« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dydy était vraiment nul pour les discours. Je l'ai pas éduqué comme ca. Je renie tout liens avec lui. Mes yeux observèrent les nouveaux venue de la soirée. J'avais aucune idée de qui était tout ses gens. Par contre, ceux qui était habillé en noir avec des lunettes étaient sexy. Y'avais les men in black dans les parages ? Ca voulait dire qu'un Alien occupait la scène ? OH IL EST OU MON POTE FRANCK ? Je kiffe ce chien. Lui et moi, nous sommes faits pour nous entendre. Alors que j'applaudissais mollement Dyson parce que son discours était pas correct, mon regard suivie un plateau qui passait. Hep là, il va où le ce serveur avec cette coupe de champagne ? Tuetue, heureusement que je suis là pour lui sauver la vie ! D'un geste rapide, bien trop rapide pour que ces yeux ne me capte, j'attrapais la bouteille. Oui. La bouteille. Parce qu'un verre, c'est pas assez.
Bon. Elle commence quand la soirée là ? J'étais appuyé contre mon mur, et d'une malice, fit péter le bouton du champagne dans la foule. J'entendis un grognement non loin de moi, et je lâchais un rire mesquin en bagagouinant un « désolé » à peine sincère. Bah quoi ? C'est marrant de viser les gens ! Un jour je ferais un concours. Celui qui touche le plus de personnes à gagnés ! Mes yeux pétillèrent de malice en comprenant que j'avais visé la tête de la reine des neiges, déclenchant mon hilarité. D'un pas vif, j'avançais mon pour retrouver à coté d'elle en quelque secondes. Je lui montrais la bouteille de champagne en l'agitant comme une diablesse, ce qui provoquait des cris et ...Des insultes du moyen âge envers ma si jolie personne ...Elle voulait pas ce dévergonder un peu ? Bah qu'es-ce qu'elle fichait ici alors ?
▬ « Allez boit, tu vas voir, on ce sent mieux après ! » Dit-je avec ironisme. Ah beh nan. Elle voulait pas de ma bouteille de champagne. Tanpis. J'haussais les épaules avec nonchalence. « Bah ! Tu sais pas ce que tu rates ! » décrétais-je en balayant le sujet de la main comme si je balayais sa personne de mon existence. J'enfournais une nouvelle goulée de champagne qui pétillait mon gosier, et fit vibrer tout mon être. Tout me paraissait plus ...euphorique. Pas que j'étais soul hein, mais j'avais presque finis ma bouteille de champagne et ma vue était bien plus dégagé qu'à mon arrivé. Je regardais Dyson chanté, puis Anastasia, ainsi que sa danse très caliente avec le beau gosse. Et moi alors ? Je me pète les amidales à coup de micro quand hein ? Je veux jouer aussi ! C'est quoi cet injustice ? J'enfournais tout le reste de la bouteille, avant de me tourner vers un men in black et de la lui lancer en lâchant un rire espiègle au passage. « Perd pas la main Bobby ! » lui lançais-je.
« Moi c'est Samy. » Répondit-il.
▬ « Ouai, bah c'est pareil. Franchement je vois pas pourquoi t'en fais tout un cœur de lion ! » dis-je en levant les yeux au ciel. Je chopais un chapeau d'un passant et l'enfonçait profondément sur ma tête. Ah, voilà ! Je me sens mieux là ! La soirée pouvait commencer ! Mais avant, il me fallait un partenaire. Voyons voir ...mes yeux de prédatrice arpentait le flots de passants, de gens pas du tout intéressant, jusqu'à dénicher la brune en train de siroter un Rosé. Oh, mais c'est parfait ca. Quoi ? Moi embêter les gens dans leurs tranquillités ? Jamais ! C'est très mal me connaître ! Avec rapidité, j'attéris en face d'elle dans une position assise. Débarquant de nulle part sous son air ahuris. « Si tu sirotes ca toute la soirée, tu vas pas aller très loin ! Bouuuuuuge pas ! » déclarais-je, décampant pour attraper une nouvelle bouteille de champagne et revenant m'asseoir tel un coup de vent. J'avais dégagé son verre pour enfourner la bouteille dans sa main. Un sourire énigmatique ornait mes lèvre.
▬ « Ah bah ca va tout de même mieux là ! Je crois que c'est celui que Dyson garde précieusement pour les gens comme le président des Etat Unis. Je sais qu'il lui a coûté une blinde, qu'il est très très vieux et que ...bah on s'en cogne donc savoure. » Déclarais-je en battant des cils avec sournoiserie. Je continuais d'écouter les autres chanter, m'amusant à allumer une petite mèche sur le bout de mes doigts comme un briquet. Jusqu'à ce que je décide d'interrompre cette belle paire d'incompétent de mon propre chef. C'était bien de laisser les gens espérer décrocher un casting pour The Voice, mais au bout d'un moment il fallait vraiment mettre fin au calvaire ! Et puis une chanson turlupinait mon esprit, et elle ne demandait qu'a sortir. C'est donc par générosité que j'attrapais la brune par le bras, décidé à l'emmener avec moi sur le bout de la scène. Avant de capter un bug lorsque je voulu nous dirigé avec rapidité. Ca fonctionnait pas. Je la fixais avec des gros yeux. « C'est quoi ce bug ? Pourquoi ca marche pas ? » je lachais, horrifié par l'idée d'avoir perdu mes pouvoirs, avant de faire de nouveau un pas et ...Tout redevenait normal, je pouvais à nouveau voguer libre comme une brise. Je revenais vers la drôle de madame.
▬ « Tu fais ca comment ? C'est beaucoup trop cool ! » M'excitais-je, effectuant des bonds comme ci j'étais monté sur ressort, mais avec une rapidité plus active que la moyenne. Jusqu’à ce que le Jean Marc Généreux ne s'excite sur son micro pour appeler un volontaire. « C'EST MON TOUR A MOI ! » m'écriais-je en agitant les bras comme une hystérique, me frayant un passage pour atterrir sur la scène en une seconde. Je bousculais Jean Marc au passage, le faisant volé de l'estrade comme une fusée et rattrapait son micro qui avait volé dans le vide avec classe. « Kaboum !» Déclarais-je au moment ou je percutais son corps. J'espère qu'il c'était pas cassé quelque côte quand même le pauvre. Bah, c'est pas grave. Je me tournais vers le monsieur qui faisait de la batterie. D'habitude j'adorais en faire, mais là, j'étais derrière le micro. « Jeffrey, fais péter les glaçons ! » déclarais-je en lui faisant un clin d'oeil avec le doigt tendu vers lui.
La musique de ma vie, de mes rêves, mon hymne national retentit dans la salle. Mon cœur frétillait de bonheur, et il aurait pu ce passer un cataclysme dehors que rien ne m'aurait arrêter. Pour rien au monde, c'est mon moment à moi, le miiieeeen ! Je remuais de la tête, sautillant sur place, effectuant un petit pas de jambe hyper classe – parce que je dansais super bien, c'était un fait. Callio était même pas là pour venir ce déchaîner avec moi, c'est triste.
▬ « Oh don't you dare look back Just keep your eyes on me I said you're holding back She said shut up and dance with me This woman is my destiny She said oh oh oh Shut up and dance with me » Chantais-je, elevant la voix avec un timbre cristallin. Je sautillais sur place, possédé par ma propre chanson qui me fit dandiner, allant frapper dans la mains d'un mec du public, revenant sur le centre pour réchauffer l'ambiance comme il ce devait. « We were victims of the night The chemical, physical, kryptonite Helpless to the bass and the fading light Oh we were bound to get together Bound to get together She took my arm I don't know how it happened We took the floor and she said ! » Ma voix s'élevait de plus en plus, sautant en avant, puis en arrière. Je reculais, pris mon élan et sautais au centre du publique. J'attrapais un gars pour le faire danser. Puis je le lâchais, ne m'arrêtant pas sur ma trajectoire pour faire danser un maximum de personne dans la salle. J'allais attrapais Elsa, mais lorsque je me rendit compte que c'était sa majesté suprême la reine des coincés, je bloquais mon mouvement et reculait avec un air horrifié. Quelque fois qu'elle me gèles les miches !
▬ « Oh don't you dare look back Just keep your eyes on me I said you're holding back She said shut up and dance with me This woman is my destiny She said oh oh oh Shut up and dance with me A backless dress and some beat up sneaks My discotheque Juliet teenage dream I felt it in my chest as she looked at me I knew we were bound to be together Bound to be together. » Je m'étais approché d'un drôle de mec roux, à l'air tellement fermé qu'il aurait pu me couper la tête juste par le biais de son regard. Ce mec était parfait à décoincé ! J'attrapais ses mains en le faisant tourner sur lui même avec une tel rapidité qu'il ne pouvait pas ce défaire de mon emprise. Je le lâchais, disparaissant pour prendre des drôles de trucs rouges dans les mains d'un serveur. Oh, c'est jolie ! J'entendais derrière moi une serveuse dont je ne connaissais pas le nom faire les choeurs. Je revenais sur le bords de scène à la vue de tous.
▬ « Ca va faire boom ! » Dis-je avec malice après avoir achevé les dernières notes. Avec une malice mal caché, je leurs fis signe de regarder vers le bas. Les petits trucs rouges étaient de magnifique pétard qui explosèrent chacun leurs tour, provoquant un nuage de fumé. Je m'extirpais de la scène, rendant le micro à jean Marc. Je ramassais ses lunettes pour les lui administrer sur le nez. « Tu fais du bon boulot JM ! » lui dis-je en tapant sur sa tête. Tiens, c'était dégarni ? Ma mains revint sur le plat de sa tête, élucidant le mystère avec sérieux. « Fais gaffe JM, tu nous fais un début de calvitie là ! Oh, ta fais de la gonflette ? » M'exclamais-je en touchant son torse. Je m'éloignais en suite de lui, revenant vers le public.Heureusement ce n'était que des petits pétards, rien de grave. La fumé était partit aussitôt qu'elle était apparu. Une musique s’éleva dans l'air imprégnant mon âme de délicieux son qui bougeait mes doigts. Puis mes pieds. Non mais là, c'était juste un appel que je ne pouvais pas décliner. On ne s'accapare pas la musique, on s'offre à elle. Nous ne dansons pas, nous sommes la danse.
Il était où mon magnifique casse croûte ? Mon petit péché mignon ? Après tout, j'en avais pas du tout finit avec lui ...D'un pas rapide, je le trouvais non loin du champagne. Je m'approchais d'une démarche langoureuse, appuyant ma tête contre le creux de sa nuque, lacive. Puis, je tirais sur son bras pour l'emmener sur la piste de danse. Il avait carrément l'air d'être super canon quand il bouge son corps. Non je ne bavais pas. C'est pas vrai. La musique ce mit en marche, et mes pieds effectuèrent des kick d'eux même, lançant un regard plein de défi et d'amusment à mon partenaire.Le petit sourire charmeur ne m'avait pas échappé, et c'était pas tombé dans ...le regard d'une aveugle. Je m'étais arrêté,plongeant mon regard séducteur dans le sien. Il était franchement craquant.
