« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Sam Nicols « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2017-08-19, 14:57 |
| Partante pour une nouvelle affaire?
Déja quatre jours qu'on lui avait demandé de résoudre cette enquête à propos d'un trafiquant d'armes et Sam n'avait toujours pas progressé. Quelque chose ne tournait pas rond dans l'histoire mais elle ne savait pas encore quoi. Ce dont elle était certaine par contre, c'est l'identité du suspect numéro un: Félix Azarov, un homme de 33 ans né à Philadelphie de parents de nationalité russe. Sam avait remarqué en jetant un coup d'oeil au dossier Azarov que celui-ci avait déjà été condamné une première fois à 5 ans de prison en 2007 pour trafic d'armes de guerre à Boston, avant d'être acquitté.
Pour ce cas-ci, il semblerait qu'Azarov ne travaille pas seul, Viktor Lossevski, son cousin, s'occueprait apparemment du transport des armes. La question est: Où dépose-t-il les armes? Pour qui? Et surtout, qui est le cerveau du trafic? Ce n'est certainement pas Azarov ni Lossevski, quelqu'un de plus important doit diriger tout ça, et Sam comptait bien le découvrir.
Alors qu'Azarev n'était pas chez lui, un après-midi, Sam en avait profité pour installer son matériel de surveillance ainsi qu'à pirater son ordinateur portable grâce à un ami informaticien, qui est très bon dans son domaine il faut le reconnaître. Depuis son bureau, Sam pouvait consulter la boîte mail d'Azarev. Seulement le dernier message qu'il ait reçu date d'il y a deux semaines et il n'y avait toujours rien de nouveau. De plus, les mails étaient écrits en russe et comme Sam parle russe comme une vache espagnol, elle ne risquait pas d'avancer.
La rouquine se cala au fond de son fauteuil, les mains derrière la tête, jetant un coup d'oeil entre les vidéos de surveillances et les papiers qui se trouvaient dans le dossier d'Azarev. Elle soupira un bon coup, puis leva légèrement les yeux pour regarder l'horloge qui était accroché au mur d'en face. Il était presque dix heures. Tout en observant l'écran de son ordinateur, Sam mangea un des donuts qu'elle avait acheté ce matin avant d'aller travailler. Elle avait réussi à trouver une place pour mettre le paquet, entre l'ordinateur, le téléphone et les piles de dossiers qui recouvraient le bureau. N'allez pas croire qu'elle est bordélique comme ça, chez elle tout est propre et bien rangé. Seulement lorsqu'elle enquête, elle ne peut s'empêcher d'en mettre partout. Il faut que tout soit devant ses yeux sinon ça ne va pas.
Soudain elle fronça légèrement les sourcils, une idée venait de traverser l'esprit. Elle posa le donut devant le clavier de l'ordinateur puis chercha son téléphone dans la poche intérieur de sa veste en cuir noir. Elle envoya un message à Anastasia Romanov, une amie qui avait déjà aidé Sam lors d'une enquête ou deux. Il s'avère que cette jeune femme est une traductrice et qu'elle parle couramment le russe, ça tombe bien, notre rouquine armée a besoin qu'on lui traduise quelques mails et quelques conversations téléphoniques qu'elle a pu enregistrer grâce aux caméras de surveillance.
Salut Anya, quoi de neuf? J'aurai besoin de tes talents de traductrice pour une affaire assez importante, il s'agit de trafiquants d'armes russes. Si tu es dispo, rejoins au "Tommy's diner" à 12h, je t'expliquerai tout. Sam.
Durant le temps qu'il lui restait avant de partir déjeuner, Sam continua de vérifier les vidéos de surveillance enregistrées depuis quarante-huit heures, mais rien n'avait bougé, rien d'alarmant en tout cas. On lui avait envoyé par fax des photocopies des différentes affaires dans lesquelles Lossevski était impliqué. Quelques minutes avant l'heure qu'elle avait indiqué à Anastasia, Sam remit son arme dans son ceinturon avant de mettre sa veste et de sortir et de se mettre en route pour le "Tommy's diner". Il ne se trouvait qu'à quelques minutes à pieds du bureau de Sam.
