« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Château du Prince Wendell A quelques kilomètres de la Forêt du Marais Dans le 4e Royaume
La méchante belle-mère n'avait pas pu cacher éternellement la condition étrange dont souffrait le prince. Déjà le palefrenier, lors de sa leçon d'équitation, s'était douté de quelque chose. Puis il y avait eu l'intendant, qui avait souhaité lui apporter du chocolat chaud et des tartines et à qui "Wendell" avait demandé un os à mœlle à la place. La reine avait beau essayer de le dresser en humain, c'était l'animal qui continuait de dominer et cet animal était terrorisé. Un valet de chambre, qui avait eu le privilège d'assister à sa naissance et qui connaissait le prince - le vrai - comme son propre fils, s'était introduit dans sa chambre pour s'enquérir de son état. Le chien devenu prince y avait vu une opportunité en or pour déballer toute la vérité, ce à quoi le valet, sans se départir de son flegme, avait rétorqué : - Je me disais bien qu'il y avait de la magie derrière tout ça. L'instant d'après, il expirait son dernier souffle, égorgé par une mégère mécontente (la reine, donc). Sans tarder, l'affreuse belle-mère avait fait réunir tout le personnel encore en vie pour leur faire part d'une décision importante : - Dorénavant, nul ne sera autorisé à quitter le château sans mon accord. Si vous croisez quelqu'un d'extérieur qui s'enquiert de la santé du prince, vous lui répondrez que le prince Wendell se porte comme un charme. Je n'hésiterai pas à tuer tous les enfants de celui ou celle qui désobéira à ces règles devant ses propres yeux... Je vais inviter tous les dirigeants des 8 autres royaumes au couronnement prochain de Wendell et quand ils seront tous là... Je les tuerai.. Ambiance.
***
A quelques kilomètres de là, quelque part dans la Forêt du Marais
Leurs yeux étaient de plus en plus lourds et à présent leur ventre était bien rempli. Les champignons n'avaient pas menti, une sieste serait bienvenue, surtout après avoir marché toute la journée et vécu un bon nombre d'aventure. Mais il fallait lutter, Anya et les autres le savaient. L'arrivée inopinée de Zach, Ali et les jumeaux redonna un peu de peps à tout ce beau monde. Disons que ça faisait une animation. Pour preuve, le chapelier s'était relevé aussi vite que sa flemmardise le lui permettait pour enlacer les deux têtes rousses. - JEFF ! s'écrièrent-ils à l'unisson sans réellement se laisser examiner par leur mentor. - Regarde, Spip m'a mordu ! reprit Duncan, qui tenait un écureuil en colère et leva le doigt pour montrer sa blessure de guerre. Anya tiqua, se demandant d'où sortait cet écureuil mais économisa sa salive et ne demanda pas : elle aussi avait sommeil et trouvait que les jumeaux parlaient trop fort. - Spip c'est notre nouvel ami ! Dis tu as une sucette ? Spip a faim je crois, poursuivit l'autre rouquin. Jefferson, de son côté, continuait d'essayer de jouer au docteur (vous m'avez tendu la perche avec votre check-up) avec les jumeaux, mais le sommeil et leurs gesticulations lancinantes n'aidaient certainement pas. - Oh, Derek bouge tellement vite que je vois double ! s'écria Brittany en pointant dans la direction des jumeaux. Jefferson n'eut pas la force de critiquer la jeune bergère et continua de s'occuper des jumeaux : - Regardez dans la poche de manteau, il doit me rester quelques bonbons ... enfin si je ne les ai pas fait tomber chez le chasseur ! Anastasia bailla. - On dirait que tu joues à la maman et au papa, fit-elle remarquer, allongée dans l'herbe, la tête lovée dans sa main. Les jumeaux, eux, dévorèrent les bonbons du chapelier mais partagèrent un peu avec l'écureuil récalcitrant qui mordit également des bouts de doigt. Cependant, le sucre avait l'air de l'apaiser un peu. Il montrait moins les crocs "trop mignons" qui ornaient sa bouche minuscule. De son côté, Zach avait fait une arrivée moins remarquée, de même qu'Ali. La fatigue, sans doute. Il était arrivé en baillant et se frottant les yeux et s'était exclamé en voyant les restes d'omelette (auxquels les jumeaux n'avaient pas encore touché pour le moment) : - Ouhh de l'omelette, j'ai tellement faim !! Il était à présent assis près du feu et dégustait sa part. En relevant la tête, il nota un détail intéressant : - Oh, vous êtes la du coup ! On vous avez perdu. Et puis voilà. Il n'en avait absolument rien à secouer. Anastasia regretta de ne pas avoir la force mentale de faire du sarcasme. - Contente aussi de te revoir, Zach, bailla-t-elle. Zach l'observa à peine, préférant s'étendre dans l'herbe, placer un bras sous sa tête, sa fourchette dans son bec et fermer les yeux. La rouquine, qui se rappelait des avertissements des lucioles, tenta de le secouer pour qu'il se réveille mais rien n'y fit et elle sentit que ses bras n'avaient pas la volonté de continuer. Virginia aussi abandonna l'idée et se servit machinalement un verre de Château Marais comme l'avait si gentiment suggéré les champignons. L'instant d'après, elle gloussait d'extase comme si elle était pompette. - Tu devrais pas..., commença Anya avant d'oublier ce qu'elle avait voulu dire d'important. Du côté des Wonderlandiens, les jumeaux avaient aperçu les restes d'omelette et l'observaient avec appétit. Ali avait également eu droit à sa part mais eux la remarquer seulement. Sans s'embarrasser de ses habituels longs discours, Jeff leva le pouce et dit : - Mangez là ! Ils ne se firent naturellement pas prier pour finir la poêle avant de retourner prendre le chapelier dans leurs bras. Anya sourit à cette vision et songea à sa petite Abigaëlle qui lui manquait atrocement. - Allez on va dormir ! Une histoire Jeff, demanda un jumeau. Pour toute réponse, Jefferson attrapa leurs poignets et fit tomber les jumeaux sur lui. Il les cala dans chacun des creux de ses coudes et bailla : - Pas d'histoire... on dort maintenant. - Sage décision, approuva Anastasia. Elle aurait bien aimé que les mains de Jefferson viennent aussi faire barrage devant ses yeux car la lumière de la forêt était gênante. Regina également semblait avoir des soucis pour se laisser emporter par Morphée tandis que les jumeaux protestaient faiblement : - Maiiiis, une histoire ! - Eh, vous endormez pas, dit Brittany d'un ton clair. La luciole a dit qu'on devait pas et je suis presque sûre que si on le fait elle nous jettera un mauvais sort de lucioles. - C'est trop dur, on est tellement bien ici, marmonna Virginia. Et comme pour ajouter à l'ambiance propice au sommeil, les champignons commencèrent à chanter Nights in White Satin des Moody Blues. Un à un, les yeux se fermaient. Zach sombra le premier, suivit par les jumeaux et Ali. Jefferson sembla apaisé de les voir si joliment endormis et lâcha prise également. Wendell commençait déjà à gigoter dans son sommeil canin, sans doute en proie à un rêve palpitant. Ce fut alors à Virginia de rejoindre Morphée, puis à Regina. Finalement, Anastasia décida qu'il était inutile de lutter et s'endormit aussi, voyant bien que personne ne risquait rien. Et tout cela pour dire qu'il ne resta que Brittany d'éveillée quand les plantes alentours délièrent leurs racines pour venir lentement mais surement les entrelacer autour des corps inertes et repus par cette délicieuse omelette.
Jamais il ne dormait aussi bien, jamais il ne faisait de sommeil sans rêve. Alors quand il se réveilla dans la forêt, Jeff trouva ça vraiment étrange. Déja parce qu’il était seul, et ensuite parce que les arbres tournaient dans tous les sens. La terre bougeait dans tous les sens, et il se retrouva vite fait à marcher sur le ciel. Est ce que ça l’étonnait ? Oui et non .. il avait voyagé dans tellement de mondes que quasiment plus rien ne pouvait le surprendre, cependant, la configuration de ce royaume ne permettait pas une chose pareille, du coup, il en déduisait qu’il rêvait encore une fois. Inception nous voila. Très vite, comme à son habitude, le rêve qui avait bien débuté finit dans une horreur sans nom tandis qu’il se tenait le cou à deux mains pour éviter que sa tête tombe. Quand il ouvrit les yeux pour croiser le regard vairon de Duncan, il resta perplexe pendant quelques secondes avant de comprendre que cette fois ci c’était la bonne. Immédiatement il se leva dans un bond, enlevant toutes les lianes et autres plantes carnivores qui avaient décidé de le prendre comme un casse croûte. Puis il passa de nouveau en revue les jumeaux qui lui racontaient le rêve qu’ils avaient fait, en l'occurrence celui de Duncan. Il passa une main dans les cheveux encore plus ébouriffé de son jumeau qui fit part de son ressenti sur cette fausse histoire. Il rigola doucement avant de se rendre compte de la présence de Wolf qui discutait avec Virginia. “Ah tiens … qui voila …notre canidé …” Sa remarque passa sous silence étant donné qu’une chose beaucoup plus intéressante était en train d’être dévoilé, les tendances nécrophiles d’Ali. Se retournant vers le Sultan qui avait sorti son doigt, il grimaça de dégoût. “Ok même pour moi ça c’est trop … Mary elle était bel et bien vivante quand on l’a fait !”"C'est juste un souvenir le doigt ! Je ne suis pas nécrophile, j'ai juste une attirance obsessionnelle pour les sorcières, comme pour les princesses..Et ce fameux baiser, c'était juste pour tenter la théorie du baiser magique ! Vous connaissez cette théorie au moins ?!” Un petit rictus amusé apparut sur son visage alors qu’il passait instinctivement sa main sur son épaule, la cicatrice des ciseaux que Mary lui avait planté maintes et maintes fois étant toujours bien présente. “Juste un doigt, juste un doigt, on dit toujours ça puis on sait comment ça finit” “Et ça se finit comment ?” Cette phrase aurait pu être très érotique, dans un autre contexte, avec d’autres personnes, mais là, la vision d’Ali entrain de jouer avec le doigt de la sorcière, un sourire vraiment pas très net collait sur son visage le rebuta très légèrement (euphémisme quand tu nous tiens). “Ah ces sorcières de toute façon … toujours à vouloir se venger …” “ Gnia gnia gnia” Il coula un long regard en direction de Regina avant de secouer la tête, de rigoler et de se rapprocher d’elle. L’éloquence de la brune le surprendrait toujours. “Alors ce petit somme ? Réparateur ?” Il avait bien vu qu’elle essayait de changer, elle aidait les jumeaux, elle était plus sympathique avec lui, toujours comme une Evil Queen et même s’il était têtu, il n’était pas un monstre. La discussion qu’il avait eu avec elle au début de l’aventure traînait toujours dans un coin de sa tête, et si elle faisait des efforts, il en ferait aussi, même s’il avait déjà commencé en réalité. Ainsi même moqueur, le fond de la question était bien présent, voulant savoir comment elle se portait. Un fin sourire se dessina sur les lèvres pulpeuses de la brune. “Oh...un peu compliqué on va dire...j’ai toujours peur de rêver de ma mère quand je dors et c’est jamais bien joyeux mais je suis sur pied alors on va dire que ça va et toi ?” “Ahahaha a qui le dis tu ! Elle était un cauchemar même dans la réalité …” Soupirant, il reprit très rapidement. “Ouais … on dirait que je suis passé sous un trente six tonnes mais bon faut continuer … puis je m’en veux très légèrement d’avoir succombé à Morphé, alors celui là ! Toujours là quand il faut pas … normalement je dors pas, enfin j'évite de dormir, même combat que toi .. enfin pas pour Cora, elle n’est que l’une des innombrables visions d’horreur que j’ai … et là .. bim.. le gros dodo … pff j’te jure …” “Et encore, ma mère était un cauchemar pour moi...j’ai vécu avec elle pendant plus de dix huit ans...je me demande qui de nous deux est plus apte à avoir des cauchemars ? " Il entendit son rire alors qu’il dodelina de la tête, mettant bien en valeur sa cicatrice en très mauvaise état. Il n’avait pas besoin de parler, les dégats corporelles que Cora lui avait fait, discutaient à sa place. “Puis bon, c’est ma mère aussi…” La folie était contagieuse, dans un sens comme dans l’autre, et le rire de Regina n’était en rien sains d’esprit, alors qu’elle partait en direction d’Anastasia tout en testant ses pouvoirs. Jefferson lui, porta son attention sur Ali, qui avait une petite moue boudeuse. “Allez mec, je déconne, je te taquine ! Je sais que tu n’es pas nécrophile !” Enfin … il espérait quand même assez .. il ne jugeait pas les pratiques, chacun faisant son propre chemin dans le royaume du plaisir. “Comment te sens tu ? Tu as toujours sommeil ?” “Toujours sommeil.. Non ! Mais j'ai mangé, j'ai bu, j'ai dormi..Elle est ou la sorciere?” Qu’on ne lui dise plus qu’il avait des propres incohérents, car ceux d’Ali passait du coq à l’âne. “J’aurais tendance à répondre DTC mais je suis pas certain que tu saisisse la subtilité. Bon, si tout va bien, c’est cool !” Levant le pouce en l’air, il était sincère dans son inquiétude. Après tout, il était quand même le parrain de la fille d’Ali, et ce genre de lien avait de l’importance. “Ne t’en préoccupe pas, on verra ça plus tard !”
Une fois qu’il avait prit connaissance de l’état des personnes qui le préoccupait et qu’il avait regardé d’un coup d’oeil les autres, il observa la forêt. Il fallait sortir de cet endroit le plus rapidement possible, sans perdre une seconde de plus. Or il tiqua quand il entendit la conversation entre Virginia et Wolf. La jeune femme, étonnée mais pas de la même façon qu’il pouvait l’être, parla au loup en papillonnant des yeux. “Mais comment est-ce possible ? Nous avons traversé une montagne !” “ Pour vous je serais capable de sentir votre odeur à travers le temps s'il le fallait.” Il soupira de déprime face à temps de niaiserie sans penser qu’il avait été bien pire avec Priscillia et le sera avec Chris . “Au fait... Je suis désolée de vous avoir repoussée, ce n'était pas mon attention.” Croisant les bras sur sa poitrine, il se ne gêna pas le moins du monde pour regarder, car en réalité, il avait beau faire le dégoûté, c’était une bien meilleure série que Plus belle la vie ! “La vérité c'est que je ne voulais pas vous blesser parce que je vous aime. Je vous aime beaucoup Wolf et c'est la première fois que je ressens quelque chose de pareil.” Il attendit la réponse du loup avec impatience avant de sentir Dereck lui tira la manche de son manteau. Ce geste le fit retour dans la réalité et il tapa dans les mains, tout en faisant un mouvement à la Beyoncé. “Ouais ouais très très beau tout ça, j’étais pris totalement dans votre histoire, tu auras le rôle dans Love Actually c’est sur mais en fait ... là on s'en fout .. on a d’autres loups à fouetter comme sortir de ce centre de test sur le sommeil ...” Le regard noir des deux amoureux ne lui fit ni chaud ni froid, mais ce qui le surprit fut l'acquiescement de Brittany. “Jefferson a raison, il faut sortir de la Forêt du Marais avant que vous ne vous rendormez !” Se tournant lentement, les yeux écarquillés, il s’écria alors qu’il secoua le bras de Regina comme si c’était un shaker à cocktail. "OMG REGINA ! Les éclairs de conscience existent !” La bergère remontait dans son estime, comme quoi, il n’en fallait pas beaucoup pour faire changer d’avis le chapelier. “Bon j'approuve notre chère amie. Alors la romance à trois francs vous vous toucherez quand on sera sains et sauf, que Gina aura prouvé qu'elle a des plus gros evils boobs et que nous on sera à la maison !" La sorcière regarda le chapelier avec un léger regard sombre avant de rire aussi folement que lui. “Et encore celle qui se prends pour une reine et ça a des boobs tout raplaplas, je l’ai vu dans le miroir !” S’adressant tout le monde, elle reprit de plus belle. “La bergère a raison, on doit se bouger et oui Jefferson, les bergères sont intelligentes. C’est fou hein ?” “Ah bah, comme j’ai dit les miracles existent ! Et je parle pas du fait que pour ton âge tes boobs sont bien conservés !” Parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne, les deux drama queens du swag avaient repris l’échange des amabilités. “Alors de un je t’emmerde et de deux t’es le fait même que les miracles existent, tu deviens encore plus débile avec le temps. C’est peut être ton chapeau qui te compresse ton cerveau..” “Déja j’suis comme le vin, je me bonifie avec l’âge et ensuite, moi au moins mon cerveau est peut être compressé mais il est en bon état de marche … je l’utilise avant d’agir !” C’est Wolf qui stoppa ces enfantillages en prenant un air sérieux, pour prouver peut être à Virginia qu’il était lui, mature. “Vous avez raison finalement, le château n'est plus très loin et c'est un bien meilleur endroit pour une demande en mariage !” Et sans hésiter une seconde de plus, le loup attrapa la main de sa dulcinée pour s’avancer en tête du groupe vers la sortie de la forêt. Laissant passer les autres, il regarda les jumeaux qui restaient à coté de lui. “Allez, on avance les twins !” “D’accord !” Les deux bouilles le regardèrent avec intensité mais ils ne bougèrent pas de place. “Dites … vous attendez qu’il pleuve des Mars où on peut partir ?” Comme pour compléter ses paroles, il entreprit de retourner Duncan qui se laissa faire et de lui donner une impulsion dans le dos. “Allez Deedle, on a pas le temps pour s’amuser … promis quand on rentrera on fera pleins de jeux mais pour le moment vous suivez le groupe !” “Bah ? Viens aussi !" “Je ferme la marche, je suis juste derrière vous, comme ça rien ne passera pour vous atteindre !” Et enfin les jumeaux se mirent à marcher, rattrapant le groupe de devant. Une fois tout le monde sur le chemin, Jeff ne put s’empêcher d’observer les alentours, toujours sur ses gardes après l’incident qu’ils avaient vécu. Sa paranoïa naturelle était accentuée par un nombre important de facteurs et il n’arrêtait pas de se retourner, ayant l’impression que des dizaines d’yeux le regardait. Il fit même taire le groupe à un moment donné, en faisant part du fait qu’il entendait des voix. Or Jefferson était connu pour le fait de ne pas forcément être tout seul dans sa tête et personne ne prit garde à ses avertissements. “Ne vous moquez pas de moi !Je sais que vous êtes là !” Il s’était encore une fois retourné, mettant les bras en l’air comme s’il tenait un pistolet, mais seul le vent dans les arbres lui répondit.
