris fit disparaître le mur de brisque avant de bondir en arrière pour établir une distance de sécurité entre lui et son ennemi. Sans attendre, il fit apparaître le bouclier de Captain America. Il afficha un petit sourire en coin avant de le lancer vers Silver, ce dernier l'esquiva avec facilité avant de se mettre à courir vers Green Captain. Il devait sûrement se dire que les techniques de combat de Chris était bidon mais non.. Tout était calculé. Le bouclier rebondit sur le mur qui se trouvait derrière son adversaire et dans une vitesse surprenante, le bouclier vint se fracasser contre le crâne de Silver qui tomba violemment sur le sol.
« C'est bien d'être un Lantern mais le bouclier il y a que ça de vrai. »
Sans attendre, il fit apparaître une cage autour de son ennemi puis il enroula aussi de nombreuses chaînes autour de lui, tendant la bague vers ce dernier pour avoir un maximum de concentration. Ce n'était pas le moment de lâcher prise. Chris devait maintenir cette cellule autour de Silver pour avoir des réponses, pour avoir la paix et la tranquillité. Green Captain vit le surfeur d'argent fermer une nouvelle fois ses yeux. Il déglutit ne sachant pas ce qu'il allait faire cette fois-ci.. Après quelques secondes de silence, Chris fût attiré par le voile noire qui servait de nouveau dôme. Ce dernier s'agitait étrangement, il tournait de plus en plus vite et des éclairs se formèrent à l'intérieur du dôme. Que venait-il de faire ? Il avait provoqué la colère de Silver Surfer ? Chris tourna la tête vers le Comics Burger voyant au loin quelque chose sortir de ce bâtiment... Une boule de feu plus précisément qui fonça vers la parois de fumée noire. Chris sursauta mais reposa vite toute son attention et sa concentration sur les chaînes et la cellule de Silver.
« Qu'est ce qui se passe encore.. » chuchota t-il, inquiet.
Evelyn Nichols
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Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
TechnoDino, rassemblement
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : EVEEEEE
Un immense fracas avait réveillé Evelyn en sursaut, mais ce qui l’avait fait bondir hors de son lit, c’était le hurlement apeuré d’Iris qui s’était mise à pleurer dans la chambre voisine.
- Tout va bien mon bébé, maman est là. Tu as eu peur, n’est-ce pas ? - Ui… maman avé moi… - Mais oui mon ange, je reste avec toi. Ce n’était rien, tout va très bien, regarde.
Sans grande conviction, elle s’était approchée de la fenêtre de la chambre de l’enfant pour observer le dôme au dehors qui était apparu dans la journée du 28. Il avait auparavant été fait de verre mais il semblait à présent avoir été brisé pour ne faire apparaître qu’une épaisse fumée noire qui tournait sur la zone jadis piégée.
- Mmh…
Le petit marmonnement dubitatif de l’enfant qui observait le même spectacle qu’elle aurait pu la faire mourir de rire si elle n’avait pas la désagréable impression que cela pouvait encore dégénérer. Mais Iris avait déjà son poing tout prêt de sa bouche et il ne fallut pas bien longtemps pour que l’enfant ne s’endorme de nouveau mais si Evelyn la reposa dans son lit à barreaux, ce n’est pas pour autant qu’elle retourna se coucher. Bien trop stressée, elle préféra s’installer avec un thé et un livre dans l’attente que la situation empire ou se stabilise, afin de protéger sa fille au besoin. Elle hésita à envoyer un SMS à Wilson pour savoir si tout aller bien de son côté, mais elle y renonça en se mordant la lèvre inférieur, se persuadant intérieurement qu’il avait dû se rendormir et qu’elle risquait de le réveiller.
Vers 5h du matin, un énorme bruit orageux la força à s’approcher une nouvelle fois de ses fenêtres, remerciant le ciel d’entendre que sa fille dormait toujours. Au dehors, la fumée noire était toujours présente mais semblait à présent bien plus agitée et soudain, une immense boule de fenêtre en sorti pour se diriger… droit sur elle. Paniquée, elle courut jusqu’à la chambre d’Iris qui donnait du même côté et la récupéra dans ses bras, la faisant une nouvelle fois hurler au passage avant de se précipiter vers sa chambre, donnant sur l’autre partie de la rue, afin de se protéger au maximum. La boule éclata alors la fenêtre en mille morceaux et la blonde rejoignit le salon pour voir l’étendue des dégâts. Ce n’était pas une boule de feu mais plutôt une boule de lumière vive qui s’éteignit peu à peu pour laisser voir… le costume de la Guêpe qu’elle avait jadis porté lors d’une mission sur Terre-2. Intriguée, elle pencha la tête sur le côté en s’approchant du costume et après un instant de réflexion, elle se dirigea vers la chambre d’Iris pour s’emparer de son sac de voyage.
- Wiiiilson ? - Oui, chérie. Maman doit faire quelque chose, et tu seras plus en sécurité avec lui qu’avec moi. Tiens, joue un peu pendant que je prépare tout.
La petite, épuisée, tituba péniblement jusqu’à son fauteuil de mousse pour s’y affaler avec un livre tandis qu’Evelyn composa en hâte le numéro de téléphone de Wilson sur son portable, qu’elle cala entre son oreille et son épaule tout en continuant de remplir le sac d’Iris.
- Oui.
Il avait répondu à la première sonnerie. Inconsciemment, Evelyn avait souri. Sa voix était si précipitée, si réveillée malgré la somnolence qui se faisait entendre en sous ton qu’il avait dut rester également éveillé, à la l’affût de tout problème éventuel. Elle pouvait véritablement compter sur lui en toutes circonstance et cette pensée lui réchauffa le cœur presqu’autant que le fait de savoir qu’il allait bien.
- Wilson, c'est Evelyn. Excuse-moi de te déranger si tard, il est à peine plus de5h du matin mais... il s'est passé quelque chose avec le dôme... - J’ai cru entendre oui…
Il l’avait marmonné, sans doute lui-même avait-il eu le réveil express d’Evelyn. Il n’habitait pas si loin de l’endroit en question, le bruit avait dur avoir une certaine puissance chez lui aussi.
- Je dois partir pour en savoir plus... est-ce que tu accepterais de me prendre Iris le temps que je règle ça ? - Bien sûr que j’accepte. Evidemment.
Elle l’entendait s’agiter en même temps qu’il parlait et une pointe d’anxiété était perceptible dans sa voix. Après un instant d’hésitation, il conclut dans un souffle :
- Je vais venir la chercher. Je serai là dans cinq minutes. - Non non, ne bouge pas, je ne veux pas te faire prendre des risques inutiles. Je dois sortir de toute façon et passer par chez toi est inévitable alors, j’arrive.
Elle ne lui laissa pas le temps de protester que déjà elle avait raccroché. Après avoir enfilé un jogging de première nécessité, elle empaqueta le costume avec soin dans un sac plastique transparent, adapté pour ses costumes de congrès, attrapa sa fille, son sac et sorti de chez elle. Quelques minutes après, elle était chez Wilson, en train de lui préciser tous les jouets, nourritures et habits qu’elle avait dans le sac avant de lui confier sa fille.
- Je viens de recevoir ce costume qui nous est arrivé dessus comme un boulet de canon. J’avais peur que ce dôme soit d’ordre divin mais j’ai l’impression que c’est plutôt la Magic League qui a besoin d’aide… peut-être Terre-2 fait-elle encore des siennes… je dois aller voir ça… je ne serais pas longue, promis.
Elle lui déposa un furtif baiser amical sur la joue – oui oui, rien qu’amicale – avant de lui faire un petit signe de la main et de s’éloigner dans le couloir.
- Eve ?
Elle s'était retournée d'un air surpris tandis qu'il la regardait d'un air peu assuré. Il ajouta alors d'une façon plus vive que la normale :
- Fais attention à toi.
Il avait un petit sourire nerveux, avec une pointe d'admiration qu'Evelyn ne parvint pas à comprendre. Elle se contenta de lui sourire en retour comme pour lui dire de ne pas s'inquiéter.Il avait l'air pourtant confiant dans sa voix, comme s'il essayait de ne pas s'inquiéter en étant sûre qu'elle parviendrait à faire ce qu'il fallait. Pour éviter le sentiment de gêne qu'elle sentait poindre, elle détourna le regard et disparut dans le couloir, n’apercevant pas Wilson se tourner vers Iris, ravi.
Une fois l’enfant en sûreté et déposée, elle se dirigea avec le costume empaqueté soigneusement dans ses mains vers l’espèce de dôme de fumée à la recherche d’une réponse. C’était SON costume, il n’avait forcément pas dût arriver par hasard jusque-là, d’autant que le projectile avait été parfaitement dirigé. Plus elle avançait, plus en était certaine, c’était une sortie d’appel, de signal, auquel il fallait répondre. Avec surprise, elle constata que le costume vibrait avec plus d’intensité à mesure qu’elle s’approchait de la fumée tandis qu’il diminua sa vibration lorsqu’elle tenta de reculer. Cela lui donnait l’impression que quelqu’un tentait de l’appeler, comme un portable sur silencieux. Avec perplexité, elle finit par poser le casque sur sa tête et lancé d’une voix peu rassurée :
- J’écoute… - Bien que je sois liée à vous, cela me demande des efforts considérables pour vous trouver dans un autre monde, et le dôme rend la chose si dure que le costume m'aidait à vous atteindre.
Cette voix, elle la connaissait… c’était la même que celle qui l’avait aidé dans le monde de l’infiniment petit, puis sur Terre-2, ce double mystérieux. Ce n’était pas le moment de perdre du temps en divagation si cette personne se donnait tant de mal et usait de temps d’énergie pour la contacter :
- Que voulez-vous ? - Ultraman a envoyé dans votre monde deux êtres mystiques qu'il a réussi à esclavager. Ghost Rider et Silver Surfer. Ils n'agissent pas par volonté, mais parce qu'ils ont été forcé de le faire. Ils sont là pour collecter les âmes nécessaires à Ultraman pour le grand sacrifice qu'il veut offrir à Dormammu. L'énergie que vous pouvez manipuler avec votre costume, celle de l'Infiniment Petit, permettra de les affaiblir pour équilibrer les combats. Il est important de les maîtriser tous les deux au plus vite ! - Très bien. Ils sont où ?
Pendant ce temps, Evelyn s’activait pour enfiler le costume. Elle avait trouvé des toilettes publiques et se dépêchait à présent d’empaqueter son jogging dans la housse avant de la cacher dans un coin de la cabine.
- Ghost Rider et Silver Surfer se sont séparés, vous devez trouver le Rider en premier, sur l'aérodrome au nord-ouest dans le dôme. Il est capable de quelque chose de puissant, il s'en est déjà servi sur eux plusieurs fois depuis qu'il est là, il fige tous ceux qui sont à l'intérieur pendant plusieurs heures, pour lui permettre de gagner en puissance. Eux ne s'en rendent pas compte, ils ont simplement vu l'heure changer dans la même seconde. Vous devez commencer par l'empêcher de le faire une nouvelle fois. - Et comment faire ? Même en me réduisant, mon temps sera forcément figé également... - Non. Le pouvoir du Rider est d'ordre mystique. Le vôtre aussi. Si nous nous revoyons - et ce sera le cas - vous comprendrez. - Très bien.
Elle en doutait un peu… il fallait dire que le mystique n’était pas vraiment son truc, bien sa veine de l’avoir en pouvoir.
- Mais… qui êtes-vous exactement ? - Je suis la dernière chance de vous aider à nous trouver. Et donc de survivre.
Elle eut un instant de silence, forcément déçue de la réponse. Pourquoi les gens ne répondaient-ils pas tout simplement aux questions. Lorsqu’on lui demandait qui elle était, elle répondait « Evelyn Nichols » et non pas « La femme qui a enfanté un certain 8 Août et perdu l’homme de sa vie il y a moins d’un an ».
- Bon… d’accord.
Elle s’était mise à courir en direction du dôme depuis un petit moment maintenant et elle passait désormais enfin l’écran de fumée noire, slalomant entre les éclairs qui agitaient le mur opaque et vaporeux. Arrivé à l'intérieur et ayant enfin une vision claire de l’environnement, elle prit son envol pour aller plus vite, survolant le centre-commercial et toutes les rues menant à l’aérodrome. Là, Ghost Rider se tenait sur sa moto, en face de plusieurs super-héros.
- Maintenant !
Au moment où la voix retentit dans sa tête, elle aperçut que ses coéquipiers de fortune se figeaient petit à petit tandis que le démon avait levé sa main droite. Activant sa ceinture, elle esquiva le temps qui jouait contre les autres et virevolta comme une fusée vers sa main pour écraser finalement avec une force décuplé son pied vers le poignet du monstre. Celui-ci en fut déstabilisé au point de perdre l’équilibre, libérant les autres de son pouvoir. Evelyn reprit sa taille normale et se plaça devant Citizen Cold, Spiderman, Poison Ivy et une femme enceinte qui semblaient surpris de la voir apparaître d’un seul coup.
- Il faut attaquer tant qu’il est au sol !
Elle avait pointé le doigt vers Ghost Rider et Spiderman fut le plus rapide à réagir. D’un saut, il plaqua de nouveau la tête de squelette au sol à l’aide d’un coup de pied dans son crâne et l’immobilisa d’un bond filet de toiles d’araignées. Il leva alors la tête vers elle :
- Comment êtes-vous …
Mais Evelyn l’intima au silence en leva l’index, son travail n’était pas fini et la voix retentissait de plus belle :
- Deux minutes, j’explique après. - Maintenant, vous devez utiliser votre pouvoir pour affaiblir vos ennemis. Trouvez l’infiniment petit, rassemblez son énergie, et relâchez là dans le dôme en grandissant.
