« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dimanche 27 janvier 2019 J-1 avant la Guerre Civile
Le centre-ville de Storybrooke avait des bâtiments bien plus petits que New-York. Si le Peter Parker de Terre-3 est bien devenu Spiderman, contrairement à Terre-2... et bien j'espérais pour lui qu'il soit le super-héros de Manhattan, comme il l'est dans les histoires, plutôt que d'une ville comme Storybrooke. Pourquoi ? Imaginez-vous Spiderman parcourir les rues, en tirant des toiles de bâtiments en bâtiments, mais ceux-ci étant si petits que se balancer ainsi présentait un risque de se ramasser sur les routes lamentablement.
Alors j'avais plutôt pris le parti de courir dans le centre-ville de Storybrooke en sautant de toits en toits, au-dessus des petites rues ou des routes principales.
Où en est la localisation Géo ? Demandais-je dans mon oreillette. Je dois avouer que Spiderman qui court au dessus de la ville sans objectif précis, ça commence à devenir bizarre pour ceux qui me voient.
Et étant donné la popularité d'Instagram dans la ville (ce que je n'ai jamais compris, en prenant en compte le risque incroyable que ça avait de dévoiler l'existence de Storybrooke au reste du monde), les vidéos qui ont été faites de moi allaient s'y propager rapidement.
J'y... travaille, répondit-il, peu certain.
Quelqu'un d'autre me parla dans l'oreille. Alfred. Spiderman, malgré le petit... soucis d'OMEGA, on peut toujours demander de l'aide des agents de la ligue, plus on sera, plus vite on retrouvera V...
Non, interrompis-je. Je vous l'ai dit, il n'y a plus de ligue. On arrête de demander aux gens de mettre leurs vies en pause pour ça.
Et j'étais catégorique. Depuis.... Je soupirais. Un jour, j'aimerais arrêter de penser à ça. Depuis que j'ai du rompre avec Chris en comprenant que je n'avais été qu'un poids dans sa vie depuis qu'il est entré dans la ligue, je ne voulais plus appeler personne. Plusieurs projets ont été abandonné, et je m'étais résigné à ce que plus aucun membre ne soit appelé ou recruté. J'avais interrompu la vie de Chris, je l'ai tiré loin de ses enfants et du reste de sa famille, je l'avais empêché de vivre l'histoire qu'il aurait toujours du vivre avec quelqu'un qu'il aimait vraiment, et plus jamais je ne voulais que ça recommence.
Il n'y avait plus que Alfred, devenu Citizen Cold, Géo et moi. Et... on s'était bien crée de l'aide, mais le projet a eu quelques soucis. A vrai dire, c'était ledit projet qu'on était en train de chercher, avant qu'il ne détruise un bâtiment.
Léger stress, oui.
Et m... Alfred, il est devant le clocher, mais la police vient d'arriver.
Je suis là, cria-t-il. Alfred, dont le corps était entièrement fait en glace, et il parcourait la Main Street en hauteur sur un chemin de glace.
Devant le clocher, la création de Géo, Vision, se tenait immobile au milieu du carrefour, bloquant la circulation et accessoirement, inquiétant les habitants et notamment la police.
Comme la police n'obtint aucun résultat en lui ordonnant de lever les mains en l'air, un des agents s'avança et leva son arme. Non ! Je tirai une toile sur son pistolet pour lui retirer des mains et le lancer plus loin. Il va vraiment falloir que la police cesse de tirer dès que ça l'enchante ! M'écriai-je énervé derrière mon masque en atterrissant à mon tour au centre de l'action.
Géo, demanda Alfred dans son oreillette. On a Vision. On le ramène pour que tu puisse reprogrammer OMEGA correctement.
Spiderman ?.. Mais c'est quoi ce..
Un frisson parcourut tout mon corps. Je m'étais retourné pour voir de qui il s'agissait, mais je l'avais compris en entendant sa voix. Chris. Logique, c'était un policier. Je m'étais tendu. Je l'avais évité si bien ces derniers moi et... le voilà maintenant. Je serrai les dents pour ne pas perdre les moyens. Je notai d'ailleurs qu'il baissait son arme, qu'il avait lui aussi levée.
Le regard agacé de Chris fut plongé dans le sien, tandis qu'il s'avançait devant les autres. Je peux savoir à quoi tu joues à la fin ? Tu es peut être le leader de Magic League mais ici c'est nous la lois alors sois tu nous aides, sois tu passes ton chemin.
Je fus bien content d'avoir un masque, à ce moment. Pour cacher la tristesse qui venait marquer mon visage, et la boule douloureuse que je venais d'avaler. L'Amérique de Terre-2 souffrait d'un gouvernement qui exerçait la loi exactement de la même façon... soufflais-je tout aussi tristement.
Je tournais le regard en arrière, vers le haut, pour croiser celui d'Alfred, espérant qu'il me dise que les choses avancent. Il leva les bras, me faisant comprendre que je devais gagner un peu de temps. Je n'eus donc pas beaucoup d'autres choix que de faire face à Chris une seconde fois. Je rassemblais mes forces pour être ferme, cette fois-ci. Parler à des flics brutes dont je n'approuvais pas les méthodes, et pas à Chris particulièrement. Désolé les gars, aujourd'hui vous aurez le droit de dire à vos enfants ce dont il rêve depuis toujours : les Avengers ont fait le boulot avant vous !
Chris leva un sourcil, perdu, avant de tourner la tête vers les autres policiers qui ne l'étaient pas moins. Il soupira avant de reprendre. Ecoute. On est pas sur Terre 2 ici. C'est chez nous. Notre ville. On a nos amis et notre famille. Alors je peux savoir à quoi cela rime ?
Il s'avança un peu plus, alors que ses collègues... levaient leurs armes sur moi. De quel boulot tu parles, Spidey ?
Je ne pus pas retenir le son triste qui résonnait dans ma voix. Je croyais que tu étais différent... J'espère que tu vas bien, malgré tout ce que j'ai détruit chez toi.
Spiderman ! Hurla Citizen Cold. Il réagit aux armes !
Je me retournais, pour voir Vision s'élever un peu dans les airs, la pierre sur son front brillant un peu. Bon sang, Géo, rétablit les programmes en vitesse !
Immobilisez-le ! Répondit-il dans l'oreillette.
Alfred s'avança sur son chemin, pour jeter de la glace sur l'être artificiel en espérant le ralentir, mais celui-ci restait tout aussi menaçant. Pour ma part, je me retournais vers les policiers. Vous allez lâcher ça oui ?!
Je tapais du pied sur le sol pour sauter aussi haut que je pus, tirant des toiles à toute vitesse pour arracher les armes des mains de chaque agent. Je fis face à Vision au bout moment pour tirer une toile sur son crane et l'empêcher de tirer. Mais ça ne le bloquerait que quelques secondes. Allez vous en, vous êtes inutiles et ne faites rien à part aggraver la situation ! Hurlais-je à Chris et ses collègues.
Si les autres policiers étaient hésitants, maintenant qu'ils étaient désarmés, Chris n'hésita pas à faire un pas de plus. Inutile ? Tu ramènes un putain d'alien à Storybrooke et tu croyais qu'on allait rester sagement dans nos bagnoles à bouffer des beignets ?!
Je serrais les dents, comme pour résister à la douleur grandissante que me causait chacun de ses mots. Les yeux rivés vers Vision dans l'espoir qu'il ne bouge pas, je ne répondis rien, mais Chris était en colère. Après tout ce je lui avais fait... il avait toutes les raisons du monde de l'être. Je n'aurais jamais du faire faire parti de sa vie. Ou de n'importe quelle autre vie.
Ecoute bien ce que j'ai à te dire Spiderman. Je ne le dirai qu'une fois. Je te jure que si quelqu'un meurt à cause de tes conneries, je ferai tout pour que la justice se charge de ta petite personne. Tu veux déclarer une guerre dans notre propre ville ? Vas y, mais il ne se passera pas une seconde sans que je te mettrai des bâtons dans les roues. Je n'ai peut être pas ma tenue ou des pouvoirs mais je connais tes points faibles.
J'avais encaissé ses dernières paroles avec le plus de mal. Je respirais plus fort, comme si ça m'aiderait à ne pas pleurer en pleine mission, et fut presque soulagé lorsqu'il cessa enfin, pour se tourner vers les civils encore présents et les évacuer. Je savais, depuis ce jour où j'ai du le laisser partir en remarquant sa relation avec Jefferson, que j'aurais du ne jamais croiser son chemin pour éviter d'empirer tout le mal que je lui avais déjà causé. Aujourd'hui, j'en avais la confirmation.
Penser à autre chose. A Vision. Qui venait de faire fondre la toile d'araignée qui bloquait son tir.
Vision bouge à nouveau, je n'ai pas terminé à rétablir le programme ! Annonça Géo, stressé. Je tentais de tirer deux toiles sur ses pieds, pour le ramener au sol, mais il se servit de sa force pour s'élever encore plus, me tirant avant lui. D'un revers de la main, il dévia la glace de Citizen Cold pour la lancer sur moi, me faisant lâcher pour m’effondrer lamentablement sur le dos.
Dyson... tu vas être en colère, mais on en a besoin.
Je serrais les poings, soupirant, avant d'abandonner la résistance. Qui tu as appelé ?
L'agent 002, la plus rapide de la ligue, elle devrait...
Si rapide, qu'il n'eut pas à finir sa phrase. Un éclair doré passa devant Alfred et moi, fonçant vers Vision pour le plaquer au sol. Elle leva la tête vers moi en me souriant comme elle en a toujous eu l'habitude. Besoin d'aide, Spidey ?
Salut, Wonder Woman !
Je me relevais, Alfred atterrissant à côté de moi. Je m'étais retourné, voyant la police toujours attelée à sécuriser la zone, tandis que Wonder Woman remplissait parfaitement son boulot et empêchait le corps artificiel de bouger.
Encore un peu..., fit Géo après quelques instants. C'est bon ! OMEGA est implantée dans le corps de Vision !
Ledit Vision clignait des yeux, sentant le programme enfin dans son cerveau. Wonder Woman le lacha, se relevant à son tour, laissant Vision se mettre debout. Bonjour, Spiderman. Je vous prie de m'excuser pour ces quelques désagréments.
C'est pas grave, tu fonctionne, c'est le plus important. Alfred, raccompagne le au Q.G. avant que les policiers ne s’intéressent à nous de nouveau.
Il ne se fit pas prier, tandis que je me retournais vers Chris, que je regardais de loin. Le masque s'humidifia des quelques larmes qui s'échappaient du coin de mes yeux. La colère de Chris en disait long sur ce que j'étais. Il avait raison. J'étais définitivement destiné à rester seul, pour ne pas tout gacher.
La ligue revient alors ? Demanda la super-héroïne derrière moi.
Non. C'était juste pour aujourd'hui. Merci pour ton aide, Jezabel, mais il n'y a plus que moi, dans la ligue.
Je soupirais, pour reculer avant que Chris ne me regarde de nouveau. Allait-il bien ? Je ne pouvais que l’espérer. Tant que je restais loin de lui, il avait une chance, au moins.
Et en réalité, je n'avais pas idée à quel point c'était une erreur d'avoir contrarié la police, la veille d'une... guerre civile.
( Pando )
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Je m'étais réveillé lorsque mon crâne percuta la table. J'avais dormi exactement 57 secondes, le temps pour que ma tête, posée sur ma main, ne succombe au sommeil et glisse doucement pour tomber et me réveiller en se cognant. Et pourtant 57 secondes, c'était mon record de sommeil depuis 2019. Du moins, quand Sebastian n'insistait pas pour m'aider à dormir avec son sable. Je n'avais pas réellement d'intérêt à dormir. Quand je fermais les yeux, c'était pour être inondé de pensées qui me rappelait que je n'étais qu'un raté - ce que je savais déjà bien assez tout seul pour me le répéter la nuit -, et au moins, si je ne dormais jamais, je pouvais avancer sur les recherches pour Terre-3.
Tout mon appartement - que j'avais pris pour être seul quand j'en avais besoin en plus de la Toons House - était rempli de tableau blanc et de feuilles sur les murs, noircis par les théories, calculs et schémas sur le multivers, en comparant les voyages du monde réel au monde des contes avec les voyages nécessaires d'un monde des contes à son monde parallèle. En bref : des trucs compliqués, de la sciences aux maths, qui pour l'instant n'ont absolument rien donné. Pour retrouver Ultraman, nous avons besoin de la pierre de l'espace. Le problème : elle était sur Terre-2, et je n'avais plus de moyen d'y aller non plus, puisque notre dernière porte fonctionnait en étant ouverte depuis notre destination, et il n'y avait plus personne là-bas.
Voilà de quoi était faite ma vie en 2019 : isolé pour arrêter de détruire la vie des autres, déprimant à cause de ça et tentant d'oublier en me plongeant dans les recherches pour Terre-3. Sans dormir, d'ailleurs, me servant de l'encre dans mon sang pour "soigner mon cerveau" et lui éviter de souffrir de fatigue (ce qui inquiétait Géo sur un point de vu médical, et ne devrait surement pas plaire à Sebastian s'il l'apprenait).
Après m'être habillé convenablement, je sortais de ma chambre pour me servir un verre de jus d'orange. De ma main gauche, j'effleurais le flanc gauche de ma veste, sentant, dans la poche intérieure, la forme d'une plume. Je soupirais. L'envie de l'appeler et de le voir me brûlait à chaque instant. Mais je savais que je ne devais pas le faire. Masquant le voile de tristesse qui menaçait de marquer mon visage, je fermais ma veste, et sortait.
Le centre ville de Storybrooke était animé, ce qui avait de quoi me faire plaisir. Et pour cause, c'était la fête d'inauguration de la nouvelle équipe municipale. C'était positif pour deux choses : montrer à la ville l'équipe que je savais efficace et dynamique, et accessoirement mettre dans les agendas un événement qui saurait faire oublier que c'est aujourd'hui, mon anniversaire.
Une scène avait été installée juste devant le centre commercial, sur laquelle Michel-Ange allait, dans quelques instants, tirer le rideau pour faire son discours.
Pardon, je n'ai pas vu l'heure passer, je suis soulagé d'être arrivé à l'heure, m'excusai-je en rejoignant le maire derrière le rideau.
En regardant la foule qui était venue en masse pour assister à l'inauguration, ce qui faisait plaisir, mes yeux se posèrent sur les policiers, venus encadrer l’événement en cas de problème. Je fus au moins soulagé de ne pas y voir Chris. C'était un très bon agent, je ne voulais juste pas le croiser, pour ne pas ruiner ses journées en continu par ma présence - il n'était certainement pas de service justement pour ça, d'ailleurs -. Michel-Ange perçut mon air tendu.
Tu es inquiet ? Demanda-t-il en réajustant sa cravate. Lui aussi, il était stressé.
Je soupirais. Je ne sais pas. Si quelque chose arrive, je n'ai pas envie que ce soit la police qui se charge du danger. Ils n'ont aucun sang froid et ne savent que tirer sans réfléchir davantage. Cette ville manque vraiment d'un shérif.
Mon ami tapota mon épaule. Ça se passera bien.
Comment tu fais pour être toujours aussi serein ? fis-je sur un ton envieux. J'ai toujours l'impression que quelque chose de mal va me tomber dessus, généralement par ma faute.
Moi non plus Je suis pas serein. Mais si on panique tous les deux Stroryboorke va s'écrouler. Il passa son regard derrière le rideau pour un instant, pour regarder le public. Rien en vu. Hormis un te des exs.
Je fis les gros yeux, commençant par paniquer un instant, avant de le voir sourire. C'est une blague.
Je soupirais fortement, soulagé. "Tu sais quoi, tu as peut être raison. Arrêter de paniquer.
Et alors que je disais justement ça, juste avant qu'on ne fasse signe au maire que tout était prêt pour le discours, une alerte sonore résonna à ma montre, d'un signal provenant du QG de la Magic League. Je fronçais les sourcils : c'était une alerte que je ne connaissais pas. C'est pas vrai... là c'est un signe du destin. Panique, ou étouffe toi.
C'est un regard embêté que je levais vers Michel-Ange. Je... dois aller vérifier ce que c'est.
Pas de soucis. Tiens moi au courant. Je m'occupe de la foule en délire !
