« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La tête légèrement collée contre la vitre de sa demeure, Isaac regarda les feuilles d’automne tombaient une à une à l’extérieur. Le vent sur le lac créait des petites ondulations. C’était très beau. Cela aurait fait un beau tableau. Une voix le sortit de sa rêverie, celle d’Ernest, son majordome. « Excusez moi, maître Arsène, mais je pense que ce n’est pas vous qui passez votre temps à faire les carreaux de cette maison… Le Manoir était bien mieux pour ça... »
Faisant demi tour, un sourire se dessina sur les lèvres d’Arsène Lupin. Ernest était très particulier, tout comme lui. Son humour était aussi aiguisé que son cynisme. Peut être avait-il hérité ça de lui… Après tout, c’était lui qui l’avait élevé, alors que ses deux riches parents parcouraient le monde en quête de gloire et de fortune. Revenant vers le fauteuil auprès de la cheminée, il réajusta son peignoir et étendit les jambes sur la table basse, remettant ses lunettes bien droite. « Allons allons, Ernest ! Ici, c’est Isaac ! Même quand nous sommes tous les deux… Le Monde n’a pas encore besoin de savoir qui je suis… Je m’ennuie, voilà tout. Sherlock Holmes semble plus dément que dans mes souvenirs. Certainement l’hôpital psychiatrique… Il faut que je m’amuse ! Que font les milliardaires les soirs où ils s’ennuient ici ? »
Ernest revint avec un verre de scotch. Il le déposa sur la table basse et se redressa un petit peu. Offrant une de ces célèbres mimique un peu pincée. « Hé bien, ils sortent, voient le monde, rencontrent des femmes… Je suppose que c’est ce que vous devriez faire. »
Isaac regarda le feu brûler dans l’âtre de la cheminée. Oui, c’était ce que faisait les milliardaires dans son monde. Les soirées mondaines… « Les femmes ne m’intéressent pas aujourd’hui, Ernest… Je veux quelque chose d’un peu… Illégal ! Mais pas trop, quelque chose que le pauvre petit professeur d’Art Isaac Ormebrun pourrait faire sans qu’on l’accuse de quoi que ce soit d’autres ! »
Ernest sembla réfléchir un petit moment, puis déclara de sa voix monocorde : « Hé bien, vous pouvez vous rendre à une petite partie de Poker illégale. Ca vous remettra en selle ! »
Avec la vivacité d’un serpent, Isaac se redressa et jeta ses pantoufles au milieu de la maison. Un sourie dément était apparu sur ses lèvres et une nouvelle lueur était apparu. « Excellente idée ! Allons dépouiller quelques imbéciles ! »
Quelques minutes plus tard, il s’était habillé comme tous les jours lorsqu’il était Isaac Ormebrun, sa couverture dans ce monde. A bord de sa voiture ancienne, Ernest l’avait conduit devant le petit bureau d’avocat. Quelques instants plus tard, la voiture disparut, et Isaac se retrouva quelques étages en dessous du bureau, à une table de jeu où diverses personnes étaient en train de jouer. Les parties passèrent, et Isaac en remporta beaucoup. Utilisant ses talents de tricheur quasi-imperceptible, plissant les cartes avec ses doigts entraînés, et surtout les repérant d’un seul coup d’oeil. Un jeu d’enfant. Il perdit également quelques parties, histoire de ne pas griller sa couverture. Quand il estima que le temps était venu pour lui de partir, il inclîna la tête comme un gentlemen devant les autres à la mine déconfite. « Hé bien, on dirait bien que la chance du débutant n’est pas qu’une légende ! »
Leur adressant un petit clin d’oeil, il sépara la liasse de billet en 4, puis les redistribua rapidement aux joueurs, tous très surpris. Haussant les épaules et souriant en coin, il déclara simplement. « Je m’en fous. Je suis déjà riche. Utilisez le sagement mes amis, pour bien entretenir votre vice ! »
Quelques minutes plus tard, il fut dehors. Attendant qu’Ernest vienne le chercher. Il s’était bien amusé. Fumant sa cigarette dans ses vêtements assez chic, il repéra une rousse quelques pas plus loin. Envoyant un texto à Ernest pour lui dire de venir plus tard, il s’avança. « Bonsoir, belle soirée pour le Poker non ? Vous n’avez pas peur, toute seule dehors à cette heure ci ? Cette ville regorge de malades mentaux... »
Ca c’était vrai, puisqu’il en était un.