Sans laisser à Dyson le temps de réagir, elle activa de nouveau sa ceinture jusqu’à atteindre cet infiniment petit qu’elle commençait à bien connaître.
- Je vais avoir besoin de votre aide…
Une silhouette noire apparue devant elle, mais elle était si brouillée, floue et vibrante qu’Evelyn ne parvenait à distinguer ses traits.
- Nous n'avons plus beaucoup de temps, si j'utilise davantage de mes pouvoirs, ils nous retrouveront. Alors je dois économiser le sursis que nous avons encore pour le dernier contact qu'il m'est impératif de vous passer.
Elle leva les mains et des traits de couleurs sortirent du décor pour tournoyer autour d’elle. C’était définitivement l’énergie dont elle avait besoin.
- Merci pour tout... au nom de tous.
La blonde se mit à grandir bien plus que sa taille normale pour dégager toute la puissance dont elle avait été pourvue, envahissant tout le dôme, calmant la fumée noire. Les éclairs disparurent alors petit à petit et la paroi vaporeuse devint moins opaque, laissant filtrer les premiers rayons de soleil du matin du 29 janvier. Au sol, Ghost Rider s’était mis à hurler, ses flammes se remplaçant par une fumée fine, la peau recommençant à recouvrir son crâne. Il était plus vulnérable que jamais. Reprenant sa taille normale, Evelyn constata alors qu’un point lumineux et gris brillait sur sa poitrine. La jeune femme s’en approcha pour tenter de lui retirer mais le monstre leva brusquement sa main squelettique, encerclant le coup de la Guêpe. Les flammes ne pouvaient l’atteindre grâce à son costume parfaitement ignifugé mais elle pouvait néanmoins suffoquer, ce qu’elle ne put s’empêcher de faire.
- Qui penses-tu être pour penser manier un tel pouvoir ? - Beaucoup de « penser » dans votre phrase, vous ne trouvez pas ? Je ne « pense » pas être quelqu’un, je SUIS quelqu’un et je suis tout à fait capable de manier votre pouvoir.
Elle avait un sourire goguenard. C’était faux, elle n’en savait strictement rien, mais le bluff permettait parfois de figer l’adversaire et dans son cas, elle avait stoppé la poigne sur son cou, l’empêchant de suffoquer d’avantage.
Elena Atkins
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«La victoire au prix du sang des innocents n’est pas la victoire de la justice...»
☾ Civil War☾
A peine revenue d’entre les morts, Elena n’avait pas eu une seconde pour se remettre de ses émotions. Elle avait aidé Tadashi à récupérer le surf d’argent et s’était faite téléporter sans le vouloir avec des super-héros et le surfeur d’argent. Par chance, juste avant cet incident, Alfred s’était approché d’elle afin lui donner deux armes : les armes de lumière céleste de Star Killer.
- Vous en aurait besoin, on dirait bien. - Merci. Mais je vous ais à l’oeil.
Après cette division, le groupe se retrouva face au surfer d’argent, heureusement pour eux, celui ci n’était plus en possession de son surf grâce à Tadashi. Un certain Green Captain engagea le combat face à leur ennemi commun et réussit tant bien que mal à l’enfermer dans une cage. Malheureusement, dans ce dôme à chaque fois qu’une victoire était proche il y avait une mauvaise nouvelle qui s’annonçait. Cette fois-ci se fut le voile de fumée noire qui servait de dôme qui s’agita, devenant soudainement plus chaotique et se faisant parsemer d’éclair. Au loin, ils pouvaient distinguer une boule de feu s’élever afin de sortir du dôme.
Quelques minutes plus tard, le groupe se retrouva traversé l’espace d’un instant par ce qui pourrait être une énergie multicolore. Elena était loin de comprendre tout ce qui pouvait se passer à l’intérieur du dôme, se sentant légèrement dépassée par les évènements mais elle pouvait clairement saisir le fait que cette énergie avait quelque peu calmé le dôme de fumée. Ils pouvaient désormais distinguer un soleil matinal s’élevant dans le ciel. Mais comme toujours, cela avait eu un incident, déstabilisant ainsi le Green Lantern, la cage retenant le Surfeur disparut, le laissant de nouveau maître de ses mouvements. Face à son inquiétude, la gitane fixa le surfeur prête à intervenir dès qu’elle le pourrait et fut surprise lorsqu’elle crut apercevoir l’espace d’un instant de la peau à la place du métal de son corps. Comme ci la souffrance avait laissé place à son humanité mais cela ne dura que quelques instants avant qu’il ne retrouve son apparence d’argent. Elena se reprit mentalement, elle ne devait pas l’oublier, civils, héros ou ennemis, ils étaient tous humain. Son objectif n’était pas de les tuer, mais de rendre justice.
Du coin de l’oeil, la procureure remarqua que le costume du super héros avait changé, il était passé du vert au bleu en instant, signe que sa bague magique ne fonctionnait sûrement plus. Le Surfeur choisit ce moment pour se concentrer sur la bohémienne ainsi que le Spiderman à ses côtés. Au fur et à mesure qu’il s’avançait, Elena avait envie de reculer, entendant son instinct les crier de fuir face à un tel danger mais elle ne fit rien. Elle prit son courage à deux main et leva l’une des armes qu’elle avait à disposition pour la pointer dans sa direction.
- Vous n’avez pas à faire ça. Arrêtez vous. - Votre combat est inutile. Répondit-il en continuant d’avancer. - Le votre l’est tout autant. Vous êtes déjà affaibli, cela ne servirait à rien de continuer à vous battre. Pour quoi en plus de tout ça ? - Parce que tout est écrit. Vous ne pouvez plus en sortir. - Mon Dieu, combien de fois vais-je entendre ça dans ma journée ? Au dernière nouvelle vous n'êtes pas Dieu. Ce n'est pas à vous de décider de notre destin. - Ce n'est pas à moi. On l'a décidé pour vous.
L’homme araignée les regarda à tour de rôle avant de hocher la tête de droite à gauche.
- Encore un qui se prend pour un gipsy king.
Sur ces belles paroles, le super-héro lui envoya une toile d’araignée sur la bouche. Comme il fallait s’y attendre, le Surfeur fronça les sourcils et arracha la toile, la jetant par terre avant de fusiller Spiderman du regard.
- Cette remarque n'était pas des mieux trouvée. Je ne pense pas que le faire taire nous aidera à quoi que ce soit. - Ah et vous avez une meilleure idée ? Hormis lui mettre 2.21 gigowatts dans la tête avec votre bazar?
Spiderman porta ses mains sur les hanches et regarda de nouveau leur ennemi.
- Tu n’abandonnes donc jamais hein ? - Je n’ai pas de meilleure idée pour le moment… Et je n’espère pas devoir lui tirer dessus avec ça.
Malheureusement, plus ils parlaient et plus le Surfeur avançait, comptant toujours se diriger vers eux. Elena n’eut d’autre choix que de tirer devant ses pieds.
- Ceci est un avertissement. Ne vous approchez pas plus.
Cela aurait été trop beau si l’homme d’argent avait pu écouter et simplement se rendre mais non. Au contraire il se dirigea encore plus vite sur eux.
- Je vous ai ordonné de vous arrêter.
Constatant qu’il n’était pas prêt d’obtempérer, Elena décida d’agir avant que lui ne le fasse. Elle lui tira dans la jambe gauche, mais cela ne sembla pas l’affecter autant qu’elle l’aurait souhaité en un seul coup. Il avait seulement trébuché devant son attaque et avait était expulsé de seulement quelques mètres en arrière. Il se remit rapidement sur pied et recommença sur sa lancée.
- Mais il n’est pas humain c’est pas possible ! - Moi non plus à l’origine je suis pas humain. Tu aurais dû viser les parties génitales.
Spiderman s’élança alors sur l’homme d’argent avant de sauter en l’air pour poser une main sur son épaule et le maintenir dans le dos. Il passa un bras autour de sa gorge tentant de l’étrangler afin de l’étourdir.
- Fais gaffes si tu tires ! - Hein ? Tu veux que je tire ? Demanda la jeune femme, ayant mal entendu. - Non justement ! Cria-t-il en resserrant sa prise. Mais si je sui en danger tu peux ! Tu sais comme dans les films! Et à la fin tu buttes le bon ! Tiens toi tranquille toi ! - Je t’avoue que j’ai assez peu utilisé ce genre d’arme dans ma vie...Et on est pas dans un film !
Le Surfeur tenta de se débattre afin de se dégager de l’étreindre du super-héros mais ce dernier s’avérait quelque peu plus fort que lui. Il changea alors de tactique, prenant ainsi les bras du maire pour les serrer entre ses paumes afin de lui briser les os. Spiderman se rendit rapidement compte de la supercherie et descendit de son dos pour enrouler ses cuisses autour de l’homme d’argent, ce qui le fit chuter dans son élan. Au sol, encore une fois tout se passa très vite, le surfeur frappa fermement Spiderman à la poitrine, le lançant par la même occasion en direction d’Elena. La jeune femme comprit à cet instant qu’il comptait faire d’une pierre deux coups et se téléporta en une fraction de seconde afin d’éviter la collision. Lorsqu’elle réapparut quelques centimètres plus loin elle se dirigea d’un pas rapide vers le super-héro en lui tendant la main, se sentait légèrement coupable de l’avoir laissé chuter seul.
- Tu vas bien ?
Il resta quelques instants au sol totalement inerte, la tête sur le côté et se redressa d’un coup.
- Bouh ! Ça va, ça va. J’ai connu une fille qui cognait bien plus fort.
La procureure roula des yeux face au manque de sérieux de la part de cet homme mais soit. Chacun avait sa personnalité.
- Bien. Alors continuons.
Lorsqu’elle se retourna, Elena aperçut leur ennemi, qui avait bondit, fondre droit sur eux, les poings en avant. Spiderman eut des bons réflexes et prit la gitane de ses bras afin de les faire rouler sur le sol, esquivant, grâce à ce geste, l’attaque de peu. A peine remit de ses émotions, la jeune femme se dit qu’elle devrait tout de même penser à le remercier s’ils s’en sortaient vivant.
- Allez ! On est en légitime défense maintenant ! Tirez lui dans la gueule !
La procureure ne se fit pas désirer plus et leva les bras afin de tirer directement dans son torse. Pour une fois cela eut quelque peut l’effet escompté puisqu’il fut expulsé sur un mur avant de retomber lourdement au sol. La bohémienne se releva alors pour se rapprocher prudemment, l’arme toujours en main. Mais celui-ci ne bougeait toujours pas. Prise d’un ressentiment elle tenta de le toucher afin de vérifier s’il était toujours en vie. Grave erreur. Il se redressa d’un seul coup et lui attrapa le cou. Elena tenta de se débattre et tira sur le surfeur. Spiderman quant à lui sauta sur l’homme d’argent et le plaqua au sol.
- J’aurais dû prendre Mjolnir. J’aurais eu moins de soucis.
Retrouvant enfin son souffle, la jeune femme vînt en aide au super-héro afin de maintenir leur ennemi commun. Le maire lui tînt le bras.
- ça ne te rappelle pas la scène contre Thanos ? - Je ne vois pas du quoi tu parles. Et ce n’est pas vraiment le moment.
Lorsqu’ils réussirent finalement à l’immobiliser, Elena lança :
- Hé ! Essaie de l’empêcher de bouger avec tes toiles !
Spiderman exécuta sa demande en plaçant un genoux dans son dos afin de le maintenant pendant qu’il enroulait ses toiles pour le ligoter.
- Ca suffira ? - Je l’espère.
Lorsque le super héros se releva à son tour, l’homme d’argent se débattit pour se relever mais en vain.
- Vous ne pouvez pas échapper à la mort.
Lucy Wright
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Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
✘❍✘
| Conte : la famille pirate | Dans le monde des contes, je suis : : lucile macbernik
Tout s’était ensuivi. C’était intense. Pendant quelques instants, j’étais juste redevenue Lucy, je ne portais plus la tenue d’Ivy et une chance d’ailleurs parce qu’Elena semblait s’acharner à vouloir nous arrêter. Je dois avouer que j’étais encore légèrement sonnée par tout ce qu’il se passait mais voilà qu’à présent, nous avons un deuxième ennemi sur les bras et pas des moindres. Par chance, je me retrouve à nouveau vêtue de la tenue de Poison Ivy, prête à me battre. Oui mes bleus me lançait, oui j’étais épuisée, je voulais dormir mais je devais aussi me battre, il fallait que je me batte, jusqu’au bout. Je me rends rapidement compte de la complication de la présence d’Eve, elle est tout bonnement en train de suffoquer sous les mains de Ghost Rider qui a sa main sur son cou. Mes yeux bleus brillants derrière mon masque vert émeraude, je lève les deux mains avant d’envoyer des lianes piquantes sur notre ennemi, lui faisant lâcher son emprise sur Evelyn.
Il la lâche, ça fonctionne. Je regarde Eve se réduire d’un coup pour être hors de portée, afin d’être plus rapide et plus forte. Je la regarde tenter de retirer le point lumineux de Ghost Rider vu qu’il venait d’avouer lui-même que c’était la source de son pouvoir. Je m’approche très légèrement de Ghost Rider, tentant de garder un oeil sur la Guêpe, bien qu’elle était désormais toute petite. Je la vois rapidement se faire recouvrir de flammes, apparement son costume ne semble pas la protéger contre les flammes de notre ennemi. La source de pouvoir sur la poitrine de Ghost Rider semblait être à l’origine des flammes « Eve ! Attention. » Je la vois se reculer d’un bond et partir se rouler au sol plus loin « Occupe-le. » Un sourire né sur mon visage alors que je pose mon regard sur Ghost Rider « Hé la flammèche, tu viens jouer avec moi ?! » Il tourne ses yeux vers moi et me menace avec ses flammes « Viens me chercher. » Je souris avant de faire apparaître derrière lui un rosier venimeux. Je jouais, je m’amusais vraiment. Les tiges s’enroulent autour de ses chevilles et le font chuter.
