« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Noël c'était une tradition que l'on fêtait en famille. D'ordinaire, c'était avec Egéon et Melody que je me retrouvais pour célébrer la veille de Noël. Mais cette année, ma nouvelle famille était composée d'Anna. Ma douce et charmante fiancée. Du moins aux yeux d'Elsa, sa soeur. Car en réalité, on n'était pas fiancé. On n'était ps marié. On n'avait même pas encore parlé de ça. Peut-être qu'on devrait le faire. Mais je n'étais pas encore décidé. Car je ne savais pas si c'était ce qu'elle voulait.
Avec nous, il y avait aussi Matthew. C'était pas un concurent. Il convoitait aussi le coeur d'Anna, mais pas de la même manière que moi. Matt était un petit gars qui venait à peine d'avoir trois mois. Il ne marchait pas encore, ne parlait que par gazouillement et il était un grand fan de câlins. Que ce soit ceux de son papa, de sa maman ou de n'importe qui d'autre. Il en rafolait. C'était notre bébé, à Anna et à moi.
On avait aussi prévu de le fêter avec celui qui s'avérait être mon père. A dire vrai, ce petit voyage à la neige c'était son idée. Et on avait Tess qui nous accompagnait. Elle, c'était ma mère. Du moins celle qui m'avait mis au monde. Après, niveau parents, la notion que j'avais des miens n'était pas la même que tout le monde avait. Car chez moi, ce n'était pas mes parents qui m'avaient élevés, mais l'orphelinat. On avait pas tous la chance d'avoir eu des parents qui voulaient de nous. En tout cas, pour Matthew, il aurait cette chance. Il en profitait d'ailleurs tous les jours.
« On est à Bruges. C'est une idée de mon père... » dis-je en tenant Matthew d'une main, tout contre moi et le téléphone portable dans l'autre.
Au bout du fil se trouvait un autre membre de notre famille. C'était Elsa. La Reine des Neiges. Elle était également la soeur d'Anna. Ca faisait quelque temps qu'on se parlait au téléphone. C'était même moi qui lui avait offert celui-ci. Il faisait caméra et ça lui permettait de voir Matthew quand on s'appelait.
« Aaron ! Tu dois tenir mieux que cela Matthew ! Pose ce téléph... ce portable et prend le correctement dans tes bras ! Ou je débarque à Bruges pour te changer en glace pillée ! » dit-elle tout en tournant le téléphone dans ses mains pour parler du bon côté.
C'était bien mieux pour nous, car du coup on la voyait droite et non à l'envers.
« Ca va, je gère. » dis-je tout en posant le téléphone dans la corbeille à fruits afin qu'on puisse la voir et elle aussi, sans pour autant que j'ai besoin de tenir le téléphone. « Regarde, c'est tata Elsa ! »
Matthew avait souri, mais pas à la Reine des Neiges. Il était plutôt intéressé par la fenêtre qui indiquait qu'à l'extérieur, il neigeait. Elsa plissa les yeux et pinca ses lèvres.
« Je vois qu'il semble ravi de me voir... » dit-elle l'air vexé. « Alors ? Que faites vous à Bruges ? »
Elle fit mine de réfléchir. Je me demandais si elle savait où c'était.
« Où est-ce d'ailleurs ? »
« Quelque part en Belgique. C'est à côté de la France. Pas loin de l'Angleterre. En Europe. »
Je me sentais obligé de tout détailler.
« L'Europe ? Ce monde a beaucoup d'autres royaumes autres que celui où se trouve Storybrooke et le Pôle Nord ? » demanda t'elle perplexe, les sourcils froncés.
« Un peu. L'Angleterre est magnifique. C'est l'un des plus beaux pays. » dis-je avant de penser à quelque chose. « Au Nord de l'Angleterre se trouve l'Ecosse. Il y fait très froid. Et il y a pas mal de châteaux. Faudrait y aller une fois. »
« Un jour peut être. Si ces endroits ne sont pas aussi effrayants que cette ville. »
Elle toussota. Je ne voyais pas en quoi cette ville était effrayante.
« Donc vous avez été invité là bas par ton père ? C'est bien cela ? Pour quoi faire ? »
« Pour fêter Noël. » dis-je comme si ça semblait évident. « On est le 24 décembre. »
Elle savait quand même ce qu'était Noël ? Au moment où j'allais lui demander, j'entendis du bruit dans le salon.
« Ca doit être Anna ! Je reviens ! » dis-je en la laissant seule et en prenant Matthew avec moi pour me diriger vers le salon.
Une fois dedans, il y avait effectivement Anna et Tess qui revenaient. Quant à mon père, aucune trace de lui. Mais si j'étais resté dans la cuisine, je l'aurais sans doute entendu dire...
« J'ai trouvé quatre excellentes bouteilles de vin ! On va s'en enfiler une chacun ce soir ! Ca sera la grande fête ! Y'en a même une petite pour Matthew ! »
Si j'avais été dans la cuisine, je l'aurai vue poser les 4 bouteilles sur la table. Chacune devant le téléphone. J'aurai surement entendu ce que Elsa aurait répondu à François. Mais je ne me trouvais pas dans la cuisine...