Une fois à l'intérieur du Diner, Sam alla s'installer à une table au fond de la salle, elle commanda un pichet d'eau en attendant son amie. |
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2017-08-19, 20:57
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| Anastasia avait l'habitude d'être sollicitée pour toutes sortes de projets, de la traduction assermentée de documents officiels en passant par des notices techniques d'appareils dont elle ne comprenait pas grand chose, et c'était d'ailleurs ce qui la séduisait dans le métier de traductrice : la diversité. Si la plupart de ses clients n'étaient pas à Storybrooke et communiquaient avec elle via Skype ou échanges d'email, il lui arrivait parfois de collaborer avec des personnes qu'elle rencontrait physiquement, ce qui la conduisait parfois à sortir de son cocon d'isolation pour se frotter au monde réel, celui qui l'attendait hors des quatre murs de la petite maison en bordure de forêt qu'elle et Dimitri occupaient. Sam Nicols faisait partie de ces "autres" clients, ceux qu'elle voyait autrement que par webcam interposée. Mais Anya n'avait pas eu de nouvelles de la jeune femme détective depuis quelques temps et se contentaient amplement des travaux qu'on lui confiait actuellement. Il était un peu plus de dix heures ce samedi-là et la jeune femme russe et rousse sortait à peine de la salle de bains, les cheveux encore humides. Elle avait veillé tard pour finir un projet qui devait impérativement être livré avant treize heures, heure de Moscou et, en compensation, s'était accordée une grasse matinée. Anastasia était peu persuadée de travailler aujourd'hui et imaginait déjà sa journée tranquille entourée des babillements d'Abigaëlle et d'un bon livre. Pourtant, quand son téléphone vibra dans la pièce à côté, la jeune femme s'y précipita, curieuse. Peu de gens possédaient ce numéro et encore moins l'utilisaient fréquemment, qui plus est de si bonne heure un weekend. Mais quand Anya vit le nom de Sam s'affichait sur l'écran, les choses lui parurent bien moins surprenantes. Sam aussi, après tout, faisaient partie de ces professions aux horaires décalés. Les sourcils froncés, la jeune femme lut sa requête, intriguée. Des trafiquants russes, vraiment ? Mais quel rapport avec Storybrooke ? Ici, ils avaient la magie, c'était largement suffisant pour faire sa loi, non ? Déjà, les méninges de la jeune femme avaient commencé à tourner à plein régime. Quelques mois plus tôt, elle s'était rendue dans la Russie du "monde réel" en compagnie de Victoire, une escapade dont elle se souviendrait sans doute longtemps. Bien sûr, il n'avait pas été question de trafic d'armes à ce moment-là, juste d'une sortie entre filles qui avait quelque peu changer les perspectives d'Anastasia. C'était peut-être ce qui l'avait conduite, quelques temps plus tard, à accepter de collaborer aux enquêtes de Sam - ou peut-être pas. Elle n'en avait pas encore parlé avec Dimitri, qui pourtant travaillait pour la police. Mais ce n'était pas le premier non-dit dans leur couple, pas vrai ? Et puis, elle ne faisait que traduire, ce n'était pas comme si elle arrêtait des méchants ! J'y serai ! envoya-t-elle quelques instants plus tard puis reposa son téléphone sur le bureau avant de quitter la pièce. Il lui restait plus d'une heure avant de se mettre en route, de quoi assouvir ses aspirations à la tranquillité pendant quelques temps encore. - Je sors ! j'ai du boulot ! A plus ! cria-t-elle à l'attention de Dimitri avant de claquer la porte d'entrée. Hoover, son bouvier bernois, aurait adoré être de la partie et la regarda partir d'un œil triste. Moins d'une demie-heure plus tard, Anya arrivait au dinner où Sam l'attendait. Elle ne tarda pas à l'apercevoir, seule à une table excentrée, et se dirigea d'un pas affirmé vers elle avant de se glisser sur la banquette libre. Parce qu'elle était impatiente de comprendre de quoi il retournait, Anastasia se contenta du minimum syndical en matière de politesses et en vint rapidement au fait : - Alors ? Des trafiquants d'ares ? Et tu as besoin d'une traductrice ? J'espère que ce n'est pas pour m'interroger car je suis innocente, affirma la rouquine d'un air complice. |
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Sam Nicols « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2017-12-21, 15:50 |
| Partante pour une nouvelle affaire?
