« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Depuis ce matin, je passais mon temps à réarranger la maison. A tel point, qu'Apollon avait fuit sur Olympe. Il me connaissait tellement bien, qu'en réalité il savait ce qui se passait exactement dans mon esprit : j'étais nerveuse. Mais depuis la fin de notre dernière escapade divine. J'avais souhaité continuer à entretenir le contact avec Athéna. Je m'étais rendu compte, que je ne l'avais par exemple jamais invité à passer à la maison contrairement à Aphrodite ou bien Arès qui étaient déjà venus. Aussi, avais-je décidé de remédier à cela. Déjà, je lui avait proposé de venir pour si parmi les deux chiots restant, elle trouverait son bonheur suite à son souhait d'avoir un animal de compagnie bien à elle.
Mais justement, comme il s'agissait de la première fois, où nous nous retrouvions juste toute les deux, je ne pouvais m'empêcher d'être légèrement nerveuse. Alors, j'exprimais cette nervosité en jouant les architectes d'intérieur. Bien sur, tout ceci était ridicule. Ma sœur, n'allait pas examiner tous les recoins de la maison et noter la manière de l'agencer. Et, je ne m'étais jamais donné cette peine lorsqu'il s'agissait de notre sœur et notre frère. Mais, je pense qu'en réalité, j'avais peur de faire un faux pas. Car, s'il était vrai que je m'étais nettement améliorée en ce qui concernait les relations avec les autres, depuis deux ans. Il n'en restait pas moins, une crainte secrète de ne pas faire les choses correctement. Je, n'avais jamais ressentis ce besoin de me mêler aux autres auparavant. J'avais Apollon, et j'avais mes filles. Nous étions une famille, je n'en demandais pas plus.
Sauf, que les choses étaient différentes, et je m'étais rapprochée des autres dieux. A présent, c'était eux ma famille. Eux, et les gens avec qui j'avais au fur et à mesure tissé des liens. Je m'étais faite une promesse, et je tenais toujours mes promesses. Et cela commençait par une main tendue. Généralement, Aphrodite avait toujours été celle que je fréquentais le plus en dehors de nos escapades divines. Celle qui réussissait à me traîner en boite malgré mes réticences, et celle qui m'offrait des twister. Bien que pour ce dernier, il ai finit par servir lors de la dernière journée jeu de société organisé par Apollon. Après quoi, je l'avais menacé de le tuer, si jamais il recommençait.
Avec Athéna, c'était différent. Nous avions passé des siècles à être hostile l'une envers l'autre pour finalement, faire front commun afin d'essayer de retrouver. Nos recherches s'étaient d'ailleurs révélées passablement infructueuses. Tout ça pour échouer par une certaine ironie du sort sur la même planète que lui.
Mais quoi qu'il en soit, je pense que l'heure était plus que venue pour nous deux, de passer un peu de temps entre sœur. Loin d'Olympe et de son agitation permanente.
Je terminais mon inspection du couloir d'entrée, hésitant une fois de plus à faire malencontreusement s'écraser l'horrible vase grecque qui trônait un peu trop fièrement sur le meuble nous servant à stocker les clés des différentes habitations autour du globe que j'avais conservée. Ce ne serait pas la première fois que le vase finirait parterre, et ce ne serait pas non plus la première fois, qu'Apollon le ferait apparaître de nouveau. Je ne comprenais pas sa lubie le concernant. Il était affreux, tout le monde s'accordait là dessus. Tout le monde sauf mon jumeau bien sur. Secouant la tête légèrement exaspérée, je me décidais à retourner vers le salon. Ma nervosité commençait à se faire sentir sur les animaux, aussi était-il temps d'y mettre un frein. Je devenais totalement ridicule, et mieux valait aborder la chose avec détachement.
C'est d'ailleurs, ma chienne qui me sortie de mes pensées, je ne l'avais pas entendue arrivée, elle en revanche, avait parfaitement remarqué, la silhouette qui se dessinait derrière la vitre de la porte, puisqu'elle s'était mise à aboyer. Elle avait été éduqué pour monter la garde, aussi aboyait-elle dès qu'un inconnu pénétrait ici.
Tournant les talons, je m'empressais d'actionner la poignée de la porte afin d'ouvrir à ma sœur :
- Bienvenue chez moi ! Apollon n'est pas là, alors nous serons tranquille. Vous vous êtes peut-être croisé d'ailleurs maintenant que j'y pense.
Je m'effaçais pour laisser entrée Athéna pendant que son homonyme canin l'observait d'un œil méfiant. Un large sourire étira la commissure de mes lèvres :
- Athéna voici Athéna les présentais-je
Le regard pétillant, un brin malicieux, je me mordit la lèvre inférieur pour ne pas tout bonnement éclater de rire. Ce genre de choses n'arrivaient pas tous les jours. Et je pense qu'il n'y avait que notre famille pour les faire se réaliser.
- Elle est gentille ne t'en fais pas, elle est comme ça avec chaque nouvelle personne qui entre ici. Il faut qu'elle juge si tu es digne de confiance ou pas.
Cette chienne était aussi méfiante que sa propriétaire c'est à dire : moi. Nous, nous étions bien trouvés toute les deux c'était indéniable. Mais généralement, à une ou deux exceptions prêt, elle se montrait sous son bon jour avec les personnes auxquelles je tenais. Il ne devait bien y avoir qu'avec Aphrodite où le courant ne passait définitivement pas
- Je pense que nous serons mieux au salon. Je suis contente que tu sois venue. Sincèrement. J'aimerais, que l'on prenne un peu de temps tranquillement toutes les deux. Et puis, il y a encore quelques affaires d'Hippolyte. Je pense que serai bien, que toi aussi tu ai un souvenir d'elle avouais-je en ramenant nerveusement une boucle blonde derrière mon oreille.
Je n'étais jamais à l'aise lors de ce genre de conversation. D'autant plus que le sujet était délicat à aborder.
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Si le voyage dans le monde des contes que leur avait concocté Hypérion avait amené beaucoup de questions, il avait au moins permis qu’Athéna et Diane se rapprochent plus. Les deux sœurs s’étaient toujours disputées par le passé, mais elles avaient fait des efforts pour s’associer et rechercher Arès puis par la suite lors de leur visite sur Meter… Au final, elles s’entendaient bien mieux que tout ce que la brune n’aurait pu imaginer, même s’il s’agissait de rapports assez superficiels. Jusqu’au voyage. Elles avaient partagé beaucoup de choses lors de la pause à Arendelle et Diane l’avait invité à venir chez elle, notamment pour voir si le courant allait passer avec l’un des chiots qui lui restaient.
Athéna était nerveuse. Elle voulait que ça marche, bien sûr, mais elle avait toujours un peu de mal à se dire qu’au final, la famille divine était bien plus importante pour elle que ce qu’elle avait toujours voulu croire. Se couper d’eux n’avait pas été difficile. Supporter le silence et l’absence l’avait été bien plus. Alors maintenant qu’elle avait décidé de se faire une place dans la famille d’une autre façon qu’en piquant le trône, la guerrière se découvrait des sentiments bien étranges. Comme là, la nervosité alors qu’elle connaissait Diane depuis bien longtemps…
Finalement, elle arriva chez Diane après avoir fait un détour par la pâtisserie d’Amelia Peters. Sans doute aurait-elle dû aller chez Robyn, mais les deux femmes se seraient sûrement insultées tout au long de la transaction et la guerrière n’avait pas de temps à perdre avec cela. Se téléportant tout juste devant la porte vitrée de la maison de sa sœur, Athéna eut la surprise de voir que c’était la chienne qui la remarqua la première. La porte s’ouvrit peu après sur Diane et la chienne qui ne bougeait pas de son poste de garde.
- Il se lamentait sur la décoration intérieure et les efforts qu’il fallait faire à ce niveau-là… Ça a duré quelques minutes avant qu’il ne décide de tout changer dans la salle du trône. Répondit-elle avec un sourire. Je me demande ce qui lui a pris… Mais depuis longtemps, j’ai arrêté de chercher à comprendre. Sourit-elle avant de tendre la boîte de pâtisseries. Tiens.
Puis les présentations furent faites avec la chienne. Athéna. Bah voyons… La déesse aurait bien demandé à sa sœur pourquoi elle avait nommé son animal ainsi alors qu’à l’époque, elles n’étaient pas du tout aussi posées l’une avec l’autre mais se doutant que la réponse risquait de ne pas lui plaire, elle se garda bien de formuler ses interrogations. Au lieu de quoi, elle observa l’animal un moment avant de s’agenouiller à sa hauteur et de lui tendre la main.