« Et je peux savoir le nom de ma charmante partenaire ? » Pourquoi précipité les choses ? Je marchais vers lui, posant une main sur son torse pour le reculer. Après tout, je ne faisais que m'amuser ...
▬ « Jezabel, et toi charmant beau gosse ? » déclarais-je avec un ton suave élucidant ma futur proie avec ...une analyse des plus approfondies de son organisme. Louchant presque sur cette chemuse saillante.
« Nicolas Archambeault. Pour te servir, Jezabel. » Nicolas Artichaux ? C'est un peu spécial comme prénom ca. Après, on choisit pas son nom de famille hein ! Je vais pas juger. Enfin si, mais pas sur cette prestation là !
▬ « Alors sert moi bien... » dis-je en laissant ma phrase en suspend, un air de défi dans le regard. Il ne ce dépatissait pas de son air charmeur, ce qui n'était pas pour me déplaire. Lorsque le refrain de la chanson ce mit en marche, mes pieds suivirent le mouvement pour effectuer des kick de gauche )à droite, effectuant un pas de bourré pour changer de pieds. Rebondissant sur le sol avec hyper activité et énergie. Nicolas me suivit, ses pieds dansés avec aisance sur le sol. Il était clairement à l'aise avec son corps. Il attrapa ma main et me fit revenir vers lui pour me faire tourner sur moi même. Je reculais en continuant mes rebonds, et revint vers lui. Ses mains s'enroulait autour des miennes et je passais entre ses jambes en glissant aisément sur le sol, avant de revenir par la force de ses bras vers l'avant.
▬ « Mais c'est qu'il bouge bien son fessier ... » le taquinais-je, avant de tournoyer pour attérir dans son dos. Mes mains vinrent toucher son torse et dans un crack sonore, libérèrent une cascade d'abdos. Miam. Je dégageais sa chemise, effectuant une fausse mimique choqué alors qu'il s'en amusait et amusait le public par la même occasion. Nos pieds tambourinait le sol par des petits rebonds, jusqu'à en a avoir le feu au plancher et continuer notre danse en échangeant, communiquant à deux dans cette danse particulièrement physique. Il plaqua ses mains sur mes côtes, et me fit tourner comme un cahier que le tourne pour le placer à l'endroit. Je lâchais un sourire chafouin, jusqu'à ce que nos gestes soient impeccable et très synchronisé. La danse pétillante communiquait sa bonne humeur en émanant une joie de la part du public, qui applaudissaient et lâchais des exclamations admiratifs.
Le musique ce termina lorsque de ses bras musclé, il me pencha d'un coup sec vers le sol. J'effectuais un petit sourire satisfait au public, reportant en suite mon attention vers mon partenaire. Je l'aimais bien. Je l'aimais beaucoup. Mes mains avaient même adoré parcourir ce corps musclés et si bien entretenu. Hanw. Mes yeux avaient dérivé sur ce matelas à muscles, l'envie de toucher me créait un feu au creux de mes doigts. Ca me brûlait presque d'envie. Peu toucher le monsieur ? J'appuyais mon chapeau vers l'avant pour qu'il tombe sur mes yeux. Comme ca on voit plus rien. J'aurais bien besoin d'une douche froide moi ... Il faisait tellement chaud, que même Nicolas ...tomba dans les pommes. Oh oh. Cassé. Capoute. Déjà ?
« Appelez les pompiers !» Hurla une femme non loin de moi.
▬ « Allez y, je m'occupe du bouche à bouche en bonne et due forme !» Déclarais-je d'une voix d'experte dans le domaine.
Il était en plein dans la vaisselle après le repas géant qui avait été organisée à la caserne quand soudain l’alerte ce mit à retentir dans celle-ci, il coupa l’eau, jeta l’éponge dans l’évier avant de se précipiter en direction des vestiaires pour enfiler le reste de sa tenue en vitesse pour ensuite grimper à bord du camion, on lui informa qu’il y a avait eu un malaise au Comics Burger.
“Mais pourquoi ils ont pas appeler une ambulance ? La bouffe la-bas leur à dévorer le cerveau ?.”Questionna-t-il en s’accrochant le plus possible pour éviter de chuter, le camion filait à une vitesse incroyable dans les rues de Storybrooke. On lui informa que les pompiers pouvait aussi s’occuper de personnes qui avait eu un accident et que d’ailleurs il aurait du s’en souvenir parce que c’est en partie pour ça qu’on lui avait appris les gestes de premiers secours. Il ne répondit rien et se contenta d’observer les alentours jusqu’à ce que le camion freine d’un seul coup. “Hey ! on est pas à bord d’une Formule 1 alors on se calme Schumacher.” Il n’avait aucune envie de vomir tout son repas pendant qu’il s’occupait de leur victime.
Descendant du camion, on lui tendit la trousse de secours avant que tout le groupe n’entre à l’intérieur du restaurant, un de ses collègue repoussa gentiment la jeune femme qui tentait de faire du bouche à bouche à l’homme qui se trouvait au sol, en lui expliquant de laisser faire les professionnelles. L’ancien dragon ne perdit pas de temps pour s’occuper de la réanimation du jeune homme qui finit par revenir à lui quelques instant après, au grand soulagement de Kai. “Bah alors mon gars, trop de chouette nana on à pas supporter ?.” Il l’aida à se redresser pour ensuite l’installer sur l’un des sièges qui était libre.“Allez-y molo hein, ça serait bête qu’on revienne encore une fois.”Il lui tapota gentiment l’épaule avec un sourire compatissant avant de tourner les talons, un autre de ses collègues prit le relais pour examiner le danseur plus en détail.
“Par tous les ancêtres ! Un karaoké !.”Il se mit à sautiller en direction de la scène, on lui laissa volontiers la place alors il attrapa le micro et se mit à réfléchir en vitesse à une chanson qui pourrait chanter avant de se tourner vers les musiciens, il leur informa de quel chanson il voulait chanter avant d’attendre que la musique ne débute.
“Life's too short to even care at all oh I'm losing my mind losing my mind losing control These fishes in the sea they're staring at me oh oh oh oh oh oh A wet world aches for a beat of a drum, oh”Il remarqua qu’une voix s'amusait à faire les “oh oh” et se tourna pour remarquer que Maya l’accompagnait au coeur, il lui fit un grand sourire.
“If I could find a way to see this straight, I'd run away To some fortune that I, I should have found by now I'm waiting for this cough syrup to come down, come down”Il marchait le long de la scène sans vraiment avoir besoin de regarder les paroles, c’était une chanson qu’il connaissait par coeur, il n’avait pas forcément une belle voix, mais elle était assez supportable aux oreilles. “Life's too short to even care at all oh I'm coming up now coming up now out of the blue oh These zombies in the park they're looking for my heart oh oh oh oh A dark world aches for a splash of the sun oh oh.”Il se mit à bouger en rythme de la musique, pas trop pour ne pas perturber sa chanson mais assez pour qu’il ne reste pas simplement debout comme un piquet.
“If I could find a way to see this straight, I'd run away To some fortune that I, I should have found by now And so I run to the things they said could restore me Restore life the way it should be I'm waiting for this cough syrup to come down Life's too short to even care at all oh I'm losing my mind losing my mind losing control”Il continua de bouger tandis que la partie simplement musicale prenait place, il découvrit dans la salle se trouvait d’ailleurs une vieille connaissance, il observa l’homme pendant un court instant avant de détourner le regard, il n’avait pas peur de lui, mais le croiser lui faisait toujours penser à ça période sombre de sa vie.
“If I could find a way to see this straight, I'd run away To some fortune that I, I should have found by now And so I run to the things they said could restore me Restore life the way it should be I'm waiting for this cough syrup to come down One more spoon of cough syrup now whoa One more spoon of cough syrup now whoa” Une fois la chanson terminé, il fit un grand sourire sous les applaudissement avant qu’un de ses collègues ne le tire de la scène, il avait complètement oublié qu’il était en plein service, alors avec un dernier signe de remerciement aux organisateur et un en direction de Carlisle, il se laissa entraîner vers le camion de pompier, il était temps de retourner à la caserne.
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Kara Walters
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Je serais toujours là pour toi lena.
| Conte : les toons (mickey & cie), epic mickey | Dans le monde des contes, je suis : : ortensia
Eh bien, on peut dire que c’est une sacrée soirée. Après que je sois allée parler à mon père, je me suis installée à une table de libre et j’ai profité de la soirée. Je n’ai pu m’empêcher de rire en voyant mon père dans une mauvaise posture avant de remarquer qu’il chantait plutôt bien. Je dois d’ailleurs être la première à l’avoir applaudi aussi fort. Plusieurs numéros se succèdent, j’applaudis. Puis voilà que les pompiers déboulent, et en musique… Je vous le dis moi, Storybrooke n’est pas une ville ordinaire, oh ça non.
Après que les pompiers soient partis, voilà que Jean Marc (non pas le singe rigolo quoi que je suis sûre qu’il est autant poilu, mais ça reste un sacré con, enfin d’apparence et puis chiant à souhait mais c’est que mon avis, quoi que je suis sûre que beaucoup de monde sont de mon avis) -enfin bref-. Et voilà qu’il reprends la parole « Les amis, il semblerait que le petit incident soit clos. Est-ce que vous êtes toujours chauds patate ? » et voilà que la foule réponds un « OUI ! » à en casser les oreilles des sourds. « Eh bien ça… » « J’ACHETE ! » Non mais vous pouvez pas baisser un peu le volume ?
Il n’y avais plus personne sur la scène, l’ambiance commençait doucement à retomber, mon regard croisa celui de mon père, un léger sourire naquit sur mes lèvres et je me leva de ma chaise avant de monter sur la scène. Ma main attrapant le micro, je ferme les yeux et entend la musique qui démarre. Rouvrant les yeux, je commence à chanter et pose mon regard sur mon père. J’oubliais la foule, tout ce qui m’entourait et finalement, c’est le souvenir d’une homme, un jeune homme que j’avais aimé en secret il y a longtemps mais personne n’en avait connaissance… Car j’avais fuit, j’avais fuit l’homme que j’avais toujours aimé en secret et qui m’aimait à son tour. Comme quoi, la chanson était bien choisie.