Anna D'Arendelle
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| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
En trois mois, il y avait pas mal de trucs qui s’étaient passé dans ma vie. En premier, j’avais accouchée d’un petit garçon nommé Matthew. En second, j’avais trouvé une nouvelle famille, et en dernier ma sœur celle qui psychotait à chaque fois que je m’approchais d’elle, avait décidée qu’elle en avait marre de fuir. Alors évidemment, lorsqu’elle m’avait demandée de lui accorder une seconde chance, je m’étais empressée de dire oui –sans rajouter que j’attendais que ça histoire de pas paraitre trop désespérée non plus- quoi qu’il en soit depuis, on avançait comme je l’avais dit lentement mais surement. Déjà la première chose que j’avais dit à Aaron, c’était que nous étions fiancés. Aux yeux de ma sœur en tout cas. Je lui avais fait un bref résumé de la situation, et si on voulait aider Elsa, dans son adaptation, le mieux c’était de notre côté de faire les choses le plus à sa manière possible. Aussi, avais-je briefé Aaron, sur ce qu’il fallait dire et ne pas dire en présence de ma sœur. Ainsi, que sur quoi répondre aux potentielles questions qui pourraient être posé. A savoir : « quand vous êtes-vous fiancés ? » réponse « un peu avant la naissance du bébé afin d’officialiser tout ça. Mais ça fait un moment qu’on y songeait» autre question « Avez-vous fixé une date pour le mariage ? » et réponse « Non, pas encore. On vient d’avoir un bébé, on préfère prendre notre temps et ne pas précipiter les choses ».
Le fait, est que nous n’étions pas fiancés, et que je n’envisageais pas de l’être un jour. J’aimais Aaron, et notre bébé me comblait de bonheur mais justement. Ca me suffisait amplement. J’avais failli me marier une fois, et en finalité tout ce que ça m’aura apporté, c’est d’être à deux doigts de clamser. Autrement dit, je ne voyais pas ce machin d’un bon œil. Et puis de nos jours, il y avait pas besoin d’être marié pour vivre ensemble et avoir un bébé. Donc, j’allais faire trainer le machin le plus longtemps possible avant d’avouer à Elsa, qu’en réalité on n’avait jamais été fiancés. Mais pas aujourd’hui, elle nous ferait une syncope. Clairement ma sœur n’était pas encore prête pour ce genre de choses.
Heureusement, j’avais –enfin, Aaron aussi avait participé- mit Tess dans le coup. C’est pas que je faisais pas confiance au père d’Aaron mais clairement je lui faisais pas confiance. Pas pour ce genre de choses en tout cas. Et puis, comme Elsa, ne l’appréciait pas, et que je ne lui cachais pas le fait que le courant passait pas vraiment de mon côté, je pense que ça ne l’étonnerait pas, qu’il ne sache rien. D’une manière général, moins on lui en disait et le mieux c’était.
Et puisqu’on parlait de Tess, me rappelant parfaitement du fiasco de l’an dernier niveau repas de Noël, j’avais insisté, pour que l’on aille le chercher nous-même, toutes les deux. Il fallait quelqu’un pour surveiller Matthew, et j’avais aucune confiance en son grand père, donc c’était sur son père que c’était tombé. Et puis, il voulait appeler Elsa. J’arrivais pas à croire, qu’il ait réussit à lui faire accepter un téléphone. C’était un sacré pas en avant mine de rien.
Après avoir fait, les magasins, et ramené ce qu’il fallait pour le repas du réveillon, nous étions finalement rentrés. J’étais plutôt contente de la manière dont s’étaient déroulées les choses. J’avais eu peur qu’on ne trouve rien du tout dans les rayons, mais j’avais balisé pour rien –en même temps, ça c’était ma spécialité- et puis ça m’avait permis de discuter un peu avec Tess, et ça c’était cool. Au final, nous voilà de retour avec les bras, chargé de victuailles en tout genre. Tout ce qu’il fallait pour fêter dignement noël. Quant aux cadeaux, ils n’étaient pas encore placés sous le sapin. Les miens étaient encore dans le sac que j’avais emmené en plus de ma valise –cette année je m’étais méfié des « bonnes idées » du père d’Aaron-
- Tu as pu avoir Elsa ? Demandais-je à Aaron une fois que l’on eut franchi la porte. Est-ce que tu sais si elle a eu mon cadeau ? Demandais-je soucieuse
J’aurais bien voulu, qu’elle soit là aussi pour fêter noël avec nous mais quelque chose m’avait dit que c’était une trèèès mauvaise idée. Clairement, elle s’entendait encore moins bien que moi avec le père d’Aaron. Et si il ne semblait pas avoir remarqué que c’était pas l’amour fou de mon côté, de celui de ma sœur en revanche, il semblait pleinement en avoir pris conscience –je me demandais bien ce qu’il lui avait mis la puce à l’oreille tiens- alors comme on s’était dit qu’il valait mieux éviter de déclencher la troisième guerre mondiale je m’étais contenté de déposer son cadeau emballé dans un jolie papier bleu roi, à l’entrée de son igloo. J’espérais qu’elle l’avait bien vu, et que personne ne s’en soit emparé avant que ma sœur n’ai pu l’ouvrir.
