« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
You're downhearted and confused, because baby, you've been startin' to lose. Losin' out on everything you might try to do. Bad luck, fella, 's got a hold on you. Losin' your money, 'bout to lose your home. Done lost your woman and everything's wrong. Law of average plainly states that chances go around. But if you wanna know the truth about it, I'll tell you what's pulling you down, yeah. You got bad luck, that's what you got, that's what you got, yes, sir !
MUSIC !
Shans doute mais... Vous êtes désormais des nôtres, fit le conseiller en désignant Candice, remarquant alors que la métamorphose commençait à l'atteindre, des moustaches aux oreilles en passant par les mains qui prenaient forme de pâtes de chats. Étonnement, elle garda son calme, dans le but de pouvoir répondre, en haussant les épaules. Ch'est ballot, étant donné qu'on va toush vous frapper à forche de répandre votre morale de dictature shexiste et shtupide. Il aurait mieux fallu qu'on reste humain et qu'on ait de quoi rentrer chez nous, et que vous n'ayez pas eshayé de forcher une femme à marier votre prinche qui a tout l'air d'un con. Mais bon, maintenant qu'on devient des chats, je shuppose qu'on va être obligé de pasher par la case punching ball, expliqua-t-elle en feignant un air désolé et ironique.
Ne critiquez pas trop le prinche, sha majesté et lui ne she reshemble pas du tout mais il reshte shon filsh. Il veut le mieux pour lui, et de nouveaux sujets qui lui ont shauvés la vie ont, pour le roi, tout intérêt à être présents pour l'évènement !
Cha aurait pas fait de mal un coup de pare-choc sh'il est naturellement ausshi débile, marmonna Candice volontairement fort pour qu'on l'entende tout de même.
Le conseiller observa chacune des femmes présentes dans la pièce. Miademoiselle, auriez vos l'obligeanche, ou la clémenche, de porter une robe pour le banquet de che shoir ? Je vous le demande.
Non, déclara simplement Beth en levant un doigt d'honneur.
Aurais-tu l'obligeanche de porter une feuille de pommier pour cacher ton affreux minushcule shexe de macho et rien d'autre comme vêtement, ou bien je shuis trop femme pour demander à un mec comment sh'abiller, ce qui ne te dérange pourtant pas dans l'autre shens ? Candice fit un pas en avant. En fait on tourne en rond parche que je crois que vous n'avez même pas compris la raison de tout cha. On va au banquet uniquement pour dire à votre prinche qu'il sh'est planté un compas dans l'oeil, ce qui pourrait être littéralement posshible vu le manque de lumière de shon cherveau. On n'exige pas de mariage avec qui que che shoit, et on va le lui rappeler. Pershonne ne va épouser pershonne, si ce n'est La Vie de pucheau qui va épouser shon existence.
Miademoiselle, en plus d'être malpolie vous êtes shourde : le prinche n'est pas ichi, il est en déplachement. Peut-être que vos nouvelles oreilles vous permettront de mieux entendre.
Candice retira sèchement la patte qu'il avait posé sur son épaules.Ah mais comptez nous pour le faire comprendre à tout le monde ! Précisa-t-elle en souriant.
Mefiez vous du roi, Miademoiselle, il est moins clément que che qu’il donne à croire.
Candice haussa un sourcil. C'était mignon, il essayait de lui faire peur. Parfait, on me décrit pareil.
Et on ne put savoir où cet échange les aurait mené, puisque le groupe fut interrompu par un cri depuis la porte.
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Brenton Thwaites ♥
Je ne vois pas pourquoi je continue à vous faire confiance... A chaque fois c'est la même chose. Je veux vous aider dans vos expériences et ça me retombe toujours dessus.
| Conte : Danny Phantom/Gravity Falls | Dans le monde des contes, je suis : : Le garçon fantôme.
Bellamy lança un regard noir à Aguistin, il se demandait toujours comment on pouvait être aussi méchant avec une femme enceinte. Rah les gamins, parfois il avait juste envie de leurs mettre sur la tronche, méchant c'est vrai mais Bellamy n'était pas un enfant de cœur. Il avait une réputation à tenir après tout, la reine de cœur ne serait contente de savoir que son dragon s'était ramolli avec le temps. Mais pour le moment la reine de cœur ne faisait pas partie de l'aventure. Il n'y avait que ce corbeau débile et Saoirse qui s'amusait à fuir ses responsabilités en débardeur. Si peu couverte alors qu'elle était enceinte de six mois ou un peu plus, il ne s'en souvenait pas vraiment. Bellamy savait que le bébé de Sasa était pour février. Il avait réussi à retenir une information aussi importante, il fallait l'applaudir pour ça. Mais pour le moment il se contenta de faire signe à la blonde de rester à sa place. Il s'enfonça un peu dans la pièce tandis que les chats suivaient le dragon du regard. Il leva ses mains en signe de paix et se contenta de se baisser pour prendre la veste en cuire qu'il portait avant de se changer. Il la posa délicatement sur les épaules de la jeune femme avant d'afficher un petit sourire.
« Couvre-toi, tu n'es pas toute seule dans ce corps après tout. Qu'est ce que tu fais ici ? Tu n'es pas resté avec Bethany ? »
Il passa doucement ses doigts dans les mèches de Saoirse pour les dégager de son visage. La jeune femme serra alors la veste devant elle pour cacher un peu son corps. C'est vrai que la jeune femme avait honte de son corps un moment. Le reptile aimait bien regarder son ventre tout rond, lui. C'était beau de voir qu'une femme aussi adorable allait donner vie à un enfant qui allait sûrement être aussi adorable qu'elle. Une fois habillé correctement elle se permit de prendre la parole.
« Je... Elle est restée dans le vestiaire mais elle, elle sait se défendre ! Moi on m'a laissé que ma culotte et mon débardeur... Mais elles ont râlées que je rentrais pas dans leur robe de mariée ! Tu rentres, toi ? » paniqua t-elle.
« Euh.. Je ne pense pas non ? » Il analysa un moment son propre corps juste au cas où avant de secouer négativement la tête. « Nope, j'ai les épaules trop large. Et puis ce genre de robe c'est pour le belle nana comme toi. »
Il ébouriffa les cheveux de la femme enceinte avant de jeter un regard autour de lui. Aguistin était toujours en train de se battre contre les chats mais les gardes du palais gardaient un œil sur le dragon et la futur mariée. Comment pouvait-il faire sortir son amie ? Comment pouvait-il empêcher le mariage sans qu'une guerre ne soit lancé. Il fallait le dire que le roi lui faisait peur. Bellamy se mordit la lèvre inférieur.
« Comment on peut faire peur à des chats ? Comment on peut leur faire changer d'avis.. Tu peux pas leur pousser la chansonnette pour les charmer et leur dire gentiment d’allées se faire foutre ? »
« D'aller se faire loutre ? » Suspicieuse, sur le ton de la confidence, comme si elle cherchait à comprendre. « Pour faire peur à des chats... En général il faut de l'eau, non ? Je ne connais pas un seul chat qui aime les bains ! A part Crooner, mais c'est parce que Jamie en prend souvent.. »
Bellamy fronça légèrement les sourcils essayant de comprendre ce qu'elle venait de dire. Alors les chats n'aimaient pas l'eau ça il l'avait enregistré mais qui était Jamie ? Il arrivait à mettre un visage sur tous les noms qu'elle lui citait à chaque fois mais pas ce Jamie. Un nouveau petit copain ? Un connard qui profite de son innocence ? Il en oubliait presque son plan d'évasion. D'ailleurs, il l'avait complètement zappé.
« Attends.. C'est une légende ça. Sirrus adore prendre des douches et même des bains ! Et c'est qui ce Jamie putain ? »
« Sirrus ? » Elle va papillonner du regard. « Sirrus, le chat ?! Tu es avec le chat dont tu parlais l'autre fois ?! Non, vraiment ? Et vous avez... OH !! » elle va désigner sa figure, comme si c'était écrit dessus. « Avoue tu as pris un bain avec lui, non ? Sinon comment tu pourrais le savoir ? »
Elle sourit à son tour oubliant elle aussi l'évasion. Sauf que le dragon n'était pas dupe, il savait que Sirrus était sa sortie de secours. Que grâce à lui, le sujet de Jamie n'allait pas être éclairé. Mais Saoirse sous-estimé le caractère de Bellamy. Il posait une question, il voulait une réponse immédiatement. Surtout quand le nom d'un nouveau garçon faisait apparition.
« Attends ne changes pas de sujet. On aura tout le temps de parler de Sirrus autour d'un café si tu le souhaites. Je veux savoir qui est Jamie et comment tu peux savoir que Jamie en prend souvent ?.. » il réfléchit un court instant avant d'afficher une grimace de dégoût. «Ne me dis pas que.. Tu as vu ce mec à poil dans son bain ?! »
Elle afficha un air surpris avant de se mettre à rire tout en secouant ses mains devant elle en signe d'innocence.
« Non non non ! Jamie c'est l'assistant social qui m'aide pour trouver une famille d'accueil ! » Elle marqua une pause, et... « .. Pour le bébé, hein, pas pour moi ! Mais je l'ai pas vu tout nu, ça reste professionnel ! » Prenant un air digne, passant ses bras dans les grandes manches du perfecto. « Donc toi, tu as vu le chat tout nu ! » lâcha t-elle malicieuse.
Il croisa ses bras contre son torse ne sachant pas quoi penser de cette histoire. Étrange, il allait sûrement mener l'enquête sur ce Jamie. Mais ce n'était sûrement qu'un assistant social et rien d'autre. L'histoire du bain était quand même tordue mais Bellamy voulait bien passer l'éponge cette fois-ci. Il lâcha un petit rire nerveux avant de hausser les épaules.
« Oui, je l'ai vu. Crois moi, tu ne veux pas connaître la suite de l'histoire. » il prit appuis contre le mur qui se tenait derrière lui. « En tout cas, je suis content de savoir que tu as trouvé une solution pour cet enfant. T'es une vraie battante, y a pas à dire. »
Saoirse va baisser les yeux puis les remonter, son air à changé et son sourire est un peu tremblant, un peu triste, même si elle fait style que tout va bien. Elle pose une main sur son ventre, protectrice inconsciente.
