« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Chris sentait encore cette douleur intenable dans son torse, une douleur qu'il n'arrivait à calmer en respirant calmement ou en essayant de faire le moins de gestes brusques possibles. Vision avait peut être refermé la plaie mais Chris avait encore cette sensation désagréable que la lame était enfoncé dans ses muscles. Il allait aidé Quill comme il l'avait primis à Dyson. Il allait faire de son mieux pour ne pas que le centre commercial soit entièrement rasé de la ville mais il s'était aussi juré de coller une droite à Peter quand il allait le revoir. Comme si Chris allait laisser Star Killer tranquille après ce qu'il lui avait fait enduré. Ce n'était pas que la douleur physique mais aussi la douleur moral. Il venait de revoir sa femme, il avait revu son visage pour la première fois depuis dix ans maintenant. Un visage qui ne semblait ni fatigué, ni maigre et ni livide. Un visage qu'il avait connu pratiquement toute sa vie avant que la santé de cette dernière ne se dégrade. Alors oui, il allait clairement s’autoriser à frapper cet imbécile pour lui faire comprendre que c'était la première et dernière fois qu'il faisait une connerie dans ce genre. Mais en attendant, il suffisait de suivre le brouhaha pour savoir ou se trouvaient tous les autres. Alors rapidement Spiderman et le policier foncèrent vers le bruit sans trop réfléchir.
En arrivant Chris sentit une douleur lui parcourir la poitrine mais il ne faisait pas vraiment attention. Son regard noir suivait les gestuelles de Peter qui venait de se faire attraper par Dyson. Ce Quill était un vrai électron libre, c'était fatiguant. Mais l'attention de Chris se posa rapidement sur sa belle sœur qui avait changé. Le visage de cette dernière semblait tout craqueler, comme si le feu était en train de consumer le corps de Adèle de l'intérieur. Puis elle se posa juste devant lui, ne semblant plus vouloir bouger. Chris se mordit la lèvre inférieur jusqu'au sang. Il s'apprêtait à poser la question à Dyson, qu'avait-il encore fait ? C'était donc elle le projet 17 ? Voilà pourquoi elle avait disparût ? Il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche qu'une onde d'énergie qui fit perdre l'équilibre au policier. Il n'avait pas vu d'où elle venait et il s'en fichait. Il se faisait un sang d'encre pour sa sœur. Un éclat étrange se mit à la faire briller et qui semblait s'intensifier. Il se releva doucement avant de tendre doucement sa main vers elle tout en s'adressant à Dyson.
« Qu'est ce que tu as fais à Adèle ?! » il serra sa mâchoire pour retenir sa colère avant d'adoucir son visage quand il se concentra sur sa sœur. « Adèle c'est loi, tu m'entends ? »
Aucune réponse de la part de sa sœur. Elle se contentait de l'observer comme si elle était intriguée parce qu'elle voyait. Elle analysait sans pour autant attaquer, elle restait neutre. Il savait que Adèle était quelque part dans ce corps, il en était persuadé mais cela ne l'empêcha d'être inquiet et en colère pour autant.
«..... Je n'ai rien fait, Chris ! » Dyson posa un bref regard vers Star Killer. « Mais si on arrête de penser à ces conneries d'arrestations et qu'on me laisse partir avec Star Killer, au moins tout s'arrêtera ! Sinon c'est la mort qui va tous vous arrêter ! »
Une vague de colère envahit le corps de Chris quand il vit que Dyson venait de changer complètement de sujet. Comment pouvait-il passer à autre chose alors que Adèle semblait si.. Différente. Dur comme la roche alors qu'elle était aussi douce que du coton. Froide comme la pierre alors qu'elle était toujours de nature souriante et chaleureuse. Absente alors que malgré ses troubles de mémoire, elle était toujours à l'écoute. Chris sentit une boule se former dans son estomac, Eleonore et maintenant Adèle ? Non il refusait de perdre sa sœur, de perdre sa nièce. Hors de question de faire connaître cette douleur à Arthur.
« TU NE BOUGES PAS DE LA SANS AVOIR TROUVER UNE SOLUTION ! » La colère de Chris n'avait sûrement jamais été aussi grosse et aussi visible. Tout son visage et son corps était crispé. « Tu es en train de me dire que ces pouvoirs ce n'est pas toi aussi ?! C'était elle le projet 17 c'est ça ! »
« Je pensais que tu serais celui qui prendrais la décision la plus intelligente et la plus sage pour elle et pour tout le monde... » Dyson se tourna vers Vision et Poison Ivy. «Il faut se dépêcher, ça ne servira à rien de prendre le temps de les convaincre de voir plus loin qu'une arrestation. Alfred et Géo ne sont pas revenus, alors j'aurais besoin de votre aide pour attraper et isoler Quill avant ça finisse par nous tuer. »
Chris resta longuement silencieux de plus en plus vexé par les réactions de Dyson. Il n'avait jamais parlé d'arrestation lui, il n'avait pas oublié la raison pour laquelle il était venu ici. Il fixa un moment sa sœur affichant une moue inquiète avant de faire signe aux policiers qui se trouvaient derrière Elena. Ces derniers hochèrent la tête avant de venir vers Chris. Le blond des ordres à ces derniers, ordre que personnes ne pouvaient entendre bien sûr. Après quelques minutes de discussion, tous les policiers se déplacèrent vers Dyson et toute son équipe se mettant devant eux. Les forces de l'ordre faisaient un mur entre Elena et les civils et Dyson, Peter et les héros. Chris se mit alors en tête de cette barricade qu'ils avaient créés. Il se tourna vers Dyson, le regard noir.
« Ne me fait pas regretter le choix que je viens de prendre. On les retient. Occupe de toi de cet imbécile et fais attention à Adèle. Sinon tu sais ce qui va se passer. Ah et aussi. » Il se retourna vers Quill et lui colla une énorme droite sur la mâchoire ne retenant pas sa force. « C'est pour le coup de couteau ça. Maintenant barrez vous, je veux plus voir vos gueules. »
« Je te promets que j'ai toujours voulu protéger ta famille même si je ne peux plus en faire parti, Chris. Je suis désolé. »
Chris ne répondit rien ce coup-ci. Pourtant le blond essayait de rassurer ses proches quand c'était possible mais là, il se contentait de tourner le dos à Dyson essayant de rester professionnel. Il vit le regard perdu et trahis des civils qui se trouvaient en face de lui. Elena semblait tout aussi perdue. Le blond ne pouvait pas en vouloir à ces derniers. Ils étaient animés de rage et ne voulaient rien comprendre. Comme Chris au début de cette journée mais il fallait dire que le coup de couteau et la vision de sa femme morte l'avait fait réfléchir. Il était toujours en colère, soit. Mais il savait que Quill n'était pas l'ennemi publique numéro un. Elena, Tadashi et les civils risquaient de lui en vouloir mais ce n'était pas grave. Dyson ne l'avait jamais déçu dans ses décisions de leader alors il lui faisait un minimum confiance.
« Vous êtes sur de vous chef ? On risque d'aggraver cette guerre civil. » lâcha un policier à côté de lui.
« On n'accuse personne à tors, agent Montgomery. Jamais. Peter Quill est un suspect et non un meurtrier. Et c'est une affaire digne de la Magic League et non de la police de Storybrooke. On se charge des civils en colère, point final. »
Il entendit le soupir des policiers qui l'entourait et Chris fronça directement les sourcils faisant comprendre qu'il n'autorisait aucuns écarts. Il avait besoin de ses collègues pour faire le mur entre les deux équipes. De servir de punching-ball pour les civils en colère et de bouclier pour la League. Le regard du blond se posa une nouvelle fois sur Adèle avant de se concentrer une nouvelle fois sur les civils avant de prendre son mégaphone et de l'activer.
« Je vous prie de vous reculer, ordre de la police de Storybrooke. Reculez. »
« Poison Ivy, Vision, on doit vraiment se dépêcher. » lâcha Dyson derrière lui.
Poison Ivy et Vison se tenaient à côté de Dyson et Star Kille lui était en face. Il fit soudainement animé une révolte, ne voulant pas se laissé faire mais avant un quelconque affrontement, un vaisseau fit apparition dans le ciel. Chris fixa ce dernier en plissant légèrement les yeux. Le vaisseau volait plutôt vite, se rapprochant dangereusement du sol comme si il allait.. Non Chris avait vraiment l'impression que ce vaisseau allait s'écraser sur eux. Les muscles du policier se crispèrent tandis que son cœur loupa au moins trois battements à cause de la surprise et de la peur.
« Tout le monde, reculez ! Vite ! Mettez vous à l'abri ! » lâcha Chris tout en faisant signe au civil de se reculer.
Adele B. Atkins
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YOU'RE JUST A MAN
WITH SOME BROKEN BONES Voyageur égaré, j'ai traversé l'orage. Le vent s'est levé j'ai pu tourner la page. Tu m'as dit cette victoire ne s'ra pas la dernière, suis une étoile, un phare, une terre...
| Conte : Le monde de Nemo. | Dans le monde des contes, je suis : : Dory.
And I've started feeling helpless, This war cannot be won. And I'm used to seeing colours 'cause I thought you were the one. - KALEIDOSCOPE -
Il lui sembla entendre Chris crier quelque chose au loin, vraiment. Un ordre ou quelque chose, une onde de panique se réverbérant alors tout autour d’elle sans qu’elle n’esquisse le moindre mouvement. Du fond de son propre esprit, Adèle ne pouvait qu’observer la valse dansante des flammes autour d’elle… Et sentir la puissante colère du Phoenix l’envelopper comme une aura protectrice. Elle était une entité bienveillante, elle en était persuadée : elle l’avait sauvée quand le tir de Star Killer avait manqué de la tuer et désormais, elle refusait le moindre contact agressif en transformant leur espace vital en zone charnière. Christopher en fit les frais quand il tenta de lui attraper le bras pour fuir : il fut propulsé à des mètres de là, suspendu en l’air avant que sa chute ne le fasse frapper un mur. Phoenix n’était pas cruelle, elle était défensive. Une mère louve couvant sa progéniture, celle qui grandissait dans ce corps et qui ne devait pas subir cette étrange guerre où tout se mélangeait.
Les gestes furent rapides, la concentration précise et l’énergie déployée fit virevolter les flammes dans l’esquisse d’un immense oiseau de feu que rien ne semblait pouvoir arrêter. Ses bras se mirent à trembler lorsque, par la volonté de son esprit revanchard, Dark Phoenix fit ralentir le vaisseau… Et l’immobilisa au prix d’un autre effort conséquent juste au-dessus de leurs têtes. Adèle eu la sensation que si elle tendait la main, elle pouvait presque le toucher. Son corps tout entier était terriblement lourd sous le poids de la puissance déployée, brûlant d’une chaleur sourde et brillant de lueurs striées à même sa peau. Comment le Phoenix parvenait-il à faire ça ? Comment… Est-ce qu’elle, elle arrivait à faire quelque chose de si… Impressionnant ?!
Son oreille capta un bruit singulier au milieu du brouhaha ambiant : celui d’un jet-pack qu’on réactive à toute allure. Tournant le regard un instant, Adèle et Phoenix constatèrent que Peter Quill était en train de littéralement leur foncer dessus dans un but offensive évident ! La fournaise ne sembla d’ailleurs pas l’arrêter, rongeant le cuir roussi et pourléchant son être au fil des mètres. Quelques secondes. Il n’y avait que quelques secondes pour prendre une décision entre maintenir par sa simple volonté un vaisseau au-dessus de la Terre ou l’empêcher de les percuter… Adèle aurait choisi de se laisser faire, de sauver le plus grand nombre.
Mais Dark Phoenix ne l’entendit pas de cette oreille.
Ce qui la préoccupait c’était de se préserver et de protéger Adèle. En cet instant, Star Killer était le danger le plus important face au reste, aussi décida-t-elle soudain de relâcher son emprise sur le vaisseau spatial pour se concentrer pleinement sur lui : elle tourna ses paumes dans sa direction, le fusillant de ses yeux de braise pour le stopper et brutalement... S’insinua dans son esprit avec une facilité si brutale que même Adèle mit quelques secondes à comprendre ce qu’il se passait : un vent violent se mit à tout balayer autour d’eux, l’appareil près à s’écraser comme le reste des êtres vivants de la zone, dans une implosion au devenir si violent qu’elle voulu se boucher les oreilles.
Pourtant, le bruit tonitruant ne vint jamais. A la place, le monde entier sembla ralentir pour finir par se figer complètement dans une immobilité angoissante. Le souffle coupé, Adèle vit au travers des yeux de Phoenix que Peter n’était plus en train de lui foncer dessus : il se tenait désormais debout devant elles, dépourvu de son casque et de sa veste. Il leur adressa de gros yeux surpris passé les premiers instants de stupeur.
« Attendez vous êtes bien plus effrayante comme ça là. »
Dark Phoenix prit le temps de l’analyser de bas en haut d’un air neutre, imperturbable quoiqu’agacée… Avant que son regard ne redeviennent claire et qu’une grimace ne barre le faciès d’Adèle. Un air désolé. Un souffle court.
« Elle ne cherche qu’à me protéger… » Défendit-elle. « … Vous m’avez blessée, Peter. »
Elle désigna péniblement son épaule où coulait encore du sang au travers de sa veste. C’était un miracle qu’elle ne ressente pas encore de douleur, sans doute un effet du Dark Phoenix pour minimiser cette plainte pourtant dangereuse.
« Non ! » S’exclama Peter, l’air sincèrement inquiet pour Adèle. « C'était pas contre vous, c'était à cause du pouvoir, pardon ! »
« Du pouvoir ?! »
Un clignement. Les yeux qui se mettent à luire et l’attitude qui se ressaisit avec méfiance.
« Du pouvoir ? » Insista Phoenix.
« Oui, vous même là, vous êtes flippante ! »
Il désigna l’entité de flammes, ce qui n’eut pas l’air de l’atteindre plus que cela. Elle leva la main en direction de Peter, ayant sans doute décidé de lui tordre le cou une fois pour toute mais son geste fut interrompu dans un flottement. Il n’était pas question de faire du mal à Peter, voyons ! Elles étaient dans sa tête, un endroit un peu plus sécuritaire que la réalité sans doute ? Adèle pouvait au moins en profiter pour parler et intercepter la volonté du phoenix.
