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 Something There » Evie

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Something There » Evie _



________________________________________ 2017-08-12, 11:54


How does a moment last forever

Les annonces avaient été posées depuis quelques jours déjà. Une dans le journal de Storybrooke, pour une semaine complète au minimum, et quelques autres dans les bureaux de tabac ou les lieux de passage. Adele n’avait rien laissé au hasard, tout était parfaitement coordonné pour que la recherche soit fructueuse et efficace. Elle avait même préparé une liste des qualités demandées pour le poste, rédigé un questionnaire d’entretien et photocopié le règlement intérieur qu’elle et Mrs Samovar avaient rédigés depuis son arrivée dans le château.

Les feuilles parfaitement alignées sur son bloc, la jeune femme se remémorait une nouvelle fois les étapes à effectuer lorsqu’un ou une prétendante franchissait le grand portail :

« Attendre qu’il franchisse le portail et, arrivé environ à l’épicea, commencer à ouvrir la porte parce qu’elle est très lourde. Ensuite, attendre devant les mains croisées et… Et eviter de faire de grands gestes de bienvenue sauf si c’est une jeune fille. Evidemment ! Miss Joanne pense décidément à tout quand il s’agit de faire bonne impression. »

Elle ferma les yeux un instant et apposa le petit post-it contre son cœur, frissonnant de satisfaction, avant de reprendre sa lecture de la marche à suivre.

« Lorsqu’il est à la porte, lui demander la raison de sa venue. Evidemment ! »

Elle s’indigna faussement qu’on puisse lui conseiller une telle chose et omis de se rappeler qu’elle avait fait entrer un colporteur de fenêtres dans le château en pensant qu’il venait pour le poste de jardinier… C’était Monsieur Adam qui l’avait trouvé assis à boire le thé, les poches remplies de petites porcelaines qu’il espérait sans doute revendre plus tard. Adele s’en était cruellement voulue d’avoir été si naïve ! Si le maître des lieux n’avait pas été là, peut-être aurait-on retrouvé son corps violenté dans un coin sombre du château ? Ou pire, défigurée ! Jamais Miss Joanne n’aurait accepté d’avoir quelqu’un d’odieux dans sa proximité…

Fort heureusement, le drame avait été évité et l’indigent expédié au-dehors sans autre forme de procès. Pas de malotru entre ces murs, ni de gens malhonnêtes ! Ils avaient déjà beaucoup à faire avec un maître des lieux au mauvais caractère. Et puis ce château méritait de retrouver un peu l’honneur et la prestance qui fut la sienne il y a bien longtemps – du moins, Adèle déduisait des peintures et souvenirs de Mrs Samovar que cela avait été le cas.

« L’inviter à entrer… Oui, important de ne pas faire un échange sur le pas de la porte, c’est fort malpoli ! Et lui proposer un peu de thé pour discuter de l’offre d’emploi. »

Elle eu un instant de doute, tapotant sa bouche en essayant de se rappeler si… Mais… Non ? Oui ? Dans le doute, elle tourna les talons et marcha rapidement jusqu’aux cuisines dans l’optique de préparer de quoi se sustenter. A peine eu-t-elle franchie les portes qu’une délicieuse odeur de citronnelle mentholée emplie ses narines, ce qui jeta un doute supplémentaire en plus de la rassurer.

Sa mémoire lui jouant des tours, elle remercia la délicate personne qui avait déjà fait chauffer la théière et préparé un plateau avec des petits sablés. Même les petites cuillères se trouvaient parfaitement disposées sur des serviettes en tissu immaculée. Un post-it, rose celui-ci, avait été apposé près du plateau : Thé pour l’entretien. Idéal ! Elle inspecta sa propre écriture puis haussa les épaules et reparti hors de la pièce pour reprendre son poste près de la fenêtre.