Malheureusement, c’est à ce moment-là que nous entendîmes des éclats de voix provenant de la cuisine. Apparemment, le père d’Aaron avait l’air de se disputer avec quelqu’un. Ou alors, il s’énervait tout seule. Le moins que l’on puisse dire c’est que sa voix elle portait bien. On arrivait à l’entendre d’ici. Et évidemment, ça ne plus pas beaucoup à Matthew qui se mit subitement à pleurer. Su-per. Premier noël de mon fils, et ça commençait déjà à craindre :
"Je vais aller voir ce qu’il se passe intervint Tess, cela vaut mieux. Vous deux restez ici"
Docilement je hochais la tête, tandis-que je prenais Matthew des bras de son père, pour le bercer doucement :
- Ca va aller t’en fais pas, ta grand-mère va super bien gérer la situation et tu auras un premier noël génial, je te le promets
Afin d’attirer son attention, je me mis à agiter mes doigts devant lui, ce qui lui arracha un gazouillement, joyeux. Au moins, il avait arrêté de pleurer c’était déjà ça de prit
- Qu’est qu’on fait ? Demandais-je à Aaron on va filer un coup de main à ta mère ? Je m’en voudrais de laisser Tess gérer ça toute seule avouais-je
Aaron McAdams
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Car oui, la personne sur qui mon père rouspétait était très certainement Elsa. Je n'avais pas raccroché le téléphone, pensant que je ne serais pas long. Mais je n'avais pas envisagé que mon père entrerait par la cuisine. Pourquoi il ne faisait pas comme tout le monde ? Quand Pa' et Elsa étaient dans la même pièce, ça ne se passait jamais très bien. Si j'avais bien tout compris, ils étaient en quelque sorte marié. Mais l'une niait, et l'autre ne s'en souvenait plus vraiment. Ce qui ne faisait rien pour arranger les choses !
« On devrait les laisser gérer entre adultes. » affirmais-je.
En réalité, c'était plutôt que je n'avais pas envie de gâcher le réveillon avec ça. On allait passer une très bonne journée et s'échanger de magnifiques cadeaux. Il était inutile d'entacher le tout avec les jérémiades de sa soeur et de mon père. Et puis, Tess était sans doute capable de les calmer. Ou alors de simplement raccrocher le téléphone pour couper court à leur dispute.
« Je peux le prendre ? » demandais-je à Anna comme si je devais demander la permission avant.
C'était plus parce qu'elle le tenait elle que je lui avais demandé, plutôt que parce que je devais lui tenir des comptes. Quoi qu'il en soit, j'avais agrippé Matthew et je lui avais fait un magnifique sourire tout en lui grattouillant la joue. J'aurais vraiment aimé que mes parents soient comme cela avec moi à l'époque. Mais on ne pouvait pas tout avoir. A défaut d'avoir eu une enfance normale, je pouvais toujours permettre à Matthew d'en bénéficier. Et puis, ses grands parents semblaient mieux s'occuper de lui qu'ils s'étaient occupés de moi. Et ça c'était cool pour Matthew. Comme on disait, mieux valait tard que jamais.
« Tu regrettes que Elsa ne fête pas Noël avec nous ? »
On s'était posé la question et il avait été décidé qu'on le fêterait avec uniquement Tess et François. Anna avait même prévu de déposer un cadeau chez Elsa pour qu'elle le prenne bien. C'était peut-être la raison de leur dispute avec mon père.
« On pourra peut-être fêter jour de l'an avec elle. Ou alors simplement passer la voir entre les deux fêtes pour qu'elle puisse offrir son cadeau à Matthew ? »
Parce que c'était évident qu'elle lui avait fait un cadeau. Peut-être des glaces, ou une machine à glaçons.
Anna D'Arendelle
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Les « laisser gérer ça entre adultes » parce que nous on était des gamins peut-être ? Je m’étais contenté d’un haussement de sourcil dubitatif, suite à la réponse d’Aaron. Néanmoins, ce n’était pas étonnant que ce soit Elsa, la raison de ce haussement de voix. Ma sœur sortait rarement de ses gongs. Quand elle s’énervait, il s’agissait généralement de colères froides, littéralement et métaphoriquement. Elle ne criait pas, elle restait très calme, mais ça donnait envie de se faire tout petit et se faisait sentir comme un gamin prit en faute. Sans parler de la météo qui changeait subitement peu importe la saison, il se mettait subitement à neiger. Et c’était pas de la petite neige, ça s’apparentait plus à une tempête, ou bien à des grêlons. Donc ouais des colères froides. Pour autant, dès qu’il s’agissait du père d’Aaron, là elle se mettait subitement à s’énerver et à hausser la voix à son tour. En résumé pour éviter de déclencher la troisième guerre mondiale, le mieux c’était encore de ne pas les mettre dans la même pièce. Même si pour le coup, c’était un peu râpé.
Laissant, Aaron reprendre Matthew, je jetais un coup d’œil en direction de la cuisine, les cris ne semblaient pas s’être arrêtés. Je savais bien que Tess avait demandé à ce qu’on reste là, mais quand même, Elsa étant ma sœur, je trouvais ça normale d’essayer de donner un coup de main pour arranger les choses. C’était le réveillon de Noël, on n’allait pas le passer au milieu des engueulades d’Elsa et du père d’Aaron.
La question que posa justement Aaron, me prit de cour. Est-ce que je regrettais qu’Elsa ne fête pas noël avec nous ? Bonne question. D’un côté oui. Ça aurait été le premier noël où nous ayons été réunis après tant d’années séparés. Alors, ça m’aurait fait plaisir qu’elle soit là. Mais de l’autre…Ben il y avait ce qui était en train de se passer actuellement. Ca, va ce n’était « que » des cris. Et Matthew avait trois mois. Autrement dit, son attention était rapidement détournée. Sans parler du fait qu’il se souviendrait pas de ce qu’il s’est passé lors de son premier noël, la mémoire se développe pas avant trois ans il me semble. Mais, je savais que si Elsa avait été là, même si je l’avais supplié de faire un effort, le père d’Aaron lui tapait tellement sur le système, qu’à tous les coups la Belgique aurait à son tour été bloqué sur le mode saison unique. Comme on nous avait répété x fois, de faire profile pas quand nous étions hors de Storybrooke, j’avais pas hyper envie de m’attirer des ennuis avec la mairie et par la même occasion attirer des ennuis à Jack puisque c’était lui maintenant le maire –Aster avait dût beaucoup apprécier- donc en résumé, les choses étaient probablement mieux ainsi :
- Oui et non, dis-je c’est vrai que ça aurait été super, de pouvoir passer Noël avec elle. C’est censé être une fête familiale après tout. Mais, je pense pas que c’était une bonne idée, qu’elle soit ici. Je veux dire, ma sœur c’est ma sœur et ton père c’est ton père.