« Notice me, take my hand. Why are we strangers when our love is strong. Why carry on without me? Everytime I try to fly, I fall without my wings, I feel so small, I guess I need you baby. And everytime I see you in my dreams, I see your face, you're haunting me, I guess I need you baby. » J’étais prise par la chanson, dans toute son entièreté, comme si…comme si je ne faisais plus qu’un avec la musique, plus rien n’existait « I may have made it rain, please forgive me. My weakness caused your pain, and this song is my sorry. At night I pray, that soon your face will fade away. And everytime I try to fly, I fall without my wings, I feel so small, I guess I need you baby. And everytime I see you in my dreams, I see your face, you're haunting me, I guess I need you baby. » La musique s’arrête, je souris, apprécie les applaudissements avant que l’autre baltringue ne vienne tout pourrir.
« Mais ça va pas la tête ? T’as plombée l’ambiance là ! », je le regarde avant d’hausser les sourcils, ne me laissant pas faire par cet énergumène immature « ah bon ? je pensais que vous en étiez la cause. Je vais vous prouver très rapidement qu'une Walters sait mettre de l'ambiance quand c'est nécessaire. » et j’avais déjà en tête ce que je comptais chanter. Descendant de scène, je me dirige vers Anya et lui souris « Moi je crois qu'il a tort, ça fait du bien un peu de douceur, c'est lui qui n'y connait rien. » « Merci c’est gentil. j’ai beaucoup aimé votre prestation aussi. » « Merci, c'est aussi gentil, ça. Vous allez pas le laisser avoir le dernier mot, hein ? » Un sourire né sur mon visage « oh non, n'ayez crainte, je lui prévois une chanson dont il se souviendra longtemps, une Walters se laisse rarement faire. » Croisant le regard de mon père, je m’excuse auprès d’Anya et le rejoint et arrivée à sa hauteur, j’ouvre la conversation « Ce mec, c’est un vrai connard ! »
Je ne me doutais pas que papa avait tout entendu avec Clark « Elle a bien raison la miss. Laisser la carte blanche à ces types pour la soirée était pas une bonne idée. J'sais pas d'où ils l'ont sorti l'frenchie alien mais il est bien agaçant. » « Merci Clark ! » Je lui souris avant qu’il ne retourne en cuisine, nous laissant seuls mon père et moi « Kara, tu as vu la dégaine de ce type ? Faut même pas faire attention à ce qu'il te dit, il est loin d'arriver à ta perfection, regarde le. Ses paroles ne valent rien. » dit-il en me prenant par les épaules avant que son regard amusé ne croise le mien « Montre lui de quoi un Walters est capable. » Un grand sourire né sur mes lèvres alors que je prends mon père dans mes bras « Tu sais que tu trouves toujours les mots pour me rendre le sourire 'Pa, oh oui, je compte bien lui montrer ce que vaut un Walters surtout que j'ai un excellent modèle depuis pas mal de temps. »
Il hausse les épaules. « Papa m'a crée pour ça, ma p'tite Kara » dit-il en me souriant affectueusement « Cloues lui le bec à ce.... « frenchie alien » » ajoute t’il en imitant parfaitement Clark, ce qui me fait rire. « Oh oui, ça va lui fermer son caquet ! » dis-je à mon père avant d’aller commander à boire et un highfive plus tard avec mon père, la soirée reprenait de plus belle.
Voir Anastasia danser m'avait fait sourire. Je me surpris de voir de l'affection dans ce sourire. Je ne savais pas si cela venait des souvenirs que j'avais de nous deux au royaume de Malfalia, ou d'elle encore jeune au palais impérial il y a tant d'années. Si l'ambiance était loin d'être parfaite, je l'appréciais un peu tout de même. Je me surpris à constater que tout le monde pouvait chanter, alors que ces hommes étranges du J.A.H.R. (il avait donc vu juste sur eux, Dyson Walters l'ayant indiqué dans son maigre discours) s'étaient donnés du mal pour écrire sur chaque invitation que seul le jeton pouvait faire entrer. Il y avait aussi cette jeune femme beaucoup rapide qui allait finir par détruire le bâtiment avec ses bêtises et son irresponsabilité, manquant même de tuer quelqu'un, qui donnait envie de l'attacher, mais surtout ce présentateur dont je n'appréciais guère la voix horripilante qui hurlait partout, mais surtout les manières et le comportement qu'il avait adopté après la prestation de la fille Walters.
Tant de détails qui appauvrissaient la qualité d'une soirée qui avait pourtant de quoi plaire. Fort heureusement, j'avais des projets bien précis pour cette soirée, qui me déterminaient à rester. Attendre n'était pas un problème, il fallait avouer que les prestations qui s’enchaînaient étaient assez divertissantes.
Tout de même, lorsque j'en eus la chance, je m'étais levé pour me faire remarquer auprès de l'énergumène qui animait, hélas, la soirée, pour faire comprendre que je comptais être le suivant. Qui sait, j'allais peut-être aimer l'expérience ? Elle n'avait pas été déplaisante lors de la première expédition.
Parfait les amis ! Nous avons un volontaire ! C'est quoi ton petit nom l'ami ? S'écria Jean Marc Généreux avec son éternelle énergie qui ne faiblissait pas. Levant les yeux vers le ciel, je lui répondis, loin d'avoir le même ton enjoué que lui à son égard. Greg. Mais vous, vous pouvez m'appeler Monsieur Raspoutine.
Généreux était cependant un peu aveugle pour comprendre les pensées évidentes de certains.
Greg. C'est parfait. Et qu'est ce que vous voulez nous chanter ce soir ? Je vais chanter la chanson qui va suivre, naturellement. Les amis, nous avons une victime coopérative ce soir, on l'applaudit bien fort ! Et la chanson qui va suivre est... Alone ! J'avais quelques secondes avant de situer la chanson, avant de me souvenir d'elle. L'air me revenait, et en la passant mentalement, les paroles suivirent, je ne devrais donc pas avoir de problème avec elle. C'était une belle chanson, qu'il me plairait de chanter pour faire honneur à quelques souvenirs. Et surtout, une belle chanson totalement appropriée pour qu'il avait dit à Deborah lors de son arrivée dans le restaurant. Qui se trouve être un duo, les amis ! Nous allons donc appeleeeer... Il y eut un roulement de tambour, pour créer une attente qui était aussi ridicule qu'inutile. J'aimerais me retourner vers lui pour le presser, j'appréciais encore la soirée et ce que je voulais en faire, j'apprécierais qu'il ne gâche pas tout le plaisir que j'y avais encore. UNE VOLONTAIRE !
Une lumière parcouru alors la salle soudainement devenue silencieuse, dans l'attente excistante ou inquiétante selon les envies de chacun, avec simplement la voix étonnée de Dyson qui voulut être discret, et qui s'était râté. Depuis quand y a un projecteur ici ?
La lumière s'arrêta plusieurs fois, sur des personns différentes, tombant d'abord sur Anastasia, puis Kara Walters, une étrange femme blonde en robe, une autre, brune, qu'il ne connaissait pas, avant de s'arrêter définitivement pour éclairer une chevelure qu'il reconaissait entre milles. J'haussais alors les sourcils, surpris mais ravi de ce hasard.
Sans. Déconner. Jean-Marc. Fit Deborah pour toute première réaction, ce qui m'amusa quelques peu. Se levant dans une classe marquée et intentionnelle, elle se dirigea vers moi pour se tenir debout à mes côtés, en arrachant le micro au présentateur (au grand plaisir de tous) pour reprendre d'une voix mielleuse. Eh bah vas-y, lance la musique puisque je suis désignée volontaire.
Si pour le coup,"volontaire" semblait avoir perdu sa vraie signification, je ne pouvais pas me plaindre, loin de là. Appréciant particulière la tournure des choses, je lui souriais, m'adressant alors à elle loin des micros. Moi qui voulais vous impressionner, il semblerait que nous nous impressionnerons mutuellement ?
Le pianiste démarra alors les premières notes de la musique, sur lesquelles Deborah commença à chanter.
April: I hear the ticking of the clock I'm lyin' here, the room's pitch dark I wonder where you are tonight No answer on the telephone And the night goes by so very slow Oh, I hope that it won't end though... Alone
Je l'observais tout du long, un sourire sur les lèvres, avant de reporter mon attention devant moi, lorsque l'intensité de la musique monta, et qu'elle haussa la voix.
'Til now, I always got by on my own Et enfin, je l'avais rejoins, et nos deux voix ne faisaient plus qu'une. I never really cared until I met you And now it chills me to the bone How do I get you alone?
Chorégraphiant nos paroles, nous nous étions regardés dans les yeux, nos bras en contact, tournant sur nous même, sans s'arrêter de chanter, rajoutant alors à l'intensité de la chanson. How do I get you alone?
Je reprenais alors, seul, avant de rapidement repartir en duo. You don't know how long I have wanted To touch your lips and hold you tight, yeah Yeah, you don't know how long I have waited And I was gonna tell you tonight But the secret is still my own Ohhh, and my love for you is still unknown... Alone
'Til now, I always got by on my own I never really cared until I met you And now it chills me to the bone How do I get you alone? How do I get you alone? How do I get you alone?
How do I get you alone? How do I get you alone ? How do I get you... Alone ?!
La guitare électrique s'acheva, laissant le piano terminer sa mélodie avant de s'arrêter sur les applaudissement de la salle.
C'était en effet impressionnant, ce fut un vrai plaisir ! Fis-je alors en souriant à Deborah. Celle-ci me répondit d'un clin d'oeil, pour dire, avant de repartir à sa place : Apprenez très cher que j'ai de nombreux talents dont celui d'être meilleure que les autres.
Et sur un dernier sourire, je l'observais, avant de quitter moi même la scène.
Elsa White
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'CAUSE WHEN WE'RE TOGETHER, I COULD STAY FOREVER.
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Le glaçon ambulant
Que m'était-il donc passé par la tête pour que je puisse pensée que ma venue dans ce lieu sordide serait une bonne idée ? En ce moment même, je me haïssais pour avoir été aussi stupidement naïve. Tout ce monde... Je sentais monter en moi un sentiment de claustrophobie étouffant et difficilement supportable, me forçant à chercher refuge dans un coin de la pièce, loin de la foule déchaînée et surtout de la sorcière maléfique qu'était Jezabel. Bien heureusement, sa diabolique acolyte n'était pas présente. Cette créature dévêtue était bien pire encore. Elle ne cessait de charmer, d'user de son pouvoir de séduction et d'écarter les jambes pour dévorer le premier homme passant par là. On ne pouvait faire pire comme être sur cette terre. Si l'on ne comptait pas François, le père de mon beau-frère. Lui était à un niveau de monstruosité encore un cran au dessus. Son manque d'intelligence était des plus effrayantes, bien plus terrible encore que la succube qu'était Calliope ou la diablesse qu'était Jezabel.