« Je crois que dans votre esprit, nous sommes un peu plus à l'abri. Sinon, elle vous aurait détruit de l'intérieur… »
« PBah ouais, je vois ça. » Il regarda tout autour d’eux, les éléments et les objets figés dans les airs, en attente de leur éternelle projection au loin. « Vous pourriez la faire partir ? Ça aggrave les chose. »
Adèle secoua la tête de droite à gauche en signe de négation. Elle ne se séparerait pas du Phoenix comme cette dernière ne la quitterait pas. Pas encore. Pas tant qu’elles ne seraient pas en sécurité et hors de danger.
« Qu’est-ce que ça aggrave, Peter ? »
« Bah tout ça, ça fait tout un chaos. C’est vraiment épuisant. »
Qu’est-ce qu’il racontait ? Fronçant les sourcils, la jeune femme lutta contre la poussée d’adrénaline qui s’empara de son être. Dark Phoenix était prête à réagir immédiatement mais elle la tempéra. Encore un peu de temps. Un tout petit peu de temps.
« Qu'est-ce que vous ne me dites pas, depuis le départ ? » Demanda-t-elle, inquiète. « Qu'est-ce que vous me cacher ? Ne vous ai-je pas prouvé que vous pouviez me faire confiance ? »
« J’ai confiance en vous ! »
Pourtant le visage de Quill venait de prendre une expression très dure, complètement différente de celles qu’elle lui connaissait depuis qu’elle l’avait rencontré.
« Mais je n’ai pas confiance en elle. »
« Elle a confiance en moi. » C’était la vérité, tout autant qu’elel avait confiance en l’entité. « De quoi avez-vous peur ? »
« Elle doit partir. »
Cette fois il porta sa main à sa ceinture, sur son arme. Un frisson de terreur remonta l’échine du poisson chirurgien, tandis qu’elle perdait peu à peu la maîtrise de son propre corps. Quelque chose clochait. Quelque chose n’allait pas. Ce n’était pas le Peter avec qui elle avait discuté ni celui qu’elle avait consolé avec son visage d’enfant… Qui était celui qui venait de sortir son arme de son fourreau ?
« Peter ? »
« Elle doit partir. » Répéta-t-il, presque mécanique.
« Répondez-moi ! »
La tension dans son crâne s’intensifia, comme une brûlure qui s’insinuait dans tout son être et la dévorait de l’intérieur. Elle sentit son regard se brouiller, son âme trembler et porta les mains à ses tempes pour tenter de calmer le fléau qui tourbillonnait à l’intérieur. C’était à n’y rien comprendre… Qu’est-ce qu’il se passait, bon sang ? Qu’est-ce qu’il était en train de faire ?! Et elle ? …
Il leva l’arme dans sa direction, paraissant de nouveau avec son casque et sa veste de cuir épais.
« Elle doit partir ! »
Un ordre. Une menace. Clairement une menace à laquelle le Phoenix ne comptait pas céder ! Son regard redevint incandescent et les stries s’accentuèrent, le corps de nouveau entouré de flammes salvatrices. Elle était furieuse. Agacée. Menaçante et pourtant d’un faciès si neutre que s’en était effrayant.
« Laisse-le tranquille. » Souffla-t-elle.
Ce fut sa seule parole avant de brutalement l’éjecter en arrière, son pouvoir fondant sur lui dans le but d’anéantir cet esprit torturé une bonne fois pour toute… Son adversaire releva alors son bras et, sans hésitation, appuya sur la détente.
Il y eu une explosion lumineuse qui l’aveugla au moment où leurs deux pouvoirs se percutèrent et, au travers de la lumière aveuglante, Adèle réalisa qu’un trait de lumière entourait Star Killer ! Et ce fut comme si le monde entier reprenait ses droits, le temps s’accélérant soudain dans une réalité qu’ils avaient fuis quelques instants et le vacarme assourdissant résonna enfin comme il aurait du le faire : le vaisseau fut expédié en arrière, les corps reprirent leur chute en direction du sol et la pesanteur manqua de nouveau de la ramener sur Terre.
Flottant dans les airs, Phoenix vit alors un rayon de lumière s’échapper de Peter Quill et foncer tout droit vers Tadashi : il le transperça littéralement à la poitrine !
« NON ! » Hurla Spiderman, avant qu’un trait aveuglant ne le prenne aussi pour cible et traverse son torse.
Un autre apparu encore, choisissant Poison Ivy pour cible. Vision fut aussi touché par un quatrième, alors que deux autres s’élançaient en direction du vaisseau loin au-dessus d’eux. Un peu plus loin, Wonder Woman et Citizen Cold subirent le même sort… Et quatre rayons lumineux s’échappèrent en direction du centre commercial. Tous transpercés. Tous touchés.
Adèle tourna son regard lumineux vers Chris, encore indemne. Mais alors qu’elle allait dire quelque chose, sa poitrine se trouva perforée à son tour par un trait incandescent. Une chaleur l’enveloppa et son souffle se coupa, bloqué au fond de sa gorge. Le Phoenix se mit à briller de toutes ses flammes…
Et, au-dessus de leurs têtes, le Dôme explosa soudain.
A la place, une sorte de voile s’étendit dans le ciel… Comme un nuage noir qui tournoyait violemment sur lui-même.
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Ca avait été trop rapide avant que quiconque ne puisse agir. Que ce soit moi avec la rapidité d'araignée, ou même Wonder Woman qui était la plus rapide de tous les mondes. Simplement, un trait de lumière et de feu qui nous avait traversé le coeur. Nous étions tombés à genoux, toujours reliés par cette lance de lumière, fermant petit à petit les yeux...
Je les avais ouvert sur le haut d'une falaise qui ressemblait à celles qui bordaient le pays anglais. Devant moi, la montagne se coupait net pour voir s'étendre une mer agitée jusqu'à l'horizon. Je me tenais sur une grande étendue d'herbe agitée par le vent côtier qui balayait mes cheveux qui n'étaient plus prisonniers de mon costume, que je n'avais pas. Je n'étais pas en Angleterre, en revanche. J'étais sur la terre de mes ancêtres, ce genre de paysage lui était bien typique.
C'est avec la lèvre tremblante et des larmes qui montaient à mes yeux que je reconnus le garçon qui se tenait devant moi, me faisant dos, face à la mer. Mon frère. Je savais que ce n'était pas Simon, même si je savais que j'étais constamment à deux doigt de le perdre. Non, c'était son jumeau, Mugman, qui était mort il y a plus d'un siècle.
Le rapport que tu as avec la mort est très compliqué. Celui-là est mort il y a longtemps, mais ce n'est ni le premier... ni le dernier, dit-il en regardant ses mains et son corps comme pour observer l'apparence qu'il avait.
Je serrais la mâchoire et les poings. C'était sa voix. Je ne lui avais pas parlé depuis... tellement longtemps. Et même Simon, sa voix me manquait. Trop de personnes que je perdais au fil des âges, en trois siècles qui ont composé ma vie.
Si vous faîtes ça pour me faire culpabiliser de la façon dont il est mort, vous n'allez pas réussir. Je culpabilise déjà bien assez tout seul.
C'est vrai que tu n'es pas la réussite attendue par tes parents. Mais ce n'est pas toi qui l'a tué, ou qui l'a enfermé, pourtant.
C'est ça alors, qu'il y a avant la mort ? Rappeler tout ce pourquoi on se sent coupable ? Je suis vraiment mort il y a quelques mois, à la fin, c'est le visage de celui que j'aimais que j'ai vu. Ah... j'avais levé les yeux en l'air, toujours luttant contre les larmes qui venaient, ironisant l'évidence. C'est ça la morale ? Plus personne à aimer ? Ca ne sert à rien, j'ai déjà conscience de toutes les mauvaises choses que vous auriez envie de mettre dans la tête. Vous perdez votre temps. Spécialement parce que vous ne pouvez pas me tuer.
Cette fois-ci, il tourna la tête vers moi, fronçant les sourcils. Ton immortalité ne comprend pas de l'invincibilité.
Oui, je peux être tué. Ce qui est déjà arrivé 2 fois. La première fois, j'ai été reformé par des outils qu'on ne peut plus utiliser aujourd'hui. La deuxième, ramené par l'énergie d'une entité galactique morte. Et bien sûr, je peux un jour être tué pour ne plus revenir. Et quand bien même ça ferait beaucoup de bien au monde, ça n'arrivera pas aujourd'hui. Je fis un pas vers lui, qui était toujours troublé, tandis que je faisais de mon mieux pour passer outre l'apparence de mon frère. Parce que vous n'êtes pas assez puissant. Pas à travers un vulgaire intermédiaire. Vous êtes venu nous ramener là où vous pouvez le faire. Et ce n'est pas encore le cas. J'allais libérer Peter de votre emprise, mais j'avoue que vous vous êtes bien entourés, de tout un groupe de personnes qui ne voulaient pas réfléchir aux conséquences pour me laisser faire. Mais dans ce cas, m'avoir amené ici est une erreur. Parce que là, il n'y a plus que moi, sans aucun obstacle pour vous cogner.
Sans attendre davantage, j'avais attrapé le cou de "mon frère" avec rapidité, pour le soulever du sol et lui fracasser la tête contre un rocher qui dépassait de l'herbe. Du sang éclata de sa blessure, mais il plia les jambes pour les tendre avec force contre mon torse pour me jeter plus loin. Je pus atterrir habilement, prêt à affronter la suite. Le garçon bondit sur plusieurs mètres pour me trouver, mais j'esquivais sa trajectoire, pour attraper son pied quand il me passa devant pour de nouveau l'abattre violemment au sol. Il se tourna, leva un poing contre ma machoire, d'une force assez remarquable pour me lancer sur plusieurs mètres. Une distance qu'il parcouru d'un bond, pour se plaquer contre moi, et abattre une nouvelle fois son poing contre mon crâne. Et une troisième fois. Une lueur commençait à briller en un point sur ma poitrine, comme si le rayon qui traversait mon vrai corps était en train de gagner au fur et à mesure des coups qu'il me portait. Mais je receptionnais son poing dans ma main pour arrêter son dernier coup.
Je le frappais au visage avec ma tête, assez force pour le bousculer, avant d'abattre mon poing dans sa poitrine une fois de nouveau debout.
Ici, nous sommes sur la terre de mes ancêtres. Chez moi. Et chez moi, je suis Oswald Lucky, Protecteur des Armes des Toons, acclamais-je pour souligner sa dernière erreur. Je fis alors apparaître une longue épée dans ma main, et, rapidement, je fis un geste sec qui taillada sa gorge.
Il y portait sa main, incapable de parler, le sang coulant à flot de sa plaie profonde. Je m'approchais alors de lui, pour planter l'épée dans son coeur pour la faire ressortir dans son dos, avant de l'enlever, et de le tirer vulgairement par un bras vers la falaise, pour le jeter vers la mer. Son corps fut expulsé sur un rocher, avant de se noyer définitivement.
Et quand on se rencontrera pour notre dernière guerre, tu auras appris de ne plus jamais prendre l'apparence de quelqu'un que j'ai perdu.
J'ouvris les yeux. J'étais à genoux, dans la tenue de Spiderman, mais le rayon qui m'avait traversé s'était éteint. Je m'étais libéré de lui dans cette expérience de mort plutôt singulière, mais il habitait encore Peter. Celui-ci était toujours debout, emprisonné dans sa lumière qui tirait encore ces rayons traversant les corps des différents héros. Plus loin, je voyais Chris et Elena, qui n'avaient pas été touchés et qui ne savaient pas quoi faire face à cette situation impossible, entre ce spectacle et celui du voile vaporeux noir qui faisait office de nouvelle barrière à la place du dome.
Je m'approchais alors de Star-Killer, encore chargé par ce que je venais de faire à ce qui se trouvait dans sa tête, pour le plaquer au sol et défaire ses jets lumineux, libérant ainsi tout le monde qui s'en sortirent indemne. Mais il allait riposter aussitôt, si Vision n'était pas arrivé pour le tenir.
Attention Vision, tu dois te tenir éloigné, tu es puissant, ça lui donne de la force. Il faut aussi l'éloigner du Dark Phoenix, c'est elle qui est la plus puissante de nous... Nous fûmes interrompu par les flammes de celle-ci, qui reprenait conscience après la lance de lumière. Son aura menaçante nous empêchait de partir avec lui. D'abord c'était Tadashi, Elena et Chris qui m'en ont empêché, puis quand Chris a voulu m'accorder sa confiance pour me laisser faire, Adèle a douté pendant un instant, utilisant ses pouvoirs pour me retenir, et finalement Dark Phoenix... décidemment, personne n'allait laisser le groupe de héros s'éloigner avec lui et accessoirement sauver toutes leurs vies. Dark Phoenix voulait protéger Adèle, sans même avoir conscience que garder Star Killer près d'elle serait la chose qui allait l'assassiner, elle et l'enfant. Il fallait libérer Peter et ils le rendaient tous impossible. Plus loin, à travers le chaos de flammes et celui du nuage noir derrière tout le décor, j'observais le vaisseau qui s'emballait dans les tourbillons qui se formaient dans les airs, dans lequel j'aperçus, l'espace d'une seconde, un raton-laveur et un... homme-arbre. Mais le vaisseau finit par être aspiré par le nuage noir, disparaissant dans un flash bleu.
Il fallait que l'emprise de Dark Phoenix sur nous ne cesse rapidement. Chris eut l'air de le comprendre. Il m'avait laissé partir avec Peter quelques instants plus tôt avant que son affrontement avec Dark Phoenix ne rende ça impossible, alors il sur quoi faire. Il s'avançait doucement vers elle, sans prendre son arme et faisant signe à ses collègues de baisser les leurs.
Adèle.. c'est moi, commença-t-il alors, sur une voix calme et douce. Je sais que tu m'entends. C'est Chris.
Pour le moment, c'était le nuage noir qui se trouvait à la place du dôme que ses yeux brillants observaient avec méfiance. Mais lorsque qu'elle entendit la voix de Chris, elle baissa la tête vers lui, tendue, les sens en alerte, prête à agir si elle sentait une nouvelle menace. Mais la voix de Chris réussit à calmer les puissantes flammes qui l'entouraient, légèrement, malgré la blessure à son épaule. Blessure qui fit grimacer Chris, qui aurait voulu la toucher, si le feu et l'attitude hostile de l'entité qui contrôlait sa soeur ne l'en empêchaient pas. Mais il insista auprès de ses hommes, qu'elle n'était pas un danger, et s'approcha davantage.