« Si j'étais une battante, ce bébé n'en serait pas là et... Nous non plus. » Elle soupira. « On devrait retrouver Mucha, peut être qu'il a une solution à nos ennuis actuels... »
Il posa son regard émeraude sur le ventre rond de son amie avant d'afficher une petite moue à son tour. Bellamy hocha simplement la tête avant de poser délicatement sa main sur le ventre de Saoirse. Il glissa délicatement sa main dans celle de Saoirse, cherchant un moyen de distraction. Il se tourna vers Aguistin et quand il vit les oreilles de chat qui se trouvaient sur la tête de ce dernier, il se mit à rire à gorge déployé.
« Agui', regarde ta tronche ! »
Agusitin tapota le haut de son crâne avec interrogation quand il se figea littéralement pendant quelques secondes. Il n'y avait plus un bruit, plus un mouvement avant qu'il ne se tourne vers le miroir ... Et là ce fut le drame ... Un hurlement à en briser toutes les vitres du château retentit dans la pièce suivit d'une melopee d'actions désordonnées.
« Oh par la Mort miais qu est che que chest que che bordel ! » Il porta les mains à sa gorge en entendait l'accent étrange des chats... « Non non ce n'est pas pochible ! Pitié ! CHAUVEZ MOI ! » Un chat essaya de le calmer mais il l'attrapa pour le lancer de l'autre côté de la pièce. « RENDEZ MOI MON APPARENCE !! JE VAIS TOUS VOUS BUTTER ! ET JE VAIS LE DIRE À TIBERIUS D'ABORD IL VA VENIR METTRE LE FEU À VOTRE CHATEAU DE MERDE ! »
Bellamy n'arrivait pas à garder son calme, il riait au point d'en avoir mal à l'estomac mais il se calma rapidement resserrent la main de son amie. Il sortit rapidement de la pièce en compagnie de Saoirse, profitant de l'apocalypse que Aguistin venait de créer. Il devait allé voir Mucha pour trouver une solution avec Sasa. Le reptile marcha rapidement dans le couloir avant d'entre Bethany beugler.
« CHALOPERIE DE MIASOGINE ! Je vais l'étriper ! »
Cette maladie était bien plus grave que ce qu'il pensait, pourvus qu'elle ne se refilait pas facilement. Bellamy ne voulait pas devenir un félin à son tour.
Est-ce-que je m’amuse vraiment à vous résumer ce qu’il se passe depuis que nous sommes dans ce royaume pourri ? Et dire que y’a une partie qui est à cause de moi…Je vous avoue que là, je m’en veux vraiment beaucoup. J’espérais vite rentrer à la maison parce qu’il est clair que s’il m’arrive un truc, vaut mieux pas se trouver dans les parages quand les deux tornades Spellman raseront la ville pour me retrouver. D’ailleurs, je pris pour qu’elles ne soient pas déjà en train de me chercher de partout. Après l’entrée dans un château moche et qui sent la litière, si je vous jure que c’est vrai. Nous voilà séparées en deux groupe, il fallait se préparer pour le mariage, un mariage qui n’aura pas lieu, c’est le truc le plus important ça.
Mais comme je m’en doutais, tout vaint à partir en grand n’importe quoi et voilà que Bethany commençait à avoir des moustaches et des oreilles de chat. Mais…oh c’était pas bon tout ça, pas bon du tout. Je voulais aucunement ressembler à Salem moi. « Je sais pas vous mais moi…là…tout de suite…je veux rentrer à Storybrooke! » je ferme les yeux « Protego Santaeri Mis persona » mais au lieu de me protéger, la formule me fit faire un magnifique vol plané au travers des pièces avant que je ne tombe lourdement (et non, je suis super légère non mais oh) sur Mucha avant de me cogner au sol. Je finis finalement par me redresser « Mais aie ! J’en ai marre à la fin. » Je me frotte le visage mais au même moment, je sens des trucs bizarres. Oh non…non…pas moi aussi. Des moustaches ! J’ai des moustaches ! Je me retiens de pousser un cri mais pas le reste « Non, non, non, non, non, mais noooooooooooon ! »
Voilà que Saoirse apparaît avec Bellamy avant de mettre ses mains devant sa bouche « Oh Lala!!! » elle désigne quelque chose derrière moi, je me retourne et pose mon regard sur Mucha dans un immense bocal où je l’ai apparemment fait tomber et il flotte (on flotte tous en bas, pardon mais c’était trop tentant :’)) inanimé, à l’intérieur « Oupch… » « Que…Mucha est dans le bocal et vous…vous vous transformez en chats !! » « C’est fou, j’avais pas encore remarqué !!! » Voilà que le conseiller se ramène « Ch’est l’heure du banquet » dit-il tout guilleret. Et mon poing dans ta figure mal rasé, ça te dit ? « Mais on s’en fiche du banquet ! On devient des chats ! Par Chatan ! » « Chertes, vous faites partis des invités offichiels maintenant ! Shuivez nous » il désigne une double porte avec des chats armés. « Mais…ET Mucha ?! » « Trop d’herbe à chat, Che n’est pas bon… » « Shi sheulement shalem était là. » putain fait chier, j’arrête de parler. Je tire la langue au conseiller avant de le suivre. Me voilà chatte avec une robe, moche en plus. On part en direction d’une grande salle avec un immense banquet et le roi qui trône au milieu des tables.
Je ne suis pas désordonnée. Je suis confrontée à l’organisation!
Ca devenait… Vraiment très TRES bizarre tout ça ! Entre Aguistin qui criait de partout, Bethany qui jurait comme un charretier (admirez le jeu de mot !), Sabrina qui se plaignait de sa robe après s’être envoyée en l’air dans une explosion et Candice qui s’était mise en tête de défendre la veuve et l’orphelin… Saoirse ne savait pas vraiment où donner de la tête ! Restait Bellamy qui n’avait toujours pas d’oreilles ni de moustaches et elle, qui ne parvenait pas tellement à comprendre où toute cette histoire allait les mener. Vêtue du perfecto de son ami, d’une longue jupe blanche et de son débardeur qu’on avait bien accepté de lui laisser, elle s’avança avec les autres – sous les hurlements d’Aguistin – en direction de l’immense salle de banquet qui semblait n’attendre plus qu’eux ! Autour des tables, d’autres chats affublés de tout un tas de vêtements étranges paressant devant des mets des plus étranges : poissons crus farcis, souris rôties, salades d’herbe à chats, petits légumes plongés dans une mousse rosée… Les odeurs étaient si immondes dans ses narines que la jeune femme porta sa main à sa bouche pour retenir un haut-le-cœur. Oh non non non, il n’était pas question de faire ça ici !
Les cris de rage d’Aguistin, qui tirait désespérément sur ses oreilles pour espérer les arracher sans doute, attirèrent l’attention des chats et leur firent tourner la tête. Le roi sembla se redresser, gros matou défraichit et flippant à souhaits, ouvrant ses grands yeux vipérins pour les analyser tous les uns après les autres. Le brouhaha semblait le déranger et ce n’étaient pas les gardes en train d’essayer de calmer le corbeau malpoli qui parvenaient à remédier à la situation : au contraire, ils semblèrent l’aggraver. Saoirse, entre Bellamy et Candice, tentait vainement de respirer autre chose que du poisson mais dès qu’elle ouvrait la bouche, l’envie de vomir la reprenait et l’empêchait de faire quoi que ce soit. En tout cas, aucune trace du chat noir qu’elle avait précédemment sauvé du camion fou… Peut-être qu’il était en vacances ?
Le conseiller du roi s’approcha de ce dernier et lui murmura quelque chose à l’oreille. Le matou gris eu un ricanement amusé en posant ses grands yeux jaunes sur elle… Oups, est-ce qu’il avait remarqué son malaise ? Pourvu qu’aucun animal ne lui propose de manger de la souris, elle n’était pas certaine de parvenir à retenir le contenu de son estomac en cas d’attaque massive de son nez un peu trop aiguisé.
« Mes invités, quel plaisir de vous voir à mia table ! Miais je conshtate que vous n’avez pas l’air ravi de l’événement à venir… Un miariage n’est-il pas de votre goût ? Êtes-vous trop dishtingués pour daigner vous intéresher à notre royaume ? »
Il y avait une pointe de mépris dans sa voix, non ?
« Oh si si, on aibe les mariages… » Tenta la princesse, se bouchant le nez. « Mais on bréfère d’abord y réfléchir un beu… Bous boudriez pas bous laisser un betit délai ? »
Passé un premier instant de silence, le roi se mit à rire des plus grassement possible en se tordant littéralement sur sa chaise. QU’est-ce qu’elle avait dit de drôle ? O_o Elle jeta un coup d’œil à ses compagnons d’infortune et aux invités chats qui, après quelques coups d’œil entre eux, se mirent aussi à rire et à s’esclaffer comme s’ils étaient la chose la plus drôle qui ai pu arriver ici ! Certains les pointèrent même du doigts en murmurant à leurs voisins et, bientôt, se furent même les gardes qui se mirent à se moquer en faisant vibrer leurs armures.
Clignant plusieurs fois des yeux, Saoirse ne parvint pas vraiment à comprendre et plus les secondes avançaient, plus elle se sentait mal à l’aise. Vraiment, mal à l’aise. Les rires et les moqueries de ce genre ce n’était pas vraiment sa tasse de thé, ni supportable, et elle sentit un long frisson remonter le long de son échine. Instinctivement, elle ravala un étau qui enserrait sa gorge et attrapa le bras de Bethany pour se cacher derrière. Elle n’était pas aussi forte que ce qu’elle voulait faire croire et être soudain le centre des amusements ne l’amusait pas du tout. La honte la submergea et elle eu soudain envie de disparaître sous terre. Très très loin sous terre. Tout de suite. Immédiatement.
Brusquement, le silence se fit de nouveau dans la grande salle.
Rouvrant les yeux qu’elle avait instinctivement fermé, la princesse aux nénuphars constata qu’une silhouette se tenait droit devant eux, de dos, et semblait fixer l’assistance avec ses poings sur ses hanches et un long chapeau à plume. Sa cape tombait vers ses chevilles bottées dignement. Plissant le regard, Saoirse devina un chat roux sous l’accoutrement.