N’ayant pas besoin de dormir trop longtemps, la déesse avait eu tout le temps de se documenter sur les canidés et la façon de les dresser ou d’agir avec eux. Puisque c’était la première rencontre avec la chienne, Athéna avait décidé d’y aller doucement. La laisser s’habituer à son odeur semblait être la meilleure des choses à faire. Mais la boule de poils était très méfiante. Autant que sa maîtresse, ce qui fit doucement sourire la guerrière. Et lorsqu’enfin la chienne en vint à renifler sa main, Athéna sursauta parce que Diane venait de lui parler des affaires d’Hippolyte.
- Je crois qu’on a établi une trêve elle et moi. Dit-elle en montrant la chienne qui ne la regardait plus avec autant de méfiance. C’était toujours là certes, mais moins présent. Je suis contente qu’on prenne du temps toutes les deux moi aussi. Avoua-t-elle avec un petit sourire avant de se redresser. J’ignorais que c’était toi qui avais les affaires d’Hippolyte… Je croyais qu’Arès les avait récupérées.
Et qu’il avait tout détruit ou tout gardé pour lui. Il lui en voulait tellement alors que cela ne l’aurait pas étonné… Athéna culpabilisait toujours autant de la première mort d’Hippolyte.
- Ta maison a l’air très chaleureuse. Complimenta-t-elle sa sœur pour changer de sujet. C’est toi qui as donné le goût de la décoration intérieure à Apollon ? Taquina-t-elle Diane.
Athéna n’avait pas trop envie de penser à Hippolyte pour le moment. Le mieux, c’était de se concentrer sur son objectif de la journée : se lier à sa sœur et apprendre à la connaître.
Diane Moon
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Je n'avais pas pu m'empêcher de sourire, lorsqu'Athéna évoqua Apollon. C'était typique de lui. Et dire qu'après, il se plaignait parce que j'étais presque en train de refaire la décoration intégrale de la maison. Au fond, il ne valait pas mieux. J'aurais même tendance à dire, qu'en réalité, il était pire. Mais, ça faisait partie des choses qui faisaient d'Apollon...Apollon justement. Je secouais légèrement, la tête, acceptant les pâtisseries avec un sourire, tandis-que les deux homonymes faisaient connaissances. D'ailleurs, je pu sentir que ma sœur, se questionnait. Un subtile trouble dans ses émotions, m'avait permit de m'en rendre compte. Ce serait passé pratiquement inaperçus, si je n'avais pas des siècles de pratique avec ce don. Pour autant, la raison du prénom de ma chienne, était plus une anecdote amusante qu'une réelle vacherie. Et, je me promis de rassurer ma sœur sur ce point tout à l'heure :
- Je dirais que c'est en bonne voie d'adoption même dis-je elle a mit beaucoup plus de temps à accepter Apollon, et pourtant ils vivaient sous le même toit terminais-je amusée
Mon frère avait dût sacrifier un certain nombre de paire de chaussures pour se faire accepter. Il s'en était plain pour la forme, mais au fond, je savais que ça la frustrait que ma chienne ne l'aime pas. Aussi, à force de persévérance, et de cuir à mâchouiller, avait-il sût gagner le cœur de la Golden Retriever.
- Arès a prit la plupart de ses affaires. Gaïa seule sait ce qu'il en a fait. Mais, j'en avais dans ma chambre. Des photos essentiellement répondis-je pour Hippolyte
Le sujet était délicat, aussi bien pour l'une que pour l'autre. Je n'insistais donc pas, et me contentais d'indiquer le salon à ma sœur, l'informant que je mettais juste de l'eau à bouillir pour le thé, et en profiterait pour ramener un plat sur lequel entreposé les pâtisseries par la même occasion. Je n'utilisais jamais mes pouvoirs lorsque j'étais chez moi. Depuis, mon aventure au Mexique où j'avais été pour la première fois, privée de ces derniers, j'avais choisis d'un peu moins compter sur eux. Aussi, tout était fait à la manière « mortelle » dans cette maison. Enfin...Sauf lorsqu'il s'agissait de changer l’électroménager. Là malheureusement, si je n'utilisais pas mes pouvoirs les choses prenaient un peu trop de temps. Et comme il fallait régulièrement remplacer les machines à laver, ou bien tout ce qui servait à faire des boissons chaudes parce qu'Apollon ne savait pas s'en servir correctement j'admettais qu'être une déesse avait du bon de ce côté là.
Rapidement, je revins avec la boite de thé, les tasses ainsi que le plat que j'installais sur la table basse du salon :
- Pour répondre à ta question, je dirais qu'à force de vivre toujours ensemble. L'un a finit par déteindre sur l'autre avouais-je un léger sourire étirant la commissure de mes lèvres.
Et puis, la gémellité, n'était pas non plus totalement innocente dans cette affaire. Plus le temps, passait et plus nos ressemblances semblaient s'accentuer. Il m'arrivait de me montrer parfois aussi espiègle que mon frère. Bien sur, ce genre de choses n'était réservée qu'aux gens en qui j'avais confiance. Pour le reste, je continuais d'afficher ce masque d'impassibilité qui me caractérisait si bien :
- J'espère juste qu'il ne va pas nous mettre la cité sens dessus dessous soupirais-je quand Apollon a en tête d'organiser une fête il fait rarement les choses à moitié. Je pense que tout le monde a finit par s'en rendre compte depuis le temps.
Et puis, j'avais finit par lui donner l'idée du Carnaval, sans quoi nous aurions encore droit à ses lamentations, sur quelle fête organiser. Je n'arrivais pas à croire qu'il m'avait convoqué pour parler de ça. Bon, il était quand même venus s'excuser de m'avoir inquiétée pour rien, lorsque le soir nous, nous étions retrouvés à la maison aussi ne lui en avais-je pas voulu pendant trop longtemps. Néanmoins, j'aimerais tout de même qu'à l'avenir il évite ce genre de choses.
Évidemment, l'odeur des pâtisseries, n'avait pas laissé nos colocataires poilus indifférent. Et si à deux ans, ma chienne savait parfaitement, qu'elle n'y aurait pas droit. Pour les chiots, c'était autre chose. A peine eus-je tournée la tête pour prendre un éclair, qu'une paire de patte, suivit d'une tête crème apparût dans mon champ de vision :
- Non dis-je sévèrement à la petite chienne qui pencha sa tête sur le côté dans une mimique implorante me faisant lever les yeux au ciel. Le portrait de son maître. J'étais intimement persuadée qu'Apollon la gâtait beaucoup trop. Et bien évidemment, comme elle avait amorcée le mouvement, son frère et sa sœur arrivèrent à leur tour dans la pièce avec aboiement joyeux :
- La comédienne que tu vois là, c'est Luna dis-je à ma sœur. C'est celle d'Apollon. Quand aux deux autres...Il se pourrait bien que tu trouve ton bonheur avec l'un d'eux. Ils n'ont pas encore de nom. D'une manière générale, je préfère laisser les propriétaires les nommer. Ça renforce, le lien avec l'animal.
Tranquillement, j’attrapais un sachet d'earl grey que je plongeais dans l'eau chaude, afin de laisser infuser, et observait Athéna un petit sourire aux lèvres. Pour la détendre un peu, je réfléchit à un sujet de conversation. Après tout, c'était en partie pour apprendre à mieux se connaître que je lui avais proposé de passer. Afin d'être un peu plus, ce que nous aurions dût être tout le long de notre vie : des sœurs.
- Tu te souviens, lorsque nous étions sur la colline, dans le village des explorateurs. Pendant un instant, très bref, je n'y étais plus. J'étais de retour ici, dans mon temple pour être plus précise. Apparemment, quelqu'un avait demandé à Iota de me montrer un livre sur Hypérion.
Le livre était d'ailleurs quasiment intégralement vide, seule une phrase à la fin était lisible : Il est l'aurore qui aide le soleil à briller. J'ignorais bien ce que cela pouvait signifier.
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Athéna était un peu mal à l’aise. Elle venait pour la première fois chez quelqu’un de sa famille. Durant des siècles, ils avaient tous vécu plus ou moins ensemble sur Olympe. C’était devenu tout autrement depuis l’apparition de Storybrooke dans leur monde. La guerrière avait pendant un temps habitée un appartement en ville, mais depuis sa rupture, elle était repartie dans sa tanière : sa chambre sur Olympe. Et c’était tant mieux. Ceci dit, ici, c’était chez Diane et rien que chez elle et cela lui faisait un peu bizarre… Pour faire passer cette petite gêne, la brune se concentra plutôt sur son homologue canin. Elle réussit à rendre son regard moins méfiant et c’était très bien pour cette fois-là…
- Elle ne voulait sans doute pas être trop contaminé par le virus qui bouffe les neurones d’Apollon un peu plus chaque jour. Répondit-elle pince-sans-rire.
