« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Après la levée de la malédiction, je passai une des nuits les plus longues de toute mon existence, moi qui pensais pourtant en avoir vécu de bien pire à Gravity Falls avec un démon qui hantait mon esprit ou bien encore dans d'autres dimensions, entourées de créatures qui ne me permettaient pas de fermer l'œil une seconde. Chacune de ces nuits avait sa petite particularité et celle que je venais de vivre sembla être la plus... frustrante. J'étais tombé malade les premières heures qui suivirent le retour de mes souvenirs, passant la soirée avec des maux de ventre et de tête atroces. Mon cerveau dû assimiler deux vies opposées et pourtant similaires que ma réflexion ne s'empêcha d'analyser. J'étais perdu et avec tant de questions que je passai la nuit à les écrire, remettre en ordre mes idées, celles de Ford - mon autre identité - ses souvenirs et les miens... J'avais l'impression d'être atteint d'un trouble dissociatif de l'identité. Le bureau de notre père fût ravagé de papiers, de notes et de recherches sans quoi je ne pouvais m'organiser. Il y avait beaucoup trop d'informations dans ma tête et je ne savais comment les prendre. Qu'est-ce que je devais en faire ? L'accepter ? Non, ce n'était pas digne d'un savant. Un savant recherche la cause de l'effet. Il se demande "comment" puis il répond à la question. C'était ainsi que je procédais mais des pièces manquantes faisaient obstacles à mes recherches. J'avais besoin d'une aide extérieure et cette personne figurait justement la cause de tous les problèmes... Regina Mills.
Dans un autre monde, elle serait la Méchante Reine du conte des frères Grimm, celle qui aurait jalousement empoisonné sa belle-fille car décrétée plus jolie selon un miroir magique. Je dus me renseigner sur le conte en lui-même mais je savais déjà que, finissant par jeter une malédiction, l'histoire n'était pas exactement similaire à l'originelle. Quelque chose différait et nous embarqua nous tous, les personnages des autres dimensions mondes, à Storybrooke. Était-ce une histoire de vengeance ? D'amour ? De jalousie ? L'identité maudite en moi cherchait déjà à rassembler les pièces de cette femme tandis que pour ma part, j'essayais de scientifiquement comprendre comment j'avais pu être transporté ici... Et comment je pouvais repartir. Pire qu'une simple volonté, j'avais besoin de réponses et cela même s'il fallait escalader la façade blanche comme neige (le jeu de mot est involontaire) de la demeure du Maire pour me faire entendre. C'était une fois le soleil levé que je me tentai à aborder Regina, seulement je remarquai bien vite que la moitié de la ville faisait déjà la révolte devant chez elle. J'aurais du m'en douter, forcément. Après tout, je n'étais pas le seul à avoir subitement récupéré la mémoire et la ville semblait bien remontée sans que je n'eus besoin d'y ajouter ma part. À l'écart, derrière un arbre, je compris que je n'allais pas pouvoir atteindre la reine de cette manière et en un sens, je me disais que ce n'était pas plus mal. Moi-même, j'avais passé une nuit abominable et sous l'effet de la colère, j'aurais pu me joindre à la bande révoltée sur le seuil si je n'avais pas moi-même compris ce que ça pouvait être à l'intérieur de la maison... Se sentir haï, rejeté. Cette simple idée calma mes nerfs en un temps record et je fis demi-tour vers la boutique de Stanley.
J'attendis deux, trois puis finalement quatre jours avant de retourner chez le maire pour trouver réponses à mes questions. J'étais certes plus reposé que la première nuit, mais la simple idée d'avoir deux vies dans la tête, moi qui divisait déjà la première en une bonne dizaine, hantait chacune de mes pensées qui ne semblait plus être les miennes, désormais. C'est une drôle d'impression et je pense que seul un Storybrookien peut la comprendre. J'étais perdu mais heureusement, encore déterminé. C'est sous cet esprit-là que je contournai le grand bâtiment dans le froid de l'hiver et que j'atteignais la terrasse. Il était aux alentours de 20h que la nuit tomba déjà, cachée sous d'épais nuage gris. J'étais vêtu de mon fidèle épais et long manteau marron qui me suivait toujours depuis avoir été abandonné par ma fausse famille... Disons simplement depuis que je suis dans ce monde. Je préférais celui que j'avais à Gravity Falls - il avait plus de poches - mais qu'importait sur le moment puisque c'est désarmé que j'arrivais à la porte de derrière. La dernière fois, je souhaitais résoudre une enquête impossible entre l'antiquaire et le maire sans même comprendre que le véritable problème était bien plus grand et important que je n'aurais pu le croire. Je ne ferais pas deux fois la même erreur.
Appuyant doucement sur la poignée, je ne la sentis pas résister et ouvris étonnement la porte comme si j'entrais dans ma propre maison. Avec le monde qui était venu la dernière fois, je savais que je n'étais pas le premier à avoir tenté d'atteindre la terrasse. Pour preuve, un rosier se trouvant dans le périmètre avait été coupé de manière sauvage et brutale. Je remarquais les tiges froissées, parfois cassées, mais aucunes ne gisaient pour autant par terre. Il n'y avait plus de traces des roses... Regina Mills était donc venue récemment ici pour récolter les dégâts ? Sortant et entrant par la porte que je venais de franchir, elle n'avait pas du utiliser le verrou par simple oubli ou parce que les visites se firent de moins en moins fréquentes entre temps. Je crois me rappeler qu'Emma Swan, la shérif mais aussi une certaine Sauveuse sur laquelle je dois également porter mon attention, avait demandé aux habitants de ne pas se laisser aller à la haine et au mépris qui ne menait nul part. Si mes hypothèses étaient correctes, alors Regina ne redoutait plus d'invité surprise... Jusqu'à maintenant.
Alors que je balayai la pièce du regard, la porte se claqua violemment après un coup de vent que je ne contrôlai pas. J'entendis des talons frappaient sous des bruits sourds les marches d'un escaliers menant à l'entrée principale, avant d'arriver jusqu'à moi. Regina Mills me trouva contre un mur, mains plongées au fond de mes poches, le regard qui croisa le sien. J'étais expressivement neutre même si au fond de moi, mon pouls se faisait plus rapide. Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait face au danger, plongé dans mon laboratoire à me droguer comme si la terre avait arrêté de tourner.
"Madame le Maire." Articulais-je simplement en premier approche.
"Avant que vous ne disiez quoique ce soit, sachez que je ne suis pas là pour vous insulter ou vous critiquer. Ce n'est pas l'objectif de ma venue et si vous me laissez le temps de m'expliquer je suis certain que vous ne verrez pas en moi la menace que je peux sembler être."