“Venez voir ! C’est le château !” A cette évocation, le chapelier laissa ses démons tranquille, regardant en faisant une moue émerveillée devant la grandeur de la bâtisse. Il allait se pencher vers Wendell pour lui faire remarquer qu’enfin il allait rentrer à la maison quand il se rendit compte qu’il n’était plus là ! “Dites … on aurait pas par hasard oublier le chien dans les lianes mangeuses ?” Le groupe, entre choqué et résigné commença à appeler le chien mais sans réponse. “Ça serait bien Regina que tu nous fasses une petite démonstration de ton GPS magique …” La sorcière lança alors un sort de géolocalisation, qui donna bien vite la réponse … Non ils ne l’avaient pas oublié … Wendell s’était juste fait kidnapper et sa position actuelle était quelque part dans le château. Se prenant la tête entre ses mains, tirant sur ses cheveux qui commençaient à friser avec l’humidité dans laquelle il s’était trouvé quelques heures auparavant, il hurla à l’attention de tous. "JE LE SAVAIS JE LE SAVAIS QU'IL Y AVAIT DES GENS LOUCHES DANS CETTE FORÊT !" Voilà pourquoi il faisait quasiment tout le temps confiance en son instinct … la paranoïa l’avait protégé dans de nombreuses situations et il aurait du plus s’écouter au lieu de suivre le groupe bêtement. Se tournant vers le château, pointant un doigt vengeur, sa voix partie dans des notes d’hystérie, n’arrivant pas forcément à se calmer, commençant légèrement à craquer plus que d’habitude. "TU NOUS AURAS PAS COMPLOT REPTILIEN FRANCO-MACONO-CRYPTO-RELIGIEUX ON VA RETROUVER LE CHIEN !” Les gens les plus sensés du groupe comme Anya et Virginia, mais aussi quelque part Wolf et Brittany le regardèrent avec des yeux gros comme des soucoupes alors qu’il tournait en rond. Regina ricanna, Ali et les jumeaux s'inquiétaient de son état mental. “C'est peut-être aussi les Illuminés qui ont fait le coup.” Non finalement Birttany n’était pas aussi réaliste que ça, étant donné qu’elle essaya de réfléchir et de faire une proposition sur les coupables. Heureusement, Anastasia remit la barque droite dans la rivière de la raison. “Dans tous les cas Wendell est au château et c'est là où nous allons, n'est-ce pas Wolf ?” “: Tout à fait !” Le loup acquiesça au même moment où des dizaines de carrosses arrivèrent sur leurs routes, passant à toute vitesse. Jeff, dont la tête faisait légèrement flippé tant il était justement flippé. “Faut qu’on se planque !” Regardant furtivement les endroits, il bascula d’une jambe sur l’autre pour éviter de nombreux animaux qui sortaient des bosquets pour suivre les carrosses. Ne s’y attardant pas, il fit un signe de la main pour dire aux autres de le suivre, après tout il avait eu raison, que ça leur serve de leçon. Accroupi dans les fourrés, il entendit deux souris parler. Forcément, il ne put s’empêcher de se mêler à la conversation. “Quelle chance nous avons ! Il ne se produit un couronnement royal qu'une fois toutes les 525 générations de souris !”"Excusez moi Mesdemoiselles ! J'ai une petite question ? Le prince va mieux ? J'ai entendu dire qu'il était très souffrant !" “Pardon mais ai-je vraiment l'air d'une fille ? Sérieusement !” Grimaçant, se retenant de dire que de toute façon ce n’était qu’une souris, il préféra faire une mimique d’excuse. “Je crains qu'il n'y ait pas de couronnement, j'ai aperçu le prince couché à côté de son lit, il avait l'air vraiment mal en point.” "Veuillez m'excuser pour cette grossière erreur mais je n'ai pas mes lunettes ! Je ne vois pas très bien !" il va hocher la tête, l'air triste. "Oh mais alors qui va être couronné ? " “Peut-être personne mais nous y allons quand même et si vous ne vous hâtez il ne restera que les mauvaises places !” Ne disant rien, il regarda les deux souries partir sans même dire au revoir alors que Wolf assez surexcité s’écria. “Oh regardez, c'est le roi Cole du 3e royaume !” “Oh Jean Marc Morandin on t’a pas sonné ! On se fiche de savoir qui est qui … trouve plutôt le moyen de nous y faire accéder !”
Reprenant la marche, mais cette fois comme des ninjas dans les buissons, tout le monde regardait les différents véhicules passer, se dépêchant de rejoindre le château pour les festivités. Au bout d’environ une vingtaine de minutes de marche, Wolf décida de dévier du chemin que Jefferson avait prit pour passer par un petit sentier sur le côté, prenant l’axe gauche du chateau. “Les gardes doivent être à ses ordres, nous ne pouvons faire confiance à personne.” Haussant les épaules en ricanant, il savait bien de quoi il parlait, puis Virginia, encore plus gêné que lors de sa déclaration d’amour, décida de lui avouer quelque chose. “Wolf... en parlant de ça... Il faut que vous sachiez quelque chose. La reine c'est... comment dire... La reine c'est ma mère.” Alors que tout le monde avait été surpris par cette révélation dans la montagne des nains, Wolf lui affichait un regard serein qui perturba le chapelier. Sensation qui augmenta quand il attrapa Virginia par les épaules. “Je le savais !” Il put entendre les hoquets de surprise de ses camarades alors qu’il fronça les sourcils, sur maintenant de ce sentiment qu’il avait depuis le début. Jamais au grand jamais il n’aurait du le sauver du bûcher … foutu mémoire à la con ..”Depuis l'instant où j'ai respiré ton odeur, je l'ai su” “En parlant de confiance …” Il l’avait murmuré pour lui même, étant sur et certain que Wolf était beaucoup moins lisse que ce qu’il voulait faire paraître. Ce dernier, après avoir fait à nouveau son numéro de charmes, se retourna vers les autres, toujours assez étonné par ce qu’il venait d’avouer. “ Il faut attendre la nuit pour pénétrer au château. C'est plus sûr.” "Hum c’est bizarre mais je pense l’inverse .. c'est plus safe d'y aller quand il y a du monde ... parce que bon en pleine nuit tout le monde dort généralement.. on va passer pour quoi ? Des voleurs ? Comment se choper la guillotine une fois de plus ..." "Mais vous n'avez rien suivi ! Ce soir c'est le bal du couronnement ! Là les invités se contentent d'arriver en avance pour frimer devant tout le monde ! Mais quand les festivités commenceront vraiment à la tombée de la nuit les regards seront tournés ailleurs.""Bien je maintiens mon avis qu'il serait mieux de rentrer maintenant, de voler des vêtements et de se glisser parmi la foule des badeaux regardant les peoples ! Justement les célébrités friment … c’est le meilleur moyen pour passer inaperçu !" Croisant les bras autour de sa poitrine, son regard se faisait dur, alors qu’il ne cillait pas devant celui du loup. “Et comment comptez vous voler discrètement des vêtements sur une voie passante ou la seule façon de voler des vêtements est d'attaquer un carrosse, d'avoir des témoins gênants qui soient devront être tués soit devront être séquestrés et dont l'absence sera remarquée au bal ce qui mettra tous les gardes sur le pied de guerre ?” "Pas de soucis pour ça .. c’est ma spécialité ! Un magicien ne dévoile jamais ses tours et moi c'est pareil !” Il avait été dans cette situation des milliers de fois, et tout allait bien dans le meilleur des mondes, en général. “Passons plutôt par les égouts ! Nous déboucherons quelque part dans les sous-sols et aurons une plus grande marge de manoeuvre.” Le visage déjà blafard de Jefferson perdit le reste de ses couleurs, se tordant dans une grimace de répugnance alors que Virginia et Anya approuver le raisonnement du loup. “C'est logique mais il faudra faire attention au bruit des odeurs.” Ne répliquant même pas, il avait envie de foutre son poing dans la figure de Wolf, qui affichait le sourire de je suis le meilleur j’ai gagné l’approbation de mes pairs. Heureusement il sentit les mains des jumeaux se poser sur son bras et il se calma rapidement avant de suivre le petit groupe. Le trajet dura encore quelques temps si bien que le crépuscule commençait à tomber. Une fois devant la bouche d'égout, derrière le château, il serra fermement les poings. “Si jamais je me chope une infection vous payerez tous mes frais d’hospitalisation !” Il n’y avait pas que pour l’endroit qu’il était inquiet. Certes c’était bien le dernier lieu où il avait envie de se trouver à la vue de la saleté qu’il pouvait y avoir dedans, mais surtout parce qu’il avait quand même un minimum de règles d’hygiènes et qu’il savait que son corps n’était pas non plus celui d’un super homme. Les limites commençaient à être atteinte, et avec les plaies de son cou encore ouvertes à certains endroits, il était sûr de choper une maladie. Le feu d’artifice le fit sursauter alors que Wolf ouvrit sans aucune discrétion la plaque en fonte. Les festivités avaient commencé et le mondain qu’était le chapelier aurait préféré milles fois être là bas, en train de parader, plutôt que de s’enfoncer dans cet endroit lugubre et vraiment dégueulasse. Plissant le nez tant l’odeur était forte, il atterrit en descendant de l”échelle dans de l’eau boueuse parsemé par de nombreux détruits et dont des choses non identifiés flottées dessus. S’enfonçant toujours plus loin dans les canalisations, l’eau montait de plus en plus, si bien qu’ils en avaient tous jusqu’au menton. Les plus grands avaient cette chance de pouvoir l’avoir jusqu’à la clavicule. “Cette fois ci … mon manteau est vraiment fichu ! C'est vraiment ignoble ces choses qui flottent” Irrité, sa colère bouillonnant de plus en plus contre Wolf, Jeff faisait attention aux jumeaux qui venaient de décider de le prendre comme moyen de transport. “Ouuuh une nouvelle aventure !” Poing levé comme s’ils étaient superman, il les sentit grimper sur son dos, Dereck sur son épaule droite qui s'agrippait comme un koala laissant traîner ses jambes derrière lui et Duncan sur le coté gauche, une main sur le col du manteau, et l’autre bien arrimé dans le creux de sa taille. Tout en avançant tant bien que mal avec cette nouvelle charge sur le dos, il ricanna en entendant aussi Regina se plaindre. "C’est absolument dégueulasse ! Je vais devoir me faire dix shampoing. Mais bon Jeff est dans son élément." Elle arrivait à faire un grand sourire dans cette situation ... "Je suis sûre que t’as envie de me noyer là tout de suite mais j’ai pas envie donc évite d’accord ? “Non j’ai pas envie de me salir les mains à te faire manger des déchets pour t’étouffer avec vu que tu en es déjà rempli ..” Toujours avec gentillesse et amour, Jefferson reprit. “Puis désolé, j’suis assez occupé là …si t'as de la merde dans les yeux c'est pas ma faute ...” S’il n’était pas dérangé par les jumeaux qui flottaient à ses cotés, il se cabra quand il sentit quelque chose s’accrochait à son dos alors que Regina reprit, enterrant pour un petit moment la hache de guerre. "On est des Warriors non ? Je crois que c’est toi qui a dit ça hier non ?" Il allait lui répliquer que oui, ils étaient trop badass, justement bien trop badass pour être dans cet endroit quand il poussa un grand cri de stupeur. “Oh putain oh putain qu’est ce qui vient de me toucher les fesses ! Ça m’a tripoté ! ” Ce n’était qu’Ali, avec sa phobie de l’eau, qui essaya lui aussi de se servir de Jeff comme d’un pilier. "HÉ MAIS ARRÊTE !" Le ton des jumeaux était paniqué, alors que le chapelier essayait de rester droit pour ne pas couler, tandis que les rouquins chassaient le pauvre sultan de son dos. “C'est Candice qui a le droit de toucher ses fesses elle a dit !" “Merci de me rappeler qu'elle l’a même marqué au feutre indélébile mais là vous pouvez pas arrêter de bouger ?” Il essayait de rester concentrer, mais l’envie de rire était plus forte. Se contenant, il fixa un point au fond du couloir, contractant ses abdos pour ne pas couler. “Désolée je ne cherchais que sa main !” Or les jumeaux continuaient de vouloir éloigner Ali sans aucune pitié, qui était à deux doigts de son noyer. “S’il te plait ne me laisse pas seul face à la mort !’ Duncan, qui parfois pouvait faire preuve d’une cruauté sans s’en rendre compte ajouta, fier de lui en direction du Sultan qu’il pointa de sa main libre.. "Candice elle a dit qu'elle est d'accord que Chris touche ses fesses, mais toi elle a pas dit oui !" Cette fois, ce fut Jeff qui bu la tasse en ratant une respiration à l’écoute des propres rapportés des jumeaux, Candice ayant du se faire un plaisir de refaire la réalité à sa sauce, tandis qu’il avait fait un mouvement trop vite avec sa nuque du côté gauche. Il cracha en pestant, et en maugréant le destin qui avait vraiment décidé de l’emmerder jusqu’au bout. “Je vais la tuer si je sors vivant de cet enfer …” Est ce que c’était le moment de repenser à ce moment ? Non pas le moins du monde et heureusement, c’est Regina, dans sa grande classe internationale qui le ramena sur terre. “Oh putain je crois que j’ai marché sur du caca !” “Quoi tu t’es marché dessus ?” La brune ne répondit même pas, alors qu’il pouvait l’entendre gémir de désespoir face à cette situation qui ne faisait que s’empirer. “Ali, accroche toi à la jambe de Dereck ! Et vous, tenez vous tranquille sinon je vais couler ! Plus de Candice, plus de Chris, plus de fesses, plus rien du tout ! On est passé en mode Koh Lanta !”