« Toi ! » S’exclama soudain le roi, désignant le nouvel arrivant de la patte. « L’invité miashqué, qui es-tu donc ?! »
Le chat roux porta sa main vers son chapeau et le retira, faisant une révérence.
« Il est vrai que je ne me shuis pas présenté, toutes mes echcuses… Je m’appelle Humbert Von Gikkingen, minishtre du royaume des chats, et je viens chercher ches invités ! »
Il y eu de nouveaux chuchotements et murmures dans la foule de chats, tandis que Saoirse restait interrogative et dubitative : qui était ce baron von gikkigen ? Il les connaissait ? Parce qu’il avait l’air et à l’expression des autres, elle se dit qu’il devait faire partir de l’épisode qu’elle avait manqué… Se mordant la lèvre inférieur, elle le vit se tourner vers eux pour leur adresser un clin d’œil et cela la remit soudain en confiance. Un coup porté dans son ventre sembla lui confirmer l’impression de bonne nouvelle, sentant le bébé bouger et s’amuser comme s’il prévoyait que la suite n’allait pas être de tout repos.
Pour preuve ? Le roi venait de se lever au bord de la table et de s’égosiller un :
« ATTRAPEZ-LES ! »
Euh… Non ? En tout cas, si c’était l’heure de fuir, autant saisir l’opportunité ! Parce que les gardes semblèrent reprendre leurs esprits et se ruèrent dans leur direction. Le baron dégaina une épée, prêt à en découdre.
« Nous devons quitter le royaume avant l’aube shi vous shouahitez retrouver votre apparenche ! » Annonça-t-il.
Super... Saoirse resta interdite un instant avant d’éviter de justesse un coup de lance en se décalant vers la droite. Problème : elle ne savait absolument pas se battre, elle ! c’était une princesse, sûrement pas une combattante et tout ce qu’elle possédait sur elle ne risquait pas de l’aider dans la situation ! Ne restait qu’à espérer que les autres s’en sortent mieux… ou compter sur la chance, qui sait ?!
- Jauge de Malchance : 47% -
black pumpkin
Aguistin R. Marban
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Andrew Scott
| Conte : Folklore européen ۩๑ L'étrange Noël de Mr Jack | Dans le monde des contes, je suis : : Le Porte-Parole de Madame La Mort & sa personnification ☘ La muse d'Egdar Allan Poe ☘ Le porteur de poisse ☘
“La jeunesse constitue un extraordinaire élément d'optimisme car elle sent d'instinct que l'adversité n'est que temporaire et qu'une période continue de malchance est tout aussi improbable que le sentier tout droit et étroit de la vertu.” Charlie Chaplin
Aguistin & les Gens & Les Chats
Il le savait, que cette aventure ne pouvait lui apporter que tristesse et désespoir. Dès qu’il avait vu les chats en file indienne sur la place de Storybrook, son instinct de survie lui avait dit de fuir, comme quand il avait vu Queenie foncer sur lui, et il aurait du fuir. Maintenant, il était à deux doigts de se transformer en chat, et ça ce n’était tout simplement pas possible, c’était impossible. Il ne voulait pas, il ne pouvait pas, il ne le ferait pas. Voilà ce qu’il se répétait inlassablement en marchant, même une fois arrivé dans la salle du banquet royal, tirant sur ses oreilles pointus, à s’en faire mal. Il ne regardait pas la nourriture, qui pourtant été alléchante, il ne regardait pas les autres chats dans leurs costumes ridicules, qui aurait pu lui faire une distraction à se moquer d’eux, non … il était perdu dans ses pensées négatives, dans le fouilli de son esprit malade. Qu’allait dire Tibérius s’il revenait en forme de chat ? Il ne l’accepterait pas, il le rejetterait. Après tout, son familier était un corbeau depuis au moins trois siècles, pourquoi déciderait il de prendre un chat ? Non, il l’abandonnerait sans aucune forme de procès, ce qu’il comprendrait d’ailleurs parfaitement, Madame la Mort ne les appréciant pas non plus. C’était elle qui les avait mis ensemble parce qu’il était un corbeau, même déformé, mais il était cet oiseau de malheur et Tibérius était son faucheur favoris. Si elle avait voulu lui donner un chat, elle l’aurait fait, mais ce n’était pas le cas et c’était tant mieux. Ainsi il ne pouvait pas revenir avec une autre apparence, et il était bien entendu hors de question qu’il ne rentre pas, or il n’aimait pas la sensation qu’il avait dans son esprit, qui lui indiquait que son lien télépathique avec lui diminuait de minutes en minutes. Et s’il y avait bien une chose dont il n’avait pas envie, c’était que le faucheur le laisse tout seul, sa plus grande angoisse dans ce bas monde, et c’est ce qui allait se passer s’il n’arrivait pas à retrouver son apparence normale. Muet depuis quelques secondes, les yeux perdus dans le vague, ce n’est que quand il sentit la main de Candice passer dans la sienne qu’il réémergea de son brouillard mental. Non, il n’allait pas se laisser faire ! Faisant un petit sourire à la jeune femme, passant son bras sur ses yeux, il passa devant le groupe, faisant face aux soldats sans aucune once de peur. “Alors deux choses ! De un même si vous nous attrapez Blondie ne she mariera pas avec vous parce que les chats cha craint degun’ et qu’elle veut pas !” Sa voix était beaucoup plus froide qu’auparavant, et étrangement calme en comparaison avec la crise d’hystérie dans la salle des vêtements. “Et de deux, votre fils va mourchrir de toute fachon ! C’est moi qui annonche la mort et je la sens sur lui ! Alors FUCK YOU ON SE CASCHE D’ICI PARCHE QUE J’AI MON FAUSCHEUR A REJOINDRE D’ABORD !”
Le doigt qu’il avait pointé vers les gardes tourna vers Saoirse, à qui, il fit un petit clin d’oeil avant d’attraper son poignet. “Allez princeche va falloir courir.” La jeune femme se laissa embarquer pour cette fuite improvisée mais visiblement son petit discours avait fait mouche, car le roi ordonna qu’on l’attrape. Un garde non loin réagit au quart de tour, le saisissant brutalement à la taille, l’obligeant à lâcher la main de la futur non mariée. Il fut soulevé du sol et se débattit comme un beau petit diable, hurlant et donnant des coups de pieds assez violent. Profitant de cette diversion opportuniste, Saoirse arriva par miracle à se saisir de l’épée du garde et essaya de l'assommer avec … mais l’épée étant bien trop lourde pour elle, dans son état, l’élan couplé au poids lui créa un déséquilibre, l’emportant en arrière. Mais dans sa malchance, elle arriva à frapper le crâne d’un autre garde, qui menaçait tout le petit groupe. Ce dernier, surpris par la douleur, se retourna immédiatement accusant à grand bruit l’ancien corbeau qui le regardait en gloussant du peu de cervelle qu’il pouvait avoir. "Si c'était moi qui t'avait frappé tu serais déja mort espèce de chat d'gouttière ! Puis regarde ton copain me tient ! J'veux bien être souple mais quand même !" Pour confirmer ses dires, Aguistin essaya de donner à nouveau un coup de pied, mais le garde le tenait loin de lui, comme un chaton qui aurait fait une bêtise. Cependant, l’autre garde, très con, n’était pas convaincu de son argument, alors il fit ce qu’un soldat devait faire en cas d’attaque, il répliqua. Il allait le frapper avec sa propre épée quand Madame la Poisse décida qu’Aguistin souffrait assez comme ça, et le garde se prit les pieds dans une nappe qui avait été lancé sur le sol. Lui aussi déséquilibré, il tenta de se rattraper à son collègue. Voyant une opportunité dans cette chute rocambolesque, Aguistin donna des coups de poings à l’aveugle mais se fit, finalement prendre par les deux chats qui s'écroulaient comme un château de carte, sur lui. Couinant, suffoquant, il arriva à attraper la petite main de Saoirse, qui s’était ruait sur lui en voyant l’hécatombe."Aguistin, c'est pas le moment de faire le sandwich !""Ouais bah c'est pas ma faute s'ils shont tellement gros que même un shumo paraît maigre à coté d'eux !" Faisant craquer sa nuque pour remettre ses vertèbres en place, il fit de drôles de grimace essayant d’enlever les poils de chat qu’il avait dans la bouche. La princesse évita pendant ce temps, de justesse, un soldat qui fit un vol plané au dessus de leurs têtes, le combat étant engagé. "On doit trouver un moyen de nous enfuir d'ici !" “Mais ch’arrête pas de le dire !” "Tu n'as pas un super pouvoir de téléportation ou quelque chose comme ça ?" Toujours accroupi, Aguistin réfléchit pendant quelques secondes avant de parler, hésitant. "Hum ouais, ch'en ai un ! Mais je sais pas sch'il va marscher ! Et la dernière fois qu'il a foiré je me suis retrouvé de l'autre côté de l'Europe mais bon ... on peut tester !" Saoirse papillonna du regard, un peu méfiante."... Tu veux faire quoi au juste ? Parce que je suis pas sûre qu'on puisse se retrouver en europe depuis ici !""Normalement je me déplache d'ombres en ombres ! c'est comme çha que je suis arrivé à sortir du mur qui a voulu me mancher ... tu te souviens … quand j’ai failli crever dès l’arrivée ?""...." A la vue du silence, la princesse ne s’en souvenait pas. "Non." Levant les yeux au ciel devant cet air penaud, Aguistin secoua la tête avec un petit sourire, faisant un geste de la main. "Pas grave, je te raconterai çha quand on sortira de là ! Mais le principe ch'est que je peux bouger dans les ch’ombres et emporter une personne avec moi ! Par contre prend une assurance je ne sais pas ce que ça peut faire sur les femmes encheintes ! En général je le fais avec Tib’ mais lui il est mort donc çha passe, et River… lui aussi il est chelou donc çha passe crème. Oh j’ai fais avec Cassie d’amour aussi ! Mais elle ausshi elle est bicharre, elle a fusionné avec pleins d’entités donc forchément ..."