Je peux te toucher ? Tu es blessé ma belle. J'aimerai te soigner. Adèle je t'en prie...
Je m'étais approché doucement, posant une main délicate sur l'épaule de Chris, avant de déposer du bandage et du désinfectant dans ses mains, que j'avais pris plutôt pour le soigner, ce qui était fait depuis sa blessure à la poitrine. Je reculais alors, le laissant faire, sachant qu'il était le mieux placé pour parler à Adèle. Les flammes de Dark Phoenix diminuaient considérablement, avant de s'éveiller vivement, n'appréciant pas la situation, fronçant les sourcils. Puis, elle porta la main à son crâne. Elle, ou Adèle ? Ses gestes étaient brusques, elle recula d'un pas. Chris se crispa en voyant sa réaction mais, toujours avec la même délicatesse, il fit un pas vers elle.
Ne t'inquiète pas. Ce n est que moi ! Personne d'autre ne va venir... Je veux juste te soigner et rien d'autre. Okay ?
Il s'approcha alors suffisamment d'elle, toujours dans les airs. Et finalement, elle prit la parole. Elle a mal, indiqua-t-elle simplement avant de hocher la tête. Je voulais seulement... Qu'elle aille bien. Elle baissa les yeux vers ses mains, avant de les relever vers Chris, rajoutant quelque chose sur un ton plus colérique. J'ai échoué.
Chris fronça les sourcils, mais montra le désinfectant. Soignons cette blessure ensemble alors.
Elle secoua la tête, avant de pousser un soupir grave. ... Si elle est menacée, je serais là pour réagir. Et finalement, toutes les lueurs de Dark Phoenix disparurent, pour laisser Adèle tomber dans les bras de son frère.
J'aurais aimé foncer vers elle pour m'assurer qu'elle aille bien, et m'occuper d'elle avec Chris, mais je devais agir rapidement, à défaut d'avoir pu le faire plus tôt, avant qu'on ne meure tous dans les secondes qui suivent. J'hochais la tête en regardant Vision, qui comprit qu'il devait s'occuper du bien être d'Adèle, tandis que je me tournais vers Wonder Woman.
Rapidement, mais tu reviens ici après ! Toi aussi tu es puissante, on ne veut pas que ça le renforce.
Elle hocha la tête, et l'instant d'après, Star Killer était dans un couloir vide du centre commercial, face à Poison Ivy, Citizen Cold et Spiderman.
On ne le tue pas. On doit tuer ce qui est à l'intérieur de lui, rappelais-je enfin.
( Pando )
Tadashi Hamada
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| Avatar : Seo Kang Joon
• Ça fait vraiment du bien de boire ! Je crois que j'avais un peu soif ..
• Alors ? Qu'est ce que tu en dis ?
• Tu as beaucoup progressé depuis que tu es rentré dans la police ! C'est très bien !
| Conte : Les Nouveaux Héros! | Dans le monde des contes, je suis : : Tadashi Hamada
Quand il rouvrit les yeux, une étrange lumière nacrée nimbait la pièce dans laquelle il se trouvait. Il battit rapidement des paupières, se trémoussant légèrement dans le matelas très moelleux dans lequel il se trouvait, avec une sensation de déjà-vu profondément ancrée au fond de son ventre. Il connaissait ce plafond. Ce bleu vaguement passé, clair comme le ciel. Tournant légèrement la tête, il aperçut plusieurs posters et photos sur les murs de la pièce. Le mont Fuji. Albert Einstein tirant la langue. Hiro faisant son premier bonhomme de neige, avec lui, quand ils étaient enfants. Une photo de son premier prix, entouré par sa mère et son père. Un peu plus bas, un bureau, petit. Un bureau d’enfant. Il lui fallut plusieurs secondes pour réaliser qu’il s’agissait de son bureau. Son bureau d’enfant. Avec ses avions en papier, et des croquis de robot, irréalistes mais innovants et incomplets recouvrant tout le plan de travail. De ci, de là, des annotations sur toutes les fonctions absolument géniales dont ses robots allaient être affublés ! Le fouillis d’un jeune artiste, comme disait souvent sa mère.
Il lui fallu encore quelques secondes avant de réaliser que, sur le seuil de sa chambre, une silhouette était apparut. Une silhouette qu’il avait chercher bien des années avant de renoncer. Faire le deuil, comme on disait.
-… Maman ?
-A la question "Quel parent préfères-tu", tu répondrais ta mère ? demanda-t-elle, posément, le regardant droit dans les yeux.
Elle avait la même voix, la même façon de plisser légèrement les yeux quand elle souriait. Elle avait le même haut rouge qu’elle aimait tellement et qu’elle avait usé jusqu’à la corde. Elle avait tout, jusqu’au parfum qu’elle portait depuis que Tadashi était petit.
-Qu... Quoi?! Maman! Je... Pourquoi tu es là? Où est-ce que je suis?...
Il eu une hésitation, tendant sa main devant lui.
-… Je suis mort ?
Il se rappelait à présent. Le rayon de lumière, qui l’avait transpercer de part en part. La douleur qui lui avait vriller le corps, étrangement familière. Tout son corps qui s’était affaissé en avant, s’empalant lentement sur ce pieux d’or… Le rire de sa mère lui fit relever les yeux, penchant légèrement la tête sur le côté.
-Crois-moi, fit-elle, en secouant légèrement la main devant elle, quand tu mourras, tu ne rêveras pas de ta chambre et de ta mère. Non, mon grand bêta. Tu es seulement en train de mourir.
-Mais... Pourquoi... Quest-ce qu'il s'est passé?... Pourquoi es-tu là?
-Pour t'accompagner dans la mort voyons. Je n'ai pas le choix, c'est dans le contrat. Ça sera long par contre, puisque tu ne dois pas mourir là où tu te trouve actuellement. Sois patient.
Elle eue une moue tout à coup, sa bouche s'entrouvrant dans une expression surprise, avant de claquer des doigts, comme lorsqu'elle se souvenait brusquement de quelque chose d'important.
-Oh je ne suis pas ta mère, seulement l'incarnation du rapport que tu as avec elle. Tu souffres beaucoup de son absence. Ton frère aussi, j'imagine ?
-Evidemment ! Tu nous manque...
L’espace d’un instant, il sentit son coeur lui faire vraiment mal, en observant sa mère. C’était fou comme le temps n’y changeait rien. On lui avait toujours dit que le temps devait faire son œuvre, que le deuil finirait par se faire et qu’un jour, ça deviendrait presque banal, qu’il l’oublierait presque. C’était faux. Elle lui manquait chaque jours.
- Attends, fit-il soudain, fronçant les sourcils. Le contrat? De quoi tu parles et... Comment ça, 'pas là où je me trouve actuellement'? Tu sais comment je suis censé mourir? Qu'est-ce que tu es?
-Tu mourras pour une cause importante, petit, parce qu'il a été jugé que tu étais important.
Doucement, elle s’approcha, traversant la chambre d’enfant pour venir près de lui, s’asseyant au bord de son lit. Tadashi eue un mouvement de recul, mais elle tendit simplement la main, venant la poser sur sa joue, avec une tendresse infinie. Il ne réfléchit pas, fermant simplement les yeux, en posant sa main sur la sienne.
-... En quoi est-ce que je serais plus important qu'un autre?
Il eu un soupir, un petit silence.
-Tu me manques tellement...
-D'une certaine manière, dit-elle doucement, tu fais parti du monde des super-héros. Et ça te rend plus puissant.
-... Qu'est-ce que je vais devenir, maintenant? Papa va bien?
-Tes deux parents vont bien, peut-être les reverras-tu là où tu vas maintenant.
-Et où est-ce que je vais?
- Tu vas... disparaître, simplement.
Aussitôt, Tadashi se redressa, la fixant avec une profonde terreur au creux du ventre.
-....Mais je... Et Hiro?! Et Tante Cassie?! Qu'est-ce qu'ils vont devenir sans moi?!
- Hiro vient avec toi. Tante Cassie n'est pas là. Elle vivra, soit rassuré.
-Hiro est mort ?!!
La pire des douleurs lui enserra le coeur, pire encore que le jour où on lui avait apprit qu’elle ne reviendrait jamais l’embrasser sur le front pour lui souhaiter bonne nuit.
-Pas encore, grand bêta. Tout comme toi.
Elle l’avait dit avec un petit sourire en coin, comme si il s’agissait d’une blague, d’un sous entendu entre eux.
-Maman, je ne comprends rien, qu'est-ce qui se passe? Maman, s'il te plaît je... J'ai peur...
-C'est normal d'avoir peur de la mort, dit-elle doucement, posant une main sur son genoux. Tu dois juste te laisser faire.
-.... Mais... Je ne peux pas les laisser...
-Ce n'est que la vie, c'est comme ça.
-Je ne veux pas mourir.
-Personne ne le veut vraiment, fit-elle, dans un de ces rires cristallins dont elle avait le secret.
-... Tu resteras avec moi?
-Ta vraie mère le sera certainement.
-.. Mais qui es-tu? Vraiment.
-Je suis...
Elle s’interrompit, les sourcils froncés soudain. Son corps entier se figea, comme parcourut par un frisson désagréable, et avant que Tadashi ne puisse faire quoi que ce soit, elle se crispa.
-Non ! hurla-t-elle, au moment où se peau se mit à fondre.
Sa main sur son genoux se changea en os, et son visage s’affaissa, prenant la couleur crème de l’os qui apparut à la place de son visage. Tadashi eue à peine le temps d’avoir peur car quand il ouvrit la bouche pour hurler, ses yeux s’ouvrirent en grand, et il se retrouva à nouveau à Storybrooke. Ses jambes se mirent à trembler sous son poids et il tomba à genoux, les paumes contre le sol, cherchant de l’air que ses poumons ne semblèrent pas vouloir assimiler. Il lui fallut de longues minutes avant de parvenir à retrouver un semblant de lucidité, et quand il le fit, il se rendit compte qu’il avait cruellement besoin d’un café.
Le dôme avait laissé place à une épaisse fumée noire, qui tourbillonnait dans l’air, menaçante, aspirant vers elle tout ce qui semblait se trouver à sa proximité. Le vent qui sifflait à ses oreilles le poussa à n’agir que par réflexe : il attrapa le bras de la première personne venue, et la tirant dans le sens opposé.
-Il faut partir ! Vite, il faut s’éloigner, le plus loin possible !
Plusieurs civils l’observèrent, l’air hagard, avant de finalement le suivre, du moins tenter de faire de même. Il fallait qu’il mette le plus de personne à l’abri, au moins quelques uns, peu importait, il fallait qu’il essaie ! Qu’il tente quelque chose. Qu’il ne prenne pas le temps de songer, sous peine de s’effondrer. Agir. Il devait… Agir. Du coin de l’oeil, il cru apercevoir Elena, qui aidait elle aussi les civils à s’éloigner de l’espèce de vortex, mais quelque chose d’autre attira son attention.
-Hiro !! Max !! Emergeant des volutes de fumées, Maximilien et Hiro s’étaient approchés, courant à demi pour le rejoindre. Tadashi sentit aussitôt un profond soulagement lui étreindre le coeur, et il se précipita sur les deux hommes, passant chaque bras autour des épaules de l’un des deux hommes, avant de les attirer à lui, et de se mettre à pleurer. Il avait eue tellement peur de ne jamais les revoir ! Il avait eu tellement peur de les avoir perdu…
-Tu... n'as pas l'air d'aller bien du tout, commenta Max après un petit silence, signe qu’il l’avait très probablement scanné.
Il aurait pu en rire, mais il n’en avait plus la force. Il était si épuisé, pourtant, il ne pouvait pas se permettre de s’arrêter.
-Il faut partir... Il faut... vous allez bien? Il faut partir, maintenant! La fumée c'est... Dangereux, il faut... Il faut pas rester là!
La fatigue éraillait sa voix, mais il prit Hiro par le bras, le forçant à fuir dans l’autre direction lui aussi. Il cru entendre Hiro opposé une résistance, mais Tadashi se retourna, lui faisant face.
-Il faut partir Hiro ou on va mourir ! Il faut partir ! Maintenant, avant que...
-Peut-être serait-il judicieux d'utiliser les nano-robots, dans cette situation, pour protéger la ville de ce nuage ? fit soudain Maximilien, d’un ton à la fois très neutre et légèrement contemplatif.
Tadashi l’observa, bouché bée. Les nano… Robots ?! Ils avaient survécus ?! Et il.. Les avait ? Là, maintenant ? C’était… Mais… Il cru entendre Hiro confirmer à Max que c’était la chose à faire, se dégageant des bras de Tadashi par la même occasion.
-Parfait. Vision. J'ai besoin d'accéder à OMEGA. Les nano robots se trouvent-ils toujours au QG ?
-Affirmatif, répondit simplement Vision, faisant sursauter Tadashi qui ne l’avait pas vu approcher, ses jambes se remettant à trembler de fatigue.
Max hocha la tête, lui ordonna d’un ton calme de les libérer, avant de saisir une oreillette que Vision lui tendit, se tournant vers lui avec un air presque penaud.
-Je suis navré, j'ai subit quelques modifications suite à l'explosion d'un accélérateur de particules... Mais je suis toujours programmé pour vous soigner.
Tadashi hocha la tête, comme pour signifier qu’il comprenait mais en réalité, ce n’était pas du tout le cas. Il ne comprenait plus rien du tout, et avant même de le comprendre, il s’effondra en avant, dans les bras de Max, inconscient. La suite, il ne la vit absolument pas, appuyé sur le torse de Max qui, par la pensée, et aidé de Vision, réalisa des boucliers de nano-robots autour de chaque civil, les protégeant ainsi du vortex qui les menaçait tous. Il allongea ensuite Tadashi sur le sol, le scannant rapidement pour constater ou non la présence de traumatisme autre qu’une profonde fatigue et une déshydratation légère. Il eue même l’air de franchement regretter d’être humain et de ne pas pouvoir plus aider son créateur mais avant qu’il ne puisse tenter la moindre manœuvre, Elena s’approcha à son tour, reconnaissant l’asiatique inconscient.