Enfin ils se stoppèrent, Jeff faisant descendre tout le petit monde de son dos, alors qu’Anastasia et Virginia avaient l’air dépité peut être à cause du groupe de derrière . Devant eux, un mur… Bizarrement le chapelier fut aussi soudain déprimé par tout ça … pourquoi ne l’avaient ils pas écouté ? “C’est un tunnel sous marin mais je ne connais pas sa longueur !” Regard blasé vers Wolf, il hésita vraiment à faire demi tour, mais c’était trop tard malheureusement et il le savait. Le loup passa en premier, tandis que le groupe regardait avec appréhension ce passage. Seul le bruit du courant et des détritus cognant contre les parois résonnaient, n'augurent rien de bon. Quelques minutes après, des mots parvinrent à leurs oreilles, mais très éloigné. Brittany, rassurée, s’écria avant de s’élancer. “Facile je suis championne d'apnée dans ma baignoire” et elle plongea. Chaque personne décida de plonger à leur tour en silence, Chaque personne ? Non bien sur, Regina, Jefferson, Ali, et les jumeaux avaient repris leurs jérémiades alors même que Zach était passé sans trop faire d’histoire. “ SORTEZ MOI DE LA BON DIEU DE BON SANG DE BABOUIN MAL LÉCHÉ !!!” “Non je n’irais pas ! Je ne sais pas nager et c’est déja un miracle que je sois arrivé jusqu’ici !!” "C'est un pièèèèèèèèèèèèèèèège ! Ils veulent qu'on rentre un par un ! Moi je veux voir Jefferson tout le temps." “Laissez moi crever immédiatement … s’il vous plaît …” Posant sa main contre le mur, dans une chose gluante, Jeff eut une envie de vomir irrépressible. “OH EH DU BATEAU VOUS ETES VIVANTS ?” Il avait hurlé contre la paroi mais rien ne lui parvenait faisant monter son inquiétude. “STOP ON SE CALME !” Oui c’était Jeff qui avait hurlé ça, celui dont l’agitation ne faisait plus débat. Au moins tout le monde s’était plus ou moins stoppé dans leurs paroles et le fixait du regard. “Gina, tu passes en première ! Ali tu vas la suivre comme ça si jamais y a un soucis, elle pourra toujours essayer d’utiliser sa magie même si je suis pas trop convaincu par ça ..ET ON DISCUTE PAS !” [Phrase de Gina] Il adressa un sourire désolé à son ami, qui avait les dents qui claquaient tellement fort qu’il allait certainement créer un tsunami. “Duncan tu y vas ensuite, et Dereck tu restes derrière lui, à environ une jambe… j’aimerai éviter que l’un assomme l’autre ! Je passe ainsi en dernier on sait jamais ce qui peut arriver et je me suis spécialisé en combat aquatique ces derniers temps, ” "D'accord, mais tu reste prêt hein ? Toi aussi à une jambe !" “Oui ne vous en faites pas et concentrez vous d’abord sur vous ! Allez maintenant on y va !” Comme un militaire, relent de son engagement à Wonderland, il exécuta ses propres ordres avec une précision, donnant le top à chaque personne. Une fois tout le monde passé, ne pouvant savoir si tout allait bien, il essaya de calmer les battements de son coeur, et cette angoisse qui le prenait à la gorge. Prenant une très grande inspiration, il plongea à son tour dans l’eau saumâtre pour passer dans le conduit assez étroit, qui l'amenait vers l’inconnu … enfin s’il en ressortait vivant !
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Zach Zuzio
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| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Zazu, le majordome royal
Le comble du comble de l’accumulation de la montagne de l’horreur. Il n’en avait plus les mots, plus la force de râler, tout le monde le faisait pour lui de toute manière. Il ne pouvait plus parler, tellement l’odeur était forte. Lui, Zach Zuzio, humble et homme très respectable, était dans les égouts. Les EGOUTS ! Quelle honte, mais quelle honte. Il ne s’en remettrait pas. Il allait prendre deux semaines AU MINIMUM de vacances en rentrant, s’exiler seul, seul, loin, très loin. Il n’avait pas chipoté pour passer sous le tunnel, bizarrement, mais quitte à en avoir jusqu’au cou, autant continuer. Et plus vite ils en sortaient, mieux c’était. Ils avaient avancé trop loin. Il avait alors pris quelques bonnes inspirations avant de plonger derrière Brittany. Heureusement, le tunnel n’était en réalité pas long, et ils étaient vite tous ressortis de l’autre côté. Dans un état déplorable, et une odeur monstrueuse. Ils étaient apparemment dans les sous-sols du château, enfin ce qui ressemblait, et c’était désert. Jefferson marmonna dans son coin, tout ce qu’il put entendre fut « cou », « mal », et « pue ». Ali lu semblait soulagé d’être enfin au sec, sur le sol ferme. Regina se changea de tenue, et Zach la regarda d'un air quelque peu rempli de mépris et de jalousie. "Quoi ? je pense qu'on devrait tous porter des tenues un peu plus d'ici. On passerait moins pour des touristes." Zach se passa de répondre, peu sur de pouvoir se contenir. Quant aux jumeaux, ils étaient de nouveau tout excités. "Nous, on connaissait absolument tous les recoins du château de la Reine Blanche de Wonderland ! Oui, c'était très important, parce qu'on devait la protéger ! Alors on devait touuuuut connaitre sur là où elle vivait ! Donc pas de panique, les châteaux ça nous connait !" Sauvés.
En avançant dans ses sous-sols, ils arrivèrent bientôt en bas d’un escalier en pierre. Ils montèrent en haut, comme on ne peut pas monter en bas (à bas les rageux), et arrivés en haut, Wolf fit une remarque. " Regardez, il y a des portes, là " Zach arriva ensuite, et constata qu’il y avait effectivement deux portes face à eux. Il s’approcha, voulant ouvrir l’une des deux, mais entendit coasser dans son dos. Il se retourna, et vit une grosse grenouille posée sur un socle. Allons bon, qu’est-ce que c’était encore ? Il n’était pas sûr qu’il allait avoir la patience, le passage égouts avait été de trop pour ses nerfs. Forcément, la grosse grenouille se mit à parler. "L'une de ses portes est sans danger, l'autre mène inévitablement à une terriblement mort. " Parfait. "Et il n'y en a pas une qui mène à une douche ?" Il soupira. "Bon allez Wolf, ouvrez une des portes, on verra bien laquelle c'est." Il croisa les bras en attendant, mais môssieur Wolf qui avait été si héroïque tout à l’heure n’avait plus l’air de vouloir l’être. Il avait l’air plutôt indécis, et paniqué. A la place, il dit : "Oh mais je l'ai apprise à l'école cette devine ! Je ne me rappelle jamais la réponse !" Ouh une devinette ? Zach décroisa les bras, ça pouvait l’intéresser. "Vous avez droit à une question. Cependant, sachez que je mens toujours." Zach se mit à réfléchir, consciencieux, à haute voix. "Alors, deux portes. Une est sans danger, l'autre c'est la mort...Et vous, vous mentez toujours. Voyons...Je poserais...non non ça ne marcherait pas...Ou alors ! oui, mais non...Mmmmmm" Puis il pensa avoir trouvé, tout simplement. Il ne pensa pas à se concerter avec le reste du groupe, il était de toute évidence le mieux placer pour répondre. "Je tente !" Il désigna la porte de gauche "Est-ce que celle-ci est sans danger ?" "Oui. " Il se tourna vers le groupe. "Bon et bien, puisqu'il ment, on prendra l'autre porte !" Il alla pour ouvrir la porte, mais au dernier moment se tourna vers la grenouille. "Mais autant en être sûr..." Il se pencha alors pour ramasser la grenouille. En temps normal cela l’aurait dégouté, mais vu l’état dans lequel il était, et étant donné qu’il en avait juste marre et voulait accélérer les choses, il prit le batracien en mains sans souci. La grenouille parla, d’une voix très lente. "Interdiction de toucher, reposez moi. " Mais Zach continua d’avancer vers la porte. "Vous devenez un peu trop familier, là." "Quoi je pue c'est ça ? Oui on pue, on pue, mais c'est comme ça !!!" Il craquait. Il ouvrit la porte, c’était tout noir, il ne voyait rien. "C'est vrai que maintenant que vous le dites... " Il n’en fallait pas plus pour qu’il se décide. Il balança la grenouille dans le noir, et referma la porte. A peine la porte fut refermée qu’ils entendirent une gigantesque explosion. Oups. Et soudain il comprit : la grenouille avait sûrement mentit en disant qu’elle mentait toujours. "Je crois que c'est l'autre porte." Zach ne put s’empêcher de répliquer d’un ton ironique. "Non, vous croyez ???" Il soupira, puis alla ouvrir l’autre porte.
Ils passèrent à travers, et arrivèrent dans un décor tout de suite plus accueillant. Zach détendit ses épaules, rassuré. "On doit être tout près des appartements royaux. Si nous sommes logiques la reine dort au plus près du faux prince donc elle doit garder le vrai quelque part dans le coin." Ni une ni deux, Zach, qui en avait raz-la-casquette de toute cette histoire, et pourquoi pas trouver une douche derrière toutes ces portes, prit les devants. Il ouvrit une première porte…mauvaise pioche. Il tomba sur un placard à balais, et comme toujours quand on ouvre ce genre de placard, la moitié des affaires se mirent à lui tomber dessus. Personne n’était foutu de ranger un placard à balais comme il faut ?? Il essaya d’en rattraper plus que possible, pour ne pas se faire repérer, et tendit les bras, les jambes, la tête, pour tout récupérer. Il s’en sortit comme il faut, non sans un regard incendiaire vers le reste du groupe qui ne l’avait pas aidé. Ok, ils n’avaient pas eu le temps d’arriver, mais quand même. Il rangea les affaires dans le placard, et se dit qu’avec l’état dans lequel il était, l’homme de ménage serait ravi de retrouver son équipement dans cet état la prochaine fois. Il eut un sourire sadique à cette pensée, il avait perdu tout sens de politesse et savoir-vivre depuis sa sortie du tunnel.
Ils continuèrent à avancer, et il ouvrit une deuxième porte, plus doucement au cas-où. Mais ils tombèrent sur ce qui semblait être des appartements royaux, avec plusieurs pièces cloisonnées. C'est sa chambre, j'en suis sûre. Ils passèrent le seuil de la porte, le décor était très riche. Ils explorèrent les pièces, et tombèrent sur une qui était intrigante, avec plein de meubles couverts par des voiles. Ils s’avancèrent. "Peut-être qu'il vaudrait mieux ne toucher à rien...et rester focalisé sur l'objectif" Mais les deux tourtereaux n’écoutèrent pas et enlevèrent les tissus les uns après les autres, découvrant…Des miroirs ! Zach eut un instant un espoir, mais en regardant mieux les miroirs il vit rapidement que ce n’était pas le genre de miroir qu’ils cherchaient. Il soupira, et laissa le groupe observer et découvrir ces miroirs. Il s’esquiva, et explora la pièce suivante. Et là, joie !! Il entra dans une salle de bains, très classe, avec une grande baignoire. Il sourit avec satisfaction, et pour être sûr de ne pas être dérangé il referma la porte derrière lui et s’enferma dans la pièce. Il soupira de bonheur, seul enfin, et il allait pouvoir se débarrasser de toute cette couche de crasse, et toute cette honte qui semblait lui faire oublier qui il était, un homme distingué. Il se déshabilla, et se mit dans la baignoire en sifflotant. Il fit couler une eau bien chaude, et il se savonna et frictionna trois fois d’affilée, pour être sûr de sortir tout propre.
Il sortit dix minutes plus tard de la baignoire, et noua une serviette autour de sa taille. En regardant ses vêtements à terre, il se dit qu’il ne pouvait décidément pas les remettre. Ils étaient foutus ; en même temps ils l’étaient depuis les gouttes du café. Il regarda autour de lui, et aperçut derrière les toilettes un pantalon. Intrigué il s’approcha, avant de faire un bond en l’air, la serviette se dénouant, et de tomber cul nu sur le sol de la salle de bains. Un cadavre ! Il y avait un cadavre dans la salle de bains !! Grand dieu quelle horreur !! Il fallait qu’il sorte au plus vite de là. Il ne pouvait décemment pas sortir en serviette, et il ne se sentait pas de dépouiller un cadavre de ses habits pour les réutiliser… Il se releva, et remarqua accroché derrière la porte un peignoir blanc ; cela ferait l’affaire. Il y avait aussi des sortes de claquettes au sol, il mit les pieds dedans. Le peignoir était un peu court, et les claquettes un peu petites, mais c’était mieux que rien. Au moins, il sentait bon. Il ouvrit la porte, se disant qu’il allait chercher dans la chambre ou autre une armoire avec des vêtements.
Mais en ouvrant la porte, et en arpentant les pièces, il remarqua quelque chose de très troublant…Les autres avaient disparu.
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Ali Nacer
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| Conte : Aladdin | Dans le monde des contes, je suis : : Le héros au coeur pur
Après mon rencard avec la sorcière, durant le trajet pour retrouver le reste du groupe. Je m'amusais a taquiner Zach avec me doigt de sorcière, tout simplement parce que j'étais aux anges avec mon nouveau jouet. Et si le baiser magique n'avait pas fonctionner, elle ne reviendrait jamais le chercher. Mais je voulais quand même revoir cette sorcière des marais, c'était pour cette raison quand nous avions retrouver le reste de la communauté du miroir, j'avais complété le rituel en m'endormant. Mais avant de fermer mes paupières lourdes, je prenais la peine de m'attacher un poignet , après une patte de chaise, au cas ou..que la sorcière réveille en moi ma seconde nature. Surtout que cette seconde nature n'avait pas satisfait sa faim durant cinq jours. Morphée m'avait donc enveloppé de son manteau de poussières..
Chambre du Manoir Isane Asylum Les Rêves sont des messages codés..surtout pour un croyant comme moi qui croit a certaines théories prophétiques. Donc ce rêve a un sens..
Allongé sous la couette, dans mes draps dorés de satin de mon lit de ma chambre de ma seconde demeure: le Manoir. Ce manoir non loin de mon domaine royal. Ce manoir que je partageais avec une renarde et la femme de mon meilleur ami Viking. Enfin quand elle reviendra..Mais pourquoi je me trouvais ici ? Me tortillant dans tous les sens, changeant de positions régulièrement. Je me sentais inconfortable. Je passais une main dans ma chevelure. Sous mes doigts, je sentais les boucles de mes cheveux, mais aussi l'humidité de ceux-ci.
Passage pour les grands, rien d'intense qui vous fera saigner des yeux:
De mon autre main, que je glissais sensuellement le long de mon torse musclé , caressant chaque détail jusqu'à la ligne de poil sous mon nombril. Sous la paume de cette main, je sentais la chaleur et aussi la sueur qui collait tout mon corps.Alors que je m'apprêtais a continuer mon chemin vers un plaisir solo.
Une main féminine m' agrippait l'épaule droite faisant pénétrer ses ongles dans ma chair. Me mordillant la lèvre, m'empêchant de laisser échapper d'entre mes lèvres un gémissement.Je jetais un coup d'oeil rapide a cette main autour de son annulaire, elle avait un tatouage en encre de l'innée qui dessinait une bague.
C'est a ce moment d'une autre main familière s'aventurait sur mon ventre. Cette main était différente de la première, d'un teint plus clair. Et a son annulaire, elle portait un anneau d'or orné d'un immense diamant, donc on pouvait voir le reflet d'un Palais oriental, prisonnier de celui-ci, quand on était attentif au secret du bijou.
Légèrement troublé par cette situation, parce que je ne pouvais pas réussir a trouver l'harmonie dans ma situation de triangle amoureux. Et je pensais que je serais témoin d'une guerre conjugal, mais non. Mes femmes avaient décidées de me partager..Et m'épargnerait ce choix de briser des coeurs. Tout a coup, une troisième main attrapait un de mes pieds, caressant le dessous du bout du doigt. Ensuite je sentais une langue passée entre mes orteils. Je sortais le bout de ma langue, plantant mes dents dans celle-ci. Jefferson avait raison:Juste un doigt, juste un doigt, on dit toujours ça puis on sait comment ça finit..
En effet, cet histoire de doigt,m'avait mener a un rêve ou je me procurais du plaisir. Dans le fond, mon rêve était un désir refoulé c'est ça? J 'avais organisé une partouze dans le manoir a l'issus de mes colocataires .Même si dans le règlement de la demeure. Un règlement fait rien que pour moi parce que j'étais le seul mec de la baraque. M’interdisait de faire de cet endroit un hôtel pour tout mon répertoire de conquêtes. Attendant qu'une quatrième demoiselle se manifeste..Mais non au lieu de cela, j'entendais des pleurs: Kenza !