Ça c’était la meilleure explication au monde. Non mais sérieux, j’aurais pas pu trouver mieux. Admirez moi ça, Anna la reine des exemples.
- En résumé, déjà que là c’est la galère alors imagine s’ils étaient vraiment face à face.
L’horreur à l’état pure. Mieux valait passer la fin des fêtes avec elle oui, ça me paraissait mieux. Si elle se sentait d’attaque, on pourrait l’inviter à la maison. Sinon, on n’aurait qu’à faire ça dehors devant chez elle. Il suffirait de bien emmitoufler Matthew pour ne pas qu’il attrape froid et le tour serait joué.
- Ça a l’air de s’être calmé constatais-je
On n’entendait plus rien d’un coup. Tess avait peut-être calmé les esprits, ou bien tout simplement raccroché. Quoi qu’il en soit, on allait peut-être passer un bon réveillon finalement. J’espérais juste que de son côté, Elsa ai bel et bien reçut mon cadeau.
- Avec un peu de chance on pourra passer un réveillon tranquille
J’étais pas vraiment convaincu par mes propos. J’attendais de voir, quelle serait la prochaine « brillante » idée du père d’Aaron. En attendant, il y avait un sapin qui trônait au milieu du salon, et que personne n’avait décoré. Plongeant le nez dans le carton où était stocké un tas de déco de noël, j’en ressortis une guirlande, et m’approchait de Matthew toujours dans les bras d’Aaron :
- Qui est-ce qui va aider maman à décorer le sapin ? Demandais-je au bébé
C’était purement symbolique, il était trop petit pour faire quoi que ce soit. Mais, j’y tenais.
Aaron McAdams
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J'allais ouvrir la bouche pour parler, mais mon père apparu dans le salon. Il s'était installé devant la table, sur une chaise et il avait fait apparaître divers stylos et du papier. Je me demandais bien qu'elle idée lumineuse il allait encore avoir.
« Si elle croit s'en tirer comme ça, elle se met la stalactite dans le... »
Il se stoppa juste à temps en nous voyant. J'avais déjà mis une main sur les oreilles de Matthew et pris un air choqué.
« Désolé ! C'est ma femme, elle a tendance à me congeler le cerveau quand elle se met à parler, si bien que je fini par dire n'importe quoi ! »
Car oui, d'ordinaire mon père disait toujours des choses censés. Je ne savais plus comment jongler entre lui, ma mère et Elsa. D'ailleurs si Tess n'était pas apparu avec lui, c'était surement qu'elle parlait toujours avec la Reine des Neiges au téléphone. Parfois je trouvais toutes ces situations absurdes. On était entre le dessin animé et la réalité.
« Tu fais quoi avec ce papier ? » me risquais-je à lui demander tout en m'approchant afin d'observer la dite feuille.
Pour l'instant il n'y avait qu'un seul et unique truc écrit dessus. C'était en rouge et souligné trois fois de trois couleurs différentes. Au moins mon père y mettait les formes : « Divorce ». Je m'étais posé une question. Vue que François était marié à Elsa, ça faisait de la Reine des Neiges ma belle mère ? Tout comme mon père devenait le beau père d'Anna. Pourquoi tout était toujours aussi compliqué dans ma famille ?
« Tu veux divorcer ? »
« Tu crois que je vais rester marier une minute de plus avec une femme absente qui ne prend pas soin de sa famille, et qui plus est qui se met à me rouspéter dessus ? Tout ça pourquoi ? Parce que non seulement je suis présent pour ma famille et j'en prend soin, mais en plus, je pense à Matthew ! »
Je ne voyais pas pourquoi Elsa lui reprocherait de prendre soin de Matthew. Il avait fait quoi encore ? Ou plutôt, il lui avait dit quoi ? La dispute avait duré un petit moment.
« Là c'est la grappe qui fait déborder le pressoir ! » s'énerva t'il.
Il avait une de ses façon de parler... On était vraiment pas aidé avec eux tous.
« Tu sais qu'il faut un papier officiel pour divorcer ? Quelque chose de plus solennel ? Avec le cachet de la mairie ou un truc de ce genre ? »
« Quoi ? Vraiment ? En plus elle va me faire chier jusqu'au bout celle là ! »
J'avais une nouvelle fois mis mes mains sur les oreilles de Matthew.
« Tu peux éviter d'employer des mots trop vulgaire en présence du petit ? »
« Ouais, ouais, désolé. Viens, je vais le prendre. »
Il s'était levé et me l'avait pris des mains. Il l'avait soulevé face à lui et lui avait fait un grand sourire. J'avais tenu sa tête de là où j'étais, car je n'avais pas confiance en mon père.
« Ah qu'il est beau ! Qu'il est magnifique ! Tu es le parfait petit Sandman ! »
J'aurai bien voulu préciser que ce n'était pas son nom de famille, mais à quoi bon. Pour une fois que mon père était calme, autant en profiter.