La princesse hocha la tête, tout en tendant sa main. Aguistin qui avait déjà observé les alentours pour trouver une source d’ombre, s’élança vers les gardes qui cachait les lumières de la table, n’oubliant pas de faire un joli doigt d’honneur en disparaissant. Il espérait de tout coeur être au moins de l’autre côté de la porte mais non, ils étaient ressortis dans un coin de l’immense salle. Il avait senti une chose étrange, dans le monde des ombres, comme si, on le bloquait dans cette pièce, prisonnier d’une cage. Soufflant rapidement, ne tenant pas en compte de son angoisse de claustrophobie qui lui disait de sortir le plus rapidement possible, il préféra pester. "Putain !... je le chavais que dans ce pays de merde ça marcherait pas ! Et tu sais pourquoi je le chais ?""Pourquoi ?" Demanda Sasa, en observant le champ de "bataille" devant eux d'un air inquiet. "Parce que je ne chens quasiment plus Tibérius dans ma tête, que c'est archinul de chez archi moisi, et qu'on est chez des putains de chats !" Aguistin hocha la tête à ses propres propos avant de mettre une main sur l'épaule de Sasa et de la regarder assez sérieusement. "Faudra que tu fermes les yeux après parce que ça va être soit eux soit nous, donc on va devoir les tuer !" Forcément, la princesse s’offusqua des termes employés. "Les tuer ?! Mais pourquoi ? Ceux sont des chats !" Il avait essayé d’y aller avec tact, que Bellamy ne lui reproche pas de ne pas prendre soin de sa princesse parce que là… il ne pouvait plus rien faire."Parce que tu as deux choix devant toi ... choit tu te maries de forces, tu deviens un chat et ton bébé devient sans doute aussi un chat ... et nous sommes tous prichonniers de ce monde ... soit on essaye de s'enfuir pour retrouver les gens que l'on aime et on redevient nous même ! Sauf que vu que le roi te veut TOI ! et qu'il est bien décidé à te garder, qu’il croit que son fils va mourir à cause de moi et il va falloir se battre ... et une guerre ne se fait pas sans mort Princesse ! Je suis bien placé pour le savoir !""Je refuse de me marier à qui que ce soit ici, les chats restent des chats et nous on rentre à la maison ! Mais on doit rejoindre la tour, le chat roux l'a dit ! Peut-etre qu'on peut y parvenir sans tuer qui que ce soit ? Parce qu'ils sont mignons quand même et..." Saoirse arrêta de parler en remarquant, cette fois, le visage dur et déterminé d’Aguistin. "... Et si on les assomme juste ?” murmura t’elle d’une petite voix. Il haussa les épaules à la suite, faisant une petite moue. "Perso je préfère les tuer, c'est ma nature mais toi tu fais comme tu veux !""Je suis une princesse, on ne tue pas les gens, on se contente de les faire dormir !""Ouais bah moi j'suis un charognard, chacun son domaine !" La jeune femme lui fit un grand sourire en se relevant de leur cachette, attirant l’attention sur eux. "... Donc... Si tu as une idée, c'est l'heure ou jamais, Aguistin !" Regardant à droite et à gauche, il poussa un long soupir. "Franchement ... c'est bien parce que tu connais Livio que je vais faire ça !" Il fit un geste à Bellamy alors qu’il poussa violemment Saoirse vers le groupe, connaissant son petit soucis de déséquilibre de baleine. Pendant ce temps, il prit une impulsion pour aller de l’autre coté, arrivant tout de même à croasser malgré l’accent des chats. “Vengeanche pour les corbeaux ! Crever dans la douleur !” Courant en diagonale, il attira un nombre incalculable de soldats dans sa direction, laissant le champ libre au petit groupe. Esquivant plusieurs coups de lance, il fit un bond sur la table, saccageant le banquet dressé, se défoulant librement avant de se rendre compte qu’il était encerclé. Alors il s’écria en direction de ses futurs amis et compagnons de galères. “Fuyez ! Fuyez Pauvres Fous !”
Jauge de poisse → 65% + la naturelle
b l a c k f i s h
Bethany V. Monroe
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Krysten Ritter
For years and years she tried to hide the
whiskey on her breath... She finally drank
her pain away a little at a time... But
she never could get drunk enough to
get him off her mind, until the night...
| Conte : Winnie l'Ourson | Dans le monde des contes, je suis : : Bourriquet
Un chat. Un putain de bordel de merde de chat. Oui, ça faisait un moment déjà mais Bethany avait du mal à diriger l’information. C’était pas possible, nom de dieu, elle était un âne en peluche à la base ! Un âne en peluche ! Rien à voir avec ce fichu Tigrou qui bondissait partout ! Elle n’avait rien à voir avec ce félin, encore moins avec un chat, mais alors encore encore moins avec les chats qui peuplaient ce royaume misogyne et obsolète de ses deux ! Ça allait bien à la fin ! Déjà qu’ils lui avaient porté la poisse la journée durant, fallait que ça continue jusqu’au confins du ridicule ! C’était trop, mille fois trop, trop trop TROP !
Autant dire que lorsque les gardes s’approchèrent pour les ‘attraper’ comme l’avait ordonner le Roi si fortement que Beth cru même l’avoir entendu, elle vit immédiatement rouge. Son poing serré alla se loger dans les babines de l’un des chats-gardes brun qui tenta de lui sauter dessus, provoquant chez elle une sorte de crachat-sifflé (un feulement) qui lui arracha la gorge, mais elle refit le même son quand une patte pleine de coussinets vient agripper son épaule, lui hérissant le poil. Sa réaction fut instantané, elle mordit le bras de l’importun, accordant à sa transformation l’unique avantage d’avoir désormais de sacrées canines ! Elle fit également son affaire à deux autres gardes, l’un avec la technique du P-O-N-G (Plexus-orteils-nez-gonade), l’autre avec un classique mais efficace doigt dans l’oeil avant de lui envoyer son genoux dans l’estomac, ravie de pouvoir enfin un peu déchaîné toute la colère qu’elle ressentait envers ces matous de pacotilles !
Elle aurait pu continuer encore un moment, mais ce fut l’instant que choisit le blond pour se mettre à courir comme une furie dans le sens opposé, entraînant à sa suite une grosse partie des garde-chats, réalisant une diversion quasi parfaite. Diversion que Bethany décida de mettre à profit.
-On se casse! lança-t-elle au reste du groupe, commençant déjà à s’avancer vers l’extérieur.
Seulement, Saoirse l’en empêcha, se plantant devant elle avec ses grands yeux plein d’humidité.
-Et Aguistin ?! Tu laisserais quelqu’un derrière toi ?!
-Oui, fit-elle, pragmatique. Shi tu veux courir vite, faut être moins nombreux !
-Alors laisse moi derrière, fit la blonde, en croisant les bras devant elle.
Un peu plus et elle s’asseyait par terre en faisant la lip.
-Putain t’es shérieuse ?!
-Ou on part tous ensemble, ou on ne part pas !
-Putain tu fais chier, bougonna-t-elle, sincèrement exaspéré par la bonté naïve de son amie, qui eue soudain l’air beaucoup plus enjoué, en la voyant abdiquer.
-Je viens t’aid….
-NON, l’interrompit-elle, l’index levé. Toi, le beau goshe,, fit-elle, désignant tour à tour Saoirse et Bellamy vous reshter ici, avec les filles !
Elle prit son air le plus menaçant, ce qui, affublé de moustaches et d’oreilles de chat, devait être ridicule, et une fois qu’elle fut certaine qu’aucun d’eux n’allait bouger d’un poil, elle poussa un soupir, rebroussant chemin en bougonnant.
-Vais te le chercher moi, ton roi des cons...
Autant dire que Bethany ne fit absolument pas dans la subtilité. Dès qu’elle approcha du groupe de chat-gardes qui avaient commencé à encerclé Aguistin, elle prit deux gardes par le col et frappa violemment leurs crânes l’un contre l’autre. Même elle entendit le son creux que cela produisit, mais cela ne l’empêcha en rien de réitéré l’opération, assommant net les deux gardes pour cette fois. Bondissant sur le côté, elle envoya son genoux et son coude dans un abdomen et une mâchoire -peut-être appartenant au même chat, elle ne vérifia pas- avant de lancer un méchant coup de Doc Marteens dans la truffe d’un autre garde, qui s’enfuit en se tenant le nez entre ses pattes. Elle frappa un autre garde à la gorge, un coup sec coupant la respiration au début de l’oesophage, avant de jeter un regard par dessus son épaule, en direction d’Aguistin.
-Bouge, magne! fit-elle, décochant un nouveau coup de pieds dans l’entrejambe d’un autre chat -aucune idée de si il était châtré ou non, lui faisait signe de courir le plus vite possible jusqu’au reste du groupe.
Rancoeur ou pas, il ne se fit pas prier. Bethany balança un dernier coup de poing avant de courir à sa suite, mais pas assez vite. Brusquement, un énorme chat la frappa sur le côté, la faisant tomber au sol, à moitié écroulée. Bordel, ça faisait mal ! Il faisait du rugby celui là ou quoi ? Assassinant le nouveau venu du regard, elle aperçu derrière lui le reste du groupe, dont Saoirse qui lui faisait de grand signe sans articuler -autant dire qu’elle aurait pu parler yiddish- mais elle du bien vite reporter son attention sur le nouveau gros chat menaçant… Qui s’effondra à quelque centimètres de son pieds, sonné. Juché sur son dos, le Baron lui tendit la main pour la relever, son épée à la main. Il eue à peine le temps de la relever que d’autres gardes -mais y en avait combien ?!- les encerclèrent, et le Baron entama avec eux un combat à l’épée qui, honnêtement, avait de la gueule. Bethany se contenta d’écraser les queues de ses adversaires, mais cette technique se révéla tout aussi efficace. Soudain, le sol sous ses pieds tressailli, vibrant comme lorsqu’un objet très lourd tombait sur le sol, et quand elle tourna la tête, elle pu constater que Mucha venait, par elle ne savait quel miracle, de s’échapper de sa prison bizarre. Décidément, ça partait dans tout les sens ce mariage !
-Par ichi ! s’exclama soudain le Baron, attrapant la main de Bethany pour la pousser à courir vers la longue table que formait le banquet.