Lucy Wright
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Je souris à Sam, mon chauffeur qui me conduit du studio jusqu’à mon bureau. Oui c’était bon que je puisse être à la fois l’avocate et la reine du poker. Une fois arrivée au bureau, je prépare la soirée poker, répondant positivement à tous les messages de mes « clients », vêtue d’une robe noire longue jusqu’au genou, sexy. Mes cheveux roux tombant en cascade sur mes épaules, mes pieds chaussées d’une paire de chaussures à talons noires également. Mes clients arrivent, la partie commence, je reste à l’écart, un verre de vin blanc dans la main, surveillant la partie. Je tapote sur mon ordinateur pour entrer tous les gains de mes joueurs habituels et de ce nouveau joueur sorti de nulle part.
Je me lève, mes talons claquent sur le sol alors que je tourne autour de la table, surveillant les faits et gestes du nouveau venu. Il gagne la partie. Il redistribue la somme aux joueurs. Je ne comprends pas. Tous les joueurs prennent congés, je ferme la porte et descends à l’extérieur pour attendre Sam qui doit m’emmener chez Eliza pour récupérer Lily. Fermant mon manteau couleur bleu nuit, je pose mon regard sur le fameux nouveau venu qui s’approche de moi pour discuter.
« C’est toujours une belle soirée pour le poker. » dis-je en souriant « Oh je ne crains rien, je sais me défendre. » dis-je avec un sourire « Au fait, vous êtes un sacré joueur. Faites attention, vous auriez pu me faire perdre mes joueurs habituels. » dis-je simplement.
Isaac Ormebrun
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Jetant sa cigarette avec négligence, Isaac fixa Lucy, puis regarda autour de lui, comme s’il était ailleurs. Sa capacité de concentration était minime. C’était une de ses particularités. Voyant qu’Ernest l’attendait dans la voiture, Isaac lui fit simplement un signe pour lui dire d’attendre. Ernest roula des yeux et soupira, mais attendit. Sortant une autre cigarette, Isaac mit ensuite les mains dans son manteau, fumant sans l’aide de ses mains. « Ouép. Il paraît que je suis un sacré joueur. Mais j’ai l’habitude de jouer en fait. Alors que vos clients, eux, ne sont là que pour l’ivresse de vivre dans l’inégalité. C’est ça la différence ma belle ! Moi, je m’en fiche d’être dans l’illégalité, j’ai assez d’argent pour engager une batterie d’avocat. Même vous, je peux me payer vos services. »
C’était un peu grossier et vulgaire ce qu’il venait de dire, aussi, il ricana et se tourna vers elle d’un coup, rigolant en faisant une mimique et en haussant les sourcils. « Je vous rassure, je ne vous ai pas pris pour une prostituée ! Quoi que quand on y réfléchit, le métier d’avocat ressemble un peu à la prostitution. Avec moins de sous-vêtements noirs par contre ! »
Continuant de ricaner à sa propre vanne, il jeta son mégot et réajusta le col de son manteau. Le froid de l’hiver était encore loin, mais la fraîcheur tombait vite. « Vous m’invitez à boire un verre ? J’ai soif. Puis vous semblez avoir rien d’autres à faire de toute façon. Vous connaissez un bar sympa ? Ou alors est-ce que vous avez encore une de ces bouteilles de Bourgogne ! Il était ravissant. J’ai adoré. J’en veux deux caisses d’ailleurs, combien j’vous dois. »
Comme une pile, il sortit un carnet de chèque de l’intérieur de son manteau. « Si vous ne me dites pas un prix dans les quinze minutes à venir pour les bouteilles de Bourgogne, je rachète tout votre établissement, dont les bouteilles, et je vous force à m’appeler « Monseigneur Ormebrun » pendant toute votre vie ! »
Ricanant comme un gamin, il rangea son carnet de chèque. Bien sûr, qu’il plaisantait. Finalement, sans gène, il regarda ses fesses et lui dit : « En parlant de culotte noire, vous pourriez en mettre. Ernest va nous faire une syncope ! »
Lucy Wright
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Un léger sourire naquit sur mes lèvres aux dires de l’homme qui m’avait accostée quelques instants plus tôt avant que je ne prenne la parole.