J'avançais de deux pas dans sa direction sans la quitter une seule seconde des yeux. À le croire ou non, je n'avais jamais approché cette femme durant ma période d'amnésie même si je connaissais très bien ses cheveux d'ébènes, son regard noir et pourtant si glacial, ses sourcils froncés lorsqu'elle est déçue de quelque chose - ou de quelqu'un - et sa posture toujours si royale qu'on a l'impression d'être affreusement inférieur à ses côtés.
"Mon nom est Stanford Pines. Vous ne m'avez sans doute que peu vu en ville, ça se comprendrait... Je ne suis pas de ceux qui sortent énormément pour se montrer. Mais si je suis là aujourd'hui, c'est... Je baissai un instant le regard. Et bien, vous devez sûrement l'avoir déjà deviné. Je le remontai, d'un fin sourire qui demandait compassion à peine perceptible. Je souhaite comprendre ce qu'il s'est passé. Et cela, seule vous en avez la réponse."
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Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
La malédiction venait d’être brisée. Henry n’était plus là. Mon coeur battait mais il en manquait, il battait lentement. Cependant, je vins à me lever du lit de mon fils dans lequel j’étais assise, déçue de tout ce que j’avais pu faire en voyant le nuage violet qui s’abattait sur la petite bourgade du Maine. Je l’avais sentie, la magie était de retour. Et que c’était bon de se sentir à nouveau puissante, cependant, ils allait que j’admette une chose, la magie était différente dans ce monde et il faudrait à tout prix que je remette la main sur le livre de ma mère pour pouvoir récupérer l’entièreté de mes pouvoirs. Ils étaient tous venus sur le pas de ma porte, me menaçant de me tuer et tant d’autres choses, j’avais ouvert la porte et je leur avais fait comprendre qu’ils faisaient une belle connerie d’être ici et j’avais fermé la porte derrière moi avant de m’asseoir dans le sofa.
Je n’étais pas prête à faire face à mon échec, pas encore, pas comme ça. Je n’étais pas assez puissante. Aussi, j’en vins à rester enfermée à la maison pendant plusieurs jours, m’occupant de tout ce que je pouvais de chez moi, m’occupant de tenir ma maison en ordre au cas où mon fils veuille revenir ou même ma fille chérie. Ils me manquaient tous les deux, ils me manquaient tellement. Les habitants avaient détruits tout ce qu’ils pouvaient autour de chez moi mais je ne me laissais pas abattre, non, j’avais tout rangé, tout ramasser et plus ou moins tout remis comme neuf, aussi bien que je le pouvais. Alors que je m’occupais de papier dans mon bureau, la porte de la terrasse claqua dans un bruit sourd alors que j’étais certaine d’avoir fermé la porte. Quelqu’un était entré ? me levant, je me rendis jusqu’au lieu dit avant de faire face à un homme que je ne connaissais ni d’Adam, ni d’Êve. Fronçant les sourcils « Que… » mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, il prends la parole et se présente à moi avant de demander ce qui s’était passé en exprimant le fait que j’étais la seule qui pouvait lui expliquer, en même temps, j’étais belle et bien la seule au courant de tout ça.
Je passe un main dans mes cheveux bruns, avant de pousser un profond soupir et de lui faire un mouvement de la main pour qu’il me suive dans la salle à manger, histoire qu’on ne reste pas debout à se regarder l’un l’autre au milieu du salon. Une fois dans la salle à manger, je l’invite à s’asseoir tandis que je m’assieds également « Vous voulez boire quelque chose avant que je ne vous explique le pourquoi du comment ? » dis-je à l’homme qui semblait plus avoir envie de savoir ce qui s’était passé que de me sauter à la gorge. De toute manière, je n’avais toujours pas retrouvé mes pouvoirs donc je n’étais pas apte à faire quoi que ce soit…pour l’instant.
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| Conte : ?? | Dans le monde des contes, je suis : : Le magicien
Sous quel coup de tête avais-je décidé de m'introduire dans la maison de la Méchante Reine - qui ne devait certainement pas tenir ce surnom de nul part ? Lorsque j'étais encore sous les effets amnésiques de la malédiction, je pensais avec certitude que le maire et l'antiquaire, Mr. Gold, étaient de mèches pour une sombre affaire dont je souhaitais connaître le contenu mais également l'objectif. Drogué, je ne voyais qu'au travers d'un voile qui m'aidait autant qu'il m'enfonçait à percer les mystères d'un complot qui n'existait pas réellement. J'étais passé au-dessus de tellement choses dans cette histoire et pourtant, ce fût tête baissée que j'avais décidé d'aller les voir juste avant que ma malédiction ne soit levée. Heureusement pour moi, Mr. Gold était déjà au puits pour ramener la magie et moi... J'étais tombé dans les pommes à quelques mètres de la boutique de mon frère qui était alors venu me chercher au moment où nos souvenirs réapparaissaient. Je m'en voulais encore aujourd'hui d'avoir tiré des conclusions trop hâtives sur les événements à Storybrooke et je ne comptais plus faire la même erreur. Isolé dans mon laboratoire, il était évident que je ne pouvais pas savoir ce qu'il se tramait dans le dos de tous mais au moins, j'en avais eu la mauvaise impression. Si aujourd'hui mes soupçons sont confirmés, je me posais toujours autant de questions, si ce n'est plus. Or, je ne pouvais pas agir sur l'impulsivité de Ford, mais sur l'analyse de Stanford, pour comprendre ce qu'il s'était passé.
Finalement, c'était à Regina Mills que je décidais de m'adresser en premier. Pourquoi ? Mr. Gold aurait tout aussi bien pu faire l'affaire... Si mon frère ne le prenait pas comme concurrent principal et m'empêchait d'aller le voir. Sans que ça ne soit réellement un obstacle à mes projets, je n'étais pas très ami avec cet homme qui s'était servi de notre ville comme d'une expérience à ce que je sous-estimais... Une malédiction. Est-ce que celle qui l'avait lancé en savait tout autant ? Je devais en avoir le cœur net. C'est pourquoi dès que je l'aperçus, je pris le temps de me présenter et d'expliquer ma venue qui n'était en rien menaçante ou provocatrice. Seule les questions et les réponses qu'elle allait me donner importait. Quelle fût ma surprise lorsque, d'un mouvement de main, elle m'invita à la suivre jusqu'à la salle à manger. Les rumeurs couraient qu'elle n'était pas de ceux qui parlaient mais agissaient... Et souvent pas très tendrement. J'avais pris un risque rien qu'en passant la porte de sa maison mais malgré cette intrusion dans le seul espace qui la protégeait de l'extérieur, elle accepta de discuter. C'est après une ou deux secondes de réflexions, de soupçons, que je me décidai à la suivre. Après tout, j'avais déjà passé l'étape la plus dure et une fois lancé, on ne s'arrête pas.