Du coin de l’oeil, Beth se rendit compte que les autres aussi se mettaient à courir vers ladite table, et elle espéra secrètement ne pas avoir entendu la raison secrète mais oh combien ingénieuse pour laquelle ils couraient tous comme des abrutis vers un cul de sac mais, dès qu’ils furent suffisamment proche, une petite chate blanche, affublé d’un nœud rose, apparut de dessous la table, leur faisant de grand signe.
-Pasher par ichi ! La shortie she trouve en haut de la Tour !
De la patte, elle désigna une sorte de trappe, au sol, et sans la moindre hésitation, le Baron et Saoirse s’y engouffrèrent, suivi de près par Candice et Sabrina. Du regard, Bethany interrogea les garçons, qui eurent l’air aussi sceptiques qu’elle, mais avaient-ils vraiment le luxe du choix ? Rapidement, ils dégringolèrent dans le trou, courant à perdre haleine vers la lumière qui leur promettait l’extérieur et…
Ils atterrirent à l’entrée d’un labyrinthe.
-Oh putain! râla violemment Bethany.
De deux choses l’une : Bethany détestait les labyrinthe. Pas parce qu’elle s’y perdait, elle possédait au contraire un assez remarquable sens de l’orientation. En revanche, les labyrinthes exigeaient une grande patience. Patience que Bethany n’avait jamais eue. Et qu’elle avait déjà trèèèèès largement épuisé pour aujourd’hui, et pour ses neufs vies à venir si ils ne sortaient pas fissa de là !
Danny Fenton
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Brenton Thwaites ♥
Je ne vois pas pourquoi je continue à vous faire confiance... A chaque fois c'est la même chose. Je veux vous aider dans vos expériences et ça me retombe toujours dessus.
| Conte : Danny Phantom/Gravity Falls | Dans le monde des contes, je suis : : Le garçon fantôme.
Bellamy était complètement à côté de la plaque, il ne comprenait rien de ce qui était en train de se passer. Entre la puanteur du poisson, Saoirse qui essayait de négocier pour le mariage, le rire des chats et un chat qui se prenait pour Zorro. Il y avait beaucoup trop de chats d'ailleurs, tellement qu'il ne savait plus qui étaient les gentils et qui étaient les méchants. Aguistin qui s'était prit pour Superman à foncer dans le tas de chats armées. C'était quoi cette équipe de bras cassé ? Non rectification, d'où sortait ce gamin débile.. Il fallait vraiment être débile pour foncer dans la gueule du loup de cette façon. Bellamy avait si mal au crâne qui garda le silence tout le long de l'action. C'était une mauvaise chose de ne pas vouloir réagir face au danger ? Parce que clairement, il était tellement lassé que ces seules réactions fût de se mettre prêt de Sasa pour la surveiller et d'être surpris quand il avait vu Bethany voler au secours de Aguistin. Le reste lui passait au dessus de la tête mais complètement. Il n'avait même pas réagis à cette chatte blanche qui avait fait son apparition. Il s'était juste contenté d'afficher un air méfiant quand elle désigna une trappe sur le sol. Pourquoi il fallait toujours choisir les chats dans cette histoire ? Il ne pensait pas dire cela mais les chiens lui manquait un peu. Bellemy était prêt à faire demi-tour mais Saoirse et le chat masqué disparurent dans le passage secret suivit de très prêt par Candice et Sabrina. Il n'avait pas vraiment le choix. Il ne manquait plus que lui, Bethany et Aguistin. Il échangea un regard avec eux avant de passer par la trappe.
Il aurait aimé que cette trappe les emmène à l'arrivée, il aurait aimé rentrer chez lui à vrai dire. Il commençait vraiment à avoir la migraine à cause de l'ancienne odeur de poisson et des hurlements que Aguistin et Bethany avaient poussés plutôt. Bellamy entendait encore une fois hurlé, il finirait sûrement par s'agacer ou s'énerver. Mais en attendant il se contenta de pousser un long soupir quand il vit le labyrinthe qui se tenait juste devant le petit groupe. Le reptile se mordit nerveusement la lèvre inférieur. S'il vous plaît, faites que personne ne fasse commentaire sur ce foutu labyrinthe sinon il allait vraiment finir par craquer.
« Ah oui... C'est tout... Tout là-haut qu'on doit aller ? » lâcha Saoirse en désignant la tour.
Merde.. Sasa pourquoi venait-elle d'infliger ça à ce pauvre Bellamy ? Il ne pouvait même pas passer sa colère sur elle, vu qu'il l'aimait beaucoup trop pour ça. Alors il se contenta de soupirer encore une fois. Heureusement que le Jabberwocky en lui ne se réveillait pas quand il s'énervait.
« Bon, en faite être un dragon me manque carrément là. Comment on va faire ? On est des poissards depuis le début de cette aventure, c'est sûr on va se perdre. »
« Mais non ! Il suffit de... de... De regarder par où il faut passer ! » elle mit sa main en visière juste au dessus de ses yeux tout en se penchant vers le labyrinthe.
Bellamy claqua violemment sa langue contre son palais avant de secouer négativement la tête tout en attrapant le bras de Saoirse pour la reculer. Tout semblait plus facile quand les réponses sortaient de la bouche de la jeune femme. Mais elle était si naïve et si optimiste qu'elle voyait toujours le bon côté des choses, pas comme lui.
« Je pense que ça sert à rien. Ce labyrinthe va nous faire le coup à la Harry Potter. Il va se déplacer enfin j'en sais rien mais je le sens pas je te dis ! »
« Se déplacer ? Mais c'est un labyrinthe ! » elle afficha un petit sourire, avant de désigner derrière eux. « Les gardes arrivent ! Viens vite, on n'a pas trop le choix de toute façon... Aie ! » elle vennait de marcher sur un caillou et se tordit la cheville. « Ca va. aller, on est pressés ! » En tirant toujours la main de Bellamy et des autres.
Bellamy regardait presque les gardes avec envie, bon sang il avait envie de se jeter dans les bras de ses chats juste parce qu'il en avait marre de courir. Heureusement ou malheureusement pour lui ? Sasa se tordit la cheville et il se sentit obligé de la prendre pour l'accrocher sur son dos. Princesse peut être mais bon sang elle était grande. Bell se demandait si il arriverait à tenir le coup jusqu'à cette fichue tour mais pour le moment il ne pensait pas trop à ce détail. Il passa ses bras sous les jambes de la jeune femme pour ne pas qu'elle glisse de son dos avant de se mettre à marcher rapidement vers le labyrinthe tout en bougonnant.
« Pourquoi les chats me font courir alors que j'ai mal à la tête ! »
Fort heureusement le labyrinthe ne semblait pas compliqué, le plus dur serait sûrement de courir, de porter Sasa tout en réfléchissant à qu'elle direction prendre. Tellement de possibilité. Il tapota alors doucement la cuisse de la jeune femme pour attirer son attention.
« Guide moi pendant que je te porte ! »
« Par là ! euh... par ici ! Non attend... Ohlala c'est compliqué ! »
Bellamy fronça les sourcils prenant le chemin de droite avant de reculer pour prendre celui de gauche avant de faire demi-tour encore une fois. Les gardes n'étaient pas loin, vraiment pas loin. Il aurait aimé se servir de ses pouvoirs mais rien ne marchait alors il se contenta de donner un petit coup dans la cuisse de la jeune femme.
« Réfléchis s'il te plait !! Vite ! A gauche ou à droite ?! »
« Hmm... Attend à... A droite ! Par là à droite ! Ensuite y'a un passage tout droit ! »
Le reptile afficha un petit sourire, il savait que la jeune femme était très intelligente. Il ne doutait pas d'elle, à aucun moment. Juste, il fallait qu'elle arrête de se mettre trop de pression. C'était vraiment mauvais pour elle et pour le bébé. Il reprit alors sa course dans le passage droit du labyrinthe tout en prenant le passage tout droit. Un grand sourire de fierté se dessina sur son visage.
« Tu as vraiment mémorisé les chemins ? »
« Euh... Peut-être ? c'est assez facile en fait ! C'est Bethany qui m'a appris ! » annonça t-elle timide.
Cette fille avait vraiment un grand potentiel c'est sûr. Bellamy ne pût s'empêcher de caresser délicatement la jambe de la jeune femme pour lui montrer qu'il était fier d'elle. Saoirse était le genre de personne qui avait besoin de savoir quand une personne était fière d'elle alors Bellamy le montrait souvent. Bellamy continuait alors son chemin, le sourire aux lèvres. Ils allaient enfin réussir quelque chose dans cette aventure, enfin ! Mais le sourire du dragon disparût rapidement tandis qu'il se stoppa net dans sa course ainsi que tout le reste du groupe. Ses yeux émeraudes se levèrent pour fixer la hauteur d'un.. mur. Et oui, il l'avait dit. Ce labyrinthe était vivant, fais chier!
« Hein ? Mais... Mais il n'y avait pas de mur quand on a regardé. »
Il croyait Saoirse sur parole, vraiment. Cela n'empêcha pas l'apparition de ce foutu mur. Bellamy posa ses doigts dessus, juste au cas où. Après tout, cela pouvait être un mirage mais non, il était bien réel. Il entendit ensuite le bruit des gardes qui n'étaient sûrement pas loin. Le reptile avait vraiment envie de craquer. Il aurait pût si il n'avait pas vu la chose la plus étrange qu'il soit depuis le début de cette mission. Il se frotta vivement les yeux mais non il n'hallucinait pas. Les chats étaient en train de marcher sur les murs du labyrinthe pour rejoindre le groupe. Cette scène était juste étrange et horrible. Bellamy recula de quelques pas avant de serrer un peu plus Sasa contre son dos.
« C'est un pas un remix de Harry Potter mais plutôt un film d'horreur.. C'est quoi ces putains de chat! ON FAIT QUOI MAINTENANT ?! Je les mange ? Je les crame ? Ah non .. ça je peux pas faire ! Je suis incompétent punaise! »
« Tu es un dragon, non ? » Demande-t-elle, toujours sur son dos. « Et les dragons c'est puissants ! Donc, tu es puissant. Dans le sens, de la force ? »
Il sentit les muscles de Sasa se tendre contre son dos et il comprit que cette dernière paniquait autant que lui et pourtant elle venait de dire quelque chose de très... Intelligent. Comme quoi les rumeurs sur les blondes étaient vraiment fausses.