-Il va bien, l’informa placidement Max, il est seulement évanoui. Mais ses constantes sont stables. Pour le réveiller, vous avez plusieurs possibilités... Avez-vous besoin de lui immédiatement ?
-Oui. Dites moi s'il vous plaît. Je me vois mal lui faire le baiser du prince charmant...
-Vous pouvez lui faire ressentir une douleur vive qui enverrait suffisamment d'informations à son cerveau pour le réveiller fit simplement Max, après réflexion. Soit en le pinçant, lui tapotant les joues, ou en lui jetant de l'eau dessus. Ça fonctionne aussi.
Elena fit mine d’y réfléchir un instant, avant de se pencher au-dessus du jeune homme… Et de lui asséner une violente gifle. L’effet fut immédiat, Tadashi rouvrit les yeux, se redressant légèrement pour échapper à un second coup. Ses yeux mirent quelques secondes à ajuster sa vision, découvrant les visages d’Elena et de Max penchés sur lui.
-Elena… Tu vas bien ? Tu n’as rien ? Sacrée poigne, ajouta-t-il, se tenant la mâchoire, sous le coup de la douleur.
-Pardon Tadashi, je n'avais pas vraiment le choix, et...
-Parfait, tout le monde est réveillé ? la coupa cependant un policier, non loin d'eux, les ramenant tous à la réalité urgente. On va ignorer encore longtemps que le responsable de tout ça est parti ?
Et ce fut l’instant que choisit Maximilien pour saisir son visage entre ses deux mains, dont les paumes se mirent à chauffer, comme pour détendre ses muscles endoloris. Quand il était fait de vinyle blanc, cela n’avait rien de gênant, mais maintenant qu’il était incarné en humain…
-ça va, Max, c’est rien, fit-il, légèrement gêné, le repoussant légèrement sous le sourire goguenard de Hiro, qui trouvait la situation plutôt comique, visiblement.
-Non, répondit posément Elena au policier qui avait parlé, se relevant en époussetant ses vêtements. Nous allons partir à leur recherche pour les arrêter. Max, ajouta-t-elle, en se tournant à nouveau vers Tadashi et Max. Vous voulez bien le lâcher pour qu'il puisse se relever ?
Avec l’aide de Max, Tadashi se releva, s’approchant immédiatement de Hiro pour l’inspecter rapidement, histoire de voir si il n’avait rien de casser, avant de se tourner vers les autres.
-Peut être ne devriez vous pas allez chercher Star Killer, intervint soudain Vision, posant sur eux son regard presque mélancolique. Vous pourriez vous mettre en danger.
-Je crois que nous ne sommes plus à ça près, fit Tadashi, réprimant un rire nerveux.
Il n’avait aucune envie de se lancer à la poursuite de Star Killer pour autant. Il ne se sentait nullement reposé après la sieste abrégé qu’il venait de faire, et la fatigue continuait à lui ronger le corps. De plus, même si il continuait de croire qu’il méritait un châtiment digne de ses crimes, il n’oubliait pas qu’il avait manqué de mourir quelques minutes auparavant… Et bien que profondément affecté et traumatisé… Tadashi n’avait aucune envie de cesser de vivre.
-Effectivement. Nous devons agir. Le danger n'est pas notre préoccupation principale.
C’était dingue comme cette femme était toujours prête à aller au bout de ses idées. Infaillible et intransigeante. Pas étonnant qu’elle soit procureur. Elle lui jeta un regard, mais Tadashi n’eut pas vraiment le temps de lui transmettre son point de vue sur la question. Autour d’eux, les policiers se réunirent, s’apostrophant les uns les autres comme pour s’encourager. Une boule naquit dans la gorge de Tadashi, qui se promit de ne plus jamais se retrouver mêlé à la moindre foule avant au moins l’année prochaine, et à l’instant où ils s’apprêtèrent à ouvrir la marche, un arc de feu apparut dans le ciel, au-dessus du centre commercial.
C’était définitif, Tadashi ne mettrait plus jamais les pieds dans un centre commercial de sa vie. Les primeurs et les artisans seraient désormais ses seules ressources pour absolument tout, et il allait aussi se mettre à la couture. Créer son propre potager. Voir même acheter une ferme. Tout, absolument tout pour ne plus jamais remettre le moindre orteil dans un centre commercial !
Lucy Wright
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Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
✘❍✘
| Conte : la famille pirate | Dans le monde des contes, je suis : : lucile macbernik
Le rayon de lumière, j’avoue que je l’avais clairement pas senti venir. Mais j’avais pas pu l’éviter, je l’ai simplement vu arriver sur moi et me transpercer la poitrine. Après ça a été le trou noir et je crois bien que c’est les mouvements réguliers et les fracas de l’eau contre la coque de l’Os à Moelle qui m’ont réveillée. J’ai ouvert les yeux, tout me semblait bizarre. J’ai baissé le regard sur ma tenue et je ne portais plus ma tenue de Poison Ivy. Non, je portais l’une de mes éternelles tenues de Lucy, l’avocate/dirigeante de maison de jeu illégale. Bref, on va éviter le « illégale » même si vous êtes sans doue tous au courant, bref on va faire genre que non. Donc me voilà, là, surprise par le fracas des vagues sur la coque de ce bateau qui a sombré dans mes souvenirs, qui a en fait sombré au fond de l’océan non loin des côtes de Neverland.
Je tourne mon regard et le pose sur un visage que je connais bien. Ses cheveux roux ébouriffés et sa barbe emmêlée. Non, ça ne pouvait être possible, c’est une illusion. Ma voix se brise, mes yeux s’embuent avant que je ne prenne la parole « Victor ? Mais…C’est impossible. » « Pourquoi, ce serait impossible ? » La même voix, le même ton rauque que je lui connais bien. Mon mari ne peut pas être là…Je n’arrive pas à y croire et je ne peux pas être sur l’Os à Moelle, il a coulé au fond des flots… « Tu ne peux pas…Tu es mort. Mais je… » je me perds à observer tout ce qui m’entoure. Tout est si similaire, tout me paraît pareil, c’est fou « C’est bien l’Os a Moelle, je suis morte ? » « Tu es en train de mourir en tout cas. » Ouais, très rassurant. Je pose mon regard sur lui, un regard océanique comme il le disait si bien, j’ai des sanglots dans la voix, je retiens mes larmes, de le revoir là, comme ça… Il est assis à mes côtés « Victor…Tu me manques tellement. Mais je ne veux pas mourir, pas maintenant, pas comme ça, ils ont encore besoin de moi. Je ne veux pas mourir. Pas avant l’heure dite. » Je m’approche de lui et le regarde dans les yeux mais elle n’y est pas, cette flamme que je lui connait bien, elle n’y est plus « Tu n’es pas Victor n’est-ce-pas ? Tu as sa voix, tout lui ressemble mais tu n’es pas mon mari, je le sais… »
« Je ne suis que le rapport que tu as avec la mort. Le tien concerne un amour direct. » Je finis par m’asseoir, pour le coup, mes jambes n’étaient pas capables de me porter « Si seulement il savait comme je regrette. Comme je regrette de ne pas l’avoir cru. Mais je ne peux pas le rejoindre maintenant, notre fille a besoin de moi, Storybrooke a besoin de Poison Ivy. » « Quand tu mourras, tu pourras le lui dire. » J’arque les sourcils « Tout ça…c’est dans ma tête n’est-ce-pas ? » « En attendant ton dernier souffle. » « C’est perturbant ce calme… » commençais-je « Je dois y retourner, je ne peux pas les laisser. Lily m’attends aussi. Ils m’attendent. Je ne dois pas mourir de cette manière. Je ne veux pas mourir. » « Mais tu n’as pas le choix. » Je lève le regard vers celui qui prétend avoir l’apparence de l’homme que j’ai aimé, celui qui m’appelait ma petite sardine argentée « On a toujours le choix. Si je décide de ne pas mourir, je ne mourrais pas. Vous ne choisirez pas pour moi ! Personne ne le fera ! » « Non. Tu n’as plus le luxe de choisir. Tu n’es plus libre, désormais. » Mais il est sérieux là ?! Je sens la colère faire bouillir chaque goutte de mon sang, je sens la colère gravir l’entièreté de mon corps endolori. Je fronce les sourcils « Une pirate est toujours libre de faire ses propres choix, je ne laisserais personne me dicter sa loi. Je suis née libre et c’est libre que je périrais. » je me lève avant de poursuivre tout en le regardant « Je fais le choix de suivre mon propre chemin et ce n’est pas vers la mort qu’il va. » « Et crois tu vraiment être capable de lutter contre la mort ? » « Tu veux parier ? Je suis plutôt douée aux jeux de stratégie. » Et je dis pas ça uniquement parce que Molly Bloom dit dans Le Grand Jeu, le film que je regardais en même temps que je faisais les instructions et qui est quand même en grande partie la base de la personnalité maudite de Lucy que le poker c’est pas un jeu de hasard, mais un jeu de stratégie. Bref, tout ça pour dire que je ne quitte pas des yeux cette apparence mensongère de celui que j’ai épousé « Je n’ai pas peur de la mort. » Je m’empare de l’épée qu’il porte à la taille avant de le regarder, l’épée tendue vers lui « Tu devrais faire attention à tes affaires. » Alors que je lève l’épée « Abat ta dernière carte quand l’adversaire a déjà abaissé la sienne. » mais avant que je ne puisse lui trancher la tête, ouais parce que dès fois j’aime bien faire dans le dégueue, il fronce les sourcils, sans doute qu’il se passe quelque chose qui le perturbe, la seconde d’après, il perds sa peau jusqu’à laisser apparaître son crâne et le reste de son squelette.
N’ayant même pas le temps d’hurler devant cette image, je me réveille devant tout le monde, vêtue à nouveau de ma tenue de Poison Ivy, le rayon de lumière ayant disparu. Tout s’enchaîne très rapidement et nous voilà, Citizen Cold, Spiderman et moi face à Star Killer « on ne le tue pas. On doit tuer ce qui est à l’intérieur de lui. » je pose mon regard sur Dyson « Comment tuer ce qui est à l’intérieur de lui sans le tuer ? » C’était une idée assez complexe. Je regarde Star Killer en me mordant la lèvre inférieure. Je ne le quitte pas des yeux, réfléchissant à un moyen avant de ramener mon regard sur Dyson « Peut être que je peux créer des toxines qui détruise ce qui est à l’intérieur de lui. » je pose mon regard sur Star Killer « Sans vous tuer. » oui j’étais Poison ivy et avec tout l’attirail, j’avais aussi les connaissances alors ça ne pouvais que fonctionner « Il faut le frapper assez fort pour qu’il sorte de là. » il me regarde avant de reprendre « Ça se tente. Cold, on l’immobilise. » Mais avant qu’on ait pu faire quoi que ce soit, Star Killer ricane et nous jette une grenade dessus. Ah non ! Une fois mais pas deux ! Je me place devant Spiderman et Citizen Cold avant de lever les deux mains pour créer un mur de plantes piquantes assez épais pour nous protéger. La grenade explose mais pas nous. Je fais disparaître le mur et j’attends qu’ils l’immobilise, Spiderman lui faisant perdre l’équilibre en lui tirant une toile sur ses pieds et Cold en lui congelant sa poitrine, avant de le regarder, le regard en furie « T’as voulu jouer au dur avec moi ? C’était un mauvais choix. »
Je m’approche de lui et pose mes deux mains sur son visage qui commence à prendre une teinte verte, les toxines commencent à faire effets. Chaque parcelle de sa peau semble se changer en plante, chaque veine de son visage se teinte très légèrement. J’avais choisi les toxines, elles ne seraient pas mortelles mais juste assez titillantes pour faire sortir ce qui se trouve à l’intérieur de lui. Je pose mes lèvres sur les siennes. Le baiser empoisonné. L’impact des toxines se dirigerait directement sur ce qu’on devait atteindre. J’apprenais, j’avais eu le temps d’apprendre mais je continuais, encore et toujours. Pas de souffrance extérieure pour Star Killer mais sa peau devenue verte à certains endroits, je contrôle les toxines et sens rapidement sa douleur à l’intérieur de lui. Il souffre, hurlant mais fini par poser un taser sur ma poitrine. Sous le coup, je lâche mon emprise et deux marques vertes restent sur son visage, là où se trouvaient précédemment mes mains. Je tente de reprendre le contrôle de ma respiration, le taser n’avait pas eu le meilleur impact et mon humeur était encore plus massacrante qu’avant. Je passe machinalement une mèche de mes cheveux roux derrière mon oreille avant de poser mon regard sur Star Killer. Je me jette sur lui, ne lui laissant pas le temps de répliquer. Je le griffe au visage, ses veines précédemment vertes prennent une douloureuse teinte violette, les toxines iraient directement au cerveau. Des toxines assez toxiques pour le faire sortir, il allait souffrir, c’était sûr. Pour éviter un nouveau coup de taser qui pourrait faire naître encore plus de douleurs que peut déjà en supporter mon corps endolori, je fais apparaître des lierres autour de ses poignets avant de lever le regard vers Citizen Cold « Citizen Cold, j’ai besoin que tu gèles mes lierres, il ne faut pas qu’il se libère. C’est important. »
Bon je pense que tout le monde est au courant que Poison Ivy ne craint pas le venin, de tout type qu’il soit. Pour ceux qui savent pas, faudrait penser à sortir de votre grotte de temps en temps, ça va vous porter préjudice hein. A mes toxines devait se joindre du venin d’araignée pour que la réaction espérée se produise. Je voyais ses veines reprendre une couleur à peu près normale. Je restais là, assise sur Star Killer « Spiderman, j’ai besoin d’une araignée venimeuse ! On va faire sortir ce qui est à l’intérieur de lui ! » J’avais mes mains posées sur son torse, je contrôlais les toxines, il ne manquait plus que ça et c’était clair qu’il allait sortir. Dyson appuie sur le logo de son costume, ce qui défait pleins de nano-robot araignée qui parcourent le corps de Star Killer, le piquant exactement là où il fallait pour que le venin entre en contact avec les toxines. Plantant mes ongles dans sa peau, j’apporte la touche finale. Star Killer hurle, ça fonctionne. Je me relève, rejoignant Spiderman et Citizen Cold « Il faut un dernier coup pour achever ! On va avoir Dormammu ! » Spiderman saute et le frappe avec son poing, à l’instant même où Citizen Cold lui lance une solide salve de glace et où j’y ajoute un coup de pied en plein ventre. Star Killer hurle et une tornade de flamme l’entoure, nous expulsant tous les trois en arrière contre le mur opposé. Je le frappe de plein fouet, sentant mes côtes douloureuses. Je me relève avec difficulté et avec une douloureuse respiration parce que avoir frappé le mur m’avait légèrement assommée mais pas que hein, histoire de faire bien dans le drama tu sais. Soudainement, une masse difforme entièrement faire de flammes sort de Peter. Une voix vient à émaner d’elle « Tu crois que je suis Dormammu…Tut te trompes depuis le début. »
Mon regard croise celui de Spiderman, choqué. J’ai bien envie de dire…Suite dans le prochain épisode.