Elle me tendit une chaise d'une main et s'asseyait à son tour. Je n'étais pas très à l'aise face à l'inconnue qu'elle restait pour moi. De plus, je savais désormais que je ne pouvais même plus me fiait aux propos extérieurs que j'entends d'elle qui semblaient alors exagérés. Même si j'avais l'étrange impression que dans une autre situation autre que dans celle où nous nous trouvons, elle aurait pu "m'arracher le cœur". Peut-être dans un passé où je ne l'ai pas croisé.
"Un... Un verre d'eau suffira, merci." Lançai-je en m'asseyant.
Je la laissais me servir dans un silence de plomb où je ne la quittais pas des yeux. Au fond de moi, il m'était impossible de ne pas pouvoir me méfier de celle qui était la cause de l'amnésie de centaines de contes différents... Elle avait causé des pertes, des séparations, des souffrances parfois inimaginables à des habitants qui ne devaient plus savoir discerner le vrai et le faux. J'étais également passé par là et j'avais été en colère pendant un temps, avec un souhait de détruire tout ce que je voyais avant de me détruire moi-même par un effaceur de mémoire. Il m'avait fallu de l'aide pour arriver à accepter ce qui m'était arrivé et comprendre qui j'étais. Voilà où j'en étais finalement arrivé : la reconstruction lente et difficile d'un nouveau départ.
Après avoir reçu mon verre dont l'eau se balançait encore doucement de droite à gauche, je remontais deux yeux plissés sur la jeune femme.
"Vous... Vous avez également des problèmes avec la magie ? Ou bien, c'est simplement que vous ne voyez pas en moi la menace que pourrait être les autres pour vous."
Rumplestiltskin avait rapporté la magie ici, ça je le savais. Ce qui m'étonnait encore, c'était que si peu de personnes qui disaient avoir des capacités spéciales arrivaient réellement à les utiliser aussi aisément que dans leur conte. Ce monde ne semblait que peu réceptif à tout ce qui était spécial, et je ne savais pas s'il en était de même pour la Reine ou si cette convivialité en cette période plutôt instable devait m'aider à la cerner. Dans tous les cas, j'avais une tonne de questions à lui poser, des questions déjà raturées de nombreuses fois dans mon journal mais qui ne valait pas la peine d'être sorti. Lorsque quelque chose nous hante, on ne l'oublie pas aussi facilement... Posant les mains sur la table, j'attrapais mon verre sans souhaiter le porter à ma bouche.
"La question vous semblera général, Mme. le maire... Mais je souhaiterais tout d'abord savoir ce qu'il s'est passé. Dans les détails, je veux dire... Comment sommes-nous tous arrivés ici ? Êtes-vous... étiez-vous seule à lancer ce sort si puissant ? ll a ravagé tant de mondes dans une seule ville et cela sans que personne ne s'en aperçoive. Vous n'aviez pas perdu la mémoire, vous, n'est-ce pas ? Je reposais le verre, comme soudainement porté dans mes réflexions. Quel était l'objectif d'une telle malédiction ? Jouer avec les vies des gens, créer un nouveau départ à tous ? A-t-il ravagé tous les mondes dont on connaît l'existence ? Est-ce seulement possible qu'on arrive à atteindre une telle puissance ? J'ai connu bien des di... Mondes, mais jamais le votre et pourtant nous ne serions pas si éloignés. Pourquoi le sort a-t-il été brisé par une simple preuve d'amour ? Est-ce comme cela que ça fonctionne dans votre monde ? C'est improbable... Et frustrant."
Je soufflais un instant. Je me sentais envahi mais surtout, je n'avais pas envie de perdre celle à qui je posais toutes ces questions. Je finissais avec la dernière qui me vînt à l'esprit :
"Aviez-vous prévu que ça se passe ainsi ?"
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Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Avais-je prévu que ça se passe ainsi ? Es-t’il réellement sérieux quand il parle lui ?! Je me rends dans la cuisine avant de remplir la carafe d’eau et me saisis de deux verres avant de tout poser sur un plateau que j’amène jusqu’à la table du salon. Posant la carafe et les deux verres sur la table, je sers le sien avant d’en servir un également et m’assieds sans dire mot. Que pouvais-je dire de toute manière ? Tout ce que j’avais fait venait de tomber, je venais de tout perdre d’un seul coup. La magie était de retour, je le sentais mais je n’avais toujours pas mes pouvoirs. Et je ne comprenais pas pourquoi. J’étais perdue. Complètement perdue.
« Rumple’ a ramené la magie. Vous le sentez aussi. C’est juste qu’elle est différente ici et je n’ai pas encore retrouvé mes pouvoirs. » énonçais-je « mais cela ne vous concerne en rien. » énonçais-je.
Je bois une gorgée d’eau avant de poser mon regard sur l’homme en face de moi avant de reprendre la parole à sa demande.
« Alors pour faire cours, j’ai lancé cette malédiction seule. C’était pour détruire le bonheur non mérité de ma belle-fille et de tous ceux qui étaient de son côté. Pour la plupart, vous n’êtes que des dommages collatéraux, j’en ai bien peur. »
Je prends une pause avant de reprendre la parole.
« Ce sortilège a été lancé pour que je puisse avoir ma fin heureuse et c’était impossible dans mon royaume. Rumple’ a été mon professeur, ma puissance je l’ai acquise à force de travail et d’envie de devenir plus puissante. Pendant vingt huit ans, j’ai gardé la mémoire parce que j’ai bu une potion qui a fait bouclier contre les effets du sort noir. Dans notre monde, on a toujours dit que l’amour était le pouvoir le plus puissant, capable de rompre n’importe quel sortilège, de puissance immense ou simple. L’amour est la plus puissante source de magie. J’ignorais juste que Rumple’ l’utiliserait pour créer une faille dans la malédiction. » avouais-je.
Je me lève et tourne le dos à mon invité avant de finalement m’avancer vers la fenêtre et regarde l’extérieur avant de finalement ramener mon regard sur ce dernier.