Ceci dit, à ses yeux pétillants, on voyait bien que la déesse plaisantait. Pourtant, il n’y avait pas si longtemps, elle aurait pensé ces mots… Comme quoi, le temps l’avait bel et bien changé… Puis Diane lui parla des affaires d’Hippolyte et la brune manifesta autant sa surprise que sa peine. Elle avait cru qu’Arès avait tout emporté depuis longtemps…
- Ça me plairait d’avoir une photo d’elle… Répondit-elle doucement. J’ai parfois l’impression que son souvenir s’efface… Avoua-t-elle dans un chuchotement.
Puis les deux femmes discutèrent plutôt d’Apollon. Le moment n’était pas franchement venu de pleurer encore Hippolyte. De toute façon, Athéna n’avait sans doute plus assez de larmes pour cela. Elle n’avait déjà que trop pleuré… Mieux valait se moquer d’Apollon, c’était plus productif. Plus amusant aussi.
- Ne t’en fais donc pas pour ça… Il nettoiera. Déclara-t-elle avec sérieux. Sinon, je lui envoie Socrate pour une période indéterminée… Sourit-elle avec un brin de ruse.
Le chat était un véritable fléau mais pour une fois, il pourrait servir à autre chose qu’à lui pourrir la vie… Athéna suivit sa sœur jusqu’au salon et patienta là sans rien toucher. Elle croisa le regard de six paires d’yeux. Les petits de la Golden Retriever à ne pas en douter. Mais Diane lui avait parlé de deux chiots à l’adoption, pas de trois… Quelqu’un lui en avait-elle rendu un ? Sans doute n’aurait-elle pas de réponse à cette question… Pourtant quand sa sœur revint avec un plateau et de quoi se préparer n’importe quel thé ou presque, elle eut la réponse.
- Une comédienne… Sourit-elle. Ils étaient prédestinés alors. Plaisanta-t-elle avant de regarder les deux autres chiots. Elle ne savait absolument pas comment faire un choix… Je ne vois pas du tout comment je pourrais choisir… Soupira-t-elle.
Elle n’avait jamais eu d’animal de compagnie. Enfin à part sa chouette, mais la chouette n’avait jamais eu besoin d’elle… C’était un animal indépendant. Ce qui ne serait pas totalement le cas d’un chien. Ceci dit, Athéna avait envie de tester, alors elle verrait bien comment ça se passerait… En attendant, elle prit une tasse et y plongea un sachet de thé à la menthe avant d’écouter Diane qui lui expliquait qu’elle avait eu des informations sur Hypérion durant leur petite aventure qui les avait conduites à découvrir la dernière déesse magique.
- Qu’est-ce que tu as découvert ? Demanda-t-elle, curieuse.
Ce Titan était trop mystérieux… Et pourtant, ils lui étaient liés depuis leur enfance. Ça avait toujours eu de quoi la rendre folle. Athéna n’aimait pas ne pas savoir.
Diane Moon
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Je comprenais parfaitement, ce qu'Athéna avait voulut dire en parlant du souvenir d'Hippolyte. C'était la même chose pour moi, et ce n'était pas la première fois que je vivais cela. Les photos m'aidaient à me rappeler, que j'avais perdu des êtres chers, et que je ne souhaitais plus que cela ne recommence. Mais, tout comme ma sœur, j'avais choisis de ne pas en parler plus que cela. Se moquer, de mon jumeau était bien plus amusant c'était vrai. Le pauvre, vu le nombre de fois, où on se fichait de lui, il avait de quoi être rhabillé pour l'année. Personnellement, je n'y pouvais rien. C'était comme sa manie de venir toujours pleurer dans mes jupes quand quelque chose le contrariait. A croire que Socrate avait été contaminé à force de le voir faire. Maintenant lui aussi, me prenait pour un carnet de doléance. Ce qui, entre nous. Avait tendance à quelque peu m'exaspérer. Apo', je supportais ses manies de gamins, parce que je l'aimais. Il était mon frère jumeau, et nous avions passé cinq millions d'années à ne pas pouvoir se descotcher l'un de l'autre. Et encore...Je disais cinq millions d'années, mais au vu des dernières informations, notre existence remonterait à bien plus loin encore. Mais Socrate, comme tout le monde le courant ne passait pas entre nous. Il avait dans un premier temps eu peur de moi, et revenir à cette époque ne me dérangerait pas.
- Si tu arrive à faire sortir Socrate de ma bibliothèque, je te donne carte blanche pour continuer à l'envoyer à Apollon pour qu'il range le bazar qu'il met après chaque fête m’esclaffais-je
Bon, Apo' irait sûrement se plaindre chez moi comme le gros bébé qu'il était. Néanmoins, pas question de passer à côté d'une telle opportunité. Comme quoi, notre bibliothécaire pouvait s'avérer utile par moment. Je reportais néanmoins mon attention, sur le but premier de la visite. Et me décidait à donner un petit coup de main à ma sœur pour ça :
- Tu sais, l'on a beau dire, mais les animaux ont également leur propre personnalité. Sans doute, suis-je la plus à même pour déceler ce genre de subtilité. Mais si l'on regarde bien. Pour « mon » Athéna, lorsque Louise m'a emmené chez la propriétaire de la portée. J'ai observé tous les chiots, déjà je savais que je souhaitais une femelle. Et puis, elle est arrivée. Le restant des chiots, s'amusaient à lui piquer son jouet. Et à trois mois à peine, elle a réussis à trouver une astuce pour le leur reprendre et dès qu'ils ont à nouveau tenté elle leur a aboyé dessus les faisant battre en retraite. C'est un peu pour ça, que je lui ai donné ton nom. Pour son côté astucieux, et sa manière de se faire respecter.
J'esquissais un sourire amusé, tout en portant une nouvelle fois, le liquide à ma bouche. Cela faisait partis des petite anecdotes amusante que j'aimais raconter. Et puis, c'était aussi pour clarifier les choses. Quelque part, c'était un peu une sorte d'hommage, je m'en étais rendu compte bien plus tard. Lorsque nous avions commencé à vraiment nous rapprocher avec ma sœur.
- Je te dirais avant tout, de te poser la question sur la préférence. Si les deux te vont, alors je te dirais d'observer leur personnalité, interagis avec eux, et qui sait peut-être que le courant passera et qu'à la fin de cette journée, tu repartiras avec un chiot golden retriever sous le bras.
Je reposais, ma tasse sur la table basse, ramenant mes pieds nus sur le canapé, afin de m'asseoir en tailleurs, position plus confortable. Malheureusement, je ne pouvais pas apporter beaucoup d'informations concernant Hypérion, le livre ne m'en ayant pas réellement donné :
- Il est l'aurore qui aide le soleil à briller. Citais-je c'est tout ce que j'ai pu savoir. J'ai élaboré plusieurs « théories » concernant la « elle » qui aurait demandé à Iota de me montrer ce livre. Mais la plus plausible me semble Gaïa. Bien plus que Mnémosyne en tout cas
J'eus un petit rire sans joie. Pendant un instant, c'était bête mais je me suis demandée si ce n'était pas notre mère qui le lui avait demandé. C'était, je ne sais pas plausible. Mais, j'avais bien vite écarté cette possibilité. Mnémosyne était sensé avoir disparu comme la grande majorité des titans. Pourtant...Pourtant tout au fond demeurait une petite lueur d'espoir concernant le fait qu'elle puisse être là, quelque part. Après tout, nous avions bien retrouvé un titan dans le monde des contes. Même si pour la première fois de ma vie, j'en étais venu à éprouver de la rancœur pour l'un d'eux :
- J'envie Apollon avouais-je à chaque fois que l'on parle de Mnémosyne c'est toujours à lui quasiment que l'on s'adresse. A l'époque, je ne voulais pas entendre parler de nos origines. Mais aujourd'hui...Je crois que j'aimerais simplement la voir, savoir si j'ai hérité un peu d'elle. Hypérion, m'a montré un souvenir et c'était très gentil de sa part, mais encore une fois, c'est tout ce que j'ai : des souvenirs.