Je me redressais en sursaut, a mes cotés il avait Laureline et Jasmine. Et a mes pieds,il avait ma sorcière bien aimée Sadira. Levant mon regard noisette pour observer la pièce, tout semblait identique sauf qu'au milieu de la pièce, il avait quatre berceaux de bois qui se balançaient tout seuls. Gravé dans le bois de ses moises, je pouvais lire quatre prénoms : Kenza, Maverick, Lauralie et Wayne D. Paniquer, corps tremblant je me redressais,a moitié nu passant pardessus mes femmes direction les berceaux. Dans mes bras, je la collais contre moi pour faire un peau a peau. Kenza s'apaisait, cessant de pleurer. Mais à ce même moment là, mes autres bambins se mettaient a hurler.
Dans ce bruit atroce, j'entendais des objets se fracasser au sol, comme des vases, des tableaux. Des bébés apparues de nul part..Ensuite j'entendais plusieurs voix d'enfants dirent: Papa..Papa ..Papa. D'autres bébés appairaient devant moi. Je me mettais ensuite a courir vers la porte de ma chambre, tournant la poignée d'une main. J'ouvrais la porte mais devant moi dans le corridor se trouvait encore des bébés qui tentaient les bras en disant : Papa..Papa..
Refermant la porte, je me retournais pendant ce moment d'inattention la chambre était envahit de mini-moi qui hurlaient et marchaient a quatre pattes dans tous les sens. Paniquer, je déposais Kenza dans son berceau, pour ensuite me prendre la tête entre mes deux mains, sous la pression. Puis soudainement le silence régnait..quelques secondes parce qu'ensuite s’enchaînait les voix de Laureline, Jasmine, et Sadira qui me disaient : - Ne fait pas comme ton père assume de nous avoir mit enceinte.. En me retournant vers elles, je pouvais apercevoir la forme arrondit de leurs ventres ,sous leurs nuisettes de nuits. Puis je me réveillais en sursaut : - Castrer moi , je ne veux pas une tonne de bébés ! À ce moment là, Jefferson jouait avec sa paire de ciseau dans sa poche en me regardant et disant: Oh tu sais y a pas mieux que castration rapide et efficace ! Promis pas d hémorragie avec mes ciseaux" Puis il se mettait a rire sadiquement au début. Paniquer dans ma voix: - Vieux c'est une blague..Je tiens a mes bijoux royaux. Si un jour, je te demande de me castrer , confisque tous les tapis de la ville a la place . Pourquoi les tapis ?Parce que c'était mes nids pour concevoir mes oisillons . Un des jumeaux me libérait de ce vilain cauchemar. Et des plantes carnivores bien sur..
Calme revenu..Cerveau en train de s’oxygéner parce que je suffoquais à cause de toute cette pression paternel et ses pleurs de bébés.On reprenait notre chemin vers le château, le chemin avait été silencieux pour moi parce que je me changeais les idées en branlant dans tous les sens mon doigt de sorcière comme un hochet. Enthousiasme a l'idée de me rendre au château de la Reine, parce qu'il aura sans doute de la princesse a perte de vue. M'inviter a un couronnement clandestinement,voler une charrette de nobles, me costumer en roi et me pavaner comme autrefois était une excellente idée. Malheureusement on me forçait a cauchemarder en allant dans les égouts. L'endroit me plaisait à cause de ma nature de Génie. C'était connu les Djinns étaient attirés par les endroits crades. Par contre mon coté mortel, lui trouvait que cette idée était horrible surtout que j'avais failli me noyer sous des excréments. Que mon petit singe nageur allait avoir besoin d'un shampoing. En plus j'avais touché des fesses que beaucoup de monde convoitait..Celles de Jefferson! Qui a eu cette brillante idée de me mettre en contact avec ma peur, sans me cogner ? Que je puisse engager Krane pour qui y fasse la peau a mon retour a Storybrooke..Vivant !
Toute façon, je le savais que j'allais survivre parce qu'Aujourd'hui ce n'était une journée prophétique. Pas d'eau ensanglanté, Pas de tempête a l'horizon. On était a présent dans les sous-sol du château. Soulagé, comme Regina parce que le royaume n'avait pas confisqué ce don là. Dans un nuage de fumée dorée,qui m'entourait , je me changeais pour porter une tenue princière de cet époque. Dans le style du Prince Eric de la Petite Sirène, parce que dans la forêt enchantée. J'étais le Royaume , le plus proche du mien. Pour les autres, demander un petit tour de magie a Regina, pour qu'elle puisse jouer a la Barbie avec vous. Ou faites comme mon Vizir, Zach aller vous pavaner dans le château, en vous perdant..Mais ne vous faites pas il trouva sans doute une pancarte et un escalier magique qui le mèneront a nous, le moment venu.
Pendant ce temps là, notre communauté du miroir pénétrait dans les appartements privés de la Reine. Avant de chercher ce fameux miroir qui me ramenait auprès de mon bébé, enfin mes bébés et ma vie de Roi de la forêt, je commençais a fouiner dans la chambre de la Reine. Pourquoi ? Mon instinct de voleur me disait de me remplir les poches. Mais malheureusement , je ne trouvais rien de bien captivant. Même pas une robe ou un bijou qui me faisait envie. En plus, elle n'avait pas même de Tapis dans sa chambre. C'était indigne pour une membre de la royauté ! En plus, elle avait une garde de robe moins classe que celle de notre méchante Reine a nous. Qui savait se mettre son corps en valeur avec ses tenues excentriques et ses accessoires. Même si ces temps ci notre méchante Reine c'était démodé avec la malédiction. Les tailleurs et les robes longues c'est pas sexy du tout ! Je décidais donc revenir a ma priorité , retourner chez moi..
Je soulevais un drap, je commençais a m'observer dans chaque miroir trouvant que j'avais une sale mine. Une conséquence de l'éloignement de mon bébé ! Heureusement pour moi, on n'avait presque accomplit notre objectif. Au bout de deux tentatives, je trouvais le miroir du voyageur. Il était toujours posé sur le lit, j'étais en train de m'attacher les cheveux, avec un élastique qui traînait comme a son habitude a un de mes poignets. Je me regardais dans la glace, je me faisais une couette quand tout a coup..Tout le monde me fixait ! C'était quoi leur problème ? C'est à ce moment là, que la copine de ma copine s'exclamait: Bravo, je crois qu'Ali a eu la main chanceuse.
C'était sans doute à cause du doigt de sorcière. Il devait être magique. Il apportait peut-être la chance comme une patte de lapin ou un baiser de Dyson. Je bombais le torse , prenant un air fier parce qu'au fond de moi je cherchais toujours l'approbation des autres pour me prouver a moi-même que je n'étais pas un raté..un vaurien comme la méchante Reine pensait. Sur la bordure du miroir, une petite manette se trouvait dessus. Sans hésiter, je tirais dessus.
Je voyais a l'intérieur une de mes nombreuses salles de bain. Celle de mes appartements royaux plus précisément. Une grande salle de bain de marbre couleur sable. Un grand bassin dorée et des lavabos de la même couleur et texture. Je pouvais même voir ma bol de toilette, et mon tapis léopard sur le sol. Ma salle de bain était déserte..Mais ce n'était pas la pièce que j'espérais voir. J'aurais préférer voir ma couche, voir la chambre de Kenza ou même voir celle de Jasmine de cette manière, je pourrais traverser le miroir et me retrouver dans celle-ci en surprenant la Princesse. Elle pourrait m'exprimer sa joie de me revoir avec des câlins. Mais l'image de ma salle de bain n'était pas déplaisante , c'était chez moi !
Wolf s'approchait de moi, en me disant: En l'activant vous avez dû le régler sur l'endroit où vous avez envie d'aller. Je jetais un coup d'oeil au loup, sourire confus. Mais je n'avais pas envie d'aller dans ma salle de bain. C'était pas l' endroit que je préférais le plus dans mon Palais, mais la logique était que je devais me retrouver dans une pièce avec un miroir. Avant que je ne les bannisse tous. Comme ça plus personne va me surprendre durant mes ébats secrets ! : Lui dire pourquoi j'aurais besoin d'aller dans ma salle de bain ? Je pue tant que ca?
En effet, je puais a cause des égouts, mais aussi parce qu'on ne s'était pas laver depuis cinq jours. Au moins quand je rentrais chez moi, ma mauvaise odeur couvera le parfum de la tromperie. Et je ne sentirais plus le parfum de Jasmine. Wolf me répondait:Ne soyez pas idiot, ça veut juste dire que vous avez envie de rentrer chez vous ! Il faisait une pause avant de reprendre pour me narguer amicalement: Mais c'est vrai qu'une douche vous ferez du bien. Je lui sourirais avant de rajouter:- C'est vrai que j'ai envie de rentrer chez moi, ma fille et ma vie princière me manque.. je fais comment pour aller dans ma salle de bain? Le loup s'apprêtait a m'expliquer le fonctionnement du miroir, quand Virginia lui coupait la parole. Attendez ! On ne peut pas partir maintenant ! Il faut qu'on voit la reine. Dans une parole invisible, l'amoureuse des animaux disait : Et qu'on sauve Wendell aussi. Si elle avait envie de voir la Reine, elle avait juste a l'attendre ici..Moi aussi j'ai envie de voir mes Reines.
Mais culpabilisant a cause du passé, ayant un vécu semblable a la demoiselle. Elle ressentait le même espoir que j'avais ressentis durant de nombreuses années avant de créer ma propre famille. Elle vivait sur l'espoir de revoir sa mère.. le même espoir qui me rattachait a mon père qui avait fuit sa responsabilité de père. Un exemple que je ne suivrais pas même si je me retrouvais avec une tonne de bébés a mon actif. J'assumerais de ne pas savoir utiliser la contraception. Mon père aussi avait choisie la voie du pouvoir, pensant que c'était le mieux pour ma mère et moi.
Virginia ne faisait pas fait gaffe à la remarque d'Anya et disait : Je n'ai pas fait tout ce chemin pour ne pas la voir, c'est tout de même ma mère ! Ca y est on allait avoir un crêpage de chignons. Parce qu'Anatasia rouspétait : Sans vouloir être rabat-joie je pense qu'elle est loin du souvenir que tu en as...Je soupirais fortement pour attirer l'attention. Parce que je ne désirais pas de querelles princières. Parce que j'avais déjà, mes querelles royales a gérer a Storybrooke entre Laureline et Jasmine. Ayant pitié de Virginia je disais pour paraître galant pour la première fois en cinq jours. - On peut bien aller reconduire Virgina au couronnement, pour voir la Reine et s'inviter clandestinement a son bal.. danser avec quelques princesses venues de tous les royaumes.
Mais non la voix de la Méchante Reine, pas Regina, retentissant derrière nous. Elle venait de briser mon espoir de voir des princesses. Inutile de faire le déplacement, c'est la reine qui vient à vous. Un sourire sadique se dessinait sur ses babines. Un sourire me rappelait celui de Regina quand elle m'avait arracher le coeur il y a quelques jours.
Coup de théâtre, Wolf faisait face a la méchante Reine en disant :Alors comment j'étais ? Est-ce que j'ai tout bien fait comme il faut ?Virginia choquée bredouillait : Quoi ?Les jumeaux disaient face a la situation "J'ai pas compris."car leurs attentions était Forcément sur Jefferson qui avait vu le manège du loup avec la Reine, il décidait de partir en vrille ! “JE VOUS L’AVAIS DIT QUE C’ETAIT UN PUTAIN DE CONNARD !” Sa colère qu’il avait était entrain de sortir comme la lave du volcan, faisant sans doute perdre quelques degrés d’ouïe. “Mais que je suis con j’aurais du le laisser cramer … Putain de bordel … Je vais te tuer moi même !” La folie était visible dans ses yeux alors qu’il avait posé la main sur sa paire de ciseau pour découper le traite. Heureusement les jumeaux l’avaient vu rapidement et l’avaient retenu pour ne pas qu’il commette l’irréparable.
En effet, il ne devait pas parce que Wolf n'était pas un traître. Tout simplement parce que lui et moi, nous étions pareil sur cette facette de notre personnalité. L'amour peut briser n'importe quelle malédiction. L'amour est plus puissant que la trahison. Jamais il ne renoncera a son coup de coeur. Pas après tant d'efforts. Cette mise en scène , était pour trompé la méchante Reine. Il était toujours dans notre camp. Et j'aurais fait pareil a sa place mentir pour survivre. Mentir pour sauver du pétrin la Princesse. Et si il n'était pas de notre coté, avant l'interruption de Princesse Virginia pourquoi il s'apprêtait a me faire traverser le miroir du voyageur, pour que je retrouve mon âme soeur.
C'était pour cette raison, je n'avais pas réagit a cette trahison, préférant essayer de faire réaliser a la Reine qu'elle avait devant elle, la plus belle richesse de ce monde : Son enfant. Un enfant qu'elle avait sans doute conçue avec un homme qu'elle aimait. Mais qu'elle tentait peut-etre de fuir. Comme je le faisais souvent, trouver un échappatoire a mes soucis de coeur.
Wolf pour se justifier dans sa comédie : J'ai choisi de rester à vos côtés afin de m'assurer qu'ils ne mettent pas votre plan en péril.Je me suis contenté d'obéir. Mensonge! Il n'obéissait qu' a son coeur. Un coeur qui lui disait de protéger sa bien aimée, comme dans les contes a l'eau de Rose. Courageusement , je m'avançais devant la méchante Reine, n'ayant pas peur de ses menaces parce que comme Jafar, elle avait des blessures du passé qui n'avait pas cicatrisées mais qui l'avait mener sur le chemin de la méchanceté. Mais comme Blanche Neige, je voulais offrir un espoir a la Reine pour qu'elle croise le chemin de la rédemption et vers une fin heureuse.. La même fin que moi : Une famille, un enfant.
Dans votre coeur vous ne ressentez pas un vide..vous préférez le pouvoir a votre enfant ?Votre fille est venue jusqu'ici pour vous. Désignait Virginia du doigt .La reine s approchait de Virginia . Elle plissait les yeux en disant : Je n'ai jamais vu cette personne de ma vie. Choquée Virginia : Mais si tu me connais voyons ! C'est moi ta fille ! Virginia ! La reine se justifiait comme tous les menteurs : Je vous ai dit que je ne vous connaissez pas, je n'ai aucune idée de qui vous êtes. Menteuse! Cesse de mentir majesté, les mensonges c'est ma spécialité. J'ai menti plus que milles et une nuit..plus que milles et une fois. Et la Sorcière ma confiée un secret par amour.. Vous êtes comme mon père, vous abandonnez votre enfant. Vous fuyez dans les rues de New York votre devoir pour le pouvoir et votre enfant vit toute sa vie avec l'espoir de vous revoir..
Troublée par ma révélation, elle ne répondait rien avant un long moment. Mais dans son regard songeur , un souvenir mijotait ..Perdant en assurance, prenant moins son air hautain. Ils usent de magie afin de me troubler. Disait-elle. Oui j'utilisais une sorte de magie qui coulait dans mes veines depuis ma naissance, mais que j'avais renier très longtemps. Cette magie s'appelait l'espoir.. Croire en sa fin heureuse. Après tout un sauveur de Royaumes, comme Blanche Neige, Emma Swan, toute la communauté du miroir et moi-même , n'ont pas été choisis pour rien. Les sauveurs ont le devoir de rétablir les fins heureuses. Les sauveurs naissent pour affronter une personne qui a tourner mal..Ou la prophétie de Virginia, le peigne lui revient pour vaincre les ténèbres en sa mère pour que toutes les deux puissent vivent leur fin heureuse comme notre Méchante Reine. Mais n'ayant plus le peigne en ma possession . Parce que les jumeaux voulaient être les gardes rapprochés de l'arme.
Donc je n'avais pas eu le temps de révéler un potentiel plan a la communauté que la Reine ordonnait : Laissez moi en compagnie de cette enfant et d'Anatasia Romanov , enfermez les autres dans le donjon. Amenez moi aussi Wendell. Pendant que les gardes s'emparaient de nous tous sauf Zach le perdu et les personnes nommées. Elle se tournait vers Wolf pour lui caresser la joue et lui dire : Allez vous sustenter en cuisine. Grimaçant devant cette scène qui me rappelait Jasmine en train de fricoter avec Jafar.