« Et qui vous dit que j’accepterais de vous défendre si vous êtes fautifs d’avoir participé à une partie de poker totalement illégale au sein de ma maison de jeu ? » dis-je finalement avec un sourire.
Il était clair qu’en tant qu’avocate, j’étais plus que douée, oui j’étais une très bonne avocate, c’est pour ça que je savais que je ne risquais rien en tenant une maison de jeu illégale. Pourquoi illégale ? Parce que je prenais une bonne partie de bénéfices, mais ça, personne n’est obligé de le savoir. Isaac vient à énoncer le fait que le métier d’avocat était un peu comme de la prostitution avec moins de vêtements noirs. Je ne répondis pas à ses dires mais me contenta de lever les yeux au ciel avec un léger sourire.
« Bien sûr… » dis-je simplement.
Surprise par sa demande, je lui fais signe de me suivre. Après tout, dans mon bureau, j’avais toujours une bonne dizaine de bouteilles en réserve.
« Tout doux tout doux, chaque chose en son temps. Déjà, j’accepte de vous inviter à boire un verre et après, je vous en vendrais si vous êtes sage. » dis-je avec un sourire narquois. Je lève les yeux au ciel suite à sa nouvelle réplique avant d’hocher la tête « 2000$ pour vingt bouteilles. Je ne lésine pas sur le prix d’origine des bouteilles. Et pour ajouter, je ne vous aurais jamais appelé Monseigneur. » ajoutais-je avec un léger regard.
Me retournant, je lui fis face.
« Mais à vous, ça semble vous plaire. » dis-je alors qu’il me parlait de mes fesses, ce qui me fit d’ailleurs légèrement sourire « Ecoutez… Je vous vends deux caisses de mes vins de bourgogne et après je vous emmène dans un petit bar de la ville fort agréable, qu’en dites-vous ? »
Isaac Ormebrun
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Mettant les mains dans les poches de son manteau, Isaac regarda ailleurs. Etant assez volatile, un rien le déconcentrait. Là, il observait les gens sortir et regarder leur démarche d’un air vague. « Conflit d’intérêt et vice de forme, vous ne pouvez pas être juge et parti. Donc j’peux pas vous avoir en avocate ! »
La suivant dans son bureau, Isaac la regarda ouvrir une bouteille et lui servir un verre. Observant le liquide il leva les yeux vers Lucy. Ses yeux exprimèrent l’envie et un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Finalement il but quelques gorgées pour apprécier le vin à sa juste valeur. Fronçant les sourcils, il déclara : « Il n’est pas très bon, tout compte fait. Mais je le prends quand même. Je le ferai boire à ceux qui ne s’y connaisse pas en leur faisant croire qu’il est très bon et très cher. »
Dans un mouvement ample, il sortit son carnet de chèque et commença à rédiger le montant. Signant de manière négligé, Isaac décrocha le chèque et le posa sur le bureau. Dans les salles de jeux et de poker, jamais l’argent ne devait passé de main en main. Toujours un contact avec la table. Toujours. « Ca j’veux bien ! » dit-il en levant les bras comme un enfant. « On part quand ? »
Pour appuyer ses propos, sortit son smartphone et commença à pianoter un sms pour Ernest en lui disant qu’il n’avait pas besoin de ses services ce soir. Mettant l’écran en veille, il fit rebrousse chemin et la suivit dehors. « Vous me draguez ? » dit-il promptement.