« Quand tu seras plus grand, faudra surtout pas te taper une fille trop coincée et avec le cerveau totalement gelé ! Elles sont dangereuses ! »
Je m'étais contenté de soupirer en baissant la tête.
Anna D'Arendelle
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Bon. Surtout, ne pas s’énerver. Rester bien calme, se contenter de leur tourner le dos, et d’accrocher les guirlandes ainsi que les boules sur le sapin, ne pas prendre part à tout ceci rester adulte. Honnêtement, ça demandait un effort limite surhumain. Elsa, c’était ma sœur. Et certes, je l’avais longtemps comparé à une inadaptée sociale, mais moi j’avais le droit de râler. J’étais sa sœur, on était de la même famille, on avait un code génétique commun, bref j’avais toute la légitimité pour. En revanche, je n’appréciais pas beaucoup que quelqu’un se permette de librement l’insulter, et bizarrement, je sentais mes joues prendre doucement la même teinte que mes cheveux. Sauf que ce n’était aucunement dût à une quelconque gêne provoqué par les injures du père d’Aaron mais plutôt dût à la colère. J’avais une furieuse envie de grincer des dents mais je me retiens à la place, j’attrapais la guirlande lumineuse, et je m’employais à l’enrouler tout autour du sapin :
- Mcadams, corrigeais-je lorsque le nom de famille de Matthew fût prononcé. Il a le même nom qu’Aaron. Il aurait pu s’appeler « D’Arendelle » comme moi mais je trouvais ça moche. Matthew D’Arendelle, avec un nom pareil les autres se seraient moqués de lui. Tandis-que Matthew Mcadams, ça va beaucoup mieux ensemble. Et puis ça me semble logique qu’il porte le nom de son père dis-je en adressant un sourire à Aaron.
J’aimais pas spécialement, la manière dont son père agissait avec lui des fois, alors je voulais simplement lui montrer que j’étais de son côté. Tranquillement, comme si je n’étais jamais intervenue, je recommençais à décorer le sapin, en sifflotant un air à la mode. Décorer le sapin, ça avait toujours été mon activité favorite.
- Aaron, a raison repris-je lorsque l’idée du divorce fût mise sur la table. Pour divorcer, il faut qu’il y ai eu une prononciation officielle du truc. Pour ça c’est généralement au tribunal que ça se passe. A votre place –que ce soit celle d’Elsa ou la vôtre- j’opterais pour une procédure de divorce par consentement mutuel. Chacun de vous, se prend un avocat, vous décidez ensemble de comment se passe la séparation, et il y a pas besoin de passer devant le juge, ce sera remis à un notaire et vous serez de nouveaux libres de tout engagement.
Et j’étais sûr qu’on avait des avocats très compétents à Storybrooke. Non, parce que clairement ils allaient pas s’amuser à aller dans un cabinet je ne sais où. Si le père d’Aaron, disait qu’il voulait divorcer de la reine des neiges on allait le prendre pour un fou –si ce n’était pas déjà le cas- et puis, mieux valait qu’ils se séparent VRAIMENT. On aurait un minimum la paix comme ça. J’arrivais pas à croire qu’on en était à parler de divorce, le jour du réveillon. Sérieusement. L’an prochain, je proposerais à Aaron de le passer à trois : lui, Matthew et moi. Au moins on serait sûr que les choses seraient bien faites. Même la déco du sapin, ne m’amusait plus tant que ça. A croire que l’ambiance commençait doucement à se gâter.
Je jetais un regard en direction, de la cuisine dans l’espoir de voir apparaître Tess. Elle semblait avoir l’art de calmer les esprits, et actuellement on en avait bien besoin.
- Tu sais quoi, dis-je en baissant d’un ton de manière à ce que seule Aaron puisse entendre. J’crois que le mieux ce sera de faire le réveillon du nouvel an entre nous si tu vois ce que je veux dire.
On l’aura bien mérité après tout. Vu tout ce qu’il se passait là, rester juste tous les trois avec Matthew ne nous ferait pas de mal. On irait voir, Elsa dans l’entre deux fête, et puis c’était bon. Comme ça, on aura laissé personne de côté, et on aura ménagé les susceptibilités de tout le monde en faisant suffisamment acte de présence d’un côté comme de l’autre. On pouvait donc se permettre d’être tranquille, pour ce soir là.
Matthew s’agita subitement, dans les bras de son grand père, se mettant subitement à pleurer. Ça c’était le signal annonçant qu’il avait faim. Fourrant la boule en verre que j’avais en main dans celles d’Aaron, je me précipitais en direction de son père et mon fils :
- Il a faim dis-je, je vais m’en occuper il y a ce qu’il faut dans la cuisine. Je vous le ramène tout de suite promis-je tout en le prenant dans mes bras
Une fois à l’intérieur de la pièce, je remarquais que Tess venait de raccrocher le téléphone. Installant mon fils dans son cosy, je m’agenouillais pour sortir de quoi lui préparer un biberon du sac supplémentaire que j’avais apporté afin de bien distinguer nos affaires des siennes :
- Je suis désolée, pour Elsa dis-je à la mère d’Aaron tout en posant mon attirail sur le plan de travail. Vous avez l’air d’avoir passé un sacré bout de temps pour calmer le jeu
"Ne t’en fais pas," me rassura-t-elle. "Ils ont tous les deux leur part de responsabilité dans cette histoire. Autant l’un que l’autre. Enfin, tout est réglé maintenant. "
Je hochais simplement la tête en la remerciant. J’avais pas super envie, de savoir ce qui avait déclenché la dispute. Une fois de plus, je me le répétais, c’était noël, pas question de gâcher la fête par des brouilles et des disputes. On allait essayer au mieux, de réparer les pots cassé. Heureusement pour moi, j’étais d’un optimisme à toute épreuve.