« Constater des compétences de la personne grace aux deux questionnaires, ne pas hésiter à la faire parler d’elle ou de lui. Si l’impression est positive, garder la candidature. Sinon, la jeter immédiatement et raccompagner la personne sans aucune promesse. »

Adele fit la moue, profondément gênée d’éconduire quelqu’un de manière aussi peu conventionnelle. Mais si Miss Joanne l’avait écrit alors c’était qu’il fallait le faire. Elle savait comment s’y prendre avec les gens, elle ! Enfin, elle arriva au dernier point mais non le moindre :

« Lorsqu’une personne correspond au profil attendu, en parler à Mrs Samovar. Puis proposer la candidature à Adam pour lui rappeler qu’il était nécessaire d’employer quelqu’un à nouveau. PS : s’il hoche la tête ou la détourne pour faire autre chose, considérez cela comme une validation. »

Le maître des lieux avait déjà éconduit trois personnes, prétextant qu’elles ne faisaient pas l’affaire. Il était très pointilleux mais aussi très occupé. Moins Adele le croisait et mieux elle se portait, ayant tant de choses à faire qu’elle ne savait pas où donner de la tête ! Heureusement que Mrs Samovar l’aidait et l’aiguillait au fil des jours sinon il y aurait eu beaucoup de bourdes ou de maladresses de faites. En plus, en l’absence de Miss Joanne, la jeune femme se sentait d’autant plus perdue et se devait de rester forte et digne malgré tout. Miss serait fière de la revoir a son retour, c’était certain ! Et elle pourrait lui faire du thé.

La personne se présenta à l’heure prévue, un bon point, au portail. Adele plissa les yeux pour essayer de l’apercevoir mais elle semblait bien trop menue pour être nette. Peu importe, elle ouvrit le portail et fini par s’engager dans l’allée centrale. Constatant qu’elle portait une robe, la jeune femme ouvrit la lourde porte et se posta en haut du perron, lissa sa propre tenue et passa ses paumes dans ses cheveux pour les repousser en arrière, avant de lever le bras pour saluer la nouvelle venue. Cela la mettrait sans doute en confiance pour s’approcher davantage ! Parée de son plus beau sourire, elle se dit que cela allait être une bonne après-midi en constatant du soleil éclatant qui régnait sur cette chaude journée d’été.

« Qui donc saluez-vous de manière aussi enthousiaste ? »

La voix la fit sursauter et pousser un petit cri, portant sa paume à son cœur pour s’assurer qu’il n’avait pas bondit hors de sa poitrine !

« Monsieur Adam ! Vous m’avez fait peur ! » Le gronda-t-elle, en reprenant souffle et esprit.

Mon dieu, de quoi allait-elle avoir l’air ainsi traumatisée ? Quelle première impression allait-elle donner ?! Elle s’était pomponnée idéalement – Miss Joanne lui avait dit qu’elle pouvait piocher dans sa réserve de maquillage et de vêtements si elle le souhaitait, mais elle n’avait bien sûr pas osé – mais lui ne ressemblait pas vraiment à… A l’idéal de la présentation. Il portait une simple chemise négligée et un jeans sur ses pieds nus. Si elle avait pu, Adele aurait rasée cette barbe et peigné ces cheveux un poil ébouriffés ! N’avait-il donc aucune honte à s’afficher de la sorte dans son propre château ? Elle leva les yeux au ciel, le toisant de haut en bas avec insistance.


« J’attends une jeune personne qui a répondu à l’annonce pour un homme, ou une dame, à tout faire. » Répondit-elle, fièrement. « N’oubliez pas de faire bonne impression Monsieur Adam. »

Ce qui n’était pas gagné, si vous voulez son avis. Elle eut envie de lui pincer la joue mais il était un peu trop haut pour elle et, par-dessus tout, la jeune femme était en train d’approcher suffisamment pour pouvoir à son tour les discerner. Pourvu qu’elle manque le bâillement qu’il dissimula à demi derrière sa main !