« Maudit poison. Vous ne gagnerez pas. » « Ah ouais ? Tu paries ? » Je m’étais approchée de lui en courant. Il restait un homme, et tous les hommes succombent à mes toxines. Quelle soient bonnes ou mauvaises. Je me jette sur lui, les deux mains posées sur son visage, très vite, les veines de son visage redevenu humain se noircissent, les toxines fonctionnent, mes doigts en sont imbibées et enfoncés dans sa chair. Je le vois se retenir d’hurler. Je ressens sa douleur. Je relâche mon emprise, le regardant se débattre contre les toxines qui lui infligent de forte douleurs internes. Eve avait réussi à stopper les flammes qui lui léchait le corps pendant quelques instants encore plus tôt. Mais mauvaise idée d’avoir tourner le regard, Ghost Rider avait apparemment réussis à gérer mes toxines. Ses veines du visage étaient toujours noire, les toxines étaient toujours là, il était crispé, je le sentais mais je crois que je ne m’étais aucunement attendue à ses chaînes qui venaient tout bonnement de m’entourer la taille. Il avait utilisé sa vitesse pour m’envoyer voler contre le mur voisin. Je le frappe de plein fouet avant de retomber lourdement sur le sol, me cognant la tête.
Le regard assombri pendant quelques instants, je tente de reprendre mes esprits, me relevant avec difficulté. Il m’avait énervée, vraiment énervée. Je le voyais approcher d’Eve qui était le dos tourné, elle semblait tenter quelque chose mais je n’arrivais pas à savoir quoi. Il était là, derrière elle, il était dangereux « Non ! Hors de question ! » je lève les deux mains devant moi et les refermant d’un coup, je fais apparaître juste devant Eve un immense monstre de plantes, la protégeant de l’attaque envoyée par Ghost Rider. Le monstre disparaît rapidement. Mon regard se pose sur Eve, on était ensembles pour agir contre lui. Il avait toujours les veines noires, il fallait que je créer de nouvelles toxines, ce serait douloureux et il allait comprendre qu’on ne s’attaque pas à nous. Je m’empare d’une des feuilles composant mon costume avant de le détruire pour en faire une poudre. Mes mains prennent soudainement une teinte verte dorée. Un sourire mauvais né sur mon visage alors que je lève le regard vers Eve « Eve, je vais avoir besoin de toi ! ». Elle s’envole vers moi et évite par chance le coup que Ghost Rider venait de lancer à ma plante carnivore que j’avais fait apparaître devant lui. Elle était passé près de son poing mais n’avait rien. Je lui donne la feuille contenant la poudre et lui dit quoi en faire.
« Je m’en occupe. » Les toxines internes allaient l’enfumer, sans mauvais jeux de mots. Il a voulu jouer au plus malin, il allait voir de quoi je suis capable, pardon, de quoi NOUS sommes capables. Eve s’envole donc en prenant une taille microscopique et réussit à lui faire ingurgiter les toxines en lui les jetant au fond du gosier « Oui ! » hurlais-je en le voyant se crisper sous la douleur. Ses yeux prirent une teinte sombre également. Les toxines que je lui avais fait ingurgiter était nocives pour lui, en accumulation avec les précédentes, notre cher Ghost allait vite déchanter, son corps allait se durcir de l’intérieur. Mais ça, ça allait prendre du temps, les toxines s’attaquerait d’abord à sa source de pouvoir intérieur, il allait voir de quel bois je me chauffe. Malheureusement dans sa crispation et ses cris multiples, il frappe Eve de plein fouet la faisant reprendre taille humaine, légèrement assommée. Je me dirige en courant vers elle « Ça va ? » dis-je en l’aidant à se lever. Elle me fait un signe approbatif de la tête mais pas le temps de souffler, il fallait encore le mettre hors d’état de nuire. J’avais pompée dans énormément de ressources. J’avais presque tout tenté sur lui. Il luttait contre les toxines, je le sentais parce que je le voyais reprendre contenance, sans doute sa source de pouvoir qui l’aidait à lutter contre les miens. Je reste près de la Guêpe avant de poser mon regard sur Ghost Writer qui s’est hissé sur sa moto et qui semble soudainement reprendre parfaitement contenance. C’est une blague ? Sans que je ne le vois venir, à toute vitesse, il vient vers moi avant de me mettre une droite bien placée, me faisant légèrement perdre l’équilibre avant que je ne sois rattrapée de justesse par un rosier. Ma paumette pris une teinte violette alors que du sang coulait le long de ma lèvre inférieure mais avant que je ne puisse agir, il était retourné à sa place d’origine. J’essuie ma lèvre avant de froncer les sourcils, il avait mis la droite de trop. J’étais épuisée, je n’en pouvais plus, mes jambes me tenait difficilement debout et j’en avais assez de me battre. Mais il fallait lui donner le coup de grâce. Eve s’était bien battue, moi aussi, les autres aussi. J’avais pris des coups, l’ancienne robot en avait pris aussi. Ouais, Ghost Rider est un connard, il est capable de lever la main sur une femme, faut aller porter plainte moi je dis !
Bref… Je respire longuement. Je pose mon regard sur Eve « Il faut lui donner le coup fatal ! » Ce que je sous-entendais par coup fatal, c’était une accumulation d’attaques qui pourraient le sonner assez longtemps pour trouver un moyen de l’arrêter pour de bon. Il avait des chaines ? Je possédais des lianes ! Je fis apparaître d’immenses lianes dans mes mains, des lianes dangereusement râpeuses et toxiques. Ouais, j’aime bien les toxines, surtout quand c’est moi qui les créer. Je pose mon regard sur Ghost Rider « La petite Ivy veut jouer à la méchante ? » « Ouais, et j'empoisonne il paraît. » il se met à rire en plus. Sans sa moto, il n’était rien en fait. Alors qu’il fait ronronner sa moto et qu’il prends de la vitesse en me fonçant dessus, j’utilise mes lianes pour stopper la moto, lui entaillant le visage au passage et fait voler dans les airs cet abruti sous le coup de l’impact. Je le regarde frapper le sol de plein fouet avant de poser mon regard sur Eve « A toi de jouer ! » Je la vois prendre son élan avant de se réduire à une taille microscopique, non perceptible à l’oeil nu et je pense que le gros B.O.U.M sur le sol était dû au fait qu’Eve venait d’asséner un énorme coup de poing sur le crâne de la flammèche. Le voilà qui perds connaissance. Preuve qu’un homme ne doit jamais lever la main sur une femme, non mais !
Mais alors qu’on pense que tout est bien qui finit bien -faut pas oublier qu’on est à Storybrooke et que c’est tout le temps la merde - la poitrine de Ghost Rider rayonne d’un puissant éclat blanc, ce qui me fait me reculer de plusieurs pas. Qu’est-ce-que c’est encore que ce bordel ?!.
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Ghost Rider s'était trompé. En ne servant que la mort, il ne connaissait que la mort. S'il m'avait été aussi facile de lutter contre l'image de mon frère décédé, qui était censé représenter le rapport que j'avais avec la mort, c'est parce que Ghost Rider s'était trompé sur toute la ligne. Le rapport que j'avais avec la mort, ce n'était pas (ou plus depuis quelques mois en tout cas) les morts importants que j'avais laissé dernière moi.
Mon rapport à la mort était essentiellement basé sur Chris. Mon rapport à la mort, ce sont tous les vivants que j'ai laissé derrière moi, quand moi je me suis sacrifié pour mourir il y a quelques mois sur Terre-2. Essentiellement Chris, et le regard noir, rempli de haine qu'il m'avait adressé lorsqu'il avait compris que je comptais faire ce sacrifice pour vaincre Brainiac. Un regard qui avait traduit toute la souffrance que ma présence dans sa vie lui avait infligé. Un regard qui m'avait hanté à la seconde où la vie avait quitté mon corps, me rappelant tous les adieux que je n'avais pas pu faire.
Mon rapport à la mort, c'était tous les vivants que j'avais perdu.
Et désormais, c'était à mon tour d'affronter le rapport que j'ai avec la mort.
Tout ceci était relié à Dormammu, c'était évident : j'avais soupçonné que ce soit lui qui soit venu à la place de Ghost Rider, mais ça ne changeait pas que c'était lui derrière tout ça et Ultraman. La présence d'Evelyn, manifestement appelée par une des forces mystérieuses qui l'entouraient depuis que Hank Pym lui avait confié le costume de sa femme (puisque l'équipement de la Guêpe était de conception Terre-2, et pas de Géo), l'avait confirmé. Et sa présence était plus que bénéfique : Ghost Rider avait été affaibli, puis dominé, se retrouvant alors à terre... mais la poitrine brillant de plus belle. L'origine de son pouvoir. La source de la mort qui construisait sa personne.
J'avais appuyé sur le logo d'araignée sur ma poitrine, qui s'était divisée en une multitude de robots-araignées volants, qui s'étaient alors dirigés vers la lumière, l'attaquant tous d'un laser rouge, simple, mais puissant. Nous avions du plisser les yeux au bout d'un moment, alors que la lumière avait grandit... avant de s'éteindre, alors que sa source sortait du corps de Ghost Rider. Celui était alors immédiatement devenu un homme ordinaire, les flammes disparaissant, et la peau recouvrant son squelette. Mais uniquement... pour disparaître en poussière, poussière qui elle même disparaissait dans un nuage noir pour ne plus rien laisser de celui qui avait été le Ghost Rider.
Nous n'avions pas pu dire quoi que ce soit pour marquer la victoire : nous n'avions pas gagné. Nos regards à tous s'étaient dirigés vers la source du pouvoir du Rider qui était encore là : une pierre noire qui s'agitait au sol. Je fis les gros yeux lorsque j'avais compris de quoi il s'agissait. Celle-ci était certainement la plus dangereuse de toute ses soeurs : elle bougeait sur le sol, en lançant des jets de flammes puissants contre la paroi affaiblie de fumée noire qui constituait le dôme. Si on ne faisait rien, elle allait tout détruire, pire encore que ce qu'avaient prévu Ghost Rider et Silver Surfer pour Ultraman.
Car il s'agissait de... Une pierre d'Infinité, échappai-je dans un murmure. Elle était identique à la Pierre de l'Espace que nous avions manipulé entre Terre-2 et Terre-3 il y a quelques mois, si ce n'était la couleur, ici totalement noire. La Pierre de la Mort. On ne peut pas la laisser comme ça, elle va tous nous anéantir.
Sous la menace imminente, derrière nous, Dark Phoenix s'était réveillée, pour protéger Adèle du danger immense que représentait la Pierre. On ne pouvait plus perdre une seconde de plus : je m'étais avancé vers elle, mes sens d'araignée en alerte maximale, me hurlant de ne pas le faire. Mais je l'avais fait, avant que la Pierre ne devienne pire qu'une bombe nucléaire : je l'avais ramassé.
J'avais poussé le hurlement le plus horrible de ma vie, parcouru de la plus grande douleur qu'il m'ait été de ressentir. En tenant la Pierre dans la main, mon corps entier s'était recouvert de flammes. Le rouge et bleu de mon costume avaient disparu pour ne laisser que du noir, alors que je sentais... ma peau disparaître, creusant la forme de mon squelette sous le tissu du costume. J'absorbais la mort. Je devenais le nouveau Rider. Je n'étais pas assez fort pour lutter contre son pouvoir.
Je l'avais vu alors. Le visage de Chris. Celui de Kara. Celui de Simon. Celui de... Peter. Puis de Mattéo. Une larme de feu s'échappait d'un des orbites de mon crâne. J'affrontais désormais le vrai rapport que j'avais à la mort. Et... je n'étais pas prêt. Je n'avais jamais été prêt. Je ne le serais certainement jamais. Ni pour affronter ce lien avec la mort qui hantait ma vie, ni pour perdre tout ça.
Et pourtant... je me perdais à la mort. Je devenais la Mort.
Non ! Avait hurlé Citizen Cold derrière moi. Si tu n'es pas assez puissant pour affronter la Pierre de la Mort, nous le serons ensemble. D'abord Galactus, puis la menace de Dormammu... maintenant l'origine du Rider de la Mort ? On ne laissera plus aucune source mystique de Terre-2 ou 3 détruire nos vies. Ni la tienne, ni celle de personne !
Alfred s'était alors avancé, abandonnant la glace de Citizen Cold, pour... attraper ma main libre. J'aurais voulu lui hurler de ne pas prendre ce risque si j'avais pu. Mais je n'avais pas pas pu. Alors il avait tenu ma main, et la puissance de la Pierre de la Mort s'était soudainement divisée en deux, partagée dans le corps d'Alfred, qui lui aussi, recouvert de flamme, avait perdu la peau pour ne devenir qu'un squelette sous des habits noirs.
Reste avec nous Dyson, avait prononcé la voix d'Evelyn, qui, à son tour, s'était approchée pour poser sa main sur mon épaule. La puissance de la Pierre était désormais divisée en trois, Evelyn prenant également les traits enflammés du Ghost Rider.
Puis en quatre, quand la main de Lucy vint tenir celle d'Evelyn. Et en cinq, quand le Dark Phoenix avait tenu celle d'Alfred.
La Pierre s'affaiblissait face à une union qui surpassait toute la puissance qu'elle avait pu affronter de toute son existence. Et cette union était en train de tout défaire. Au bord de la victoire. De détruire enfin ce dôme, et la trace de la mort qui planait à l'intérieur depuis la veille.