J'écoutais d'une oreille distraite les chants des quelques personnes qui s’époumonaient dans un étrange appareil augmentant la puissance de leur voix. Comme si nous avions besoin de cela... Même Deborah se donnait en spectacle, me laissant choquée par cette vision de mon amie et mentor se ridiculisant sur scène, devant des êtres pathétiques et bruyants. Pourquoi donc fallait-il que cet homme à lunettes parle avec autant d'énergie et tant de force ? Mes tympans ne cessaient d'être agressés par ses hurlements survitaminés de joie. Il n'y avait pourtant pas de quoi se montrer aussi enthousiaste.
Suite au duo musical de Deborah et de son ami qui m'était inconnu, je décidais qu'il était temps pour moi de m'en aller. J'étais fatiguée par tous ces bruits et toutes ces personnes compressées dans un même endroit alors que la place manquait. Tant de monde dans un si petit bâtiment... Il était impossible de faire plus de deux pas sans accidentellement percuté quelqu'un. Je laissais donc le coin discret dans lequel j'avais réussi à me cacher pour traverser la piste, en direction des portes de sortie qui annonçaient la fin du supplice.
- Il semblerait que nous ayons déjà une nouvelle victime !
La foule éclata de rire, en même temps que l'homme bedonnant à l'accent difficilement compréhensible qui venait de m'attraper par le poignet pour m'entraîner à sa suite, sous la lumière du projecteur venant de se déposer sur nous. Mes yeux bleus s'écarquillèrent d'horreur, tandis qu'il m'emmenait jusqu'à la scène. Je me figeais telle une statue de glace en sentant les centaines de regards se poser sur moi pour me fixer.
- Je refuse de chanter.
Il était tout bonnement hors de question que l'on me force à me ridiculiser devant un public alors que je n'en avais aucunement envie. Je n'étais pas douée de second degré ou d'autodérision envers ma personne. Ce karaoké me paraissait être plus une épreuve qu'un moment de plaisir.
- Mais non ! Tu vas adorer ça ! Si c'est à cause du trac, imagine les gens tous nus ! Tu verras, tout de suite ça ira beaucoup mieux !
L'homme m'adressa un clin d’œil qui m'arracha un frisson de dégoût. Comment osait-il penser que j'étais capable d'une telle chose ? Cela était tout bonnement répugnant !
Avant que je ne puisse répliquer quoi que ce soit, les premières notes d'une musique résonnèrent à mes oreilles, teintant mon regard d'une frayeur indomptable. Je ne voulais pas chanter. Cela faisait bien des années que je n'avais pas échauffée ma voix et que j'étais restée muette.
- Allez, mon p'tit bout de banquise ! Déhanche toi sur la gauche, déhanche sur la droite ! Moove your body !
Il n'arrangeait rien, à se trémousser dans tous les sens comme si un insecte venait de méchamment le piquer. Il sortit de sa veste un petit objet semblable à un portable, sur lequel il appuya. Tout à coup, une sorte de toile se déroula sur le mur en face de moi et sur sa surface apparue des mots que je pris d'abord pour les vers d'un poème. Tandis que la musique continuait et que certains passages des phrases s'illuminaient d'une certaine couleur comme pour m'indiquer de les répéter, je compris que j'avais face à moi les paroles d'une chanson.
"You're as cold as ice You're willing to sacrifice our love You never take advice Someday you'll pay the price, I know"
J'avais finalement décidé de me prendre au jeu, me laissant emporter par la mélodie puissante qui se jouait. Et de plus, j'avais senti le regard de Deborah sur moi. Ou plutôt j'étais certaine qu'elle me jugeait silencieusement quelque part, dans l'obscurité. Je ne souhaitais aucunement la décevoir. Alors je pris sur moi. Bien que mon chant était hésitant, tandis que je suivais le rythme, ma voix prit au fur et à mesure de l'assurance. J'avais toujours été une excellente chanteuse, à la voix forte et juste, pouvant monter très haut dans les aigus. Sur la fin, je laissais exploser tout mon potentiel, faisant vibrer mes cordes vocales avec un plaisir non dissimulé.
"I've seen it before It happens all the time You leave the world behind You're digging for gold
Yet throwing away A fortune in feelings But someday you'll pay You're as cold as ice
You're willing to sacrifice our love You want paradise But someday you'll pay the price, I know I've seen it before
It happens all the time Closing the door You leave the world behind You're digging for gold
Yet throwing away A fortune in feelings But someday you'll pay You know that you are (Cold, cold) (as, as) (ice) As cold as ice to me (Cold, cold, cold) (as, as, as) (ice)"
Je terminais mon chant sur une révérence élégante, tandis que les applaudissements pleuvaient. Je ne pouvais dissimuler ce sourire ravi qui étirait mes lèvres, savourant ces exclamations que jamais encore je n'avais entendu.
- Elle est peut être cold as ice, mais elle sait comment briser la glace !
Quittant la scène, j'adressais un regard d'incompréhension à l'homme qui riait de ses propos comme si ils étaient supposés être drôles. Etait-ce réellement supposé être amusant au point de s'en esclaffer ? Je n'en étais pas certaine. Du tout, même.
I'm singing in the rain, just singing in the rain. What a glorious feelin', I'm happy again. I'm laughing at clouds, so dark up above. The sun's in my heart and I'm ready for love. Let the stormy clouds chase everyone from the place, come on with the rain. I've a smile on my face, I walk down the lane with a happy refrain. Just singin', singin' in the rain.
Pourquoi étais-je venue déjà ? Je ne me rappelais plus des circonstances exactes qui m’avaient poussée à franchir le pas de la porte du Comic Burger. Mais ce n’était clairement pas ma passion du karaoké. Ni du lieu. Ni des gens. Ni.. de rien. Le vin était passable, à la limite entre le potable et le buvable. La banquette était aussi molle et inconfortable que celle du Granny’s. Hormis Deborah, la sauveuse du bon goût, je ne reconnaissais personne qui m’aurait pu être d’un quelconque intérêt. Bref, rien ne me retenais ici. Et pourtant, observer ces petits gigots gigotants se dandiner au rythme de la musique avait quelque chose d’assez distrayant. Plus les chansons s’enchaînaient, plus je vidais la bouteille que la pile montée sur ressorts m’avait refourguée. Au moins une personne utile. Et une fois que tout ce beau (hmhm) monde m’eut bien fait saigner les oreilles, ils s’attaquèrent à mes yeux. Lorsque je les vis se déhancher avec la grâce, la légèreté et l’élégance d’un baril de bière, je sentis ma rétine se décoller. Ils n’avaient donc aucune pitié. Quel triste spectacle. Nous assistions en direct au meurtre tragique du sixième art, sous les cris et les applaudissements de la foule. Toutes mes condoléances. Fred Astaire devait se retourner dans sa tombe.
La plaisanterie n’avait que trop duré. Ils étaient bien gentils, mais je n’avais pas que ça à faire. Je me levai donc, et remis mon manteau de fourrure. Comprenez, lorsque l’on a vécu des centaines d’années avec un pelage sur le dos, la peau humaine ne paraît pas très isolante. Par principe, je fis un détour par les cuisines. L’odeur des steaks que l’on faisait cuire pour les hamburgers me donnait l’eau à la bouche. Des commandes attendaient sagement d’êtres emportées en salle. Les pauvres, elles allaient refroidir. Venez voir maman. J’embarquai deux ou trois assiettes (plutôt trois que deux) et entrepris de leur régler leur compte. Avant que les cuistots de s’en rendent compte, j’avais déjà englouti ma prise. Il ne restait plus une miette, plus une preuve. Essuyant une goutte de sauce au coin de mes lèvres avec le bout de mon doigt parfaitement manucuré, je continuai mon tour d’inspection des fourneaux. Il n’y avait pas grand chose à se mettre sous la dent. Les clients étaient trop occupés à chanter. Scandaleux. Au détour d’une gazinière, je tombai sur une drôle de scène : la brunette survoltée de tout à l’heure, une casserole vissée sur la tête, en train de frapper en cadence sur la tête d’un pauvre commis à l’aide d’une louche. Mais plus intéressant, elle tenait dans la main un splendide muffin. Arrivant par derrière, je m’en saisis et le gobai en une bouchée, laissant les dents du petit bout de femme claquer dans le vide. Je me penchai sur son épaule, l’air conspirateur : Tu veux pas aller leur apprendre comment on met le feu ? fis-je en désignant la salle du pouce. La demoiselle m’avait l’air assez siphonnée du bocal pour l’entraîner dans les festivités. Comme je m’y attendais, elle me répondis dans un sourire innocent (tout en continuant à tambouriner sur sa victime) : On vas tout faire péter ? Mes crocs blancs se dévoilèrent dans un rictus machiavélique. Je sortis de mes poches des feux d’artifice faits maison. J’en avais toujours quelques uns sur moi. Ne me demandez pas pourquoi. Vous ne voulez pas le savoir. T’as pas idée. Soudain, mes munitions atterrirent comme par magie dans les mains de la brune. Ce qui me picota le nez. Ah ? Magie. Oh la vache, ça c’est de la super came ! Qu’est-ce qu’elle croyait ? J’étais une professionnelle. Je peux l’essayer sur Joseph ? Ce dernier me lança un regard suppliant, auquel je répondis par une moue faussement bienveillante. Juste un bâton alors. Ce serait dommage de gaspiller mon travail. L’électron sur pattes mit un bâton d’explosifs festifs dans la poche de l’employé du jour et l’alluma avec son pouce. Pratique ce truc. Dis ouistiti ! La mèche crépita et se consuma, jusqu’à ce que le petit feu d’artifice vienne illuminer Joseph. J’applaudis la performance comme une gamine devant un spectacle de marionnettes. Puis, je repris mon calme. Bon. Passons aux choses sérieuses. Mon ton était empli de gravité. Une entrée en scène, ça se prépare avec précision. Aussi calmai-je les ardeurs de ma partner in crime qui tenta de s’agripper à moi. Du bout de l’index, je reculai son front afin de la maintenir à une distance respectable. Elle continuait à gesticuler, mais au moins mon périmètre d’amour propre était préservé. ON MET LE FEU QUAND ?? Cette petite avait autant de patience que moi. Joseph mon chou, récupère-moi toutes les casseroles et marmites qui résonnent aussi bien que ton crâne creux. On va réveiller les morts. Cette dernière phrase éveilla l’attention du farfadet hyperactif. Ça c’est mon domaine ! annonça la jeune femme en affichant un visage fier. Pendant qu’elle faisait le plein de provisions (la scène, ça creuse, il fallait penser au repas des artistes), j’avisai deux grands plateaux montés sur roulettes. Une idée me traversa l’esprit comme un éclair d’ingéniosité. Tu penses à ce que je pense ? lançai-je à mon acolyte, mutine. Elle me renvoya le même air malicieux : Et comment… Nous étions sur la même longueur d’onde. Parfait. JOSEPH REMUE TON GROS FESSIER ! Ce soir c’est feu d’artifice ! La soirée manquait cruellement de “booms”. Il était grand temps de rectifier le tir. Sortez couverts. Tandis que la brunette entonnait le début d’une chanson appropriée, je la chopai par le col et la fit monter sur un des deux plateaux avant de bondir moi-même sur l’autre. En route demi-portion.