Aaron McAdams
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A la répartie d'Anna, je hochais la tête. Elle avait raison ! Matthew McAdams ça sonnait bien, mais en plus c'était mon nom à moi. Un bébé devait avoir le nom de son papa. Tout comme normalement la mère devrait aussi avoir celui du père. Je me demandais toujours si Anna avait envie de changer ou pas. Il fallait un mariage, des papiers et tout ça pour que le changement soit effectif, mais je n'étais pas sûr qu'on en soit là. Enfin si, vue qu'on avait déjà le bébé. Mais pas sûr qu'elle, elle en ait envie. On avait le temps de toute façon.
« Je pense que tu as raison. » murmurais-je à Anna.
Elle m'avait suggéré tout bas qu'on fête Nouvel An ensemble. C'était une super bonne idée. Mon père avait tendance à un tout petit peu trop gâcher l'ambiance. J'avais pris la boule qu'Anna me tendait et je l'avais observer se diriger vers Matt afin de le récupérer. Elle était adorable comme maman. J'avais soupiré en observant mon père, et ma mère. J'avais vraiment du mal avec eux...
« Tu sais quoi ? Je vais faire apparaître un papier officiel, ça sera plus simple. »
J'avais levé les yeux au ciel. Anna était partie dans la cuisine où ça ne râlait plus du tout et mon père était resté là avec moi. Je m'étais retrouvé les mains dans les poches sans savoir quoi faire ou quoi dire.
« Ca se trouve dans les mairies, c'est ça ? Celle de Storybrooke a les même ? »
Sans me laisser le temps de répondre, il venait de faire apparaître une pile de papiers sur la table basse. Puis, il était venu s'asseoir et j'en avais fait de même.
« Je ne suis pas sûr qu'il y ait autant de papiers à remplir. » constatais-je en observant la pile.
« C'est pas précaution ! Déjà que je leur ai pris des papiers, autant prendre de tout. Regarde si y'a un truc qui t'intéresse ! »
J'avais jeté un oeil aux feuilles du dessus tandis que mon père commençait à gribouiller sur la seule qui lui était destiné. Parmi les feuilles qui me passaient dans les mains, il y en avait une pour un pacs, une pour une entrée dans le territoire, une pour une adoption... j'avais jeté un oeil à mon père. Peut-être que je pourrais officiellement me faire adopter par quelqu'un d'autre et que du coup il ne tenterait plus d'être gentil avec ? Pourquoi j'avais de mauvaises pensées quand il était à côté de moi ? Les chassant de la tête, j'avais finalement arrêté de trifouiller les feuilles et je m'étais enfoncé dans le canapé.
« Merde ! » s'exclama mon père.
Toujours dans la délicatesse avec lui.
« Regarde ! » me dit-il en me tendant la feuille.
La plupart des cases étaient remplies. Je ne voyais pas vraiment ce qu'il voulait me montrer, si bien qu'il fini par mettre le doigt dessus. Pourquoi me montrait t'il cette case ?
« C'est pas moi ça ! » précisa t'il.
« Non. C'est l'emplacement pour la Reine Elsa. »
Qui était de surcroit sa femme.
« Pourquoi y'a cette case ? »
Il était sérieux ? Vraiment ?
« Parce que pour un divorce, c'est comme dans un mariage. Il faut être deux. Elle doit signer. »
Ca semblait l'embêter. Qu'est ce qu'il avait traficoté sur cette feuille ? Je voulais la lire, mais il l'avait ôté afin de réfléchir. Je m'étais contenté de soupirer. Je ne le sentais pas. Absolument pas !
« Ok ! Pas de panique ! Elle vient, elle signe et elle repart ! »
« Je ne crois pas que ce soit... » eus-je le temps de dire avant qu'Elsa apparaisse dans le salon.
François lui avait tendu la feuille et un stylo.
« Tiens, signe et je te remet dans ton igloo. » dit-il.
Je ne savais pas comment justifier le comportement honteux de mon père.
Elsa White
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'CAUSE WHEN WE'RE TOGETHER, I COULD STAY FOREVER.
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Le glaçon ambulant
Tuer était un acte qui me répugnait. Il m'était déjà arrivé une fois, par le passé, de prendre la vie d'un homme de mon plein gré. Cela ne m'empêchait plus de dormir, mais cet événement m'avait profondément bouleversé. Et je m'étais juré de ne plus jamais utiliser mes pouvoirs pour faire le mal. La construction de palais de glace et les changements de températures étaient les seuls actes que je m'autorisais désormais.
Mais à ce moment là, ma conscience était broyée par un étau glacé, tandis que je devais me faire violence pour ne pas changer la sournoise et stupide créature qui venait de me faire apparaître à ses côtés sans même s'excuser pour le dérangement en statue gelée.
Mon regard bleu glacé s'était à peine posé sur le stylo que François me tendait. Une légère bourrasque de vent frais s'était levée dans la pièce pour envoyer l'objet au sol, tandis que ma main droite s'illuminait. Une couche de givre recouvrit mes doigts et ma paume, qui allèrent frapper avec violence la joue l'idiot du village qui avait malheureusement rejoint ma famille.
- Comment oses-tu !