Adele B. Atkins
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YOU'RE JUST A MAN
WITH SOME BROKEN BONES Voyageur égaré, j'ai traversé l'orage. Le vent s'est levé j'ai pu tourner la page. Tu m'as dit cette victoire ne s'ra pas la dernière, suis une étoile, un phare, une terre...
| Conte : Le monde de Nemo. | Dans le monde des contes, je suis : : Dory.
And I've started feeling helpless, This war cannot be won. And I'm used to seeing colours 'cause I thought you were the one. - KALEIDOSCOPE -
Lorsque le rayon avait transpercé le Phoenix, Adèle avait cru entendre tous ses sens se mettre à bouillir en même temps. Une chaleur tonitruante avait résonné à ses oreilles, un brouhaha assourdissant… Jusqu’à retomber soudain dans une chape de silence si lourde qu’elle en eut le souffle coupé. Ses fesses atterrir sur un fauteuil moelleux qui la fit rebondir sous la surprise et, lorsqu’elle posa la main sur l’accoudoir, elle eu l’étrange impression d’être dans un endroit particulièrement familier. Les murs étaient en bois vernis et sombre, quelques peintures et paysages ornaient la partie supérieure de la pièce quand une très lourde horloge laissait résonner le tic-tac des secondes tournantes. En face d’elle, un canapé ancien dont les sculptures d’accoudoirs semblaient avoir subit quelques gratouillages enfantins dans le temps… ça lui rappela quelque chose. Evidemment quelque chose. Mais quoi ? Le vaisselier juste derrière comportait quelques photos, mais ce qui la frappa fut le grand portrait installé au-dessus de la cheminée : il représentait un homme très austère pourvu d’un monocle et une femme à l’allure si distinguée qu’elle en devenait effrayante. Eux, c’était… Ils étaient…
Papillonnant du regard, son attention fut détournée par la jeune femme se trouvant juste en face d’elle, sobrement assise avec une tasse de thé dans la main. L’odeur était délicieuse. Familière, elle aussi. Un mélange de pamplemousse et d’autre chose… Cette personne lui disait quelque chose et si elle se trouvait en face, c’était probablement pour une bonne raison ! Mais… D’où la connaissait-elle ? Par réflexe, elle chercha un post-it ou une indication griffonnée mais il n’y avait rien dans la pièce. Rien d’autre que cette très belle jeune femme qui lui ressemblait.
Adèle ouvrit la bouche puis la referma, penchant la tête sur le côté avant de la désigner de l’index.
« … On se connaît, n’est-ce pas ? » Osa-t-elle demander.
« Je crois bien que tu fais face à ta sœur, petite étourdie. »
L’inconnue eu pourtant un sourire et sa voix, si douce, résonna comme quelque chose de très apaisant dans l’espirt d’Adèle. Comme une clef qui déverrouille quelque chose, elle sentit un picotement dans son crâne et secoua légèrement la tête pour le chasser. Sa sœur. Sa sœur…
« Mais vous ne ressemblez pas à Dita et… Oh ?! » Elle s’interrompit, prenannt une grande inspiration en comprenant soudain. « Ce… C’est vraiment toi ?! »
Eleonore ? Sa… Sa grande sœur ? Celle qui… Celle qui lui chantait toujours de jolies berceuses et qui lui lisaient les histoires, inlassablement, même si elle les oubliait dès le lendemain ? Cette Eleonore qui… La maman de James et… Et la femme de… Christopher ?! A cette réalité, Adèle sentit une boule naître dans sa gorge. Elle était en face de la personne qui l’avait lié à tout jamais à un homme fantastique, mais qui les avait aussi rendu extrêmement tristes. Parce qu’elle était morte, c’était certain. Mais pourquoi se trouvait-elle ici dans ce cas ?
« J’incarne le rapport que tu as avec la mort. Pour toi, c’est ta sœur. Ton beau-frère aussi a dû faire face à Eleonore. Mais ça a échoué pour lui, il a été sauvé. »
Le visage d’Eleonore paru contrit, comme si cette finalité l’embêtait. Malgré elle, Adèle se sentie un peu désolée que ça n’ai pas fonctionné, mais…
« ... Sauvé ? Pourquoi est-ce que c'est triste qu'il soit sauvé ? c'est plutôt une bonne nouvelle non ? »
« En effet. » Son interlocutrice afficha un grand sourire. « Après tout, la puissance du Phoenix compense largement. »
« Compenser quoi ? »
Adele observa autour d’elle, au cas où la réponse pouvait être inscrite ailleurs, mais… Elle revint bien vite sur sa grande sœur qui tenait toujours sa tasse de thé devant elle.
« Qu’est-ce que nous faisons, ici ? »
« Tu attends l’heure de ta mort. »
A cette idée, la rouquine sentie un long frisson la parcourir et elle secoua la tête. L’heure de sa mort ? Mais c’était dans longtemps ça, non ? Elle avait encore beaucoup de choses à faire avant de mourir ! Comme… Revoir Arthur, s’excuser de s’être rendu au centre commercial et surtout permettre à leur fille de voir le jour ! Sans compter que Christopher et James comptaient sur elle, comme Althéa… Elle serra ses mains sur ses genoux, inspirant profondément pour tenter de rester calme. Mais c’était flippant !
« Et… C’est dans longtemps ? » Demanda-t-elle, maladroite. « Parce que je ne peux pas mourir tout de suite, il y a encore des gens qui comptent sur moi et je m’en voudrais beaucoup de les décevoir… Et puis, je n’ai pas revu Arthur. Je dois revoir Arthur pour lui dire que tout va bien. »
« Oui, c'est dans assez longtemps. Quelques heures. Enfin, surement pas assez longtemps pour te permettre de revoir quelqu'un. »
Ah… Superbe perspective. Adèle se mordit la lèvre inférieure, tandis que la sensation de malaise s’accentuait de plus en plus dans son torse.
« Dans ce cas, je suis désolée mais ça ne va pas pouvoir être possible… Je ne sais pas qui vous êtes mais ma grande sœur n’aurait pas voulu que je meurs comme ça, je ne peux pas laisser Chris après qu’il ait vu Eleonore d’ailleurs… Vous lui êtes vraiment apparu sous cette apparence ? C’est très cruel comme façon de faire. » Elle posa une main sur son ventre, par réflexe. « Comment est-ce que je sors d’ici ? Je dois suivre les coquillages de nouveau pour rentrer chez moi ? »
« Je ne choisi pas la façon dont j’apparais, c’est vous qui choisissez inconsciemment. »
Bon, déjà c’était pas plus mal, il ne manquerait plus que cette étrange… Entité ? Ne connaisse Eleonore. Ou qu’Adèle ait remonté le temps pour la voir, ce qui serait très bizarre on est d’accord.
« C’est trop tard, tout s’enclenche désormais. »
« Mais… Mais non ! » S’exclama-t-elle, se redressant sur ses jambes. « On doit pouvoir faire quelque chose ! Je dois pouvoir faire quelque chose, pour une fois… Vous êtes qui ? Qu’est-ce qui est enclenché ? Me dites pas « le processus de ma mort », je suis amnésique mais pas sourde… Je dois sortir d’ici, c’est… C’est important ! »
Eleonore paru surprise, ouvrant la bouche pour lui répondre quelque chose… Mais elle s’interrompit. Fronçant les sourcils, ses yeux glissèrent vers le vague comme s’il se passait quelque chose qui la perturbait. Adèle voulu tendre la main vers elle pour l’interpeller, mais avant qu’elle ne puisse la peau de sa sœur se mit à fondre et à tomber en cendres… Face à elle ne se trouva bientôt plus qu’un squelette à l’allure si réelle que son cri de terreur resta coincé dans sa gorge, avant que tout ne s’évanouisse de nouveau.
Lorsqu’elle reprit conscience, Adèle capta le regard de Chris penché au-dessus d’elle et… De l’homme rose un peu plus loin derrière. Il y avait du bruit, beaucoup de bruits. Etait-elle revenue à la réalité ? Qu’est-ce qu’il… S’était passé ? Qu’est-ce que… Son corps était lourd, mais ses doigts captèrent le mouvement dans son ventre et elle fut au moins rassurée de savoir que son bébé était toujours là. La main chaude de Chris vint se poser sur la sienne tandis qu’un sourire apparaissait sur son visage. Enfin un sourire…
« Tu vas bien ? Dis moi que tu vas bien… » L’interrogea-t-il.
Elle hocha doucement la tête, son menton tremblant d’émotion de le retrouver. De le revoir.
« Tout va bien. » Confirma Vision, ses yeux robotiques s’illuminant un instant.
« Je... j'ai vu Eleonore et... Toi aussi ? » Va-t-elle bafouiller. « Est-ce que ça va ? »
Surpris, Chris haussa les sourcils avant de finalement acquiescer. Il avait l’air terriblement soulagé – tout comme elle – et vint se blottir contre son cou. Inspirant son odeur, la jeune femme ferma un instant les yeux en passant ses bras autour de lui. Entendre sa respiration. Sentir les battements de son cœur contre le sien. Inspirer profondément pour tenter de se remettre de ses émotions, même si tout était très lourd à supporter.
« Ne me refait plus jamais ça s'il te plait.. Je veux pas te perdre toi aussi. »
Sa voix lui brisa l’âme et le cœur, l’obligeant à retenir un sanglot. Elle ne l’abandonnerait pas. Elle avait promis, il y a des années de ça, qu’elle ne le ferait pas ; elle l’avait juré à Eleonore et c’était inscrit devant sa coiffeuse comme dans sa mémoire… Elle devait s’occuper de ce grand bonhomme trop fier et de son fils perdu. De sa fille, maintenant. Beaucoup de monde. Beaucoup de choses. Enormément encore à vivre avec lui. Silencieuse, la gorge nouée, elle bougea le menton pour lui signifier son accord et resta encore un peu dans ses bras. Parce qu’elle y était bien, au final. Toujours bien.
« Je suis là. » Murmura-t-elle, caressant la joue de son beau-frère. « … J’aurais du te dire que j’étais… Dans la Magic League mais… j’avais oublié. Je suis désolée. »
« Non, quelqu’un d’autre aurait dû le faire à ta place. » Soupira-t-il, agacé. « Et toi, tu n’aurais pas du accepter ! C’est dangereux et tu le sais. »
Faux, elle n’en avait aucune idée. Strictement aucune… Parce que si elle avait su qu’un centre commercial allait lui tomber sur la tête alors qu’elle était enceinte de cinq mois, quasiment six, elle n’aurait certainement pas fait ses amplettes le matin même. Surprise de s’en souvenir, elle secoua doucement la tête.
« Personne ne pouvait le faire à ma place. » Déclara la jeune femme, désignant le serre-tête qu’elle portait toujours. « Phoenix n'est pas dangereuse pour moi, elle m'a protégé. C'est... C'est juste... C'est très bizarre, Peter avait l'air de... J'ai été dans sa tête. J'ai été dans un vaisseau avec lui et une petite fille. Je l'ai retrouvé deux fois et il me fait confiance. Mais il y avait quelque chose d'autre en lui. Quelque chose qui voulait s'en prendre à Phoenix et qui... Qui a envoyé aussi quelqu'un pour me dire que sa présence suffisait à combler... Le fait que tu ne sois pas mort. »
Et c’était tant mieux qu’il ne le soit pas !
« Chris, qu'est-ce que ça veut dire tout ça ? »
« Je… » Christopher marqua une pause avant de finalement se résigner. « Je n’en sais rien, Adèle. Je suis aussi perdu que toi en fait. Tout ce que je sais c’est que Dyson à besoin de Star Killer pour une raison que j’ignore. Je ne suis qu’un simple policier dans cette histoire. »
Il se releva et l’aida doucement à faire de même, s’assurant qu’elle tenait bien sur ses pieds pour lâcher une de ses mains. L’autre, elle la garda fermement entre ses doigts. Parce qu’elle était plus rassurée comme ça.
« Tu n’as jamais été qu’un simple policier, Chris. »
Non loin d’eux, Tadashi – depuis quand était-il ici ?! – et Elena venaient d’être rejoints par… Maximilien ! Et un jeune garçon asiatique. Mais aussi par des policiers ! En voyant son ami, Adèle lui fit un signe de la main mais ne s’éloigna pas de son beau-frère. Apparemment, il fallait se dépêcher de rejoindre un autre endroit.
« S’ils arrêtent Peter et Dyson, je crois que ça sera encore pire que ce qu’il se passe déjà… » Souffla-t-elle en voyant qu’ils se dirigeaient tous dans une direction. « Il faut aller les aider. Peter a quelque chose en lui qui le rend violent… c’est peut-être la solution à tout ça ! »
Elle appuya son regard dans celui de Christopher. Ce n’était pas terminé. Il ne fallait pas laisser tomber. Pas encore… !
« Quand je disais que Peter s’était fait piquer par une mouche… » Il saisit gentiment le bras de sa belle-sœur, lui faisait comprendre qu’il était de son côté. « Alors on va les empêcher de mettre la main sur cet abrutis. Je suis avec toi, d'accord ? Alors ne t'éloigne pas cette fois-ci. »
Elle eu un sourire encourageant, s’élançant avec lui en direction de l’arc de flamme au-dessus du centre commercial qui n’inaugurait absolument rien de bon… En y parvenant, ils eurent la surprise d’y trouver Dyson, Lucy et Alfred ! Le premier était visiblement en train de mettre de la glace sur le front de la seconde. Dépassant les policiers qui avaient été plus rapide qu’elle, Adèle s’exclama :
« Dyson ! » Ce fit tourner la tête au trio. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ?! »
Elle posa sa main contre le bras d’Alfred, rapidement rejointe par Chris qui fixait Dyson avec insistance. Il fini par tendre sa paume pour serrer l’épaule du plus jeune.