Espérant que la cellule du Donjon soit comme celle d'Agrabah avec un passage secret derrière une pierre. Même si je comptais plus sur mes talents de Roi des voleurs pour sortir de ce pétrin, ou sur une capucine et un écureuil féroce pour nous libérer ou aller porter a Virginia ce fameux peigne pour vaincre la Reine. Il avait aussi la théorie du baiser magique entre Wolf et Virginia qui pourrait libérer tout le 4 eme Royaume des ténèbres ..et sauver par la même occasion le Prince chien comme solution miracle.
Comme a son habitude, les gardes étaient comme la bande a Razoul, des idiots. Parce qu'il ne m'avait pas confisqué mes objets..trop bien camouflés. Le tapis sous ma cape..La capucine dans une poche ..et la robe de la mariée en boule dans le pantalon. Les gardes n'allaient quand même pas fouiner dans mon calcon.
Pendant le trajet les jumeaux disaient : "Pas de paniiiique on s'est évadé de 15 prisons et trois quarts !" Et Jefferson lui s'embrassant les poings en disant: Je vais lui fumer sa gueule a ce connard, je vous l'avais dit..
Tout le monde était prisonniers du Donjon, sauf Annatasia , Virginia , le traître et le perdu. Je m’assoyais dans un coin et sortait le doigt de sorcière chanceux de ma poche..Je me mettais a le secouer dans tous les sens pour activer sa magie chanceuse, murmurant l'incantation magique: Juste un doigt, juste un doigt, on dit toujours ça puis on sait comment ça finit..
ça finit que Zach sera le policier de la situation.. Parce que même si les rousses sont des guerrières, comme ma concubine Laureline , Annatasia viendra -t-elle nous sauver? Non parce que solidarité féminine, elle resterait pour soutenir Virginia dans les retrouvailles avec sa mère.Donc c'est Zach grâce a un escalier magique et une pancarte qui viendra nous sauver de notre décapitation au couronnement. Parce qu'il avait toujours une décapitation le jour d'un couronnement.. Donc un bourreau avait sans doute très hâte de faire notre connaissance, espérant que notre peine de mort ne serait pas un jour de tempête ou le sang allait couler a flot..Même la décapitation était peut-être un mensonge de mon imagination trop fertile..Qui se faisait des scénarios dans ma tête.
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Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Ce qu'il y a bien dans le monde des contes, c'est qu'on s'y fait vite une réputation. De même que celle de Regina la méchante reine était parvenue jusqu'aux oreilles de Christine, celle d'Anastasia Romanov avait aussi fait son chemin. Anya l'ignorait mais c'était December qui, lors d'une conversation au travers du miroir de la salle de bains, l'avait mise sur la piste de la princesse russe. L'intelligence de la reine et sa connaissance des mondes des conte avaient fait le reste. Ca n'expliquait pas pourquoi la reine Christine avait souhaité qu'elle reste avec Virginia, dans cette chambre aux miroirs qui avait quelque chose de lugubre. Les gardes avaient emmené les autres mais l'un d'eux étaient brièvement revenu pour lui glisser une poignée de main dont Anastasia n'avait rien perdu. Elle était certaine que ce retour n'était pas anodin. Bien au contraire. Elle et Virginia couraient un réel danger. Avec un peu d'agilité, Anya aurait pu courir vers le miroir de voyage en attrapant la main de la serveuse et les ramener à Storybrooke. Mais cette idée ne lui traversait pas l'esprit. La jeune femme ne fuyait pas le combat et n'abandonnait pas ses amis. Jamais. Pour le moment, Virginia et Anastasia n'avaient rien tenté. Elles faisaient toujours face à la reine et son sourire mauvais qui ne tarda pas à leur conter une histoire : - Il y a longtemps que je vous sentais, pourtant, votre image était invariablement brouillée. A quoi cela est-il dû ? fit-elle semblant de réfléchir avant de reporter son attention sur les deux femmes. Sauriez-vous me le dire ? Vous ne me semblez guère puissantes, a priori et vos amis le sont à peine plus, de ce que j'ai pu observer. Vous aurait-on apporter de l'aide ? Et cette personne ne serait-elle pas une fameuse reine morte depuis longtemps ? demanda Christine en approchant son visage à seulement quelques centimètres du visage de Virginia. La scène avait quelque chose de malsain et Anastasia n'était pas encore sûre de son rôle dans cette entrevue. Peut-être était-elle le moyen de pression ? - Maman je suis ta fille, tenta de nouveau Virginia. Puisqu'elle était libre de ses mouvements, Anya essayait d'observer leur environnement à la recherche d'un plan tout en maintenant son attention sur la reine. Et sur sa discrétion. La jeune femme observait les miroirs, tâchant de comprendre si l'un d'eux, hormis le miroir voyageur, pourrait les aider. Ils étaient tous magiques, après tout et la rouquine connaissait au moins deux sortes de miroir : ceux de vérité et ceux de voyage. Mais peut-être qu'il en existait d'autres sortes - avec un peu de chance des qui feraient apparaitre une épée ou un truc utile, même s'il fallait pas non plus prendre ses désirs pour des réalités. Ces glaces avaient pourtant quelque chose de captivant et Christine ne se souciait sans doute pas de voir une novice fixer l'un d'eux avec grand intérêt. - Je n'ai jamais eu d'enfants, répéta la reine avec conviction. On commençait doucement à tourner en rond. - Pourquoi est-ce que tu m'as abandonnée ? s'entêta Virginia, le cœur au bord des lèvres. Son besoin de réponse était palpable. La reine ferma les yeux un instants et sembla activer le mode psychologue avant de poursuivre. Si elle ne voulait ou pouvait confirmer qu'elle était bien la mère de Virginia, elle avait au moins, elle aussi, compris que l'absence de sa mère avait pesé lourdement sur la vie de la jeune femme. - Vous n'êtes pas une enfant désirée, cela me parait évident expliqua-t-elle avec une certaine pédagogie pendant qu'Anya continuait son analyse discrète. Vous devez secrètement le savoir. Au fond de vous, vous avez compris il y a longtemps que vous étiez un vilain petit canard, poursuivit Christine en redevant mauvaise. Le plus triste, regretta-t-elle ensuite en commençant à faire les cents pas, ce qui força Anya à s'immobiliser, c'est que toute cette aventure vous aura bercée de fausses illusions de grandeur. Tout à coup, vous vous êtes crue capable de grandes choses, mais... votre premier jugement était le bon : vous êtes médiocre. Médiocre et laide. Vous n'êtes pas l'héroïne qui vous tient la main et qui nous tient la chandelle. Elle parlera, mais son heure n'est pas encore venue. Virginia tremblait, tâchant de contenir chagrin et colère autant que possible, sans doute pas fierté. Anastasia glissa sa paume froide dans la sienne pour la presser gentiment. Son regard ne quittait pas la reine des yeux, comme si elle attendait quelque chose. La reine Christine, en parlant de mains, tendit la sienne, qui était gantée de velours, à Virginia : - Venez. Venez donc vous contempler dans mon miroir. Les miroirs ne mentent jamais. Anya lâcha la main de Virginia qui suivit la reine sur quelques pas. Celle-ci, souriante, lui demandait : - Vous vous croyez plus belle que moi ? Sans laisser le temps à sa peut-être fille de répondre, elle la mit face au miroir et poursuivit : - Regardez donc, et interrogez le miroir. La reine resta derrière elle, comme pour profiter aussi du spectacle. Anastasia, elle, était quelques pas plus loin, sur ses gardes. - Je suis sûre que vous connaissez la formule. Tenez je vous donne le début... Miroir, mon beau miroir..., susurra Christine. Elle n'eut cependant pas le temps de finir car Anya poussa soudainement Virginia violemment sur le côté, l'écart de plusieurs mètres de la reine. - Vous croyez que je vous ai pas vu venir, peut-être ? La pièce est remplie de miroirs magiques et, quelle malchance, ironisa la jeune femme, j'ai posé les yeux sur celui qui prédit l'avenir immédiat. Très pratique, d'ailleurs, merci. La reine contint sa colère et se contenta de demander : - Vous m'intriguez vraiment, vous et toute votre bande mal assortie ! Pourquoi êtes-vous venus ici ? - Afin de te retrouver ! Afin de te parler, de te faire comprendr qui tu es ! s'écria Virginia alors que, du point de vue d'Anastasia, le but premier de tout ça restait Wendell. Mais oui, il valait mieux ne pas en parler. - Vous voulez me donner la mort, coupa Christine d'un ton lugubre. Mais je vous tuerai la première. Maintenant. Je sais tout, s'écria-t-elle en brandissant le peigne qu'Ali avait volé à un cadavre avant de le confier aux jumeaux (si toi aussi tu penses que c'est WTF tape 1 dans la section commentaires). Et ne croyez pas que la reine Blanche viendra vous sauver parce qu'elle est MORTE ! C'est pour cela qu'elle vous a envoyés à sa place ! En usant de sa pauvre magie ! La reine fit tourner le peigne entre ses doigts, effleurant son visage avec. - Est-il empoisonné ? Anya et Virginia échangèrent un bref regard avant de secouer négativement la tête. - Oh les petites menteuses... J'en attendais plus de vous, Anastasia. On m'a dit que vous étiez une personne sage mais manifestement on s'est trompé. Vous aviez l'occasion de tout m'avouer et d'espérer une mort moins lente mais vous ne l'avez pas fait. Dommage. La rouquine fronça les sourcils sans comprendre mais n'eut pas l'occasion de demander davantage de précision : - Je parie que si une seules de ces pointes transperçait ma peau, je mourrais sur le champ. Cela dit, ce peigne est absolument magnifique, reprit Christine en se coiffant du peigne (imaginez vous un petit peigne un peu plus gros que la broche de Rose dans Titanic). - De toute ma vie, m'as-tu seulement aimée ? implora Virginia, le visage baigné de larmes. Elle avait alors tendu la main vers la reine et l'avait effleurée, ce qui provoqua en elle le retour d'un terrible souvenir : le soir où elle avait abandonné sa fille. Virginia avait alors sept ans et prenait son bain. C'était Christine qui la baignait et ce fut Christine qui l'agrippa par les épaules avant de l'immerger totalement et de maintenir le petit corps de la fillette qui se débattait sous l'eau savonneuse du bain. Elle enfonça ses ongles dans la chair blanche de son enfant et si son père, un homme bon, malchanceux et un peu simplet qui n'avait rien en commun avec Christine, n'était pas intervenu, Virginia serait morte. Mais ça comme tout le reste de sa vie à New-York, Christine l'avait oublié. A présent, elle s'en rappelait. Ce seul contact avait suffi, à moins que Blanche n'y soit pour quelque chose. La reine blêmit et fit appeler la garde : - Emmenez-les retrouver leurs amis, je m'occuperai de tout ce beau monde juste après. - Juste après quoi ? cria Virginia, le visage baigné de larmes. Que comptes-tu nous faire ? - Rien de plus que ce que vous comptiez me faire, assura Christine d'une voix tranquille tandis qu'on emmenait les deux femmes.
Zach Zuzio
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| Avatar : Jim Parsons
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Zazu, le majordome royal
Vêtu de son peignoir rose un peu court mais plutôt confortable, Zach s’était donc retrouvé seul. Il ne savait pas où les autres étaient partis, peut-être avaient-ils continuer à explorer sans lui ? Il prit la décision de sortir des appartements royaux pour les chercher, mais avant il se dit qu’il fallait qu’il trouve des habits plus appropriés. Il alla dans la chambre, et ouvrit les armoires une à une pour trouver une tenue. Malheureusement, il n’y avait que des vêtements de femme, et rien de très portable. Quel mauvais goût ! Alors qu’il ouvrait la dernière armoire, la porte s’ouvrit soudainement. Zach se figea. Un domestique se tenait à la porte et le regardait, l’air étonné. Vite, trouver quelque chose à dire ! Il se redressa, et énonça. "Ah bonjour vous tombez bien vous ! Je me suis égaré je trouve plus ma chambre ! Ce château est tellement grand ! Je vais en toucher deux mots à ma cousine !!" Tout en parlant, il s’était approché de la porte, et essaya de contourner le domestique. Mais celui-ci l’en empêcha. "Mais ne vous inquiétez pas votre altesse, je suis là pour ça ! J'avais été prévenu que le roi Dagobert, votre bienheureuse personne, avait un sens de l'orientation approximatif. Venez donc, je vous escorte !" lui dit-il d’un ton amical, suivit d’une révérence très exagérée. Ouh, une altesse ? Zach allait jouer le jeu, il ne voyait pas comment il pouvait s’esquiver autrement pour le moment. "Ah parfait, vous êtes bien aimable ! Je vous suis."
Ils se mirent à arpenter le couloir. Ils croisèrent une femme de chambre, le domestique se mit à lui chuchoter : "C'est sa majesté le roi Dagobert du 7e Royaume ! Si tu veux mon avis y a pas que la culotte qu'il a à l'envers ! " "Dites donc monsieur, un peu de respect voulez-vous !" Il répondit calmement. "Je ne faisais que souligner le fait que vous aviez mal arrangé votre peignoir." Ils arrivèrent alors devant une porte, qu’il ouvrit. C’était une autre chambre. Zach entra, puis se retourna. "Ah merci à vous, c'est bien aimable de m'avoir escorté" "Son altesse est arrivée. Je recommande à son altesse un peu distraite de ne pas appeler la reine Christine "ma chère cousine" car vous n'êtes pas cousins, seulement alliés. Votre altesse sera apprêtée dans cette chambre qui est la vôtre." Puis il s’éloigna dans une révérence, mais Zach le héla. "Attendez !" "Oui, votre altesse ? " "A tout hasard....vous n'auriez pas aperçu un groupe de personnes, avec notamment deux jumeaux, une rousse, un homme avec un grand chapeau, une brune en cuir, une blonde et un basané ?" "Je crains que non. Des domestiques à vous ? " "Mon bon Saint Eloi et sa famille" "Je vais aux nouvelles, votre majesté." Il partit en s’inclinant. Quelques pas plus loin il glissa à la femme de chambre : "Il a aussi égaré sa cour..."
Soudainement des mains l’attirèrent vivement dans la chambre, et fermèrent la porte dans une claquement. Se retournant, il fit alors face à une femme un peu grasse. "Dans quel état s'est mise votre majesté ! Ce sont des vêtements de femme, voyons ! Venez par-là que je vous arrange, vous ne pouvez pas assister au couronnement en peignoir rose !" L’instant de surprise s’effaça, il comprit alors qu’il était dans la bonne chambre, et que son personnel était là pour lui. Il prit un air fier. "Absolument ! Trouvez-moi donc des habits convenables ! ET qu'on m’apporte un jus bien frais" Autant en profiter. La femme ferma la porte d'une armoire, laissant apparaitre un valet de pied qui tenait déjà un plateau avec un grand verre dessus. Il dit d'une voix très guindée : "Le jus de kiwi préféré de son altesse l'attendait déjà." "Parfait !" Il but une gorgée, puis la femme l’emmena derrière un paravent. "Je vais vous chercher votre tenue préférée !" Et la tenue en question arriva. Zach failli dans un premier temps s’étouffer avec son jus. Mais il fallait continuer à jouer le jeu, et puis la couronne était sympa. Il enfila le premier élément de son costume…enfin il l’enfila, non pas vraiment. Il mis un premier pied dans le collant, et tenta de le remonter le long de sa jambe en tirant dessus. Mais ça montait mal, ça ne s’étirait pas. Il mit le deuxième pied, essayant de tout remonter d’un coup. C’était réellement tout un sport ! Il faillit trébucher, et finalement s’énerva dessus. Résultat, il en déchira une partie. Il le jeta de colère par terre, et se dit que de toute manière la tenue était tellement longue qu’on ne remarquerait pas l’absence du collant. Il enfila donc la longue tunique, et positionna la couronne sur sa tête ; elle était assez lourde. La tenue était finalement plutôt confortable, excepté les talonnettes, et sortit de derrière le paravent d’un air fier. Mais la femme le hâta. "Vite, vite, sa majesté est déjà en retard à la fête !" "Ah...très bien allons-y"
En avançant Zach se fit la réflexion qu’il était tout de même en train de s’embourber dans un engrenage qu’il ne maîtrisait pas trop. Il fallait qu’il trouve un moyen de s’esquiver. La femme l’emmena en haut d’un grand escalier. "Vous descendez et c'est tout droit. Même vous, vous pouvez pas vous tromper. " "Parfait." Il se mit à descendre, et alors qu’il arrivait pratiquement à la salle de bal dont il entendait la musique et le brouhaha, il entendit quelqu’un qui se moquait de lui. "Eh bah dites, moi, ça c'est du look ! " Zach se tourna, ayant reconnu la voix. "Oh Wolf ! Mais où étiez-vous passés ??" "Oh les autres ont eu un léger contretemps mais ne vous en faites pas, je suis activement à leur recherche. Vous devriez aller à la fête, nous avons besoin d'une taupe à l'intérieur. Je m'occupe du reste." Avant que Zach ait eu le temps de répliquer, Wolf le poussa vers la salle. A peine passé le seuil, il se fit acclamer. La foule l’entoura, ne le laissant pas le temps de retourner suivre Wolf. Il eut l’air paniqué un instant, avant d’afficher un sourire qui se voulait sûr de lui. Il salua la foule par des petites hochements de tête, vraiment petits car la couronne pesait.