Je lui adressais un sourire, alors qu'il partait sur la scène, pour commencer son discours. Je me tournais, courant vers le Comics Burger, qui était à l'une des entrées du centre commercial. Vu l'heure, il y a avait seulement quelques personnes au restaurant, que je traversais rapidement pour atteindre les cuisines et entrer par la porte secrète du QG.
Qu'est-ce qu'il se passe ? C'était quoi cette alerte ?
Avec Alfred et Géo se tenait Vision, cette fois-ci parfaitement opérationnel avec l'intelligence d'OMEGA dans le cerveau, qui me répondit. Je ne sais pas, dit-il. Tous les détecteurs sont au rouge, face à une abondance d'énergie que je ne parvient pas à identifier.
Et le temps de comprendre... c'était déjà trop tard. D'abord, une lueur bleue. Ensuite, l'onde de choc qui me frappa de plein fouet pour me faire percuter violemment le mur derrière moi.
( Pando )
Lucy Wright
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| Avatar : jessica chastain
Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
✘❍✘
| Conte : la famille pirate | Dans le monde des contes, je suis : : lucile macbernik
« Hum… » j’ouvre un oeil. J’ouvre le second. La lumière qui entre en contact avec mes yeux bleus m’éblouie. La seconde d’après, je ferme les yeux pour m’habituer au fait de ne plus être dans le monde des songes. Eliza m’avait proposé de prendre Lily quelques jours. Depuis qu’elle était au courant de mon secret, elle semblait plus compréhensive et je dois avouer que ce fait me plaisait parce que je me sentais moins seule. Je me décide à ouvrir les yeux et me lève avec difficulté. Ma tête sonnait la tambourinade, sans doute l’accumulation de tous les verres de whisky que j’avais bu la veille. Depuis quelques temps, j’avais un peu plus de mal à m’en remettre, mais je continuais, parce que bon, il faut avouer que c’est sacrément bon le whisky mais bon. Tournant le regard, je me rends rapidement compte d’où je me trouvais. Jack était assis, dans sa tenue d’Adam à table, les jambes croisées, son tricornes sur la tête. Il est en train de manger des cracottes. Constatant ma tenue actuelle, je comprends rapidement ce qui venait de se produire. Je croise son regard.
« Cette fois-ci, j’ai pas pu m’enfuir vu qu’on est chez moi. » « Oh… » dis-je en me laissant retomber sur le coussin « on a …ENCORE ? » « TU m’as encore violé ! » Je me passe la main sur le visage en soupirant avant de me relever lentement « T’as pas des dolipranes ? J’ai la tête qui tape. » « Des doliquoi ? J’ai de la marijuana, de l’opium et du rhum. » dit-il tout en continuant de manger ses cracottes « Oh que tu dis…Je t’ai violé ? T’as pas trop été contre non plus. » dis-je en m’entourant d’un drap, juste histoire de « Des cachets blancs pour la tête. Un truc qui me fasse passer ce fichu mal de tête. » « Possible, je m’en rappelle pas. » me répond t’il en se levant, tout nu « j’ai pas ça. ». Je me lève, le drap étant trop grand, je le tiens d’un bras au dessus de ma poitrine avant de lever le regard vers lui. Je ne ressemblais actuellement pas à grand chose, mes cheveux tout ébouriffés, mon maquillage coulé, les lèvres plus violettes que roses mais je m’en moquais, là tout de suite, je voulais soigner ce maux de tête incessant « Laisse, c’est pas grave. » Ma tête me faisant trop mal, je me laisse rasseoir sur le lit « Je dois avoir quelque chose dans mon sac… » je pose mon regard sur Jack « Tu…T’es toujours…T’as pas froid ? »
« En tout cas, vu les crampes que j’ai, je dois t’avouer que je trouve plutôt sympa que tu sois revenu dans les parages. » Il me jette mon sac à main sur les genoux avant que je ne le remercie en fouillant dedans pour sortir deux dolipranes mille et les prends rapidement en buvant une grosse gorgée d’eau de la bouteille que j’avais dans mon sac. Il me montre la cheminée qu’il a installé dans la cabine du Capitaine « Non j’ai pas froid. » avant de finalement ajouter suite à ma réplique précédente « Ouais je sais. Tu es la quatrième à me dire ça. Bon faut que tu t’en ailles maintenant. » Je lève les yeux vers lui, constatant que le doliprane commence déjà à me faire du bien « Je rêve ou tu me dégages ? »« Je rêve ou tu m’as violé ! Regarde ! » Je finis par me lever avant de regarder Jack « Donnes moi ma robe qu’est sur la chaise s’te plait. » Avant de faire quoi que ce soit, il se tourne et me montre ses fesses marqué d’un L au fer rouge. Ne pouvant me retenir, j’explose de rire « Oh pu…je suis sacrément badass avec toi quand même. Je suis sûre que t’as aimé en plus. » Il me donne ma robe « Je l’ai essayé quand tu dormais. Très confortable. Même pour les bijoux de famille. » Je ris légèrement en levant les yeux au ciel alors qu’il se masse la fesse, sceptique « J’en suis pas sûre… » je pose mon regard sur ma robe avec un sourire « j’espère que tu l’as pas trop abîmé avec ton ventre prédominant parce qu’elle coûte plus chère que tes bijoux de famille. »
« Méfies toi que j’ai pas planté une petite graine et que ce soit toi qui ait pas un ventre prédominant dans 5 mois ma jolie ! » dit-il en me pointant d’un air accusateur. Je souris en enfilant mes sous-vêtements avant de mettre ma robe « on verra bien. » Je souris à nouveau avant de relever le regard vers lui « Tu peux me relever la fermeture éclair s’te plait ? » Il panique soudainement en levant les bras et en courant tout nu autour de la table « QUOIIIIII???? » « Jack… » continuais-je en soupirant « Je suis pas enceinte, je prends la pilule. » Il remonte ma fermeture d’un coup sec et murmure « La pilule ? Tu es malade ? » Je me dirige vers la table avant de récupérer mes chaussures à talons, m’asseyant pour les enfiler en levant le regard vers Jack « non une pilule qui me permet de pas avoir d’enfants. » « AH ce truc merveilleux qu’il y a ici et qui tue les p’tits jack dans ton ventre… » « voilà, t’as compris. » « Méfie toi. Ce sont sûrement des survivants. » dit-il en faisant la moue. Je me relève et mets ma veste « T’inquiètes pas va, mes Lucy se défendent bien aussi. » dis-je en riant. Je m’approche de lui et lui roule une pelle avant de sourire. Prenant mon sac, je me dirige vers la sortie « Tu sais où me trouver. »
« En enfer ? » dit-il en ricanant tout en ouvrant une bouteille de rhum « Ouais, au coin du feu avec toi. » dis-je avec un sourire malicieux « Tu rêves trop d’amour toi. Tu regardes trop la télévision. » « Que tu crois… » « N’oublie pas. Jamais deux sans trois MacBernik ! » « Oh mais je n’oublie pas Sparrow. Je dois avouer que Victor était un degrés au dessus de toi, prouve moi que t’es meilleur. Je t’attends au détour Sparrow. » Jack retourne se coucher avant de se rendre compte que Jack le singe était caché sous la table basse tandis que je lui fais un clin d’oeil en quittant les lieux avant d’entendre des détonations de pistolet « Sale pervers ! » Ah Sparrow… En sortant de chez Sparrow, je remarque toutes les personnes présentes dans le centre-ville. J’avais complètement oublié l’inauguration de la nouvelle mairie. Me rendant au studio, je prends une douche rapide, me change, réponds positivement aux multiples sms de mes « clients » de poker avant de quitter le studio pour me rendre au centre commercial.
J’avais besoin d’une nouvelle robe pour ce soir alors c’était l’occasion. Après avoir envoyé un sms à Eliza, elle me confirma qu’elle avait pris sa journée pour s’occuper de Lily vu qu’elle n’avait pas école et donc c’est rassurée que je me rends au centre-commercial. Je tente de me glisser dans la foule qui se trouvait devant, vu que beaucoup se tenaient devant la scène où le Maire allait prendre la parole. Faisant un léger signe de la main, j’entre dans le centre commercial. Mais arrivée devant le magasin de vêtements, je suis soudainement traversée par une onde de choc qui traverse tout le centre-commercial, me faisant voltiger dans les airs avant que je ne retombe lourdement sur le sol plusieurs mètres éloignés du magasin « putain… » dis-je en me relevant difficilement avant d’aider les personnes qui se trouvaient autour de moi, y compris les enfants qui pleuraient. L’onde de choc avait tout envoyé valser, les fenêtres avaient toutes explosées, les meubles étaient tous tombés et j’avais entendue quelque chose s’effondrer au loin. Je me dirige vers l’extérieur du centre-commercial pour tenter de comprendre don venait l’onde de choc. Je pose rapidement mon regard sur l’amas de personne rassemblés au même endroit en train de toucher comme une sorte de paroi transparente, que je distingue avec difficulté.
Je m’approche de la paroi « C’est quoi ça encore ? » Je pose ma main dessus. En touchant, je comprends rapidement que c’est quelque chose qui ressemble à du verre mais bien plus épais et solide. Fronçant les sourcils, je regarde les gens jeter des cailloux en haut. C’est une paroi très haute puisque les cailloux la percutent toujours. Je lève la tête vers le ciel et remarque rapidement que les reflets du verre indiquent que c’est un dôme qui enferme toute une partie de la ville. Mon regard perçoit les gens qui commencent à paniquer, regardant leurs téléphones, sans réseaux, plus d’internet, plus rien. Inquiète, je sors mon portable pour joindre Eliza mais rien. Je respire très longuement « Bon…on a…un problème. » Je me retourne et comprends rapidement d’où venait le gros bruit d’écroulement que j’avais entendu, une partie du centre commercial s’était effondrée.
Pas loin de la scène mise en place pour l’inauguration.
( Pando )
Adele B. Atkins
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| Avatar : Bryce Dallas Howard.
YOU'RE JUST A MAN
WITH SOME BROKEN BONES Voyageur égaré, j'ai traversé l'orage. Le vent s'est levé j'ai pu tourner la page. Tu m'as dit cette victoire ne s'ra pas la dernière, suis une étoile, un phare, une terre...
| Conte : Le monde de Nemo. | Dans le monde des contes, je suis : : Dory.
And I've started feeling helpless, This war cannot be won. And I'm used to seeing colours 'cause I thought you were the one. - KALEIDOSCOPE -
« Oh, j’aime beaucoup cette chanson ! »
Adèle désigna le poste de radio qui passait une reprise de la célèbre chanson de Katy Perry, souriant à Maximilien qui ne quittait pas la route des yeux. Il faudrait qu’elle la fasse écouter à Cyan à l’occasion, sans doute qu’elle lui plairait ! En tout cas ça apportait un nouveau visage à l’ancienne musique et elle se mit à la fredonner, amusée, en observant par la fenêtre la silhouette du centre commercial qui se rapprochait de secondes en secondes. Côté passager on pouvait plus aisément s’attarder sur le paysage et elle devait bien reconnaître que, pour une fois, elle s’y intéressait vraiment.
Lorsqu’elle prenait la route avec sa patronne, miss Joanne, elle avait les yeux rivés sur l’écran de son téléphone ou de l’ordinateur… Tandis que là, elle pouvait à loisir suivre le ciel oscillant entre le bleu et le gris, ou surveiller les passants et autres voitures avec amusement. De la détente en quelque sorte, de la vraie. Loin du travail et des obligations puisque la voilà en congé obligatoire et requis ; Joanne ne plaisantait pas avec son état et lui avait interdit de remettre un seul talon dans leurs évènements mondains. Adèle s’ennuyait un peu mais, fort heureusement, ce matin elle avait tout un tas de choses de prévues !
« Je ne suis pas certain de comprendre les paroles. Est-ce vraiment une bonne chanson lorsqu’elle parle de tromper sa petite amie pour un homme ? » Demanda Max, en se garant, une fois la musique terminée.
« Qu… Non, évidemment ! Tromper quelqu’un n’est jamais une bonne chose, il faut être honnête dans la vie. On dit souvent qu’une faute avouée est à demi pardonnée ; c’est un dicton. Mais j’aime beaucoup cette musique parce qu’elle est entraînante et parle aussi d’un amour naissant entre deux hommes, dont un qui ignorait aimer les hommes ! »
Elle glissa hors de son siège, claquant doucement la portière en mettant sa main en visière pour parvenir à regarder Max malgré le soleil en face d’elle.
« Est-ce que c’est mal ? D’aimer un homme. »
« … Non. » La jeune femme eut un tendre sourire. « Bien sûr que non, ce qui compte, c’est d’aimer ! »
« Mais si on aime déjà quelqu’un, comment peut-on aimer une autre personne ? Est-ce que se sera de la même manière ? Est-ce que l’un sera plus aimé que l’autre ? Comment choisir alors, de manière totalement arbitraire ou bien basé sur des valeurs ? Si la chanson dit qu’il a préféré, est-ce que le nouvel amour est toujours plus fort que celui qui se fait doubler ? »
Adele cligna plusieurs fois des yeux, avant de les plisser à l’attention du jeune homme qui lui tenait compagnie. Il avait des questions un peu bizarres des fois… Elle avait l’impression d’avoir affaire à James pour le coup ! Quoiqu’elle n’était plus très sûre de savoir si James avait eu un jour cette interrogation ou pas. Peut-être quand il aurait un petit ami ? Ou deux ? Pourquoi deux ? Tiens, oui, pourquoi il aurait deux petits amis ? Elle fronça les sourcils en essayant de se souvenir, la réponse sur le bout de la langue mais dans l’impossibilité d’y remédier. Poussant un soupir après quelques instants, elle reprit un air doux quand elle remarqua que Max l’attendait, quelques pas devant elle. Il était sympathique comme robot et très serviable, en plus il apprenait à être un humain et s’en sortait plutôt pas mal.
« Disons que les sentiments sont compliqués et que s’il y avait un mode d’emploi, nous n’en serions pas à écrire des chansons sur le sujet. »
« Les humains sont décidément des entités remplies de secrets et de mystères. »
« Et d’un tas de bonnes choses aussi, heureusement ! »
Elle eut un léger rire, réajustant son sac sur son épaule avant d’entendre son prénom en provenance de la droite. Tournant vivement la tête en semblant reconnaître la voix, la jeune femme découvrit un Arthur essoufflé en train de courir dans leur direction, en habit de l’aquarium où il travaillait ! Elle le reconnaissait parce qu’il portait un badge avec un petit poisson dessus… Son visage s’illumina littéralement sous la surprise, attendant qu’il ne les rejoigne pour poser sa main sur son bras et serrer le tissu. Bien là. Réel. Il était réel.
« Arthur ? »
Elle baissa les yeux vers le sachet en kraft qu’il lui tendit alors, tentant sans doute de reprendre un peu son souffle avant de parler.
« Tiens. C’est… Ce qu’ils disent dans le livre. Qu’il faut manger. »
Fronçant les sourcils, sans comprendre, elle attrapa alors le sachet et découvrit à l’intérieur plusieurs roulés à la cannelle et autres petites friandises sucrées qui lui mirent immédiatement l’eau à la bouche ! Elle poussa une petite exclamation joyeuse avant de rougir comme une adolescente, se doutant qu’il ne les avait pas achetés mais sans doute fait lui-même… Inspirant une grande bouffée de l’odeur délicieuse, Adèle releva les yeux vers celui qui ne cessait de la surprendre de jours en jours.
« Est-ce que c'est tout pour moi ou bien c’est pour ta fille ? Je vais être vexée si tu arrêtes de faire ça quand tu n'auras d'yeux que pour elle… »
« Tu rigoles ? » Arthur posa doucement sa paume sur son ventre proéminant, le caressant au travers de son pull gris. « Deux fois plus de raisons de cuisiner quand elle sera là. Deux fois plus de merveilles à regarder. »
Etait-il seulement possible d’être plus amoureuse encore de ce poulpe ? Lorsqu’il l’embrassa sur le front, Adèle se sentit littéralement fondre sur place et vérifia même qu’elle ne s’était pas transformée en quelque chose de totalement liquide. Un marshmallow aurait eu plus de tenue qu’elle ! Malheureusement, le cœur d’une femme amoureuse ressemblait plutôt à du chocolat chaud en train de tranquillement déborder sur son lit de coton sucré et rien que l’idée de pouvoir grignoter quelque chose préparé par lui la mettait définitivement de bonne humeur !