Je déglutis légèrement, ramenant une boucle blonde derrière mon oreille. Il y avait tellement de choses, que j'aurais aimé partager. Comment réussir à toutes les rassembler de manière cohérente ? Un léger soupire franchit mes lèvres, tandis-que mes épaules se soulevèrent dans un mouvement fataliste :
- Je suppose que c'est comme cela, et que je dois m'y faire. J'ai manqué ma chance, et c'est tant pis pour moi. Tu sais, lorsque nous étions piégé dans le Nautilus, quand j'ai commencé à réellement comprendre qui était Iota. Elle m'a redonné des souvenirs. Ce ne sont que des flash, parmi tout ce que nous devons avoir vécus, mais dans l'un d'eux, j'étais enfant et j'étais face à Mnémosyne.
Et depuis, la question tournait en boucle dans mon esprit : « l'avais-je réellement rencontré en tant qu'enfant ? ». Je ne pense pas que Iota, m'ai donné de faux souvenirs. Mais, tout était tellement floue. J'avais parfois, un peu de mal à distinguer la réalité du rêve :
- C'est étrange. Je me suis toujours, dit que de par notre lien, si jamais nous étions non pas deux mais trois, j'aurais énormément de mal avec notre « frère » ou notre « soeur ». Il n'y a qu'à me voir avec Neil, lorsque ça concerne Apollon, je me met subitement à être « mauvaise ». Je ne veux pas entendre parler d'elle, je veux qu'elle arrête de tourner autour de mon frère, en résumé : ça ne passe pas, et ça ne passera jamais, le fait qu'elle « sorte » avec lui. Alors qu'étrangement, lorsque nous sommes juste toutes les deux, le courant passe plutôt bien. J'apprécie Neil. Mais pour ma soeur, plus le temps passe, et plus je me rends compte que j'aime vraiment Iota. De la même manière que j'aime Apollon, à l'exception prêt que cette fois-ci bien qu'elle soit ma « grande soeur » c'est en quelque sorte moi, qui joue ce rôle. Et, je sais que s'il lui arrivait quoi que ce soit, j'en serais dévastée.
J'avais cru la perdre pour de bon, alors que nous venions à peine de nous rencontrer. Alors, lorsque j'avais remit les pieds dans mon temple, après que Socrate m’aie parlé d'une enfant y étant. Avais-je eu du mal à contenir ma joie. Les liens du sang, semblaient effectivement, être plus fort que tout. Pour moi en tout cas, cela semblait réellement s'appliquer.
- Je suis désolée, je me rends compte que je ne parle que de moi depuis tout à l'heure. Alors, que je t'ai aussi invitée pour que l'on se connaisse un peu mieux toute les deux. Et si tu me racontais, ce qu'il t'es arrivée dernièrement. Tu as après tout, toi aussi fait ce voyage avec nous, et chacun a un ressentis différents. Et puis, même en dehors de nos expéditions divines, tu as aussi une vie comme nous tous.
D'accord, c'était la pire manière d'aborder quelqu'un. J'avais encore de grosses lacunes concernant le sociale....
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Savoir qu’il restait des affaires d’Hippolyte parmi lesquelles la déesse pourrait piocher avait quelque chose de réconfortant. Athéna n’avait jamais pensé qu’elle en viendrait autant à s’attacher pour avoir l’envie de conserver un souvenir. Et pourtant… Hippolyte avait été la première nièce qu’elle rencontré et elles se ressemblaient tellement… Sauf que la fille d’Arès n’avait pas perdu l’espoir et que cela avait changé beaucoup de choses pour la brune.
Mais plutôt que de rester sur un sujet aussi triste pour l’une comme pour l’autre, elles se mirent à habiller Apollon à venir et les suivants. Ce n’était pas très difficile, le dieu ayant toujours tendance à se mettre dans des situations impossibles ou à passer pour idiot alors qu’il était loin de l’être… Athéna l’avait bien vu quand ils avaient été sur Meter ou pendant leur aventure dans le temps : il pouvait être très sérieux et dans ses moments-là, la déesse n’avait pas honte de dire qu’il était son Roi. Bien sûr, nul n’irait le lui avouer et surtout pas elle !
- Ses lasagnes lui sont très chères… Et au pire des cas, je demanderais un coup de main à Ellie. Dit-elle en souriant avec malice.
Athéna n’aurait aucune honte à se servir de l’admiration que l’idiot de matou avait pour leur nièce pour le mettre au loin. D’après ce que la brune avait entendu, il s’était déclaré bibliothécaire de la bibliothèque lunaire alors même qu’il n’avait aucun rapport avec l’endroit et que Diane ne l’avait sans doute fait venir que pour avoir un avis. Mais c’était un parasite qui avait trouvé un nouveau nid et pour l’en déloger, il allait falloir utiliser toutes les armes à leur disposition.
- Je t’avoue que j’ai longtemps pensé que c’était pour te moquer que tu l’avais appelé ainsi. Avoua-t-elle à sa sœur. Vu nos relations de l’époque, cela ne m’aurait pas étonné à dire vrai. Ajouta-t-elle en souriant. Mais c’est rassurant de savoir que ce n’était pas pour ça. Dit-elle avec un sourire. Je n’ai aucune idée de ce que je veux. Pas de façon précise en tout cas. Je voudrais un compagnon qui puisse être assez actif et malicieux mais aussi protecteur et obéissant quand il le faut… L’un de tes chiots restants correspond à cette ébauche de description ?
Après tout, Diane était la plus qualifiée pour le savoir. De par son don d’abord comme elle l’avait suggéré au départ, mais aussi parce qu’elle connaissait ses chiots. Elle les avait vu naître et grandir, développer leur personnalité… Athéna savait que sans sa sœur, il ne lui serait pas possible de choisir convenablement. Tandis qu’elle parlait, la déesse remarqua que l’un des chiots la surveillait attentivement. Pourquoi, elle n’en avait aucune idée, mais elle sourit quand le même chiot alla taquiner ses sœurs.
Puis elle écouta Diane lui faire part de sa découverte quand elles avaient été sur l’île des Explorateurs. Un livre avec une phrase sur Hypérion, qui avait été révélé par Iota à Diane à la demande d’une mystérieuse elle…Comme la blonde, la brune ne pensait pas qu’il puisse s’agir de Mnémosyne. Elle avait eu l’air de regarder tous les événements de loin et ne semblait pas y prendre part. Gaïa en revanche, c’était plus plausible.
- Ta mère m’a semblé un peu à l’écart des événements, je ne vois pas pourquoi elle aurait soudain décidé d’agir… Dit-elle, pensive. Gaïa est plus plausible comme tu l’as dit. Ou alors il pourrait aussi s’agir de la Nature. Déclara-t-elle à sa sœur. J’ai eu l’occasion de discuter avec Hypérion, à plusieurs reprises et j’ai compris… Il était là à l’aube des mondes. Il a aidé à les créer, j’en suis persuadée. C’est peut-être à cela que la phrase faisait référence.
Puis elle ne put s’empêcher d’envier légèrement sa sœur. Elle au moins n’avait pas honte d’avoir Mnémosyne pour mère. Il n’y avait aucune raison de ne pas être fière de cette Titanide. Elle en revanche, avait honte de son père et aurait plutôt souhaité qu’il n’existe pas… Ceci dit, elle n’était même pas certaine qu’Apollon avait parlé à Diane de l’identité de son père. Sur certains sujets, son frère faisait preuve d’une grande sensibilité et Athéna l’avait bien compris au cours de cette expérience à Titania.
- Je crois que tu lui ressembles beaucoup… Elle est sérieuse, responsable mais j’ai l’impression qu’elle a un petit côté malicieux, comme celui que tu peux avoir… Puis, elle aime le thé.
Ce n’était que des petites choses qu’Athéna se rappelait à propos de sa tante et c’était tout ce qu’elle pouvait offrir à sa sœur. Quelque chose d’un peu plus concret que des souvenirs, même si cela ne pourrait jamais remplacer une véritable rencontre.
- J’espère que tu pourras la croiser un jour. Dit-elle avec un sourire léger. Moi… Je n’ai pas hâte de recroiser mon père. Avoua-t-elle sombrement. Je ne sais pas si Apollon t’en a parlé, mais je suis la fille de Japet, le Titan de la Mort. Mon frère de sang était Dolos… Tu imagines un peu la famille et les gènes que je me trimballe… J’en ai d’ailleurs montré une bonne facette pendant longtemps… Quoi qu’il en soit, si je ne souhaite pas le voir, c’est surtout parce qu’il a cherché à me tuer durant notre voyage dans le temps. Bon, il ne savait pas qui était vraiment sa fille et m’a confondu avec Robyn, mais il souhaite tuer sa progéniture… Sauf que si on doit être face à face, je me débrouillerai pour l’emporter avec moi ou l’affaiblir pour que quelqu’un puisse en finir avec lui. Jura-t-elle.