Se retournant, toujours les mains dans les poches et une mimique amusante sur le visage, il continua : « Si c’est l’cas, c’est pas bien. On ne drague pas un homme comme ça. Vous espérez quoi ? Me faire boire comme une jeune femme et profitez d’mon corps c’est ça ! C’est tout sauf bien. Je suis quelqu’un de soigné, et fragile. Et je tiens pas l’alcool. »
Par réflexe, il chercha un domestique pour qu’on lui prenne son verre vide dans les mains. Voyant que personne ne venait, il se contenta de le poser sur un bac à fleur comme si c’était naturel pour lui. Finalement, il se mit à côté de Lucy et déclara d’un ton amusé. « Ou alors, c’est moi qui vous drague. Mais c’est quoi l’mieux ? Draguer celui qui drague ou se faire draguer par celui qui drague… Ce genre de débat ça me rend un peu fou ! OH VOILA LE Taxi ! »
Comme une pile électrique, il attendit que le chauffeur vienne lui ouvrir sa portière et il rentra ne premier en oubliant toutes les règles de galanterie. Sortant un cigare, il commença à fumer dans l’habitacle et déposa un billet de 200 dollars sur l’épaule du chauffeur pour qu’il arrête de faire la tronche. Regardant en biais Lucy, il déclara : « Quoi ? Vous regrettez déjà de m’avoir emmener avec vous ? »
Lucy Wright
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« C’est bête ça. » dis-je avec un sourire « Mais si vous m’aviez demandée, j’aurais acceptée…enfin je suppose. » lui dis-je avec un nouveau sourire.
Oui j’étais la reine du poker, oui j’étais dans l’illégalité parce que je prenais un pourcentage énorme sur mes parties mais j’étais aussi avocate alors je ne risquais pas grand chose parce que j’avais un pied dans la loi. Ayant été suivie par Isaac au sein de mon bureau, je lui sers un verre de vin avant de donner la somme totale que je voulais de lui. Levant les yeux au ciel, je ne dis rien lorsqu’il énonce le fait que le vin ne vaut pas son prix mais me fait un chèque avant de le poser sur mon bureau. Je m’en empare et le range dans le coffre, vérifiant qu’il ne me regarde pas faire le code. Ce serait con, surtout avec la fortune que j’amasse à l’intérieur.
Je l’invita ensuite à venir avec moi dans un bar assez sympathique que je connais bien et comme je m’en doutais, il fut loin de refuser.
« Eh bien…maintenant. » dis-je en remettant ma veste sur mes épaules dénudées.
Un nouveau sourire naquit sur mes lèvres alors que nous nous dirigions vers la sortie pour pouvoir attendre le taxi. Mon regard croisa le sien avant que je ne réponde à sa question, toujours un sourire sur le coin des lèvres.
« Peut être bien que je vous drague, après tout, je peux pas vous le cacher, vous êtes plaisant et je dis pas ça uniquement parce que vous êtes riche, je le suis aussi… » divaguais-je.
Oui j’avais de l’argent, beaucoup d’argent amassé. Et un nombre incalculable de millions de dollars caché quelque part mais je ne vous dirais aucunement où. Je le regarde poser son verre sur un pot de fleur mais ne dis rien alors que le taxi arrive tandis qu’il me dit que c’est peut être bien lui qui me drague. Cette idée me fait légèrement rire mais je reprends rapidement mon sérieux alors que le chauffeur nous ouvre la porte. Isaac est le premier à s’y aventurer, sous ma surprise, après un levage d’yeux au ciel, je monte dans la voiture, sous le regard déprimé du chauffeur. Je regarde Isaac poser un billet de deux cent dollars sur l’épaule du chauffeur mais ne dis rien.