« Tu es sûr que tu ne veux pas venir avec moi ? L’inauguration de la mairie ne durera pas très longtemps… »
Il travaillait, elle le savait, mais juste un peu… ? Elle tourna cependant rapidement la tête vers Max qui s’était tenu en retrait, les mains dans les poches.
« Désolée, Max… » S’excusa-t-elle.
« Je comprend très bien. »
Il eu un haussement des épaules, avant que le soupir las d’Arthur ne ramène la jeune femme vers le centre de son attention. L’air contrit qu’il afficha pouvait très bien signifier qu’il aurait été prêt à braver ses angoisses de se retrouver dans un lieu aussi bondé mais… Il avait des obligations. L’un comme l’autre devaient faire avec. Et si elle, elle ne travaillait plus, ce n’était pas son cas. On ne pouvait pas être deux à porter un bébé, même s’ils allaient être deux à devoir vivre avec.
« Et bien, je n'ai jamais compris, et je ne comprendrai certainement jamais, quand vous m'expliquez la nature de Maximilien, mais j'ai confiance en lui pour te garder le temps d'une journée. L'argent que je gagne au travail, c'est important. Pour elle, et toi » Il caressa sa joue doucement, plongeant son regard dans le sien. « Mais fais attention à toi, s’il te plait. »
La rousse hocha vivement la tête dans une promesse silencieuse, frottant sa joue contre sa paume.
« Max ne restera pas avec moi tout le temps mais Sirrus m'attend un peu avant l'évènement, je serais bien entourée ne t'en fais pas ! » Joyeuse, essayant de se montrer rassurante. « Je t'appelle tout à l'heure ? Si tu n'as pas les mains dans un bassin... »
« Quand tu veux. » Un silence, puis : « Les futurs meilleurs amis de notre fille m’attendent. A ce soir ! »
Adèle eu un nouveau rire en comprenant qu’il parlait des poissons et, se hissant sur la pointe des pieds, elle échangea un tendre mais amoureux baiser avec Arthur. Maximilien se contenta de regarder ailleurs en attendant qu’ils aient finis leurs mamours et quand enfin elle le rejoignit, la femme enceinte essaya tant bien que mal de cacher sa rougeur derrière une bouchée gourmande de roulé à la cannelle. C’était tellement délicieux !! Même Queenie n’arrivait pas à doser exactement comme Arthur le faisait… Un pur délice !
Elle en gloussa, sautillant sur place.
« Je détecte beaucoup de… » Commença Max.
« Stop ! » Le coupa-t-elle rapidement, la bouche à demi pleine. « On va éviter de préciser ce que tu détectes, mais je suppose que c’est en rapport avec mes sentiments pour Arthur ? »
« Le désir humain est quelque chose de spontané et de rapidement constatable d’un point de vue biologique. Encore plus lorsqu’il s’agit d’un couple. »
Adèle manqua de s’étouffer avec sa bouffée et devint encore plus rouge, se mettant à tousser alors que Maximilien essayait de l’aider à respirer, sans doute inconscient de ce qu’il venait de dire.
En même temps, pouvait-on lui donner tort ?
Le sachet en kraft diminua à vue d’œil une fois à l’intérieur du centre commercial, grignoté par une Adèle à la recherche de plusieurs petites choses et prise d’indécisions toutes plus terribles les unes que les autres… Devait-elle choisir ce doudou-ci ou bien celui-là ? Si elle préférait le lapin, mais que leur fille favorisait finalement le nounours et qu’Arthur n’aimais ni l’un, ni l’autre ? Devait-elle mettre un miroir sur la petite commode de sa chambre ? Avaient-ils besoin d’un babyphone ? Oui, son compagnon avait même parlé d’une caméra… Est-ce que c’était exagéré de vouloir acheter un autre body avec des poissons dessus, alors qu’ils en avaient déjà les tiroirs ? Et ce petit pyjama avec un dinosaure dessus ! Et cette suspension méduse ? Ou encore…
Trop de choix. Beaucoup. Trop. De choix. Heureusement que Max n’était plus là pour l’observer craquer et finalement acheter plusieurs bricoles sous les roucoulades et compliments de la part des vendeuses. C’était fou à quel point le monde devenait plus conciliant avec vous lorsque vous étiez enceinte ; même si certains se permettaient de la toucher sans qu’elle ne le veuille vraiment. Son corps devenait une espèce de capsule d’incubation et des gens semblaient prêts à le croire, posant leurs mains sur son ventre comme si de rien était… Son bébé. Son ventre. Bat les pattes ! Tenant un sac sur son bras, Adèle se dirigea vers un autre magasin pour récupérer le cadeau d’anniversaire qu’elle avait prévu pour Dyson ; elle avait noté sa date de naissance sur son agenda et trouvait cela normal de lui offrir quelque chose. Surtout qu’il serait là pour le discours de la mairie, en faisant lui-même partie ! Et elle termina en flânant à la recherche d’un cadeau de Saint-Valentin pour Arthur…
Jusqu’à ce que Sirrus Jacobson ne la retrouve à l’extérieur, la gratifiant d’un baisemain élégant qui la fit glousser puis rougir. Si elle n’était pas aussi élégante qu’elle aurait dû l’être pour un tel événement, il ne sembla pas s’en offusquer et la gratifia même d’une bise pour la féliciter. C’était un homme dont Miss Joanne appréciait la compagnie mais avec qui il fallait se montrer prudent… Enfin, de mémoire de poisson chirurgien. Adèle n’aurait pas été capable de dire pour quoi il fallait s’en méfier et, dans le doute, elle préféra apprécier sa compagnie en tant que futur adjoint plutôt que de se poser mille autres questions. Il lui désigna d’ailleurs quelques miettes sur son col, qu’elle s’empressa de chasser pour avoir l’air un peu plus digne. La gourmandise, ce fléau ! Si délicieux fléau.
Le discours du nouveau Maire aurait pu être quelque chose d’exceptionnel et de tout à fait innovant. Complètement innovant. Tellement que lorsque le bruit résonna, Adèle ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait clairement. Puis il y eu une espèce de vent violent et elle sentit des mains la saisir avant qu’une sensation sans-dessus-dessous ne la prenne à la gorge. Son regard se brouilla, la lumière disparue en même temps que les sons et tout sembla soudain si affreusement silencieux… Un flottement. Une bulle. Et soudain, le sol sous ses fesses et le brouhaha tonitruant d’un effondrement couplé aux cris qui commençaient à résonner autour d’elle.
Adèle se rendit compte à cet instant qu’elle avait cessé de respirer. Choquée, haletante, ses yeux croisèrent ceux de Sirrus qui l’avait saisi pour… Attendez… Est-ce qu’il venait de… ? Pourquoi est-ce que tout le monde était comme projeté tout autour alors qu’ils…
« Rien de cassé ? » Demanda le chat, un air sérieux sur le visage.
Elle secoua la tête de droite à gauche après une seconde, tentant de remettre de l’ordre dans ses pensées incohérentes pour le moment. Ses oreilles sifflaient, de la fumée volait un peu partout et des gens commençaient à se relever maladroitement. Sirrus fit de même, époussetant son costume impeccable en semblant chercher quelque chose… Adele remarqua alors, au travers des nuages vaporeux, qu’une partie du centre commercial s’était littéralement effondrée en plein sur la scène de la mairie ! Ainsi que sur l’endroit où elle se trouvait précédemment… L’homme à côté d’elle les avait-il téléportés jusque là pour les mettre en… sécurité ?
Elle accepta sa main pour se relever, les jambes flageolantes et une douleur à la tempe l’empêchant de penser correctement. Une femme, horrifiée, se mit à crier en constatant des débris effondrés sur l’ancienne estrade.
« Monsieur le Maire !! »
« Navré Madame, mais ça, c’est un mur. » Rétorqua Sirrus.
Un dernier coup d’œil à Adèle et il la laissa chercher son téléphone, tapotant les poches de son jeans de ses mains tremblantes. Elle avait encore le goût des roulés à la cannelle d’Arthur dans la bouche, comme quelque chose de rassurant et instinctivement elle composa son numéro. Malheureusement, les deux fois où elle tenta de le joindre, le réseau sonna comme occupé ou inactif. Se mordant la lèvre, le temps semblant filer sans elle, la rousse remarqua des gens appuyés contre quelque chose qui ressemblait à une surface en verre, à une vingtaine de mètre de l’effondrement. Une espèce de paroi transparente. Qu’est-ce que c’était que ça ?
Qu’est-ce qu’il se passait ?!
« Chris… »
Murmura-t-elle soudain, se rappelant de la présence de son beau-frère à l’inauguration. Il lui avait dit, dans un message, qu’il serait là. Il lui avait dit… Elle retrouva le sms concerné, comme un moyen de se raccrocher à la réalité. Il était là. Il était de service. Il était… Quelque part. Mais où ? Où est-ce qu’il ?...
Elle trébucha, ses jambes la portant à peine, relevant la tête pour tenter de scruter les visages afin de le reconnaître. Il était en service, il devait porter l’uniforme. L’uniforme. Comme Arthur avait un uniforme bleu à l’aquarium. L’uniforme de… De la police. Oui, c’était ça, Chris était policier. Il assurait la sécurité. De l’événement. Ça se remettait un peu dans l’ordre dans son esprit, mais son cœur s’emballait de trop et ses poumons avaient du mal à respirer convenablement. Elle toussa à cause de la poussière, se demandant si la voiture où elle avait rangé les sacs avait été touchée par ce qu’il se passait… Tellement futile. Tellement stupide.
Il y avait des choses tellement plus importantes dans la vie.
« Chris ?! » Appela Adèle, d’une voix un peu rauque avant de crier plus fort. « Christopher ?! »
Une silhouette se retourna vivement et, en quelques secondes, Chris fut soudain juste devant elle ! Un hoquet soulagé la prit à la gorge, un sanglot rassuré tandis qu’il s’agenouillait rapidement à son niveau. Il était là. Il était… La main de son frère se posa immédiatement sur son ventre et elle y enlaça ses doigts, inconsciemment touchée qu’il pense au bébé.
« Ça va ? Tu n’as pas trop mal ?! » Demanda-t-il. « Je devrais t’emmener à l’hôpital. Juste au cas où. »
Adèle ouvrit une première fois la bouche pour parler mais hocha finalement la tête, avant de la secouer.
« Je… Je crois qu’on ne peut pas sortir. »
Elle désigna l’endroit où les gens, toujours appuyés, semblaient ne pas comprendre non plus ce qui les empêchait de fuir des lieux. Lorsqu’il observa à son tour, le policier poussa un juron. Les voilà coincés, loin de l’hôpital où de toute manière, elle n’avait pas besoin d’aller.
« … Je vais bien, Chris, Sirrus a… Enfin, ça va. » Adèle se mordit la lèvre en le regardant, portant une main à son visage. « Tu es blessé ?! »
Il eut un petit sourire comme pour tenter de la rassurer.
« Ça va. Tu peux te lever qu’on se déplace un peu ? J’aimerais bien savoir d’où vient cette explosion. Et te mettre à l’abri, aussi. »
Acceptant son aide, la jeune femme se retrouva de nouveau sur ses deux jambes mais d’une manière un peu plus assurée cette fois. Son ventre se contracta en une douleur sourde mais supportable, l’obligeant à prendre une grande inspiration et à respirer sur plusieurs secondes. Sa cheville la tirait un peu mais c’était supportable. Sirrus lui avait sans doute sauvé la vie… Mais il avait disparu de sa vue.
« Le centre commercial s’est écroulé ! »
S’exclama-t-elle enfin, désignant la scène désormais couverte de gravas et de débris du centre commercial. Pourvu qu’il n’y est pas de morts ou des blessés graves… Adèle n’aimait pas voir les gens blessés, ça l’inquiétait beaucoup trop et ça lui faisait de la peine ! Se rappelant son téléphone dans sa main, elle tenta une nouvelle fois d’appeler son compagnon mais le coup de fil se solda du même échec cuisant que les précédents.
« Chris, qu’est-ce qu’il se passe ? Je… Je n’arrive pas à téléphoner à Arthur. »
L’inquiétude enserrait sa gorge et, même si la présence de l’homme à ses côtés la rassurait plus que de raison, elle sentait son cœur s’emballer dans une espèce de panique difficile à contrôler. A nouveau elle s’obligea à respirer plus calmement, cherchant dans le regard de Christopher une réponse qu’il ne possédait sans doute pas non plus.
« Je ne sais pas… » Avoua-t-il, serrant sa main dans la sienne malgré son air tendu. « C’est ce que j’essaye de découvrir. Mais je veux que tu restes avec moi, d’accord ? Ne t’éloigne surtout pas de moi. »
Où pourrait-elle aller de toute manière ? Ils étaient apparemment coincés ici pour le moment et… Cela n’était pas vraiment pour la rassurer. Bon sang, si Arthur apprenait ce qu’il était en train de se passer, il allait avoir une crise cardiaque !
Chris L. Brooke
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : cняιs εvαηs ♒ ♥
I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Un soupir s'échappa de sa bouche tandis qu'il fixait son reflet dans le miroir de sa salle de bain. C'était le grand jour aujourd'hui. L’inauguration de la marie. Il ne faisait malheureusement pas partie des civils, aujourd'hui il mettait sa tenue de travail. D'ailleurs, il l'avait déjà sur lui. Chris venait à peine de finir de se coiffer, les cheveux implacablement plaqué en arrière grâce au gel pour ne pas être gêné, la barbe correctement taillé parce qu'un policier se devait d'être présentable. Mais Chris n'avait pas vraiment envie aujourd'hui.. étrange alors qu'il aimait pourtant son métier. La confrontation qu'il avait eut avec Dyson hier l'avait quelque peu refroidis. Ex ou pas, ce dernier l'avait mit hors de lui. Mais il avait aussi réussi à lui mettre des doutes. Chris ne faisait pourtant pas n'importe quoi avec son arme.. Il suivait simplement le protocole .. Et pourtant Dyson l'avait traité d'incapable.. Il n'était pas un incapable. Enfin c'était ce qu'il croyait jusque là. Un nouveau soupir sortit de sa bouche tandis qu'il frappa le mur qui se tenait à côté du miroir. Le blond était en colère, perdu et frustré. Il avait peur que l'événement de la mairie se passe mal à cause de Dyson, de la League. Il avait peur pour cette ville et se fût d'ailleurs pour cela que Althea et James n'allaient pas à l'inauguration. Hors de question même. Et d'ailleurs en parlant du loup, il entendit toquer à la porte de sa salle de bain.
« Monsieur tortue ! On va être en retard et je veux vite voir Monsieur le Chapelier ! »
La colère de Chris s'envola rapidement quand il entendit la petite voix de Althéa. Son fils et la jeune fille étaient toujours là pour lui changer les idées. Adopter cette petite merveille avait été une de ses meilleures idées, vu que sa relation entre lui et James s'était nettement améliorer. Chris ouvrit alors la porte et Althéa se jeta dans ses bras tout en riant tandis que James se tenait derrière, les bras croisés sur le torse avec un sac à dos sur l'épaule.
« Théa est amoureuse de Jeff c'est pas possible.. Pourtant je croyais qu'elle aimait le mec de l'écurie là.. Pilib je crois ? »
Chris haussa simplement les épaules tout en reposant délicatement la jeune fille avant de lui faire une belle petite tresse. Oui, le blond savait coiffer les filles. Eleonore avait forcé Chris à s’entraîner vu qu'ils auraient aimés avoir une grand e famille.
« On peut aimer plusieurs personnes à la fois je pense.. Et puis c'est une enfant encore. »
« C'est pas vrai d'abord.. »
Elle se mit à bouder tandis que James lui se mit à rougir pour une raison qui échappa Chris. Si seulement il savait que son fils n'aimait pas un jumeau mais plutôt les deux. Si seulement il savait.. Mais trêve de plaisanterie, ils allèrent tous dans sa voiture de fonction et Chris conduisit rapidement ses enfants chez Jefferson. Une fois devant le manoir, il vit Althéa se mettre à courir à toute vitesse vers la porte d'entrée avant de se mettre à toquer comme une folle dessus alors que Chris n'était pas complètement sortie de la voiture.