La salle fut plongée dans le noir. La musique se coupa. Des murmures curieux créaient un fond sonore idéal. L’introduction de la chanson idéale pour faire danser la planète entière s’échappa des hauts-parleurs. Au même instant, un projecteur se braqua sur les portes battantes des cuisines. Celles-ci s’ouvrirent à la volée tandis que les basses marquaient la mélodie connue de tous et par tous. Debout sur le plateau poussé par un serveur, je débarquai en diva sous la lumière crue des spots, un micro à la main. Sur l’autre plateau, ma coéquipière, à la batterie derrière un flopée de casseroles retournées. Marquant le rythme avec mon épaule, je couvris l’assemblée d’un regard de braise. Enfin ma voix tonna, grave et chaude comme une chanteuse de soul.
There lived a certain man in Russia long ago He was big and strong, in his eyes a flaming glow Most people looked at him with terror and with fear But to Moscow chicks he was such a lovely dear He could preach the bible like a preacher Full of ecstasy and fire But he also was the kind of teacher Women would desire…
Après un clin d’œil à l’assistance déjà en délire, le conducteur de mon char le fit tourner sur lui-même, m’entraînant dans une chorégraphie parfaitement maîtrisée. Broadway, tiens toi prêt.
Ra ra Rasputin Lover of the Russian queen There was a cat that really was gone Ra ra Rasputin Russia's greatest love machine It was a shame how he carried on !
Le refrain était crié à plein poumons par tous les clients. Nos plateaux traversaient la foule portée par la fièvre des années disco. Rien de mieux pour ambiancer toutes les générations. Un personnage dans la masse semblait plutôt perturbé par cette chanson. Quoi ? Il se sentait concerné ?
He ruled the Russian land and never mind the czar But the cassock he danced really wunderbar In all affairs of state he was the man to please But he was real great when he had a girl to squeeze For the queen he was no wheeler dealer Though she'd heard the things he'd done She believed he was a holy healer Who would heal her son
Ra ra Rasputin Lover of the Russian queen There was a cat that really was gone Ra ra Rasputin Russia's greatest love machine It was a shame how he carried on
But when his drinking and lusting and his hunger For power became known to more and more people The demands to do something about this outrageous Man became louder and louder
This man's just got to go, declared his enemies But the ladies begged, don't you try to do it, please No doubt this Rasputin had lots of hidden charms Though he was a brute they just fell into his arms Then one night some men of higher standing Set a trap, they're not to blame Come to visit us they kept demanding And he really came
Ra ra Rasputin Lover of the Russian queen They put some poison into his wine Ra ra Rasputin Russia's greatest love machine He drank it all and said, I feel fine
Ra ra Rasputin Lover of the Russian queen They didn't quit, they wanted his head Ra ra Rasputin Russia's greatest love machine...
Ma partner in crime bondissait de partout, frappant tour à tour sur les casseroles, les marmites, ou le moindre crâne un peu dégarni qu’elle trouvait. Elle semblait toutefois avoir une préférence musicale pour celui de Joseph.
And so they shot him 'til he was dead.
Tout à coup, les feux d’artifices s’illuminèrent et explosèrent en milliers de couleurs au plafond. Le public applaudit la performance avec un émerveillement certain.
Oh those Russians…
Je saluai la foule avant de saisir au vol un coup de cocktail qui passait par là. Soudain, un petit gnome déboula en courant, la crinière en feu. Cette image me fit hurler de rire. Des braises d’explosifs avaient dû se mêler au gel de ses cheveux. L’EXTINCTEUR POUR CHRIS !
acidbrain
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Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
La Reine des Neiges tentait de se frayer un chemin vers la sortie. Elle y était presque parvenue quand elle aperçut sa sœur, Anna, apparemment aussi de la partie. Mais en retard, et l'avenir montrerait qu'elle ne serait pas la seule. Toujours est-il qu'Elsa devint livide en l'apercevant : à ses yeux, se donner en spectacle de la sorte n'était certainement pas quelque chose à faire en public. -A-Anna ? Que fais-tu ici ? Es-tu présente depuis longtemps ? bégaya-t-elle en sentant probablement ses moyens la quitter. Sans attendre de réponse, elle avait saisi sa cadette par le bras pour l'entraîner délicatement mais sûrement vers la sortie. - Tu n'es tout de même pas venue chanter devant un public ? Cela n'est pas une activité pour une jeune femme respectable telle que toi ! - Je viens d'arriver, mais je suis pas venue chanter. Je me suis simplement dit que ça serait sympa de passer ici, je pourrais rencontrer de nouvelles personnes et puis je suis jamais venue. C'était l'occasion ! Et puis regarde, je suis tombée sur toi, c'est l'occasion de passer un peu de temps toutes les deux non ? répliqua la cadette, bien plus enjouée que son aînée. Après tout, où était le problème ? Le karaoké était un loisir comme un autre ! - Et si nous passions du temps ensemble mais ailleurs ? Ce lieu est extrêmement mal fréquenté. J'ai rencontré des personnes tout simplement inintéressantes, et je les soupçonne d'être alcoolisées, explia Elsa en jetant des coups d'œil alentours, suspicieuse. Je suis certaine que Storybrooke propose des lieux de loisirs bien plus agréables que celui là, réaffirma-t-elle. - Je suis venue exprès, ce serait dommage de repartir non ? Et puis on a qu'à se mettre dans le coin le plus isolé. Ils doivent bien avoir des boissons chaudes comme du chocolat chaud à proposer, avança la plus jeune en tâchant déjà d'entrainer son aînée frigide vers le centre de la salle. Elsa résistait, impulsant un mouvement inverse, vers la sortie. D'un point de vue extérieur, la situation était assez grotesque, surtout pour Anastasia qui n'entendait pas ce que les deux femmes se disaient. - Non, ils n'en ont pas. J'ai déjà demandé, il se trouve que cet établissement n'a aucun intérêt, affirma Elsa. Pas de chocolat chaud, une clientèle laissant à désirer, une ambiance aussi chaleureuse que mon ancien igloo.... Nous serions mieux ailleurs. Dans la rue, par exemple. La situation était gelée. Même Anna, pourtant joviale et optimiste, devait le sentir. Mais soudain, tel un drôle de deus ex machina envoyé par une instance supérieure, Jean-Marc Généreux ouvrit la porte d'entrée (ou de sortie, tout dépend du point de vue) : il revenait d'une petite balade dans l'air frais de la nuit, justement. Et il ne tarda pas à apercevoir les deux femmes. - La banquise et la décongelée ! Incroyable ! Allez les miss, on shake son booty ! s'écria-t-il en attrapant chacune des sœurs par un bras pour les emmener avec lui vers le centre du Comics Burger. Elsa décocha horrifié à sa cadette puis illumina ses mains, prête à faire usage de ses pouvoirs. - Lâchez nous immédiatement, ou je vous change en grossier bonhomme de neige ! Vous feriez une sculpture de glace hideuse, je vous déconseille de chercher à me tenir tête. Et la reine des neiges ne plaisantait pas ! Déjà la température avait commencé à chuter. Depuis la table d'Anastasia, la situation était de plus en plus intrigante. - Elle est toujours aussi peu réceptive aux amusements la miss glaçon ou c'est une impression ? chuchota Jean-Marc à l'oreille d'Anna. L'intéressée secoua la tête, peut-être un peu résignée. - Eh bah bon courage, moi j'abandonne, conclut le danseur en s'éloignant. Il revint cependant bien vite sur ses pas pour affubler Elsa d'une paire de moufles qu'il avait trouvée là en précisant que c'était "juste au cas où". Anna resta là, gênée par le manque le coopération d'Elsa. C'est justement ce moment que Deborah choisit pour intervenir. Elle planta ses yeux perçants dans ceux de la reine des neiges : - Bah alors Miss Libérée Délivrée ? On s'en va déjà ? Moi qui venais vous félicitez... Maintenant que je vois vos gants, je me rends compte que j'ai bien fait de ne rien dire, conclut-elle en se tournant vers Anna. Et la petite soeur rouquine, elle chante, sinon ? Ce n'était qu'une semie question car l'émotion avait une idée bien précise derrière la tête. Elle avait, en outre, repéré l'autre rouquine, le lcteur aura compris qu'il s'agit d'Anastasia, et comptait bien la rallier à sa cause aussi. Quelques instants plus tard, Deborah se plantait d'ailleurs devant la table d'Anya qui sursauta. - Je peux vous aider ? hasarda-t-elle, suspicieuse mais curieuse. Anya n'avait pas manqué de voir Anna juste derrière et de lui adresser un petit geste amical. Elle aimait bien cette fille très spontanée et était contente de la recroiser. - Ca dépend, t'as envie de mettre le feu ailleurs que dans tes cheveux ou pas ? Très assurée, Deborah avait coulé un regard vers la scène, juste au cas où sa subtilité rhétorique échapperait à son interlocutrice. Cette dernière doutait de pouvoir faire plus de mise en scène que la pile électrique Jezabel et son amie et aurait peut-être préféré passer la soirée sans chanson pour lui rappeler l'intérêt que Raspoutine avait porté, un jour, à sa mère - et que dire de ses prouesses sexuelle ? la chanson vantait-elle de véritables mérites ? bien sûr qu'elle ne voulait pas le savoir ! elle n'aurait jamais dû avoir pareilles images en tête mais maintenant c'en était fait - mais elle était là pour s'amuser et aimait les défis. Ou, du moins, c'était son égo qui les aimait. Aussi se leva-t-elle, une flamme de détermination brillant dans son regard. Deborah sourit, satisfaite. Sur scène, elle s'empressa d'indiquer la chanson choisie et de briefer ses partenaires : du style et de la classe, elle ne voulait voir rien d'autre sur cette scène. Anya coula un regard vers Anna. Elle ne connaissait pas cette flamboyante rouquine mais il était certain qu'elle ne manquait pas d'assurance. Jean-Marc, lui, s'était remis de ses émotions. Il était revenu sur scène et se fit un plaisir d'annoncer le trio : - Les amis, voici un trio de rouquines rugissantes qui vont enflammer la piste ! Deborah lui décocha un regard plein de mépris. Quant à Anastasia, elle commençait à être un peu gênée par l'enthousiasme de cet animateur mais l'oublia dès les premières notes de la musique. Puis Deborah commença, ce qui ne l'étonna étrangement pas :
Just a small town girl Livin' in a lonely world She took the midnight train goin' anywhere
Just a city boy Born and raised in South Detroit He took the midnight train goin' anywhere
A singer in a smokey room The smell of wine and cheap perfume For a smile they can share the night It goes on and on and on and on
Strangers waiting Up and down the boulevard Their shadows searchin' in the night
Streetlight, people Livin' just to find emotion Hidin' somewhere in the night
Workin' hard to get my fill Everybody wants a thrill Payin' anythin' to roll the dice Just one more time
Some will win, some will lose Some are born to sing the blues Oh the movie never ends It goes on and on and on and on
Les trois voix féminines se mêlèrent finalement pour n'en former plus qu'une. Les trois femmes échangeaient des regards, comme si elles se répondaient d'un couplet à l'autre et occupaient tout l'espace de la scène.