« Non, bien sûr que non. Vous me faites rire et c’est plaisant. »
J’approche mon visage près du chauffeur.
« Emmenez nous au Roni’s. »
Il démarre, je pose mon regard sur Isaac et souris.
Isaac Ormebrun
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Sherlock est un vieil ami.
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Réajustant son chapeau melon, Isaac ne répondit pas aux propos de la jeune femme. C’était de la rhétorique après tout, elle n’avait posé aucune question. S’époussetant légèrement, Isaac réajusta son costume et sortit de la voiture. Les lumières venant du Roni’s Bar l’éblouir légèrement et il fronça les sourcils. C’était peut être une mauvaise idée de venir ici. Il aurait rentrer songea-t-il. Si Sherlock Holmes était un habitué du bar, le plan qu’il avait prévu tomberait à l’eau. Peut être pas entièrement, certes, mais il repartirait de loin. Marchant lentement, il attendit poliment sa compagne de soirée et rentra d’un geste affirmé. Posant son chapeau sur un porte-manteau de manière poli, il regarda les tables environnantes pour voir si l’une d’elle était libre. En réalité, son regard de faucon balayer la salle pour voir si Holmes ou un de ses informateurs étaient présents. Il en compta deux. Finalement, un petit sourire passa sur ses lèvres. Peut être que la soirée allait finalement être amusante. Se dirigeant vers une table sans regarder autour de lui, il invita Lucy à s’asseoir en face de lui.
« Bonsoir. » dit-il au serveur qui apparu en face de lui. « J’aimerai un whisky de votre meilleur réserve, sans glaçon. »
Balayant la salle du regard, il estima rapidement le niveau social des personnes autour de lui. C’était très varié. La clientèle n’était pas réservé à une élite, comme les endroits où il allait d’habitude. Fronçant les sourcils, il regarda également les pris sur la carte, juste par simple curiosité. Ce n’était pas cher également. Curieux endroit pour se faire inviter par une dame comme celle qu’il avait en face de lui. « Et donc, qu’est-ce qu’une femme aussi charmante que vous, fait encore seul dans cette partie du monde ? C’est par choix, je n’en doute pas. Car une femme belle comme vous ne peut qu’attirer les regards et exacerber la convoitise. »
Levant le verre de whisky qui venait d’arriver à sa santé, il lui fit un léger clin d’oeil. Faisant une grimace simplement quand ses narines entrèrent en contact avec les vapeurs du whisky. « Il n’est pas très bon. Mais il fera l’affaire. Un autre. »
Il avait dit ça d’un ton un peu autoritaire, et l’espace d’une fraction de seconde, sa voix était devenue froide et aigüe, à glacer le sang. Comme si la perspective d’un mauvais whisky l’avait rendu de très mauvaise humeur et avait révélé sa véritable nature d’Arsène Lupin. Le buvant cul-sec, comme tout mauvais whisky qui se respecte, il se mit à ricaner en tirant sa canne vers lui. « L’avantage avec le mauvais whisky, c’est comme avec les mauvais espions. Il faut vite les éliminer, sinon ils vous rendent malade. »
La métaphore était simple. Il avait parlé assez fort pour que les deux informateurs de Holmes comprennent qu’ils étaient repérés. Sans faire de dégât et sans bruit, deux hommes sortirent du bar sans terminer leurs consommations. Ah ! Là ils allaient enfin être tranquille. « Et depuis quand le marché du Poker illégal vous intéresse-t-il ? C’est par plaisir ? Ou parce qu’il est devenu, sincèrement, lucratif. »
Il avait parlé lentement, prenant soin de détaché chacun de ses mots. Son regard s’était porté sur le bar pour voir si sa vision périphérique ne captait pas d’autres amis de Holmes. Non. Ils étaient tranquille.