« C’est lui qui vous a fait du mal ? »
Mais avant qu’il ne puisse leur répondre, Elena s’avança à son tour dans leur direction. Son regard se posa sur Dyson, Lucy et Alfred, avant qu’elle ne déclare :
« Cela ne me fait pas plaisir mais vous êtes tout les trois en arrestation pour complicité et entrave dans une enquête policière. Ne jouez pas les innocents je sais qui vous êtes. »
Chris L. Brooke
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I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
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La voix de Elena raisonna dans le couloir du centre commercial. Elle annonça la sentence qui était promise aux fugitifs. Chris comprenait au fond pourquoi la gitane venait de prononcer ses mots, c'était son rôle et celui des policiers. Les civils demandaient justice et ils voulaient mettre la faute sur quelque chose et surtout sur quelqu'un. C'était bien connu comme comportement. Même sans savoir qui était vraiment le coupable, le peuple avait besoin d'en désigner un, même si ce dernier était innocent. Le blond se mordit nerveusement la lèvre inférieur, les choses se compliquaient de plus en plus. Maintenant un peuple en colère et des policiers en colère, il pouvait le faire mais.. Il était seul avec Adèle dans cette histoire et clairement deux contre une centaine, c'était impossible. Chris devait utiliser sa tête le soucis c'était qu'il y avait beaucoup de chose à prendre en compte. Sa sœur et son bébé. Les blessés qui se trouvaient derrière lui, la haine de Tadashi pour Peter, le professionnalisme de Elena et pour couronner le tout, la nouvelle disparation de Star Killer.
« Qui est-ce que... Peter ? Non, Peter ne ferait de mal à personne !» Adèle fixa la gitane avec de grands yeux ronds. «Elena ?! De quoi est-ce que tu.. »
Les choses se compliquaient beaucoup trop. Chris avait d'un côté Lucy qui ne semblait blessé avec Dyson et Alfred qui n'avaient pas prit la parole depuis qu'ils étaient arrivés. Et de l'autre Elena, les policiers et les civils qui étaient de plus en plus en colère. Chris s'apprêtait à prendre la parole pour essayait de raisonner ses collègues et l'avocate. Pour leur faire entendre raison mais la voix de Dyson brisa les pensées du policier.
« Qui on est ? »
Chris fronça les sourcils quand il entendit la réponse de son ami. Étrange comme phrase pour prouver son innocence. Le blond se tourna alors vers Dyson tout en le fixant pendant un long moment.
« Qu'est ce que tu viens de dire ? » demanda alors Chris, juste pour être sur de ce qu'il avait entendu.
A côté de lui, Adèle semblait toujours surprise par le comportement de sa nièce. C'est vrai que la rousse avait manqué quelques épisodes à cause de Phoenix et puis elle n'avait pas vu le mal que Peter avait fait. Adèle n'avait vu que les bons côtés de cet homme, elle était liée à lui en quelque sorte.
« Elena, qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu fais ? »
« Je suis désolée de vous l'apprendre mais je suis la procureure de cette ville. Mes sentiments et mes devoirs doivent être dissocié et malheureusement en se faisant passer pour des super-heros ils sont venus à être complice d'un criminel. Je n'ai donc d'autre choix que de les mettre en garde à vue pour le moment. »
Dyson se leva alors brusquement avant de se mettre devant Lucy et Alfred tout en plissant les yeux. Chris ne savait pas ce que ce dernier allait répondre à la procureure mais cela n'allait pas l'aider dans cette histoire, il le savait. Surtout quand ce dernier regardait Elena de cette façon.
« Nous ne sommes pas des super-héros. »
« Dyson. Tu comptes vraiment me prendre pour une idiote jusqu'au bout ? Si tu nies cela peut avoir des circonstances aggravante. A ta place j'arrêterai tout de suite. »
En se comportant de cette façon, Dyson était loin d'améliorer son cas et celui de ses amis. Chris décida enfin d'intervenir, se mettant alors devant l'avocate et le leader de la League. Il secoua alors négativement la tête faisant comprendre à la gitane qu'il ne comptait pas la laissé faire. A part éloigner Peter de sa sentence, les trois n'avaient rien fait. Le policier respira alors un bon coup avant de finalement prendre la parole.
« On n'a pas le droit de les mettre en garde à vue dans cet état là pour commencer. Ils sont blessés et cela ne sert à rien parce qu'on est coincé ici je vous rappelle Madame De Belfort. Au lieu de vous amuser tous autant que vous êtes à courser des personnes innocentes, vous ne voulez pas nous aider à trouver une solution pour sortir de ce merdier ? »
« Ne commencez pas à me prendre de haut Agent Brooke. Je fais mon travail. Celle qui donne les mandats c'est moi. J'ai le droit de décider des les arrêter. Surtout lorsqu'ils sont complices d'une attaque. Depuis le début vous essayez tous de protéger ce fugitif mais tout ce que je vois c'est que cela empire. Si vous comptez rejoindre leur camp c'est votre problème. Je n'ai pas le temps de m'amuser à courir partout en attendant que de nouvelles victimes se fassent. Il faut bien commencer quelque part et ce quelque part est avec ces suspects. »
« On se calme, on n'a pas besoin de se parler comme ça, et personne n'est complice de rien du tout, alors on va tous respirer et réfléchir correctement ! »
Le policier respira un bon coup avant de jeter un rapide coup d'oeil à Adèle qui semblait absente.. Elle ne parlait que très peu ce qui était plutôt inquiétant. La rousse était une vrai pipelette en temps normal et là elle semblait différente.. Allait-elle vraiment bien ? Revoir sa sœur ne l'avait pas plutôt chambouler ? Elle semblait épuisé aussi, comme tout le monde dans cette salle. Chris passa alors sa main sur son visage essayant de se détendre mais l'attitude de Dyson et de Elena était en train de l'énerver et pas qu'un peu. Il tourna alors son visage vers le Leader de la League.
« Toi ferme là. J'essaye de te sauver le cul encore une fois alors rends moi un service et évite de parler. Tu ne t'aides en faisant ça. » Chris fixa maintenant Elena. « Je ne vous prends pas de haut. Je respecte votre décision mais là je penses qu'elle n'a pas lieu d'être. Il y a peut être plus grave à gérer que trois civils blessés vous ne pensez pas ? Si la situation empire, vous ne pensez pas que c'est de votre faute ? A cause de votre comportement ? Votre colère à tous ne nous aide pas ! Star Killer est peut être la solution à notre problème. »
Vous ne rêvez pas. Chris venait de reprendre la phrase que sa sœur lui avait dite, il y a peu de temps. Dyson ne répondit rien au policier, ce qui fût plutôt surprenant. Il n'avait fait que répondre à Chris depuis le début de cette catastrophe. Servir de mur dans ce genre de situation n'était pas quelque chose de facile alors c'était normal que Chris réagisse de cette façon. Il n'aimait pas la tournure que tous ces événements prenaient, pas du tout. Il sentit la main de sa sœur se poser sur son bras et étrangement il se détendit un peu.
« Dites... Quelqu'un a vu Peter Quill ? Il a été emporté par un homme en costume d'araignée tout à l'heure mais... Je ne le vois plus du tout ici. Et c'est quand même lui que tout le monde recherche, non ? Ne serait-il pas... plus judicieux de retrouver le suspect principal avant de porter des accusations sur d'autres victimes de cet attentat, comme proposé par Chris ? » lâcha Adèle sur un ton calme, presque inquiet.
« Je crois que vous n'avez pas bien saisie la situation. Comme tout le monde ici, J'ai une famille et j'ai envie que cet incident se termine. Vous pensez vraiment que je suis le genre de femme à être aveuglée par la colère ? Les trois personnes ici présent sont les super-heros ayant emporté Peter Quill. C'est pour cela qu'il sont en étant d'arrestation. L'adjoint au maire Walters est Spiderman. Lucy Wright est Poison Ivy et je suppose qu'Alfred est Citizen Cold. Je n'arrête donc pas des innocents mais des complices qui se baladent en collant et qui n'arrêtent pas de me mettre des bâtons dans les roues lorsque je chercher à arrêté le véritable terroriste. Je dois donc commencer quelque part pour le récupérer. Pour cela j'ai besoin de votre coopération pour que tout se passe le plus calmement et le plus rapidement possible afin de mettre la main sur cet homme. »
« Elena, je... » Adèle se stoppa pour se tourner vers Dyson qui semblait absent. Toujours en Pheonix, elle tenait toujours le bras de son frère avec un air absent sur le visage. Encore une fois. « Dyson ? » Appella-t-elle, sur un ton un peu lointain, inquiète cependant. « Dyson ? »
Elle s'avança finalement vers lui et Chris fit de même tout en levant la main vers Elena et les autres pour leurs faire comprendre de ne rien faire pour le moment. Il vit les yeux rougit de ce dernier et comprit qu'il se retenait de pleurer depuis un petit moment déjà. Chris était un peu dur envers lui, c'est vrai. Il s'en voulait un peu de se comporter comme un connard alors il poussa un petit soupir avant de se rapprocher de Elena tout en levant ses mains en signe d'innocence.
« Écoutez, laissez nous chercher Peter avec eux et je vous promets qu'après être sortie de ce merdier je vous laisse faire votre boulot. Je ne doute ni de vos conséquences, ni de votre intelligence et ni de votre jugement. Je sais que le moment venu vous ferez le bon choix. En attendant, j'ai mon ami qui ne va pas très bien alors je vais m'occuper de lui. On ne va pas très loin. »
Il se rapprocha alors doucement de Dyson en compagnie de Adèle et doucement il posa sa main sur le dos de son ami pour l'emmener dans un coin plus calme en compagnie de sa sœur bien sûr. Le blond s'accroupit alors devant le brun pour attirer l'attention de ce dernier qui avait encore le visage baissait.
« Désolé Dyson. Je me suis comporté comme un con, c'est juste que.. Enfin on s'en fiche. Tu m'inquiète.. Est ce que tout vas bien ? »
« C'est pas toi. » murmura t-il. Il marqua un instant de pause avant de relever les yeux vers Chris. « Peter est mort. Je l'ai vu se faire tuer devant moi. Chris, il faut mettre tout le monde à l'abri pour se préparer à ce qui est sur le point d'arriver... »
Soudainement, deux personnes arrivèrenten sortant du centre commercial... Spiderman et Poison Ivy. Au moins, on pouvait maintenant dire à Elena que Dyson et Lucy étaient bel et bien innoncent après ça. Mais Chris ne comprenait pas vraiment ce qui était en train de se passer. Spiderman, qui arrivait sur une toile, tourna dans un virage serré pour s'arrêter, mais il se cogna dans un lampadaire et se rattrapa aussitôt en sautant près de Poison Ivy.
« Yup ! Bah alors la compagnie ? On fait la gueule quand on voit Spiderman? Allez on sourit et on bouge ses fesses. Y a un mec qui me poursuit. Vous savez du genre.... Le gars qu'on a pas envie de croiser en sortie de boîte le samedi soir. »
« C'est quoi ce.. »
Chris fronça les sourcils jetant un coup d'oeil à Dyson puis à Spiderman avant de se racler nerveusement la gorge. Que venait-il de se passer au juste ?
Michel-Ange Turtles*
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Fallen.
| Conte : Teenage Mutant Ninja Turtles | Dans le monde des contes, je suis : : Michel-Angelo - La Tortue Orange
On prend un costume. On prend une musique de ouf. Et on se lance, dans la batailleeeee!