Et à vrai dire, ils n'étaient pas seuls. Car au dehors du dôme, ils étaient aidés par les habitants de Storybrooke.
Au dehors du dôme
Deborah Gust venait d'affronter ce qui pourrait certainement être l'une des épreuves les plus agaçantes pour elle et ses nerfs. Lorsque le dôme s'était abattu, toute l'équipe de la mairie s'est trouvée piégée à l'intérieur, laissant l'émotion rousse complètement seule (quoique avec la compagnie d'Hervé), dernière représentante de la mairie. Ce qui n'avait pas été de tout repos : durant toute la journée, puis toute la nuit, Storybrooke n'avait plus que 4 policiers, qui géraient la ville comme ils le pouvaient. Ils n'avaient déjà pas de shérif, alors maintenant seuls à 4 pour gérer une ville... la mairie avait été envahie d'appels pendant des heures interminables, n'ayant que Deborah pour y répondre.
Toute la nuit à rester éveillée, jusqu'à voir à 5h du matin que les choses empiraient en voyant le dôme de fumée s'agiter encore plus, désormais recouverts d'éclair. C'est pas dans ma fiche de poste, soupira-t-elle, ne pouvant pas être davantage blasée qu'à cet instant. HERVE ! Un triple expresso. PRONTISSIMO.
Hervé leva les yeux vers le ciel, s'exécutant en dandinant des fesses, manifestement également à bout de nerf après tout ce temps sous les uniques ordre de Deborah. Quelques instants plus tard, il revint avec la demande qui lui avait été faîte. Madame est servie, dit-il ironiquement.
Quelques instants qui avaient suffit à voir le soleil matinal de Storybrooke commencer à colorier le ciel, au même instant alors que la fumée du dôme se calmait soudainement, devenant moins épaisse, si bien qu'on commençait à voir légèrement à travers.
Ce qu'ils virent en premier, c'était les civils effrayés qui essayaient de sortir. La barrière avait semblé plus faible, alors ça paraissait faisable. Mais ils n'arrivaient pas à passer, encore bloqués par une force suffisante. Ce qu'ils pouvaient faire, c'était passer le bras dans cette masse vaporeuse, essayant d'alerter les habitants de l'autre côté, dans la partie libre de la ville, pour être tirés par la main et sortir enfin de cet endroit. Cependant, si de nombreux habitants étaient en effet devant eux, personne ne s'était approché (soit ne comprenaient-ils pas... soit ils filmaient tout sur instagram, n'ayant toujours pas compris que Storybrooke était censée rester secrète pour le reste du monde).
Deborah s'approcha alors d'une voiture de police, qui n'avait pas été prise dans le pérmiètre du dome, pour en sortir un mégaphone, dans lequel elle parla à toute la foule.
Votre attention s'il vous plait c'est votre cheffe qui vous parle.... Hervé, faites pas cette tête, c'est la stricte vérité. Y a plus que moi, je suis la plus haut placé dans la hiérarchie et sous mon anticernes j'ai les cernes qui le prouvent. Elle fit une première pause ici, pour laisser les gens assimiler les premières données de son discours. BIEN. Mes pas si chers que ça concitoyens, l'heure est venue pour vous de faire votre B.A. de la journée, dit-elle en se baladant vers ceux qui filmaient la scène pour attraper leur téléphone et les jeter par terre sans vergogne, ni sans faire attention à ceux qui en râlaient. Il est grand temps pour vous de devenir les héros de votre vie et pas d'en filmer pour faire des vues sur YouTube. Vous voyez ces mains plus ou moins belles et propres tendues vers vous ? Eh bien vous allez les prendre dans les vôtres et tirer en essayant de pas les désolidariser du reste du corps. J'sais pas si les assurances payeront si ça arrive. Elle s'arrêta un instant, avant de reprendre : Pour ceux qui le souhaitent des gants Mappa sont à votre disposition auprès de ma secrétaire personnelle, Hervé. Deborah ne fit pas attention si l'utilisation du féminin blessait Hervé, puisqu'elle reprit en tournant la tête vers une femme rousse plus loin, qui tenait ses fonctions dans la police. Toi, la rousse rouquine presque aussi canon que moi. En avant, tu donnes l'exemple et tu le donnes maintenant. En route, mauvaise troupe !
Mais, en voyant Honey Lemon s'approcher également pour offrir son aide, elle l'en empêcha aussitôt. Pas toi, Einstein. Demi-tour. Retourne faire mumuse avec tes tubes à essai, hors de question que je prenne le risque que Michel-Ange soit encore plus insupportable que d'habitude sous prétexte que c'est potentiellement dangereux.
Alors, si Honey fut bien interdite de sauvetage, l'autorité de Deborah portait ses fruits, puisque les citoyens de la ville sortaient de leur torpeur pour s'unir et s'approcher de ce voile de fumée, et tendre la main aux civils emprisonnés à l'intérieur, pour les tirer de toutes leurs forces vers l'extérieur. A la limite entre intérieur et extérieur, sur chacun des bras qui tiraient, un éclair violet se formait, s'élevant violemment et rapidement vers le haut du dôme, comme si... comme si tous ensemble, les habitants de Storybrooke aidaient à déchirer le dôme !
Au nord de celui-ci, Dyson, Alfred, Lucy, Evelyn et Dark Phoenix se partageaient toujours, dans le cri et la douleur, la puissance enflammée de la Pierre de la Mort. Et alors que le dôme se recouvraient d'éclairs qui montaient vers son point le plus haut, le groupe relacha un violent trait de lumière vers ce même point, sur lequel la fumée tournait alors pour former... un vortex. La Pierre de la Mort échappa alors des mains de Dyson. Eux qui avaient affronté l'ennemi qui les avait enfermé ici, la Mort elle même, aidés par les habitants unis pour déchirer le dôme....
Ils finirent par réussir tous ensemble.
La Pierre disparut dans le vortex , en même temps que toute la fumée du dome. Une dernière onde de choc traversa tout le monde et l'instant d'après... tout était rentré dans l'ordre.
Le dôme n'était plus là. Les dégâts du centre commercial, du Comics Burger, de l'aérodrome et de tout le reste avaient disparu. Vision s'était relevé. Et nous portions tous nos tenues de civils, laissés dans le même état dans lequel nous étions avant l'arrivée du dôme, excepté Dark Phoenix qui était née ainsi, avec l'équipement d'Adèle.
La Mort avait trouvé des adversaires assez redoutables.
( Pando )
Tadashi Hamada
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• Ça fait vraiment du bien de boire ! Je crois que j'avais un peu soif ..
• Alors ? Qu'est ce que tu en dis ?
• Tu as beaucoup progressé depuis que tu es rentré dans la police ! C'est très bien !
| Conte : Les Nouveaux Héros! | Dans le monde des contes, je suis : : Tadashi Hamada
Tout était revenu à la normale. Le dôme avait disparu, le centre commercial s’était reconstruit (ou plutôt dé-détruit), les bâtiments explosés étaient comme neuf, même ses vêtements étaient brusquement redevenu propres sur sa peau. Ses contusions avaient pâlies, et même l’air s’était vidé de son odeur de brûlé et de poussières. Tout, absolument tout, était revenu à la normal. Sauf trois choses. La première, c’était qu’il était toujours debout sur ce surf argenté bizarre, et qu’il flottait toujours dans l’air. La deuxième, c’était qu’il s’était déplacé, il ne savait pas exactement où, mais ailleurs, comme un peu plus loin que là où il était la seconde d’avant. Et la dernière, c’était qu’il n’était pas tout seul sur son surf.
Quand il s’en rendit compte, Tadashi eue la réaction la plus basique du monde. D’un sursaut, il se retourna, tombant donc nez à nez avec le Surfeur d’argent, et il se mit à hurler. A plein poumons. En même temps, il devait bien avouer qu’il ne s’y attendait pas et qu’il avait un peu une tronche à faire peur, le mec tout en aluminium là ! Brutalement, le Surfeur releva le poing, prêt à le frapper, et Tadashi ferma les yeux, levant ses bras pour protéger au moins son visage, si bien qu’il ne comprit pas exactement ce qui arriva par la suite.
Il y eue un énorme ‘BONG’, une vibration qui le secoua des pieds à la tête, et un flash lumineux explosa entre eux, comme une étincelle s’échappant d’un métal chauffé à blanc. Ouvrant timidement un œil, il se rendit alors compte que son bras avait suffit à stopper le coup du Surfeur, comme si il était tout aussi résistant que lui. Cela sembla étonne également le Surfeur, qui fronça les sourcils avant de recommencer, mais tout aussi brutalement, il stoppa son geste, à quelques centimètres de son visage. Pourtant, cela n’eut pas l’air volontaire, au contraire, son visage se contracta, sous le coup de la force qu’il déployait pour le faire. Rapidement, Tadashi l’observa, avant de se retourner, avisant la dame rousse qu’il avait aidé au début de toute cette histoire. Ses yeux luisaient, et son bras tendu tressautait légèrement, comme sous le coup d’une profonde énergie.
Instinctivement, il prit son élan, levant le pied pour donner un grand coup dans le torse du Surfeur… Et il tomba à la renverse. Littéralement. Sauf que n’ayant pas prévu le retour de force qu’il allait prendre, Tadashi s’éjecta du surf, comme un imbécile. Comment il pouvait prévoir aussi, que l’onde de choc allait le renvoyer en arrière aussi ?! Heureusement, ils n’étaient pas haut, et il se réceptionna rapidement, se retrouvant accroupit près d’Adèle, qui lui dédia un regard vaguement agacé. Malgré lui, Tadashi déglutit, pas exactement serein. En même temps, apparemment, elle était littéralement capable de lui faire exploser la boîte crânienne par la pensée, alors… Il préférait garder une distance de sécurité avec elle. Prudemment, il se redressa et Adèle eue une sorte de grimace, faisant relever les yeux à Tadashi.
Toujours perché sur son surf, le Surfeur bougeait, lentement, mais sûrement. Les traits tirés par l’effort, il grimaçait, tout autant qu’Adèle, et après une seconde de réflexion -parce que oui, Tadashi ne pensa pas immédiatement au fait qu’il possédait une sorte de Force du Surf, ce n’était pas exactement naturel pour lui, d’agir en super-héros, il se concentra, serrant les poings et les dents. Il fallut quelques secondes, mais soudain, le Surfeur se mit à hurler de douleur, se recroquevillant sur lui même après quelques secondes, visiblement broyé par leurs pouvoirs combinés, mais il se redressa brusquement, relâchant une onde de choc qui lui fit perdre sa concentration, trébuchant en arrière.
Ce fut la faille qu’il attendait. Bondissant de son surf, il se jeta sur Adèle, l’attrapant à la gorge. Tadashi ne réfléchit pas, il tendit la main, attrapant l’épaule d’Adèle. Plus tard, on lui dirait sans doute qu’il avait agit par instinct, qu’il avait su qu’ainsi, ils combineraient leurs pouvoirs pour combattre le Surfeur mais en réalité, Tadashi songea d’abord à l’aider, et par chance, cela fonctionna. Une sorte de décharge, comme un coup de jus, traversa sa paume, là où il toucha Adèle, et ce fut comme si soudain, il sentait un flux, puissant, passer de lui à Adèle. Il sentit quelque chose lui tapoter le pied, réalisant après un instant qu’il s’agissait du surf, et quand il posa le pied dessus, le flux redoubla de puissance, comme alimenté par une nouvelle source.
Les yeux d’Adèle se nimbèrent de flammes, comme ses vêtements et sa silhouette, et le Surfeur se mit à hurler, reculant difficilement, son corps entier se striant lentement de flammes ou de noir, ça et là. En quelques secondes, il tomba à genoux, et Tadashi cru que tout était finit, mais il se redressa, dans un ultime effort, abattant son poing sur Adèle. Le visage d’Adèle se contracta, et en un battement de cil, le Surfeur d’argent se désintégra, tombant en fine poussière sur le sol. Anihiler. Détruit. Emporter par le vent, dans un nuage noir.
L’énergie qui les animait cessa brusquement, et la main de Tadashi relâcha l’épaule d’Adèle, qui tomba à genoux, une main sur son ventre. Tadashi tituba légèrement, hébété, le souffle coupé et rude, avant de retomber sur les fesses, abasourdi. Un vertige le prit, et il du respirer très profondément et plusieurs fois avant d’entendre les sirènes des ambulances, loin, très loin -en réalité, pas si loin, mais il avait de sacrés acouphènes. Il battit plusieurs fois des paupières, se tournant vers Adèle, dont les yeux avaient perdus de leurs intensités, et qui avait l’air plus hébétée encore que lui.
-Vous… Allez bien ? articula-t-il, difficilement.
Elle secoua la tête, l’air de ne pas trop savoir quoi répondre, et quand il essaya de se redresser, il sentit quelque chose venir tapoter son bras, avant de s’immobiliser. Le surf ! Il n’avait pas… disparu en même temps que le surfeur ?! Les yeux ronds, Tadashi observa ladite planche d’argent, penchant légèrement la tête sur le côté. Il secoua la tête, jetant un coup d’oeil à Adèle, avant d’apercevoir, plus loin en contre bas, les lumières des ambulances. Il fallait… emmener Adèle là-bas et..
Sitôt il l’eut pensé, sitôt le surf se mit à glisser, docilement vers la jeune femme. Sérieusement ?! Tadashi songea à peine le ‘stop’, que la planche cessa de bouger docile. C’était sérieux cette histoire ? Genre… Vraiment ? De l’index, il fit signe à la planche de revenir, et Tadashi secoua la tête, avant d’éclater de rire, nerveusement.
-Bon… Ben au moins, je sais comment on va descendre, fit-il, d’un ton léger, à l’intention de la rousse, qui pencha légèrement la tête sur le côté.