« Ah mais.. oui. »
Bellamy leva ses yeux en l'air, fatigué de sa propre connerie. Il devrait le savoir pourtant. Le reptile afficha un petit sourire tandis que les chats étaient encore sur le mur. Il posa délicatement la jeune femme sur le sol prêt de Bethany avant de prendre un peu de recule. Bellamy se mit alors à courir à toute vitesse vers le mur avant de finalement frapper dedans à l'aide de son poing droit. Le mur se fissura à cause du coup et quelques secondes après se brisa faisant tomber les chats sur le sol. Il récupéra rapidement la princesse pour la mettre sur son dos.
« On peut y aller ! »
« Tu es un dragon ! » Sourit-elle, lui embrassant la joue en acceptant volontiers son aide. « J'espère que tu t'es pas fait mal et.. Par ici ! Regarde ! » Les murs bougeaient maintenant devant les yeux de toute l'équipe et semblaient barrer leur chemin.
« ... Voilà un bien étrange stratagème ! » lâcha le baron.
Bellamy passa sa main sur son visage avant de pousser un long soupir. Le chemin allait être rude et compliqué. Il se mordit l'intérieur de la joue réfléchissant à deux fois avant de proposer son plan. Mais il ne voyait pas d'autre solution alors il se décida à prendre la parole.
« Quelqu'un pourrait porter Sasa pendant que je casse tous les murs sinon ? Je vois pas ce qu'on pourrait faire d'autre. »
« Je peux me débrouiller un peu, Ralph, t'inquiète pas ! » dit-elle en descendant du dos de Bellamy même si elle avait l'air un peu perdue. « La tour est juste là, derrière ces... trois ou quatre niveaux mais... S'ils se mettent à faire bouger les murs nous ne sommes pas rendus ! »
« Effectivement. Che roi n'en est pas à shon dernier tour de maliche, comme vous pouvez le conshtater. Mon cher, shi vous vous en shentez la forche... Je vous en prie »
Bellamy retroussa alors ses manches tout en affichant un petit sourire en coin. Il allait sûrement avoir un peu mal aux mains mais ce ne sera rien de grave. Il avait la peau bien plus dur qu'un simple humain. Cela avait du bon d'être un dragon. Il vit le mur devant eux se mettre à trembler mais cela ne l'arrêta pas. Il prit assez d'élan pour frapper violemment le mur qui se brisa lui aussi à son tour. Le reptile fût plutôt surpris de voir un chat bien plus petit que lui se faire écraser par le mur. Le mur s'était mit à trembler parce que le chat l'avait retenu avec sa force. Mais c'était quoi ce monde étrange ?
«Mais c'était un piège ! » lâcha Sasa « ... On va dire que tu sais comment mettre les chats au tapis, toi. » Donnant une petite tape à Bellamy.
Bellamy afficha une petite moue et il se baissa pour déplacer légèrement le morceau de mur laissant le petit chat respirer correctement. Il voulait sortir d'ici mais pas les tuer. N'oublions pas que le dragon aimait les chats, dans tous les sens du terme. Une fois le chat libre, il se redressa et fixa la princesse tout en affichant un petit sourire. Non ce n'était pas qu'un simple labyrinthe.
Jauge de malchance: 72%
Candice D. Brooke
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emma Stone
Qu'est-ce qu'il me veut lui ? Tiens moi ça j'vais l'défoncer à la course
Quels pots d'colle ces exs...
| Conte : Mario | Dans le monde des contes, je suis : : La Princesse Daisy de Sarasaland
You're downhearted and confused, because baby, you've been startin' to lose. Losin' out on everything you might try to do. Bad luck, fella, 's got a hold on you. Losin' your money, 'bout to lose your home. Done lost your woman and everything's wrong. Law of average plainly states that chances go around. But if you wanna know the truth about it, I'll tell you what's pulling you down, yeah. You got bad luck, that's what you got, that's what you got, yes, sir !
MUSIC !
Ce baron était certainement le premier chat que Candice appréciait ! Que ce soit dans cette aventure, ou dans sa vie d'ailleurs. Sa vie dans le grand sens du terme, car avant d'en être allergique, elle était idéale pour les crocs d'un félin affamé qui raffolait de son type de chair. Donc oui, ce n'était pas l'amour fou avec eux, entre ça et l'allergie nucléaire qu'elle avait en leur présence à présent, mais ce protagoniste fut le premier à réussir l'exploit d'être apprécié par la Brooke !
Et puis, il fallait croire que la transformation en chat aidait. Pas à apprécier les chats non, mais à ne plus être allergique. Elle n'appréciait pas du tout cette transformation mais il fallait admettre que c'est une remède efficace (mais qu'elle espérait temporaire pour pouvoir redevenir humaine). C'est quand même dommage que pour se soigner d'une allergie, la plus grande efficacité résidait dans la métamorphose de ce qui provoque l'allergie. Elle était chanceuse, imaginez qu'elle soit allergique aux acariens, à la poussière ou au lactose !
Mais comme c'était tout de même ce peuple étrange qui les avait foutu dans cette situation, et qu'elle n'avait vraiment pas apprécié le sexisme de ces gros macho, elle n'en fit pas la remarque. Elle ne fit d'ailleurs pas non plus la remarque QU'ELLE AVAIT SUUUURKIFFE CETTE BATAILLE parce que ça aurait été inapproprié. Mais il fallait l'admettre, ils avaient déchiré dans cet affrontement, malgré les quelques couacs. On fire ! Personne ne pouvait les arrêter, pourquoi des gens continuaient d'essayer ?
Et encore une fois, elle ne fit pas le commentaire comme quoi d'ordinaire, elle aimait bien les labyrinthes. Parce que ça aurait été de nouveau inapproprié et que dans ce cas précis, elle n'était pas sûr de bien les aimer : elle voulait rentrer rapidement, ce n'était pas en mettant des trucs marrants comme des trampolines ou de la glace sur le chemin qu'elle voudra rentrer plus lentement pour en profiter.
Voilà donc une Candice partagée entre la ... kiffance et le déplaisir que nous retrouvons dans ce labyrinthe, avec une Saoirse GPS approximative, un beau dragon aussi puissant que sexy et blasé, une Bethany aussi badass qu'elle même (oui, narrateur à la troisième personne mais ça reste la tête de Candice donc elle peut se jeter des fleurs si elle veut), une Sabrina agacée d'avoir ses sortilèges tout détraqués et un Aguistin en colère parce que c'était un petit garçon colérique en âge de devoir passer ses nerfs. Il ne fallait pas lui en vouloir, à 7 ans ils doivent crier, s'exprimer ! C'est si mignon.
J'ai vraiment adoré le premier tome de L'Epreuve, mais j'ai jamais vraiment voulu rentrer dans leur labyrinthe pour autant. Vous imaginez sinon ? Aller à Weshteross parce que j'aime Game Of Throne, nope très peu pour moi, je shuis très bien chez moi où on ne meurt pas à chaque épisode.
C'est vrai que le monde d'Harry Potter craint un peu moins mais... y'a un labyrinthe aussi je crois. Dans le ministère de la magie, commenta la Princesse avant de se tapoter les menton, songeuse, ramenée à la réalité par un regard insistant de Bethany. Pardon, on allait où déjà ? Alors que Candice eut un sourire amusé, Saoirse remarqua de nouveau le mur écrasé avant de se rappeler de la situation. C'est tout droit !
En le disant, elle désignait les murs qui se dressaient sur leur chemin, murs qu'ils pouvaient tous facilement remarquer puisqu'ils... tremblaient. Candice siffla pendant cinq long secondes, avant de se tourner vers Bellamy, un regard épaté sur le visage. Bah cha ch'est du talent. Elle le regarda avec cette même expression pendant un instant avant de préciser devant son air confus. Regarde, les murs ont déjà peur de toi, expliqua-t-elle en les désignant du doigt, alors qu'ils tremblaient toujours.
Bien sur qu'ils ont peur de moi. A une époque j'étais l'effrayant Jabberwocky ! Le cracheur de foudre ! Le champion de la reine rouge ! Maintenant bah.. Je suis moi. Mais c'est cool de casser des murs ! Candice lui adressa un sourire, trouvant son ami particulièrement cool. Bonne réponshe.
Shette route semble toute indiquée, fit le Baron, avant de se retourner en même temps que le groupe en entendant les gardes se rapprocher. Le chat sortit alors son épée. Courrez vers la tour, je vais tacher de les retenir !
Candice réfléchit un instant. Prendre des risques pour aider ce Baron afin qu'il ne se sacrifie pas seul, ou courir en effet pour profiter de cette chance afin d'arriver à leur objectif ? Mmmmmmmh... Ok ! Fit alors Candice rapidement avant de se mettre vite à courir, incitant le reste du groupe à en faire de même en les poussant doucement. Mourrez pas vous étiez le seul qui était bien !
Pour toute réponse, le Baron hocha la tête et baissa légèrement son haut de forme, en garde, épée à la main. C'est que Candice pourrait presque le trouver sexy s'il n'était pas un chat ! Sur cette étrange réflexion, elle se tourna pour regarder devant elle afin de ne pas perdre de temps, puisqu'ils commençaient à entendre plus distinctement encore les gardes approcher, et très vite, le combat contre le Baron.
Ils arrivèrent donc rapidement devant les nouveaux murs effrayés par le dragon. Candice se tourna une dernière fois pour s'assurer que le Baron n'avait pas échoué lamentablement et que les gardes étaient juste là. Mais remarque... c'était une perspective encore tout à fait possible ! Ne voyant pas ce qu'elle pouvait faire, bien qu'elle avait envie de se montrer efficace, elle secoua alors Bellamy par le bras. Booon tu te dépêche de les cassher eux aussi ?
Mais en réalité, Bellamy put ne rien faire puisque le mur continua à trembler quelques secondes et puis... il se mit à bouger tout seul, coulissant pour libérer. Candice se retint de rire. Ah ouais, che mur sh'est carrément dit "allez y pas besoin de me cassher". Cha ch'est fort, chapeau.