Lucy Wright
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« Un bourbon pour moi s’il vous plait. » demandais-je au serveur.
Je le regarde balayer la salle du regard, il semble chercher quelqu’un mais je ne sais pas qui. Je me mords la lèvre inférieure mais ne le quitte pas des yeux. Il nous amène les verres. Je m’empare du verre et le bois cul sec avant de le reposer sur la table.
« Encore un. » dis-je simplement.
Le serveur s’en va pour me chercher un nouveau verre alors que je tourne mon regard vers Isaac alors qu’il me demande ce que je fais, moi, toute seule. Par choix ? Le pense-t’il réellement ? Je souris au serveur et bois une nouvelle gorgée avant de lever le regard vers Isaac et prends finalement la parole pour rompre le silence entre nous deux.
« Oh oui, c’est clair que j’attise les convoitises. Je suis une femme seule et il faut que j’attise les convoitises pour pouvoir trouver de bons gros joueurs afin de pouvoir renflouer mes caisses. Je suis bien connue à New York, le FBI me connaît bien, il paraît même qu’ils ont ma photo accrochée sur un tableau, c’est pour ça que je suis ramenée ici et que j’ai rouvert ma maison de jeu à Storybrooke, ici, je sais que je ne risque rien. Mais pour en revenir à votre question très cher Isaac, je suis seule parce que je suis plus du genre à apprécier les aventures d’un soir que de grandes relations. »
Je ne comprenais pas réellement ce qu’il exprimait par le fait des espions mais très rapidement, lorsque deux hommes étranges sortirent du bar, je pose mon regard sur Isaac et sourit.
« Je vois que je ne suis pas la seule à titiller les flammes non ? »
Je termine mon verre avant de reprendre la parole lorsqu’il me demande à quel moment le poker illégal m’intéressait. Je ris légèrement avant de reprendre la parole.
« J’aime être blindée mais je suis la banque et si je ne prends pas de pourcentages, je n’ai pas de fric, alors j’ai rapidement pris le pied pour prendre des pourcentages et je me suis fait pas mal d’argent. J’ai rencontré un monde fou et pas mal de gros bras, ce qui est intéressant. Puis l’idée de jouer avec l’illégalité, ça me plaît, surtout en étant…avocate, j’ai un pied dans la légalité et un autre hors et c’est ça qui me plaît. »
J’approche mon visage du sien et murmure.
« J’aime être une c.r.i.m.i.n.e.l.l.e » accentuais-je les syllabes.
Un nouveau verre de bourbon se trouva rapidement sur la table en face de moi avant de boire une nouvelle gorgée, en ne le quittant pas des yeux.
« Et vous alors ? Pourquoi être venue à ma partie ? » dis-je avec un sourire.
Isaac Ormebrun
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Assis confortablement, Isaac leva brusquement les yeux quand il vit la vitesse à laquelle elle buvait un bourbon. Hésitant à se lancer dans une compétition pour voir si elle tenait aussi bien l’alcool, il se ravisa. Mais il garda tout de même ce regard impressionné sur ses sourcils. « Vous buvez plutôt bien. »
C’était entre le constat et le compliment. Détournant le regard, il continua d’analyser rapidement la salle d’un œil distrait, pour vérifier qu’aucun complice de Sherlock n’était présent. Sirotant sa nouvelle boisson, il reporta à nouveau son regard sur Lucy et se mit à ricaner comme un enfant en rosissant quelques peu les joues quand elle parla de « titiller les flammes ». « Oui, on peut dire ça ainsi. Oh, c’est un excellent choix pour être une criminelle et gagner de l’argent en même temps...Il faut dire que je suis venu à votre partie d’abord par simple curiosité. Puis je m’y suis plus. A vrai dire, je suis quelqu’un d’extrêmement chanceux aux cartes ! Et je déteste les tricheurs... »