Il était hors de question que Japet s’en sorte. Athéna mourrait sans doute si elle rencontrait son père une nouvelle fois, mais cela ne serait jamais sans combattre. Même si son père était un Titan puissant, elle était une guerrière et avait commencé à recevoir des leçons de la part d’Heimdall pour lui permettre de tuer plus puissant qu’elle… Ce serait l’occasion de tester le fruit de ces leçons et de faire en sorte de débarrasser le monde d’un Titan cruel.
- J’aurais bien égorgé Neil plusieurs fois durant notre voyage avec Hypérion. Grommela la déesse. J’ai beaucoup de mal à me faire à ce petit côté gamin qu’elle nous montre en ce moment alors que je ne l’ai connu que sérieuse… Peut-être est-ce pour ça qu’elle m’agace autant. Ou alors c’est le fait qu’elle ressemble bien trop à Aphrodite dans ces moments-là. Dit-elle en secouant la tête.
Puis Diane en vint à lui demander de raconter sa vie, ce qui fit sourire la guerrière. Si seulement… Athéna n’avait pas grand-chose à raconter en vérité, parce qu’elle s’était peu à peu coupée du monde extérieur. La déesse s’était tellement recentrée sur la famille qu’elle en oubliait le reste à présent.
- Je ne fais pas grand-chose tu sais en dehors de nos expéditions… Je n’ai aucune tâche véritablement définie à Olympe alors je passe surtout mon temps à m’entraîner et à profiter que Socrate n’est plus à la bibliothèque d’Olympe pour essayer de faire des recherches, de monter des plans pour nous défendre contre Chronos et le reste… Dit-elle en haussant les épaules. La seule chose intéressante du moment, c’est Emily. Indiqua-t-elle à sa sœur. C’est une humaine qui a été embarquée avec nous lors du voyage temporel qui nous a mené à Titania. Une vraie tête à claques cette gamine, toujours à se plaindre et à nous juger alors qu’elle ne nous connait absolument pas… Expliqua-t-elle en secouant la tête. Mais le truc vraiment intéressant, c’est qu’en revenant de Titania, on a traversé un portail temporel qui nous a fait vivre un moment de notre futur. Enfin, d’un futur possible j’imagine. Fit-elle en secouant la tête. Juste après ça, elle m’a demandé qui était Arès… Apparemment, elle lui est liée ou va l’être et cela la dérange énormément. Moi, ça me fait bien rire. Avoua-t-elle à sa sœur.
Athéna ne parla pas trop du reste, notamment de l’histoire d’Emily. La jeune humaine lui avait avoué ses raisons de les détester, mais la déesse n’était pas certaine qu’elle pouvait en parler ainsi à tout le monde. C’était une perte que l’autre femme avait subi et cela devait rester aussi confidentiel que possible tant qu’Emily ne déciderait pas d’en parler d’elle-même.
Diane Moon
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J'éclatais franchement de rire, lorsqu'Athéna avoua qu'elle n'hésiterais pas à se servir des sentiments de Socrate envers Ellie, pour le déloger de ma bibliothèque. La pauvre, si elle savait....Mais la situation avait de quoi être amusante il fallait bien l'admettre. Je secouais la tête, lorsqu'à nouveau le sujet du nom de ma chienne fût abordé, avant d'offrir un sourire espiègle à ma sœur :
- Si j'avais voulu me moquer, j'aurais pris un caniche et je l'aurais appelé « Judah »
Je savais que la réplique ferait mouche. Les cheveux d'Hadès, étaient un sujet récurent de moqueries. Il était étrange quand j'y repensais, d'avoir été à ce point proche quand nous étions enfants. Hypérion, souhaitais que l'on se rapproche. Mais il est compliqué, même en des temps aussi incertains, de complètement s'unir. Je crains malheureusement, que notre oncle ne soit un peu trop nostalgique d'une époque révolu. Nous, n'étions plus des enfants, et ce depuis bien trop longtemps. Pendant des siècles, nous n'avions compté que sur nous même. J'appréciais énormément notre oncle, mais néanmoins il faisait une apparition un peu trop tardive dans la vie des adultes que nous étions devenu.
- On peu dire que déjà, tu as sonné à la bonne porte, ou plutôt tu es tombé sur la bonne race. Les golden retriever sont très fidèles, et très joueurs également. Ils font d'excellent compagnon. Si tu regarde les deux derniers : la femelle, est assez casse cou, le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle n'a pas froid aux yeux. La dernière fois, elle était prête à tenir tête à un renard qui traversait le jardin et elle n'a que quatre mois. Le mâle est je dirais, un peu plus calme et un peu plus obéissant.
Et puisqu'on parlait du loup, le voilà qui semblait surveiller ma sœur, avec un certain intérêt, avant de finalement rejoindre ses sœurs pour se mêler à leurs chamailleries et ce sous le regard attentif de leur mère, prête à intervenir s'ils allaient trop loin.
Le sujet s'engageant sur ce que j'avais dit à propos du livre que Iota m'avait montré, je tapotais mon indexe de manière pensive sur mon menton. Hypérion, serait à l'origine du monde des contes ? Cela expliquerait pas mal de choses. Notamment, la raison pour laquelle il avait souhaité que nous, nous reflétions dans le lac, lorsque nous étions sur la terre des lions. Mais, je ne dit rien pour l'instant : pensive, écoutant simplement ce que ma sœur avait à me dire sur Mnémosyne. C'était étrange, en y repensant, j'avais depuis longtemps fait une croix sur nos origines. Ne cherchant plus absolument des réponses partout. Pour autant, je ne sais pas. J'avais toujours cette envie de rencontrer Mnémosyne, d'être face à elle. Sans doute était-ce parce que je voulais me faire mon propre avis, ma propre opinion d'elle, de quelle mère elle aurait pu être que ce soit pour Iota, Apollon ou bien moi. Sans doute, parce que je songeais que cela m'aiderait dans mon propre rôle de mère :
- Elle a quand même réussis à convertir Apollon au thé, dis-je avec un léger sourire ce n'est pas rien.
Il, n'était pas rare depuis cet été, de voir mon frère s'asseoir en ma compagnie dans le salon, pour boire un thé. Jusqu'ici il avait toujours préféré son verre de grenadine. Il y avait des jours où je me demandais s'il était réellement adulte celui là....
Par la suite, j'écoutais Athéna se confier sur sa propre filiation : elle était la fille de Japet, le titan des morts, et la sœur de sang de Dolos. Il ne servait à rien de revenir sur le sujet Dolos, on en avait déjà discuté lors de notre escapade dans le monde des contes. De la proposition de Zeus, de ce qu'il s'était passé, pour le mener jusqu'à la mort....Encore une fois, je ne pu m'empêcher de me dire, que si Poséidon, s'était mêlé de ses oignons et n'avait pas cherché à interférer dans les affaires d'Olympe, tout ceci ne serait sûrement pas arriver. Sans doute me dira-t-on qu'il était l'un des nôtres, et qu'il avait de ce fait, son mot à dire. Pour autant, j'estimais que pour se mêler des affaires de cette famille, il fallait justement montrer un peu d'intérêt pour son ensemble et non pour son petit nombril uniquement. Poussant un soupire, par dessus ma tasse de thé, je reposais une fois de plus le breuvage sur la table basse, avant d’attraper doucement les mains de ma sœur pour les serrer dans les miennes :
- Apollon m'a parlé de Japet, il n'est pas entré dans les détails concernant le fait qu'il étai le père de l'un des nôtres et plus particulièrement le tiens. Tu sais...On a tendance à séparer les informations en deux catégories. Celles que l'on peu se permettre de divulguer à tous. Et celles qui relèvent plus du domaine du privé. Qui est l'enfant de qui, c'est justement dans cette seconde catégorie qu'elle rentre. Mais, je suis heureuse que tu ai partagé ceci avec moi. Cela prouve que tu me fais confiance. On ne forme pas une si mauvaise équipe au final toutes les deux. Cela n'aura prit que cinq millions d'années.