« Non, j’ignorais que ça se passerait comme ça. C’est logique non ? »
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| Conte : ?? | Dans le monde des contes, je suis : : Le magicien
La Méchante Reine, maire de Storybrooke, qui contrôlait encore une ville entière et ses habitants comme des figurines sur une maquette il y a quelques temps, se trouvait être l'une des premières victimes du monde qu'elle avait choisie, là où la magie, même si revenue, fonctionnait différemment. J'aurais cru que la barrière magique aurait évité ce problème-là, mais Regina me confirma ce que je redoutais déjà. Ou peut-être devrais-je en être rassuré ? Qui sait si elle m'aurait laissé une entrevue ou même simplement la parole si sa magie était aussi puissante et contrôlable que dans son royaume. Les rumeurs disaient tant sur ce qu'elle avait pu faire, ce qu'elle avait pu détruire... Mais je n'étais pas là pour suivre de simples jugements. Je devais construire le mien. Le maire se chargeait déjà de se faire une image de moi dont la plus simple : je n'avais pas de pouvoirs et ce n'était pas un problème auquel j'allais devoir faire face. Elle avait raison, entre autre. J'étais venu quasiment désarmé en passant par la porte de derrière, il devait être cohérent de se dire que je n'avais aucun pouvoir spécifique qui aurait pu me lier à la magie. J'étais plutôt scientifique dans l'âme avant de rencontrer des personnes dotées de pouvoirs qui m'ont initié à leur manière. Ainsi, directement, la magie et ses problèmes ne m'étaient d'aucune utilité.
"C'est vrai... Ce n'est pas un problème qui me concerne. Répondis-je alors, baissant le regard sur mes mains jointes. Pourtant, en tant que chercheur comme en tant qu'habitant de Storybrooke, je pense qu'il est préférable de savoir ce qu'il en est... Car lorsque le problème sera résolu et que les possesseurs de magie auront trouvé la clé liant ce monde et leurs pouvoirs, rien que le fait de sortir de chez soi deviendra alors un danger. J'ajoutai, plus bas. Surtout si certains souhaitent partir d'ici par tous les moyens... Remontant un regard vers la porte d'entrée que je percevais à demi, j'ajoutai. J'ai vu les dégâts qu'on a fait sur votre maison. J'étais présent pour certain... Mais, je me repris vivement. en tant qu'observateur ! Non en tant qu'acteur. Pour l'instant c'est une révolte à l'ancienne, typiquement terrestre, je dirais. Je ne sais à quoi m'attendre pour la suite..."
Regina venait se placer face à moi, s'asseyant pour boire une gorgée tandis que j'enchaînais mes questions. Elle expliquait le principal - brièvement - quoique les détails n'auraient pas été un problème pour ma part mais j'imaginais déjà que répondre à des questions qu'elle a du elle aussi se poser - même vivre - devait être un poids sur ses épaules. Je me contentai d'hocher la tête, me retenant d'attraper mon journal pour y écrire tout ce que j'avais peur d'oublier. Mes bonnes manières m'en empêcha heureusement, ce n'était pas une interview mais des explications. Des véritables problèmes à soulever qui n'avait rien d'un jeu, ni même d'un article à mettre en page. Lorsqu'on était qu'un "dommage collatéral", on cherchait forcément à comprendre ce qui avait causé l'erreur ou même d'où provenait la source.
"Problèmes personnels..." Lançais-je d'un air pensif avant de la laisser reprendre.
Elle avait des liens étroits avec Rumplestiltskin, le Ténébreux. Je le connaissais sous Mr. Gold, comme la plupart des gens, et la seule chose qui eût été possible, finalement, ce fût de scanner sa boutique de long en large, omettant ce qui semblait le plus important : l'arrière-boutique. Il était puissant, c'était incontestable, et pour que Regina soit son élève, elle devait l'être encore plus. N'était-elle pas, par ailleurs, celle qui avait réuni des milliers de monde en une seule ville. Nous pouvions dire que le Ténébreux avait réussi son apprentissage.
"Pourquoi vous a-t-il trahi ? Demandais-je, purement intrigué. N'aviez-vous pas les mêmes ambitions ? N'était-il pas celui qui vous avait justement aidé à lancer cette malédiction ?"
Je me doutais qu'elle ne devait pas en savoir plus à moins de le lui avoir demandé en personne. Il semblait être ce qu'elle avait de plus proches... Si ce n'est son fils et sa fille, je crois ? Je ne m'étais pas suffisamment renseigné sur le sujet mais continuer sur cette voie sortait de notre sujet initial. Je ne pouvais pas me permettre. Spontanément - et qui sait ce que vaut la spontanéité avec moi - je lui demandais si elle avait prévu tout ça. Je ne m'expliquai pas sur ce "ça", ce pourquoi elle répondit d'un regard que non, évidemment.
"Oui, bien sûr. Soutenais-je en me raclant la gorge. Quand on prépare un plan, on fait en sorte qu'il soit mené à bien. Ce que je veux dire c'est... Je fouillais dans mes poches pour en sortant un bloc-note dans lequel je tournais vivement pour trouver ce à quoi je souhaitais en venir. Ah, voilà. J'avais entendu que... Cette femme, le shérif de la ville... Je lançais un vif regard vers le maire, curieux de ce que le terme lui renvoyait, avant d'en revenir au papier. Emma Swan. Une prophétie disait qu'elle serait celle qui briserait la malédiction. Vous n'avez pas pu nier ce qui l'en était dit, lorsque vous l'avez appris."
Elle ne pouvait pas ne pas être au courant. Qu'importe que ce soit dans ce monde ou dans l'autre, si j'avais su par un inconnu qu'Emma était celle destinée à briser le sort, Regina devait le savoir depuis bien longtemps déjà, ce qui ne l'avait pas arrêtée pour autant.
"Vous deviez vous douter que cela allait arriver... Ou du moins pouvait arriver. Même en ayant été prise par surprise avec cette trahison et tout ce que ça engendre... Vous n'allez pas rester sur cette position, n'est-ce pas ?"
Je me redressai de ma chaise, n'étant pas très à l'aise lorsque je n'étais pas en mouvement, puis je m'avançai vers la jeune femme d'une distance qui me laissait à l'écart, dans l'ombre.
"De manière plus... politique, je viens également vous faire partager mes inquiétudes quant à l'avenir de la ville. Au votre, par ailleurs, mais je pense que vous y songez déjà. J'ai passé des nuits à penser à la vie que je n'ai jamais eu et maintenant... Je songe à celle que je pourrais avoir équivalente aux autres. Les possibilités sont aussi grandes qu'elles sont dangereuses."
Toujours à l'écart, mains derrière le dos, songeant à notre sort, je me souvenais soudainement d'une question qui me fit reprendre un air timide et enfantin.