Il resta un instant dans un coin de la salle, ne savant au début pas où se mettre. Il n’était pas à l’aise dans ce genre d’évènement social, avec une foule d’inconnus. Il y avait un brouhaha de conversations autour de lui. Il s’approcha de deux femmes, souhaitant s’intégrer à une discussion. "Croyez-vous que la reine Ella sera là ? Certains la disent morte depuis 40 ans ! " Sa copine lui répondit : "Oh vous savez, de nos jours, avec un peu de chirurgie magique, tout est possible. " Zach ne trouva rien à ajouter, il resta bloqué. Il suait sous ses couches de vêtements, il n’était pas du tout à l’aise. "Ca ne va pas, cher ami ?" "Euh je...euh si ça va excusez-moi, j'ai eu un coup de chaud" "Oh allez donc au buffet, alors ! Il est délicieux !" La dame lui offrit le bras pour l’y emmener. "Vous la connaissez bien la reine sinon ?" "Nous la connaissons tous de réputation mais c'est pour le prince Wendell que nous sommes ici. Il va y avoir des épreuves avant qu'i soit couronné !" Elle avait l’air tout excité. "Des épreuves ?" "Mais oui bien sûr ! Comme lors de chaque couronnement ! Il faut bien s'assurer que le futur souverain soit digne de régner ! Personne n'a envie d'être dirigé par un animal sanguinaire !" "Oui exact, je le savais évidemment. Je me demandais plutôt quels types d’épreuves…ouh ma foi tout cela à l'air délicieux !" Plein de petits canapés, de toutes les couleurs, s’étalaient à profusion sur les tables. Au moins, Christine n’était pas radine. "Des épreuves d'humilité et de courage sont notamment prévues, il me semble. Je n'ai pas lu tout le programme pour me réserver quelques surprises." Elle gloussait. Zach opina, la bouche pleine ; c’était aussi bon que beau, même s’il n’avait aucune idée de ce que c’était.
Après avoir mangé pas mal de canapés, il salua la dame qui l’avait accompagné avant d’arpenter la salle. Il essaya de repérer éventuellement des membres du reste du groupe, ou Wolf. Mais il ne les voyait pas. La reine n’était toujours pas arrivée non plus. Il allait arpenter une autre partie de la salle, mais se fit soudainement tirer par le bras. La dame de tout à l’heure était en train de l’attirer sur la piste de danse, pour commencer à valser. "Euh, attendez, je connais pas trop…" Mais elle n’écoutait pas, gloussait et l’entrainait dans la valse. Heureusement pour lui la musique s’arrêta assez vite. Il allait partir, mais une nouvelle musique commença, plutôt entrainante. Ouh…il sentit le flow monter en lui. Des heures de pratique dans son salon, c’était le moment de montrer ses talents de danseur. Après tout, il ne connaissait personne ici et ne reviendrait certainement jamais, c’était le moment de tester ses pas. Il se mit au milieu de la salle, et commença à danser, attirant tous les regards sur lui. Je vous laisse sur cette fin de post, appréciez-donc la danse…
(c) crackle bones
Regina Mills
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| Avatar : lana parrilla
Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Ce post est jugé comme ne servant à rien dans l’évolution de cette mission extraordinaire (et je tiens à avouer qu’il n’y aucune ironie dans l’énonciation de cette phrase.), il suffisait juste que je rattrape mon retard et je le fais à présent en écrivant ces quelques lignes. Certains d’entre vous penseront que vous y perdez votre temps et d’autres prendront tout de même le temps de lire mes mots. Je dois vous avouer que dans l’état actuel des choses, Regina ne va pas bien du tout et c’est pourquoi c’est moi qui écrierait ce post tandis qu’elle tente tant bien que mal de se dire qu’elle va bientôt rentrer à Storybrooke.
Elle n’aime pas les donjons. Ce n’est pas une nouveauté, je pense que vous le savez tous, elle fait des crises d’hystéries dans les donjons et tout s’empire lorsqu’elle n’a pas ses pouvoirs, comme c’est le cas actuellement -Christine, t’as fait une belle connerie là !- Elle est là, assise à même le sol, dos au mur, tentant bien malgré elle de créer une boule de feu mais sans succès, sa magie est « bloquée » et elle se sent aussi impuissante qu’elle l’était à l’époque. A l’époque où Blanche Neige vint à arrêter son exécution de justesse alors que la pointe des flèches se trouvaient à à peine quelques millimètres de sa poitrine.
Mais je ne vais pas m’amuser à vous raconter le passé de Regina parce que je sais que vous le savez tous plus ou moins et surtout je sais que la Reine ne souhaiterait pas que je parle de cela, je parle de Regina hein, pas de la reine de pacotille qui se croit badass mais qui aurait bien besoin de prendre des cours avec Regina justement -non on n’arrête de parler de cette histoire de gants !-. Elle ferme les yeux, elle espère sans doute trouver le sommeil ou serait-ce juste un peu de calme dans son esprit. Elle essaie de faire taire cette petite voix en elle. Vous savez cette petite voix qui par moment vous pousse à faire des choses que vous regrettez l’instant d’après. Cette petite voix qui chez elle se prénomme La Méchante Reine.
« J’ai toujours su que tu n’avais aucun courage. J’ai toujours été la meilleure moitié de nous deux. » elle fronce les sourcils, elle veut à tout prix faire taire cette partie sombre d’elle même mais cette aventure la pousse à accepter qu’elle fait partie d’elle à part entière. Mais elle a peur. Elle ne veut pas la relaisser jaillir. Elle ouvre les yeux et pose son regard sur Jefferson. Elle l’apprécie au fond. Oui, elle sait que les piques qu’ils se lancent tous les deux ne sont pas méchantes, ils s’apprécient mais c’est du genre « je t’aime moi non plus » version amicale. Et elle apprécie ça. Oui elle apprécie ça et ça fait même naître un petit sourire sur son visage renfermé par la situation actuelle.
Vous savez, Anya m’a dit de faire ce post pour rattraper mon retard, elle voulait que je trouve des duos à faire mais Cyril avait à faire alors faire dialoguer Regina et les jumeaux fut rapidement hors de propos et puis, à l’heure actuelle, tout le monde dormait, où dors, selon à l’heure à laquelle vous lirez ce message. Du coup, je me suis dit que j’allais parler de Regina dans ce donjon. Elle respire longuement et enfonce ses ongles dans la peau de ses mains moites, créant des croissants de lune rougis. Elle a envie d’hurler, elle a envie de tout brûler autour d’elle mais ce serait dangereux pour ceux qu’elle considère comme ses amis (oui même Ali, même si c’est pas non plus tout beau tout rose) et puis, elle ne voudrait pas les mettre en danger.
Elle respire une nouvelle fois et aimerait ouvrir sa bouche et dire ses quatre vérités à cette garce invétérée de reine mais le pourrait-elle réellement ? Et si cette part d’elle-même n’était pas la plus apte à faire cela ? Vous vous souvenez du début de l’aventure quand Regina a menacée Ali ? C’était cette part d’elle-même qu’elle cherche par tous les moyens à enfouir qui vint à rejaillir parce qu’elle était à bout de nerf. Regina est comme ça, elle n’arrive pas à la contenir, même toutes les formules du monde ne lui permettent pas d’être juste elle, elle a ce combat incessant entre sa part d’ombre et sa part de lumière. Comme tout le monde vous me direz mais elle, c’est différent. Elle sait que si elle la laisse revenir, elle va détruire tout ce qu’elle a, tout ce bonheur qu’elle a mis si longtemps à avoir, elle va détruire sa famille et la confiance qu’elle a mis si longtemps à obtenir de ses proches.
Elle se lève et s’approche des barreaux. Elle aimerait pouvoir faire quelque chose, elle se sent si inutile, les autres semblent aussi perdus qu’elle. Déjà que ce royaume ne lui permettait pas d’user pleinement de ses pouvoirs, là, elle n’en avait carrément plus du tout et ce fait la chagrinait beaucoup. Elle vint rapidement à s’inquiéter de la longue absence d’Anastasia et Virginia. Elle espérait au fond d’elle qu’elles se portaient bien. L’ancienne mairesse possédait une certaine confiance en Anya et ça semblait porter ses fruits. Et puis Zach… Allait-il venir les sauver ? Où était-il ? Allait-il bien ? Tant de questions avec des réponses difficiles à obtenir.
Oui ce post devait être un post où je faisais des duos mais comme personne ne pu me répondre par la positive, j’ai été inspirée pour faire un post parlant de Regina dans ce donjon, sa façon de vouloir réduire en cendres l’entièreté du château et le coeur de cette pétasse voleuse de rôle et de nom parce que bon, personne d’autre que Regina ne peut se faire appeler Méchante Reine sans en avoir la carrure. Elle se retourne et s’adosse contre les barreaux. Elle regarde les autres et finit par poser son regard sur Ali, celui qu’elle a du mal à supporter depuis le début de la mission, elle ne sait pas trop pourquoi, mais elle s’avance vers lui, voulant sans doute essayer de canaliser la mauvaise énergie qui circule entre eux deux, après tout, tous les deux des êtres magiques, ils sont dans la même situation alors ils peuvent plus ou moins se comprendre non ?
Elle pose son regard sur lui, vas-t’il bien réagir ou l’envoyer aux pelotes ? Non, il semble apte à vouloir parler avec elle. Miracle ! Un duo ! Avec Ali en plus ! Qui l’aurait cru. « Je sais que votre fille vous manque, moi aussi mes enfants me manquent mais on va réussir à sortir d’ici. » Elle respire longuement tandis qu’Ali répond avec un sourire et semble moins sec et « énervé » à son égard « Oui on doit sortir d'ici pour eux ..surtout que je veux assister a la naissance de mes jumeaux. » Elle sourit. Que pourrait-elle dire de plus ? « Je crois qu’on est dans la même situation tous les deux », elle essaie encore une fois de faire une boule de feu, sans succès. Immunisée contre la magie cette fichue cellule. C’est à se demander si la MJ n’est pas une véritable sadique par moment -mais on t’aime quand même Anya ou pas :’)- « Oui on est tous les deux enfermés dans un donjon, vous comptiez faire quoi ? » Regina semble soudainement prise d’un rire moqueur qu’elle renferme en elle, ce ne serait pas gentil. Elle se contente de reprendre la parole « rien du tout, cette fichue cellule m'empêche de faire de la magie, immunisée contre la magie, comme c'est pratique. »
« Je suis sincèrement désolé pour vous Regina.. Moi aussi la plupart de mes dons sont immunisées » Le sultan retrousse ses manches pour montrer ses bracelets à l’ancienne méchante reine avant d’ajouter « Donc si vous voulez sortir de cette prison, il va falloir trouver une autre solution.. » Regina ne quittait pas Ali des yeux. Dans ses souvenirs les plus lointains, elle n’avait de cesse de regarder en boucle Aladdin, le dessin animé disney préféré d’Alexis ou l’un de ses préférés en tout cas et puis Henry aussi et elle connaissait le dessin animé par coeur, en même temps quand on le regarde en boucle… Elle ne tarde pas à reprendre la parole pour combler ce silence qui était en train de s’installer « j'ai vu le dessin animé de vos aventures une bonne trentaine de fois avec ma fille et mon fils et je me souviens de la trappe cachée dans le mur, c'est dommage que ça n'existe pas ici… » elle se souvenait du dessin animé quand Jafar transformé en vieillard ouvre le mur pour offrir une trappe de sortie. Oh bien sûr, ce serait bien trop facile, néanmoins la réponse qu’offre Ali à Regina la fait sourire « Oui les donjons ne sont pas aussi cool que ceux d’Agrabah » Moi, la joueuse, je n’ai jamais aimé les donjons, c’est comme les ascenseurs, je déteste ça !
Regina s’approche des barreaux et fait signe à Ali de venir aussi avant de poser son regard sur le garde. Regina a certaines idées qui fonctionnent plutôt pas mal lorsqu’elle n’est pas seule pour les réaliser. non parce que je sais pas si je vous l’ai dit, mais sans magie, Regina a un peu des soucis pour réussir à se débrouiller. N’allez pas lui dire que je vous l’ai dit sinon elle risque de ne pas beaucoup apprécier ! «on a peut être pas de magie mais on a de l'ingéniosité, on peut peut être se servir du garde pour s’échapper… » Mais quelle ingénieuse idée ! Juste… Anya m’a prévenue que le garde ne parlerait pas alors Regina et Ali ne lui parlerait pas. Voilà qu’Ali reprends la parole « Les plans ingénieux ca nous connait..vous avez un plan ? Moi j'en est peut -être un » un sourire éclaire à nouveau le visage de Regina qui commence à reprendre espoir dans l’idée que peut être elle allait quitter ce donjon « Je suis toute ouïe. » dit-elle de sa voix mi-elle, mi-evil queen.
Elle pose son regard sur le garde.
*mode Regina on*
Si je dois me servir de mes Evil Boobs pour qu’on s’évadent, je suis prête à le faire hein ! Ça prouvera au moins que c’est des vrais !
*mode Regina off*
Ne jamais…me laisser libre…pour rédiger un post comme ça… Je vous avez prévenus que vous alliez apprécier ce post.