« Jefferson ! C'est moi, Althéaaaaaa ! Ouvre-moi ! »
« Ma belle, arrête de crier comme ça, il a des voisins tu sais. Il n'est pas tout seul.. » finit par dire Chris tout en fermant sa voiture à clé. «Bonjour Althéa ! Jeff arrive, il est en train de boutonner sa chemise, il sort de la douche. » finit par dire le Manoir, parce que oui la maison parlait.
Le manoir émit un bruit qui résonna dans la forêt alentour, Ninon certainement heureuse de voir la petite fille aussi excitée, il n'en fallait pas beaucoup pour que l'entité aspire son empathie. Quelques minutes après, la grande porte s'ouvrit, et le chapelier apparu, toujours aussi élégant, avec sa chemise noire.
« Mais qui voila ! La plus belle des princesses ! »
Elle afficha un énorme sourire avant de venir se blottir contre les jambes de ce dernier. Chris secoua négativement la tête, il ne savait pas si c'était une bonne idée que cette dernière s'attache autant au chapelier. Après tout.. Chris ne savait pas comment définir sa relation avec lui. Le blond tourna sa tête vers James qui fixait ses pieds sans rien dire. Le policier donna une tape dans le dos de son fils avant de le forcer à s'approcher de Jefferson. James posa ses mains sur les épaules de sa petite sœur.
« C'est gentil de vouloir nous garder. T'es plutôt cool pour un chapelier faut l'admettre. »
Chris finit alors par se racler la gorge pour attirer l'attention.
« Tu es sur que ça ne te dérange pas ? C'est juste le temps de l'inauguration.. »
Jefferson passa rapidement les mains dans les cheveux fins d'Althéa avant de lever les regard vers James.
« Ça doit être le coté startupeur ça ! » Et il éclata d'un rire sonore. « Non non, Aguistin et Dolorès ne sont pas là, tout comme Eby' et Sasha. Quand aux jumeaux, seul le Cheshire doit savoir où ils sont. » Gloussant, il haussa les épaules tout en réajustant son foulard. « Et bien tu m'as demandé avant que je ne me décide et vu que malgré les apparences il se trouve que je suis un homme de parole ! Il n'y a vraiment aucuns soucis ! »
Un petit sourire se dessina sur le visage du policier avant qu'il ne fasse signe à James d'emmener sa sœur à l'intérieur du manoir. Son fil ne posa pas de question et le fit. Il avait juste besoin d'avoir une conversation en adulte avec Jefferson. Chris était inquiet.. De beaucoup de chose.
« Écoute .. James a un sac avec lui au cas où les choses s’enveniment. C'est peut être rien mais j'ai un mauvais pressentiment à cause ce qui s'est passé hier entre.. Spiderman et la police. Alors si jamais je reviens pas ce soir, ils ont leurs affaires pour dormir. Je te promets de te le rendre, okay ? »
Jefferson soupira avant de poser sa main sur le bras de Chris.
« Ne t'en fait pas, ici ils ne craignent rien. »
« Il n'y a pas de soucis à avoir Chris, je les protégerais si je sens un danger quelconque. »
La voix de Ninon était douce, calme, et Jeff fit un petit sourire compatissant.
« Puis ça va, ce n'est pas parce que tu as eu une petite discussion houleuse avec ton ex qu'il va se passer un truc. Ça arrive ça ... d'avoir des discussions tendus après une rupture .. »
Chris fronça directement les sourcils. Ce n'était pas la conversation avec son ex qui le mettait dans un état pareille mais plutôt la tension qu'il y avait eut entre les héros et la police. Chris avait été un héros lui aussi, il avait fait partit de la League. Il avait connu la tension et ce genre de chose. Il savait reconnaître un peuple en colère et la police l'était vraiment hier, tout comme lui. Le blond haussa finalement les épaules.
« Arrêtez de croire que c'est à cause de Dyson. Je te dis que c'est autre chose. Je suis une grande personne tu sais, je sais digérer une rupture. Je te parle de la ville moi. De la police.. Enfin en tout cas, merci beaucoup. Heureusement que tu es là , Jeff. »
Il afficha une nouvelle fois un petit sourire avant d'embrasser tendrement les lèvres du brun. Pourquoi ? Il ne savait pas vraiment.. Il avait sûrement besoin de se détendre avant de partir faire son travail, besoin de se dire qu'il ne se faisait des films pour rien. C'était sa spécialité après tout et il avait quitté Jefferson comme ça. Un baiser et un signe de la main avant de retourner dans sa voiture pour se diriger vers le centre commercial. Chris aurait aimé que ce baiser lui porte chance, il aurait vraiment aimé que cette journée se passe bien mais généralement quand il avait un mauvais pressentiment, il ne se trompait jamais. Il aurait vraiment aimé se tromper et pourtant.. Chris avait clairement entendu l’exposition derrière lui avant de voir complètement noir.
Le vide, la sensation de tout perdre, de n'être qu'un grain de poussière. Voilà ce qu'il avait ressentis avant d'ouvrir subitement les yeux quand il entendit hurler et pleurer autour de lui. Le blond posa dans un premier temps ces yeux bleus sur une vielle dame qui se trouvait sur le sol pas très loin de sa personne. Elle n'arrivait pas à se relever alors Chris se décida et sans réfléchir il se leva rapidement. Il fût prit d'un vertige et essaya de se rattraper sur un morceau de mur qui se trouvait pas très loin de lui avant de finalement aider la vielle femme qui semblait déboussolé.
« Monsieur l'agent.. Vous avez beaucoup de sang qui coule sur votre visage. Faites attention à vous, jeune homme.. »
Chris hocha doucement la tête essuyant rapidement ce sang, ce n'était qu'une petite blessure rien de plus. Il chercha et trouva rapidement Adèle et maintenant il tenait fermement la main de sa belle-soeur, la forçant à marcher un peu pour voir si elle allait vraiment bien. Après ça, il la força à s'asseoir avec les autres victimes qui étaient encore en état de choque. Il finit par s'accroupir devant elle avant de passer délicatement sa main dans les cheveux roux de cette dernière.
« Tu peux rester là le temps que je découvre ce qu'il se passe ? Je vais voir si je peux joindre Arthur aussi, ça te va ? »
« Je reste avec toi ! » lâcha Adèle alors qu'elle tremblait comme une feuille.
« Adèle. Tu sais que je serai moins inquiet si tu restes là ? S'il te plait.. Je reviens vite, je te le promets. J'appelle un de mes collègues si tu veux. Et en cas d'urgence tu pourras m'appeler avec sa radio. »
Elle va secouer la tête. « Où tu vas, je vais. » se défend t elle. « Je vais bien je peux t’aider ! »
« Adèle. J'aimerai que tu restes là. Pour le bébé. Pense à ton bébé ! »
« Justement ! Ma fille ne voudrait pas que sa mère reste sans rien faire alors que son parrain est là et que sa mère peut aider ! »
La jeune femme finit alors par se relever. Décidément, elle était vraiment têtue... Remarque Eleonore était pareille à l'époque, elle voulait toujours tout faire même enceinte. Chris afficha une petite moue avant de lever ses mains en signe d'innocence avant de finalement prendre Adèle dans ses bras.
« S'il te plait.. Juste je fais une ronde et je reviens. Mais reste un peu tranquille. Je suis sur que la nénette comprends et qu'elle est de mon avis ! »
« ... Chris... » Elle est inquiète et ça se voit, elle déglutit avec difficultés en baissant les yeux, inspirant profondément. « ... je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose, c’est compris ? »
« Promis ! Tu me connais, je suis dur comme la pierre alors ne t'en fais pas. Repose toi ma belle. » Il embrassa tendrement son front.
Elle serra la manche de Chris. Elle semblait vouloir dire quelque chose mais elle se retenue. « ... à tout de suite. »
Chris afficha un petit sourire à Adèle avant de lui tourner le dos, il savait ou chercher de toute façon. La réponse semblait évidente, tout se passait toujours au même endroit. Le Comics Burger était un bon restaurant mais pas que.. Il avait vu Dyson mourir dans cet endroit là, il savait que en dessous de la salle il se passait des choses étranges ou plutôt magique. Alors le policier s'était tout simplement déplacé vers ce restaurant, manquant de tomber plusieurs fois vu le coup qu'il s'était prit sur la tête. Il saignait encore du front mais ce n'était rien de grave, enfin il espérait. Il sortit alors son arme, la pointant devant lui. Il entendait encore la voix de Dyson lui faire la leçon sur les armes mais Chris n'avait pas vraiment le choix. Il n'était pas un divin, il n'était pas immortel et il avait besoin de se protéger. Il hésita quelques secondes avant de se décider à se rapprocher du restaurant et sans surprise, il vit de la fumée noire sortir de ce dernier. Une injure sortit de sa bouche tandis qu'il alluma sa lampe poche tout en gardant son arme dans la main. Il rentra dans l'établissement, toussant à cause de la fumée épaisse. Tant pis pour ses poumons, il voulait une réponse.
« Il y a quelqu'un ? »
Il n'y avait plus personne dans le bâtiment.. Et heureusement, avec les morceaux de mur qui s'était écrasé sur la scène là ou se trouvait le maire, il ne voudrait pas croire à d'autres morts. En espérant que Michel-Ange soit encore vivant. Chris s'apprêtait à continuer son inspection mais un souffle fit éteindre le feu qui provenait de la cuisine et après ça, il vit Dyson qui aidait Clark, le cuisinier à marcher. Le blond haussa les sourcils surpris.
« Pour l'amour des Dieux, Chris, range ton arme. »
Chris leva alors les yeux au ciel avant de ranger son arme dans son étuis. Dyson ramena le cuisinier dehors pour l'asseoir avec les autres innocents qui étaient heureusement légèrement blessés. Dyson finit alors par se tourner vers lui et son premier réflexe fût de soupirer. Chris ne savait pas trop comment le prendre à vrai dire.
« Bon sang, tu saignes encore plus que les blessés que j'ai fait sortir. »
Dyson se dirigea alors vers un meuble du restaurant sortant un torchon de ce dernier avant de venir le poser sur la blessure de Chris. Le policier grogna et essaya de repousser le bras de Dyson mais ce dernier insista tout en le regardant dans les yeux.
« Quand c'était moi qui étais blessé, tu insistais pour que j'aille à l'hôpital. Et je ne sais pas si tu as remarqué, mais il y a une légère crise qui rend le trajet impossible. Alors à défaut de te savoir assez raisonnable pour que tu arrêtes le saignement, tu me laisses faire. » Dyson soupira une nouvelle fois. « Et la suite risque de te déplaire, alors vaut mieux que tu restes tranquille pour quelques instants. »
Chris serait resté calme si Dyson n'avait pas ajouté sa dernière phrase. Il finit alors par repousser la main de ce dernier avant de poser le torchon sur le sol à côté de lui. Il refusait de se reposer alors que le maire venait sûrement de se faire écraser, alors que des innocents étaient coincés ici et que Adèle se trouvait dans ce chaos avec un bébé dans le ventre. Il crispa alors sa mâchoire se levant finalement.
« Qu'est ce qui se passe encore ? J'ai besoin de réponses. »
Il plongea son regard dans celui de Dyson tandis que la colère grandissait une nouvelle fois. Il avait envie d'exploser devant le patron du Comics Burger mais il se retint.
« J'ai des innocents en bas qui ont besoin de réponses à leurs questions. J'ai ma belle-sœur enceinte qui est en panique parce qu'elle ne peut pas rejoindre son petit-ami. Dyson, je veux des réponses. Maintenant. »
« Adèle est à l'intérieur du dôme ? Est-ce que... elle va bien ? L'onde de choc... le bébé ? » demanda Dyson, inquiet. « Je n'ai pas de réponse, Chris... La dernière fois que le restaurant a explosé, c'était... » Il marqua un temps de pause pensant bien évidemment à Brainiac qui était venu pour tuer Dyson. «Ultraman a bien menacé de nous retrouver pour nous sacrifier avec le reste de Terre-2, mais il n'est pas venu. Je ne sais pas d'où vient cette explosion, et pourquoi un dôme s'est crée autour de nous. »
Chris se détendit alors doucement quand il vit que Dyson était aussi perdu que lui. Il ne sait rien lui non plus.. Alors comment allait-il rassurer les victimes. Comment pouvait-il montrer que la police pouvait être aussi utile que les Avengers. Un soupir sortit alors de la bouche de Chris.
« Il n'y a pas de réseau mais j'aimerai joindre Arthur.. Adèle a besoin de lui parler. » Il marqua un temps de pause. « Tu sais vraiment rien alors ? »
Dyson soupira une nouvelle fois et posa sans réfléchir le torchon sur la blessure de Chris qui saignait encore apparemment. Le policier le laissa faire cette fois-ci, se contentant de regarder Dyson sans dire un mot.
« Je n'ai pas de réponse, je peux juste essayer des solutions, même si elles te mettront en colère. »
A ce moment là, un homme sortit du restaurant en volant, passant à travers le mur. C'était Vison, celui qui avait bouché le trafic hier. Il se dirigea vers le dôme, et se cogna dedans. Il posa alors les mains sur la surface... mais rien ne se passa.
« Je n'arrive pas à passer au travers » dit-il dans l'oreillette,de Dyson mais Chris pouvait l'entendre.
Puis Firestorm fit son entré avec le corps de Géo et non celui de Gaston, il fonça lui aussi vers le dôme. Il posa ses mains sur sa surface, et des vagues de lumières recouvrirent sa surface pendant quelques secondes... puis il finit par abandonner et arrêter.
« Je n'arrive pas à changer sa structure moléculaire, je ne sais pas en quoi il est fait ! »
Enfin, Alfred ou plutôt Citizen Cold , membre perturbateur qu'il avait aussi vu hier, avait le corps entièrement recouvert de glace.Il lança une grande quantité de glace sur le dôme suite à quoi Firestorm va créer une énorme boule de feu pour frapper le dôme à l'endroit ou il avait été gelé. Mais il ne se passa rien encore une fois. Vision, Firestorm et Citizen Cold finirent par se poser sur le sol.
« J'ai peur qu'on soit coincé ici. Si on veut des réponses, on les trouvera à l'intérieur, mais je t'en prie Chris, je sais que tu es en colère contre moi, et c'est normal, mais ne laisse pas ça te rendre imprudent. Tu es blessé, alors ménage toi. » dit-il tout en continuant de nettoyer sa plaie.
Le blond retira une nouvelle fois la main de Dyson lui faisant comprendre qu'il ne voulait pas de soins pour le moment. Il voulait faire tomber ce dôme avant de s'inquiéter de sa propre santé. Il voulait que Adèle retrouve son Arthur avant de penser à sa petite personne. Il serra alors violemment sa mâchoire avant de passer sa main tremblante dans ses cheveux sales. Il respira un bon coup essayant de se calmer avant de regarder Dyson.
« Tu sais que ce n'est pas à cause de la rupture que je me comporte comme ça avec toi, hein ? C'est juste que Storybrooke n'est pas Terre-2. Elle n'a pas besoin de League. Déjà qu'on à plus de shérif, ça ne sert à rien de foutre un peu plus le bordel dans cette ville. C'est pour ça que je suis si dur avec toi. » Il poussa un long soupir. « Mais on en reparlera plus tard. Viens, on va chercher des réponses. »
Chris ne fût pas surpris de voir que Dyson garda le silence. Il était comme ça, Dyson gardait tout pour lui. Le leader de la League se contenta de baisser son visage. Chris vit que Dyson gardait le torchon sale en main et en reprit même un autre pour les ranger dans la poche de sa veste. Ex ou pas, le leader de la League avait toujours le cœur sur la main et ça Chris n'en doutait pas une seconde. Le blond resta silencieux lui aussi et entama sa marche avec Dyson, essayant de découvrir ce qu'il se passait vraiment.
Elena Atkins
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| Conte : Le Bossu de Notre Dame | Dans le monde des contes, je suis : : La gitane qui embrase Paris
«La victoire au prix du sang des innocents n’est pas la victoire de la justice...»
☾ Civil War☾
Le matin du 28 janvier 2019, Elena boutonna sa veste de tailleur devant l'immense miroir qui se trouvait sur l'armoire de la chambre. Elle vérifia une dernière fois sa tenue, afin d'être la plus correcte possible à l'inauguration de la nouvelle mairie et saisit sa mallette. Elle était dorénavant l'image de la justice, elle ne devait pas relâcher son apparence. Elle avait rejoins la mairie en tant qu'adjoint à la justice depuis quelques jours et l'occupation de ce poste était pour elle une immense fierté. Elle savait que l'image qu'elle allait renvoyer était importante pour donner confiance aux citoyens en elle. Si elle se montrait incertaine, eux aussi douteraient d'elle. D'ailleurs, ce poste était peut-être l'élément qui déclencherait le changement de sa vie ? Qui sait ?