« Encore ? Celle d’avant n’avait pas suffit ? »
« Celle d’avant s’est enfuie quand Lumière s’est mis à réciter de l’opéra à Plumette en pleine nuit ! »
« Et l’autre ? »
« Vous l’avez renvoyé. »

Il haussa un sourcil.

« Ah. Peut-être. »

Adele écarquilla les yeux avant de les rouler dans leurs orbites. Vraiment, cette mémoire alors ! Prenant le temps d’une inspiration, retrouvant son large sourire, elle tapota le bras de ce grand homme bourru.

« Ne vous inquiétez pas, Monsieur Adam. Celle-ci sera la bonne ! J’en ai le pressentiment. »

Elle tapota le bout de son nez avec tant de sérieux qu’il eu un rictus amusé sur le coin des lèvres, croisant les bras sur son torse.

« Je vais pouvoir constater ça. La voilà. »

Oh non, restait-il avec elle ?! Mon dieu mais, Miss Joanne n’avait pas du tout paré à cette éventualité ! Adele se dépêcha de soulever les feuilles de son bloc en espérant trouver un indice sur la question mais… Ah si, un énième post-it agraffé en bas de page, qu’elle déplia fébrilement : Si Adam souhaite rester, laissez-le faire. Mais obligez-le à s’habiller convenablement. Evidemment ! Evidemment…

« Allez vite vous passer une tenue un peu plus décente avant qu’elle n’arrive. » Son ton avait changé pour devenir quelque chose d’un peu plus ferme à son attention, ce qui le surpris. Laissant un flottement entre eux, Adele hocha la tête pour insister. « Allez, oust ! Vous n’allez pas rencontrer cette personne dans cet état, dépêchez-vous ! »

Adam marqua une dernière hésitation, surpris, puis fini par desserrer ses bras pour reculer à l’intérieur du château en marmonnant quelque chose. Une bouffée de fierté s’empara de la jeune femme en réalisant qu’elle était parvenue à le chasser sans heurts.

« Je vous ai entendu ! »

Bien, maintenant, elle avait le champ libre pour reprendre le court normal de son entretien. Plissant les yeux elle réalisa que la demoiselle aux longs cheveux blonds s’était arrêtée plusieurs mètres avant l’entrée. Hésitait-elle ? Voulait-elle faire demi-tour ? Oh non alors ! Il ne fallait pas être effrayée de la sorte !

Adele descendit les marches du perron pour s’engager à sa rencontre, constatant au fil des mètres de son grand cou élancé et de son allure générale assez délicate. Un brin d’or au milieu de cet univers, une très jolie jeune femme il fallait le reconnaître. Elle plairait sûrement à Miss Joanne. Elle avait la tête levée vers les hauteurs du château, c’est ce que constata la maîtresse de maison quand elle se tourna dans la même direction qu’elle, levant aussi le menton. Elle eu un soupir de satisfaction évidente.

« C’est beau, n’est-ce pas ? » La jeune femme abaissa des yeux intrigués vers elle. « Je ne me lasse pas de regarder cet endroit moi aussi... Oh mais, suis-je bête ! » Elle tendit sa main pour la saluer. « Je suis Adele ! Et vous devez être Miss Evie ? »

Drôle de nom pour une demoiselle mais, de nos jours, cela ne semblait que peu compter aux yeux des parents.

« Je suis ravie de votre venue ! »

Et pas qu’un peu. Enfin une nouvelle tête au cœur du château ! Pourvu que le Maître ne la fasse pas fuir à la première minute, sinon il faudrait tout recommencer…




Evangeline Leviosa
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Evangeline Leviosa

| Avatar : Lily James

Something There » Evie Tumblr_pv1ioeanh51uoak2fo1_400
• Mais Eggsy ... Qu'est ce que tu as fais ?
• Non mais fais moi confiance ! T'vas voir on va bien s'amuser !