Strangers waiting Up and down the boulevard Their shadows searchin' in the night
Streetlight, people Livin' just to find emotion Hidin' somewhere in the night
Don't stop believin' Hold on to that feelin' Streetlight, people, oh oh oh
Don't stop believin' Hold on to that feelin' Streetlight, people, oh oh oh
Don't stop!
Micros levés vers le ciel (ou plutôt le plafond), les trois femmes achevèrent leur prestation sous les applaudissements enthousiastes. Deborah, qui était au centre de la scène, attrapa les mains d'Anya et Anna et toutes trois saluèrent le public. - Vous êtes pas trop mauvaises, les complimenta l'émotion une fois sortie de scène. - Vous non plus. Mais je suppose que de votre point de vue c'est une évidence ? hasarda Anya, faussement innocente. Deborah arqua un sourcil. - T'es futée, la rouquine, dit-elle simplement en se dirigeant vers la table de Raspoutine. Anya ne put s'empêcher de la suivre du regard, se posant mille et une question. Apparemment l'ancien sorcier avait un faible pour les rousses, après tout... Elle était évidemment trop loin pour entendre l'ancienne émotion quand elle se pencha à l'oreille de Grigori : - Il faudra que vous m'expliquer comment quelqu'un a pu écrit une chanson aussi dépravé sur un homme que je pensais avoir un peu plus de classe. C'était impoli de fixer les gens des yeux, alors Anya se désinstéressa de la scène et se tourna vers Anna. - C'était cool de se recroiser. Je vois que tu as eu ton bébé, félicitations, alors. J'espère que tout se passe bien pour vous. Elle lui adressa un sourire sincère mais voyait bien qu'Anna avait l'esprit ailleurs : elle observait la jeune femme blonde de toute à l'heure, celle qui était encore plus mortifiée qu'avant. Reportant son regard sur Anya conclut : - Je vais te laisser, on se recroisera sans doute. Et, après un dernier signe de la main, Anastasia retourna à sa table. Elle avisa un serveur et commanda à manger. Tous ces numéros avaient fini par la creuser. Quant à Anna, elle s'approcha d'Elsa pour lui dire avec détermination : - Tu sais, on peut être une reine ou une princesse et faire un karaoké, ça n'a jamais tué personne c'est même plutôt amusant.
Kara Walters
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| Avatar : melissa benoist
Je serais toujours là pour toi lena.
| Conte : les toons (mickey & cie), epic mickey | Dans le monde des contes, je suis : : ortensia
Les chansons se succédaient et les rires aussi. La soirée se déroulait plutôt bien. La scène ne tarda pas à être libre, lançant un regard à mon père, je lui souris et me leva de ma chaise avant de monter sur scène. J’allais prouver à cet abruti de Généreux que j’étais apte à mettre le feu et qu’une Walters digne de ce nom ne se laissait pas faire. Montant sur scène, je pose mon regard sur le présentateur avant que ce dernier ne prenne la parole.
« Oho ! Les amis, on dirait que Miss Chanson Déprimante est de retour parmi nous. Alors ? Prête à allumeeeer le feuuuuu ? »
Je pousse un soupir avant de poser mon regard sur Généreux.
« prête surtout à utiliser la télékinésie sur toi et t’envoyer chez ta mère avec un coup de pied au cul si tu te tais pas ! - Wow wow wow, elle a mangé du lion ! ça promet tout ça ! et ça… J’ACHÊTE ! »
Il me refile le micro.
« En parlant de Mamma Mia… »
Je prends le micro et la musique se lance avant que je ne pose mon regard sur mon père et commence à chanter la chanson.
« Half past twelve Watchin' the late show In my flat all alone How I hate to spend the evening on my own Autumn winds blowin' outside the window As I look around the room And it makes me so depressed to see the gloom There's not a soul out there No one to hear my prayer »
Sans m’en rendre compte, je me mets à danser sur le rythme de la musique, tout en continuant de chanter avec entrain, j’adorais ABBA et cette chanson encore plus, elle était entrainante et bougée en rythme.
« Gimme, gimme, gimme a man after midnight Won't somebody help me Chase the shadows away Gimme, gimme, gimme a man after midnight Take me through the darkness To the break of the day Movie stars On end of the rainbow With a fortune to win It's so different from the world I'm living in Tired of TV I open the window And I gaze into the night But there's nothing there to see no one in sight »
TOUS AVEC MOI ! Et ça danse, et ça danse et je continue à chanter tout en dansant avec plaisir et avec un grand sourire en voyant la réaction de Généreux. J’étais en train de lui prouver ce que vaut une Walters.
« There's not a soul out there No one to hear my prayer Gimme, gimme, gimme a man after midnight Won't somebody help me Chase the shadows away Gimme, gimme, gimme a man after midnight Take me through the darkness To the break of the day Gimme, gimme, gimme a man after midnight Gimme, gimme, gimme a man after midnight There's not a soul out there No one to hear my prayer Gimme, gimme, gimme a man after midnight Won't somebody help me Chase the shadows away Gimme, gimme, gimme a man after midnight Take me through the darkness To the break of the day Gimme, gimme, gimme a man after midnight Won't somebody help me Chase the shadows away Gimme, gimme, gimme a man after midnight Take me through the darkness To the break of the dayyyyyyyyyyy »
Et la musique s’arrête sur un magnifique mouvement de ma part. Je fais un grand sourire vainqueur et donne le micro à Généreux.
« Alors Généreux, qu’est-ce-que tu dis de ça ? - Pas mal du tout la miss ! »
il va vers le fond de la scène et chercher ses panneaux de notation de DALS
« Pour l'artistique, je crois qu'on est bon, ça swinguait bien. Pour la technique, y a pas eu trop de fausses notes et tu shake ton booty en rythme ! C'est un 9 les amis ! »
Un sourire né sur mon visage et je quitte la scène pour aller vers mon père avant de lui faire un grand sourire.
« Je crois qu’il a compris ce que vaut une Walters ! »
Et un highfive avec mon père !
« Evidemment qu’il a compris ! - en tout cas, c'était trop marrant ! on devrait se faire des soirées karaoké plus souvent ! - Totalement ! dit-il avec un petit sourire amusé. - Dis, tu pourras trouver un moment pour que je t'interviewes ? c'est pour le journal. avec l'ouverture du comics burger, je pourrais te faire de la pub en même temps. - Totalement ! On pourra faire ça après la soirée ? T'es géniale, merci. - c'est noté ! eh... c'est normal, je suis la digne fille de mon père. »
Je lui fais un clin d’oeil qu’il me rend avant que je ne me dirige vers Anya avec un sourire.
« héhé, je crois que j'ai réussi à lui clouer le bec à Jean Marc Généreux, il a pas compris… - J’ai vu ça, c’était sympa en effet. »
Elle fais une pause et reprends la parole.
« Bien joué, il le mérite ! - Vous savez que je ne cesse de me demander s'il est humain. dis-je en riant - il est québécois, ça doit être des gens à part. - Oui, ça doit être ça ! »
Je ris avant d’ajouter.
« Je me demande s’il va nous chanter une chanson. - J’espère que non ! dit-elle en grimaçant, imaginant sans doute la scène. - je suis du même avis, ça risquerais de faire un choc. »
Je ris et ajoute
« en tout cas, c'était une sacrée soirée ! »
Anya me souris et me salue de la main avant que je ne me dirige vers le bar pour commander à boire toute en suivant les nouvelles prestations.
crackle bones
Sloan Fyresciell
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| Avatar : King Tom Hiddleston
• Franchement Slo', on a pas besoin de se retrouver dans un parking glauque pour que tu m'annonces que tu me prends comme ton témoin de mariage !
• Ssssssh discrétion Al' discrétion !
• Sloan ? Tu m'écoutes ? Lui là ... je peux le tuer quand tu veux !
• Hum oui oui Dew' ... oui oui
| Conte : Le Hobbit | Dans le monde des contes, je suis : : Smaug le magnifique
Cette ambiance de club bas de gamme l’exaspérait au plus au point. Rien n’avait jamais semblé à ses yeux plus vulgaire que le club de ‘strip-tease mais pas que’ dans lequel Antropy avait travaillé et où il avait du un jour se rendre, dans un pur accès de bonté concernant son temps libre et son image. Mais cet endroit le concurrençait allégrement ! Tout, jusqu’au plus petit, plus insignifiant détail, semblait avoir été conçu pour n’être qu’un ramassis de cliché de culture pop se gaussant d’être une culture moins élitiste, moins ‘’cultureuse’’, moins vieillotte que la Culture que Carlisle affectionnait tant…
En résumé, Carlisle passait une mauvaise soirée. Très mauvaise.
Et Antropy n’était toujours pas là.
D’un claquement de langue, Carlilse balaya la pièce du regard, se désespérant presque pour l’amour propre et l’image des participants qui défilaient sur l’estrade, probablement mort depuis des lustres au vue du plaisir qu’ils semblaient prendre à s’égosiller sur un récital risible de la musique populaire. Il eue même la surprise de reconnaître un visage familier, visiblement plus enjoué que la dernière fois qu’il l’avait vu. Malakai avait le visage moins creusé, moins cireux que lorsque Carlisle l’avait recruté. Le petit porteur n’avait cependant rien perdu de ses sautillements, digne d’Antropy lorsqu’il était lui aussi sur scène.
D’un geste sec, Carlisle ouvrit son téléphone, à l’écran toujours vierge. Antropy pouvait se permettre bien des luxes, mais celui d’ignorer combien Carlisle haïssait ce genre de lieu n’était clairement pas l’un de ceux là. Et dire qu’il avait passer sa journée avec cet imbécile de Skyrunner… Sa peau, ses cheveux, ses vêtements allaient être baigné de ce mélange de cigarette, de bière bon marché et d’apitoiement sur soi-même et cela le révulsait d’avance. L’espace d’un instant, Carlisle songea même à partir d’ici, laissant Antropy dans l’expectative, mais l’idée de laisser Antropy seul avait tendance à l’angoisser depuis l’épisode de Louis… Il n’eut cependant pas le temps de réellement y songer car soudain, une ombre vint se laisser tomber à ses côtés, avec la grâce et la légèreté d’un élan ivre.
- Alors, mon ami, c'est quand que tu te décides à venir shaker to booty sur la scène avec nous ? s’exclama l’animateur visiblement rémunéré de cette soirée ridicule.
