« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
On va dire que...Regina & Amelia« Tu as raison, parlons d’autre chose que la magie parce que chui pas au summum de mes capacités actuellement. » dis-je en riant légèrement.
Je ne forçais pas trop sur le rire parce que ça raisonnait dans mes tempes et ça me faisait atrocement mal et quand je dis atrocement, c’est un euphémisme. Un sourire naquit sur mes lèvres lorsque la jeune femme en vint à parler de la Mairie.
« Comme quoi, nous ne sommes pas tous aptes à pouvoir faire de la politique, je t’avouerais que par moment, assise derrière mon bureau, je regrette la période où je travaillais avec toi. Ça me détendait. Et puis comme tu le sais, Storybrooke est…est une ville compliquée à gérer. » énonçais-je en haussant les épaules.
Depuis la rupture de la malédiction, ça avait toujours été comme ça, Storybrooke est une ville à peu de choses près peu ordinaire quand on y pense. Me massant les tempes, je lève le regard vers Amelia avant de reprendre la parole.
« Mes enfants vont bien, je n’ai pas revue Alexis depuis mon mariage mais je l’ai au téléphone ou par sms souvent, Henry commence enfin à accepter la présence de son frère et Daniel grandit, un peu trop vite à mon goût d’ailleurs, ça me fait paniquer d’ailleurs par moment. Le temps m’échappe, pour une sorcière qui a piégé une ville entière dans le temps pendant vingt huit longues années, c’est quand même assez ironique. 'Fin bref, et de ton côté ? » 2981 12289 0
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
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Amelia voulait bien croire que Storybrooke soit compliquée. Pourtant, un regard extérieur aurait pu penser (bien qu'un regard ne pense pas réellement, mais vous avez saisi l'idée) qu'une petite ville du Maine devait être assez tranquille. C'était cependant sans compter sur le nombre incalculable d'événements divino-magiques qui embarquaient les gens, bon gré mal gré, sans forcément demander leur accord et en causant parfois de sérieux dommages. Une fois qu'on avait toutes ces informations (et, croyez moi, il suffisait de passer quelques jours dans la ville pour se faire une idée assez représentative du chantier) on en venait à la conclusion suivante : le maire de New-York avait probablement moins d'ennuis. Mais ce n'était pas tant cela qui avait fait réagir Amelia, en dépit de son sens aigu de la compassion : ce qui l'avait surtout marquée, c'était d'avoir la confirmation que Regina appréciait sa compagnie, que ce soit en tant qu'amie ou que "patronne" (même si la pâtissière n'aimait pas ce terme et préférait se voir comme une cheffe d'équipe ou quelque chose comme ça). L'aide de Regina lui manquait aussi, dans le sens où la jeune femme aimait être entourée. Dans l'absolu, elle avait suffisamment d'énergie pour constituer à elle seule la force de travail de dix hommes et ne croulait pas sous les responsabilités. C'était une bonne chose et Regina le sentait probablement, ce qui l'évitait de culpabiliser pour rien, qui plus est dans son état. Mais le doliprane devait avoir un effet plus qu'acceptable car l'ancienne méchante reine fut en mesure d'expliquer clairement ce que devenait sa petite (grande?) famille. Et Amelia l'écouta avec intention, bien contente d'avoir quelques nouvelles d'Alexis. Elle avait croisé la jeune fille lors de son premier voyage à Zootopie et l'avait tout de suite appréciée : Alexis était une jeune fille gentille et pleine d'esprit et disposait de nombreux talents. Mais elle avait également gardé ce qui, aux yeux d'Amelia, était son âme d'enfant car la demoiselle semblait aimer les licornes. Et ça aussi elle trouvait que c'était une bonne idée. - Je crois surtout que c'est l'impression qu'on a tous. Je ne connais pas personnellement le temps mais je doute qu'il se venge sur toi en le faisant passer plus vite... Parce que moi aussi j'ai cette sensation, quand je vois que mes bébés ont déjà presque la moitié de mon âge. Ils sont grands et beaux, ils vont à la faculté... bientôt ils vont quitter la maison et je vais devoir manger beaucoup de chocolat pour... Amelia n'eut pas le temps d'achever sa phrase car la porte de la boutique venait de s'ouvrir en grand. Elle avait, semble-t-il, manqué de sortir de ses gonds, tout ça pour faire non seulement sursauter les deux femmes mais aussi faire entrer un client... qu'il était difficile d'oublier. - Bonjour Madame Amelia ! s'écria le jeune homme de 25 ans environ d'une voix tonitruante en replaçant une longue mèche bouclée et noire qui lui barrait le visage. J'interromps quelque chose ? J'espère que non car 'ai une requête de la plus haute importance, déclara le poète d'un ton dramatique et théâtral dont il avait le secret. Tout en l'écoutant, Amelia s'était levée, mains jointes sur le bas de son ventre et sourire vissé aux lèvres pour lui témoigner son attention. - Je vous écoute, Maitre Gringoire, le relança-t-elle. Le jeune homme inspira profondément puis se lança : - Auriez-vous encore une part ou deux de cette délicieuse tarte sapin dont vous m'avez régalé l'autre jour ? La pâtissière sourit. - Je crois que c'était d'une tarte tatin dont il s'agissait... et je crois aussi que j'en ai encore. J'en suis même sûre ! Cette nouvelle sembla grandement rassuré le poète qui, alors qu'Amelia s'affairait devant l'un des présentoirs, nota enfin la présence de Regina. Sans lui laisser le temps de réagir, il attrapa l'une de ses mains pour l'effleurer avec ses lèvres avant d'exécuter une petite courbette un peu ridicule. - Mes hommages, Madame... Permettez moi de me présenter : je me nomme Maitre Pierre Gringoire, pour vous servir. Je ne crois pas avoir jamais fait votre connaissance.