"Oh, au fait, la malédiction a-t-elle un nom particulier ? Un terme qui le qualifie ?"
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
« Vous pensez que je n’en ai pas conscience de ça ?! » m’exclamais-je fortement. « Je sais que dès que tous ceux qui sont magiques auront retrouvés leurs pouvoirs, je serais la première à être dans la ligne de mire, ils rêvent tous de voir ma tête en haut d’une pique. » énonçais-je.
Oui, tout était ruiné, je le savais. C’était terminé. La malédiction était rompue et je venais de perdre tout ce que j’avais à cause d’un seul baiser. Mais aujourd’hui, il avait réussi, la malédiction était brisée et je ne sais même pas pourquoi il avait créer cette faille dans la malédiction, pourquoi il avait fait d’Emma la sauveuse bien avant sa naissance. Il m’explique qu’il a vu tous les dégâts que les habitants ont causé, qu’il était même présent pour certains. Je fronce les sourcils mais il se reprend en disant qu’il n’avait que regardé.
« Toute manière, ça n’a aucune espèce d’importance. » dis-je simplement en croisant les bras sous ma poitrine, toujours adossée à la fenêtre.
Je me réinstalle à la table avant de prendre mon verre entre mes mains et commence à jouer avec le liquide, c’était un moyen pour moi de canaliser mon énergie et surtout mon envie soudaine de tout détruire, ce serait idiot. Je lui expliqua que Rumple fut mon professeur et que j’avais été son élève mais ne dit-on pas qu’un jour l’élève dépasse le maître ? J’étais puissante certes mais dans notre monde, ici, je n’étais toujours pas capable de retrouver mes pouvoirs et ça commençait sérieusement à me saouler. Nous en vînmes finalement à parler du fait que Rumple avait créer une faille dans la malédiction. J’hausse les épaules.
« Je n’étais qu’un pion dans son échiquier, je ne sais pas pourquoi il a créer la faille, je ne sais pas pourquoi il m’a trahi mais dès que je vais retrouver mes pouvoirs, il va s’en mordre les doigts. On ne joue pas avec moi. » énonçais-je alors que mon regard s’assombrissait avant que je ne respire pour me calmer. « Je suis la seule qui a lancé la malédiction, j’étais la seule qui pouvait sacrifier l’homme que j’aimais le plus au monde, je devais détruire son coeur pour pouvoir lancer la malédiction, mes seules ambitions étaient d’être heureuse mais je me rends compte qu’encore une fois, j’ai tout gâché à cause de cet amour pur. » dis-je.
Je lui fis comprendre que je ne m’attendais aucunement à ce que ça finisse ainsi mais ce fut le cas et il le comprenait même très bien, je le savais. Je lève le regard vers mon invité avant de reprendre la parole quand il en vient à parler d’Emma et de la prophétie.
« J’étais au courant de cette fichue prophétie ! Mais je ne savais pas qu’elle était la Sauveuse, je ne savais pas qu’elle était la fille de Blanche Neige. Je l’ai su quand j’ai adopté Henry mais ne pouvant me séparer de lui, j’ai bu une potion pour oublier qui elle était et…vous connaissez la suite. » dis-je en soupirant.
Je pousse un profond soupir avant de reprendre la parole en me levant et en reprenant ma place de tout à l’heure.
« Non je ne resterais pas sur cette position mais je n’irais pas loin sans mes pouvoirs. » dis-je simplement.
Je ne réponds rien à ses inquiétudes mais je sais qu’il comprend que je ressens la même chose. Je suis inquiète, il le voit bien. Je pose mon regard sur lui lorsqu’il me demande le nom de la malédiction. Je me tourne vers lui, les bras sous la poitrine avant de prendre la parole.
« Le Sort Noir. » dis-je simplement.
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| Conte : ?? | Dans le monde des contes, je suis : : Le magicien
Je n'attendais pas moins de la reine que de savoir ce qu'il retournait d'un tel bouleversement et forcément, lorsque je les lui rappelai, elle s'exclama vivement connaître déjà les futurs dégâts de cette instabilité citoyenne... Dans une civilisation plutôt spéciale. Avec tant de différences culturelles, nous courions vers un renversement des mœurs sauf si tout Storybrooke se trouve prêt à remettre en considération leur véritable identité et leur ancien monde pour se concentrer uniquement sur ce qu'ils ont fait de mieux jusque-là... Vivre dans les normes des terriens. Regina niait ce que valait la révolte, qui ne devrait pas changer grand chose à tout ce qu'elle avait déjà dû traverser autrefois. On ne me dit pas de bien sur elle depuis le temps que je cherchais à savoir vers qui j'allais peut-être me diriger. Corrompue par un sorcier, organisatrice de génocide, emprisonnée, condamnée à mort... Tout cela car Blanche-Neige aurait ruiné sa vie étant plus jeune. J'espérais recevoir plus d'informations à ce sujet et je savais que le temps ferait très bien son boulot. Les rumeurs, ici, traversent les murs de tout Storybrooke puis la vérité éclate toujours. Jusqu'à ce que le fond se vérifie, je restai simplement sur mes gardes mais ouvert à la discussion.
"L'instabilité culturelle n'empêche pas une civilisation à s'entendre... Dis-je d'un air pensif en joignant les mains contre la table. Peut-être que si les personnes de Storybrooke font passer en priorité leur vie maudite à l'originelle dans un objectif purement anti-chaotique... Et bien, peut-être éviterions-nous les rebellions, les soulèvement et surtout la justice sauvage employée par la force. Sur Terre, vous méritez un jugement droit et concis, celui de ce monde. C'est ici que nous vivons et... Les pouvoirs ne peuvent pas être un moyen de régler les conflits. Je n'ai pas fait de droits mais la peine de mort sera peut-être évitée lorsqu'on sait que vous avez des enfants en charge. Dont un serait biologiquement celui de la Sauveuse par ailleurs..."
Je ne pensais pas à bien à songer à la protéger comme je ne pensais pas forcément à mal de rappeler que la ville entière était contre elle. Les faits étaient juste là, devant nous, et je les rappelais dans l'intérêt de savoir si une solution avait été trouvée. Enfermée ici jour et nuit à attendre que les jours passent alors que rien ne se calme à l'extérieur, à quoi pouvait-elle bien penser ? Que pouvait-elle bien prévoir ?