Pour que cette journée se passe dans les meilleurs conditions possible, la gitane avait tout fait pour se préparer à l'avance, elle avait emmener son fils la veille chez son grand-père et comptait bien partir avant le réveil de Declan afin d'éviter toute histoire. Cela faisait des mois qu'ils faisaient chambre à part et elle ne comptait pas le croiser à cette heure-ci. Son mari avait sans doute bu durant la nuit, et il ne se réveillerait par conséquent sans doute pas avant le début d'après-midi. Elle soupira, cette fois-ci devant le miroir en repensant à ce mariage gâché qui avait pourtant commencé comme un conte de fée. Heureusement pour le foyer qu'elle travaillait comme avocate et maintenant comme procureur de la ville, cela lui permettrait au moins de subvenir aux besoins de son fils si elle venait à quitter cet homme qu'elle ne reconnaissait plus comme étant le sien. Mais, là n'était pas le sujet du jour. Elena porta sa montre à ses yeux, elle était pile dans les temps. Elle quitta ainsi son appartement et prit ses clés de voiture sur le passage pour se diriger vers cette dernière.
Le contact démarré, elle rendit à la pâtisserie de Queenie, une amie qu'elle avait rencontré autrefois lors d'une affaire, désormais, elles allaient travailler ensemble en tant qu'adjoint. Queenie avait préféré travailler ce matin avant de faire son discours afin de préparer une décoration spéciale pour l'événement dans son salon de thé pour accueillir de potentiels clients à la suite de l'inauguration. La jeune femme envoya un sms à sa collègue pour signaler sa présence et l'attendit. La blonde pénétra dans sa voiture quelques minutes plus tard.
- Bonjour Queenie. Tu vas bien ? Lui demanda la bohémienne, se faisant ainsi la bise par la même occasion. - Elena ! Très bien même en cette belle journée ! Et toi ? - Très bien aussi. J'ai pu déposer Aeden chez son grand-père dès hier soir pour être à l'heure. - Oh il ne vient pas ? C'est dommage ça lui aurait fait de bons souvenirs. Il a vraiment de quoi être fier de sa maman ! - J'espère qu'il sera fière de moi toute sa vie. Répliqua-t-elle dans un sourire, remettant ainsi le contact pour partir en direction du centre commercial. - Je n'en doute pas une seule seconde ! - Merci Queenie. Alors, tu es prête à te présenter officiellement au reste de la ville ?
La pâtissière appuya sa tête contre le dossier, soupirant face à la question d'Elena.
- Oui ! Mais cela serait te mentir si je te disais que je n'ai pas le tract ... j'ai un peu peur de me tromper dans mon discours... Répondit-elle en passant sa main dans ses cheveux. C'est comme quand j'ai inauguré le Fantasia ... j'étais très stressée avant de parler.. heureusement que tu es là aussi ! Avoir un visage familier m'aide toujours. - Ne t'inquiète pas tu vas réussir. Cela paraît toujours impressionnant en publique, même si tu oublies tu t'en sortiras très bien. Rassura la gitane en posant une main sur le bras de son passager. - Oui c'est ça, il faut faire chauffer la machine...Et toi ? Je suppose que ton discours est bien rodé ?
La guerrière savait à quel point l'avocate pouvait être consciencieuse lorsqu'il s'agissait de son travail mais aujourd'hui, Elena avait décidé de laisser l'inspiration venir. Elle avait seulement mis quelques mots clés, lui permettant de tenir au moins un fil conducteur mais elle comptait leur parler avec sincérité à l'instant T.
- Je n'ai pas de discours de prêt. Je vais simplement dire ce que j'ai sur le coeur. Évidemment Je me suis préparée quelques répliques. - À l'improvisation... une véritable maîtrise ! Bien sur qu'il faut être sincère mais quand même ... Enchaîna-t-elle en tapotant sur la portière. J'aurais du nous prendre quelques gâteaux... heureusement qu'il y a le buffet après ! - Ne t'inquiète pas pour ça tu pourras déguster tout ce qui te fais plaisir après le discours !
Elena ria face à la remarque de son amie, elle savait que cette dernière avait un bon appétit et qu'elle n'hésiterait pas à évacuer son stress dans le buffet. Queenie se joignit à son rire avant de sortir son téléphone pour envoyer à son tour un sms. Elles continuèrent le reste du chemin à discuter avant de se garer sur le parking du centre commercial. Beaucoup de personnes étaient déjà présente sur les lieux du rendez-vous. La gitane avait pourtant fait en sorte d'arriver en avance mais il fallait croire que certaines personnes attendaient avec impatience ce discours. La police était elle aussi déjà en place afin d'assurer la sécurité des lieux. Lorsqu'elles rejoignirent l'estrade pratiquement toute l'équipe était présente, ne manquant que de quelques personnes. Elle salua tout le monde avec le plus grand respect, prenant de plus en plus ses marques avec ses nouveaux collègues. Une fois le tour fait, elle remarqua que plus l'heure avançait et plus l'adjoint au Maire risquait d'être en retard. Lui serait-il arrivé quelque chose ? C'était possible, après tout il ne semblait pas le genre de personne à manquer un événement aussi important. Par chance, elle n'eut pas besoin de s'inquiéter trop longtemps, celui-ci débarqua quelques minutes avant l'apparition du Maire. La jeune femme se dirigea alors vers lui pour le saluer quand il débarqua sur l'estrade.
- Bonjour Monsieur Walters, vous avez manquez de peu d'arriver en retard. Lui fit-elle remarquer avec un sourire aimable sur les lèvres. - Ça l'aurait mal fait, d'arriver en retard pour notre première représentation. Bonjour Madame De Belfort.
Elena remarqua clairement les cernes qui se trouvaient sous les yeux du toon. Il avait l'air fatigué et pourtant il semblait bien éveillé, cela était certes contradictoire mais elle le voyait ainsi. Peut être ne ressentait-il plus vraiment la fatigue ? Mais une chose était sûre c'était qu'il devrait sans doute se reposer durant les prochains jours s'il ne voulait pas tomber littéralement de fatigue.
- Vous avez l'air de manquer de sommeil. Vous vous reposez assez le nuit ? - Oui, tout va bien, merci.
La conversation s'arrêta sur un sourire poli de la part de chacun lorsqu'on leurs annonça que le Maire allait bientôt prendre la parole. C'est à cet instant que tout commença à aller très vite, Monsieur Walters parti à la sonnerie de son étrange montre. Le Maire entama alors son discours et à ce moment précis une onde de choc envoya valser les personnes présentes devant le centre commercial. Elena n'eut pas le temps de réagir et se retrouva projetée violemment contre le sol, semblant ne pesait ainsi guère plus qu'un simple caillou. La brune se coupa légèrement aux niveaux des bras et des jambes exposés aux débris qui volaient à cause de la puissance. Ses oreilles bourdonnaient mais elle n'avait pas le temps de s'inquiéter pour ça. Juste au dessus d'elle le mur du centre commercial commençait à s'effondrer, sans prendre plus de temps pour réfléchir elle se téléporta instinctivement et atterrit lourdement sur le sol à quelques mètres seulement de l'estrade. Elena ne maîtrisait pas encore son don de téléportation mais elle venait au moins d'éviter la chute de la façade du bâtiment. Certes, pour cela elle son crâne avait violemment rencontré le béton à cause de son apparition à quelques centimètres de hauteur et elle dû attendre un instant avant de retrouver pleinement la vue mais elle était sauve.
Quand Elena reprit totalement possession de ses sens, elle se releva brusquement, ignorant les contusions naissantes suite à ses chutes violentes. Face à la foule de blessés et de gens paniqués, elle chercha du regard Queenie pour s'assurer qu'elle aillait bien. Par chance, elle la découvrit non loin d'elle, bouclier en main et changeant sa robe cocktail pour une armure.
- QUEENIE ! TU VAS BIEN ? Cria alors la gitane.
La mage rejoignit rapidement la bohémienne lorsqu'elle la localisa afin de vérifier à son tour qu'elle n'avait pas été blessée gravement durant l'onde de choc.
- Oui oui quelques égratignures et toi ? Ça va rien de cassée ? - Non rien de spécial tout va bien. Nous devons aider les civils présents ! - Oui ! Il faut savoir si cette onde de choc va recommencer. Répondit la rousse en regardant autour d'elle. Attend le Maire ?! Ou est Monsieur le Maire ? - Je n'en ai aucune idée Queenie... occupes toi des personnes en difficultés. Je vais trouver de l'aide pour Monsieur le Maire. - Oui, je vais donner les premiers soins à ceux qui en ont besoin et les mettre à l'abri ! Fait attention à toi Elena ! - Ne t'inquiète pas Queenie. J'y vais !
Elena sorti rapidement son téléphone tandis qu'elle regardait l'ajointe à l'éducation aider les civils proches. Elle constata avec stupéfaction qu'il n'y avait pas de réseau. Comment allaient-ils faire pour joindre les secours ? Même si les personnes qu'elle avait vu n'étaient blessées que légèrement, elles devaient avoir des soins plus en profondeurs pour être sûr qu'il n'y ait pas de lésion internes. Comment se faisait-il qu'une onde ce choc était apparue de nulle part et qu'elle avait ainsi coupé tout contact avec le reste du monde ? La brune releva alors la tête en entendant des bruits contre une paroi, et vit des sur-hommes lancer des sorts afin de briser ou de passer à travers une sorte de... dôme ? Un dôme s'était donc placé au dessus de leur tête comme ça ? Les coupant cette fois-ci du reste de la ville ? Mais jusqu'où pouvait-il s'étendre ? Qui avait été pris dedans et surtout pourquoi était-il là ? Elena savait que beaucoup de choses surnaturelles pouvaient arriver à Storybrooke mais de là à avoir la présence d'un dôme cela semblait trop étrange... Quand les hommes se rendirent comptes que leurs efforts étaient vain, Dyson et Chris revinrent en direction du centre commercial. Le toon remarqua à cet instant le mur effondrait et commença à s'affoler face à la jeune femme.
- Est-ce qu'il y a des blessés ? - Quelques uns mais pour le moment il n'y a rien de grave à déclarer je crois. Par contre, le maire a disparu. - Non... non non non non !
Firestorm vint se poser vers l'amas de pierre, posant ainsi ses mains dessus. Les débris se mirent à s'illuminer par vague de lumière dorée avant de se transformer entièrement en eau, grâce à la transformation moléculaire. Elena fut surprise lorsqu'elle vit la chose se produire mais fut aussi rassurer de ne découvrir aucun corps sous les décombres. Ils avaient sans doute échappés au plus grand dégâts. Suite à ça, un homme à la peau rouge arriva à son tour, et annonça simplement.
- Je n'arrive pas à localiser Monsieur Turtles. Il semblerait que la géolocalisation de mes programmes soient désactivés au sein du dôme, comme le réseau téléphonique.
Si tout contact était totalement coupé avec l'extérieur alors il devait forcément y avoir un problème. Ce dôme devait être l'oeuvre de quelque chose ou de quelqu'un, il ne serait pas parvenu ainsi sans raison. La disparition subite du Maire était tout aussi inquiétante. En tant que procureur de la ville, Elle se devait de réagir au plus vite.
- Monsieur Brooke, je vais devoir rassembler la police disponible. Nous devons trouver Monsieur le Maire. Si le dôme c'est installé ici au moment de la disparition il est possible qu'il se situe encore à l'intérieur. - La police va s'occuper d'un autre problème, Madame de Belfort...
Il se tourna à cet instant en direction du centre commercial, où des émeutes venaient tout juste de s'engager.
Tadashi Hamada
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| Avatar : Seo Kang Joon
• Ça fait vraiment du bien de boire ! Je crois que j'avais un peu soif ..
• Alors ? Qu'est ce que tu en dis ?
• Tu as beaucoup progressé depuis que tu es rentré dans la police ! C'est très bien !
| Conte : Les Nouveaux Héros! | Dans le monde des contes, je suis : : Tadashi Hamada
Rendez-vous à 11h30, au centre commercial. On t'attends, bisous! - C. C'était le petit mot qu'il avait trouvé poser sur le frigo, en dessous de l'aimant en forme de pomme que Tante Cassie aimait tant. Et il devait bien l'avouer, l'espace d'une petite minute, il s'était dit qu'il allait la rappeler, lui dire de ne pas l'attendre, lui dire de ne pas s'en faire et de bien s'amuser, avec Hiro. Cela aurait été beaucoup plus simple, pour tout le monde. Sauf qu'il savait parfaitement que Tante Cassie était capable de venir le chercher par la peau du lobe et de le traîner dans tout Storybrooke pour les rejoindre! Il fallait dire que lorsqu'elle le voulait, elle pouvait faire preuve d'une sacrée poigne. Et qu'elle était bien plus têtue que lui. Un peu maladroitement, il tenta de lisser un peu de sa tignasse qui partait dans tous les sens depuis son réveil, se jetant un regard dans le miroir de l'entrée.
Tante Cassie avait raison. Il ne pouvait pas rester toute sa vie confiné dans ce salon de thé. Les seuls moments où il était dehors, c'était pour marcher de chez lui à chez Tante Cassie, autant dire, 500 mètres, maximum. Deux changements de trottoir, un passage piéton, et c'était tout. Ce n'était pas sain, et il le savait. Il y avait encore quelques semaines, il arrivait à faire l'effort, aller jusqu'à chez Honey, retrouver ses vieux amis dans un café mais depuis sa dernière crise, il avait arrêter. Ils avaient beau savoir qu'il en faisait, ça n'avait rien à voir avec en voir une en vrai. Ni d'en vivre une en face d'eux. Jusque là, il était parvenu à les contenir, mais cette fois-ci, il avait explosé. Littéralement. C'était tout juste si il n'avait pas fracturer le crâne de Fred avec le sucrier ! En même temps, il aurait du le voir venir, quelle idée d’aller boire un café dans le dernier café à la mode…
De nouveau, il eue un soupir. Ça ne lui ressemblait pas. Ce n’était pas lui. Il n’avait jamais été du genre taciturne, renfermé. Il n’avait aucune envie de le rester. Ce qu’il avait vécu… Ne devait pas le changer. Il y avait encore trop de gens qui comptait sur lui pour se laisser totalement tomber. Et puis, Tante Cassie n’arrêtait pas de leur parler de ce fichue film là, avec son acteur adoré. Il pouvait bien au moins faire ça pour lui faire plaisir… Respirant un grand coup, il attrapa sa casquette fétiche sur le porte-manteau, l’ajusta légèrement sur son crâne avant de se diriger vers l’arrêt de bus le plus proche. Tant qu’on ne le collait pas et qu’il ne faisait pas d’embarder, ça devrait aller, non ? En tout cas, il l’espérait, et étrangement, cela se passa sans le moindre problème ! Mieux, Tadashi découvrit avec une certaine surprise que les rues de la ville était en train d’être légèrement remise à neuf, notamment avec la plantation de nouveaux arbres dans certaines rues, ce qui lui rappela qu’il y avait eue des élections récemment. Une volonté du nouveau maire sans doute. Un truc comme ça en tout cas.
Devant l’entrée du centre commercial, il eu quand même une hésitation. Il y avait vraiment beaucoup de monde, quand même. A croire qu’on fêtait quelque chose. C’était pas le Nouvel An chinois ou un truc comme ça ? Non pas que Tadashi ne soit pas content de voir les gens s’amuser, c’était juste qu’il n’aimait pas franchement l’idée d’entrer dans une… Jarre de gens. De nouveau, il s’obligea à respirer profondément, à patienter encore un moment. Il faisait ça pour Tante Cassie, il faisait ça pour Tante Cassie,il faisait ça… Comme un moto, qu’il marmonnait à voix basse, ce qui lui attira un regard légèrement surprit de la part d’un homme, à qui il dédia une sorte de sourire gêné, avant de serrer les poings. Il pouvait le faire. Il n’y avait aucune raison que quoi que ce soit se passe mal aujourd’hui. Il s’appelait Tadashi Hamada, il était sur Terre et il allait regarder un film romantique et probablement nul avec sa Tante et son petit frère et tout irait bien.