La détective savait qu'elle pouvait compter sur l'aide de son amie Russe sur cette affaire. Et c'est aussi parce qu'elle est russe que Sam avait besoin d'elle. En effet, elle a besoin que la jeune femme l'aide à traduire quelques mails envoyés par Félix Azarev lui-même ou qu'il a reçus du cerveau du complot, celui que Sam recherche et qu'elle comptait bien démasquer. Ces mails pourraient éventuellement lui donner des indications sur le prochain transport d'armes et surtout l'endroit où ils doivent-être déposés.
- Alors ? Des trafiquants d'armes ? Et tu as besoin d'une traductrice ? J'espère que ce n'est pas pour m'interroger car je suis innocente. Dit la jeune femme d'un air complice tout en s'installant sur la banquette en face de Sam.
Sam lui sourit puis pris un des deux verres qui se trouvaient sur la table avant de le remplir d'eau et de tendre le verre à Anya.
Ne t'en fais pas, le jour où je t'interrogerais tu seras prévenu en temps et en heures, et je ne te donnerai pas rendez-vous dans un Diner. En parlant de ça, tu veux manger quelque chose, je pense qu'on en a pour un petit moment, autant se remplir l'estomac. Ajouta-t-elle en lâchant un petit rire avant de prendre les menus qui étaient au bord de la table.
Après quelques instants, un serveur vint prendre leurs commandes. Sam demanda une assiette de pâtes carbonara et une tasse de café noir bien serré avant de laisser l'autre rouquine passer sa commande. Une fois chose faîte, Sam posa une pile de dossier sur la table avant de les ouvrir et d'expliquer chaque document et l'affaire à son amie. Elle lui raconta qui étaient les suspects, Félix Azarev et son cousin Viktor Lossevski, leur passé pas très catholique, leurs procès. Puis arriva le moment où Sam lui présenta le mail qu'Azarev avait reçu il y a deux semaines.
Azarev a reçu ce mail, il y a deux semaines jours pour jours, je sais pas qui lui a envoyé et je ne sais pas si il lui a répondu. Pour moi, les chiffres ici représentent des coordonnées mais je voulais que tu me le confirmes. Annonça la détective.
From: Unknown To: azarev.felix Subject: следующий Date: 04/08/2017
Товары должны быть депонированы ровно в семнадцать дней в обычное время, тогда у вас будут деньги. Вот координаты: 44 ° 54'49 "север, 67 ° 00 '14" запад. Пожалуйста, не делайте ошибок. Вы знаете, что босс имеет в виду за малейшую ошибку.
Au même moment, le serveur revint avec les assiettes des jeunes femmes, Sam poussa la pile de documents sur le côté afin de faire place pour son plat ainsi que sa tasse de café. Tandis qu'elle souhaitait un bon appétit à la grande duchesse, la rouquine pris une bonne fourchette de pâtes tandis qu'elle reprit la pile de dossier pour retrouver les autres documents à traduire.