Chris L. Brooke
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I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Le combat était terminé, une victoire encore une fois alors que Chris pensait qu'il n'y avait plus aucuns espoirs. Tout était redevenu comme avant. Que ce soit le bâtiment, les vêtements ou encore l'emplacement des personnes. La seule chose qui avait changé été la santé de tous. Chris était de nouveau à côté de la scène sur laquelle le maire faisait son discours. Son costume de Green Lantern avait disparût ainsi que sa bague. Sa tenue de police était intact , elle n'était plus repeinte de son sang et pourtant il avait encore mal à l'endroit ou Peter l'avait poignardé. Le policier passa rapidement sa main sur le haut de son uniforme et il sentait encore très bien les points de suture que Vision lui avait fait. C'était assez perturbant, rien n'avait changé visuellement. Ils avaient tous regagnés leurs places et pourtant Chris voyait des civils pleurer devant lui ou même saigner. La scène était resté la même mais les acteurs qui avaient joués dedans, eux savaient. Le blond se sentait presque mal de voir cette situation ne face de lui, il ne comprenait plus rien. Heureusement pour lui les ambulanciers et les pompiers débarquèrent avec des brancards. Voir ce genre de scène se dérouler devant lui le réveilla directement de sa transe. Ce fût évident que sa première pensée fût pour sa belle-sœur, Adèle.
Sans gêne, il poussa deux de ses collègues pour pouvoir se glisser dans la foule de civil en panique mais surtout apeurés. Le blond mit un moment avant de pouvoir poser son regard sur Adèle qui semblait légèrement sonné, heureusement elle n'avait rien à première vue. Dark Phoenix voulait que son bien après tout, c'était une bonne chose. Il marcha rapidement vers elle avant de s'accroupir devant cette dernière tandis que les médecins étaient déjà autour d'elle. Après tout, les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes étaient la priorité de médecin dans ce genre de catastrophe.
« Adèle ! » Il passa délicatement sa main sur la joue de cette dernière. « Dis-moi que ça va ? Dis moi que tu n'as pas mal au ventre ! »
« Ça va, ne t’en fais pas ... est ce que c’est fini ? Est ce qu’on... on a réussi ? » elle afficha un petit sourire avant d'afficher une grimace quand elle bougea son bras gauche.
Chris lâcha un petit rire, l'innocence de cette femme faisait toujours du bien à voir. Il déposa délicatement ses lèvres sur le front d'Adèle avant de finalement hocher la tête.
« Oui, c'est fini. On a gagné et en partie grâce à toi ma belle. Alors comme ça, tu fais partie de Magic League maintenant.. ça fait quoi d'être une héroïne super badass ? »
« ... oh je suis une héroïne ?! » lâcha t-elle amusée. « La tenue te va bien, Captain. » en appuyant de sa main libre sur son épaule, qu’elle serra sous sa paume. Amicalement. Tendrement. « Mais je crois qu’Arthur va faire une crise cardiaque s’il sait que je suis une super héroïne ! »
Le policier continua de sourire, il était toujours heureux d'entendre Adèle parler. Cette femme était unique dans son genre. Il fallait dire que Eleonore était dans le même genre. Chris releva alors doucement ses yeux vers l'entrée du centre commercial avant de hausser les sourcils.
« Tu veux parler de l'homme qui arrive en courant vers nous ? Et bien on lui dira rien, c'est notre secret même si il fait partie de la famille maintenant. » Il fit un petit clin d’œil à la jeune femme. « Je vais vous laisser, de toute façon il faut que tu ailles à l'hôpital en toute urgence et moi je dois rester ici mais je sais que Arthur va bien s'occuper de toi. »
« Oh ! » Adèle se tourna vivement vers Arthur avant de kyater. Elle réagit rapidement à la phrase de Chris. « Oui, il fait parti de la famille ! Et il y aura bientôt... un nouveau membre qui t’aimera autant que moi ! » Elle conduit sur Chris avant de lui faire un câlin. « Ça va aller ? Ils ont besoin de toi... » elle ramena son bras vers elle.
« On se revoit vite, je te le promets mais en attendant laisse les médecins s'occuper de toi. Je t'aime ma petite sœur. » Il ébouriffa les cheveux de la jeune femme.
Chris aurait voulu partir avec Adèle à l'hôpital mais son travail lui interdisait de quitter les lieux. Après tout le centre commercial avait subit .. un attentat. Il y avait tellement de blessés, tellement de personnes perdus et son devoir était de les protéger et de les aider. Entendre le cris des citoyens ou les pleurs lui fendait le cœur. Il n'avait pas fait son travail, voilà ce qu'il était en train de penser. Heureusement pour lui, voir Arthur monter dans l'ambulance le rassura. Elle n'était plus seule maintenant. Chris afficha alors un petit sourire triste à Adèle. Mais avant que l'ambulancier ne ferme les portes du véhicule, Chris posa brusquement sa main sur la portière avant d'afficher une petite moue tout en jetant un regard à Arthur.
« Je suis vraiment désolé.. J'aurai du la protéger. Tu me tiens au courant ? » Il marqua un petit temps de pause fixant les blessés qui se tenaient derrière lui avant de se mordre nerveusement la lèvre. « Appels moi quand tu as des nouvelles Arthur. »
« Ne t'excuse pas, je sais que tu l'as protégé. »
Arthur semblait inquiet, ce qui était normal après tout mais cela ne l'empêcha pas de rassurer le policier. Le petit ami de Adèle accepta la demande de Chris et seulement après ça, il laissa les ambulanciers faire leur travail. Il recula de quelques pas en arrière avant que les portes du véhicule ne se ferme. L'ambulance partit rapidement du centre commercial. Il décida de retourner dans le bâtiment, le cœur lourd. Chris détestait vraiment cette atmosphère pesante, de tous les voir dans cet état. Mais il se reprit rapidement, se précipitant vers un petit garçons roux qui était en pleur. Le policier afficha une petite moue avant de s'accroupir devant lui.
« Qu'est ce que tu as p'tit gars ? » demanda doucement le policer.
« Je vois plus ma maman.. Et mon papaaaaa ! J'ai peur ! »
Chris se mordit nerveusement la lèvre avant de passer délicatement sa main dans les cheveux du petit garçon qui était en train de renifler tout en fixant Chris. Il vint se blottir contre le policier et il comprit à ce moment là que le petit garçon avait besoin de réconfort et d'aide. Chris se redressa alors, gardant le petit garçon dans ses bras tout en marchant vers ses collègues. Les parents étaient sûrement en train de demander de l'aide à ses collègues pour retrouver le petit garçon et en effet, Chris ne s'était pas trompé. Une mère de trentaine d'années était en train d'insulter un policier parce que ce dernier sa savait pas ou était son fils.
« Maman ! Je suis là ! M'man ! »
Le petit garçon descendit rapidement des bras de Chris avant de courir vers sa mère tout en se jetant dans ses bras alors qu'il pleurait à chaude larme, tout comme sa mère d'ailleurs. Chris afficha un petit sourire, cette scène était touchante et lui redonnait un peu d'espoir.
« Merci beaucoup monsieur l'agent, merci ! »
Chris hocha doucement la tête avant de se tourner vers ses collègues qui courraient dans tous les sens. Mais il n'avait pas encore croisé le personnel de la Mairie et il trouvait cela plutôt étrange. Le blond fronça les sourcils ne s'attardant pas trop sur ça. Il allait aidé une autre personne avant de voir Dyson s'avancer doucement vers lui, le regard vide. Le pauvre semblait encore plus chamboulé que tous les autres ici. Chris vit Michel-Ange monter sur la scène et tous les adjoints se tenaient derrière lui. Il afficha un petit sourire en voyant que le maire était de retour avant de poser délicatement sa main sur l'épaule de Dyson.
« Tu as mauvaise mine mon ami.. Tu veux qu'on discute autour d'un verre une fois que j'ai fini mon boulot ? Je te l'ai déjà dis, ce n'est pas bon de tout garder pour soit. Je suis là, moi.. »
Dyson eut une réaction plutôt étrange. Il détourna son regard comme si il s'empêchait de pleurer mais pourquoi ? C'était ridicule.. La guerre était fini et beaucoup pleurer autour d'eux. Le blond fixa son ami légèrement perdu avant de croiser ses bras contre son torse.
« En fait, je viens pour quelque chose d'important. La première chose que j'ai faite quand le dome a disparu, c'est de réunir un conseil municipal d'urgence. Je voulais parler de la police. Il y a des maladresses policières. Et la police a du mal depuis qu'elle n'a plus de shériff. Alors j'ai demandé à ce qu'on fasse comme les mairies précédentes : qu'on choisisse un shérif dans l'équipe municipale pour le placer à la tête de la police. Le conseil vient d'approuver. Il faut quelqu'un qui fait ses preuves depuis déjà longtemps, et la Procureure Belfort a approuvé ma proposition. »
Une discussion sur la police ? Chris baissa légèrement la tête comprenant les dires de ce dernier. Même lui savait qu'un commissariat sans shérif n'était pas un bon commissariat. Ses collègues n'étaient pas méchant en soit, vraiment pas. Ils avaient juste besoin d'être encadré par un supérieur, tout comme Chris d'ailleurs. Il avait toujours eut l'habitude de travailler pour quelqu'un. Dyson finit par désigner le maire qui se tenait sur la scène derrière lui.
« Michel-Ange est en train de faire ce qui était prévu hier. Présenter l'équipe de la mairie. Et après, il parlera de la police. Alors, Chris, si tu es d'accord, et que tu me dis oui, le mairie annoncera officiellement que tu es le shériff de Storybrooke. Et la Procureur Belfort te donnera tes nouvelles insignes. On est unanime, la ville a besoin de quelqu'un comme toi pour être son shériff. »
Chris se figea quand il entendit les dernières phrases de son ami.. Lui ? Shérif ? Mais pourquoi ? Il laissa alors tomber ses bras le long de son corps avant de tourner la tête vers ses collègues qui semblaient ne pas avoir entendu la conversation, tant mieux. Il se gratta alors nerveusement la nuque.
« Mais... Regardes dans quel état sont les habitants.. J'ai pas l'impression d'avoir été un bon flic pour eux alors un shérif.. »
« Chris, tu ES un bon policier. Et aujourd'hui, tu as été le meilleur de ceux qui étaient dans le dôme. Tu seras un shérif parfait. Ne refuse pas, s'il te plait. »
Le policier fixa son ami tout en restant silencieux. Il ne comptait pas refuser une décision venant de la Mairie. Il avait été éduqué toute sa vie pour ça après, il espérait juste être à la hauteur, comme toujours. Chris afficha un petit sourire avant de venir coller son front contre celui de Dyson avant de fermer les yeux, s'accordant quelques secondes de pause. Il se décolla finalement de lui avant de respirer un bon coup.
« J'attendrai alors sagement mon tour. Promets-moi quand même que l'on aura une discussion toi et moi. Tu as besoin de parler. »
« Tu dois juste profiter de ton moment maintenant. Et de ta famille après ça. » lâcha simplement Dyson tout en affichant un petit sourire.
Chris afficha une petite moue, frustré que Dyson le repousse toujours. Après ça, il se tourna vers la scène quand on l'appela. C'était à son tour de se faire élire shériff devant le regard de tous les civils. Son cœur manqua un battement à cause du stresse mais il décida quand même de monter sur la scène, se dirigeant directement vers Elena tout en lui affichant un petit sourire.
« Monsieur Christopher Leon Brooke, j'ai l'honneur de vous proclamer, en ce jour nouveau Shérif de la ville de Storybrooke. Félicitations.»
La jeune femme accrocha alors l'insigne de shériff sur sa tenue de police. Chris grimaça quand il entendit son nom au complet, il préférait vraiment quand on l'appelait Chris. Mais ce n'était pas grave, il était heureux de voir que beaucoup de personnes comptaient sur lui. Même Elena et pourtant ils n'avaient pas été d'accord sur tout durant cette journée de guerre Civil. Le blond serra délicatement la main de la gitane avant de sourire.
« Merci beaucoup, je ne vous décevrez pas. »
Une fois le badge remit devant une partie du publique, des civils et surtout devant le maire. Chris remercia tout le monde et espérait seulement qu'il allait être un bon shérif. On l'emmena vers la voiture de shérif qu'il reconnu rapidement, elle n'avait pas été sortie depuis plusieurs mois mais maintenant c'était la sienne. Décidément, Chris était de plus en plus perdu. Tant de choses à enregistrer en si peu de temps. Il prit les clés de cette voiture et remercia encore une fois tout le monde et surtout Michel-Ange et Elena en leur serrant poliment la main. Une fois que le discours et la présentation de la mairie fût terminé, Chris remarqua que Dyson s'éclipsa vers le Comics Burger, discrètement. Chris afficha une petite moue avant de le suivre posant finalement délicatement sa main sur l'épaule de ce dernier.
« Dyson, qu'est ce que tu fais ? »
« Rien, ne t'inquiète pas pour moi. Félicitation pour la nomination. Profite avec ta famille maintenant. »
Chris fronça les sourcils quand il entendit la réponse de Dyson, encore un mensonge. Il poussa un soupir avant de le tirer doucement dans le restaurant. Il força ce dernier à s'asseoir sur une chaise qui se tenait devant lui. Le policier croisa finalement ses bras contre son torse.
« Me semblait t'avoir déjà dit que tu faisais parti de la famille gros bêta. Alors, tu peux pleurer devant moi. »
« Tu ne voudrais pas que je fasse vraiment de ta famille, Chris. A chaque fois qu'on se voit, tu as une tonne de preuves qui te montrent que vous vous portez mieux sans moi. » dit-il en baissant la tête.