Regina Mills
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On va dire que...Regina & AmeliaJ’adore Amelia. Je l’adore pour sa gentillesse, sa douceur et sa bonté d’âme. Puis elle me fait rire et m’accepte comme je suis, c’est d’ailleurs l’une des rares personnes apte à cela. Je tourne le regard vers elle et lui souris.
« Oui tu as sans doute raison, mais le fait que mon dernier bébé ait déjà un an, ça me fait tout bizarre… Alexis est adulte et Henry grandit, ils m’échappent doucement et je t’avoue que ça me fait peur, sans eux je… je ne suis rien. » énonçais-je.
Oui je le pensais réellement, sans mes enfants, je ne suis rien d’autre que l’ancienne méchante reine, celle qui a lancé le Sort noir et qui ne mérite sans doute pas le bonheur. Alors que je m’apprête à prendre la parole, un homme entre dans la boutique, je le regarde du coin de l’oeil avant de me lever pour le saluer.
« Enchantée Maître Gringoire. » dis-je en tendant ma main « Je suis la Mairesse, Regina Mills. » énonçais-je avec un sourire. 2981 12289 0
Amelia Peters
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- Mairesse ? répéta Gringoire, un peu intriguée. Par chance, il était homme de lettres et c'était beaucoup renseigné sur le système politique (et culturel, surtout !) dans lequel il avait atterri un peu plus d'un an auparavant. Mais jamais, ô grand jamais, il n'aurait pensé, voire imaginé, qu'une femme ferait de la politique. Et pourtant, il avait lu quantité d'ouvrages à la bibliothèque. Ne sachant cependant pas se servir d'un ordinateur, il n'avait cela dit jamais visiter le site web de la mairie et n'avait pas pensé à s'enquérir de la politique de la ville auprès de son amie rousse et russe. A force de côtoyer Anastasia, il avait fini par s'apercevoir que le beau sexe avait gagné en pouvoirs et prérogatives, ce qu'il trouvait intéressant... même si, à ses yeux, les femmes demeuraient des créatures célestes dont il se faisait une religion bien à lui. - Ma foi, je peine à m'habituer à ces mœurs étranges mais ne suis pas moins enchantée de faire votre connaissance, Madame. Et je me dois de saluer votre bon goût à fréquenter cette échoppe des délices, reprit le poète alors qu'Amelia revenait auprès du duo avec la fameuse tarte emballée. - Vous me faites rougir, commenta la pâtissière, sans se départir d'un large sourire. Tenez, c'est pour vous. Ca fera trois billets verts, ajouta-t-elle. Le dollars, elle l'avait compris, étaient une notion un peu abstraite pour celui qui n'avait connu que les écus et les louis. Il avait appris à retirer des billets et en gagnait en effectuant de petit travail, mais s'y perdait toujours et encore. Alors Amelia, à qui il avait longuement conté ses aventures passées, avait mis au point ce système simplifié dont il la remerciait souvent. Voyant cependant l'air intrigué de Regina, la pâtissière crut bon de préciser : - Gringoire est un personnage de roman. Je veux dire... littéralement. Et littérairement, mais c'est pas le sujet. C'est des gens qui l'ont ramené d'une aventure l'an dernier. C'était vraiment passionnant. Mais j'y pense ! Je te raconte tout ça alors qu'en fait t'as peut-être fait le lien toute seule ! Ca dépend si t'as lu Notre-Dame de Paris ou pas, en fait. Moi oui mais j'ai sauté des chapitres parce qu'ils m'ennuyaient à parler d'architecture avec des mots compliqués... - Mon créateur était, parait-il, une personne renommée et très lettrée, c'est sans doute ce qui lui a permis de m'écrire de façon aussi réaliste, compléta Gringoire. - Ca va aller ta tête avec toutes ces infos ? s'inquiéta subitement la lionne même si Regina avec repris des couleurs.
Regina Mills
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On va dire que...Regina & AmeliaJe regardais l’homme en question avec curiosité avant qu’Amelia ne m’explique. je me souvenais d’avoir lu notre dame de paris il y a quelques années déjà, c’était donc là que j’avais entendue ce nom. Un sourire aux lèvres, je reprends la parole.
« Tout le plaisir est pour moi Maître Gringoire. » énonçais-je.