- P.S:
Désolée de l'énorme retard, en espérant que tu seras toujours inspirée ! |
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2017-12-21, 23:56
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| Anya gloussa. Un dinner n'était en effet pas un lieu commun pour les interrogatoires en bonne et due forme. Et de toute façon, la rouquine n'avait rien à se reprocher. Bien au contraire. Très jeune, la justice lui avait tenu une place primordiale dans sa vie, même si ça n'avait pas toujours été évident, surtout à l'orphelinat de camarade Tuberkulov qui n'avait que peu de notions de l'égalité. Bien souvent, Anya avait eu l'impression de se battre contre des moulins à vent, même si cette image ne lui venait pas en tête quand elle n'avait que dix ans. L'effet était le même. Aujourd'hui, à près de 25 ans, Anastasia s'était affirmée. Elle n'avait eu de cesse de le faire tout au long de sa vie. Et Storybrooke, bien que source d'ennuis, lui avait ouvert des horizons inespérés avec à la clé, peut-être, une carrière de "justicière". Ou peut-être pas. Une chose était certaine : Victoire n'y était probablement pas étrangère. Sam non plus. C'était excitant de la retrouver pour une nouvelle mission. Mais d'abord, il fallait prendre de forces, ce que la Russe rousse accepta volontiers. - Quand il s'agit de nourriture, je suis toujours partante, lâcha-t-elle en saisissant le menu le plus proche. Le serveur ne tarda d'ailleurs pas à venir prendre leur commande : des pâtes et un café pour Sam, une omelette et des frites pour Anya. Et quand quelques instants plus tard la première posa une pile monumentale de dossiers sur la partie inoccupée de la table, Anastasia se dit qu'elle avait bien de prendre plus qu'une salade. Des forces, elle allait vraiment en avoir besoin. Sam l'abreuva de tout un tas d'informations sur son affaire qu'Anya écouta d'une oreille attentive, la tête appuyée dans le creux de sa main comme à chaque fois que quelqu'un captait toute son attention. Puis ce fut à elle de jouer. Anya prit le mail imprimé et l'étudia quelques instants avant de griffonner une traduction rapide, estimant que garder une trace serait plus intelligent que de simplement traduire à vue et ne jamais en reparler. Quand elle eut terminé, la jeune femme tourna le papier vers son acolyte pour lui laisser lire le message :
Les marchandises doivent être déposées exactement dix-sept jours avant à l'heure habituelle, alors vous aurez de l'argent. Voici les coordonnées: 44 ° 54'49 "nord, 67 ° 00 '14" ouest. S'il vous plaît ne faites pas d'erreur. Vous savez ce que le patron veut dire pour la moindre erreur.
Un style direct, factuel et sans fioritures. On aurait p l'apparenter à un email professionnel tout ce qu'il y a de plus banal. Sauf que ces hommes (et femmes ? ne soyons pas sexistes) faisaient dans tout sauf la légalité. - C'est pas du Shakespeare - ou plutôt du Tolstoï -, corrigea la rouquine avec un sourire entendu, mais tu avais vu juste, ce sont des coordonnées. Reste à chercher à quoi elles correspondent pour leur mettre la main dessus. Enfin... je suppose ? Sam n'eut pas le temps de confirmer ou infirmer car le serveur rapporta leur commande et les deux femmes s'empressèrent d'y faire honneur. L'omelette était à tomber et les frites... étaient des frites, c'est tout de même difficile de trouver ça mauvais. - Hm ça fait du bien de manger ! s'enthousiasma Anya entre deux bouchées. Et sinon, pour en revenir à ton affaire : tu vas faire quoi ? Y consacrer chaque minute de ton temps ou tu as aussi des projets personnels en vue ? Tu as besoin d'aide ? |
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Sam Nicols « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2018-01-20, 22:21 |
| Partante pour une nouvelle affaire?
Etant donné le temps qu'elles allaient sûrement passer à réfléchir sur cette affaire, la détective proposa à son amie de manger un morceau avant de commencer quoi que ce soit, de toute façon c'était l'heure de manger, son estomac le savait et il se faisait entendre, l’énorme gargouillement fit rire la jeune femme. Anya affirma qu'elle était toujours partante lorsqu'il s'agissait de nourriture, un bon point commun qu'elle avait toutes les deux. Sam adorait manger, surtout des donuts aux chocolats. Le sucre l'aidait souvent à mieux se concentrer...Ou c'est juste l'impression que ça lui donne. Peu importe, c'est trop bon et elle en peux pas s'en passer. C'est alors que le serveur vint prendre leur commande, Sam avait commandé des pâtes carbonara et une bonne tasse de café, juste histoire d'être sûre d'être bien réveillée et au point pour cette affaire. Son amie choisie une omelette ainsi que des frites. En attendant leurs commandes, Sam avait posé une très jolie - et grande - pile de dossiers concernant l'affaire pour laquelle elle avait demandé à Anya de l'aide. Cette dernière écouta la détective attentivement, n'en perdant pas une miette. Ça faisait plaisir à Sam de voir que son amie russe s'investissait vraiment pour l'aider, elle était sûre de pouvoir toujours compter sur elle en cas de problèmes. Après quelques explications, Sam donna le mail imprimé de l'ordinateur des suspects qu'elle avait réussi à pirater en rentrant chez eux alors qu'ils étaient absents. C'est pour cela qu'elle avait fait appel à la princesse russe, car en effet, le mail était écrit en russe et Sam, ne parlant pas cette langue et n'y comprenant que dalle, avait appel à Anya pour cela. Néanmoins, en voyant le mail, la détective était persuadé qu'il s'agissait de coordonnées mais quoi et pourquoi, elle ne savait pas. C'est là que son amie entrait en jeu.