J'étais scandalisée. Agacée. Énervée. De nouveau, j'éprouvais l'irrésistible envie de le frapper. Le bruit de son nez se brisant aurait été la plus douce des mélodies à mes oreilles. Mais cette fois-ci, je réussis à me maîtriser. De justesse.
- Tu n'as pas le droit de me téléporter à ta guise ! La moindre des choses aurait été de venir poliment me demander de te suivre. Mais il semblerait que tes bonnes manières soient aussi inexistantes que ta capacité à utiliser ta matière grise.
J'avais réussi à calmer le ton de ma voix. Hurler ne servait à rien. Il était dans l'incapacité la plus totale à comprendre quoi que ce soit. Chaque soir, je priais silencieusement les dieux d'Arendelle pour que Matthew tienne de son grand-père du côté maternel. Si il se révélait être aussi stupide que François... Jamais je ne pourrai le supporter.
- Que me veux-tu ? Pourquoi ces papiers ? Je ne signerai rien pour toi. Même sous la menace de la torture.
Avec un air de défi, je relevais le menton. Je me sentais d'humeur guerrière. Si il voulait se battre, alors soit. Mais il ne remporterait aucune bataille contre moi. Le désespoir ne m'habitait plus. Jamais je ne serai complice de ses combines pathétiques et dangereuses.
- Tais toi !
Il parlait. Qu'il m'agaçait quand il commençait à ouvrir la bouche pour laisser couler son insupportable flot de paroles sans queue ni tête ! Je levais la main pour le faire taire. Sachant qu'un simple geste ne fonctionnerait pas, ses lèvres si peu attirantes furent figées ensemble. Cela n'allait pas tenir très longtemps, mais le voir dans cette situation me fit le plus grand bien.
- Aaron ! Comment cela fait-il que ton père m'ait fait venir ici ?
Je me détournais de son géniteur pour adresser à mon futur beau-frère un regard quelque peu inquiet. Je cherchais ma soeur et mon neveu dans la pièce, mais nul n'était présent.
- Anna et Matthew vont bien ? Rassure moi, il n'a bu aucune goutte d'alcool ? Oh, je t'en prie ! Dis moi que Anna n'a pas du l'emmener à l'hôpital !
Mes mains se pressèrent contre ma poitrine, tandis que la peur d'un accident me vrilla le coeur. J'imaginais déjà le pire, sachant que le bourreau Sandman était capable de tout. Pourquoi avais-je retenu mes coups ?
crackle bones
Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
Les choses auraient pu se passer tranquillement. J’aurais finit, de donner le biberon à Matthew tout en discutant avec Tess comme je le faisais là, et puis on serait retournées dans le salon, où j’aurais continué à décorer le sapin, avec Aaron qui me donnerait un coup de main. Matty serait resté tranquillement dans son cosy le temps de digérer correctement son repas, et éventuellement de faire une sieste. Bref tout ce serait bien passé. Sauf qu’avec le père d’Aaron dans les parages, rien ne pouvait jamais être simple, et j’allais bien malgré moi en faire les frais. En effet, alors que je finissais de donner le biberon à mon fils, des éclats de voix se firent entendre. Et bien évidemment, il s’agissait du père d’Aaron et de ma sœur. Encore cette histoire de divorces, je ne savais pas pourquoi il l’avait fait venir mais s’il espérait gâcher Noël, il était sur la bonne voie.
Serrant, les dents. J’essayais de prendre sur moi, sinon ça allait se finir comme à Tokyo et j’allais encore m’énerver. J’avais pas spécialement envie que ça se passe comme ça. C’était noël bon sang ! On était censé passer un bon moment. C’est du moins, ce que je me répétais à chaque fois, pour garder mon calme, et ne pas partir du principe que cette fête était tout simplement gâcher. Le souci c’est que si j’étais sûr qu’on séparait le père d’Aaron de ma sœur, les choses pouvaient super bien se passer. Elsa, faisait vraiment des efforts, et les choses allaient beaucoup mieux entre nous. Le seul souci, c’était lorsqu’ils se trouvaient tous les deux au même endroit. Là, on était bon pour la troisième guerre mondiale.
Matthew, dans mes bras, Tess à mes côtés j’étais sortie de la cuisine pour constater de mes propres yeux les dégâts :
- J’peux savoir ce qu’il se passe ici ? On vous entend crier depuis la cuisine !
Les sourcils froncés, je faisais en sorte de ne pas trop hausser le ton à cause de Matthew. Il n’aimait pas beaucoup quand ça hurlait. Ce que je pouvais tout à fait comprendre. Moi non plus, si j’étais à sa place j’aimerais pas ça. Elsa, semblait être en train de se retenir de ne pas en faire baver au père d’Aaron :
« Ta ! » S’exclama mon fils en agitant ses bras avec un immense sourire en direction de ma sœur. D’après ce qu’on m’avait dit, il commençait la phase dite du babillage. Il prononçait surtout des syllabes. Jusqu’ici ses préférées étaient Ma, Pa et Ta. Ce qui je suppose deviendrait plus tard, « maman », « papa » et « tata ». En attendant, il avait l’air d’avoir légèrement calmé l’atmosphère, si bien que je pu m’approcher tranquillement de la table où se trouvaient le père d’Aaron pour regarder ce qui avait provoqué tout ce raffut :
- Une procédure de divorce, la veille de noël ! M’exclamais-je absolument outrée.