Chris fixa Dyson pendant un long moment avant de s'accroupir devant lui. Il posa délicatement sa main sur la cuisse de son ami tout en affichant un petit sourire.
« Tu n'as pas le droit d'arriver à cette conclusion sans moi. Arrête de t'isoler dans ton coin. Tu es mon ami et tu fais partis de la famille. Ma maison est toujours ouverte pour toi, James aimerait bien te revoir aussi, il t'admire beaucoup. Tu sais, tu m'as manqué pendant tout ce temps. Manger ensemble et parler de nos problèmes. Si je te disais tout à l'époque c'était parce que je me suis attaché à toi et c'est toujours le cas. Arrête de me repousser Dyson.. Je veux juste qu'on soit ami toi et moi, comme avant. »
Chris sentit alors quelque chose d'humide et de chaud tomber sur le dos de sa main, il fronça les sourcils avant de remarquer rapidement que Dyson était en train de pleurer à chaude larme devant lui... Il savait que Dyson souffrait beaucoup, de la pression, du manque d'amour, du manque de confiance en soit. Enfin de beaucoup de chose, Chris le savait et pourtant le voir dans cet état lui brisait le cœur.
« Regarde tout ce qu'il se passe quand on me voit. Quelqu'un est menacé, quelqu'un souffre, quelqu'un meurt. Hier, j'ai précisément eu 301 ans, et pendant ces trois siècles, ça a toujours été comme ça. Moi en train de courir pour essayer d'être une bonne personne mais qui foire toujours tout. Quelqu'un qui rêve sans cesse d'amour et de bonheur mais qui ne le mérite pas, parce que tout ce que je fais c'est faire souffrir encore plus quand j'essaye d'aider les gens. Ça a été le cas avec tous ceux qui sont entrés dans ma vie. Toi aussi Chris. Et... » Ses larmes doublaient de volume. « Et je suis fatigué. Je déteste cette vie, je déteste qui je suis, je déteste ce que je fais. Alors... si je ne suis pas capable de fréquenter des gens sans leur faire souffrir, ne plus voir personne ça m'empêchera peut être enfin de le faire. C'est pour ça que j'ai crée Vision, pour ne plus demander d'aide pour la Magic League. Pour ça que j'ai suivi Michel-Ange à la mairie, parce que je savais qu'il pouvait aider cette ville et que pour UNE fois dans ma vie je voulais le faire aussi. Et tu sais quoi ? Même ça, j'ai tout gâché dès les premières semaines. Je suis obligé de fuir tout le monde. Mes proches, cet homme qui m'a rendu si heureux le mois dernier parce que c'était égoïste de lui imposer le fardeaux que je suis, ou simplement... toi. Tu as une famille, toi. Tu devrais profiter d'elle, au lieu de passer ton temps avec moi alors que je vais sûrement tout gâcher dès demain. »
« Alors arrête de... Attends. Tu as dis que tu voyais un homme qui t'avait rendu heureux ? »
Chris aurait put être jaloux mais il ne l'était pas vraiment. Il savait que Dyson l'avait quitté pour une bonne raison, raison qui n'avait qu'un nom : Jefferson. Et lui en vouloir parce que son cœur appartenait à quelqu'un d'autre serait inapproprié de sa part. Il était même très content de l'apprendre. Chris afficha un immense sourire avant de poser délicatement ses deux mains sur les joues de Dyson.
« Alors tu peux abandonner toute espoir comme tu viens de le dire.. Ou tu peux revoir cet homme. Tu sais, Dyson. La vie n'est pas facile, vraiment pas. Elle ne nous fait jamais de cadeaux, à toi, à moi et même aux autres mais il y a quand même de bonne chose, comme ce mois magique que tu as passé avec cet homme. Et si pour une fois, tu t'accrochais à quelqu'un. Invites le au resto ! Oui chez les Brooke et je t'offre le repas ! Mais tu peux plus rester comme ça. Reprends toi, je sais que tu es fort Dyson. »
Les larmes de Dyson se calmèrent un peu et il lâcha un petit rire à la fin du discours de Chris . Il avait réussi à le faire rire et à le faire sourire. Le policier afficha un petit sourire en coin avant de finalement hausser les épaules tout en passant délicatement sa main dans les cheveux de son ami.
« Tu sais que tu es un grand fou, Chris ? »
« Candice n'est pas ma sœur jumelle pour rien, tu sais. Alors, tu en dis quoi ? Drague ce garçon ! Fais lui comprendre que tu as besoin de lui. En plus, j'en suis sur il t'aime beaucoup ! Tu es quelqu'un de très attachant, vraiment. »
« Je doute que "draguer'' soit dans mes points fort » dit-il toujours avec un petit sourire. Un sourire qu'il perdit rapidement. « Je... c'est pas une bonne idée. Il a l'air déjà si triste parfois, je ne veux pas empirer ça... »
Chris poussa un long soupir avant de s'asseoir sur le sol, il ne fallait pas dire son corps était épuisé de cette longue journée. Il avait des bleus un peu partout mais là pour le moment il réfléchissait surtout à une idée.
« Triste ? Pourquoi ? Tu lui as fais du mal ? Je suis sur que non. Tu es la cause de son chagrin, je parie que non plus. Alors quoi ? Tu veux pas lui apporter un peu de joie dans sa vie triste ? »
« Je... » Dyson chercha quelque chose à répondre mais apparemment Chris avait vu juste. « Si, bien sûr que j'en ai envie... »
« Bah alors.. Qu'est ce que tu attends, fonce. Je serai déjà parti à ta place moi ! »
Dyson serra alors sa veste devant le regard perdu de Chris avant de lâcher un nouveau petit rire tout en essuyant ses larmes.
« Je confirme. Tu es vraiment un grand fou. Te nommer Shérif fait au moins parti des meilleures idées que j'ai pu avoir avoir. »
« Hum.. Et sortir avec ce mec aussi alors qu'est ce que tu fais encore avec moi ? Bon sang, tu es Spiderman ! Alors lève tes fesses et va le voir ! Je vais quand même pas le faire à ta place.. » il afficha un petit sourire.
Dyson finit alors par se lever hésitant encore un peu mais son regard se posa finalement sur la porte du Comics Burger. Le policier savait qu'il avait réussi à convaincre ce dernier. Le brun vint se blottir doucement contre Chris avant de se décoller de lui tout en souriant.
« Merci ! »
Dyson sortit finalement du bâtiment laissant Chris seul dans le restaurant. Il poussa un long soupir de fatigue avant de jeter un regard à son téléphone, pas encore de message. Il espérait avoir rapidement des nouvelles de sa sœur mais en attendant, beaucoup de boulot l'attendait dehors. Il passa rapidement sa main dans ses cheveux pour les plaquer en arrière, il serait peut-être temps de les couper. Chris sortit du restaurant à son tour, il respira un bon coup se sentant .. vide. Il était pourtant heureux d'être le nouveau shérif mais.. cette mission l'avait encore tout retourné. Il se tapota doucement les joues pour s'encourager et se dirigea vers les civils qui avaient besoin d'aide. Chris avait passé la journée à conseiller ou écouter les autres. Il avait reçu les félicitations de beaucoup de personnes aussi. C'était touchant de voir de la solidarité entre tous alors que beaucoup avaient vécus un véritable cauchemar. Le soir tomba rapidement et une fois que le plus gros avait été fait, un de ses collègues lui avait dit de rentrer chez lui. Chris avait une famille après tout, il était déjà parti un jour entier sans donner de nouvelle. Il remercia tout le monde avant de montrer dans sa voiture de shérif pour quitter enfin le centre commercial. Il n'allait pas y remettre les pieds avant un petit moment.
Chris gara alors sa voiture dans l'allée devant la maison de Jefferson. Il poussa un long soupir avant de regarder son reflet dans le rétroviseur intérieur de son véhicule, il avait un œil au beurre noir et sa lèvre était coupé à cause des coups que le surfeur d'argent lui avait donné. Comment pouvait-il mentir sur son état avec un visage pareil ? Il claqua alors sa langue contre son palais avant de finalement sortir de la voiture. Il marcha difficilement dans le chemin qui menait vers la maison et une fois devant la porte il sonna . Il n'attendit que quelques secondes avant que le chapelier ne lui ouvre la porte. Le policier afficha un petit sourire malgré son état minable.
« J'ai été promu.. Je suis shérif. » lâcha simplement Chris.
Jefferson ouvrit la porte et quand il vit la réaction de ce dernier il ne pût s'empêcher de sourire. Voilà ce qu'il aimait chez le chapelier, il ne le harcelait pas de question, il laissait Chris venir à lui. Ce n'était pas une mauvaise chose quand on voyait comment le policier avait du mal à s'ouvrir aux autres.
« Quoi de plus normal pour le meilleur flic de la ville ! Depuis le temps que je le dis que ça doit être toi ! Il n'y a pas meilleur pour arrêter les criminels et je sais de quoi je parle ! » Il lâcha un petit rire avant de reprendre. « Tu veux un thé ? Un café ? Un chocolat peut être ? Il faut que tu te reposes un peu tu as une mine assez affreuse ! Tu peux utiliser l'une des salles de bain si tu veux ! »
Le blond aurait pût tout simplement répondre à la question, dire qu'il n'était pas en état d'avaler quoique ce soit mais il n'avait même plus envie de parler. Il se contenta de fixer longuement et lourdement l'homme qui se trouvait en face de lui. Il était soulagé de ne pas l'avoir vu quand il avait failli mourir. Jefferson ne lui faisait donc pas penser à la mort, au contraire. Chris finit par passer délicatement ses bras autour du corps du chapelier et sans demander la permission, il se blottit contre lui, enfouissant son visage dans le foulard de ce dernier.
« Je suis juste fatigué.. »
Jefferson le laissa faire, ses propres bras en suspend pendant quelques secondes. Il hésita puis finalement, fit de même, les posant sur lui, l'enlaçant, une main dans son dos traçant des petits cercles pour l'apaiser. Chris se sentait drôlement bien dans les bras de ce dernier. Il allait finir par raconter toute l'histoire au chapelier, c'était sûr mais pas tout de suite, pas maintenant alors qu'il essayait d'oublier un maximum.
« J'ai des chambres d'invités à mon étage. Si tu as besoin de te reposer n'hésite pas. Puis Althea s'est endormie il n'y a pas longtemps, ça serait dommage de la réveiller. » Dit il d'une voix douce qui se voulait réconfortante. « Tu peux rester le temps que tu veux, ça ne me dérange absolument pas ! »
Le policier afficha un petit sourire restant blottit contre lui encore un peu avant de finalement se décoller du corps de Jefferson à contre cœur. Il hocha doucement la tête.
« Merci pour tout, Jeff. Dis.. ça te dérange de venir dans la chambre avec moi ? Tu n'es pas obligé de dormir, je veux juste .. ne pas être seul .. Mais si tu veux pas ce n'est pas grave. »
« Tu n'es jamais seul ici ! »
« Jefferson a raison ! J'essaye de t'enlever tout le poids qu'il y a sur tes épaules Chris et ce n'est pas que métaphorique étant donné que j'agis sur ton système nerveux. »
« Il n'y a pas de soucis ! Ce n'est pas pour rien si je te propose d'être dans mon étage. » Il saisit alors la main de Chris pour l'aider à s'y rendre. « James doit être soit dans la bibliothèque, soit dans la chambre des jumeaux à ma dernière connaissance. »
Si Chris avait été plus en forme, il aurait sûrement relevé le fait que James était dans la chambre des deux hommes qui étaient partis avec son fils pendant un moment pour naviguer sur la mer. Mais la fatigue avait gagné le corps du nouveau shérif. Les nerfs venaient de relâcher, le stress. Ils arrivèrent enfin devant une des chambres du manoir et pourtant le chapelier ne lâcha pas sa main. Chris afficha un petit sourire en le réalisant. Ils rentrèrent silencieusement dans la chambre et le blond alla directement vers le lit ou Althéa dormait paisiblement. Chris afficha un petit sourire avant de passer délicatement sa main dans les cheveux de la petite fille, elle ouvrit à peine les yeux. Elle afficha un petit sourire fatigué.
« Papa ? Tu es enfin rentré ?.. »
Le blond haussa les sourcils à cause de la surprise, c'était la première fois que Althéa appelait Chris, papa. Il ne pût s'empêcher de sourire un peu plus avant de finalement hocher la tête.
« Oui, papa est là. J'ai le droit de venir dormir avec toi ? »
Elle jeta un regard à Jefferson et Chris avant de finalement hocher la tête. Elle se plaça correctement au milieu du lit pour laisser la place aux deux hommes et elle referma rapidement ses yeux. La petite fille ne mit que peu de temps à s'endormir. Il s'installa correctement à la droite de Althéa se blottissant contre elle alors que Jeff fit la même chose de l’autre côté. La scène était un peu étrange étant donné que Jefferson n'était que son ami mais le blond était tellement épuisé qu'il ne s'attarda pas dessus. Il s'endormit rapidement, entouré de sa famille.
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Tandis que Vision fermait le caisson une bonne fois pour toutes, à l'intérieur duquel le corps de Peter Quill avait été entièrement cryogénisé avec de la Glace Infinie, nos regards, à Géo, Alfred et moi, étaient rivés vers le sol, fermés. Géo avait levé le regard discrètement vers moi, du coin de l'oeil, compatissant, ayant conscience que je portais une culpabilité sans nom pour la mort de Peter qui n'avait jamais pu recevoir les hommages du héros qu'il avait été lorsqu'il avait levé les armes contre Brainiac et ses sbires mystiques en septembre dernier.