(c) ANAPHORE
Jefferson T. Hatters
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
Jefferson était outré de voir le peu de considération que le groupe avait pour lui. Sérieusement, il avait averti sur le loup, et même s’il lui avait évité de brûler dans les flammes de l’enfer à cause d’une stupide émotion qu’il avait ressenti, il ne s’était jamais départi de l’idée que Wolf n’était qu’un gros e**** et sa colère ne se calma pas d’un pouce, ne faisant qu’augmenter alors qu’on le jetait en prison comme un vulgaire sac de pommes de terre. Il s’était accroché aux barreaux tout en hurlant, pendant de longues minutes, avant qu’Ali et les jumeaux essayaient de le calmer. Oh oui il était calme maintenant, adossé contre le mur froid de la prison et ça ne laissait envisager rien de bon. Clairement, on pouvait lire une tempête violente dans son regard bleu océan, comme si les flots se déchaînent à l’intérieur du chapelier, ce qui en vérité était le cas. Il se contenait, réprimer cette envie d’hurler à la mort, de tout casser de faire du mal sans savoir combien de temps il pourrait tenir. Normalement, il ne restait pas serein longtemps dans une prison normal, une prison assez douillette comme pouvait l’être celle de Storybrook. Brooke s’amusait souvent avec lui, à compter le nombre de minutes où il exploserait .. soit en parlant à une vitesse excessive, se mélangeant les pinceaux, soit en rigolant de ses propres dialogues, soit en devenant cet être monstrueux, qui nécessitait l’enfermement. Alors dans un donjon, qui lui rappelait tant ses captivités de Wonderland, la cocotte minute monta vite en pression. Or, le regard inquiet de Dereck et Duncan envoya à son cerveau un taux élevé de cortisol et d’ocytocine, faisant en sorte que son propre stress face à sa propre situation était inhibé pour gérer celui des jumeaux. Car s’il y avait bien une chose qui arrivait à l’énerver encore plus le retournement de veste du loup c’était bien ça, le fait que les deux rouquins se trouvaient aussi enfermés dans le donjon. De toujours, il avait lutté et s’était battu pour leurs libertés, les aidant à s’évader des cachots de Wine quand elle les enfermait. Parfois il était lui même arrêté à leurs places, mais il s’en fichait. Il avait l’habitude, la torture ne lui faisait pas peur, mais là, ils étaient tous les trois, et cette situation était plutôt rare pour la souligner. Son regard divaguait dans la pièce, tombant sur Regina et Ali en pleine discussion. L’ancienne reine avait la voix paniquait, qui montait dans les aïgus et cette vision le fit sourire. Mais pas un sourire de contentement non, un sourire très malsain, alors qu’il se retournait, face au mur. Les deux mains sur les pierres, il essaya d’enfoncer ses ongles dedans, à s’en faire des petites blessures. “Ninon ninon ninon, toi aussi ils t’on enfermés ? On avait pourtant bien dit qu’ils ne te connaissait pas !” La voix dans sa tête n’était pas là pour le soutenir, la voix dans sa tête n’était plus là pour l’empêcher de penser à ce qui allait lui arriver et les voix des jumeaux qui résonnaient à côté de lui n’étaient d’aucun effet. De minute en minute, le chapelier descendait les marches de son enfer, ouvrant la porte à ses démons. Après les ongles, se fut la tête, qu’il se cognait de plus en plus fort, à s’en égratigner le front. “Quatre petites huîtres, dans la bouche du Morse allèrent… pour se réchauffer ! Toutes innocentes qu’elles étaient … hurlèrent de frayeur pour exhorter leurs peurs ! Mais rien ne pouvaient y faire … la mort avait frappé !” L’air ressemblait beaucoup à une comptine, mais la terrible histoire du perpétuel génocide des huîtres de Wonderland n’était en rien joyeux. Se retournant à nouveau, Jefferson éclata de rire alors qu’il passa sa main devant ses yeux. Elle tremblait. Son corps entier était secoué de spasme de terreur. Il ne pouvait pas lutter contre ce qu’il ressentait mais il était comme ça, détaché de la réalité, comme à l’époque, et pas uniquement parce qu’il était possédé. Son rire s’accentua, devenant de plus en plus démentiel. C’était trop tard, le chapelier venait de dérailler totalement.
Alors qu’il tapait un rythme qu’il entendait dans sa tête, hochant à des propos imaginaire comme quand Ninon lui parlait, il plissa les yeux, une bouffée de colère l’envahissant au moment où le bourreau ouvrit la porte, jetant dans leurs cellules Anastasia et Virginia. Cette dernière était en pleurs, ne se relevant même pas après le geste du gardien de prison. Face contre terre, toutes les larmes de son corps sortaient, dans une ambiance lourde, chargé émotionnellement. Jefferson aurait pu être attristé par cette situation, il l’aurait très certainement été en vérité, ne supportant pas de voir une jeune femme pleurer de la sorte, mais quelque chose l’en empêchait, le lieu où ils se trouvaient. La prison n’était pas que physique, elle était aussi mentale. Les barreaux leurs privant de leurs libertés, avait aussi privé de ses émotions. La victime devient bourreau. Il n’en ressentait une seule, la colère. Tout était de la faute de cette pleureuse, qui géniait des mots incompréhensibles au sol. S’approchant doucement d’elle, sa voix n’avait plus rien d’agréable, aux connotations froides et méprisantes. “Alors les retrouvailles ce sont bien passés à ce que je vois !” Anastasia, qui essayait de s’occuper de la jeune femme lançant en murmurant. “Je crois qu’elle a compris la raison de la fuite de sa mère.” Jeff était quelqu’un de curieux, il aurait adoré savoir le fin mot de l’histoire mais là, il s’en fichait comme de sa première socquette. Il ne voyait en Virginia uniquement le reflet de Wolf, prenant la brune pour un bouc émissaire, juste comme un objet de sa pulsion de souffrance. Il pouvait la comprendre, il était même l’un des mieux placés pour savoir ce qu’elle ressentait or son immaturité psycho affective lié à son trouble de stress post traumatique le faisait totalement basculer dans une folie psychopathique. “MA MERE A VOULU ME TUER QUAND J AVAIS SEPT AAAAAAAAAAAANS” Virginia s’était relevée, hurlant les mots que son coeur ne pouvait supporter. Sans aucune compassion, il planta son regard dans celui qui était emplie de larmes et de tristesses. "Oh ... que c'est intéressant ... mais on s'en branle avec une force incroyable ...J’en ai même mal au poignet!” Son sourire s’étira sur son visage dénué de couleurs, aussi pâle que la mort qu’il voulait donner. “Quel dommage que ça ai raté !" Le silence s’était fait dans la cellule, tous regardèrent Jefferson avec étonnement, et craintes. Les jumeaux l’avaient déjà vu à l’oeuvre lors de la guerre, Regina savait de quoi il était capable, accentuant sans le vouloir cet être déviant qu’il avait voulu laisser au pays des merveilles. Ali n’avait jamais réellement vu le coté psychotique du chapelier même s’il lui avait déjà évoqué quelques souvenirs, quant à Anastasia, la surprise grandissait de secondes en secondes, voyant en direct les ravages de la douleur, découvrant ainsi les multiples facette de cet homme brisé. “Je peux finir le travail si tu veux … avec la forme que tu veux. Doux destin funèbre, agonie lente et merveilleuse, sentant dans ta chaire toute la culpabilité que ton âme peut ressentir ou rapide exécution maîtrisé, sans une bavure, sans une goutte de sang tombant au sol ?” Les mots qu’il disait étaient cruels, sans aucune miséricorde, car la réalité était simple. Les mots avaient un sens précis, caché par l’aliénation dont il souffrait. Auto punition pour l’abandon dont il avait fait l’objet à sa naissance, culpabilité séculaire pour la mort de sa femme et de son enfant aboutissant inconsciemment à sa passivité lors de sa capture et à l’approbation des tortures qu’il recevait comme si cela pouvait apaiser la perte, pour refermer le trou dans son coeur. Anastasia s’exclama, totalement choquée par ce spectacle. “Mais vous êtes pas bien ou quoi ? Elle vous a rien fait, Virginia !” Certes, elle ne lui avait rien fait, mais les autres, mais sa mère avait fait, son amoureux avait fait, il fallait bien que quelqu’un paye à sa place ? La justice était comme ça, n’aimant pas les chaises vides. Il était naturel pour lui de s’imaginer ça, tant que la démence avait remplacé la raison comme connecteur neuronal. “Hum hum … elle n'a tellement rien fait que maintenant nous sommes tous coincé dans cet endroit aussi misérable que sa propre vie !" La claque qu’Anastasia lui envoya resonna dans toute la pièce tandis que les jumeaux, pour la première fois depuis le début de l’aventure, énervé, se précipitèrent vers la rousse. “Au lieu de crier sur tout le monde comme un malade, peut-être que vous pourriez canaliser votre colère dans la recherche d'un moyen de sortir d'ici !” "HEHEHEHE ON NE FRAPPE PAS JEFFERSON OU ON LANCE UNE GUERRE !" Jefferson éclata de rire, en faisant un mouvement avec sa tête alors que la peau de son cou tirait par endroit au niveau de sa cicatrice. Il aurait pu lui répondre pareil, la frapper avec la même intensité, voir plus. Il aurait pu se jeter sur elle, lui enfoncer sa paire de ciseaux dans ses yeux, se délecter du bruit que ses orbites auraient fait une fois qu’il aurait retiré l’instrument, il aurait pu la faire hurler de terreur sans aucune pression, mais il ne fit rien, se contentant de soutenir ce regard qui ne l'impressionnait guère. "Oh c'est que l'impératrice se rebelle ! Est ce que vous avez aussi fait ça à la reine pour qu'elle vous jette dans les cachots ?" Question de pur formalité, une moquerie comme il en avait l’habitude de le faire. “Contrairement à vous deux, vous pavanant devant la reine des milles et une glace nous avons eu du temps pour réfléchir … pour co-gi-ter …” Voyant l’expression désabusé de la russe, il leva les yeux au ciel. Non elle n’était pas amusante, pas interessante. En réalité elle ne méritait même pas son attention, elle ne méritait pas qu’il se salisse les mains sur elle. Elle ne comprenait pas, elle ne savait pas, et il s’en fichait. D’un geste de la main, avec une pointe d’ironie dans sa voix toujours aussi froide, il s’adressa à Virginia, sans une oeillade vers Anastasia. “Voyez vous je n'ai pas prévu de mourir ici, Madame la Mort n’aime pas trop les prisons non plus, elle préfère des choses plus spectaculaires !" Tout en disant ça, il leva les bras au ciel, ciseau coincé entre ses doigts. Puis rapidement, il remit ses mains dans ses poches, sans faire attention qu’il aurait pu blesser quelqu’un avec, ou lui même. "Après tout notre pigeon voyageur n'est pas là ! Petit Zach est resté dans sa baignoire ... il pourrait peut être apporter de l'eau à notre moulin” Anastasia, qui prenait la mesure du cas qu’était le chapelier, tenta de dialoguer avec lui, sans succès. “La cellule est gardée mais il est suffisamment intelligent pour peut-être nous surprendre.”
Faisant une moue assez convaincu, il se déplaça vers l’endroit où il n’avait pas voulu partir quand on les avait jeté dans le cachot, c’est à dire les barreaux. "Petit petit petit !" Essayant de passer sa tête entre, appuyant de toutes ses forces à s’en faire mal, redonnant de la couleur à ses joues, il essaya d’appeler Zach comme s’il était un oiseau. “Ou es tu petit moineau ? On t’attend pour assister à la pendaison !” Esprit toujours confus, toujours perdu dans ce brouillard qui l’empêchait d’émerger. “Oh les oiseaux sont partis Jeff !” Il sentit qu’on se collait à lui, et il serra plus fermement les barreaux de la prison, réprimant un geste de violence quand son cerveau analysa que c’était la voix de Duncan. Comme si une petite lumière s’allumait en lui, apaisant les tourmants de son âme pour quelques instants “Mais faut pas t'inquiéter tout va bien !” Dereck fit exactement la même chose que son frère, alors que la respiration de Jeff prenait une tournure plus acceptable. “Comme dans les histoires que tu nous racontes ! A la fin tout va bien ! Regarde le banc ! On dirait un petit bureau ! Et tu sais pourquoi ça ressemble à un corbeau qui est un oiseau aussi ? " Cependant ce n’était pas les mots qui avaient une action concrète sur son être, mais cette dose de calin. Toujours accroché au barreau, il continua d'appeler Zach, un peu moins véhément que quelques instants auparavant. "Les oiseaux sont parti ? Mais non mais non, ils n'ont pas pu se faire manger ! Ils ne peuvent pas se faire manger, d'accord les dodos se faisaient dépecer par le lièvre mais là il n'y en a pas ! Zach n’est pas un dodo, il est bien plus fort que ça .. il ne se fera pas écarteler !” Sa voix ne faisait pas que se réchauffer, elle regagner aussi en puissance et en décibel, si bien que le gardien de la prison s’était levé, armé jusqu’au dents, s’approchant du chapelier. “Allez vous asseoir, il y a des choses qui ne doivent pas être vu par des enfants !” Il essaya de se dégager d’eux en se redressant, se mettant aussi droit qu’un I, plantant ses yeux reflétant toujours la folie dans celui du bourreau. "Oh Piet ! Content de te revoir ! Qu'est ce que tu vas me faire aujourd'hui ? On a dit pas le foie avec la souris parce qu’il faut lui laisser le temps que ça repousse !" Le dudit bourreau, qui n’était pas le susnommé, fixa aussi Jefferson, avec un regard tout aussi sadique et pervers qu’il avait pu avoir avec Virginia quelques instants avant. Est ce que Jeff avait peur ? Non, sa conscience du danger étant légèrement plus vaste. Alors qu’allait il faire ? Ce qu’il faisait toujours, la provocation. Or les jumeaux, dont la voix trahissait l’inquiétude, essayèrent de le retirer du champ de vision du gardien. "Ho c'est Piet ?"Mais non, Jeff, c'est pas lui !" Le chapelier tiqua, claquant sa langue à son palais alors qu’il se reculait finalement volontairement, pour observer l’homme avec une vision d’ensemble. Mais les jumeaux se mirent devant lui, agitant les bras désespérément. "Attention, tu te reperds dans ta tête !” “"Ah oui, vous avez raison en fait c'est Tiep ! je les confonds toujours ! Mais non ma tête est bien droite, enfin pour le moment !” Dans un geste il passa sa main sur sa cicatrice qui n’était vraiment pas dans un bon état, puis il appuya dessus dans un geste purement dégueulasse et un rire assez dérangeant sur un endroit boursouflé dont un liquide peu ragoutant suinté. “Reviens s'il te plait ! On a besoin de toi papa." Le mot était sorti tout seul, instinctivement, tandis que l’instinct de survie des jumeaux s’était allumé. Ils ne s’en étaient pas rendu compte, la peur de perdre totalement celui qu’ils aimaient étant trop forte. Par contre, ce mot n'échappa pas à Jefferson, qui plissa les yeux en les pointant du doigt. " Mais vous je ne vous confonds pas même si je ne suis pas votre vrai papa ! D'ailleurs je ne comprends pas comment on peut vous confondre !" Se tournant vers le petit groupe qui attendait avec un certain pessimisme la suite, il les prit à témoins, alors que même le bourreau c’était un peu plus rapproché de la grille. “Vous êtes d'accord n'est ce pas !” Ce n’était pas une question mais une affirmation, ils n’avaient pas le choix, c’était comme ça et pas autrement. Commençant à faire les quatre cents pas dans la cellule, comme un lion enfermé à cage, il attrapa différent objets tout en continua de parler. “C'est clair comme de l'eau de roche de qui est qui ! Alors que Piet et Tiep, les tortureurs ne sont différentiable que parce que l'un manie le fer rouge et l'autre le scalpel !" Il leva la tête vers la petite lucarne laissant passer un fin rayon de lune. “Même Wine ne sait pas faire la différence, enfin elle ne sait faire la différence que d’un corps avec une tête et d’une tête sans corps … c’est clair que ça limite le champ des possibles.” Attrapant un premier objet, ce n’était qu’une sorte de vieux vase moche delavé. Il le laissa tomber au sol sans aucun ménagement, haussant même les épaules. Puis passant les bancs en pierre où du pain et de l’eau se trouvait encore, il se dirigea vers le bric à brac foutoir juste en face des barreaux. Il se baissa, levant même la jambe en l’air pour faire balancier en saisissant une sorte de barre de fer. “Oh Tiep, est ce que je peux t’assommer avec ou essayer de te la faire manger ?” Il secoua l’objet devant le gardien dont la patience commençait à atteindre des limites au fur et à mesure que la lame qu’il aiguisait devenait encore plus tranchante.