Cette dernière prit un crayon avant d'écrire ce qu'elle lisait, bonne idée, ça laissera une trace et au moins Sam ne risquerait pas de l'oublier. Au bout de quelques instants, la jeune femme tandis le papier à la détective, cette dernière lit ce qui était d'inscrit:
Les marchandises doivent être déposées exactement dix-sept jours avant à l'heure habituelle, alors vous aurez de l'argent. Voici les coordonnées: 44 ° 54'49 "nord, 67 ° 00 '14" ouest. S'il vous plaît ne faites pas d'erreur. Vous savez ce que le patron veut dire pour la moindre erreur.
Sam sourit à la remarque d'Anya, non c'est sûr que ce n'était pas du Shakespear. En tout cas, il était vrai que la détective avait raison, il s'agissait bien de coordonnées. Pendant qu'elle sortait son téléphone portable de sa poche, le serveur revint avec leurs plats et les déposa en face d'elles sur la table. Elles le remercièrent puis Anya s'empressa de prendre une bonne bouchée de ce qui était dans son assiette. Sam posa son télépone sur la table avant de taper les coordonnées, qui étaient indiquées dans le mail, sur le GPS. En attendant que son téléphone indique l'endroit correspondant, elle prit une bouchée des pâtes carbonara. Anya avait raison, ça faisait du bien de manger.
Tu sais comment je suis, jamais de pauses pendant une affaire. Et puis, avec tout ce qu'on me demande, je n'ai jamais le temps pour moi. Le téléphone bipa, Sam regarda l'écran, les coordonnées correspondait à une ville pas loin de Storybrooke. Les coordonnées correspondent à la ville d'Eastport, c'est là qu'il y aura la prochaine livraison mais où exactement je n'en sais rien. Et le mail a été envoyé il y a deux semaines, c'est-à-dire que la livraison a lieu dans trois jours. A moins que je sache l'endroit exact où ils doivent déposer les armes, on ne peut pas les coincer. Ça peut être n'importe où dans la ville et on ne sait même pas si le cerveau de l'organisation sera là... Fait chier! |
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
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________________________________________ 2018-01-20, 23:59
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| Investir dans un smartphone, ou du moins un téléphone un peu plus évolué que le sien, avec des applications et un GPS, voilà une idée qu'Anastasia aurait pu avoir. Pour son anniversaire, peut-être. A l'heure actuelle, elle n'en voyait pas l'utilité - contrairement à Sam, elle n'avait pas besoin de saisir des informations de géolocalisation (ou d'autres natures, d'ailleurs) en temps réel. Elle, elle était traductrice. C'était en principe un travail solitaire, devant ordinateur, avec plus ou moins de dictionnaires connectés à son logiciel et une mémoire de traduction plus ou moins bonne pour lui faire gagner du temps. Ca faisait bien longtemps que les traducteurs ne bossaient plus sur papier et quand elle le faisait, Anya se rendait bien compte que ce n'était pas pratique. Mais sa rencontre avec Sam était presque officieuse. Un service entre amies, non rémunéré. Il fallait se montrer pragmatique et efficace. Ecrire avait été plus sûr que de lui demander de retenir par cœur ces quelques lignes. Maintenant, la jeune femme russe et rousse pouvait se sustenter. Après l'effort, le réconfort. Ou presque, car quelque chose, de l'ordre de l'instinct, peut-être, lui indiquait qu'elle n'en avait pas fini avec Sam pour la journée. Ou pour les trois jours ? Anastasia grimaça en écoutant les trouvailles GPS de Sam. Easport. Elle ne savait même pas où c'était mais elle était d'accord sur un point : une ville, c'était un bien trop grand terrain de jeu. - Réfléchissons, reprit Anya entre deux frites. Déjà, est-ce que tu n'aurais pas d'autres informations dans toute ta pile de jolis dossiers ? demanda la jeune femme (car il fallait bien partir de quelque part pour construire un raisonnement) en coulant un regard vers lesdits documents. Anastasia était surprise que personne ne les regarde avec plus d'attention. Pourtant, une pile de papiers aussi