Apparemment, j’étais pas la seule puisque Tess lança un regard noir dans la direction du coupable. Ouais moi aussi à sa place, clairement je serais pas ravis, ravis de voir qu’alors que je m’étais tuer à essayer de calmer les esprits, on foutait tout mon boulot en l’air. Non mais sérieusement, il avait quoi à la place du cerveau le père d’Aaron de l’alcool ? Non parce que ça expliquerait pas mal de trucs !
- Y en a marre ! Dis-je exaspérée. Noël, c’est sensée être une fête familiale, un moment de convivialité où on se retrouve en famille pour faire la fête, mais là je me demande si vous tenez vraiment à ce qu’on passe un bon noël tous ensemble !
Zen Anna, inspire, expire du calme. Tout en me disant mentalement ça, je m’étais approchée de ma sœur, comme pour faire front commun avec elle. Ce que j’allais dire, ne plairait clairement pas à tout le monde, mais franchement je m’en tapais. C’était la faute du père d’Aaron tout ça. Il n’avait qu’a assumer ses responsabilités !
- Puisqu’Elsa est ici, elle va le rester et passer le réveillon avec nous. Matthew a envie de sa tante avec lui.
En fait, il avait surtout envie de jouer avec la tresse de sa tante, étant donné sa manière d’agiter ses bras en direction de cette dernière. Mais c’était suffisant pour moi. La faire venir ici, juste pour signer des foutus papier puis la renvoyer chez elle comme une malpropre c’était juste intolérable ! Je refusais que l’on fasse ça à ma sœur. Alors, elle allait fêter noël avec nous point barre, il y avait même pas à discuter.
- C’est son premier noël, dis-je très sérieusement et même s’il ne s’en souviendra probablement pas, parce que sa mémoire n’est pas encore développé. Je pense qu’il y a bien une chose ici que l’on a tous en commun c’est que l’on aime ce bébé. Alors, juste pour ce soir on va essayer de ne pas se disputer, de ne pas s’énerver les uns contre les autres et juste faire en sorte d’être une famille à peu près normale pour Matthew.
Sérieusement je m’impressionnais, je me connaissais pas de tel don d’orateur. Tout le monde semblait l’avoir bouclé et m’observer parler. Puis, il y eu un long, looong silence avant que Tess ne reprenne la parole :
« Anna a raison. Faisons un effort »
Sérieusement, les dieux d’Arendelle devaient m’avoir à la bonne depuis quelques temps, parce que j’avais irrémédiablement trouvé une alliée. Etant donné le regard appuyé qu’elle jetait au père d’Aaron, je pense que ça devait clairement dire que c’était absolument pas une option. Je doublerais les offrandes si un jour je remettais les pieds dans mon pays natale
Aaron McAdams
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
« Exactement ! » s'exclama mon père tandis que je m'étais approché d'Anna pour lui montrer, tout comme Tess, mon soutiens.
Parce que mon père pouvait parfois se montrer véritablement insupportable. Quoi qu'il en soit, il avait approuvé les dires de la jeune femme. Jusque là tout allait bien. Mais, il avait aussi jeté un regard en direction de Elsa, comme si il voulait signifiait qu'on faisait tous franc commun contre elle. Mais c'était pas elle le problème ! Enfin, pas totalement. Car elle avait sa part dans tout ça aussi.
« Tu veux que je prenne Matthew ? » demandais-je à Anna. « Comme ça tu peux terminer le sapin avec Tess. Enfin si elle est d'accord. »
J'avais adressé un regard à ma mère qui m'avait répondu par un sourire tout en prenant une boite de décorations. Ca voulait dire oui je suppose. Quant à moi, j'avais récupéré Matthew. J'aimais bien quand il gazouillait. Ca commençait par des « ma, pa, ta », mais c'était déjà merveilleux. Je me demandais bien quel serait son premier mot. Pendant ce temps, mon père avait fait apparaître une bouteille dans sa main et il avait pris un verre parmi ceux qui venaient d'arriver sur la table basse.
« C'est pas pour le petit, faut pas s'en faire. C'était une plaisanterie de toute façon la bouteille. Là c'est plus le verre de l'amitié. » dit-il en débouchant la bouteille avant de remplir le verre qu'il tenait.
Il l'avait d'abord humé, avant de sourire. Ca au moins fallait lui laisser, il savait reconnaître un bon d'un mauvais vin. Quand il nous en donnait un verre, ça ne pouvait être que de l'excellent. Je m'attendais à ce qu'il le goute, mais au lieu de cela, il l'avait tendu à Elsa. Allons bon... qu'allait-il encore faire ?
« On prend un nouveau départ ! Y'aura tout le temps de parler du divorce après les fêtes. » lui dit-elle en lui donnant le verre, avant de faire un clin d'oeil à Anna et de s'en servir un.
Puis, il était revenu vers elle et l'avait regardé droit dans les yeux en levant son verre, comme en signe de toast, avant d'en boire une gorgée et de prendre quelques instants pour bien le savourer.
« Merci. » lui murmurais-je.
Car si il commençait à se montrer gentil avec Elsa, ça serait vraiment une bonne chose. Et puis je savais que ça ferait plaisir à ma chère et tendre que je regardais avec un petit sourire amusé. Parce que oui ! Après avoir vue tout ça, finir par voir mon père en train de servir à boire à Elsa, c'était plutôt amusant. J'avais pris la main de Matthew pour lui faire faire un coucou de loin à sa maman. Mon père en avait profité pour reservir Elsa et se reservir.
« Ca c'est un bon cru ! Vous savez quelle est la meilleure année ? Allez, je vous aide, c'est entre 1987 et 19889 ! »
Il avait vraiment une drôle de façon de nous faire deviner les choses...