C’était le jour J. L’heure tant attendu. Gravissant les marches de l’estrade pour se rendre au pupitre de Maire, Michel-Ange fit face à la foule, d’un air un peu tendu. « Mes chers co... »
Mais il n’eut pas le temps de terminer son discours. Une onde de choc souleva la foule, et propulsa Michel-Ange dans les airs. Dans les airs, ses yeux fermés s’ouvrirent brusquement à la vitesse d’un faucon et un éclair orange passa au travers. Son mutagène s’activa, et les jambes de Michel-Ange s’accroupirent sur le sol d’un seul coup. Ses esprits revinrent peu à peu et son mutagène se dissipa. Levant le regard, il constata l’ampleur du désastre. Un mur entier du centre commercial était tombé sous le choc en ruine, tandis qu’un immense dome semblait recouvrir le centre commercial entier. Marchant parmi les débris, Michel-Ange avança, bien content que Honey ne soit pas là. Plissant des yeux, il marcha rapidement dans le centre commercial. Tout autour de lui, des corps jonchaient le sol. Mais après vérifier plusieurs fois que ces derniers étaient vivants, il se rendit à l’évidence : tout le monde dormait, sauf lui. Se dirigeant d’instinct vers le Comic Burger, il constata que son adjoint et son équipe, eux aussi étaient plongé dans un profond sommeil. Michel-Ange erra pendant une heure complète, à la recherche de personne éveillé. Mais en vain. Tout le monde semblait dormir. Revenant vers le Comic Burger, avec la ferme intension d’essayer de réveiller Dyson, 11h raisonna et le Dôme se mit à trembler. La clarté du jour s’assombrit brusquement et toutes les horloges affichèrent 18h30. Fronçant les sourcils, Michel-Ange passa à nouveau les portes du Comic Burger, cette fois-ci plus inquiet que jamais. Alors aux portes du comics Burger, quelques policiers et civils apparurent dans un brouhaha chaotique. Elevant la voix pour les stopper, Michel-Ange déclara : « En absence du Shérif de la ville, j’exerce son autorité comme le veut la loi.regroupez tous le monde au milieu du centre. Si vous voyez des blessés, veuillez m'en informer . »
Ils s’exécutèrent, mais au bout de quelques minutes, le dôme se remit à vibrer, et ils furent déjà arrivé en fin de soirée, comme si le temps semblait avancer. Guidant les civils de plus en plus nombreux à s’éveiller, toujours inquiet, Michel-Ange entendit une voix dire derrière lui : « Il y a du mouvement à l'aérodrome.J'ai besoin de ton aide. Je crois qu'on peut faire en sorte de sortir de cette situation. »
Tournant la tête vers Géo, qu’il n’avait vu que quelques fois, Michel-Ange pivota, les bras le long du corps et répondit d’un air neutre : « Ah? Vous pensez que ma présence n'est pas plutôt auprès des citoyens de la ville? »
Géo répondit simplement : « Elena, votre adjointe de la justice, vient de parler à un homme assez étrange, caché sous une capuche. Il lui a révélé que nous ne sommes pas au bon endroit : en réalité, nous sommes ceux qui dorment, et les endormis qu'on voit autour de nous sont bien éveillés et nous cherchent... ce qui risque de poser problème, puisque nous sommes ici pour nous faire tuer. »
Plissant des yeux, malgré le fait que certains pensaient qu’il était idiot, les informations montèrent rapidement au cerveau de Michel-Ange pour s’organiser correctement. Son visage s’illumina un peu. Géo allait l’aider. Il était avec le meilleur d’entre tous. L’orfèvre de la Magic League, dont lui et ses frères ne faisaient encore pas parti. « Très bien ! » dit-il un peu plus joyeusement et reprenant espoir. « Qu'est ce qu'on doit faire? Vous me donnez l'armure d'Iron Man? La Hulk Buster? Je la veux en Orange. »
Quoi, c’était la plus classe, selon lui. Géo eut un léger sourire : « Et bien... oui, c'est ça la solution. Ils ont besoin de la puissance des super-héros, et comme nous n'en sommes pas, nous sommes "rangés" ici. Mais.. »
Soudain, il leva un doigt et ce dernier s’embrasa. Michel-Ange eut un mouvement de recul, mais son mutagène ne l’avertit d’aucun danger. « Il se sont trompés. J'en suis un. Et s'ils voient qu'il y en a même deux ici, ça ferait... bugger la matrice. Alors, j'ai un costume pour vous, monsieur Turtles. Ni Iron Man, ni Hulk, mais ça devrait vous aller. »
Michel-Ange fronça les sourcils et tous deux se dirigèrent rapidement en marchant vite vers le Comic Burger. Michel-Ange lui, gambadait. Malgré la tristesse de l’évènement marquant d’une tâche son mandat de Maire, il était excité à rejoindre la Magic League. « Honey va bien ? Je peux avoir Mjolnir ? »
Il ne savait pas ce qu’il voulait le plus. Mjolnir ou Honey. Bien sûr que non, le joueur plaisante. Honey avant tout. Géo sembla réfléchir en passant les portes du Comic Burger. « Je pense qu'elle va bien, je crois qu'elle n'est pas dans le dôme. Et tout le monde à l'extérieur est déjà dans une meilleure situation que nous. »
Soulagé, Michel-Ange pouvait désormais se concentrer sur l’avenir. Alors, allait-il devenir Hulk ? Iron Man ? Thor ? Il trépignait d’impatience. Géo, lui, eut un rire amusé. « Et bien... non, mais j'y réfléchirai pour un projet futur. »
Pas de Mjolnir. Michel-Ange baissa un peu les yeux, déçu. Rentrant dans les locaux secrets de la Magic League, Géo montra, ravi, et sûr de lui, un costume de Spiderman sur un présentoir High-Tech. Michel-Ange regarda Géo. Puis le costume. Puis Géo. Et encore le costume. Et une dernière fois Géo. « Vous vous moquez de moi ? Y’a déjà un Spiderman ! Je veux pas être Spiderman ! »
Michel-Ange croisa les bras. Hors de question qu’il y ait deux Spidermans. Il avait lu les comics du Spiderverses, y’en avait toujours un de mort. Et il ne voulait pas mourir. Terminant de bouder, il prit quand même le costume d’un air intrigué. Montrant un autre caissons aux vitres teintées, avec marqué « PROTOTYPE 009. NE PAS OUVRIR. », il déclara : « Je veux celui-là. »
Géo sembla réellement embarrassé. Visiblement, il était aussi gentil que lui. « Et bien... dîtes vous qu'il y a plusieurs Spiderman dans les comics ? Sinon... il y a bien le costume de la Guêpe qui peut s'adapter à votre taille mais il ne répond plus à personne d'autre qu'à Evelyn. Et il y aurait trop de place au niveau de la poitrine et pas assez au niveau de l'entre-jambe, pour vous. »
Michel-Ange poussa un peu de rire. Il commençait à bien aimer Géo. Non, la Guêpe, pour lui ça craignait un peu. « Les prototypes ne sont pas prêts, je doute que ça soit une bonne idée. » ajouta-t-il.
Michel-Ange se saisit du costume de Spiderman et leva la main. Il était tant de devenir Spiderman. « Laissez, c’est rien. Je vais prendre celui-là... Ca s’enfile comme un slip ? »
C’était une vraie question. D’ailleurs, il se mit rapidement en sous-vêtements et commença à enfiler le costume, Michel-Ange fit une petite grimace. « Et vous appuyez sur le logo au milieu pour l'adapter à votre taille. »
Michel-Ange s’exécuta et le costume s’adapta à lui rapidement, sauf aux parties génitales, qui furent comprimé à gauche. « C’est un peu serré. Vous êtes sur qu'il s'adapte à ma taille? Non parce que heu... Au niveau des... Bref. Je vais faire avec! On est bien dedans sinon. »
Levant la main, dans un faux-mouvement maladroit, une boule de toile s’envola dans les airs sans que Michel-Ange ne le veuille et elle alla éclater un néon qui baissa un peu la lumière de l’endroit. « Oops. » « Et bien, je pourrai toujours réajuster le costume à vos dimensions plus tard, si vous le voulez. »
Il regarda Michel-Ange lancer la toile et retint encore un sourire amusé « En attendant, le costume a l'air de fonctionner. Nous sommes prêts pour faire bugguer la matrice. »
Soudain, à la fin de se phrase, Géo s’enflamma pour devenir dans un éclat de flammes Firestorm. Michel-Ange le regarda, quelques minutes, un peu jaloux. Puis finalement, il tendit les bras pour vérifier que le costume répondait à ses mouvements. « C'est parti. On fait un cri de guerre? C'EST L'HEURE DU DUDUDUDUUDUDUDUUDUDEUEEEEEEEEEL ! »
Plus tard.
Firestorm fonçait devant lui, et Michel-Ange avait encore du mal à s’adapter au costume. Cependant, grâce à son mutagène, il réussit à s’adapter un peu plus à chaque toile tisser pour avancer. Il ne voyait Firestorm que comme un phare au loin. Il arrivait à peine à distinguer sa silhouette enflammée. Il fallait absolument qu’il le rattrape pour gagner la course. Firestorm arriva avant lui. Et pendant que la scène (que vous avez déjà vu) se déroulait, Michel-Ange galérait toujours derrière. Au milieu de l’aérodrome, plusieurs civils et policiers étaient rassemblés. Elena, l’adjointe à la justice semblait en pleine discussion avec un homme encapuchonné. « Vous n’êtes pas des super-héros, ce n’est pas de votre faute. » déclara l’homme.
Elena sembla répliquer quelque chose, mais Firestorm fut plus rapide. « Vous avez fait une erreur. »
L’homme encapuchonné se tourna vers Firestorm, paralysé et surpris. Il semblait murmurer des paroles comme « mensonges... » « impossible. ». Finalement, capucheman se resaisit et déclara : « Non... il n’y a qu’un qui porte des couleurs de héros, alors... c’est faux ! »
Elena, cette fois-ci répliqua : « Et vous ne l'aviez pas vu. Qui vous dit que nous ne sommes pas tous des héros ? Les policiers en uniformes n'en sont pas ? Et pourtant ils risquent leur vie au quotidien pour protéger des gens et leurs valeurs. »
Géo répliqua : « Et qui vous dit que je suis le seul à porter de telles couleurs ? »
Et c’est à ce moment précis que Michel-Ange arriva. Se fracassant contre un lampadaire de l’aérodrome, mais se rattrapant de justesse avec toute la classe possible. Sautant d’un bond gigantesque grâce à l’armure et son mutagène, il atterrit devant capuche-man, accroupit. Il se redressa. L’homme sembla paralysé, à la vu de deux héros. S’accroupissant au sol, il se tordit de douleur un instant, scandalisé et terrorisé. L’instant suivant, une autre onde de choc retentit, émanant de lui pour aller frapper Michel-Ange et Géo. Souffler sous le choc, Michel-Ange écarta les bras en arrière : « J’aurai mieux fait de rester livreur de pizza... »
Les bras et le corps en arrière, sous l’effet de l’inertie du choc, Michel-Ange utilisa son mutagène pour augmenter sa perception. Plissant des yeux, il constata que le dôme était toujours là, mais que tout était redevenu à la normal. L’homme encapuchonné, quand à lui, s’était relevé et était parti à une vitesse ahurissante. Jamais Michel-Ange n’avait vu quelqu’un courir aussi vite. Le dos de Michel-Ange heurta enfin le sol et il se releva dans une roulade arrière. Dansant sur place quelques pas de breakdance, il se mit à chanter : « Pour l'instant, je reste silencieux Plus qu'un diamant, j'suis très précieux Et puis, je m'élance dans les cieux J'suis le dragon blanc aux yeux bleus C'est l'heure du du-du-du-du-du-duel !!! »
Et, se fendant en avant, il tendit son bras pour viser l’homme qui s’en allait avec sa toile. Plus rapide que lui, elle s’accrocha à lui. Cette dernière se tendit, et Michel-Ange se rendit compte de sa connerie trop tard. Lui aussi, fut emporter par la course de l’homme. « WOOOOOOOH BOR*** bleubleubleubleuu »
Sous son masque, ses lèvres semblaient trembler avec le vent qui lui frapper le visage. Même avec le masque, il semblait courir tellement vite que ses lèvres bougeaient. Firestorm était derrière eux, moins rapide qu’eux désormais. L’homme se dirigea vers le centre commercial, tourna à droite et fonça vers la paroi du dôme. Michel-Ange sourit. C’était évident. Ce débile allait s’éclater contre la paroi… Mais tout au contraire, ce dernier passa à travers. Michel-Ange eut une expression surprise et ahurit. Voyant sa toile se coupe au niveau du dôme, il comprit et plaça ses bras en croix devant lui pour se protéger. L’heurtant de plein fouet dans un DONGGG sonore, Michel-Ange s’écrasa contre la paroi et rebondit quelques pas en arrière, sonné, et le dos contre le sol. Fixant le ciel, et donc le haut du dome, Michel-Ange se rendit compte que l’homme venait de réapparaître, en haut, au sommet du dôme, sur ce qui ressemblait à une grande planche de surf argentée. « Vous n'êtes pas à votre place ! Vous devez servir de sacrifice, vous ne pouvez plus choisir ! »
Michel-Ange, toujours dos collé au sol s’ébroua un peu. Bla bla bla. Il n’avait rien compris. Levant ses deux mains, et visant le surf du mec chelou avec ses deux avant-bras, il lui répondit simplement : « Hé l'affreux! »
L’homme le fixa. Soudain, les toiles jaillirent des avant-bras du costume pour aller se coller sur les mains de l’homme. Souriant sous son masque, Michel-Ange banda les muscles de ses avant-bras et tira de toutes ses forces, combinées avec celle que lui offrait le costume. L’homme fut tracté vers l’avant, visiblement surpris de la force surnaturel de Michel-Ange. Se redressant, Michel-Ange tira un peu plus, et l’homme s’approcha encore. Il allait prendre la patate de sa vie. Une patate de forain by Michel-Ange Turtles. Mais jamais il ne put la lui mettre. Alors qu’il n’était encore qu’à quelques pas, le dôme se brisa d’un seul coup. A la place, un nuage noir se forma, semblable à une tempête grondante. La luminosité s’abaissa brusquement. Michel-Ange força encore pour essayer de l’attirer vers lui. « Allez mon gros… Viens voir tonton Michmich... »
Mais soudain, le rapport de force s’inversa. L’homme encapuchonné tira avec force et violence sur les toiles, et Michel-Ange se retrouva soulever du sol. Percutant Géo au passage, l’homme les envoya avec une force inouï à travers le nuage noir. Tout était sombre. Michel-Ange réouvrit les yeux, il les avait fermés, en pensant que c’était sa dernière heure. Mais à la place de ça, il se rendit compte que Firestorm et lui, étaient en réalité dans… l’espace… En dessous d’eux, le nuage était encore visible. Il devait certainement donné vers Storybrooke. Tirant une toile vers Géo, il la noua autour de sa taille pour en faire une corde de vie. « Vous devez prendre conscience que plus personne n'a le choix ! Lorsque j'arrive, tout est déjà joué ! »
L’homme enleva sa capuche. Pour révéler un être étrange, et entièrement argenté. Michel-Ange haussa les sourcils, sous son masque. C’était qui ce guignol ? Le Surfeur d’Argent ? Se posant sur un rocher, qui flottait dans l’espace, Michel-Ange eut une idée et déclara sans répondre au surfeur d’argent mégalo : « Hééé Firestorm! Transforme les rochers en matériaux le plus dur et je lui balance avec les toiles. On va voir si il va continuer à nous parler comme des enfants de 6 mois. Tu peux faire ça avec le costume non ? »
Prenant deux pierres conséquentes, Géo tendit les mains et une lueur rouge les enveloppa. L’instant d’après, ils semblaient s’être transformé en métal extrêmement solide. « Essaye le vibranium, ça fait toujours son effet. »
Michel-Ange tendit les bras et les toiles sortirent du costume pour aller se coller sur les rocher. Tournant sur la sienne comme un lanceur de marteau des jeux olympique, il se mit à beugler, en réalité fou de joie d’être Spiderman. « Et SpiderMichmich balance la purééééeeee !!!! »
Les deux rochers en vibranium le percutèrent. Et ils eurent l’effet escompté. Vibrant comme un fou, dans un bruit sinistre, le Surfeur d’Argent sembla paralysé pendant plusieurs secondes, chutant lentement de l’espace pour rejoindre le nuage qui menait vers Storybrooke, sous eux. « Bon, il a eu sa dose. Mais il va revenir. Un plan? Vous devez être le spécialiste des plans non? »
Firestorm l’observa : « On ne va pas pouvoir le gérer à deux. Il faut prévenir les autres, se préparer pour la contre-attaque ! »
Michel-Ange répondit :
« Il faut redescendre avant lui pour établir un plan ! »
Firestorm leva alors les mains et deux énormes flammes apparurent. Elles enveloppèrentle Surfeur d’Argent, et rougirent avec intensité pour se transformer l’instant suivant en chaînes de vibranium. C’était plus solide que ses toiles. Faisant signe à Michel-Ange de le suivre, il se propulsa à travers le nuage pour revenir à l’intérieur du dôme, le Surfeur d’Argent bien enchaîné. Michel-Ange plongea alors et utilisa le rocher pour se propulser vers le dôme. Passant au travers, il put distinguer un groupe en train de se disputer. Il s’agissait d’Elena, qui semblaient accuser Dyson et Lucy d’être des supers héros. Alfred et Chris étaient présent, ainsi que… L’ex-petit ami de Honey. Tadashi. Il l’avait déjà en photo sur le portable de Honey. Une boule se contracta dans son estomac mais il y fit abstraction. Fonçant vers eux comme un parachutiste. « Il les accusent d'être les héros. Heureusement ils ne sont pas en tenue. C'est le moment idéal pour les innocenter. »
Atterrissant assez loin du petit groupe, Firestorm posa une main sur le buste de Michel-Ange pour l’empêcher de rejoindre le groupe. Visiblement, il avait une idée. Se concentrant, ce dernier ne mit pas longtemps à se transformer, en rougissant à son tour comme les rochers auparavant, en Poison Ivy. Impressionné, Michel-Ange leva le pouce en l’air. Ce dernier se mit alors à courir vers le groupe. Michel-Ange leva un sourcil, et leva le bras pour tisser une autre toile. S’accrochant à un lampadaire, il tira de son bras pour se propulser. Alors que Géo-Ivy arriva, Michel-Ange, lui, se fracassa contre le lampadaire et se rattrapa de justesse, regarda le petit groupe qui le fixait tous avec intensité.