impressionnante sur la table d'un dinner à laquelle on s'était clairement installé dans le but de manger, ça ne lui paraissait pas usuel. Mais soit. Les gens, en fin de compte, n'avaient pas tort de préférer leur routine aux affaires de drogue. - Ou alors il faut pirater à nouveau la boite mail. Il y aura sans doute des informations. Pour nous, enfin toi, une ville à couvrir c'est trop grand mais pour eux aussi. Alors je ne vois que deux solutions : soit ils se sont échangés des précisions quant au lieu exact - par un autre message, voire en glissant un code dans le message présent, par téléphone peut-être, on pourrait voir si jamais tu as enregisté les appels - soit ils ont déjà fait des affaires là-bas et on un lieu de prédilection. Mais ça, je ne peux pas le savoir. Je connais pas ton affaire, s'excusa-t-elle presque. |
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Sam Nicols « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2018-01-23, 17:24 |
| Partante pour une nouvelle affaire?
Et merde! -se disait Sam. Il y avait une bonne et une mauvaise nouvelle, la bonne nouvelle était que grâce à son amie russe, elle savait à présent que la prochaine livraison d'armes par le gang, aura lieu dans trois jours exactement. La mauvaise nouvelle, c'était que la détective ignorait où la livraison allait avoir lieu exactement. Enfin, elle savait dans quelle ville, mais elle ignorait où dans la ville précisément. Les cousins Azarev et Lossevski devaient transporter les armes à Estport, une ville se trouvant à, à peu près, quarante minutes en voiture de Storybrooke. Et ce qu'elle ignorait encore plus, c'était à quelle heure ils avaient rendez-vous. La rouquine avait posé sa fourchette dans son assiette puis plaça les mains derrière la tête tout en soufflant.
Son amie avait raison, il fallait réfléchir une seconde. Sam reprit une bouchée de pâtes avant de pousser son assiette sur le côté afin de faire de la place aux dossiers qu'elles possédaient. La moitié des dossiers concernés les différentes affaires dans lesquelles les cousins, surtout Azarev, étaient accusés. Il y avait leurs procès, les lettres des juges, des avocats, tout. Dans un autre dossier concernant l'affaire actuel, il y avait plusieurs photographies que Sam avait prises des deux suspects alors qu'elle les surveillait, ainsi que des photocopies de leurs permis de conduire, les assurances de leurs véhicules, les plaques d'immatriculation, leur emploi du temps, à quelle heure ils partent travailler -et oui, ils ne sont pas trafiquants à plein temps - à quels heures ils rentrent chez eux. Sam connaissait ces documents par coeur, elle l'aurait su immédiatement si quelque chose lui avait échappé.
Toujours est-il qu'il leur manquait des informations, et qu'il ne fallait pas baisser les bras. La détective sortit son mini-ordinateur portable, qu'elle avait mis dans son sac, qu'elle avait pris pour venir. Elle avait également pris la clé USB avec laquelle elle allait avoir accès à la boîte mail de ces enfoir...de ces suspects, pardon.
Jetons un coup d’œil à la boîte mail, qui sait on trouvera sûrement quelque chose. Si on ne trouve rien d'ici deux jours je n'aurai pas le choix, je devrai les surveiller toute la journée quand ils devront livrer les armes et je les suivrai jusqu'à Estport pour avoir des preuves et identifier ceux qui seront au rendez-vous.
Tournant légèrement l'écran pour qu'Anya puisse voir en même temps, Sam défila les messages au fur et à mesure. Il n'y avait pas eu de nouveaux mails depuis deux semaines mais, peut-être quand regardant à nouveau les autres mails, elles trouveraient quelque chose.
Dans l'un des mails datant d'il y a environ un mois et demi, il y avait à nouveau des coordonnées, mais elles ne correspondaient pas à celle que Sam avait montré à Anya plus tôt. Elle entra les coordonnées dans le GPS de son téléphone portable, elles correspondaient à l'Ocean Point Marina, le port de Boothbay Harbor, une autre ville se trouvant à environ quatre heures au sud d'Eastport.