Sauf que rien n’alla bien. Lorsque l’onde de choc balaya le centre commercial, Tadashi venait de mettre un pied dans l’entrée du cinéma, et soudain tout devint flou. Le sol remplaça le plafond, et inversement, et avant qu’il ne comprenne, il atterrit lourdement sur le sol, et perdit connaissance une poignée de secondes. Quand il rouvrit les yeux, ce fut pour entendre le sifflement assourdissant dans ses oreilles. Et pendant quelques secondes, Tadashi cru qu’il était de retour sur le vaisseau de Brainac. Par réflexe, il se redressa, reculant à l’aveugle jusqu’à sentir une masse dans son dos, derrière laquelle il alla s’abriter. Autour de lui, il aperçut des débris arrachés aux murs, des vêtements en lambeau, des chaises et des tables retournés, mais surtout, il y avait cette odeur dans l’air, ce souffle de chaos et de dévastation. L’espace d’une longue minute, Tadashi se recroquevilla, la tête entre ses mains, attendant le moment fatidique où l’on finirait par pousser le bouton, et où tout son corps serait traversé par une douleur qui ne prendrait fin qu’en tombant dans l’inconscience…
Mais rien ne vint. Au contraire, plus le temps passa, et plus il recouvra l’audition, entendant partout autour de lui des appels à l’aide. Il y avait des gens, autour de lui. Des personnes blessées. Elles avaient besoin d’aide. Et Tadashi se retint de jurer à l’encontre de l’absence de Baymax. Aussi vite qu’il le put, il se redressa, s’approchant d’une vieille dame dont les genoux saignaient légèrement. Il appliqua un mouchoir dessus, l’aidant à se relever avant de la déposer sur l’un des rares bancs encore debout, avant de se diriger vers d’autres personnes, tout plus ou moins intacts, la plupart ayant juste été soufflé comme lui par le souffle de l’explosion. Pas de blessés, du moins, aucun de grave. Tadashi ne croyait en aucun dieu, mais à cet instant, il était prêt à les honorer tous, sans exception ! Rapidement, il chercha des yeux n’importe quelle silhouette qui aurait pu ressembler de près ou de loin à Hiro ou Cassie, mais il n’en eue pas le temps, car il pu à peine faire quelques mètres avant qu’un bruit assourdissant ne résonne dans tout le hall.
Aussitôt, ce fut comme une marée humaine. Les cris se mirent à résonner de toutes parts, et tout le monde se mit à courir. Sans comprendre, Tadashi se retrouva emporté par la foule, sentant son coeur se mettre à battre à tout rompre dans ses oreilles. Cette foule… Ce n’était plus des personnes mais un entité propre, voué à une seule chose, la fuite. La survie. Partir le plus loin possible de là où se trouvait le danger. Du moins, ce fut ce qu’il cru jusqu’à ce qu’il se rende compte que les gens qui l’entouraient se ruait dans les magasins environnant, détruisant les vitrines à coup de débris et de poings ! Il fallait qu’il sorte de là, il fallait… il fallait qu’il sorte de là ! D’un coup de coude, il s’extirpa du groupe qui l’avait entouré, et sans réfléchir, il se mit à courir, à l’opposé de ces groupes qui s’écrasaient sur les magasins comme une vague sur la côte, dans des éclats de verre et de métal. Il fallait qu’il sorte de là, il fallait qu’il trouve Hiro et tante Cassie ! Il fallait qu’il…
Avant qu’il ne fasse 2 mètres, il fut percuter de plein fouet par une petite dame rousse, qui s’agrippa à lui, l’air aussi terrifiée que lui. Elle avait de la poussière sur le visage, et Tadashi attrapa son bras pour la mettre légèrement de côté.
-ça va aller?! Vous n'avez rien?
-Je… Crois ? Et vous ça va ? Vous avez l’air…. Pâle ?
Il manqua de lui répondre que c’était normal, mais il y eue soudain un gros bruit, comme du métal que l’on plie, et la foule se remit à affluer, comme un ressac angoissant.
-Faut qu’on bouge de là. Faut qu’on sorte de cette rue !
-Chris est parti par là, fit-elle soudain, en tendant le doigt dans une direction, l’attrapant par le poignet pour l’obliger à bouger. C’est mon beau-frère, il est policier ! Il faut peut-être éviter la foule. Euh, attendez, est-ce qu’on se connaît ? ajouta-t-elle d’un ton hésitant.
-Je ne… Crois pas -en même temps, il connaissait assez peu de gens à Storybrooke.
Pourtant, il la suivit docilement, jusqu’au moment où un autre bruit donna naissance à un mouvement de foule, les bousculant dans le sens inverse.
-Là ! hurla-t-il à demi, attrapant la main de la rousse, en désignant une librairie, vers laquelle il la tira.
En quelques secondes, ils entrèrent dans la librairie, accompagnés par plusieurs autres couples et jeunes parents, tous égratignés mais l’air plus choqués que blessés. A bout de souffle, Tadashi se laissa tomber sur les fesses, se mettant à hyperventilé sans même s’en rendre compte. Il fallait qu’il retrouve tante Cassie, il fallait…. Il fallait…
-Faites comme moi, fais comme moi, fit doucement la jeune femme, venant s’accroupir devant lui en faisant de grands gestes, accompagné d’une respiration exagérée. Voilà, comme ça, tu inspires, tu expires, inspire, expire.
-Ma t… Ma tante…. Mon frère..., bafouilla-t-il, incapable de reprendre sa respiration correctement.
Elle eue un hochement de tête, affichant un sourire encourageant, tout en continuant à mouliner dans le vide, le poussant à l’imiter encore, et encore, jusqu’à ce qu’il se calme.
-Il y a un dôme autour du centre commercial! On est prit au piège! se mit à crier une femme, sur leur droite.
-Les téléphones ne marchent plus! ajouta un adolescent, sur leur gauche.
Parfait pour l’aider à mieux respirer. Elle eue une sorte de sourire crispé, faisant mine de ne pas avoir entendu, continuant à mouliner l’air pour l’encourager mais une sorte d’aboiement l’interrompit, la faisant relever la tête une seconde.
-Il y avait une animalerie dans ce centre commercial ? fit-elle, songeuse, sa main toujours posée sur l’épaule de Tadashi.
-J’en sais… Rien, répondit-il, un peu honteux, respirant profondément pour essayer de se calmer.
Il lui fallut encore un peu de temps avant de parvenir à ce calmer, ce qui finit par rassurer Adèle -elle lui donna son prénom quand il finit par se redresser, lui souriant avec un infini soulagement dans la voix. Il la vit porter une main à son ventre, poussant un petit soupir, ce qui ne le rassura pas du tout au contraire, et après les questions d’usages -et le choc de se rendre compte qu’il était encore plus fragile qu’une femme enceinte, Tadashi se rendit enfin compte que quelque chose n’allait pas.
-Chut ! lança-t-il, faisant taire le groupe de gens qui s’étaient abrités avec eux. Ecoutez...
Mais au dehors, il n’y avait plus aucun bruit. Plus de cris, ou de bruits de verre brisé, plus de tambourinement de pas sur le sol. Juste…. Un grand silence. Lentement, Tadashi s’approcha de la fenêtre, maintenant Adèle à distance, jetant un coup d’oeil dans la rue…. Où la marée humaine s’était effondrée. Partout, à même le sol, des dizaines de corps inconscients jonchaient le sol, comme fauchés en plein mouvement.
Il n’y avait plus âme qui vive au dehors.
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Je n'en avais plus fait depuis... que j'ai rencontré Mattéo. C'est avec lui, que les crises d'angoisses liées aux tortures de Brainiac et la mort que je m'étais infligé pour le détruire, s'étaient arrêtées. Et voilà que j'en avais fait une. Lorsque je m'étais relevé après l'onde de choc, entouré de chaos et de flammes, et que ma première pensée fut que la dernière explosion ici a été causée par Brainiac, lorsque Thanos m'avait pratiquement tué. Pendant quelques instants, j'avais redouté son retour, que je ne pouvais pas concevoir après ce qu'il m'a fallut pour le tuer.
Alfred a finit par me sortir de ma torpeur. Puis on a essayé de raisonner du mieux qu'on pouvait. Ultraman a en effet pour projet de venir à Storybrooke pour nous chercher lorsque l'heure du sacrifice arrivera (nous ayant privé de nos propres moyens d'aller le voir avant), mais il n'était pas. Et le procédé était curieux... J'avais fait sortir les blessés du restaurant, pour découvrir ce dôme. Plus de réseau, plus de passage. Nouvelle angoisse, bien moins grande que ma tristesse. Depuis quelques temps récents, je me tenais éloigné de Mattéo pour ne pas succomber aux sentiments que j'avais pour lui, et ne pas me retrouver à le faire souffrir comme j'en avais l'habitude. Et maintenant, face à l'idée que je ne pouvais vraiment plus l'atteindre, mon sang se glaçait. Je pensais à lui, à Milo, à Pirate à... à Simon. J'aurais aimé apprendre que Mattéo se soit occupé d'eux. Que le dôme finira par s'ouvrir, et que c'est dans sa famille que je trouverai ma place.
Je fis de mon mieux pour essayer de balayer ces idées. Aussi heureux me rendaient-elles, je savais que je n'avais pas le droit à tout ça. D'autres priorités m'entouraient maintenant. Comme... comme généralement tout le temps. L'incendie qui se déclara dans les cuisines fut rapidement éteint par la glace d'Alfred, alors que j'y trouvais le pauvre Clark, mon ami et cuistot, presque en train d'étouffer dans la fumée des flammes.
Et en le faisant sortir, mon regard s'était, pendant une seconde qu'il ne put percevoir, illuminé en voyant Chris ici. Et il s'était aussitôt rempli de tristesse lorsque je me souvenais que non, il n'était pas là pour me voir, non, il n'était plus mon ami, non il ne m'appréciait pas, et qu'il voulait juste savoir ce que moi et la ligue avions fait pour causer cette catastrophe. Oui, ça me rendait triste de ne plus pouvoir lui parler comme un ami, de ne plus pouvoir le soigner comme j'aurais pu le faire quand nous étions ensemble, de ne pas lui dire pourquoi Spiderman a fait son apparition en ville sans qu'il sache pourquoi. Mais il avait raison. La tristesse que je ressentais à chaque fois que je posais les yeux sur lui n'avait aucune importance. Encore moins avec les priorités actuelles.
Je le laissais se retourner, pour qu'il ne voit pas qu'en plus du tissu propre que j'avais pris pour sa blessure, j'avais ouvert l'armoire des premiers secours, pour ranger dans ma veste les serviettes stérilisées et les désinfectants, en plus du bandage. Je connaissais Chris. Mais Chris devait me connaître aussi. J'étais aussi déterminé à soigner la blessure à sa tête que lui à refuser mon aide pour ça. Et il était peut être têtu, mais je pouvais l'être encore plus. J'avais rangé tout ça, pour l'accompagner.
Plus de maire. Plus (+) de blessés au fur et à mesure que nous marchions. Je m'étais mordu les lèvres, avant de me surprendre par le gout du sang lorsque je les avais assez abîmé pour les faire saigner. Je n'avais peut être aucune idée de ce qui avait causé tout ça, mais c'était de toute évidence de ma faute. Et de mon incompétence. L'onde de choc avait été précédé par une lumière bleue : je ne l'avais pas dit à Chris, mais je savais que ça venait de Terre-2, bien que je n'avais aucune autre idée que ça. Et si je n'étais pas aussi nul, cela aurait déjà fait des mois que les enjeux de ce monde n'auraient plus été des problèmes.
Adèle ! M'étais-je précipité vers elle en reconnaissant la femme enceinte quand Chris et moi avions regagné l'entrée principale du centre commercial. Par les esprits perdus... est-ce que vous allez bien ? Je suis tellement désolé que vous soyez en plein chaos... Au lieu de me mordre les lèvres, comme le reflexe m'a presque poussé à le faire pour ne pas pleurer bêtement de culpabilité, je m'étais souvenu qu'elles saignaient, passant un torchon sur celles-ci.
Et puis... des émeutes. Elena et Chris les avaient constaté avec moi. D'abord, le soulèvement avait commencé à l'intérieur du centre commercial. La majorité des gens qui nous entouraient se dirigeaient, comme d'un seul homme, vers les magasins pour les piller ou les saccager.
Je fronçais les sourcils en croisant le regard de plusieurs d'entre eux. Ce n'est pas normal... mais ma voix s'étouffa dans le mouvement qui devenait plus dense autour de nous, pour finir par nous bousculer sans être capable de bien plus. Je perdis Elena, Chris et Adèle de vue, finissant par entrer, toujours de force, dans le centre commercial.
Et m... ici, l'encre de mon sang ne pouvait pas se réveiller. Que ce soit pour me soigner, ou pour me redonner la force et la vigueur d'Oswald : j'avais demandé à Harry l'an passé de jeter un sortilège autour du Comics Burger, ce qui incluait le centre commercial, pour que la magie des toons ne fonctionne pas ici, comme autour de ma maison et celles des autres ennemis de Nicolas. Ainsi, la magie des sorciers du Vésuve ne pouvait pas sévir ici, mais hélas, ça concernait aussi l'utilisation de mon encre que Regina avait rendu possible il y a bientôt deux ans.
A la place, j'essayais de me frayer un chemin entre la violence des corps qui couraient dans tous les sens. Je reconnus finalement le visage d'Elena. Un peu plus loin, celui de Chris. Je pris leurs bras dès que j'en eus la possibilité, et m'engouffrait dans le premier couloir calme à notre gauche. Nous étions dans les toilettes des femmes, totalement vides.
Oh non Chris, je croyais qu'Adèle était restée avec toi... ces gens sont devenus totalement fous avec ce dôme qui empêche les renforts de venir, ils s'en fichent que des membres de la police sont là. Il faut retourner et la trouver, avais-je dis d'une traite, paniqué. Mes yeux descendirent cependant vers... l'arme qu'il avait dans son étui. Je savais que Chris était quelqu'un de bien. Qui faisait bien son métier. Mais je détestais quand il tenait cette arme en ville. S'il te plait Chris, avais-je vraiment dit sur un ton suppliant. Ne t'en sers pas.
Chris jeta un regard à son arme, avant de secouer négativement la tête, claquant sa langue contre son palais. Tu m'as pris pour un fou de la gâchette ? Des civils courent partout, je vais pas leur tirer dessus. Il passa une main sur son visage. Je veux juste retrouver ma sœur.
Chris, je te promets que tu la retrouveras. Je me retournais, faisant trois pas, mais faisant signe à Chris et Elena de rester là. Je portais une main à mon oreille pour appuyer sur l'oreillette, et parler à Vision. 017 s'il te plait, demandais-je dans un soupir, sachant que Chris ne savait pas ce que je faisais ou ce que je voulais avec ce simple chiffre.
Chris avait d'ailleurs froncé les sourcils, s'approcha de moi doucement pour tapoter sur mon épaule. A quoi tu joues encore ? Tu me caches encore des choses. Tu crois que c'est le moment ?
Je fermais les yeux. Ses reproches étaient certes justes... mais ils me faisaient si mal... Je ne pus m'empêcher de répondre au moins quelque chose. Ça je te l'ai caché parce que c'est quelque chose que j'ai annulé il y a longtemps, pour le bien de ta famille... Est-ce que Chris aura un jour la force de me pardonner pour tout ça ? J'en doutais : je ne méritais pas son pardon.
Ça ne fonctionne pas non plus, reçus-je de toute façon comme réponse dans l'oreillette.
Et alors que je m'étais retenu d'aggraver mes plaies en mordant de nouveau mes lèvres, mon regard passa de la déception à la méfiance lorsque je m'étais rendu compte qu'il n'y avait plus aucun bruit. Je m'étais retourné vers Chris. Il n'y a plus de... où est Elena ?
Je revins sur mes pas, avant de les accélérer pour courir auprès d'elle lorsque j'avais trouvé l'adjoint à la justice inconsciente, par terre. Paniquant de nouveau, j'avais porté mes doigts à son cou. Elle respire normalement, son pouls est normal, régulier... on dirait qu'elle... dort.