« Yup ! Bah alors la compagnie ? On fait la gueule quand on voit Spiderman? Allez on sourit et on bouge ses fesses. Ya un mec qui me poursuit. Vous savez du genre.... Le gars qu'on a pas envie de croiser en sortie de boîte le samedi soir. »
C’était la vérité. Derrière lui, venait d’apparaître un homme… Pas forcément sympathique. Levant quand même le pouce vers le haut à nouveau, Michel-Ange sourit bêtement au groupe. Mais il ne put que constater, que sous son masque, on ne le voyait pas.
Elena Atkins
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Le Bossu de Notre Dame | Dans le monde des contes, je suis : : La gitane qui embrase Paris
«La victoire au prix du sang des innocents n’est pas la victoire de la justice...»
☾ Civil War☾
Elena avait la preuve devant les yeux, et pourtant elle avait du mal à y croire. Tout collait, elle était persuadée que Dyson ainsi que son groupe étaient dans le coup. Elle n’arrivait pas à se dire qu’elle s’était trompée sur toute la ligne et pourtant elle devait se l’avouer, Spiderman et Poison Ivy se trouvaient devant ses yeux, en même temps que Dyson et Lucy. Elle resterait pourtant sur ses gardes, elle n’était pas à l’abri d’une simple usurpation d’identité. Rien ne prouvait qu’ils n’étaient pas plusieurs à porter un même costume.
- Mais… comment … ?
La procureure n’eut pas le temps de finir sa phrase avant de voir un homme surgir derrière les supers-héros. Se rapprochant d’eux dangereusement en volant sur un surf semblant être forgé dans la même matière que lui, comme s’il s’agissait d’une continuité de son corps.
- Et c’est qui lui ? - Vous ne devez plus fuir ! Hurla-t-il. - Difficile à faire lorsque l'on vous voit... Que nous voulez vous ?
L’homme en argent ne répondit pas, ne faisant apparaître qu’un éclat de lumière qui traversera son corps jusqu’à ses mains. La lumière s’abattit alors partout devant lui, donnant une sensation de compressement autour de sa gorge. Cet être était en train d’utiliser la télékinésie sur son corps en maintenant sa main élevée. Elle avait clairement conscience de se qui se passait et pourtant le manque d’air l’empêcher de réagir correctement, la faisant paniquer ce qui annula l’effet de ses pouvoirs. De minute en minute la douleur se faisait plus atroce, des tâches noirs dansaient désormais devant ses yeux. A bout de souffle, elle se sentit partir lentement vers l’inconscience. Lorsqu’elle se réveilla, Elena n’était plus sous le dôme mais à Paris. Devant la porte de l’orphelinat où elle avait vu sa mère pour la dernière fois. D’ailleurs, celle-ci était devant elle à lui sourire comme elle le faisait si bien dans ses souvenirs.
- ‘Umi c’est toi ? - Il semblerait, oui.
Elena avait envie de pleurer face à sa mère, elle qui avait juré de revenir la chercher et qui n’avait jamais montré le bout de son nez après ça. Durant son adolescence elle n’avait jamais su quoi penser, l’avait-elle vraiment abandonné ? Elle l’avait détesté pour ça. Où lui était-il tout simplement quelque chose ? Etait-elle morte ? Sa présence ici, devant une Elena adulte signifiait sans doute qu’elle avait eu raison en grandissant mais elle avait besoin d’une réponse.
- Pourquoi n’es-tu jamais revenu me chercher ? J’avais besoin de toi… - Et maintenant, tu pourras rester pour l’éternité. - L'éternité ? Tu veux dire... que je suis morte ? Juste... comme ça ? Mais je ne peux pas ! Je ne peux pas laisser mon fils derrière moi ! - Tu es en train de mourir. Ca aurait du arriver plus tôt. Mais tout fonctionne de nouveau. - Plus tôt ? Mais que veux tu dire ?
La gitane se stoppa un instant, dévisageant sa mère.
- Tu n’es pas ma mère. - Je suis ton rapport à la mort. Tu as fais en sorte que je sois ta mère.
Elena s’agenouilla, la tête entre ses mains comme ci elle ne voulait pas saisir la situation. Elle ne pouvait pas partir. Pas maintenant…
- Mais non je ne peux pas mourir ! Pas comme ça… - On ne peut plus fuir. - On peut toujours fuir ! Il y a forcément une solution. - Plus maintenant, trop tard… - Quoi ?! Trop tard ? Il ne sera pas trop tard tant que je ne l’aurais pas décidé.
La créature en face d’elle croisa les bras et se posa contre le mur. La voir ainsi avec le visage de sa mère la déroutait toujours autant mais elle devait faire abstraction pour s’en sortir.
- Pourtant, il n’y a plus rien à faire. - Quelqu'un m'avait déjà dit un peu plus tôt qu'il n'y avait plus rien à faire et pourtant nous avons réussit à sortir. Qu'est ce qui me prouve que vous n'échouerez pas encore une fois ? - Il n’échoue jamais… - Je n'en suis pas aussi sûre. Vous avez échoué avant et cela ne m'empêchera pas de recommencer. Si vous n'avez pas de but dans la vie à part d'être aveuglé par le fait de nous tuer et de prendre l'apparence d'un proche vous n'avez pas assez de volonté propre pour vous en sortir plus que moi. - Vous n'avez aucune conscience de ce qu'il se passe. Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas votre rôle de savoir. Il est des fatalités que l’on a pas le choix d’accepter.
Elena sera le poing, précédemment, elle avait tenté de frappé l’homme à capuche et était passée à travers. Elle avait beau vouloir s’en sortir en émettant qu’elle le pouvait, actuellement elle ne voyait pas d’issu. Et si c’était vraiment la fin pour elle ? Aurait-elle échoué aussi simplement ? Au fil des secondes son corps se retrouvait couvert de stries dorés, comme ci elle s’approchait doucement de plus en plus de la mort. Une douleur se mit alors à grandir dans sa tête, accompagné d’un bruit sourd à la rendre folle. Sa « mère » quant à elle la regardait sans agir. Ne supportant plus ce regard dénué d’émotion à travers l’image de sa mère, Elena se sentit pousser des ailes, comme ci elle avait été poussé par une voix intérieur et s’élança en direction de la créature pour la frapper d’un coup de poing bien placé au niveau du visage. Le choc la blessa à la lèvre qu’elle essuya l’instant d’après d’une goûte de sang.
- Cessez de lutter ! - Oh… vous êtes donc physique. Bien.
Le serpent pointa le bout de son nez sous son tee-shirt et se posta sur son bras. Lui permettant ainsi de la mordre tandis qu’elle jetait un nouveau coup dans son ventre. La procureure se fit repousser violemment, avec une force surhumaine sur plusieurs mètres.
- Laissez moi partir d'ici et je vous laisserais tranquille. - Hors de question... plus rien n'est possible. - C'est encore possible pour moi.
La gitane réfléchit quelques instants. Si elle était sur un plan physique il lui serait peut être possible de se téléporter en dehors de cet endroit. De toute manière, elle ne le saura que si elle essaye. La jeune femme se concentra sur la cible qu’elle voulait atteindre, lorsqu’elle crut que cela marchait, elle atterrit de nouveau devant la créature. Elle n’avait clairement pas ce moyen pour s’échapper bon. Elle allait donc devoir passer de nouveau à l’offensive. Elle regarda son serpent au sol qui avait chuté durant le repoussement. Celui-ci comprit le message, étant une simple extension de son corps et alla attaquer sa « mère » en grimpant par le bas. La créature se mit alors à hurler tandis que ses yeux se colorisaient de rouge. Le décor lui aussi se mettait à vaciller, laissant place au paysage de Storybrooke qu’elle avait quitté avant son étouffement. Pourtant la bohémienne se trouvait encore bloquer entre deux mondes lorsque l’image de sa mère leva la main dans sa direction. Elena senti à ce moment sa peau la brûler comme le jour où elle avait été sur le bûché où les flammes avaient commencé à lécher son corps.
- On ne peut pas aller plus vite que celui qui chevauche la mort ! Hurla la créature. Il a demandé à ce que vous soyez mort, il n'échoue jamais !
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Il faut un dernier coup pour achever ! On va avoir Dormammu !
Dormammu avait fait une erreur en venant ici. Ultraman avait promis de venir nous retrouver lorsque le sacrifice en l'honneur de Dormammu aura lieu, mais manifestement, il avait eu assez de puissance pour venir lui même. Mais ici, il était faible, pour la même raison que Chris ne pouvait pas être un Green Lantern dans notre monde : sa puissance était rattachée à Terre-2 et 3. Et s'il était plus faible, nous étions plus fort. Il avait failli réussir, puisque les civils n'avaient pas voulu nous laisser les sauver, en gardant Dormammu près du Dark Phoenix et de tous ceux qui pouvait le rendre plus puissant, ce qui aurait pu tuer Adèle en premier, et tous les autres ensuite. Mais maintenant, il était fini.
J'avais sauté vers lui pour asséner un poing puissant dans son visage, en même temps que le coup de pied de Poison Ivy dans son ventre et de la violente salve de glace de Citizen Cold. Le tout combiné à ce qu'Ivy avait déjà fait en interne, Dormammu fut violemment expulsé de Peter qui tomba au sol, dans une onde de choc qui nous lança contre le mur. Ce n'était qu'une masse incertaine, qui s'élevait dans les airs en essayant de prendre une silhouette humanoïde mais qui restait difforme, entièrement recouvert de flamme. Sa voix fut grave, rauque, effrayante.
Tu crois que je suis Dormammu…Tu te trompes depuis le début.
Nous avions eu un choc tous les trois, un frisson parcourant l'échine, les sourcils froncés sous nos costumes et la glace de Citizen Cold.
Dormammu surveille, mais lorsqu'il frappera, tu seras content d'être mort pour ne pas avoir à subir sa cruauté.
Si ce n'était pas Dormammu alors depuis le début... nous ne savons pas quel ennemi nous avons en face de nous. Serrant la mâchoire, je me relevais, indiquant aux deux héros à mes côtés de faire de même. On ne devait pas se laisser abattre : nous avons réussi à libérer Peter, et quand bien même l'ennemi était inconnu, on le combattra. La guerre n'était pas finie. La chose ricana comme s'il se moquait de notre attitude encore offensive, alors qu'il parvenant, lentement, de plus en plus à avoir une forme humaine.
Vous n'avez pas appris à abandonner, à réaliser quand vous ne pouvez plus gagner. C'est une grande faiblesse. Mais ne vous inquiétez pas, je suis là pour vous l'enseigner.
Alors, violemment, il allongea son bras dans une vitesse qui dépassait même celle de Wonder Woman, pour creuser un trou dans la poitrine de Peter, brisant ses os et déchirant ses organes. Le bras disparu, Peter s'effondra. Si vous voulez encore combattre, tachez d'être prêts lors du combat final, finit-il en disparaissant définitivement, plongeant le couloir dans son obscurité.
Non... non non non non ! J'ai accouru vers lui, tombant aussitôt à ses côtés, cherchant quelque chose à faire... désespérément. Il n'y avait rien à faire, la blessure était trop grande, cautérisée par les flammes qui recouvrait le bras qui l'avait transpercé. Vision, dép...
Laisse... tomber... Walters... Marmonna Peter dans le peu d'énergie qui lui restait. Tu sais... vraiment... pas laisser tomber. Y a... plus rien à faire. C'est fini. Ca aura pas... valu grand chose dis donc...
Non, je ne peux pas te...
C'est trop tard... tu vois bien... Tant pis... y a plus... personne pour moi.
Et c'était sur ces derniers mots qu'il avait épuisé son dernier souffle. Peter était mort. Devant moi, rapidement, sans solution possible. Je l'avais laissé se faire tuer, sans réussir à le sauver. Les larmes aux yeux, nous n'avons pas eu d'autres choix que d'emmener son corps dans les locaux de la ligue. Ne pas avoir réussi à le sauver avait épuisé mes dernières forces. Mais il ne fallait pas abandonner. Il fallait prévenir les autres pour préparer tout le monde, sans costume pour ne pas perdre de temps stupidement sur des accusations de ceux qui n'attendaient que de voir le malheur de Peter, mais faire quand même face à Elena et ses accusations. Alerter difficilement Chris sans pleurer devant lui, et malgré son attitude brusque qu'il avait encore.
Et surtout, s'étonner de l'ennemi qui était venu avec Michel-Angel/Spiderman. Un surfeur d'argent. Nous faisions face à deux ennemis... Il fallait résister contre la force du surfeur, pour pouvoir lutter contre celle du prochain.