Je ponctuais la phrase d'un regard espiègle. Le passé me semblait loin derrière, mais je ne pu m'empêcher de me dire que nous avions été bien sotte, d'être à ce point hostile l'une envers l'autre. Mais, c'était une autre époque. Je ne pouvais m'empêcher de penser, que la personne qui « gouvernait » y était pour quelque chose. Le règne de Zeus, s'était toujours fait sous un climat de méfiance. Et il était rare, que nous puissions avoir de réels liens entre nous. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de me dire que d'autres comme Athéna, ou bien Hestia voir Persephone auraient été des « soeurs » avec qui en fin de compte je me serais bien entendue.
Au final, des membres de la famille, je ne connaissais pas grand monde. Et je supposais que nous étions tous plus ou moins des étrangers les uns pour les autres. Je ne comprenais pas, pourquoi avoir enlevé nos souvenirs, et séparés des frères et sœurs. Cela aurait sans doute eu moins de conséquences aussi désastreuses si la plupart s'étaient souvenus de qui partageait son sang. Ou bien, peut-être prenais-je notre cas avec Apollon pour une généralité :
- On n'est pas nos parents dis-je finalement à Athéna. Nous avons grandit sans, pendant des siècles, nous n'avons pu compter que sur nous même. Je hochais la tête fataliste. Ce n'est parce que les titans font soudainement une nouvelle apparition dans nos vies, que cela doit tout d'un coup plus les bouleverser qu'elles ne le sont déjà. J'émis un léger soupire. Notre « naissance » elle même et ses conditions restent mystérieuses. Et je ne suis pas certaine de vouloir réellement en savoir plus à ce sujet. Mnémosyne ne m'a pas élevé. Et, si je souhaite en savoir plus à son sujet. C'est simplement, pour me faire une idée du genre de mère qu'elle aurait pu être. Tout ce que j'ai d'elle, ce sont des souvenirs qui ne m'appartiennent pas. Ils sont à Apollon, Iota ou Hypérion. Et sans doute que s'il n'y avait pas mon propre fils dans la balance. N'aurais-je pas souhaité en savoir plus.
Je restais à nouveau silencieuse avant d'encrer mon regard dans celui d'Athéna :
- On n'est pas nos parents, ce ne sont pas eux qui nous font. J'estime que chacun choisit la route qu'il souhaite emprunter. Tu as fait des erreurs certes, mais on en a tous fait. Aujourd'hui, tu as choisis de suivre un nouveau chemin. Et c'est de ça uniquement que tu dois te préoccuper. On s'en fiche de quel titan on est les enfants ! Ils ne sont pas notre famille. Toi, tu as une famille, on est ta famille,je suis ta famille. Et soit sûr que je me battrais bec et ongle s'il le faut contre toute personne osant affirmer le contraire.
Il n'y avait plus aucune trace de doute dans mon regard, de toute façon il y a bien longtemps que ce dernier avait cessé de faire partie de ma vie. J'étais plus adulte, plus déterminé aussi. J'avais choisis d'arrêter de courir après le passé, et de me construire uniquement sur le présent. J'aurais dût le faire il y a bien longtemps. J'étais plus forte que je ne l'avais été par le passé.
- Tu as une place dis-je finalement tu ne t'en rends peut-être pas compte mais si : tu as une place bien définit sur Olympe : tu es notre meilleur stratège s'il fallait miser sur quelqu'un pour la défense : ce serait toi. Et de plus, s'il y a besoin de demander conseil à quelqu'un soit sûr d'être consultée.
J'offris un sourire à Athéna. Sans doute avait-elle l'impression de ne pas avoir de « place » définit dans la hiérarchie divine. Mais si l'on regardait de plus prêt « bras droit » d'olympe ce n'était qu'un nom. Si j'avais autant mon mot à dire, dans les décisions que prenait Apollon. Ce n'était dût qu'à cette confiance immuable qui nous unissait depuis des siècles. Les gens le consultaient lui, et exclusivement lui. J'étais à l'écart de ce genre de choses. L'on retenait le maître d'Olympe pas son bras droit. Mais étrangement cette situation me convenait. C'était un travail harassant de diriger. Alors, être l'appuie, l'épaule sur laquelle on se repose cette sorte d'ombre qui le suivait. Vraiment, ça me convenait. Je me chargeais, des soucis mineurs de la famille, d'essayer de nous rassembler. De lier, cette grande famille. Je m'étais fait un devoir que d'accompagner le plus de monde possible. Comme une grande sœur en quelque sorte :
- Tu sais, si l'on regarde de plus prêt mon rôle n'est pas si important que cela. Être le bras droit du roi, c'est en quelque sorte un titre rien de plus. J'ai moi même estimé, ce que serait ma fonction, et ce que ce « rang » impliquait. Il m'arrive de temps en temps encore, lorsque cela concerne également Storybrooke, de faire la navette avec Olympe pour échanger les informations en notre possession. Mais c'est devenu de plus en plus rare. Je n'ai pas exactement la même relation avec les maires qui se sont succédé qu'avec Bodhi à l'époque. Au final, c'était sûrement lui qui a eu raison : partir et laisser tout ce foutoir pour vivre de sa passion c'est faire preuve d'une grande intelligence.
Étant donné à quel point l'avenir était incertains, j'estimais effectivement que s'être éloigné de Storybrooke et tous les problèmes qui allaient de paire avec était une preuve d'intelligence. Et je l'admirais d'autant plus que je m'en savais pour ma part incapable.
Athéna, me parla par la suite d'une jeune femme, ce qu'elle m'en disait me fit légèrement grimacer. Nous n'avions certes pas le même tempérament, ma sœur et moi. Par exemple si elle ne supportait pas Robyn, j'appréciais au contraire énormément la pâtissière qui malgré son sale caractère était attachante. En plus d'avoir un certain talent pour le tir à l'arc. Néanmoins, ce qu'elle me racontait de cette « Emily » me fit penser que pour une fois, nous aurions plutôt été en accord avec ma sœur. Je me contentais donc d'un petit mouvement de main résigné :
- Il y aura toujours des gens pour nous tenir responsable de tous leurs malheurs. C'est souvent comme cela que ce genre de choses se passe. On nous blâme parce que nous leur avons soit disant apporté un tas d'ennuis. Mais, si l'on regarde les choses de plus prêt, les ennuies ont commencés à apparaître en même temps que la découverte de Storybrooke. Je dirais donc que c'est donnant/donnant. Après tout, nous avons vécus cinq millions d'années de «tranquillité » sans cavaliers de l'Apocalypse, et autres choses du genre. Je me souviendrais toujours du mouvement « ni divin ni soumis » à l'époque. Elles n'étaient pas dangereuses, et qu'est qu'on a pu en rire avec Aphrodite. Elles poussaient l'ignorance jusqu'à ne pas se rendre compte que leur troisième membre était justement une déesse.
Un petit sourire nostalgique flotta un instant sur mes lèvres, ce sujet avait alimenté pas mal de nos soirées avec Aphrodite, quand il nous arrivait encore de boire un verre entre sœurs. Je me souviendrais toujours de ma rencontre avec l'une des membres d'ailleurs. C'était un peu après les fêtes de fin d'années et le mariage de Lily et Elliot, j'avais proposé de remonter le morale à Ellie en l'emmenant à la Nouvelle Orléans. La femme se trouvait sur la grande place, avec une boite de badge essayant d'en refourguer un à ma nièce, encouragée par son apparence de petite fille. J'avais finit par totalement traumatiser la pauvre fille en lui adressant simplement la parole et en me montrant gentille avec elle. Je dût me mordre l'intérieur de la joue pour ne pas laissé échapper un gloussement à ce souvenir plutôt cocasse. De toute façon, je fût rapidement interrompus en entendant un léger grognement et constatait que le seul mâle restant de la portée, était en train de tirer furieusement le bas du pantalon de ma sœur avec ses dents :
- Dit donc toi ! Dis-je sévèrement en attrapant le chiot par la peau du cou en voilà des manières !
Il se contenta de légèrement baisser ses oreilles, conscient qu'il était en train de se faire disputer pour une bêtise. S'il voulait attirer l'attention il y avait d'autres moyens de procéder. Je finit néanmoins par le poser sur le canapé, entre Athéna et moi :
- Je crois qu'il essaye de faire en sorte que tu t'intéresse à lui. Cabotin ! Rajoutais-je à l'adresse du chiot pour la forme.