Après un long silence de la part de Chris, que je redoutais de pouvoir comprendre cela comme un long instant de réflexion, celui-ci reprit finalement la parole. Qu'est ce qui se passe dans ce dôme... Sur tu me caches rien ? Parce que j'aimerai t'aider et si je sais rien, je peux rien faire.
Toutes les informations à propos de ce dôme, tu les as, je te le promets. Ce qui équivaut globalement à... rien. Je m'étais relevé, repensant à un détail que je n'avais pas donné cependant. Je fermais les yeux, prenant une grande respiration. Avant l'onde de choc, j'ai eu une alarme que je n'ai jamais eu avant. Et j'ai vu une lumière bleue avant qu'elle ne survienne. Mais étant donné que je n'ai aucune idée de qui ou de ce que ça pourrait être, ça ne nous avance pas à grand chose. Il le comprendrait : les portails vers Terre-2 étaient bleus. Mais portails ou non, j'avais raison sur un point, on ne pouvait pas utiliser vraiment cette information. Je ne te l'ai pas dit parce que... parce que je crains comme héros, d'accord ? Si je n'existais pas, Terre-2 n'aurait jamais entendu parler de nous et n'aurait jamais souffert. Et comme je ne sais pas ce que ce portail peut venir faire dans ce dôme, j'ai pas précisé parce que je ne veux pas que tu... Je fermais une nouvelle fois les yeux, mais cette fois-ci pour chasser les petites larmes qui menaçaient de grandir. Je te promets de dire tout ce que tu as besoin de savoir sur ce dôme. Je ne te cacherai rien. Tout ce que je fais, c'est pour toi. Et te cacher des choses à propos de ce qui te mets en danger, toi et ta sœur, ainsi qu'un bon nombre d'innocents avec nous, ça ne fonctionnerait pas.
Chris venait de pousser un petit soupir. Il se mordit la lèvre inférieure, avant de poser délicatement sa main sur mon épaule. J'haussai les sourcils, en le voyant m'adresser un sourire, que je lui rendis dans un réflexe joyeux. Je te crois, Dyson. Ne pleures pas s'il te plait. On va trouver une solution. En attendant je vais porter Elena et on devrait peut être faire le tour pour voir si il y a d'autres personnes conscientes comme nous.
Merci, lui dis-je dans un sourire.
Et c'est ainsi, en sortant, qu'on comprit que trouver d'autres personnes encore conscientes ne seraient pas chose facile. Non seulement Elena n'était pas la seule inconsciente, oui, mais tout le centre commercial l'était. A part Chris, moi, Vision qui s'approchait dans le couloir, et Géo et Alfred avec lui. Je regardais Vision, interrogateur, espérant qu'il ait des réponses. Ce qu'il eut, après une analyse qui lui prit quelques instants. Il y a une fréquence anormale autour de nous. Elle provient d'un autre endroit, ce qui étourdit les habitants de ce monde.
Je fronçais les sourcils. Pourquoi nous sommes encore debout, alors ?
Vous avez déjà été soumis à cette fréquence, mais directement dans son monde d'origine. Quant à moi, mon corps est artificiel.
Mon regard se figea dans la surprise. C'est la fréquence naturelle de Terre-2 qui nous entoure. Elle n'est pas censé se trouver sur Terre-1, elle les a tous assommé. Mais c'est inquiet que je fus ensuite : Adèle n'a jamais été sur Terre-2, ce qui voulait dire qu'elle aussi, était forcément tombée, inconsciente. Ils vont bien, rassura Vision. Cette fréquence ne peut pas rester très longtemps. Elle a put s'affirmer, certainement grâce à l'isolation qu'offre le dôme, mais, dans un monde qui n'est pas le sien, elle s'épuisera dans seulement quelques secondes. C'est une chose volatile et fragile.
D'abord, une confusion générale. Ensuite, juste quelques secondes d'inconscience générale... Vision, comment on peut importer les vibrations de Terre-2 ici ?
Un emeteur d'onde radio, d'origine terrienne-2, assez fort, pourrait suffire. Seulement pour quelques instants, une "vibration" est très fragile, et l'usage du dispositif qui l'a rendu possible ne pourra pas être répété.
Un frisson parcouru mon corps, alors que je tournais la tête vers Chris. Il y a quelqu'un de Terre-2 ici. L'onde de choc, c'était pour que ni Vision, ni Géo, ni Alfred ni moi, qui étions devant le portail, ne puissions voir qui c'est quand il est sorti. Le dôme, pour contenir les vibrations, qui ont certainement contribué à rendre tout le monde fou juste avant. Quelqu'un est venu chercher quelque chose chez nous.
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YOU'RE JUST A MAN
WITH SOME BROKEN BONES Voyageur égaré, j'ai traversé l'orage. Le vent s'est levé j'ai pu tourner la page. Tu m'as dit cette victoire ne s'ra pas la dernière, suis une étoile, un phare, une terre...
| Conte : Le monde de Nemo. | Dans le monde des contes, je suis : : Dory.
And I've started feeling helpless, This war cannot be won. And I'm used to seeing colours 'cause I thought you were the one. - KALEIDOSCOPE -
Lorsqu’elle cligna des paupières, Adèle se retrouva prise au dépourvu d’un cockpit sombre, aux boutons lumineux faiblement éclairés face à elle tandis qu’elle se trouvait assise dans un siège à l’allure futuriste. En face d’elle, l’immense pare-brise offrait une vue sur une terre littéralement immense, bien plus que dans les reportages qu’elle croyait avoir déjà regardés, au milieu d’un espace absolument magnifique… Qu’est-ce que c’était que ça ? Elle plissa les yeux en essayant de reconnaître les continents mais le vrombissement ambiant l’empêchait de se concentrer correctement ; déjà que ce n’était pas facile au quotidien, si en plus on lui mettait des handicaps en plein milieu ! En tout cas, elle semblait se trouver dans l’espace et ça, ce n’était pas bon signe. Combien d’épisodes sa mémoire avait décidée de lui faire oublier cette fois ?!
Bougeant d’instinct, elle détacha sa ceinture et posa une main sur son ventre… Plat. Qu’est-ce que… Pourquoi est-ce qu’elle avait fait ça, déjà ? C’était… Il lui avait semblé que… mais non. S’efforçant de respirer calmement, elle observa sa paume gantée en cherchant à comprendre pourquoi elle portait une espèce de combinaison – ou tout simplement ce qu’elle faisait là – avant qu’une présence à sa droite n’attire son attention : une petite fille se trouvait elle aussi assise sur un siège. Elle fixait la rousse avec attention, presque inquiétude, ses petites mains agrippées aux accoudoirs. Ses yeux bleus, étrangement familiers, attendaient une espèce de réaction de sa part. Mais laquelle ?
« Qu’est ce que... où on est ? J’ai... j’ai oublié quelque chose encore ?! »
Elle ne répondit pas, mais détacha à son tour sa ceinture. Par réflexe, Adèle se leva et l’attrapa avant qu’elle ne tombe du siège. La petite ride qui se dessina sur le front de l’enfant lui paru, elle aussi, familière. C’était comme si ce visage, elle le connaissait et, à la fois, ne le reconnaissait pas. Très étrange.
« Pourquoi... est-ce que... ça m'arrive TOUJOURS ?! »
La voix masculine venait de claquer au-dessus de leurs têtes, faisant sursauter femme et fillette. Se relevant lentement, la petite fille agrippée à sa taille, Adèle chercha autour d’elle sans parvenir à discerner de présence vivante justifiant de cet accès de… Colère ? Et derrière, la belle planète se rapprochait toujours comme s’ils… Allaient directement dessus ? Est-ce qu’ils étaient dans un vaisseau ? Impossible ! Enfin, de mémoire de poisson, Adèle n’avait jamais mis les pieds dans un engin spatial de toute son existence !
« Hé, le Lantern, si tu m'entends ça serait le bon moment pour faire briller ta bague... Brooke, me dis pas que tu t'es cassé... »
« Brooke ? »
C’était le nom de Chris et de James, ça. Ainsi que de toute leur famille… Mais elle n’obtint pas de réponse, le décor changeant brutalement d’un cockpit sombre au sol dur d’une route. Secouant la tête pour essayer de reprendre ses esprits, la jeune femme constata la présence de hauts bâtiments tout autour d’elle, ainsi que de voitures et autres indications normales d’une ville en pleine journée. Elle mit quelques secondes à se rendre compte que quelque chose clochait : il n’y avait pas un bruit. Pas de klaxons, de murmure de foule, de roucoulements d’oiseaux, de bruits lointains ou de crissements de pneus. Rien, peanuts. Juste le bruit assourdissant du silence s’abattant comme une masse sur ses épaules.
La petite fille avait disparue, comme tout le reste apparemment. Il y eut du vent, lui ébouriffant ses cheveux roux tandis qu’elle se relevait pour essayer de comprendre où elle venait d’atterrir. C’était comme ça à chaque fois qu’elle oubliait, comme à chaque fois qu’elle se réveillait, mais… Il y avait quelque chose de très différent. De très… Angoissant. Depuis qu’elle était enceinte – ca y était, elle se rappelait de ça – Adèle oubliait bien moins facilement les choses ; alors pourquoi avait-elle la sensation d’avoir manqué des siècles de vie d’un seul coup ?
Il y eu un éclat et, juste devant elle, la jeune femme distingua une bague verte à même le sol. Lorsqu’elle se pencha pour la récupérer, il y eut un mouvement un peu plus loin dans la rue et elle aperçu enfin quelqu’un : une silhouette de dos, vêtue de cuir brun et avec vraisemblablement un casque sur la tête. Comme elle quelques instants avant, il regardait tout autour de lui et respirait très vite.
« Non... non non ! VOUS AVIEZ PROMIS, BANDE D’ENFOIRÉS ! »
Son ton déchiré lui brisa le cœur mais, avant qu’elle ne puisse faire un seul pas vers lui, le décor se perdit dans une immensité sombre et elle plongea en avant. En arrière. En haut puis en bas.
Jusqu’à sentir le sol dur, carrelé, dans son dos et des mains en train de lui secouer gentiment les épaules. Papillonnant du regard, elle fit soudain face à un visage aux traits asiatiques, prodigieusement inquiet, qui semblait n’attendre qu’une chose : qu’elle lui réponde !
Se… Réveiller ? Qu’est-ce que… Adèle se redressa en sursaut, prenant une immense inspiration salvatrice comme si elle avait manqué d’air avant de se mettre à haleter rapidement. Le poids de son corps se rappela à elle, ainsi que la vie qu’elle avait promis de protéger, et ses membres ankylosés semblèrent sur le point de la supplier de ne pas faire un mouvement de plus. Elle sentit un coup, léger, à proximité de son nombril et fut immédiatement rassurée. Le bébé était toujours là. Sa fille était toujours là… La perdre, même un court instant dans l’étrange endroit qu’elle avait visitée, semblait avoir arrêté son cœur et elle eu besoin de quelques secondes supplémentaires pour se remettre d’aplomb.
« Il.... il y a eu un truc juste avant.... et... »
Tenta-t-elle d’expliquer, sans succès, à l’homme qui se trouvait juste à côté d’elle. Devant rapidement renoncer à tenter de se souvenir – parfois, il était inutile de lutter – elle accepta son aide pour se mettre debout et constata alors les nombreux corps étalés dans la librairie. La plupart se réveillaient aussi, heureusement.
« Monsieur Walters, 017. »
De nouveau une voix, mais différente de celle de ses songes, se fit entendre en provenance de l’extérieur. Aussitôt, Adèle s’approcha de la porte en compagnie de son nouvel ami, découvrant à l’extérieur un homme étrange au visage fuschia qui se posait lentement sur le sol. A peine une seconde après, Dyson apparu à ses côtés, rapidement rejoint par Chris qui n’avait pas l’air d’être au meilleur de sa forme non plus !
« Adèle, vous allez bien ? » S’inquiéta Dyson, s’approchant d’elle. « Vision, scan complet s’il te plait. »
Le concerné, l’homme en rose, la fixa intensément en silence avant de hocher la tête.
« La mère et l’enfant vont bien. »
Ouf ! Très contente de le savoir, Adèle saisit le visage couvert de Dyson pour l’observer de plus près. Il s’était bien amoché lui aussi ! Et de ce qu’elle se rappelait, il avait la même capacité que Christopher concernant son bien être personnel : il l’oubliait un peu trop rapidement. Elle fronça les sourcils.
« Comment tu vas ?! Tu n’étais pas sous les décombres au moins ? Chris ! » Elle releva les yeux vers celui qui s’était avancé aussi, appréciant le contact de son bras autour de ses épaules. « Tu es... oh mon dieu tu es blessé ? Mais qu’est ce qu’il s’est passé ?! »
Il y avait… Attendez, minute et rembobinage. Ils étaient en pleine rue, devant une librairie où des gens étaient endormis. Il y avait eu… De la foule. Oui, voilà, de la foule ! De la foule qui criait à cause de quelque chose. De la foule qui s’éparpillait mais ne pouvait pas partir à cause de… D’une barrière… Oui ! Une barrière. C’était à la suite d’un discours. Un discours important où elle était avec Sirrus. Voilà, elle parvenait à refaire le décompte. Mais il s’était passé quelque chose pendant le discours et… L’effondrement !
Adèle prit un visage horrifié, portant sa paume devant sa bouche en passant de l’un à l’autre. Il y avait eu un effondrement du centre commercial ! Mon dieu… Arthur ! Arthur, elle devait prévenir Arthur, elle… Fouilla dans sa poche à la recherche de son téléphone mais elle ne l’avait plus. Sans doute perdu dans la foule. Oh mon dieu…
« Euh… Je vais bien. » Chris venait d’interrompre le fil de ses pensées. « Mais je peux savoir pourquoi tu traines Tadashi comme un chien derrière toi ? »
« Tadashi ? »
Son beau-frère lui désigna l’homme asiatique juste derrière elle. Oh, c’était son prénom ?! Aussitôt elle s’indigna d’elle-même de ne même pas s’en être souvenu – lui avait-elle seulement demandé ? –
« Oh, vous êtes Tadashi ?! »
« Euh… Oui. »
Tadashi… Ce nom lui disait quelque chose ! Mince, impossible de savoir quoi. A nouveau le verrou des quelques coffres de sa mémoire restait fermé et elle eu beau essayer plusieurs combinaisons, rien n’y fit. Tant pis, elle devrait faire avec, comme toujours. Adèle relâcha Dyson, désignant d’abord Tadashi puis Chris.
« Vous vous connaissez ? »
Brooke eut un léger haussement d’épaule, un petit sourire à l’attention de son nouvel ami, puis il passa doucement sa main dans les cheveux roux de la jeune femme. Ce contact, si simple et spontané, était prodigieusement rassurant quand on y regardait bien.
« Détends toi, c'est pas bon pour le bébé. Et oui je le connais. J'ai aidé à son sauvetage avec la Magic League. »
La rouquine extirpa un mouchoir de sa poche – à défaut d’avoir son téléphone – et essuya rapidement la tempe de Chris qui continuait de saigner un peu.
« Magic League ? … Ca me dit quelque chose, ça… »
Mais quoi ? Là était toute la question. Et son index tapotant sur sa bouche ne risquait pas d’avoir la réponse, malgré tout ce qu’on pouvait croire ! Comme pour l’empêcher de réfléchir davantage à cette question, le policier lui embrassa le front tendrement en la gardant près de lui.
« Je suis content de voir que tu vas bien. » Il échangea un regard avec Dyson. « Avec Dyson, on veut faire le tour pour voir ce qu'il se passe vraiment ici. Le dôme est incassable mais je pense qu'on peut le détruire d'une autre façon... Son point faible doit être dans le centre commercial. Et un peu d'aide ne serait pas de refus ! »
Adèle s’apprêtait à lui répondre qu’elle était prête à l’aider mais le regard du prénommé Vision – l’homme rose et gris – l’arrêta dans son élan. Il la fixait avec une intensité assez déroutante, si bien qu’elle cru avoir quelque chose sur le visage et passa prestement une paume dessus. A part un peu de poussière, elle ne trouva rien. Est-ce qu’il la scannait encore ?
Mais plutôt que de lui répondre, il détourna enfin son regard vers Dyson.