"Si je vous dis tout cela, repris-je en redressant un regard sur elle, c'est que je suis de ceux, dans cette ville, qui pense que rien n'est perdu même quand on le croit. Ne pensez pas qu'ils sont tous contre vous... La plupart ne vous déteste pas tant que cela lorsqu'ils savent ce qui les attendaient dans leur propre monde. Par ailleurs, ceux à qui vous auriez pu faire le plus de mal ne voient pas en vous la Méchante de l'histoire. Rien n'est totalement perdu..."
Le maire se réinstalla à la table, attrapant le verre dans ses mains qu'elle faisait tourner dans des gestes tendus. Mes yeux jonglèrent du verre à elle lorsqu'on vint à parler de Rumplestiltskin et de sa trahison. Au fil de ses paroles qui ne durent pas être simples à articuler, je sentais comme une étrange atmosphère se dessiner autour d'elle. Sa colère ne se déployait plus que sur l'homme qui avait ruiné ses plans et peut-être ce qu'elle envisageait être comme sa fin heureuse. Je n'avais pas eu de nouvelles sur l'antiquaire depuis le retour de la magie mais je n'en avais pas cherché pour autant. Il devait faire ses affaires, profitant de l'isolement de Regina. Je me taisais sur ce point-là et ne me concentrai que sur les informations supplémentaires que la jeune femme m'apportait concernant la malédiction, autant sa création que sa destruction.
"J'ai cru comprendre que dans votre monde... Tout se résout par de l'amour..." Lançais-je, presque désolé de ces principes.
Si tout devait se résoudre par l'amour, je comprenais que les couples étaient ceux qui finissaient heureux et avaient beaucoup d'enfants dans les contes. Je comprenais également que les méchants n'allaient pas bien loin, seuls et avides de vengeance ou de pouvoirs - au dépend de l'histoire. C'était évidemment à se demander si elle n'avait pas prévu que sa victoire ne durerait pas. Dans la plupart des cas, les méchants ne s'en doutent pas seulement dans ce cas-ci assez particulier où tout se mélangeait, une prophétie expliquait qu'Emma Swan, la Sauveuse, serait celle qui viendrait briser la malédiction. Regina le savait mais avait du sous-estimer la jeune femme contre une puissante malédiction. J'hochai simplement la tête face à ce qu'elle me confiait comme si son histoire était d'un passé lointain. C'était à priori le cas mais Storybrooke n'était pas la forêt enchantée. La situation était alors beaucoup plus critique...
"Vous pouvoirs reviendront. Répondis-je en me redressant peu de temps après elle. Je ne viens pas d'un monde magique équivalent au vôtre mais en tant que chercheur scientifique, j'ai tendance à calculer, analyser et comparer des sujets similaires... Dans le domaine magique, j'ai remarqué que la plupart des personnes qui retrouvent leur pouvoirs sont ceux qui détiennent une faculté spécifique comme un élément, la télékinésie, voler, être invisible... Pour ceux qui accumulent toutes ces facultés, comme vous, la récupération prend plus de temps. D'autres facteurs entrent également en jeu... comme des connexions nerveuses qui ont été perturbées par des capacités que l'être ne pensait pas pouvoir être capable de faire et qu'il est maintenant capable de faire. Par ailleurs... Le monde dans lequel nous nous trouvons fonctionnent avec des lois différentes. Mais il ne sera qu'une question de temps et de travail avant que vous ne parveniez à les comprendre."
Objectivement, c'était ce qui allait se passer pour tout le monde mais simplement à différent niveau. Je supposais que si Regina n'avait pas eu d'impact cérébrale, elle devait se concentrer sur ce que la magie avait de spécial ici et sur quel "fréquence" elle fonctionnait. Rumplestiltskin aurait pu lui enseigner ça s'il n'était pas occupé à mettre à bien des plans que nous ne connaissons pour le moment pas. Je me concentrais pour ma part à compléter les informations que je récoltais. Le Sort Noir restait, pour moi, la malédiction la plus puissante que je connaisse. J'étais fasciné par ce qu'elle pouvait donner mais également du prix à payer pour atteindre son pouvoir.
"Je ne doute pas, dis-je d'un air songeur concernant le sort noir, que la personne que vous avez du tuer pour arriver à vos fins soient un amour véritable et puissant de telle sorte à ce que la malédiction face à ce point son effet. D'un point de vue subjectif, je ne puis pas dire ne pas vous en vouloir d'avoir lancé un tel sort qui, décidément, avait de la puissance à revendre. Néanmoins, en tant que chercheur, je ne pourrais presque que vous remercier. Vous avez - en un seul coup - réuni des mondes opposés que d'autres s'acharnaient à découvrir ! un sourire s'affichait inconsciemment sur mes lèvres. Si vous êtes la fautive d'un royaume méprisé et maudit, vous êtes également le tournant d'une histoire beaucoup plus grande qui marquera toutes les époques, croyez-moi..."
Je marquai une pause, soupirant.
"Même si... Ce n'était pas votre but initial."
Les plus grandes erreurs font parfois les plus grandes découvertes.
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Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Je pousse un soupir avant de reprendre la parole tandis qu’il me parle de peine de mort, de justice dans ce monde et je ne sais trop quoi avant de remettre sur le tapis qu’Henry est le fils de la Sauveuse, je me mords la lèvre pour ne pas briser et reprends finalement la parole.
« Comme si j’ignorais que mon fils est le fils biologique de la Sauveuse. Je le sais mieux que personne mais il reste mon fils ! » commençais-je avant de reprendre après avoir respirer un bon coup pour calmer mes nerfs « excusez moi de m’emporter mais c’est toute cette pression qui ne me va pas. Je ne m’y fais pas. Je…je ne comprends pas comment tout a pu partir en vrille comme ça. Je n’y étais pas préparer. » avouais-je.
Je bois une gorgée avant de poser le verre sur la table, je me lève à nouveau avant de me diriger vers le cheminée et m’y adosse, attrapant la photo sur le haut de la cheminée. Une photo me représentant, entourée d’Henry et Alexis un matin enneigé. Il était rare qu’il neige à Storybrooke mais les rares fois où il y en a eu, ce fut magique, véritablement magique, normalement magique. Un petit rire nerveux m’échappe avant que je ne reprenne la parole, mon regard toujours posé sur cette photo, que je sers fortement entre mes doigts.
« Vous voulez dire que vous pensez réellement que certains des habitants n’ont pas envie de voir ma tête en haut d’une pique et qu’ils ne veulent pas me faire brûler sur le bûcher ? » demandais-je avant d’ajouter « Et vous…Que voyez-vous quand vous me regardez ? » demandais-je finalement. Je dois avouer qu’il m’avait poussée ma curiosité lorsqu’il avait dit que certains ne voyait pas en moi la méchante de l’histoire.