Jetant assez fortement la barre sur le mur d’en face dans un bruit sourd, il se laissa tomber sur le banc en pierre, son attention se reportant à nouveau vers le tas de gravât. Qu’espérait il trouver là dedans ? La clef de la serrure comme une épreuve de Fort Boyard ? Peut être, ça aurait pu être drôle. Non il ne trouva pas de clef, mais son oeil fut attiré par quelque chose de brillant. Plongeant la main dedans, il attrapa le petit bout qu’il dépassait avant de sortir un assez grand bout de miroir qu’il dû tenir à deux mains, se les entaillant assez profondément au passage. “Et regardez ce que j’ai trouvé !” “Est ce que c’est un miroir de voyage ?” Bougeant un peu le miroir pour voir s’il s’activait, il fronça les sourcils quand l’image se brouilla mais au lieu de voir une salle de bain comme tout le monde, il aperçut uniquement son reflet. Il se connaissait quand même assez pour reconnaître sa morphologie, ses vêtements et sa cicatrice. L’image du miroir bougea seul au moment où il sentit les jumeaux se mettre autour de lui pour regarder. Il ne comprenait pas ce qui se passait … il tenait deux bébés roux en duffle coat, mais ce qui lui fit écarquiller les yeux, fut la main pâle qui se posa sur son épaule. Une main qu’il reconnaîtrait entre mille, une main ornée de la même bague qu’il portait à son annulaire, une main qu’il avait cru attrapé quand il était allé dans les enfers. Ce n’était tout simplement pas possible … alors que des larmes silencieuses coulaient le long de ses joues qui avaient perdu à nouveau toute la couleur que la marche forcée leur avait redonné. "Oh c'est marrant ce miroir ! Nous aussi on est des jumeaux roux en duffle coat ! Sur l'image on dirait trop que tu es le papa regarde !" Mais quel diable était cette magie ? Les jumeaux qu’il voyait dans le miroir étaient heureux, gigotant doucement, essayant de toucher la peau de leur père, cette peau stigmatisée. “Ils sont mignons ses bébés! Moi aussi ca se peut qu'un de mes jumeaux est une tete rousse. Le mec te ressemble je trouve..vu avez la meme bouche.. ..Regarde le type a une cicatrice mais ..en faites c'est toi” Les tremblements dans ses mains avaient repris, et quand il fit bouger légèrement le miroir, que les yeux verts de Priscillia croisèrent son regard bleu qu’il était le seul à voir, et que les mots d’Ali qui regardait par dessus son épaule percutèrent son cerveau, il laissa échapper le bout de miroir qui se fracassa au sol. Il n’arrivait plus à respirer, tout son être était contracté, tendu, il n’arrivait plus à penser. “Tu sais, ton bout de miroir ressemble a celui des nains, devant lequel le Prince canin s’est revelé..un miroir de vérité ! !”Tu sais ce que ca veut dire Jeff ? Que le miroir te montre une vérité de ta vie” Non c’est FAUX ! Priscillia est morte devant mes yeux ! Elle … elle … elle n’a pas eu le temps d’accoucher !” “Pourquoi tu dis ça Jeff ?” “"Parce que c'est ça la vérité ! et pas ce que ce fichu miroir montre ... Il ne connaît rien ! Il lui a enfoncé deux flèches dans le ventre après lui en avoir mise une dans la poitrine, et il a remué, remué, avant que December m'enlève de l'endroit !"Il se prenait la tête entre ses mains, refusant de voir l’évidence comme les nains avaient vu pour le prince Wendell. Il tomba au sol, à genou, alors qu’il avait l’impression que son esprit allait exploser aussi comme le miroir. C’était là, la pire torture qu’on pouvait lui faire, c’était là, la pire torture qu’on était entrain de lui faire. Dereck se baissa pour ramasser un bout du miroir encore plus éclaté et Duncan le regarda, avant de s’écrier en même temps, dans des décibel approchant ceux des avions au décollage. "Le miroir il dit que c'est toi notre papa ! C'est vrai ?" Ils ne lui laissèrent pas le temps pour répondre quoi que ce soit, qu’ils hurlèrent tout en lui sautant dessus. “TU ES NOTRE PAPA DE VRAI DE VRAI !” Il était entrain d’étouffer, les sanglots qu’il avait lui bloquant la respiration. Il ne pouvait y croire, il n’y arrivait pas, c’était bien trop pour lui. Il n’arrivait pas à distinguer le flot d’émotion qui le submergeait, ni le tsunami de pensée. Quelques phrases du groupe arrivait à ses oreilles comme le miroir ne ment jamais, mais il l’enregistra pour se la repasser plus tard, quand il ne serait pas entrain de décéder par exemple. Voyant qu’il ne respirait quasiment plus, les jumeaux se poussèrent rapidement, avant que leurs joies initiales retombent devant l’attitude de Jefferson. “Bah … Tu n’es pas content ?” Content ? C’était inespéré, même dans ses rêves les plus fous, il n’y avait pas pensé. Il n’avait jamais réellement fait son deuil, Ninon l’avait maintenu dans cette stase de vie familiale pendant longtemps avant que Regina lui brise sa bulle. Et à Wonderland, il avait trouvé les jumeaux dès sa sortie de prison, comme si Mirana pressentait la vérité. Ouvrant ses yeux rougis par les larmes, quelque chose le frappa brutalement alors qu’il regardait les jumeaux. Leurs yeux . Ils avaient les yeux vairons. Un vert et un bleu … chacun inversé. Ces couleurs étaient intenses, trop intense, et en un éclair, il eu le sentiment que Priscillia l’observait, comme quand il se blâmait lorsque ils se retrouvaient dans des situations catastrophiques. “C’est .. vous êtes morts ! Vous êtes une fille ! Grâce ! Vous … comment .. Prisci …” Encore une fois, les connexions du cerveau de Jeff grillierent, alors qu’il se souvenait du moment où ils étaient allés voir une sorcière pour les petits soucis de santé de la rousse, ou elle leur avait dit qu’ils allaient être parents, d’une petite fille ! Il tendit les bras vers eux, comme le désespéré qu’il était, n’arrivant pas encore à assimiler l’information, essayant de voir comment ce miracle était possible ! “Non ! Promis on est vivant on te promet !" La tristesse et l’incompréhension pouvaient sur lire sur les visages des jumeaux. Tristesse de voir Jefferson dans cet état, incompréhension de cette mort dont ils étaient pourtant au courant, histoire que Jeff leur avait déja raconté. Mais envisager sa propre mort était quelque chose d’étrange, que même les jumeaux avaient du mal à saisir. "Et on est des vrais garçons, promis aussi !” Il les attrapa alors tous les deux, agrippant leurs duffles coats comme s’il essayait de lutter pour ne pas sombrer dans la démence. "Pourquoi tu pleure ? Tu veux pas être notre papa parce qu'on est trop grand ?" “Parce que … je vous ai abandonné ! Je vous ai laissé seuls dans le noir, dans le froid, dans la solitude …parce que je vous ai vu morts ! Parce que December m’avait juré que la cabane du lièvre était entièrement brûlé, que seul le corps de votre maman s’y trouvait … que .. ” L’émotion était bien trop forte, et il ne savait pas comment il faisait encore pour rester debout, pour ne pas se laisser engloutir par le trou noir qui lui tendait les bras, lui aussi. "Mais non !" "Regarde maintenant on est ensemble !" Les jumeaux avaient cette faculté que Jefferson n’avait pas, de ne pas se préoccuper du passé pour aller de l’avant. Une autre main se posa sur son épaule, alors que les jumeaux s’étaient un peu reculé, regardant en souriant la femme qui s’était approché. Se tournant rapidement, ayant imaginé l’espace d’une seconde que c’était Priscillia, il fit un faible sourire en voyant Regina, se mettre à son niveau."C'est dur à croire...je sais que c'est une grande nouvelle pour toi Jeff, je suis de tout coeur avec toi, tu ne peux pas imaginer à quel point mais il faut qu'on trouve un moyen de sortir ici. Pour que tu puisses les mettre en sécurité, tous les deux." Il était rare que Jeff écoute Regina, mais là, vu que de toute façon les miracles se produisaient, il hocha la tête, avant de passer ses mains sur son visage, pour rassembler les morceaux éparpillés de son esprit. Il souffla, longuement, avant de se lever et de s’étirer dans l’autre sens. “Tu as raison.” Le peu d’expression de Jefferson prouvait que tous les agissements qu’il faisait depuis le début de sa mise en prison l’avait atteint, et que ce bout de miroir venait de lui mettre le coup de grâce. “Tu seras toujours notre papa !” Il sentit deux petits mains se glisser dans les siens, et ses yeux s’illuminèrent d’une pétillance qu’il avait perdu des années auparavant, même si ses pensées n’étaient pas aussi joyeuse que ce qu’il reflétait. “Sortons de là et réglons ces affaires de filiation ! J’ai deux mots à dire à cette Christine …” Comme quoi, le destin malgré les apparences, aimait Jefferson plus que de raison. Son regard se posait sur Virginia, et même si le chapelier ne connaissait pas trop les remords, il fit une petite moue désolé. Ça n'excuserait en rien son comportement, il ne cherchait pas à en avoir, cependant, il avait effectivement envie de parler avec cette reine … de comprendre les motivations de cet abandon, lui qui ressentait ce sentiment envers les jumeaux qui lui tenaient toujours la main.
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Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
« PUTAIN MAIS REGINA JE T’AI DIT QUE C’ETAIT A TOI DE REDIGER AUJOURD’HUI ! T’ES CHIANTE OU TU LE FAIS EXPRÈS ? TU GAVES HEIN JE TE JURE! » Ouais, ça c’est la joueuse qui apprécie trop le post qu’elle a écrit hier et qui se dit qu’elle va faire un truc encore mieux aujourd’hui mais cette fois, c’est à Regina de jouer et elle semble avoir repris du poil de la bête mais apparemment, elle a la flemme de rédiger mais elle va le faire quand même parce que je suis pas sa boniche. « Ouais c’est bon j’arrive. » Allez à plus tout le monde.
Ah bah c’est bon, je peux enfin reprendre le contrôle, ses joueuses je vous jure !
nous sommes donc encore dans la cellule et après avoir rassuré Jeff et l’avoir plus ou moins consolé sur le fait qu’il venait d’apprendre, je pose mon regard sur le garde en face de notre cellule « Gilbert ! Magne toi ! Sinon t’auras plus de dessert ! » Gilbert Montagné hahahahahaha non c’était pas drôle mais je rigole quand même, je suis comme ça. « C’est le moment ou jamais. » elle a raison Anya ! Je ne tarde pas à reprendre la parole « ils sont illogiques dans ce pays, enfin je dis ça, je dis rien. y'a pas une clé ou un trombone dans ce brick à brak là. »
Ne cherchant pas plus, je m’y dirige avant de commencer à fouiller et finit par poser la main sur un panneau, à l’allure plutôt ancien en bois qui avait dû tomber là dû à la vieillesse de son allure. De l’allemand, génial, la seule langue dont je ne me souviens pas, je l’ai apprise quand j’étais plus jeune, que voulez-vous l’un des rares désavantage d’être princesse, avoir des cours de langue à n’en plus pouvoir. Enfin bref, là n’est pas l’intérêt. Revenons à nos moutons.
Wenn Sie fliehen wollen, müssen Sie die Herel drehen.
« Quand elles doivent voler… » mon regard se pose sur Anya « Je ne comprends pas la suite, tu peux m’aider Anya ? » Elle regarde et fronce les sourcils avant de reprendre la parole « Non c'est pas tout à fait ça... Wenn c'est « quand » mais c'est aussi « si »... et ce n'est pas « voler » mais « fuir ». Si vous voulez vous enfuir, vous devez actionner... quelque chose. Je ne connais pas ce mot. » Des petites voix aigues se font entendre au niveau du sol, deux souris.
« Nous on sait ! nous on sait ! » Je pose mon regard sur les deux souris « Ah oui ? » « On parle très bien allemand ! Fromage se dit Käse ! » Elles grimpent pour se retrouver à notre hauteur avant que la première ne reprenne la parole « Notre arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière grand-père l'a appris avec Wilhelm en personne ! » Oh bah ça en fait des arrières :° « Vous pensez que vous pouvez nous aider avec notre petit problème ? » L’occasion se propose, autant sauter dessus non ?
« Bien sûr ! Herel veut dire poignée ! » « Non Herel veut dire levier. poignée se dit Klingel. » « Donc si on veut sortir, il faut qu'on trouve un levier à actionner afin de pouvoir gentiment partir de ce fichu donjon. » « C’est ça ! » « Elle est intelligente la madame ! » « Tu parles, on a fait 3/4 du boulot » « Ne perdons pas de temps, il faut trouver un levier ! » Mon regard se pose sur les murs, le plafond. Des anneaux/poignées mais qui ne ressemblent pas à des leviers. Alors par contre, la réplique qui va suivre, je ne sais même pas comment elle a pu me traverser l’esprit mais ça a fait rire Anya « bon...on va éviter de se la faire à la fifty shades of grey hein. essayons tous les anneaux, les poignées enfin tout ce qu'on peut tirer ! »
« Tout ce qu’on peut tirer. » On commence donc à tout tenter avant que je ne mette la main sur le bon levier, enfin vous m’avez comprise. Ah mais non, pourquoi j’ai une image cochonne qui me traverse l’esprit ? :° Je l’actionne et ça ouvre un passage au fond de la cellule. T’as vu Ali ? Aussi cool qu’à Agrabah et là au moins, y’a pas le moche Jafar version pépé. « BINGO ! » « S'il y a quelqu'un qui peut sauver les 9 royaumes, c'est bien vous ! » « Bonne chance, vous en aurez besoin. » Je leur souris et me lance la première dans le passage sombre.
un plafond bas, on s’y glisse à demi accroupis, trop sombre. J’ouvre la main et souris en voyant apparaître une boule de feu « Quel plaisir de vous revoir ! » Oui je m’adresse à mes pouvoirs. Grâce à ma boule de feu, je peux nous éclairer le chemin, histoire de pas se casser quelque chose. Plus on descends, plus le plafond est haut et la lumière semble revenir avant qu’on n’arrive devant une grille après avoir descendu un escalier. Je fais disparaître ma boule de feu avant de pousser doucement la grille pour ne pas faire de bruit.
Niveau fringues, j’étais toujours fringuée avec ma tenue « des lieux », enfin je m’étais changée mais ça, vous l’avez vu dans des post plus tôt alors je vais pas radoter. On est arrivée dans l’armurerie. Un sourire né sur mon visage « l'armurerie ! on aurait pas pu tomber dans un meilleur endroit. Alors ? Qui veut quoi ? » « Prenons tous une épée non ? » j’en donne une à Anya avant de m’approcher d’un arc et d’un carquois rempli de flèches avant de le passer sur mes épaules « Appelez moi Gina des bois ! » « Gina des boobs plutôt ! » « Jeff… » dis-je avec un léger sourire « vas y donne l’épée ! » « Tiens mais fait gaffe, elles ont l’air très aiguisées. » Il passe son doigt dessus et se coupe ! il me regarde avec sa folie dans les yeux « Hum ça me plait ! J'avais quasiment la même au pays des merveilles »
Je lui souris « dit tu m'apprendras ta danse toute bizarre là ? la gourgue je sais pas trop quoi ? Je sais pas pourquoi je te demande ça mais ça m'est passé par l’esprit… » « C'est la guigandelire déjà ! Tu veux que je te l'eppelle ? » Il baisse la tête en secouant ses cheveux « Parce qu'une fois que tu as la guigandelire en tête impossible de te l'enlever ! » « Apprenons à cette reine de paquets de céréales qui nous sommes vraiment et après, je te promets que tu pourras me l'apprendre et que je prendrais grand plaisir en plus ! Rien que le nom me plaît ! » dis-je avec un sourire « Ouais ... comme j'ai dit avant je vais avoir une petite conversation avec elle par contre ! » « et après, je lui arrache le coeur… » dis-je avec un sourire à la Evil Queen alors que Jeff approuve ce que je dit en se regardant dans son épée.
Je pose mon regard sur les jumeaux « Vous voulez quoi les Twins ? » « Je veux.... UNE ÉPÉE QUI POSSÈDE 10 LAMES A LA FOIS ! » Je souris en levant les yeux au ciel tout en prenant deux épées « j’ai pas encore ça, ce sera deux épées pour vous » dis-je en riant « faites gaffe, ça coupe. » Ils réfléchissent alors que je leur tends toujours les épées « Maiiiis..... est-ce que ça coupe 10 arbres en même temps ? » un sourire né sur mon visage, je les adore ces deux gamins « j’en suis certaine ! » ils prennent les épées « TROP CHOUETTE ! » « ON PRENDS ! » Je me tourne ensuite vers Ali « Hache ou épée Mr le Sultan ? » lui dis-je avec un sourire « Votre mari approuverait ce choix Majesté. Épée, les haches c'est plus pour les Vikings » me réponds-t’il en me rendant mon sourire « Je me sens plus à l'aise avec un arc alors j'ai sauté sur l’occasion. » je prends une épée et lui la tends « elles semblent assez aiguisées, il faut faire attention. »
Il prends l’épée, fais des mouvements avec et semble conquis « Quand l’occasion se présente il faut en profiter. » Il sourit « Ne vous inquiètez pas, j'ai l'habitude avec les armes tranchantes. »
Donnant une arme à Virginia, je pose mon regard sur Britanny « vous resterez derrière nous chérie, il n’y a plus d’armes pour vous. » j’allais pas lui dire que j’avais pas envie de lui en donner. Armée de mon arc et de mes flèches, je me sentais enfin prête à bouffer de la reine !
Ouais, c’est bizarre de dire ça en sachant que j’en suis une…