Si la localisation est précisée ici, c'est que c'était la première fois qu'ils livraient là-bas, pensait Sam à voix-haute.
Sam regarda ensuite dans les dossiers pour chercher où se trouvait les cousins ce jour-là. En regardant les papiers de leurs véhicules et leurs déplacements, Sam trouva que les cousins n'étaient pas à leur travail respectif ce jour-là mais ils avaient pris leur camionnette et avait emprunter l'autoroute pour descendre à Boothbay Harbor. Ils ont pris l'autoroute entre Storybrooke et Eastport à 18h17 et en sont sortis à l'entrée de Boothbay Harbor à 23h20 puis ils l'ont à nouveau reprit à 01h00.
Ce jour-là, ils devaient avoir rendez-vous au port aux alentours de minuit, il faut au moins quinze minutes pour arriver au port depuis la sortie d'autoroute.
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2018-01-23, 19:24
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| Anya n'était pas peu fière que sa réflexion à haute voix ait fait son petit effet - même si elle savait son rôle limité dans l'affaire. Au demeurant, elle ne s'en plaignait pas. Ca la changeait des traductions plus classiques et lui permettait de voir du monde en dehors de sa chère petite famille. Elle n'était pas au cœur de l'action mais s'en approchait suffisamment pour une petite montée d'adrénaline qui n'était pas pour lui déplaire. Elle n'en oubliait cependant pas de manger ! On mange avec la bouche mais on écoute avec les oreilles : ainsi la jeune russe ne perdait pas une miette et de son repas et de la réflexion à haute voix de Sam. Elle l'observait d'un air concentrant, opinant à intervalles réguliers pour signifier qu'elle avait enregistré les infos et ne manquait pas de pinçait les lèvres, contrite, face aux difficultés. C'est qu'ils étaient difficiles à attraper, ces malfrats ! Et pourtant, vu la pile de dossiers, ce n'était pas faute d'avoir rassemblé toutes les infos possibles sur eux. - Je te crois sur parole, je n'ai jamais fait cette route. Mais... c'est peut-être une piste ? Enfin, j'en sais rien. C'est toi le détective, moi je ne joue que le rôle de l'assistante. Par contre je pense que s'ils aiment les ports peut-être qu'ils vont rester dans le thème ? hasarda la jeune femme. Je veux dire... moi si je voulais faire de trucs illégaux je choisirais un endroit isolé, donc pas le centre ville mais plutôt des entrepôts. Et je choisirais d'y aller quand les dockers ou peu importe qui n'y travaillent pas, par exemple en pleine nuit. Et j'irais avec une couverture et je ne parle pas d'un plaid. Au cas où. Pour justifier ma présence. Peut-être aussi que j'aurais un genre d'indic dans le milieu... Anastasia laissa sa phrase en suspens. Elle but puis mangea un peu avant de reprendre : - Enfin, je ne fais que spéculer. Peut-être que j'ai vu trop de séries télés. |
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Sam Nicols « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2018-02-03, 17:35 |
| Partante pour une nouvelle affaire?
Heureusement que son amie était là pour lui donner un coup de main, deux cerveaux pour réfléchir valent mieux qu'un et de plus, les pensées d'Anya s'avéraient être justes. Pendant que Sam réfléchissait et regardait les dossiers dans les moindres détails, pensant que quelque chose lui échappait, elle prit à nouveau deux puis trois bouchées de pâtes.
Elle était absolument sûre et certaine que la livraison à Boothbay Harbor avait lieu au port, c'était logique par rapport aux coordonnées qu'elles avaient trouvé dans les anciens mails qu'Azarev avait reçu.
Je te trouve super comme assistante, tu pourrais rejoindre le cabinet si tu le voulais, répondit-elle en souriant.
Toujours est-il qu'Anya avait raison, pour des trafics d'armes, les trafiquants ne risqueraient pas de livrer des armes en plein centre-ville, comme elle le disait si bien, ils choisiraient plutôt des vieux entrepôts, et il ne doit pas en manquer au port de Eastport. Sam ne voyait pas d'autres bâtiments abandonés aux alentours de cette ville donc son amie n'avait pas tort, il est fort probable que la livraison dans trois jours se fasse également au port. Mais à quelle heure exactement?