Je vins finalement à parler de Rumple alors que je déposais à nouveau la photo sur la cheminée. Mon coeur battait à m’en rompre la poitrine tellement je demeurais inquiète. Me réinstallant, je vins à nouveau faire ce geste répétitif de jouer avec mon verre entre mes mains, faisant tourner encore et encore le liquide au sein du verre. Je voulais détruire Rumple’, le briser. J’en vains à exprimer ce symbole d’amour pur, tout se résolvait pas l’amour. levant le regard vers l’homme en face de moi, je reprends la parole « L’amour n'obéit à aucunes règles, c'est ce qui le rends si imprévisible, il arrive parfois qu’il naisse là où personne ne l’attendait. » Arquant les sourcils, je l’écoutais me parler de mes pouvoirs, du fait qu’ils reviendraient très certainement en temps voulu. Il vint à me parler de faits scientifiques, de lois différentes dans ce monde « Je sais que la magie est différente ici mais le jour où je remettrais la main sur le livre de ma mère, je pourrais récupérer mes pouvoirs, j’en suis certaine. Je suis un être magique, la magie coule dans mes veines, il ne peut pas en être autrement. »
Un petit sourire naquit sur mes lèvres lorsqu’il me dit que j’avais fait un grand pas avec la malédiction. J’ai réussi à réunir des mondes inconnus en un seul et même point. La personne que j’ai dû tuer… je respire longuement en repensant à lui. Je me sentais tellement coupable de l’avoir tué pour avoir ma vengeance, cet homme que j’aimais plus que tout au monde « Oui, c’est vrai que j’ai lancé le Sort Noir pour avoir une chance d’avoir ma fin heureuse…mais je commence à croire que c’était lui ma fin heureuse. » dis-je avant de prendre un temps de silence, ravalant un sanglot « C’était mon père. » dis-je simplement.
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Il semblait évident que, dans toutes cette histoire, ce qui l'impactait le plus dans ce qui lui avait été retiré, c'était son fils, Henry. Je ne connaissais que peu le garçon même s'il semblait être d'une très fiable source lorsqu'on cherche à connaître une information sur le passé de quelqu'un. Déjà mature et courageux, m'avait-on dit, il était le plus croyant de tous les habitants et on ne pouvait que l'accuser de mentir désormais lorsqu'il découvrait quelque chose d'improbable. Sa plus grande découverte, sûrement, fut d'apprendre que sa mère adoptive était la Méchante Reine, responsable de bien des maux dans son monde et désormais dans tous les autres. Je n'osai lever un regard lorsqu'elle s'emporta concernant l'autre femme qui portait les gênes d'Henry. Elle s'excusa mais au fond, elle n'en avait pas besoin. Je ne sais ce qu'elle ressent mais j'imagine que dans une telle pression, assiégée dans une ville close et sans moyen de défense, je n'aurais pas non plus pu supporter qu'un inconnu vienne me faire un bilan.
Je m'engageais alors sur une bonne nouvelle -si nous pouvions appeler cela ainsi d'un point de vue objectif - qui, d'après mes propres observations, stipulait qu'une partie de la ville n'était pas totalement contre ce Storybrooke, pas plus que le précédent règne de Regina et ce qu'on en disait d'elle. Au contraire, certains l'appréciaient... Mais n'était-ce pas d'autant plus inquiétant ?
"Je vous assure que non, Répondis-je en hochant la tête. Vous... Vous avez amené avec votre malédiction des personnes de toutes les catégories possibles, que ce soit méchants, gentils, "neutres", indifférents, intéressés... La foule qui vous attend dehors avec des armes est équivalente à celle qui vous défend dans la rue. Tant qu'aucune politique n'est mise en place en ville, le chaos prime et... Le conflit. Des camps se forment, vous n'êtes pas seule. Par contre... Me rattrapais-je. Ça ne vous oblige pas à rester dans le même camp. Agir par la force n'est peut-être pas la meilleure solution d'avoir ce que l'on souhaite..."
Elle s'ensuit d'une pause, puis, d'un air intrigué, me demanda mon avis personnel sur le sujet. J'en restai d'un regard vide une seconde, avant d'hausser les sourcils et de me racler brièvement la gorge. La question d'un avis se pose, forcément, mais je n'y prêtais pas assez attention pour la dire. Il fallait du tact pour donner une opinion sur n'importe quel sujet délicat - c'en était un - mais je n'en avais pas. C'est d'ailleurs pourquoi je me contentais souvent des faits, des chiffres, de mes heures d'analyses... Parce que je n'aimais pas me tromper. En psychologie, on parlait plus d'une logique de compréhension que d'un jugement. Je ne jugeais pas, ou du moins j'évitais.
"Et bien... Je songeais encore à mes mots puis décida de jouer le jeu, remontant le regard sur elle pour la décrire. Je vois... Une femme déterminée à l'attitude royale, au regard glacial et... désespéré. Je vois une reine et une mère à qui on a retiré ces deux titres. Je vois la coupable de bien des crimes... Sans pour autant savoir ce qu'ils valaient et à quoi ils étaient dû. Je marquai une pause, puis reprenait avec entrain. Je vois la cause de problèmes et la solution à d'autres."
C'était plus précis que ça en avait l'air. Elle avait causé une malédiction mais elle pouvait résoudre les problèmes qui se manifestaient maintenant sans avoir à passer au bûcher. Je ne connaissais que de loin Emma Swan mais de ce que je voyais d'elle, je ne la croyais pas capable d'un tel acte, son fils ne le supporterait pas non plus. L'exil n'était pas une solution, simplement un temps de récupération mais à noircir ses pensées, ici, elle allait finir par nourrir une haine sans fin, et pour la population... Et pour Rumplestiltskin. Lorsque ses pouvoirs reviendraient, ce serait elle la menace à redouter et qui sait ce qu'elle pouvait faire après un tel sort. Dans les faits, ses pouvoirs étaient immenses, inconsidérables, mais lorsque je la voyais s'asseoir à nouveau face à moi, jouant comme moi avec le verre entre ses mains, je ne pouvais croire ce qu'on me disait d'elle. Même le Dr. Hopper ne semblait plus croire plus en elle... Que pouvais-je faire de plus ? Lorsqu'elle m'expliqua sa vision de l'amour, je comprenais déjà assez nettement de quoi il pouvait être question. Je gardai un long silence, simplement pour ne pas gâcher une vérité sur un domaine vers lequel je ne m'oriente que peu. Là-dessus, elle semblait en savoir bien plus que moi. Même, généralement, pour une personne isolée des nouvelles, elle semblait en savoir beaucoup sur la ville, ce qui m'intriguait.