╰☆╮

Something There » Evie U5ojHDX
• Tututut et c'est parti pour une nouvelle journée !
• Ouiii Emy ! Chantons ensemble !
• ... Il n'est que 7h et vous m'épuisez déja les filles ...



| Conte : Cendrillon
| Dans le monde des contes, je suis : : Marraine la BonneFée

Something There » Evie 88078ad8928416e1f3527d7e44d760bf

| Cadavres : 335



Something There » Evie _



________________________________________ 2017-08-13, 13:57

Something There » Evie 1502619031-beastydust23Something There » Evie Tenor
Be our guest, oh, be our guest!

Pour la enième fois, Evangeline observa son reflet en se mordillant les lèvres, tout en secouant la tête à l’intention de Louise, qui buvait son thé appuyée contre le chambranle de la porte.

-Oui Louise, je suis sûre, soupira-t-elle, l’air absolument pas sûre de quoi que ce soit cependant. Je ne peux pas rester éternellement dans les pieds de Sebastian, ce ne serait pas juste pour lui. Ni pour toi.

Rapidement, elle passa ses doigts dans ses cheveux, hésitant à nouveau entre les attacher et les laisser comme ça. De quoi cela devait avoir l’air, une femme à tout faire ? Déjà, Louise lui avait conseiller de se mettre en pantalon et chaussures plates, pour correspondre au rôle qu’on attendait d’elle. De toute manière, elle n’aurait pas tenté de se présenter là-bas avec des chaussures autre que plates. Elle avait essayé d’enfiler celle de Louise. Plus jamais.

Inspirant profondément, elle se redressa prestement, s’adressant un regard droit et sûre d’elle. Ça, elle savait faire. Restait à convaincre la personne qui avait poster l’annonce qu’elle savait aussi faire tout le reste.

Quand elle avait vu l’annonce depuis le bus, elle n’avait pas hésité une seconde à en descendre pour prendre des notes dans son calepin bleu. C’était une chance pour elle de l’avoir trouvé, alors qu’elle broyait du noir. Quelques jours auparavant, elle avait entendu Louise et Sebastian ‘parler’ d’emménager ensemble, dans une nouvelle maison. Les souhaits de leur deux coeurs étant de véritable reflet l’un de l’autre, Evie avait eue le souffle coupé par la déferlante de souhaits et de projets qu’elle avait pu entrevoir en quelques secondes, l’obligeant à s’asseoir sur l’escalier pour ne pas tomber de tout son long.  Une chose était sûre, ce n’était pas seulement un désir incertain, mais un véritable projet. Malgré elle, Evie avait sentit tous ses coeurs se mettre à tambouriner de joie face à tant d’images et de bonheur en perspective, et elle n’avait pas pu empêcher un sourire de la prendre, ses mains se posant entre ses seins. Véritablement, elle était ravie de constater que ce genre de doux bonheur existait encore et surtout que son frère et Louise puisse le connaître !

Mais à mesure qu’elle suivait les différents vœux de Louise et Sebastian, Evangeline s’était vite rendue compte qu’elle n’apparaissait dans aucun d’entre eux. Du moins, elle mit un long moment avant d’apparaître, dans ceux de Sebastian, et elle se mit à pleurer avant de le comprendre. Des larmes silencieuses se mirent à rouler sur ses joues, et elle remonta dans sa chambre, enfouissant sa tête sous les coussins et les couvertures pour ne plus les entendre.

C’était normal, avait-elle essayé de se convaincre, en vain. C’était logique et évident. Qu’est-ce qu’elle avait cru, qu’elle resterait ici pour toujours ?! Quelle sotte elle était. Elle était arrivé dans leur vie comme une comète, elle ne pouvait pas prétendre y rester. C’était… Comme ça. Mordant ses lèvres, elle essaya de ne pas se dire que c’était ainsi que les humains fonctionnaient, qu’ils étaient tous égoïstes, parce qu’elle avait apprit à connaître Louise et parce qu’elle connaissait Sebastian, mais l’idée lui enserra le coeur, et elle s’était sentit au bord de la nausée.