Il y a quand même des bonnes nouvelles à tirer de cette guerre, retentit la voix d'Alfred pour briser la glace (les plus fins d'entre vous ont rigolé au jeu de mot). Nous avons des données sur le portail ouvert par la Pierre de la Mort, que nous pouvons ajouter aux données des portails qui nous ont menés sur Terre-2 l'année dernière. Nous avons aussi de l'ADN de ces aliens, Groot et Rocket, qui sont encore en vie de l'autre côté, qui nous offrent une signature énergétique qui nous sera d'une précieuse aide dans nos recherche pour rouvrir la porte. Et surtout, quelques données, certes maigres mais importantes, d'analyse de la Pierre d'Infinité de la Mort. Nous espérons que ces données nous guident vers la Pierre de l'Espace. Je sais qu'elle ne fonctionne pas pour Storybrooke, mais elle peut déjà démarrer le processus qui nous permettra d'aller sur Terre-2 et 3. On pourra ouvrir un portail et enterrer Peter à côté de sa mère avant de nous occuper de Dark Kent.
Géo ajusta ses lunettes. Ce que nous voulons dire c'est que je sais que le projet Magic League est sur le point d'être supprimé, selon tes ordres Dyson. Mais c'est une mauvaise idée, parce que nous avons toutes les raisons d'être optimistes pour la suite. J'ai crée Vision parce que tu voulais remplacer les soldats de la ligue, moi je l'ai crée parce qu'il peut leur être un atout, alors...
Le Projet Magic League ne sera pas abandonné, l'interrompis-je. Enfin sauf le projet 017. Définitivement, Adèle ne deviendra plus jamais le Phoenix, ça c'est sérieux. Elle est enceinte, je veux qu'on la laisse construire sa nouvelle famille. Mais... il y a un Captain qui m'a rappelé l'essentiel.
Géo eut un sourire. Donc...
Donc cette scène commence vraiment à ressembler à la fin d'un film qui parle de la renaissance d'un groupe de super-héros. J'entends déjà la musique des Avengers en fond sonore. Ce qui ne veut dire qu'une seule chose : la scène post-générique va arriver, et y aura forcément un problème. Les dernières de l'intrigue ne m'ont pas été hyper joyeuses. Alors je vais m'éclipser, et profiter du temps qu'il nous reste avant la fin du générique. On trouvera bien des ouvriers pour reconstruire le 4ème mur qui vient de s'effondrer.
Vision avait analysé toutes les personnes qui avait été sous le dôme. Chris s'en sortait avec une cicatrice, mais son organisme était en parfait état. Adèle ira bien, et sa fille aussi, mais sera très certainement consignée au lit par ses médecins selon Vision. Tadashi avait été soigné de toutes blessures par le surf qu'il avait gardé, qui pouvait voler mais qui ne pouvait plus tirer de l'énergie. Lucy avait une santé qui s'était améliorée avec la toxine de Poison Ivy. Et Elena avait de toutes façons évité toute blessure grave. Et ni Evelyn, ni Lucy, ni Alfred, ni Adèle, ni moi, n'avions souffert d'être devenus des Ghost Riders pendant quelques secondes, et d'avoir lutté contre. Vision m'avait juste rappelé mon manque de sommeil, n'ayant pas soigné mon cerveau des effets de l'insomnie depuis de nombreuses heures déjà.
Je ne dormais plus pour fuir les rêves que je faisais la nuit, les rêves d'un bonheur que j'avais considéré ne pas mériter, ce qui était trop douloureux pour s'en souvenir chaque nuit. Maintenant... il n'était plus qu'à déterminer si j'étais prêt à vouloir de nouveau accepter ces rêves, et à en sourire. En sortant du Comics Burger, j'avais encore les yeux rouges, pour avoir pleuré devant Chris tout à l'heure. J'avais lutté pour ne pas craquer pendant longtemps, en vain... et pourtant, parler à Chris avait été aussi libérateur que... apaisant.
Me convaincre de ce que je devais me convaincre ne serait pas facile. Mais au moins m'avait-il poussé à avoir assez de force pour l'essayer.
Alors j'avais sorti la plume de Phoenix de ma veste, qui était là depuis qu'il me l'avait offerte à noël, et que je mourrais d'envie d'utiliser depuis quelques jours. Ses instructions étaient claires. Réchauffer la plume, et prononcer son nom, il sentira qu'il est appelé et viendra me voir. En vérité, si je n'avais pas osé le voir ces derniers jours, j'avais pourtant gardé la plume dans ma veste, pour que toujours elle soit chauffée par la température naturelle de mon coeur. Pour que, quelque soit l'instant, je n'avais qu'à dire son nom.
Mattéo... osais-je enfin, une boule au ventre se formant, manifestation d'une hâte dont je ne savais pas si elle était une bonne chose.
Il était déjà sur les lieux, présent avec les autres pompiers, venant alors rapidement à ma rencontre devant le restaurant en sentant mon appel. En uniforme, il avait retiré son casque en me voyant, le laissant tomber par terre pour presser le pas et s'avancer rapidement vers moi, alors que le sourire qui naissait sur mon visage s'était dessiné sans mon contrôle.
Tout vas bien ?! J'ai essayé de te contacter plusieurs fois depuis hier et après j'ai compris ou tu étais.. Tu as pleuré ?.. Remarqua-t-il finalement dans une petite moue.
J'étais hésitant. J'étais hésitant, mais... il était évident, à cet instant, que j'étais surtout... content.
Je... pardon, je ne voulais pas détourner un pompier des gens qui ont besoin de lui. Quelqu'un... m'a rappelé à quel point je voulais te voir.
Mattéo afficha un petit sourire, avant de passer une main délicate dans mes cheveux, un contact si agréable, que je m'étais senti rougir. Déjà, réponds à cette question. Tu es blessé quelque part ?
C'était fou, à quel point mon regard pouvait se figer sur celui de Mattéo, quand il était si prêt à me regarder. A quel point le son de sa voix pouvait me faire du bien. A quel point le contact de sa main pouvait me donner des ailes. Je ne suis pas blessé, m'sieur, promis. D'autres ont eu moins de chance que moi, rajoutai-je cependant sur un ton plus triste.
Oh... il eut un petit soupir. Un mort c'est ça ? Tu voudras qu'on en parle autour d'un repas ce soir ? Je vais pouvoir t'offrir ton cadeau d'anniversaire comme ça! D'ailleurs... Il marqua une petite pause, souriant alors. Bon anniversaire, Dyson.
Mon... cadeau ? La surprise en voyant qu'il s'en était souvenu mais que surtout il avait pensé à moi, s'était vite transformée en un sourire rêveur, et un visage rougissant. C'était... définitivement, je ne pouvais pas mériter un homme comme lui. Mattéo... Je n'avais pas pu me'n empêcher. Après tout ce que j'avais accumulé ces dernières heures... Je l'avais pris dans ses bras. Je l'avais serré contre moi, et serrant sa veste dans ùes mains, comme pour m'accrocher à lui, encore effrayé à l'idée de le perdre.
Merci, avais-je dit, un mot simple mais qui dégageait une sincérité de sentiment pure.
J'étais resté comme ça un instant, profitant de ses bras, de la chaleur si particulière de son corps et des battements de son coeur, avant de reprendre la parole. Je ne veux pas te déranger tu sais. Mais je serai très content de dîner avec toi.
Mattéo avait affiché un nouveau sourire en enroulant ses bras autour de moi, en posant doucement son menton sur ma tête, blottie contre son torse. Déranger ? Tu dis souvent des bêtises je trouve. Je m'étais bien préparé pour ce dîner alors je vois pas en quoi tu me dérangerai.. Et puis c'était ton anniversaire hier quand même !
J'avais levé les yeux vers lui, rougissant encore une fois. C'est bien la première fois de ma vie que je suis content de fêter mon anniversaire.
Que tous les deux.. J'espère que ça te plaira.. dit-il encore tout proche.
Les mois derniers, ça avait toujours été tout seul. Et j'ai lutté pour rester tout seul. Tout faire pour être fort, tout seul. Et maintenant, entendre tous les deux, pouvoir arrêter d'être fort, pour être vulnérable et s'accrocher à quelqu'un... ça avait de quoi réchauffer le coeur que je m'étais laissé meurtri. Tous les deux... je n'en demande pas plus, Monsieur Solano.
Même si je ne pouvais pas le voir, Mattéo souriait toujours. Je sentis son étreinte se serrer un peu plus, avant qu'il ne respire un bon coup. Tu sais, je me sens plus léger depuis que j'ai fais ta connaissance, ça fait du bien. Alors tu mérites cette soirée d'accord ?
Un frisson avait parcouru mon corps. Je n'avais pas osé le revoir ces derniers temps de peur d'empirer le chaos de sa vie, et finalement entendre qu'il faisait l'inverse... c'était certain, j'allais devoir vraiment remercier Chris pour m'avoir poussé à céder à l'envie de rappeler Mattéo. Avec un dernier sourire, je levais les pieds pour déposer un baiser sur la joue du pompier. Je ne sais pas à quel point je le mérite, mais je tâcherai d'en profiter.
Matteo fut surpris du geste, après tout, c'était la première fois depuis un moment que j'avais osé. Et alors... j'ai cru que mon coeur allait rompre, lorsque Mattéo se baissa, lui pour déposer un baiser délicat sur mes lèvres pendant quelques secondes rapides, avant de murmurer doucement contre elles. Maintenant tu es obligé de me raconter ce qui s'est passé pendant cette journée. Mais pendant le repas, je risque d'avoir un peu de travail avant .. Rajouta-t-il en se grattant la nuque.
C'était incroyable, à quel point le sentiment qui faisait battre le coeur plus vite pouvait donner l'impression qu'il s'arrêtait tant il était intense. Ce n'était pas la première fois que lui et moi échangions un baiser, mais pour moi, c'était à chaque fois aussi merveilleux. Ce que j'avais attendu depuis ce soir de noël, et pendant ces quelques jours où je ne l'avais plus revu. La surprise passée, mais le visage définitivement rouge de cette divine sensation, je répondis finalement. Oui, je ne peux pas privatiser le plus grand pompier de cette ville, je suppose, dit-il dans le même murmure, avec un sourire aux lèvres. Alors à ce soir, Monsieur Solano.
Mattéo plongea son regard dans le miens, levant une main délicate sur ma joue, qui levait des frissons si agréables. Je viens te chercher à 20h ça te va ? Si j'ai du retard, je te tiens au courant.
J'hochais doucement la tête, sans quitter son regard. C'était comme si j'étais dans un rêve, tant cet instant venait soigner tout ce que les derniers temps m'avaient fait. Du mal à y croire, mais une volonté si grande de ne pas le perdre. Je serai prêt à 20h. Va aider la ville, super-héros.
Il afficha un petit sourire avant de secouer négativement la tête. Tu te trompes. C'est toi le héros ici même si tu le nies.
Je me mordis la lèvre inférieure dans un sourire, tout en reculant, les mains encore sur sa veste. Pourtant, là, ce n'est pas moi qui porte un uniforme très séduisant.
Le pompier me fixa de la tête aux pieds avant de lâcher un petit rire. Tu as gagné encore une fois. Mais les images sur YouTube montrent que l'uniforme te va bien aussi.
Je fus surpris, au début, avant de moi aussi afficher un sourire amusé. Et bien, que de points communs entre vous et moi, Monsieur Solano, dis-je pour rigoler. Allez, je te libère, tes collègues me soupçonneraient de kidnapping sinon. Alors... à ce soir, fis-je en volant un dernier baiser sur sa joue avant de reculer.
Et alors, sur un dernier signe de la main, Mattéo courut vers ses collègues pour reprendre le boulot, me laissant encore rougissant et le coeur qui battait de sentiments.
Je te préviens, scène post-générique, je t'INTERDIS de gacher ma soirée.
( Pando )
Adele B. Atkins
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Bryce Dallas Howard.
YOU'RE JUST A MAN
WITH SOME BROKEN BONES Voyageur égaré, j'ai traversé l'orage. Le vent s'est levé j'ai pu tourner la page. Tu m'as dit cette victoire ne s'ra pas la dernière, suis une étoile, un phare, une terre...
| Conte : Le monde de Nemo. | Dans le monde des contes, je suis : : Dory.
And I've started feeling helpless, This war cannot be won. And I'm used to seeing colours 'cause I thought you were the one. - KALEIDOSCOPE -
Adèle eut un sourire doux et franc à l’encontre de son beau-frère, même si ses yeux étaient désormais uniquement focalisés sur celui qui comptait bien plus que les autres malgré lui : Arthur. Il était là, enfin ! Elle avait tant de choses à lui dire, des excuses à lui présenter de n’être pas parvenue à lui téléphoner ou de l’avoir inquiété, des histoires à lui raconter, des souvenirs à partager pour ne jamais les oublier mais… Avant tout, elle avait besoin de sentir son contact près du sien.
« ADÈLE ! » Hurla le poulpe en se précipitant à sa rencontre.
Il glissa sur le sol en voulant s’agenouiller mais n’en eut cure, ses mains partant à sa rencontre pour retrouver les siennes. Elle inspira profondément quand sa paume toute chaude se posa contre sa joue et qu’il sembla la regarder comme s’il l’analysait des pieds à la tête. Ce qui était sans doute le cas, le connaissant… Elle voulu lui dire quelque chose, souffler son prénom et chercher par où commencer mais il préféra se tourner prestement vers l’ambulancier qui les avait rejoints quelques instants auparavant.
« QU’est-ce qu’il s’est passé ? Elle va bien ? » Avant de reporter son regard sur sa compagne. « Dis moi que tu va bien, Adele… »
Il avait l’air si inquiet, si désespéré qu’elle manqua un battement de son cœur rien qu’à l’idée de l’avoir fait souffrir. Déglutissant, elle hocha vivement la tête en refermant ses doigts dans les siens. Accrochée. Agrippée. Comme ils auraient du le faire depuis le départ.