C’était entièrement faux. Déjà, il n’était pas du tout chanceux, et plus il avait tricher. Assez discrètement pour que les caméras placés aux endroits stratégiques ne le repère pas. Mais également pour ne pas attirer l’attention. Regardant son verre d’une curiosité exagéré, il observa la couleur d’un œil un peu inquiet. « Ce bourbon n’est pas vraiment bon… Vous disiez ?… Ah, la partie. L’adrénaline du jeu, qui rend complètement stupide quand on est riche et que nous n’avons rien à perdre. La curiosité aussi. Plusieurs fois votre établissement m’est revenu aux oreilles à l’Université, je devais vérifier par moi même. Et on dit également que la propriétaire est magnifique. Effectivement, on ne s’est pas trompé, et en plus j’ai la chance d’avoir été invité ! Enfin, j’ai fait du forcing. Mais si vous aviez refusé, ça ne m’aurait pas surpris… Je commence à me faire, un peu âgé pour ce genre de chose, si vous voyez ce que je veux dire. Être en pareille compagnie est flatteur pour moi. »
Levant son verre à sa santé, il ricana et se réinstalla confortablement pour mieux voir ce qui l’entourait. Finalement, il opta pour refaire face à Lucy. Soutenant son regard, ce dernier s’embrasa un peu pour lui faire comprendre qu’il ne fallait pas trop jouer ce jeu de séduction avec lui sans se brûler au préalable. « Vous me faites la cour ? » dit-il promptement.
C’était vrai ça ! Il était persuadé qu’elle le draguait. C’était un peu perturbant d’ailleurs, car comme lui, elle semblait porter un masque bien épais. Il adorait les femmes comme ça, qui cachaient leurs véritables émotions. Buvant encore un verre il en recommanda un autre, le buvant avec prudence pour ne pas être trop saoul et mettre en péril sa courverture il soupira et déclara : « Finalement, ce whisky est comme les autres. Au bout de 4 verres, on ne reconnaît plus le bon du mauvais... »
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« C’est l’habitude. » dis-je avec un sourire à Isaac.
C’est sans doute mon amour pour le bourbon qui veut ça. En même temps, c’est quand même un alcool vachement bon et avec un goût qui se vaut bien. Puis, je tenais bien l’alcool, ça avait toujours été un constat que j’avais fait, même si par moment, j’avais plus tendance à virer vers l’alcoolique qu’autre chose mais je m’en moquais. Un nouveau verre de bourbon finit devant mon nez alors que je relevais le regard vers Isaac. Un léger sourire naquit sur mes lèvres alors que je reprenais finalement la parole.
« Vous dites ne pas aimer les tricheurs et pourtant vous trichez avec une finesse folle, qui en est presque invisible. Mais j’ai l’oeil pour ça. Je ne dirais rien mais j’aime votre façon de jouer avec les cartes cher ami. » dis-je simplement.
Je me moquais qu’il triche, si ça l’amusais et puis, je dois avouer qu’il me plaisait bien alors pourquoi lui en vouloir pour avoir jouer à ma partie, à sa manière ? Je bois une gorgée de bourbon avant d’écouter ce qu’il me disait. Un sourire naquit sur mes lèvres alors qu’il me complimentait.
« Je vois tout à fait ce que vous voulez dire et sachez que j’apprécie la façon dont vous parler aux femmes. Et sachez une chose, je n’aurais aucunement refusé de vous avoir à ma partie, vous êtes loin d’être trop vieux pour quoi que ce soit, j’en suis certaine. » dis-je en souriant avant de reprendre la parole « ça vous plairait ? » m’exprimais-je avec un sourire.
Buvant d’une gorgée le troisième verre de bourbon que j’avais devant le nez, j’en recommande un autre avant de lever le regard vers Isaac.
« Je n’aurais pas mieux dit. Ce n’est pas vraiment le meilleur que j’ai bu, j’en ai des meilleurs, c’est certain mais j’apprécie l’ambiance de ce bar puis la propriétaire est une amie. »