Le lendemain matin, elle avait entreprit de trouver une autre maison. Mais pour cela, elle l’avait bien comprit, il lui fallait de l’argent, ce nouveau Dieu humain. Et pour cela, il fallait qu’elle trouve un travail. Elle avait donc demandé à Louise comment elle avait fait pour trouver le sien. La question avait parût la surprendre, et ses réponses ne parlèrent pas du tout à Evangeline. Des diplômes ? Qu’est-ce que c’était que ça encore ? La jeune brune avait tenté de le lui expliquer, mais Evangeline avait semblé de plus en plus perdue face à ses explications et après un temps considérable, Evie avait finit par comprendre qu’il s’agissait de sorte de laisser-passer. Une sorte d’autorisation à travailler.

-Mais… Je n’en ai pas moi! s’était-elle exclamer, en comprenant brusquement que chaque travail demandait son propre diplôme. Comment on fait pour en avoir ? Comment je vais faire pour travailler si je n’en ai pas?!

Louise lui avait expliqué longuement le principe d’études, qui avait finit par faire à demi pleurer Evangeline tant elle se sentit dépassée. Ce monde était tellement différent de ce qu’elle avait connu à travers eux… Comment pouvait-on avoir tout encadré de la sorte ?! Et elle, comment allait-elle pouvoir faire pour trouver de l’argent pour avoir sa propre maison sans ces fichus diplômes ?! Désespérée, Evangeline avait finit par avaler la totalité de la tarte aux cerises qu’avait préparé Louise pour le dessert, avec une mine aussi sombre que triste. Mais heureusement, Louise avait finit par rentrer du travail, et l’avait rassuré à sa façon. En aucun cas elle n’avait besoin de trouver un travail. Sebastian ne comptait pas la jeter dehors et elle n’avait pas besoin d’argent pour payer les factures. Malgré elle, Evie eue un rictus, avant de lui expliquer que cela n’avait rien à voir et qu’elle voulait être indépendante. Louise parut surprise, mais après un temps, elle finit par lui donner une information miraculeuse : tous les métiers ne demandaient pas de diplômes. Certains, rares, pouvaient encore être apprit ‘sur le tas’. Evangeline l’avait forcé à écrire la liste précise des intitulés de métiers-sans-diplômes dans son carnet, et elle avait entreprit d’en trouver un le plus vite possible.

Ne sachant pas utiliser un ordinateur, ni même lire, cela s’avéra plus compliqué que prévu. Après avoir prit le temps nécessaires pour reconnaître les mots écrit par Louise, elle avait entreprit de se rendre en ville pour demander dans les boutiques si on avait besoin d’elle. Cela ne fût pas franchement fructueux et Evangeline trouva vite cette quête très compliquée. Elle était sur le point d’abandonner et de demander à Sebastian de l’aider à utiliser l’ordinateur quand elle avait reconnut les mots ‘femme à tout faire’ depuis le bus. Elle était rentré toute excité, et après avoir fait lire à Louise les tracés maladroits qu’elle avait fait, elle avait entreprit d’apprendre le maximum de choses sur le métier en question avant d’envoyer les papiers qui selon Louise, allait l’aidé à l’obtenir.

-Bon. Je vais y aller, fit-elle avec une légère appréhension dans la voix. Tu seras là ce soir ? Que je te raconte?

Louise eue un sourire encourageant, et après quelques derniers conseils, elle finit par se rendre à l’arrêt de bus. Elle avait prit l’habitude de demander au chauffeur où elle devait descendre et vers où marcher pour trouver les endroits où elle voulait aller. Cette fois-ci, le chauffeur sembla étonné de la destination à laquelle elle voulait se rendre. Mais elle lui montra l’adresse sur l’annonce, et après une petite moue sceptique, il lui promit de lui dire quand descendre.

-C’est tout droit, vous descendez la rue, et après le dernier gros arbre, vous tournez à droite. Pouvez pas vous tromper.