Aussitôt, Carlisle se crispa. Tout d’abord pour sa familiarité des plus déplacés, mais surtout pour son affiliation avec la JAHR. Si une organisation pouvait se vanter d’avoir la haine pleine et entière de Carlisle Evil, c’était bien cette association de malfaiteur. Carlisle n’avait rien oublié de sa mésaventure au pays des ‘Muselés’ ni des responsables de cette aberration. Et surtout pas de leur leader, dont le visage exprimait tout de cette mesquinerie dont cette organisation était capable. Rien que d’y songer, ses mâchoires se crispèrent.
-J’attends un ami, répliqua-t-il sèchement, et avec froideur. Et je ne suis en rien votre ami, ajouta-t-il, se relevant du canapé d’angle où il s’était assit, je vous prie donc de ne pas me parler avec tant de familiarité.
- Mais siiiii, des amis tu en as partout dans cette salle ! s’égosilla l’animateur, le rattrapant avant de brusquement affichée une expression résumant une sorte de pure joie et de pure excitation à l’entente d’une musique criarde qui se mit à résonner dans les grandes enceintes du club.
Joie qui sembla se diffuser comme un virus dans la pièce, chacun étouffant des exclamations ravies et sans que Carlisle ne comprenne pourquoi, une file humaine se créa et des mains se posèrent sur ses hanches, le poussant à avancer.
L’espace d’un instant, Carlisle songea à son arme. Et l’espace d’un instant, Carlisle regretta fortement d’avoir eue affaire il y a peu à Dantes et sa clique. Que diable il eue savourer de faire payé son audace à la jeune femme qui appuyait sur ses hanches pour lui indiquer un mouvement à suivre.
La fusiller du regard sembla cependant suffire, et Carlisle s’extirpa bien vite de cette marrée humaine, se rapprochant du comptoir avec un soulagement bref, mêlé d’agacement brut. D’un geste, il prit son téléphone, composant le numéro d’Antropy, avant de commander un autre Manhattan, toujours sans glace. Bien évidemment, il tomba sur la messagerie du roux, dont l’annonce consistait en un ‘bip’ sonore.
-Antropy, j’ignore ce que Skyrunner a pu te raconter de si palpitant mais ne compte pas sur moi pour t’attendre toute la nuit dans ce bouge immonde.
Son verre lui fut servit, et Carlisle allait porté son verre à ses lèvres quand une main se posa brutalement sur son épaule.
-Alors ? t'appelles encore plus de gens pour qu'ils ramènent leurs fesses ici ?
Sèchement, Carlisle referma son téléphone, fusillant l’animateur des yeux.
-Pour la seconde fois je vous prie de cesser vos familiarités sur le champs!
L’homme ouvrit la bouche, mais une main délicate vint se poser sur l’épaule dudit animateur, et Carlisle sentit ses épaules de détendre. Peu, mais la vision d’un visage amical et de bonne société avait le don de l’assurer de sa stature et son rang.
- Jean-Marc fit délicatement Deborah, retournez donc jouer dans votre cour, Carlisle et vous ne pratiquez définitivement pas le même sport. Allez, du vent. L'aspirateur Walters voudrait un selfie et un autographe.
L’homme eue une sorte de sourire, comme gaussé d’orgueil, et il disparut dans la foule, pour le plus grand bonheur de Carlisle.
-Deborah. Vous aussi avez usé de malchance pour arrivé en tel lieu?
-Oh non, moi j'avais envie de rigoler un peu et de montrer à tous que j'étais mieux qu'eux. Ce qui n'est pas sur, je vous l'accorde. Mais quand même.
Carlisle eue une moue, explicite.
-Veuillez me pardonner, mais aucun de ces énergumènes ne vous arrive à la cheville. Pas même au talon..
Deborah eue un sourire, hautement satisfait, et elle balaya les mèches rousses qui retombaient sur ses épaules.
-C'est exactement ce que je pensais. C'est fou, non ? Mais, dites moi... je ne vois pas votre ami dégingandé et je m'en étonne... Vous, seul ici, c'est surprenant, j'aurais cru que ce brave jeune homme serait dans son élément par ici.
-J'étais censé le rejoindre, mais je l'attends encore...
Il eue un soupir, agacé, portant son verre à ses lèvres.
-L'ennui avec la ponctualité c'est que rares sont les personnes présentes pour l'apprécier...
-La ponctualité est le fondement même des bonnes moeurs. J'enrage parfois de la voir bradé si souvent.
D’un geste, elle héla le serveur, commandant du vin au barman, avant de sourire.
-Je ne vois que deux solutions à votre attention. Plus d'alcool ou monter sur scène pour faire passer le temps.
Malgré lui,Carlisle fronça le nez, secouant à demi la tête.
-Sans vouloir vous offensez Deborah... On ne m'a forcé qu'une fois à chanter sur une scène et je ne tiens pas à renouveler l'expérience. Je suis un musicien. Pas un chanteur, et encore moins un chanteur de karaoké.
-Et je n'ai pas encore eu le plaisir de vous écouter jouer. Il faudra que vous y remédiez. Dans des... conditions plus propices à l'art, je suppose.
-Venez à l'un de mes concerts, prochainement. Nous remédierons à ce manque et vous me donnerez votre avis sur Debussy ou Tchaïskovsk...
Il n’eut cependant pas le loisir d’achever le nom de ce grand maître car ce fût à cet instant là qu’une météorite rousse lui tomba littéralement dessus, renversant un peu d’alcool sur sa cravate.
-Carlisle!!! J'suis désolé, désolée, désolé! se mit à hurler Antropy, que Carlisle fusilla d’un regard sévère.
D’un même geste, il reposa son verre et retira sa cravate, évitant de tâcher sa chemise avec l’ambre de son verre.
-Est-ce que je peux savoir exactement ce que Skyrunner avait de si important à te dire pour que tu sois en retard de plus de trente minutes?!
Antropy Tiger
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ed Sheerαn.
We at a party we don't wanna be at.
Tryna talk, but we can't hear ourselves.
Read your lips, I'd rather kiss 'em right back...
YOU KNOW WHAT ?
It's kinda crazy 'cause I really don't mind
And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
En retard. J’étais en retard et j’avais pourtant rendez-vous quelque part ! Pire que ça, je devais rejoindre Carlisle et quelque chose me soufflait qu’il allait littéralement… Me tuer. Oh oui. J’avais pas pour habitude d’être spécialement en retard – sinon, c’était que je ne venais pas – mais de là à complètement oublier l’heure c’était bien la première fois ! Non pas que ce que m’avais dis Jay prenait autant de temps mais j’avais eu à cœur d’écouter mon ami et de m’informer sur l’état actuel de sa santé : maigrichon comme un clou (c’était lui que Carlisle aurait du pousser à manger) il avait emménagé dans un sacré château encore plus grand que le manoir Evil ! Sérieusement au début j’avais cru à une blague mais finalement… Non. Il vivait bel et bien là-bas. Il avait rencontré de nouvelles personnes et, même si cela me fit un pincement au cœur, j’étais content d’apprendre qu’il ne se laissait pas aller comme il avait déjà pu le faire par le passer. Le voir s’accrocher me fit quand même de la peine te je partageai quelques bières en sa compagnie, profitant d’être à Storybrooke pour cela. S’il fut surpris d’apprendre que j’avais une fille il ne se montra pas désobligeant, sauf quand je lui rappelai être toujours en compagnie de ce bellâtre insipide et arrogant qui l’agaçait tant. Ca m’amusait prodigieusement de voir les efforts que devaient fournir l’un et l’autre pour se supporter sans se croiser… Nul doute qu’ils se haïssaient cordialement uniquement parce que j’étais au milieu. Bref, à force de bavardages intempestifs, voilà que j’étais en retard !
Courant dans la rue après avoir trouvé une place très, très loin du lieu de rendez-vous – ils avaient ouverts l’événement à toute la ville ou quoi ? – je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche et fini par tenter de l’attraper. Lorsque je parvins à le dépêtrer de ma poche arrière l’appel se termina et, quelques secondes plus tard, une notification apparue pour m’informer d’un message vocal. De Carlisle. J’allais mourir. Hors de question d’écouter ce truc, je n’étais pas suicidaire en avance moi ! Mais pour qu’il en vienne à me contacter et se permettre un rappel à l’ordre c’est que j’avais dépassé de sacrées bornes de patience… Promis je me rattraperai ! Enfin, je savais y faire pour qu’il me pardonne ce genre d’écart, il ne faisait jamais la tronche très longtemps... Rien que d’y penser je gloussai en m’engouffrant enfin dans le club ! Pas trop tôt, j’avais cru ne jamais parvenir à franchir la foule de curieux et de… danseurs O_o Pourquoi est-ce qu’ils faisaient la chenille ?
Oh mais c’était la fille hyper rapide que j’avais vu dans le monde des pokemon ! J’agitai la main quand elle me remarquait et lui rendis son sourire excité, passant brièvement les yeux sur la foule à la recherche de celui que j’étais venu rejoindre… Facile, il suffisait de regarder à l’opposé de la scène où un animateur faisait son show et de trier parmi les tronches de six pieds de long. Une tête au-dessus des autres et un costume horriblement cher plus tard, je bondis en avant en reconnaissant entre mille l’homme qui partageai ma vie !
« Carlisle !!! J'suis désolé, désolée, désolé ! » M’exclamai-je en passant mes bras autour de lui, espérant que ces excuses rapides se révèleraient efficaces !
Ou pas. Car il me fusilla du regard en retirant sa cravate dans un geste aussi vif qu’érotique (comment il faisait pour être aussi sexy, sérieux ?) et fit claquer sa langue contre son palais. Oups, il était vraiment fâché je crois…
« Est-ce que je peux savoir exactement ce que Skyrunner avait de si important à te dire pour que tu sois en retard de plus de trente minutes ?! »
« Je te jure que t’as pas envie de savoir… Enfin, promis on a pas parlé de toi ! Ou peut-être un peu. Mais on a discuté et on s’était pas vu depuis longtemps alors on a pas vu le temps passer ! Mais j’ai bien reçu ton message ! » Je désignai le téléphone. « Je l’ai pas écouté parce que j’arrivais mais… Et puis tu as l’air d’avoir retrouvé des amis ! Tu t’es amusé au moins un peu ? Bonjour, toujours styliste ?! »
Je saluai Deborah de la paume en lui adressant un sourire, ignorant royalement l’expression outrée de Carlisle et… Celle pincée de sa copine en fait. Pourquoi les gens comme eux avaient toujours l’air de posséder plus d’un balai dans le derrière ? Fallait se détendre un peu ! Pour la peine je déposai un baiser furtif sur les lèvres de Carlisle et reprit la parole pour éviter qu’il ne réplique trop rapidement :
« Ca à l’air super sympa comme endroit, je regrette pas de t’avoir demandé de venir ! Tu as déjà fait du karaoké ? Je m’attendais pas à te voir derrière un micro en public… »
« Je ne comptais pas me ridiculiser de la sorte... »
« Pourquoi ? T’es déjà passé ? J’ai raté ça ? Mince alors ! » Je jetai un regard outré vers Deborah, comme si elle seule aurait pu le retenir de faire cela avant que j’arrive. « Faut recommencer, j’ai pas entendu ! »
Je le tirai par la main pour traverser la foule en direction de la scène, bien décidé à réparer cette erreur. Si Carlisle avait osé chanter sans que je ne puisse en être le spectateur il fallait absolument recommencer ! Surtout que cet endroit n’avait pas l’air de passer de l’opéra ou ces vieux trucs qu’il écoutait tout le temps donc… c’est qu’il avait du sûrement interpréter un morceau plus récent ! Je me mordis la lèvre face à mon retard encore plus inexcusable et levai la main pour essayer d’interpeller l’animateur à quelques mètres de là.