Bellamy haussa les sourcils, sous la surprise de voir les murs fuir d'eux même. Il secoua alors la main devant le visage de Candice pour lui dire de se calmer. Mouais. Je le sens vraiment mal cette histoire.
Mais noon, tout va bien j'en shuis chertaine ! Et en regardant justement si tout allait bien, ils virent alors un chat qui se serrait au maximum de ce qu'il pouvait serrer dans un coin un peu plus loin, terrifié, en se cachant la tête dans ses pattes. Allez-y, pashez mais ne me frappez pas !
Relaaaaxh, on n'explose que les méchants ! Tout va bien t'as l'air d'un chic type toi, fit alors Candice pour lui répondre, se voulant rassurante.
Le chat releva un oeil, toujours effrayé mais cette fois-ci curieux, par dessus ses pattes pour regarder le groupe. En guise de salut, dans sa candeur habituelle, Saoirse agita la main en souriant gentiment, ce qui fit sourire Candice à son tour. Les... Les méchants ? Mais... She n'est pas cherché être vous? Le roi a dit que...
Candice haussa un sourcil. Quoi ? Vous nous avez kidnappé, dans le but de forcher un mariage non désiré juste parche que le prinche est en chaleur et en manque. Vous êtes les méchants, non mais j'halluchine ! Les victimes qui veulent fuir des criminels ch'est normal, pas méchant, bandes de dégénérés !
Saoirse lui tapota l'épaule comme pour la calmer. Je... je crois pas qu'il soit responsable de ce qui nous arrive. Et elle devait avoir raison, puisque le chat s'était réfugié de nouveau derrière ses pattes.
Candice soupira. Pardon petit, ch'est un reflexe, comme quand on dit que je shuis folle ALORS QUE JE VOUS JURE QUE CHE REFLET DANS L'AQUARIUM AVAIT L'AIR D'UNE VRAIE SHOEUR ! Elle s'éclaircit la gorge. Allez cha vaaa, je m'excuse ! Non on est pas les méchants, tu es juste le garde d'un roi qui abuse de toi et de ta gentillesshe. Les chats un peu débiles de chez nous sont bien plus paisibles, tu devrais venir vivre avec eux moi je dis.
Oh... C'est vrai, je peux venir avec vous ? Fit-il comme dans une lueur d'espoir.
La barmaid haussa les épaules. Tous les 15 jours, 6 pershonnes she font happer violemment dans un autre monde et reviennent toujours hein, mais 1 fois shur 2 avec un truc chelou du genre alien ou dinosaure. Alors juste un chat qui parle je vois pas pourquoi cha sherait pas posshible.
Mais ils parlent déjà à Storybrooke ! s'écria Saoirse, intriguée, alors qu'elle était remontée sur le dos de Bellamy pour le trajet. La barmaid haussa les épaules de nouveau. Et ch'est le genre de truc qui ne shurprend même pas.
Derrière, Candice nota qu'ils commençaient à entendre des cris. Elle fit une grimace. Ce pauvre baron ne tiendrait pas longtemps. Et d'ailleurs... eux non plus, du coup.
Soudainement, un énorme bruit retentit, suivi d'un grand éclair blanc qui passa devant le groupe. Candice manqua de rire en réalisant que c'était Mucha, qui courrait comme s'il avait vu un concombre... mais son rire disparut pour de grands yeux surpris, presque choqués, en voyant le chat frapper les murs un par un pour les détruire en passant dedans, sans s'arrêter, comme ce X-Men dégueulasse géant qui faisait la même chose dans le film. Mais le rire fut de nouveau de mise en voyant qu'une telle adrénaline lui était donné par... une épée plantée dans les fesses, qui était d'ailleurs également la raison de son cri paniqué.
En fait ch'est con partout un chat, que cha parle ou pas, commenta-t-elle, alors qu'elle était au bord des larmes de rire.
Mademoiselle, je vous prierai de continuer votre route, nous shommes envahis ! Le baron était de retour ! Il s'engagea derrière Mucha, rapidement suivi du chat que Candice avait invité à Storybrooke qui restait auprès d'eux. La barmaid était toujours en train de rire du spectacle irréaliste, mais pressa tout de même son groupe à presser le pas. Allez ch'est pas tout, parche que ch'est bien drôle mais y a pas youtube ici pour poshter cha desshus. Alors zou, faut rentrer vite.
Avec une telle escorte, le groupe finit par arriver plus ou moins sains et saufs à la tour. La base de celle-ci était circulaire, ouverte partout, donnant sur un escalier immense qui s'élevait jusqu'au sommet qui était d'ailleurs très très très très loin du sol, si bien que Candice en eut mal à la nuque en essayant de le regarder, ce qui ne fut un pas un grand succès puisqu'on ne voyait rien, à part la lumière du ciel.
Le jour ne va pas tarder à revenir sur votre ville, il faudra atteindre le shommet avant que chela n'arrive ! Informa le Baron. Bien, pas de stress du tout. Il fallait monter la distance entre la Terre et la Lune avant le matin qui arrivera d'un instant à l'autre maintenant.
Au bas des marches, Mucha retira l'épée de son derrière en pestant, ce qui arracha un nouveau rire à Candice. Moi, je monte pas là ! Râla-t-il.
Peu importe, retenez les gardes dans che cas ! Bon plan, appuya Candice. Ch'est pas toi qui doit y aller alors... merchi camarade. Protège nous bien quand même, fit-elle avec un clin d'oeil.
Le baron s'engagea dans les marches. Bien ! Que les humains, les plus trop humains et les chats qui veulent she cassher d'ici shuivent ches deux là ! Son regard se dirigeait vers le petit qui avait voulu rentrer avec eux. Toujours partant pour Shtorybrooke ? Une ville bizarre mais bien moins qu'ichi (quel exploit !) ?
Toujours ! Je ferais tout pour ne plus avoir à shubir notre roi ! Fit-il avec détermination, jusqu'à prendre la main de Candice pour monter les escaliers avec elle. Touchée, elle eut un sourire affectueux. Un autre chat qu'elle aimait bien ! Quelle journée surprenante.
Che ne vais pas m’amucher à…oh non mais te mets pas à écrire en chat sinon on va plus s’en sortir et puis ils en ont rien à secouer de tout ce qu’il s’est passé parce que sinon c’est pas marrant, tu te contente juste de recopier ce qu’ils savent déjà alors que c’est bien plus marrant d’abréger la chose. Pour le coup, ma joueuse à raison, abrégeons la chose. Donc nous sommes devant le labyrinthe, cassant les murs, enfin essayant dans tous les cas parce que faut atteindre le haut de cette fichue tour pour pouvoir rentrer chez nous parce que je n’ai aucune envie de rester un chat. Mais voilà que les gardes se joignent à la fête. Je pousse un profond soupir et lève les deux mains pour utiliser la télékinésie mais vu la malchance qui nous tourne autour de la tronche depuis le début de cette aventure toute pourrie soyons sincère, ça marche pas. Mais par contre, ça me permet de faire péter du mur pour accéder à la tour. Comme quoi, tout inconvénient à un avantage.
« Ch’en ai marre de Che pays ! Che veut rentrer à la maishon ! » le baron se tourne vers moi « Cha tombe bien, ch’est par ici ! » dit-il en désignant les escaliers où il va, passant à côté de Mucha « Che vous chui ! » mais je me stoppe très vite quand je vois tous les escaliers à monter et mes petites papates déjà bien fatiguées « Je vais tenter à nouveau ma formule de lévitachion, chi cha marche, on peut touch arriver en haut chans les eschcaliers. Chinon on fera notre schport de la chournée. » Je sors le carnet de Tante Zee de la poche de ma tenue, parce que je les auraient mordu s’ils m’avaient piqué le carnet et récite à nouveau la formule « Lacipum Micfrit Scrampette Litch » mais rien ne se passe, enfin sauf Mucha dans les airs, la tête en bas. Oups. Voilà qu’il se met à pester pour tenter de redescendre « Ch’en ai ma claque ! Y’a pas un truc pour faire aschenseur ? Ch’est parce que ch’est la formule de ma tante Chelda, ch’est pour cha que cha marche pas. » « Malheureusement, non ma chère…Seule l’aschenhion par vos propres moyens pour permettre de rentrer chez vous ! » énonce le baron « Mais elle va me faire redeschendre la blondinette ?!! POSEZ MOI PAR TERRE ! » « Et chi j’echayais une autre formule ? Y’en a bien une qui marchera… » je pose mon regard sur Mucha avant de lever la main et de la refermer pour le faire redescendre sur le sol, en douceur « Merchi » dit-il, un peu grognon en s’époussetant.
« Décholée. » dis-je avec un sourire gênée « Ne me lanchez plus jamais de shorts ! » Je me mords la lèvre inférieure, repensant à un autre sortilège qui pourrait nous aider, un sort lancé une seule fois. Par Ambrose. Sur des tomates pour les rendre géantes. C’était fun. Mais est-ce-que là ça marcherait ? Sur moi ? Pour pouvoir monter tout le monde en haut d’un coup. Je respire longuement « Che croit que ch’ai quelque chose qui peut aider. » avouais-je avant de regarder la formule « Mortelle constante, de petite taille, je deviens géante. » je me mets à grandir, grandir, grandir et finit par faire le double de ma taille d’origine et de celle des autres du coup. Mais mon poids plume parti, l’escalier se fendille « Attenshion miademoiselle ! » hurle presque le baron en se reculant alors qu’un morceau s’effondre « Oupch. » Plus d’hésitation, j’attrape tout le monde, y compris Mucha qui se débat, en pose sur ma tête et mes épaules avant de leur dire de s’accrocher et me mets à courir aussi vite que possible dans les escaliers « LACHE MOIIIIII! » hurle Mucha alors que je tente le tout pour le tout pour arriver en haut, en entendant craqueler les escaliers « La ferme ! » « QUOI ? MAIS COMMENT ELLE ME PARLE ?! VOUS SHAVEZ QUI JE SHUIS MIADEMOISELLE ?! » et il prends la grosse tête en plus. Je continue de courir sans faire attention à lui mais alors qu’on semble arriver en haut, un bruit d’une énorme explosion se fait entendre et les murs de la tour se mettent à trembler de toute part et c’est pas de ma faute ! Et la tour s’effondre littéralement sur elle-même avec nous.