M’asseyant, je repris finalement la parole en posant mon regard sur Amelia.
« Oui ne t’inquiètes pas, ça va aller, le cachet fait effet. »
Avec tout ça, je ne m’étais pas rendue compte que l’heure filait si vite et malgré mon léger mal de crâne qui commençait à s’atténuer, il était clair que je devais quand même allée travailler. Souriant à Amelia, je repris finalement la parole.
« Ma tête va un peu mieux, le temps file vite, il faut que je me rende à la Mairie. Merci pour tout. » je lui donne trois dollars pour le tout avant de me tourner vers Gringoire « Au plaisir de vous recroiser. »
Je fais un signe de la main à Amelia et réponds à mon téléphone qui annonce clairement que Dyson se demandait où j’étais.
« oui j’arrive, j’arrive. »
Je pousse la porte de la boutique.
« Bonne journée Amelia ! »
Et je file, pour vaquer à mes occupations. 2981 12289 0
Amelia Peters
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Un cachet ? Gringoire regardait tour à tour les deux femmes sans être sûr de saisir le sens de leur conversation. Il avait bien sûr compris (car il n'était pas idiot, en dépit de ce que certains pouvaient penser) qu'il ne s'agissait pas des cachets de cire qu'il connaissait de son époque (ou devrait-il dire de son roman ?) mais n'arrivait tout de même pas à faire le lien entre la quantité d'informations de l'une (la douce Amelia et son sourire tendre) et le cachet de l'autre (Regina - la reine en latin - Mills qu'il rencontrait pour la première fois). Le poète décida finalement que cette affaire ne le regardait sans doute pas et, enfonçant ses deux grandes mains dans les poches de son manteau bleu rapiécé, attendit que la conversation ne s'orientât de nouveau vers lui, la mine heureuse. Pendant ce temps, les deux femmes continuaient de converser, ce qui, l'air de rien, lui permit finalement de mieux comprendre comment "cachet" était employé au XXIe siècle : il s'agissait curieusement d'une décoction d'apothicaire. Il faudrait que Gringoire enquête à ce propos : comment pouvait-on, en l'espace de six siècles, passer des lettres à la médecine ? Tout à cette découverte, le poète faillit manquer le coche des au revoir et eut tout juste le temps de s'incliner dans la direction de la reine avant qu'elle ne sorte précipitamment de l'échoppe tandis qi'Amelia s'occupait de sa caisse, encore affairée avec des billets aussi verts que curieux. - Bonne journée ! s'écrièrent la femme et l'homme à l'unisson avant d'échanger un regard complice. - Je n'aime même pas eu le temps de lui dire que ce n'était pas la peine de me remercier, que c'était normal entre amies de s'entre aider, déplora la pâtissière en mettant inutilement de l'ordre sur son comptoir. Vous avez déjà eu la gueule de bois, vous ? Oh je suis bête... l'expression de ne devait pas exister à votre époque... Mince, comment pourrait-on tourner ça ? Hmm... vous avez déjà bu trop de vin au point de ne plus marcher droit ? Le poète sourit et fit signe qu'il avait compris la question. - Il est difficile de s'enivrer lorsqu'on est un poète sans le sou, expliqua-t-il. Néanmoins, j'ai eu l'occasion de goûter aux plaisirs des vins et nectars d'ici comme de chez moi. Tus deux sont forts différents... Dois-je comprendre que votre amie... ? La question resta en suspens car Gringoire, qui avait envers les femmes le plus profond des respects et la religion la plus noble, cherchait, en vain, une tournure habile qui n'insinuerait rien de négatif envers les mœurs libérées de Regina Mills. Il avait en effet bien compris que son époque et la leur étaient très différentes et qu'il avait tout intérêt à s'en accoutumer au plus vite. Lui qui avait demandé à quitter son roman pour écrire de nouvelles aventures et être, cette fois-ci, auteur de sa propre vie, n'était assurément pas déçu de l'endroit où il avait suivi Anastasia et leurs compagnons d'aventure. Homme de lettre et de sciences, il avait rapidement assimilé la plupart des progrès de l'Humanité mais manquait encore parfois d'assurance vis-à-vis des changements sociaux. Par chance, Amelia était une femme futée et comprit où il voulait en venir sans qu'il n'ait besoin d'achever sa demande : - C'est exact. Mais, à sa décharge, car je sais que Regina est une femme sérieuse et responsable, nous avons fait la fête hier soir. Je crois qu'elle s'est simplement bien amusée. Qu'il y-a-t-il de mal à cela ? Pierre Gringoire convint que non et régala Amelia des fabuleuses histoires sur les diverses fêtes de son temps et les mésaventures qui leur étaient associées. Après un moment certain, la jeune femme s'installa sur son comptoir, afin d'être plus à son aise pour l'écouter, remerciant le ciel de ne pas avoir de clients ce matin là et d'avoir suffisamment de stock pour ne pas, à grand renfort de diplomatie, devoir expliquer au poète qu'elle n'avait vraiment pas le temps. C'eut été dommage de louper pareilles aventures, après tout. Fin