"Votre mère était.. ? Lançais-je en plissant les sourcils. Vous pensez vraiment que c'est une bonne idée que de récupérer la magie par la force de la magie elle-même ? Que ferez-vous avec ?"
La vengeance engendre la haine, qui engendre la force et la violence... Non pas que je tenais particulièrement au dit Ténébreux ou à la ville, mais l'ordre ne devait pas être plus bouleversé qu'il ne l'était déjà. Je n'osais penser à la dictature qu'il pourrait y avoir à Storybrooke si jamais un camp prenant partie pour le mal venait à dominer celui du bien. Le Shérif et sa famille ne laisseraient jamais passer un telle chose mais justement, sous un dôme magique regroupant des êtres magiques, était-il possible d'aboutir à un compromis ?
J'admirais la découverte de la malédiction et pour le coup, c'était parler à cœur ouvert pour moi que de le confier à la personne qui l'avait lancé. Elle afficha un sourire elle-même satisfait de son travail dans ma direction mais je compris vite que le sacrifice ne fût pas aussi satisfaisant à la lancer. Rumplestiltskin disait... "Toute magie vient avec un prix." Les prix valaient parfois ce le sort en lui-même et le regard vide de Regina lorsqu'elle en parla me laissait penser qu'elle regrettait son geste. Surtout maintenant que tout avait échoué et qu'elle se rendait compte que la planification de sa fin heureuse n'était pas ce qu'elle croyait. Elle me confia qui était cette personnes et je baissais instinctivement la tête vers la table.
"Je suis désolé..." Ne puis-je m'empêcher d'articuler, sachant pourtant que je n'avais rien avoir dans cette affaire.
Le silence s'installa alors à nouveau. Je maintenais mon verre fermement dans mes mains sans le quitter des yeux. L'intrigue de toute à l'heure me revint alors en mémoire et, délicatement, je tentais de nous extirper d'un sujet délicat pour en revenir à un autre un peu plus actuel.
"Dites-moi... Vous savez déjà beaucoup de choses concernant les nouvelles de Storybrooke sans avoir à sortir de chez vous. Avez-vous des contacts à qui vous pouvez encore vous confier et qui eux-mêmes vous partagent ce qu'il se passe à l'extérieur ?"
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Un fou rire m’échappe à son interrogation sur la foule qui m’attendait dehors. Je m’approche de lui avant de montrer l’extérieur d’un mouvement de la main. Je reprends finalement, la peur se sentant malgré moi dans ma voix.
« Mais moi, je veux bien faire quelque chose MAIS eux, ils veulent me voir brûler sur un bucher. Je le sais. Je les aient tous amenés ici contre leur gré, j’ai vécue pendant vingt huit ans en connaissant la vérité, je VOUS ai tous maudits pendant vingt huit ans et vous me dites que y’a des personnes dehors qui sont de mon côté ? Mais qui ? Les méchants ? Qu’est-ce-qu’ils en ont à foutre de moi ? Pour la plupart, je suis leur ennemie, ils ne s’en porterait pas plus mal si j’étais enfermée ou s’ils me tuaient. » énonçais-je.
Oui c’était ça ma plus grande crainte. Mais j’avais également peur d’une chose. J’avais peur de la réaction d’Alexis. Henry était partie auprès d’Emma, je me retrouvais seule et j’en crevais. Ça me bouffait de l’intérieur, je souffrais tellement de son absence et lui, il vient là en me disant que y’a des chances que des gens soient de mon côté, là, à l’extérieur ou je les entends hurler tous les jours qu’ils veulent que je sorte pour me tuer ? Leurs torches ne me faisaient pas peur mais sans mes pouvoirs, je n’étais pas capable de me défendre.
Je finis finalement par lui demander son avis sur moi, sur celle que je suis, sur celle que lui, il voit. Je me rassois en face de lui. J’écoute avec attention ce qu’il me dit. Je me mords la lèvre inférieure. Il avait totalement raison. J’avais perdue ma couronne quand j’ai lancé le Sort noir et aujourd’hui, je n’étais plus que la mère d’un petit garçon qui ne voulait plus me voir. Je respire longuement mais ne dis rien. Je me contente de le regarder, comme si mon regard pouvait parler. Au fil des instants, j’en viens à exprimer le fait que je sais que la magie est différente ici mais que lorsque j’aurais remis la main sur le livre de ma mère, je recouvrerais mes pouvoirs. Et voilà qu’il est à nouveau surpris.
« Vous êtes sérieux ? Vous ne savez pas qui est ma mère ? Vous êtes bien le premier. Cora Mills était une puissante sorcière qui utilisait ses pouvoirs contre moi pour me punir. Elle était cruelle et diabolique mais m’a appris beaucoup de choses et je l’en remercie. »
Je bois la gorgée de la boisson qu’il reste dans mon verre avant de lever le regard vers l’homme en face de moi lorsqu’il me demande ce que je ferais avec le livre de ma mère et la magie y étant contenue.
« Eh bah je récupérais mes pouvoirs. C’est tout simple non ? Le livre de ma mère contient énormément de formules et je pourrais facilement récupérer mes pouvoirs. Si je ne fais pas ça, je n’aurais plus aucuns pouvoirs et ça ? C’est juste INANVISAGEABLE ! » énonçais-je.
Comment en vins-je à dire à ce dernier que j’avais arraché le coeur de mon père pour lancer la malédiction ? J’en vains même à énoncer que c’était lui ma fin heureuse, j’en était certaine mais l’étais-je véritablement encore aujourd’hui ? Je lui souris lorsqu’il me dit qu’il est désolé avant qu’il ne me demande si j’avais des yeux à l’extérieur de ce manoir. Je pose mon regard sur Pines avant de faire un signe négatif de la tête. Je me lève avant d’ouvrir l’un des tiroirs de la commode du salon et en ressors un miroir. Un miroir très beau, qui datait de l’époque forêt enchantée avant de respirer longuement.
« Miroir magique au mur, montre toi à présent, c’est un ordre. »
Le visage de mon miroir apparu avant que je ne regarde Standford.
« J’ai peut être pas mes pouvoirs mais la magie est présente aujourd’hui et mes objets ont retrouvés leur capacité. Etant magique jusqu’à la plus profondeur de mes os, je peux à nouveau contrôler mon miroir mais tout s’arrête là. C’est lui qui me donne des informations sur ce qui se passe dehors. Il se promène à travers les miroirs. » énonçais-je.