Elle le remercia avec un grand sourire, avant de descendre et de commencer à marcher. Lorsqu’elle tourna après l’arbre, elle s’arrêta, bouche bée. Elle qui trouvait la maison de Sebastian très grande, elle réalisa qu’elle s’était trompé. Ça, c’était très grand. Très, très grand. Immense même. C’était… Très très impressionnant et elle comprenait pourquoi on pouvait avoir besoin d’aide pour tout nettoyer ici ! Rien que pour le jardin, il devait y en avoir pour des heures ! Alors pour l’intérieur…

Soudain, elle sursauta, réalisant que le portail s’ouvrait tout seul. C’était probablement le signe qu’elle pouvait entrer, non ? Plissant les yeux, elle aperçut deux silhouettes, en haut d’un grand escalier menant vers l’intérieur de la maison. L’une d’elle était clairement plus grande, mais après un moment, elle la vit disparaître vers l’intérieur de la maison. Aussitôt, Evie s’arrêta, incertaine. Est-ce qu’elle avait déjà fait quelque chose de mal ? Ou est-ce qu’on l’avait appelé ailleurs ? Malgré elle, elle resserra ses doigts contre la bandoulière de son sac, et l’autre silhouette finit par descendre la rejoindre.

C’était une petite dame ronde, avec un sourire jusqu’aux oreilles. Evie l’apprécia aussitôt. Son coeur pulsait littéralement de… Couleurs. Plus que des souhaits et des désirs, elle semblait avoir cette capacité typiquement enfantine de souhaiter ‘en couleur’. Juste des flash de choses qui pourrait la rendre heureuse, sans réellement formuler de souhaits cadrés. Des images, allant et venant dans un joyeux ballet. C’était étonnant et très rassurant aussi.

-Euh… Oui bonjour. Je… Suis très contente moi aussi, fit-elle, un peu timidement, en lui serrant la main avant de la suivre dans le grand escalier.

Adèle lui accorda un autre sourire éclatant, l’invitant à entrer au moment où Evangeline ouvrait la bouche à nouveau.

-T-t-t, pas ici. On ne discute jamais sur le perron, précisa-t-elle un peu abruptement, avant de s’appuyer sur la lourde. Oh cette porte, elle est tellement… Oh ! Merci beaucoup ! Vous êtes très aimable ! Fit-elle dès qu’Evie se pencha pour l’aider, avant de se tourner à nouveau vers elle.

Quelques secondes, Adèle la regarda intensément, sans se départir de son sourire, ni sans esquisser le moindre geste. Evie se demanda s’il s’agissait du fameux examen visuel dont lui avait parler Louise et après un temps, Adèle se mit finalement à secouer la tête, tout sourire dehors.

-Le thé ! Vous aimez le thé ? J’ai préparé du thé pour l’entre… Vous êtes bien venus pour l’entretient, n’est-ce pas ? Ajouta-t-elle, s’arrêtant encore au milieu du couloir alors qu’elle avait commencé à remonter le hall vers la droite.

-Euh, oui. C’est cela. Je suis venue pour la place de femme à tout faire.

-Parfait, parfait, alors le thé est pour vous ! Venez suivez moi !

A petits pas rapides, elle partit vers la droite,  menant Evangeline dans un vaste corridor, qui la fit ouvrir la bouche de surprise, avant de la faire entrer dans une pièce très éclairée, où un plateau de tasse et une théière reposait.

-Ah parfait ! Le thé est servit !

Malgré elle, Evie eue un petit rictus, un peu surprise. Cette Adèle avait… Un comportement bizarre. Cela dit, elle était vraiment très gentille, et elle lui tendit une tasse avant même qu’elle ne se soit assise. Evie la remercia d’un sourire, avant de lui tendre le ‘cv’ que Louise lui avait fait.

-Très bien, très bien, alors. Oh ! Je vois que vous vous appelez Evangeline. Je me disais aussi, c’était étrange comme prénom, Evie. C’est votre Maman qui a choisit ce prénom ?