« Je… Je vais bien, Arthur. Et notre fille aussi. »
Elle l’avait rajouté pour anticiper sa prochaine question, ramenant leurs paumes sur son ventre rebondit comme s’il pouvait sentir le bébé au travers de sa marinière. Adele l’avait sentit bouger depuis qu’elle avait chuté alors c’est qu’elle était encore là, heureusement ; Phoenix avait sans doute du la protéger de toutes ses forces avant de disparaître… Elle sentit une boule dans sa gorge et retint un hoquet, le transformant en déglutition difficile tandis qu’une grimace la parcourue quand l’infirmier lui bougea le bras gauche. Il s’excusa du regard et insista, ce qui la fit couiner de plus bel.
« Il va falloir faire des radios pour vérifier que vous n’avez rien de cassé. A mon avis, votre épaule est luxée. Vous êtes tombée ? »
Elle opina de la tête.
« Arthur… » Appela-t-elle, le voyant passer par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. « Arthur, ça va. Je.. J’ai été protégée, par Chris et par d’autres personnes. Je… Je suis désolée, je ne voulais pas t’inquiéter. J’ai essayé de te téléphoner mais le réseau ne passait pas, c’était à n’y rien comprendre ! Mais j’ai essayé, je te le promets ! Je ne voulais pas que tu… Enfin, est-ce que tu vas bien toi ? »
Silencieux, son poulpe préféré resta un instant à la regarder. Apparemment ils n’étaient pas complètement d’accord… Peut-être qu’il lui en voulait beaucoup ? Peut-être qu’il la détestait ? Oh mon dieu, s’il lui disait qu’il ne voulait plus de bébé avec elle ou vivre en sa compagnie ?! Mais comme pour chasser ses angoisses montantes, Arthur se pencha pour embrasser longuement son front. Elle releva le nez vers lui, frôla ses lèvres, remarquant de plus près ses cernes et ses yeux rougis.
« Tu t’es inquiété. »
« Je suis juste content que tu ailles bien. C’est l’essentiel. »
Elle prit un air désolé, sincèrement, tandis que sa paume caressant tendrement sa joue désormais .
« ... Je suis désolée, je... Je ne voulais pas... Je voulais juste... manger tes roulés à la cannelle et acheter des affaires pour le bébé, je n'avais pas du tout prévu tout ça. »
« Ne t'excuse pas, ne t'excuse pas avec moi, ma belle. Maintenant, on a tout notre temps pour manger autant de roulés que tu veux. J'ai pris des jours de congé, j'ai tout mon temps pour toi. »
« Mais, Arthur… »
Il avait si souvent tendance à s’oublier, à la faire passer en priorité alors qu’il était aussi important, et…
« Désolé, mais nous devons vous emmener à l'hôpital, Madame. Votre mari peut venir, évidemment, mais nous avons besoin d'effectuer des radios et une échographie pour être sûr que vous allez bien. »
Le sauveteur leur désigna le brancard ramené par son collègue. Adèle voulu leur dire qu’elle pouvait très bien marcher seule mais l’air si inquiet d’Arthur – et de Christopher – la convainquit de se laisser faire. Allongée, hissée dans une ambulance dans quelques tressautements de matériel, elle pu apercevoir d’autres personnes en train d’être prises en charge un peu partout. Son bras gauche avait été bandé dans une attelle et ramené vers elle pour immobiliser son épaule en attendant de savoir ce qui se cachait là-dessous…
Ses doigts retrouvèrent ceux d’Arthur qui, même s’il craignait les transports et la voiture, était monté vaillament à l’arrière avec elle pour l’accompagner. Elle le remercia du regard, ses doigts entrelacés aux siens de nouveau tandis qu’il caressait doucement son ventre comme le père qu’il allait être.
Pourtant, la rousse se redressa en sursaut.
« Oh non ! J’ai oublié de le dire à Dyson ! »
Devant le regard interrogatif de son compagnon, elle précisa :
« C’est son anniversaire aujourd’hui ! »
Elle tenta de se hisser hors du brancard mais il la retint doucement, tandis que Chris apparaissait à la porte de l’ambulance pour s’assurer que tout allait bien.
« Je te promets qu'on ira le lui dire. Mais d'abord, et je pense qu'il serait d'accord, il faut prendre soin de toi. De vous deux. »
Adele eut une petite moue, partagée, avant de consentir à se tenir tranquille. Lorsque son beau-frère les interpella, elle laissa Arthur aller le rassurer et se contenta de laisser l’infirmier effectuer les dernières prises de constantes. Il avait l’air un peu soucieux mais c’était sans doute parce que la situation l’était : il y avait eu un acte terroriste sur toute la ville et des victimes ! Enfin, des blessés plutôt légers, heureusement… Elle secoua un peu la tête face au bourdonnement qui n’arrêtait pas de résonner à ses oreilles et fronça les sourcils au bout de quelques secondes. Ses yeux lui jouaient des tours ou bien elle apercevait le sauveteur en double ? Fermant les paupières pour les rouvrir plus tard, elle tourna son visage vers le dos d’Arthur… Doublé aussi. Puis flou. Un peu sombre. Un peu…
« Madame ? » L’interpella l’infirmier.
Elle entendit le claquement de la porte de l’ambulance et voulu répondre, mais ce fut comme si ses mots étaient coincés dans sa gorge. Adèle ouvrit la bouche pour répondre sans que rien ne sorte réellement. Elle écarquilla les yeux, sentit le contact de la main d’Arthur dans la sienne mais ne parvint pas beaucoup à la serrer. Elle aurait voulu. Elle aurait du et… Et ce bourdonnement qui n’arrêtait pas, c’était… Pourquoi est-ce qu’il était survenu d’un coup ? Et pourquoi il y avait… deux Arthur ? C’était drôle ça, deux Arthur pour elle toute seule. Elle était gâtée.
L’infirmier s’activa autour d’elle, lui tapotant les joues à la faire couiner, gênée, avant de se mettre à fouiller dans un gros sac. Il interpella le nom d’un de ses collègues, la faisant encore plus paniquer qu’elle ne l’était déjà.
« Qu’est-ce qu’il se passe ? J’ai… J’ai du mal à… Arthur ? » Bafouilla-t-elle.
« Votre tension est trop élevée, il faut… »
Mais elle n’entendit pas vraiment la suite, sa conscience ayant décidé de couper court à cet afflux d’informations qui l’avait saisi depuis le début de la journée. Trop pour son esprit. Trop pour tout le reste. Juste trop, alors il était temps qu’elle dorme un peu et qu’elle applique les conseils de son compagnon : se reposer. Et, si possible, sans y passer… Ou presque.
* * *
Lorsqu’Adèle rouvrit les yeux, elle ne se trouvait pas dans une ambulance ou dans sa chambre. Non, c’était un peu trop blanc pour ça et il y avait des petits bruits tout autour d’elle qui n’étaient pas familiers à son environnement rassurant. Elle sentit quelque chose serrer son bras et tourna le visage, observant le bracelet à tension qui gonflait tranquillement et se dégonflait progressivement, alors qu’un petit boitier gris était passé autour de son index. Son épaule gauche se trouvait immobilisée dans quelque chose mais elle n’avait pas mal. Refermant les yeux un instant, Adele chercha machinalement le contact de son ventre et fut satisfaite de sentir le bébé bouger au cœur de celui-ci. Sa fille était toujours là. Tout allait bien si elle, elle allait bien.
Un sourire faible apparu sur son visage, avant qu’elle ne rouvre les paupières. Sa vision était plus nette, pourtant elle avait le vague souvenir d’avoir eu un souci… Incompréhensible sensation de manque au cœur de son esprit. Elle était bien, allongée là, mais il lui manquait quelque chose… Tournant le nez vers la droite, l’expression d’Adele se mua en quelque chose de tendre quand elle vit Arthur, affalé sur une chaise, les bras croisés et le menton retombant contre son torse dans un sommeil fébrile. Il avait l’air fatigué. Cerné. Mais il était toujours aussi beau, ce n’était pas permis d’être ainsi normalement !
Lui laissant quelques instants, en profitant pour reprendre peu à peu conscience de son propre corps, elle se mordit soudain la lèvre en se rendant compte qu’elle n’avait aucune idée d’où elle se trouvait ni comment elle était arrivée là ! Oh non, pourvu qu’elle ne se soit pas endormie trop longtemps… L’image du Dôme reparru dans sa tête puis de Christopher et des autres, de Tadashi sur un surf et d’Elena avec un air digne te brave. D’une rousse en lierre et de Dyson. Dyson… Arthur avait dû tellement s’inquiéter hors du dôme. Elle renifla malgré elle et ce bruit sembla le faire réagir, car voilà qu’il s’agitait et relevait un regard somnolent vers elle.
« Salut. » Murmura-t-elle, esquissant un sourire encourageant.
Aussitôt, Hank paru complètement réveillé et se leva d’un bond pour s’approcher d’elle, prenant sa main dans la sienne qu’il serra de toutes ses forces. Comme elle.
« Est-ce que ça va ? Il faut que tu te reposes, ne force pas trop, d’accord ? »
« C’est à toi que je devrais dire ça. » Souffla-t-elle, tentant une plaisanterie. « … J’ai l’impression qu’un rouleau compresseur m’est passé dessus. Mais il n’a pas réussi à m’écraser alors, je suis juste… Là. Qu’est-ce que… il s’est passé quelque chose après qu’on soit monté dans l’ambulance ? »
Il glissa ses doigts dans ses cheveux, reculant une mèche rousse derrière son oreille par habitude.
« Disons que tu étais trop fatiguée, mais que ces gens t'ont soigné. Maintenant, il faut que tu reste au calme, et je suis là pour m'occuper de toi. »
C’était assez abstrait mais, pour le coup, c’était sans doute le mieux à entendre. Elle auriat probablement d’autres réponses un peu plus tard mais il semblait être très tard : les volets étaient tirés mais elle apercevait la nuit noire au-dehors. Arthur devait être épuisé…
« On va pouvoir rentrer chez nous ? » Demanda Adele, timide, avantd ‘ajouter encore plus bas : « Tu m’en veux ? »
Ce serait normal en un sens… Comment ne pas lui en vouloir d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment ? Et encore, il ne savait pas qu’elle avait réactivé son costume de Magic League et été dans la tête de quelqu’un d’autre pendant plusieurs minutes. Sans compter les capacités impressionnantes du Phoenix et… Et tout un tas de choses qu’elle avait à lui raconter. Mais après. Au calme. Chez eux.
Après un silence, le front d’Arthur vint se poser contre le sien et ça lui fit un bien fou. Elle poussa un soupir douloureux, nerveux, partagée entre l’envie de l’entourer de ses bras pour s’agripper à lui ou le supplier de lui pardonner. Son contact était si doux. Si évident. Si simplement normal alors qu’en les connaissant, ça avait demandé des efforts considérables pour parvenir jusqu’à ce point.
« Je ne t'en voudrai jamais. Quand tu es là, je suis content. On ne va pas rentrer tout de suite, mais on rentrera, promis. »
Une grimace barra la bouche d’Adèle, avant d’être remplacée par le contact chaud des lèvres d’Arthur contre les siennes. Un baiser lourd de sens et lourd de saveurs, mais qui portait en lui toutes les promesses qu’il était capable de faire… Et de tenir. Indéniablement. Elle sentit une vague immense de tristesse la parcourir, enfouissant son visage contre son cou tandis que quelques soubresauts la prenaient. Sans doute un stress en train de redescendre même si elle ne réalisait pas encore complètement ce qu’il s’était passé. Pas encore. Pas pour l’instant.
« Je t’aime tellement, Hank… » Souffla la jeune femme.
Adèle ne consentit à se rendormir que lorsqu’elle sentit le grand corps d’Arthur lové contre le sien, protégée par son bras qu’il passa autour d’elle et de leur bébé, caressant son ventre à travers la chemise dans une berceuse silencieuse. Ainsi, seulement ainsi, elle pouvait fermer les yeux et se dire que même si elle oubliait la suite des évènements… Au moins elle se réveillerait avec la compagnie la plus agréable qu’il lui ai été donné de rencontrer.
Elle apprit le lendemain qu’elle avait fait un épisode d’hypertension gravidique et une menace de pré-éclampsie. Son traitement ? Des anti hypertenseur, une visite quotidienne à domicile d’une infirmière et du repos. Enormément, beaucoup et plein de repos pour éviter de faire remonter sa tension. Sans compter que la luxation de son épaule demandait elle aussi de la patience et de la tranquillité… Elle eut un sourire en entendant Arthur dire qu’elle serait au calme – le connaissant, il ferait tout pour en tout cas. Et quelques jours plus tard, elle put enfin quitter l’hôpital en rechignant à utiliser le fauteuil roulant qu’on lui avait apporté : si elle avait pu combattre une pierre d’infinité et des personnages venus d’un autre monde, elle pouvait très bien tenir sur ses deux jambes pour faire une centaine de mètres ! Sa fille ne lui en voudrait pas de marcher un peu. Ou presque.
En tout cas, elle retrouva bien vite la quiétude de leur nouvel appartement et l’étreinte timide de Klaus, le frère d’Arthur rencontré à peine quelques semaines plus tôt. Elle écrivit à Chris, Elena et James pour les rassurer, appela Joanne et prit le temps de s’excuser auprès de Dyson pour avoir oublié de lui donner son cadeau d’anniversaire… Avant de simplement se laisser retomber contre le dossier du canapé, emmitouflée dans un plaid en laine et se lovant contre le torse du poulpe qui passa un bras sur ses épaules. Netflix était vraiment la meilleure solution existante pour passer du temps tranquille ensemble ! Adèle n’allait pas le contredire.