L'idée d'Anya n'était pas bête, il vaudrait mieux qu'ils le fassent en pleine nuit, lorsqu'il n'y a plus personne dehors pour les observer.
Tu sais que tes séries Tv pourraient nous être utiles, en effet tout ce que tu me dis depuis tout à l'heure serait parfaitement logique. Le problème c'est que nous n'avons aucune véritable preuve de l'endroit exacte et de l'heure exacte auxquels la livraison aura lieu.
Sam soupira et finit son assiette avant de prendre une bonne gorgée de café. Que faire? Est-ce que la rouquine allait tout de même donner tous ses documents à la police afin de tenter de les coincer coûte que coûte, en n'étant pas sûre du tout qu'ils se trouveraient dans un des entrepôts au port, ou allait-elle les laisser s'en tirer pour les surveiller de plus près et pour les attraper au prochain coup. Mais d'un autre côté... Je pense que je vais tout expliquer aux flics, on a peut-être une chance de les coincer dans trois jours, les trafiquants et leur boss. Je sais qu'on est sûres de rien mais on ne peut pas passer à côté d'une telle occasion. |
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2018-02-03, 20:54
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| Le compliment étira les lèvres d'Anastasia en un large sourire flatté. Elle ne pouvait pas deviner que, d'ici quelques mois, elle intégrerait la police de Storybrooke, ce qui donnerait sans doute raison à Sam quant à son utilité dans les enquêtes. Mais pour l'heure, les choses qui devaient se passer ne s'étaient pas encore toutes déroulées et ce n'était pas dans les projets de la traductrice. - Merci. J'y penserai, alors. Pour le moment, ce n'est pas dans mes projets. Mais... qui sait ? ajouta-t-elle, espiègle, sans réellement y penser. De toute façon ça ne change rien à notre arrangement : tu peux et tu pourras toujours compter sur moi pour un coup de main, affirma la jeune femme. Sam pouvait aussi compter sur elle pour se contenter de sortir manger entre filles mais cela paraissait tellement évident qu'Anastasia ne l'évoqua même pas. - En attendant, je suis ravie d'apprendre qu'être sériphile peut s'avérer utile, renchérit Anastasia en croquant une frite. C'est pas comme si j'avais réellement besoin d'une excuse pour les regarder mais si jamais on me le reproche, je pourrais toujours dire que ça aide à rendre le monde meilleur, compléta Anya en haussant les épaules. Même s'il y avait des manières plus directes de le faire, ce que la jeune femme découvrirait le mois prochain. Pour l'heure, elle n'était pas encore Overwatch, pas plus qu'elle n'était non plus le profiler linguistique de la ville. Mais elle était déjà l'amie fidèle sur laquelle on peut compter et elle ne comptait pas, justement, lâcher Sam. Malheureusement, elle avait épuisé ses ressources. Et Sam aussi, nota la jeune femme en arquant un sourcil. Voir la police... ce n'était pas une si mauvaise idée. Elles étaient, après tout, face à un sacré mur et n'avait pas nécessairement les moyens de le franchir. Enfin, ça, Anya l'ignorait. Elle ne connaissait pas en détails les ressources du cabinet de Sam et doutait, en tant qu'externe, d'avoir le droit de les connaitre. - Tu as raison. Il faut pas passer à côté de ça. De toute façon tu leur as mâché le travail, ils ont juste de plus gros moyens que toi. Anya continua de manger jusqu'à vider son assiette entièrement. - Ca veut dire qu'on a fini de parler boulot, du coup ? Et qu'on peut se concentrer sur des potins et ce genre des trucs ? Parce que je comptais prendre un dessert, annonça la jeune femme. Et je comptais discuter pendant que je mangerai ce dessert. Mais oui, à part envoyer un mail depuis la boite mail d'un de tes cocos pour faire croire qu'on a oublié l'heure de rendez-vous, je vois pas ce qu'on peut faire de plus. Je suis traductrice, pas pirate informatique, crut-elle bon de rappeler. |
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