« Je suggère d’utiliser le projet 017. »
« Non ! » Répondit sèchement le concerné, presque en colère. « Il n'existe plus, aucun d'entre nous ne reviendra sur cette décision. »
Comme s’il se souvenait ne pas être seul, le jeune homme passa une main dans sa nuque, souffla, puis reprit la parole d’un ton bien plus mesuré :
« Il faut être pratique. On va commencer par réunir tout le monde dans le hall du centre. Moins on a de gens dispersés, plus on a de chance de trouver ce qu'on cherche. Le maire, un potentiel fugitif, d'autres blessés... Adèle, vous aussi, en sécurité avec tout le monde. Arthur apprécierait de le savoir, et moi aussi. Allons-y. Chris, tu peux demander à quelques agents de nous accompagner ? On va commencer par la foule principale et il faudrait que quelqu'un s'occupe d'appeler ceux qu'il reste ailleurs. »
Alors qu’il s’apprêtait à partir, il s’adressa à Tadashi :
« Je ne sais pas si le système électrique fonctionne encore, mais si y a un moyen d'utiliser les hauts parleurs du centre commercial, tu pourrais le trouver ? Mais ne reste pas seul, euhm.. Elena, vous pouvez l'accompagner ? Alfred aussi, il pourra aider. »
Elena ? Adèle se rendit compte qu’une jeune femme était arrivée à leur hauteur et, sous la surprise, elle manqua d’en lâcher son frère : Elena ! Sa… Nièce, littéralement ! Que faisait-elle ici ?! Elle tendit la main dans sa direction, serrant la sienne sans parvenir à dire quoi que ce soit. Si elle était ici, ça signifiait que Claymore n’allait pas tarder à être de très mauvaise humeur. Heureusement qu’elle allait bien ! Il fallait le prévenir avant qu’il… Ah mais, non, elle ne possédait plus de téléphone. Mince !
« Vision, appelle Firestorm s'il te plait. Ensemble, essayez de survoler le périmètre du dôme pour trouver tout ce qui n'est pas normal. »
Dyson continuait de donner des instructions, avant de se tourner une dernière fois vers leur petit groupe :
« Et on fait attention s'il vous plait. »
Ca en faisait des choses ! Par contre, même si elle n’avait pas beaucoup de mémoire, Adèle avait retenu quelque chose : ils comptaient la laisser avec les autres victimes pendant qu’ils chercheraient quelque chose. Et ça, il n’en était pas vraiment question ! Si elle pouvait aider, elle le ferait ! Il n’était pas question qu’elle ne prête pas ses bras si elle pouvait tenir debout, quand d’autres avaient plus besoin d’aide et de repos qu’elle ! Et ce n’étaient pas les douleurs régulières de son ventre, supportables, qui allaient la faire changer d’avis.
Relâchant doucement le bras de Chris pour qu’il la devance, elle se retrouva aux côtés de Vision.
« Qu’est-ce que c’est, le projet 017 ? » Demanda-t-elle.
« Un projet abandonné car jugé trop dangereux. »
Le ton neutre et monocorde de l’homme était un peu étrange. Mais elle côtoyait Max depuis un moment maintenant alors, Adèle eu plutôt l’impression qu’il était comme lui. Dyson s’entourait toujours de gens un peu étranges.
« Pourquoi ? »
« Il n’y a rien de plus important que la famille, et à défaut d’avoir la sienne, monsieur Walters essaye de protéger celles qu’il peut sauver. »
« Mais il a une famille. Il nous a nous. »
Il les avait eu, même si… Même s’il n’avait plus vraiment Chris, de ce qu’elle avait compris et suivi. Mais il restait quand même un ami à elle. Et puis, il oubliait d’autres personnes, elle en était sûre ! Ce n’était pas possible d’être tout seul à ce point. En revanche, c’était possible qu’il ne s’en rende absolument pas compte.
Poussant un soupir, Adèle caressa son ventre au travers de son pull gris et chuchota :
« Je me sens passablement inutile… »
Tu n’es pas inutile. Répondit alors, dans sa tête, une voix masculine qu'elle avait entendu quelques minutes plus tôt.
Chris L. Brooke
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I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Bon sang il en avait envie. Chris avait des nausées depuis maintenant une quinzaine de minutes et il savait que ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne rende son petit déjeuné. Après tout il s'était prit un sacré coup sur la tête. Il ne le disait pas aux autres mais il avait des vertiges depuis un moment et il sentait la fatigue gagner son corps. Mais Chris avait été éduqué pour passer au delà de ses douleurs physique et même mental. Il en avait vu des morts, il en avait vécu des situations de stress et de peur et pourtant cette histoire l'inquiétait vraiment. Un dôme, des personnes inconsciente et sa belle-soeur qui était enceinte et coincé dans ce merdier. Chris perdait un peu les pédales il fallait l'avouer mais il n'oubliait pas de rester professionnel avant tout. Il intériorisait sa peur et affichait son visage neutre histoire se rassurer toutes les personnes conscientes qui se trouvaient avec eux. Il avait essayé de rassurer sa sœur, il avait prit soin de Elena jusqu'à ce qu'elle en avait besoin et mine de rien, il surveillait Dyson pour être sûr que ce dernier se porte bien. Le blond connaissait parfaitement cet homme. Il devait sûrement être en train de se dire que ce bordel était de sa faute et qu'il aurait du prévoir ce genre d'accident.
Son regard inquiet resta fixé un moment sur le leader de la League, espérant que personne ne le voit. Tout le monde pensait que Chris en voulait à Dyson, qu'il ne lui pardonnerait jamais mais ce dernier ne lui en avait jamais voulu, pas une seule fois. La seule chose qui n'avait pas apprécié c'était les distances que Dyson avait pris avec Chris, sans lui demander en plus de cela. Mais Chris ne voulait pas régler ces histoires maintenant, il se contenta de hocher la tête quand Dyson lui donna un ordre. Malgré la rupture, le blond avait toujours un grand respect pour le lapin qui savait parfaitement diriger un groupe. C'était un vrai leader qui se trouvait en face de lui. Chris tourna alors le dos au groupe, prenant son talkie-walkie pour passer un appel à ses collègues comme prévu.
« Ici l'agent Brooke, j'ai besoin que vous emmenez les civils, tous les civils dans le hall principal du centre commercial. On doit sécuriser le périmètre. »
Son talkie-walkie grésilla un moment et le policier pensait vraiment que ses collègues n'allaient pas lui répondre mais il eut une réponse au bout de plusieurs secondes et il ne pût s'empêcher de soupirer de soulagement tout en affichant un petit sourire alors qu'il écoutait attentivement ce qu'ils avaient à dire.
« Agent Jackson, je ramène une vingtaine de civils dont deux blessés gravement. »
« Ici l'agent Montgomery, une dizaine de civil sont avec moi mais j'en ai un qui est vraiment mal en point. Il a besoin de soin d'urgence. »
Chris afficha une petite grimace attendant alors le retour de ses collègues. Une bonne partie des innocents se trouvaient maintenant en face de Chris et de Dyson. Beaucoup gémissaient de douleur, d'autres pleuraient ou râlaient à cause de la situation dans laquelle ils étaient. Chris se demandait vraiment comment il allait réussir à contenir cette foule en colère qui n'attendait qu'une seule chose, sortir. D'ailleurs une femme se leva en plein milieu de la foule et se mit à parler pour tout le monde.
« Pourquoi on doit rester ici ? On est enfermé dans un dôme, ça veut pas dire pour autant qu'on a pas les mêmes droits que dehors et qu'on se fera enfermer ici ! »
Il regarda alors ses collègues pendant un long moment. Ils savaient que la journée allait être longue et éprouvante pour eux mais ils ne touchèrent pas à leurs armes bien sûr, contrairement à ce que pensait Dyson. De toute façon c'était Chris le plus anciens entres tous les agents qui se trouvaient sur les lieux alors c'était à lui de donner les ordres. Le blond afficha une petite moue avant de lever ses mains en signe de paix.
« Écoutez Madame, je comprends votre colère. Mais faire une émeute maintenant ne servirait à rien. Moi et mes collègues allons faire le tour de ses lieux pour trouver une sortie et la cause de ce dôme. » Il posa sa main sur l'épaule de l'agent Jackson. « J'aimerai que en entendant vous vous entraidez. Occupez vous des enfants et des blessés. L'agent Jackson se chargera de votre sécurité bien entendu.»
Chris essayait d'être le plus persuasif possible. Il comprenait la colère de ses personnes et leurs inquiétudes mais agir en solo serait une décision purement délire. Surtout qu'un inconnu se baladait sûrement dans le centre commercial. Et pourtant la jeune femme fit un signe à son fils qui était un adolescent et elle sortit de la foule en sa compagnie.
« Je ne resterai pas ici si je n'ai pas envie. »
« Madame écoutez moi attentivement. Ce que vous ne comprenez pas c'est que le fautif se promène toujours dans les couloirs de ce centre commercial. Vous voulez mettre la vie de votre fils en danger ? Sur vous soyez suicidaire je veux bien. Mais votre fils ne veut pas payer le prix de votre choix. Alors revenez parmi nous je vous en prie. »
« Le fautif ? » dit un homme affolé
« Y a un terroriste enfermé avec nous ? » demanda un autre homme.
Chris poussa un long soupir essayant alors de se calmer. Le blond essayait de garder son froid pour ne pas inquiéter les autres mais apparemment cela ne servait à rien vu que toute la foule se mit à parler en même temps. Pourquoi la manière douce et sincère ne marchait jamais ? Il se racla alors doucement la gorge faisant signe à Dyson de se boucher les oreilles.
« SILENCE ! » hurla Chris avant de froncer les sourcils. « On ne sait pas qui c'est, on essaye de le savoir. Mais on peut faire correctement notre boulot si on sait que des civils ne s'amusent pas à se balader dans les rayons la bouche en cœur ! Ce que je vous demande n'est pas compliqué. Un travail de groupe pour mieux survivre, c'est aussi simple que ça. Vous voulez tous sortir d'ici alors restez là et aidez ceux qui en ont besoin. La vie de tout le monde en dépend. Je peux vous faire confiance ? Est ce que je peux vous faire confiance ?! »
« Qui nous dit que le terroriste c'est pas l'un d'entre vous ? » cria un jeune de 16 ans.
« Ou si ça se trouve... l'un de nous ?! » cette fois ci ce fût une femme plus âgée qui prit la parole.
Le blond respira un bon coup cette fois ci. Il se demandait à quoi ça servait de se fatiguer à parler si personne ne l'écoutait. L'être humain était vraiment un être con. Chris décida alors de prendre à nouveau un ton plus calme essayant de rassurer la foule qu'il avait inquiété en quelques secondes.
« Personne n'est coupable ici, on est tous des victimes. Je vous en prie, plus vite vous coopérez, plus vite on sort d'ici. Le terroriste n'est pas là, sinon il serait déjà passé à l'action. Je vous en prie habitant de Storybrooke. On est tous dans le même bateau alors aidons-nous. »
« Vous venez de dire que vous savez pas qui c'est, nous prenez pas pour des teubés hein ! » riposta à nouveaux le jeune de 16 ans.
Le blond serra alors son poing droit. Ils entendaient vraiment que ce qu'ils voulaient entendre. Son regard se posa sur Dyson, il savait mieux y faire sur les relations humaines que lui et il espérait vraiment que ce dernier l'aide à calmer la foule en colère parce que Chris commençait vraiment à perdre les pédales. Lui aussi avait peur, lui aussi était en colère et maintenant il était très agacé. Le policer passa alors sa main sur sa nuque.
« C'est bien pour ça que je veux que vous restiez ici pour le découvrir. Et je veux vous prends pas pour des.. teubés.. Mais des innocents que je dois protéger et sauver de cette situation avec mes collègues. On ne vous a jamais dit que l'union fait la force ? Faites moi confiance, s'il vous plaît. Je vous promets de vous sortir de cette situation. »
« C'est bien, unir plutôt qu'effrayé, ça fonctionne mie... » tenta de dire Dyson mais le jeune reprit une nouvelle fois la parole.
« L'union de quoi ? Si ça se trouve y a le terroriste juste devant moi, z'êtes bête ou quoi ? »
Chris allait vraiment finir par craquer et donner une bonne leçon à ce petit .. merdeux. Mais heureusement pour lui un flash doré apparût devant lui et il reconnut rapidement la jeune femme. Wonder Woman ou plutôt Jezabel était venu à sa rescousse et heureusement.
« Vous avez peur ? Tantie Wonder vient avec le lasso de la vérité ! Alors on y échappe pas, tout le monde un part un viendra avouer qu'il n'est pas un terroriste ! » elle se tourna vers Chris. « Je les garde calme et je sauve tes nerfs, c'est pas beau ça ? » Elle croisa le regard de Dyson avant de reposer ses yeux sur la foule. « Bon par contre on se dépêche, normalement les héros ont été viré par notre boss. »
Le policier haussa les sourcils avant d'afficher un petit sourire en coin. Bon d'accord les super-héros n'étaient pas de trop dans ce bordel, surtout que son costume de Green Lantern lui manquait au final. Il passa sa main sur son visage pour essayait de se calmer un peu avant d'afficher un sourire à Jez.
« Merci, Wonder Woman. Au plaisir de te voir en forme! » puis il se tourna vers Dyson. « S'il te plaît, partons d'ici. Les méchants me font moins peur que les civils.. »
Cela semblait amusé Dyson vu que ce dernier se mit à sourire. Cela faisait longtemps que Chris ne l'avait pas sourire aussi sincèrement alors le blond ne pût s'empêcher de sourire à son tour.
« Tu m'as manqué, toi. » puis le sourire de Dyson disparût de son visage laissant place à une moue triste. « Enfin... oui, allons-y. »
Chris haussa les sourcils, surpris de ce soudain changement de comportement. Il ne savait pas que la rupture allait changer quelque chose dans leur amitié mais apparemment, il s'était lourdement trompé. Il baissa alors ses yeux, fixant un court instant ses chaussures avant de jeter un dernier regard à la foule qui semblait plus calme à la venue de Jezabel. Il n'était vraiment pas doué en relation humaine, c'était horrible. Mais le policier se concentra sur sa mission et il commença à marcher aux côté de son coéquipier tout en passant devant Adèle qui était sagement assise dans son coin. Il préférait la voir là que au milieu de la foule en colère. Sa belle-soeur emboîta rapidement de le pas de Chris et ce dernier ne pût s'empêcher de se tourner vers elle tout en mettant son bras devant la rousse.
« Je peux savoir ce que tu comptes faire, Adèle ? »
« Je viens avec vous, quelle question ! » lâcha t-elle tout en poussant le bras de Chris.
Le blond plissa son nez à cause de son agacement. Il savait qu'il ne pourrait pas la faire changer d'avis, elle était vraiment têtue et Adèle détestait rester là sans rien faire. Elle aimait aider les autres et le fait qu'elle soit enceinte ne changé rien apparemment. Chris baissa alors son regard vers sa ceinture ou dessus se tenait son arme, ses menottes et sa matraque. Il réfléchit un moment avant de décrocher la matraque qu'il tendit gentiment à Adèle.
« Okay mais tu prends ça pour te défendre, s'il te plaît. Sinon tu restes là. Et quand je te dis de te mettre derrière moi, tu le fais. Je me suis bien fait comprendre ?! »
Il prit un ton sévère mais c'était pour faire comprendre à la jeune femme que c'était dangereux pour elle et son bébé de faire ça. Il aurait aimé qu'elle reste sur le banc de touche mais elle serait partie de son côté si Chris lui avait dit non et le policier préféré largement avoir sa belle-soeur à ses côtés. La rousse prit alors la matraque avec un air surpris gravé sur le visage. Elle ne pensait pas que Chris allait accepté sûrement. Elle soupesa la matraque avant de regarder le blond.
« Je vais pas réellement devoir frapper quelqu'un avec ça, hein ? » Demand »-t-elle puis, devant son air sévère, elle se tint droite. « Compris Capitaine Brooke ! »
« On verra le moment venu si tu as besoin d'une arme, écoute. » il afficha un petit sourire. « Au repos soldat et maintenant suis-nous sans faire de bruit. »
Il jeta un coup d'oeil vérifiant que la jeune femme marchait à bonne hauteur et une fois rassuré, il afficha un petit sourire tout en continuant sa marche avant de voir Dyson appuyer sur son oreillette tout en affichant un air concentré. Chris fronça les sourcils se demandant ce qui était en train de se passer.