Mais au moins, me sentais-je un peu moins seule concernant Neil. Et quelque part ce qu'Athéna disait se tenait. Le pire étant qu'elle n'avait pas eu que Neil. Il y avait eu Jules et Apollon en plus dans le lot. De quoi rendre dingue la patience incarnée
- Et encore, tu ne les a pas vu dans le Nautilus avec Jules. Je t'avoue que j'ai eu envie d'en prendre un pour taper sur l'autre à un moment
Plus jamais, toute seule avec ces deux là. J'avais l'impression de passer mon temps à faire la police et d'être la seule adulte
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Un rire éclata quand Diane réagit à son commentaire en lui avouant que si elle avait voulu se moquer de quelqu’un, elle aurait plutôt pris un caniche et l’aurait appelé Judah. Autant la déesse comprenait les motivations de sa sœur pour une telle farce, autant elle comprenait aussi que la blague était bien seulement à l’état de simple idée. Personne n’apprécierait d’avoir un caniche appelé Judah… Surtout pas alors que le prénom pouvait bousiller le cerveau de quelqu’un. Il n’y avait qu’à voir leur frère pour comprendre.
- Je crois que tu as fait le meilleur choix. Répondit-elle avec un petit sourire. Personne ne devrait avoir un tel fardeau à porter après une simple blague.
Et là, Athéna ne plaisantait pas vraiment. Hadès était un lourd fardeau… Et si en un sens elle était contente de ne pas se le coltiner, la guerrière savait aussi que le laisser seul de son côté, c’était dangereux. Hadès était intelligent et très rusé… De plus, il était aussi avide de pouvoir qu’elle, sinon plus. Alors la brune était persuadée qu’il était entrain de monter des plans de son côté. Pour quelle raison, ça, c’était la question à un milliard de dollars…
Puis les deux sœurs en vinrent à parler de la raison première de leur présence ici. Enfin, cela avait surtout un prétexte pour se retrouver, mais disons que parfois, il fallait une raison bien concrète en plus du reste pour que les choses se concrétisent… Quoi qu’il en soit, la guerrière en vint à décrire à sa sœur ce qu’elle attendait d’un chien et Artémis la rassura bien vite en lui assurant que les golden retrievers correspondaient parfaitement à ce qu’elle recherchait chez un compagnon à quatre pattes.
- Avec ta description, j’aurais plus tendance à aller vers la femelle. Avoua-t-elle. Pourtant, quelque chose me dit que le mâle serait le meilleur choix pour moi… Ajouta-t-elle en regardant l’animal qui la fixait. D’après ce que j’ai entendu dire, parfois, c’est plus une affaire de lien que d’envie raisonnable pour le choix d’un animal… Dit-elle en continuant à regarder le chiot qui s’était détourné d’elle pour aller vers ses sœurs.
Oui, il y avait déjà un lien entre eux. Athéna ne parvenait pas à le décrire et encore moins à le comprendre, mais elle sentait que c’était là. Puis la conversation dévia sur Hypérion et le livre que Iota avait permis à Diane de lire. Puis la guerrière lui fit part de ce qu’elle pensait avoir compris de ses différentes conversations avec Hypérion lors de leur voyage à travers le monde des contes. Et puisqu’elles parlaient des Titans, la conversation dévia sur Mnémosyne, la mère des jumeaux divins. Diane regrettait de ne pas l’avoir vu et la combattante pouvait le comprendre. Elle-même aurait préféré ne pas voir son père, même si elle savait que c’était bien mieux ainsi. Il valait mieux savoir à quoi ressemblait l’homme qui voulait la tuer…
- Et pourtant, son thé n’était pas fameux ! Révéla-t-elle avec un sourire à la blonde. C’était une espèce de racine très bizarre… Mais si ça a réussi à convertir Apollon…
C’était une sacrée victoire dans un sens. Et en plus, cela donnait un autre point commun aux jumeaux et un autre lien entre eux et leur mère. Athéna n’était pas assez envieuse de cette relation pour ne pas se réjouir un minimum pour eux. La guerrière fut étonnée d’apprendre par la suite qu’Apollon n’avait rien révélé de son lien avec Japet. Elle avait toujours pensé que les jumeaux ne pouvaient rien se cacher l’un à l’autre…
- Je crois que je vais devoir le remercier avec un cadeau ou quelque chose du genre pour sa discrétion… Dit-elle, pensive. Les liens les plus durs à créer sont parait-il parmi les plus solides. Ajouta-t-elle ensuite. Alors espérons que c’est la réalité parce qu’effectivement, on forme un super duo toutes les deux.
Elles partageaient aussi une façon de penser qui était assez similaire dans les situations les plus dangereuses, même si Athéna était parfois bien plus pragmatique que sa sœur. Plus violente aussi… La guerrière n’avait jamais vraiment caché qu’elle aimait la bagarre, autant qu’Arès voire plus encore. Elle fit un petit sourire à sa sœur lorsque celle-ci lui assura qu’elle n’était pas son père et qu’elle ne devait pas se sentir liée de quelque façon que ce soit à Japet. Ou qu’elle ne se mette à penser qu’elle pouvait finir comme lui…
- Je suis d’accord… Tu es ma sœur et le fait qu’on ne soit pas du même sang n’y change rien au final. Assura-t-elle. C’est simplement que je me reconnais assez dans la façon d’être de mon père… Je comprends un peu mieux certains de mes traits de caractère puisque j’ai les mêmes que lui… Et ça m’aide à me souvenir que je ne veux pas être comme lui, jamais. Ça ne fait que conforter la décision que j’avais prise avant qu’on aille sur Meter… Ajouta-t-elle en haussant les épaules. Non… Je ne suis pas réellement la meilleure. Arès peut très bien prendre cette place si le besoin s’en fait sentir. Fit-elle remarquer. Tu as une place importante Artémis, même si tu ne t’en rends pas forcément compte… Mais le fait est que pour le moment, celle qui nous maintient unis, c’est toi. Apollon aussi dans un certain sens, mais le cœur, c’est toi. Et au fond, c’est un rôle qui, je trouve, te convient très bien… Ceci dit, moi je suis très loin du cercle intérieur, ce cercle où je te situe avec Apollon et Arès…
Athéna était honnête et donnait son avis le plus sincèrement possible. Sans doute était-ce de sa faute de toute façon si elle ne faisait pas partie du cercle interne… Après tout, elle avait passé longtemps à l’écart des autres et à leur jouer des tours plus pendables les uns que les autres… Quoi qu’il en soit, au final, elle commençait à en souffrir un peu, parce qu’elle ne savait pas vraiment où était sa place. Et qu’une femme comme elle avait besoin de se fixer un point pour pouvoir évoluer ensuite.
- Emily est tellement en colère… Et je la comprends bien plus que nous le voudrions toutes les deux. Elle n’a plus rien en dehors de sa colère et sans ça, elle a peur de se retrouver seule. Expliqua-t-elle à sa sœur. Et je connais ce sentiment. Révéla-t-elle. Mais pour le reste, je suis d’accord, ils nous en veulent pour des choses que nous n’avons jamais voulu. Ce sont eux qui ont foutu la merde en venant ici mais pas un héros ou méchant du monde des contes ne voudra l’admettre…
S’en était risible tellement c’était pathétique. Reporter la faute sur les autres étaient si faciles… Pour un peu, cela aurait pu déclencher plus que de l’agacement chez elle. Mais le petit mâle choisit précisément ce moment pour venir mordiller le bas du pantalon de la déesse. Ce qui fit sourire légèrement Athéna mais qui poussa Artémis à le réprimander légèrement pour qu’il ne recommence pas. La déesse ne résista pas à l’envie de le caresser quand sa sœur reposa l’animal entre elles.
- Je crois… Qu’il a senti que quelque chose m’agaçait et qu’il a agi pour me distraire. Avoua-t-elle à sa sœur. Ou alors je m’imagine des choses.
En tout cas, Athéna allait sans doute céder à cet instinct qui la poussait vers le petit animal. Puis elles en vinrent à parler de Neil et de son comportement depuis qu’elle laissait ses sentiments pour Apollon éclore au grand jour. Si elle pouvait accepter cette relation et même ces sentiments, la déesse avait beaucoup plus de mal à supporter le comportement typique des adolescentes que Neil manifestait à présent…
- J’ai eu le droit à une scène dans une grotte. Vraiment, ils sont intenables… Grommela-t-elle.