Malheureusement, ce grand dadais retira sèchement sa main de la mienne et m’obligea à lui faire face.
«Antropy, cesse ! Je ne compte pas recommencer cette expérience, on m'a déjà forcé à chanter une fois, et je ne recommencerais certainement pas dans ce club miteux ! » Plusieurs adolescent se retournèrent sous son accès de colère et il leur aboya dessus : « Quoi ?! »
Ils s’éloignèrent précipitamment tandis que j’adressai un regard courroucé à Carlisle. Attendez, il avait déjà chanté ? Quelqu’un avait réussi à le forcer à le faire ? Non mais il me fallait le nom et le numéro de cette personne ! Moi déjà il me fallait des jours de négociation pour lui faire prendre un instrument, alors chanter ! Je passai une main dans mes cheveux pour les ébouriffer un peu plus qu’à l’ordinaire, m’approchant d’un pas pour être bien en face de lui. Dessous, certes, mais quand même je ne comptais pas me défiler !
« Okay, c’est moi qui vais chanter alors ! Mais tu viens avec moi, je suis pas venu ici pour te voir jouer les pommiers comme dans tes soirées de gala. Je supporte les bavardages intempestifs des vieux riches qui viennent admirer des croûtes dont ils ne connaissent même pas la valeur alors, en échange, tu fais un peu quelque chose pour me faire plaisir ! »
Je jouai effrontément sur cette corde alors que je n’avais aucun mal à l’accompagner d’ordinaire. Lui en revanche, ce n’était pas du tout sa tasse de thé cet endroit. Je me hissai sur la pointe des pieds pour venir lui murmurer quelque chose à l’oreille… Quelque chose qui ne lui ferait pas regretter de céder à ma demande à sa manière. Certains dirons que je suis calculateur mais je savais juste comment fonctionnait Carlisle et, pour le coup, j’avais vraiment très envie de tenter un tour sur scène en sa compagnie ! J’eu un sourire narquois en sentant son frisson et me reculai d’un pas, satisfait visiblement du petit effet que je venais d’avoir sur lui.
« Aller viens, on va s’amuser. Promis ! Ca m’excusera de mon retard ! »
« Je n'ai rien à décoincer !» Râla-t-il, outré à sa manière même si je savais avoir capté son attention. « Et je te rappelle que nous sommes supposé rester discrets. Pas nous... Déhancher comme des adolescentes éméchées un samedi soir ! »
C’est lui qui l’avait dit, pas moi.
« Qui a parlé d’adolescentes ? Tu oserais me dire que tu sais mieux danser qu’elles ? »
C’était clairement un défi, une tentation à laquelle il ne pouvait pas ne pas répondre. Ne lui laissant pas le temps de filer en douce, l’animateur se pencha vers nous pour m’interpeller publiquement :
« Aurions-nous de nouveaux candidats ?! »
J’esquissai un sourire en hochant vigoureusement la tête.
«Je danse fort bien si tu tiens tant à le savoir !»
« Ca tombe bien, j’y tiens ! »
Dans la poche ! Je bondis aux côtés de l’homme enthousiaste derrière son micro et échangeait quelques mots sur le morceau que j’avais choisi pour le coup. L’idée était de faire bouger un peu tout ce petit monde et, quel meilleur moyen que de danser sous de la pop culture évidente ? Je lançai un regard de défi à Carlisle qui, à défaut d’être sous le feu d’un projecteur, n’avais pas encore franchis le pas décisif. Il n’allait quand même pas se dégonfler ?! Ce n’était pas son genre. Pas du tout.
Même si son regard envoyait des éclairs et qu’il restait droit comme un i, agacé, courroucé, totalement hermétique à l’euphorie ambiante… Je le vis disparaître dans la foule d’un pas en arrière et cru un instant qu’il ne viendrait pas. N’assumerait pas. A croire que le programme prévu après cette soirée ne l’intéressait pas ?... Fort heureusement, voilà qu’il réapparaissait sur le côté de la scène ! Je le suivi des yeux, penchant la tête sur le côté quand il prit la place du pianiste derrière le clavier. Oh, il voulait jouer à ça ? … J’eu un immense sourire, montant le micro que venait de me fournir l’animateur vers ma bouche et me dandinant d’une jambe sur l’autre, surexcité.
« Je ne sais pas vous mais, moi, je meurs d’envie de voir un peu comment il arrive à se déhancher ce soir. La danse c’est une histoire de sensations, de feeling… »
La MUSIQUE démarra et, bondissant d’une jambe à l’autre, je me mis à chanter comme si c’était la chose la plus évidente au monde :
I got this feeling inside my bones It goes electric, wavey when I turn it on All through my city, all through my home We're flying up, no ceiling, when we in our zone…
Un regard entendu à ce type qui refusait délibérément de me rejoindre. Pourtant je le voyais clairement bouger des hanches derrière son synthé. Ah, on avait le rythme dans la peau mon grand ? Bouge pas, j’allais te les faire remuer un peu plus !
And under the lights when everything goes Nowhere to hide when I'm getting you close When we move, well, you already know So just imagine, just imagine, just imagine … !
Nothing I can see but you when you dance, dance, dance A feeling good, good, creeping up on you So just dance, dance, dance, come on All those things I shouldn't do But you dance, dance, dance And ain't nobody leaving soon, so keep dancing I can't stop the feeling So just dance, dance, dance I can't stop the feeling So just dance, dance, dance, come on !
Je m’étais approché de lui sans m’arrêter, bondissant en avant, remuant mes bras et mes hanches jusqu’à lui avec un sourire goguenard. De droite à gauche, de gauche à droite, des bras, des jambes, des mains, un balancement évident quand, à côté de lui, je le poussai à se laisser un peu plus aller ! Au moins j’entendais des gens reprendre en cœur et ça me poussait dans ma satisfaction que je n’avais pas choisi un si mauvais morceau…
Ooh, it's something magical It's in the air, it's in my blood, it's rushing on I don't need no reason, don't need control I fly so high, no ceiling, when I'm in my zone
I got that sunshine in my pocket Got that good soul in my feet I feel that hot blood in my body when it drops I can't take my eyes up off it, moving so phenomenally Room on lock, the way we rock it, so don't stop !
And under the lights when everything goes Nowhere to hide when I'm getting you close When we move, well, you already know So just imagine, just imagine, just imagine !
Je l’imaginais très bien puisque, littéralement, Carlisle fini par lâcher son clavier ! Enfin ! Rien qu’à voir sa tête je devinai qu’il tentait de se retenir de sourire quand je lui adressai un regard amusé, suivant son rythme avec ferveur et enthousiasme . J’étais sûr qu’il allait se plaire là-dessus, forcément ! Carlisle savait dancer et il semblait enfin lâcher un peu de lest pour se laisser aller, je n’allais pas le rater ! Décidant de ne lui laisser aucun répit je repris au refrain sans le quitter :
Nothing I can see but you when you dance, dance, dance A feeling good, good, creeping up on you So just dance, dance, dance, come on All those things I shouldn't do But you dance, dance, dance And ain't nobody leaving soon, so keep dancing I can't stop the feeling So just dance, dance, dance I can't stop the feeling So just dance, dance, dance, come on !
I can't stop the, I can't stop the I can't stop the, I can't stop the I can't stop the feeling !
Nothing I can see but you when you dance, dance, dance (I can't stop the feeling) Feeling good, good, creeping up on you So just dance, dance, dance, come on (I can't stop the feeling) All those things I shouldn't do But you dance, dance, dance (I can't stop the feeling) And ain't nobody leaving soon, so keep dancing
Everybody sing (I can't stop the feeling) Got this feeling in my body (I can't stop the feeling) Got this feeling in my body (I can't stop the feeling) Wanna see you move your body (I can't stop the feeling) Got this feeling in my body Break it down Got this feeling in my body Can't stop the feeling Got this feeling in my body, come on !
La musique s’arrêta en même temps que ces dernières paroles et je pus enfin reprendre mon souffle, les joues rouges et les yeux enfiévrés de cette adrénaline insidieuse… Celle qui vous prenait quand vous parveniez à vos fins de la meilleure des manières ! Je chantais pourtant souvent dans des salles ou face à un public, mais voir ce grand type guindé lâcher un peu de leste avec sa chemise légèrement déboutonnée valait tout l’or du monde ! On était loin du monde, ici, à Storybrooke de toute façon.
« C'était beau, c'était chaud, t'as mis le feu au plateau ! » S’exclama l’animateur en me donnant une grande tape sur l’épaule.
Je souris à ce dernier, résistant à l’envie de sauter sur mon compagnon grognon pour l’embrasser, le laissant reprendre la contenance digne dont il était pourvu. Ah si la vieille rouquine pouvait en prendre de la graine, je suis sûr que ça lui ferait le plus grand bien ! Elle avait l’air si coincée dans ses tenues tirées à quatre épingles… Même son brushing n’osait pas faire un mouvement de travers.
Rendant son micro à l’animateur, je bondis hors de la scène pour retrouver la ferveur de la foule et l’anonymat qui l’accompagnait. Bon, on pouvait apparemment manger par-ici, où était le buffet ?! Je fis à peine quelques pas avant de retrouver la sensation familière d’une main se glissant sur ma hanche. Tournant la tête sur le côté je discernai Carlisle alors que les lumières s’éteignaient de nouveau pour laisser passer le prochain candidat… Ca va, il avait pas l’air d’avoir envie de me buter ! Au contraire, je voyais bien que sous son air ronchon il avait vraiment envie de me faire un câlin. J’étais irrésistible, cherchez pas ! Du coup je cédai à la tentation et vint enfouir mon visage contre son torse dans un ronronnement évident.
Finalement, cette soirée était franchement une bonne idée ! Je le lui ferais reconnaître. Comme ça on referra des karaokés !