La dernière chose dont je me souviens ? La sensation de vide.
Je ne suis pas désordonnée. Je suis confrontée à l’organisation!
Qu’est-ce qu’il venait de… se passer… exactement ?! Saoirse se mit à tousser lourdement tandis qu’un épais nuage de poussière se dissipait progressivement autour d’eux, résultat exceptionnel de l’immense explosion qui avait retentit et de leur chute vertigineuse vers le… bas de la tour ?! Se redressant, elle entendit grogner en dessous d’elle et se dépêcha d’enlever son coude de la figure de Bellamy !
« Pardon pardon ! »
S’excusa-t-elle, plus surprise d’être encore en vie qu’autre chose. Il n’y avait pas à dire, son ami faisait un très bon coussin ! Comme quoi avoir du sang de Dragon donnait la peau dure ou, au moins, une sacrée résistance à plusieurs mètres de chute libre depuis le haut de la tour !
« Sabrina ?! »
L’adolescente les avait portés quasiment jusqu’au sommet et puis ils avaient chutés et… Et elle avait… Rétréci de nouveau ?! La blonde se releva prestement, tirant la main de mister Grognon, cherchant des yeux la jeune fille autour d’eux. Des décombres bouchaient une partie des sorties à la base de la tour et jonchaient le sol tout autour d’eux, les ayant par on ne savait quel miracle, évités de justesse ! Qu’est-ce que c’était que cette explosion ? La tour était-elle si ancienne qu’elle ne supportait même plus son propre poids ? Parce qu’elle n’avait pas vu la petite sorcière lancer un autre sort alors il n’y avait pas trente six solutions…
À à peine quelques pas d’eux, Saoirse put enfin entendre le grognement caractéristique d’une Bethany qui se réveille sans rien comprendre : celle-ci avait atterris en compagnie de Sabrina sur l’énorme ventre de Mucha, qui avait fait office de coussin de sécurité ! Juste à côté, le Baron semblait avoir attrapé Candice avant qu’elle ne s’écrase ; et Aguistin… Gisait sur le sol. Bon, aucun de ses membres ne semblait avoir d’angles bizarres alors Sasa lui tendit juste la main pour l’aider à se remettre d’aplomb. Le connaissant, il avait dû refuser de se faire sauver par un chat.
« Nous sommes redescendus. » Déclara la princesse, désignant le reste de la tour.
Cette dernière s’était considérablement affaissée sur elle-même et, par on ne savait quel miracle, tenait encore bien droite avec son sommet bien visible cette fois. Il ne devait y avoir que six ou sept étages les séparant de ce dernier ! Le Baron épousseta sa veste une fois que Candice fut sur pieds, réajustant son haut de forme dignement en se tapotant le menton. Mucha vira les deux filles de son ventre et se redressa à son tour, pestant comme à son habitude.
« Et maintenant, qu’esh-che qu’on fait ? » Bougonna-t-il.
« On attend. »
Le Baron avait dit cela d’une voix calme, désignant du menton les nombreux chats qui couraient dans leur direction avec, à leur tête, le roi recouvert de poussière ! Malgré elle, Saoirse songea qu’il était encore plus moche comme ça… Elle qui adorait les animaux et les félins devait bien reconnaître qu’ils n’étaient pas vraiment sympathiques ceux-là. Même Crooner, qui était borgne, se révélait la plus adorable des créatures ! A se demander s’ils étaient vraiment des chats en réalité.
Le roi frappa ses pattes l’une dans l’autre, se dandinant d’un air complètement ravi. Par réflexe, la princesse serra les pans du perfecto devant elle et se recula près de Bellamy et Bethany. Ils étaient ceux qui frappaient le plus fort en cas de besoin, alors…
« Oooooh comme je shuis heureux de vous revoir ! » Minauda le souverain, émoustillé. « Je penshais que chette explosion vous anéantirait mais vous êtes plus sholides que vous en avez l’air ! Ch’est parfait ! »
Attendez, est-ce qu’il était vraiment le responsable de ce qu’il venait de se passer ?! Elle en resta abasourdie. Il avait tout bonnement essayé de les… tuer ?!
« Votre miajesté, faites attenshion à che que vous dites ! Penshez à votre réputachion… »
Le roi se mit à rire en se reprenant, hochant plusieurs fois la tête à l’attention de son conseiller. Sasa distingua aussi le messager aux oreilles tombantes, qui était venu les récupérer après leur arrivée et semblait du même avis que le roi quant à la situation. Il tenait d’ailleurs une espèce de télécommande… Rien que d’y songer, elle en eut des frissons. Depuis quand est-ce qu’on essayait de faire exploser des invités venus d’un autre monde ?! Irréaliste et impassable. Franchement, elle tapota sur son ventre pour que son bébé ne prenne pas exemple sur ce genre de comportements.
« Hmm, bien, bien… Maintenant, shi nous… »
« Regardez ! » Le coupa le Baron, tendant son épée vers la gauche.
Tous tournèrent la tête dans la direction indiquée, même Sasa, pour découvrir une file impeccable de chats blancs vêtus d’uniformes militaires rouge vifs. L’un d’eux tenait même une trompette et portait un de ces grands chapeaux noirs comme les gardes de la reine d’Angleterre… Droits comme des i, l’air solennel, ils étaient arrivés dans un tel silence que la princesse ne les avait pas du tout entendu arriver !
Et au bout de la file surgit alors un chat noir aux yeux vairons, lui aussi habillé d’une tenue militaire claire cette fois, qui semblait plus qu’essoufflé ! Saoirse ouvrit la bouche en le reconnaissant, tendant un index dans sa direction avant que Bethany ne lui appuie sur le bras pour le faire redescendre. Ah oui, on ne désignait pas les gens de l’index ! Mais quand même !
« C’est le chat que j’ai sauvé ! » S’exclama-t-elle dans un sourire.
Ce dernier s’avança vers eux, observant tous les humains avant de reporter son attention sur les chats et en particulier sur le roi. Il avait l’air complètement ébahit des évènements – au moins, il n’était pas le seul.
Il désigna la tour effondrée sur elle-même… Ou bien est-ce qu’il parlait des transformations en félin de la part de certains participants ? En tout cas, la voix du roi se fit mielleuse et de fier il passa à gêné. Mal à l’aise. Continuant pourtant de se dandiner.
« Oh, Loki, tu es rentré plus tôt que prévu… »
« Shon Alteshe le prinche Loki ! Inclinez-vous ! » Ordonna le conseiller aux autres chats qui, passé la première surprise, baissèrent le haut de leur corps pour saluer l’héritier du Royaume des chats.
Comme ni Mucha ni le Baron ne le faisaient, Saoirse n’osa pas non plus les imiter. Aux côtés du prince apparu soudainement une petite chatte blanche portant un nœud : celle qui les avait aidé à s’échapper de la salle au banquet !
« Blanche m’a prévenu père et je suis rentré aushi vite que j’ai pu ! Que shignifie tout ce chamboulement ?! »
« Et bien… Je voulais shimplement remerchier miademoiselle Shasha et ses amis ! Et j’ai aushi penché que rien ne te ferais plus plaisir que d’épouser une aushi jolie créature… Bien qu’elle shoit pleine mais cha ch’est un détail. Je me trompe peut-être… Tu vas me le dire ? »
La princesse gonfla ses joues sous la réflexion, faisant une moue boudeuse avant d’attraper la ceinture de Bethany pour l’empêcher d’aller dire le fond de sa pensée à ce roi de pacotille. De même que Candice. En tout cas, à la surprise générale, le prince ne sembla absolument pas ravi des manigances de son père et fronça durement les sourcils. Peut-être qu’une porte de sortie se profilait enfin vers l’horizon ? Ou, à défaut, un chat un peu plus censé que les autres ? (quoique traverser devant un camion n’avait rien de très intelligent… Mais soit.)
« Il était inutile de vous donner tant de mal. » Répliqua finalement Loki. « Pour moi, ch’est déchidé depuis longtemps : ch’est Blanche que j’épouserai ! »
Il désigna la petite chatte blanche à ses côtés.
« Quoi ?! » S’étouffa le souverain encore couvert de poussière. « Tu veux épouser… Cha ?! »
A la vision des nombreuses têtes surprises de la cour, c’était une sacrée nouvelle ! Même Mucha et le Baron échangèrent un regard curieux, tandis que le roi papillonnait de l’un à l’autre sans oser réellement le croire.
« Tout le monde tombe des nues… » Commenta Mucha, sceptique.
« Le prince est quelqu’un de bien. »
En effet, celui-ci sortit de son habit le petit paquet enrubanné – qui avait bien failli lui coûter la vie à Storybrooke – et le tendit à la jolie chatte. Cette dernière poussa un miaulement adorable avant de ronronner en découvrant des petits biscuits au chocolat en forme de poissons ! Saoirse les reconnu d’ailleurs : c’étaient ceux que vendaient Queenie dans sa pâtisserie ! Ainsi, le prince avait fait toute la route juste pour retrouver des pâtisseries à offrir à sa promise ? C’était… Si romantique ! Elle en aurait pleuré si elle avait put. D’ailleurs, elle en pleura, discrètement, s’essuyant les yeux avant de renifler. Les hormones, toussa toussa… !
Le prince se tourna soudain vers elle, la faisant s’immobiliser en plein geste, et lui adressa un sourire doux.
« Ca dépend… Si c’est le même genre de remerciements que nous avons déjà eu en ville, je crois qu’on s’en passera volontiers ! » Elle ne voulait pas le vexer mais la malchance, très peu pour elle finalement. Elle avait déjà suffisamment à faire avec la sienne ! « Mais vous pourriez… »
« Oooooh Shasha tu dois être tellement malheureuuuuuuuse ! » L’interrompit le roi.
Ce dernier, les larmes au bord des yeux dans une fausse pose théâtrale et dramatique, s’approcha à son tour et vint attraper la main de la blonde. Lorsqu’il se pencha vers elle, Saoirse pu clairement voir ses yeux globuleux la reluquer de la tête aux pieds.
« Bon, puishque tu ne peux pas épouser Loki, ch’est avec moi que tu te miarieras ! Tu pourras manger tous les biscuits que tu voudras, on est d’accord ? »