Et quelque chose lui disait que cela n’était pas prêt de changer…
Diane Moon
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Je souris lorsqu’Athéna m’avoua que le thé de Mnémosyne n’était pas fameux. Oui d’après ce que j’avais cru comprendre Hypérion avait a peut prêt le même avis. J’avais tout bonnement éclaté de rire, après le souvenir qu’il m’avait montré. Le mystère des talents inexistants en cuisine d’Apollon étaient résolu :
- Apo étant lui-même un peu bizarre cela ne m’étonne pas vraiment qu’il ait apprécié
S’il éternuait subitement, ce serait de ma faute. Apparemment lorsque quelqu’un parlait dans notre dos l’on éternuait. C’était du moins, une superstition populaire. Je m’en étais souvent amusée d’ailleurs. C’était un nouveau moyen d’embêter gentiment mon jumeau. En revanche, je ne retins pas la grimace lorsqu’elle parla de lui trouver un cadeau. Il serait beaucoup trop content, et j’imaginais d’ici les maux de tête à le supporter. Je comprenais néanmoins qu’elle veuille le remercier de n’avoir rien dit :
- Tu sais, avec Apollon on sépare les informations en deux parties : le domaine privé et le domaine publique. Zeus par exemple, c’est le domaine publique mieux vaut que tout le monde sache qu’il est bel et bien vivant, cela permet en quelque sorte une meilleur cohésion au sein d’Olympe. Mais le fait qu’Elliot soit Surt par exemple, c’est le domaine privé. C’est à Aphrodite et Elliot, et eux seules de décider qui doit l’être ou pas.
Oui, l’on se disait tout, mais il y avait certaines informations qui ne dépendaient pas uniquement de nous deux. Comme là, le fait que le père d’Athéna soit Japet. C’était mieux de laisser la personne en parler d’elle-même. Je savais par exemple que je n’aimerais pas que l’on décide d’informer toute l’Olympe de l’existence de Phobos sans m’en avoir au préalable demandé la permission. Le fait est que j’avais du mal à parler de lui, et moins de personnes savaient pour lui, mieux je pourrais le protéger. Je savais bien que tout le monde ne verrait pas son existence d’un très bon œil. Alors, c’était mon devoir d’essayer au mieux de le protéger. Je haussais en revanche un sourcil, à la suite de son discours. Clairement, je n’étais pas d’accord avec une bonne partie :
- Arès est partie pendant un an. Et même s’il essaye de faire des efforts afin de reprendre la place qu’il occupait avant son départ, l’on ne peut pas réellement nier le fait qu’il a manqué beaucoup de choses. Et pendant ce temps-là, toi tu étais là. Tu as été présente pour beaucoup de choses, et je pense que tu fais bien plus partie de ce cercle intérieur qu’Arès a l’heure actuel. Je sais qu’Apollon te fait confiance et a beaucoup d’estime pour toi, tout comme je sais qu’il en est de même pour moi.
A mon tour de donner mon avis, de manière franche et honnête. Cela n’engageait que moi, mais c’était ma vision des choses.
Un simple hochement de tête accueillit ses éclaircissements au sujet de la jeune femme dont elle me parlait. J’estimais simplement que la colère était mauvaise conseillère, mais ce n’était pas à moi de juger. Même si la perte je connaissais. Elle avait toujours fait partie de nos vies. Le « fardeau » de vivre aussi longtemps.
- Je pense que si, les animaux sont beaucoup plus réceptifs que nous à ce genre de choses. C’est pour ça, que les aime autant avouais-je. C’est peut-être parce qu’ils ont une sorte d’empathie qui me rappelle un peu la mienne par moment, c’est pour ça que je me suis toujours sentie aussi proche d’eux.
Nouvelle grimace lorsqu’elle me parla du fait qu’elle avait eu droit à une scène avec Neil et Jules. Bon sang ce qu’ils étaient pénibles ces deux-là quand ils s’y mettaient. Deux vraies têtes à claque. C’était un miracle qu’Athéna n’ai pas cédé à l’envie d’en prendre un pour taper sur l’autre. Déjà, que j’avais du résisté de toutes mes forces dans le Nautilus et j’étais sacrément patiente. Alors Athéna qui l’était bien moins…Oui c’était un miracle. Même si je pense que ça ne leur ferait pas de mal à tous les deux :
- Bon sang soupirais-je ce qu’ils sont pénibles quand ils veulent. La prochaine fois on s’y met à deux et on les enferme dans la même pièce. Soit ils finiront par régler leurs contentieux, soit ils s’entretueront et on aura la paix ajoutais-je pince sans rire
Je ne savais même pas pourquoi, Neil continuait d’être à ce point odieuse avec lui. On avait tous finit par passer l’éponge pour l’histoire avec Ellie. Alors cela m’étonnerait que ce soit encore pour cela qu’elle se montre à ce point infect avec Jules.
- Tu crois que Neil en pince secrètement pour lui ? Demandais-je espiègle les enfants ont des fois tendances à ne pas savoir comment faire comprendre qu’ils flashent sur quelqu’un alors ils se montrent totalement insupportable avec. Comme elle a tendance à se comporter comme tel ces dernier temps ce serait logique. Et ça expliquerait aussi pourquoi elle pense que tout le monde est intéressé par lui finis-je en levant les yeux au ciel
Je n’avais pas oublié sa remarque sur Adastrée. Ça m’amusait même d’en parler avec la propriétaire du temple devant lequel nous nous étions retrouvés. Comme un genre d’ironie quelque part.
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Eloise A. St-James
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Athéna acquiesça avec un sourire. Il était plus que certains que son frère avait des goûts étranges, mais bon, la guerrière s’y était faite depuis des années. La conversation se fit un peu plus sérieuse lorsqu’elles parlèrent de la séparation des informations qu’avait mise en place les jumeaux.
- Il ne m’est jamais venu à l’esprit de parler d’Elliot ou de Phobos à qui que ce soit… Les autres en font sans doute autant. Dit-elle, étonnée qu’il puisse en être autrement.
Ceci dit, elle comprenait où voulait en venir sa sœur. Et sans doute était-ce pour cela qu’Athéna lui confia ses doutes quant à la place qu’elle occupait sur Olympe. La guerrière n’était pas indispensable et le savait. Elle ne comprenait pas quelle pouvait être sa place parmi les dieux, n’avait jamais su quel était son rôle exact… Après tout, un dieu de la guerre, ils en avaient déjà un… Elle, elle faisait surtout doublon et cela lui pesait.
- Je ne sais pas… Avoua-t-elle. Je n’ai pas cette impression… Expliqua-t-elle. Et je m’interroge toujours sur le pourquoi il y a deux dieux de la guerre à Olympe… Sans doute que certaines choses avaient été mises en place nous concernant enfants et je m’interroge sur ce qui avait été prévu pour moi. C’est stupide… Soupira-t-elle.
Puis Athéna expliqua la relation qui la liait à Emily. Conflits et compréhension bien involontaire, cela pouvait se résumer à cela. Puis elles parlèrent d’animaux et la déesse fit part de sa sensation que les animaux, le chiot en l’occurrence, avait compris qu’elle avait besoin qu’on la rattache au présent… Et visiblement, Diane était d’accord avec elle.
- Je peux comprendre… Avoua-t-elle, le regard fixé sur le chiot.
Oui, il ferait un très bon compagnon… L’autre chiot de libre, la femelle, lui ressemblait trop pour qu’elles puissent faire un bon duo. Alors que le mâle lui… Mais Athéna préféra ne rien dire pour le moment, espérant pouvoir s’en assurer en passant un peu de temps à discuter avec sa sœur. Elles en vinrent à parler de Neil et Jules et si la brune ne grimaça pas, elle était plus que d’accord avec la réaction de sa sœur.
- Et on demande à Hypérion de bloquer les pouvoirs de Neil parce qu’il serait trop facile pour elle de partir… Ajouta-t-elle avec un hochement de tête. Où on les met dans une cellule de la prison d’Olympe, comme ça, ça bridera ses pouvoirs sans qu’on ait à demander un coup de main…
La solution était simple et bonne. Même si cela risque de se retourner contre elles… Ces deux-là pouvaient s’engueuler et devenir les plus fervents alliés par la suite en un clin d’œil. Ils étaient épuisants et plus d’une fois Athéna avait failli en prendre un pour taper sur l’autre.
- J’en sais fichtrement rien mais ça serait bien qu’ils arrivent à régler ça… Elle a qu’à coucher avec une bonne fois pour toute, ça règlerait la question… Soupira-t-elle. Franchement, c’est quand elle est aussi agaçante que je me souviens que Neil est la petite fille d’Aphrodite… Maugréa-t-elle.
En tout cas, l’idée de sa sœur ne manquait pas de logique. Mais c’était juste impossible à vérifier… D’autant que Neil ne jurait que par Apollon alors bon, comment savoir ?