-Euh… Je ne… Sais pas. Non, c’est mon frère. Je crois.

-Oh que c’est mignon ! J’adore les histoires de famille ! Il faudra que vous me racontiez la vôtre, du sucre ? Moi je n’en mets pas, je n’aime pas trop ça, et puis je finis toujours pas trop le sucrer si je le fais.

Elle eue un petit sourire entendu, avant de se pencher sur les feuillets qu’elle n’avait pas lâcher depuis l’arrivée d’Evie.

-Alors, voilà, bien… Commençons. Vous êtes donc venue pour devenir femme à tout faire ?

-Oui.

-Très bien. Quel était votre précédent emploi ? Lu-t-elle avant de relever la tête.

-Eh bien, je n’en ai pas eue. J’ai été plongé dans le coma pendant très longtemps et je...

-Oh ma pauvre enfant ! C’est terrible comme histoire ! Oh, prenez un biscuit ! Si si j’insiste, oh. C’est tellement triste ! Oh Miss Joanne va trouver ça tellement, tellement triste !

-C’est… Miss Joanne qui habite ici?

-Oh non, c’est Monsieur Adam. C’est un Maître très gentil quand il n’est pas de mauvaise humeur. Mais c’est assez rare, surtout ces derniers temps.

Elle hocha la tête, comme pour elle même, avant de cocher une case sur sa feuille.

-Très bien, pas d’emploi précédent. C’est triste, tout de même, qu’est-ce qui vous est arrivé ?

-Je… Ne sais pas.

-Hum… Vous savez, ce n’est pas très grave, moi aussi j’ai eue des problèmes de santé, mais on trouve toujours des solutions. Moi ça été Miss Joanne, peut-être que vous ce sera Monsieur Adam !

Elle eue un gloussement optimiste, et Evie ne put s’empêcher de sourire tant elle en avait l’air convaincue.

-Alors quelles sont vos prétentions ? C’est bizarre comme question quand même, c’est comme si je vous demandais d’être prétentieuse, ce n’est pas très poli je trouve.

Elle hocha la tête, avant de cocher la case sans même laissé le temps à Evie de répondre. 
-Comment imaginez le travail de femme à tout faire ? Vous avez vu l’étendue du domaine, qu’en pensez-vous ?

-Euh…. Eh bien, c’est une très grande maison, choisit-elle de répondre. Il faut de l’organisation pour savoir comment tout nettoyer sans rien oublier, mais je pense que c’est une question de temps pour tout reconnaître et faire au mieux.

Adèle hocha la tête, la laissant continuer.

-Je n’ai pas de diplôme mais je sais nettoyer, récita-t-elle par coeur. J’aime aussi m’occuper des extérieurs, mais pas de la cuisine. Je ne suis pas très bonne cuisinière. Mais je peux apprendre ! J’aime beaucoup apprendre.

Sauf quand cela impliquait demander de l’aide bien sûr.

-C’est très bien comme qualité ça, je pense que c’est la meilleure des qualités ! Moi aussi j’apprends tout le temps ! Vous verrez, Miss Samovar est très gentille, elle pourra vous apprendre à faire des soufflés délicieux ! N’est-ce pas Monsieur Adam ?

Malgré elle, Evie sursauta sur son fauteuil, se retournant vers l’embrasure de la porte. Appuyé contre le chambranle, les bras croisés sur son torse, il l’observa avec un visage renfrogné. Alors, c’était lui, celui pour qui elle cherchait à travailler ?

-Bonjour, dit-elle un peu timidement, reposant la tasse avant de se relever, comme Louise le lui avait conseiller. Je m’apelle Evangeline. Evie. Je viens pour la place de femme à tout faire.

Eut-elle parler à mur qu’il aurait fait preuve de plus d’émotions….
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Something There » Evie _



________________________________________ 2017-09-01, 22:19


How does a moment last forever

Adam était remonté dans la tour Ouest sans demander son reste. Depuis qu’Adèle faisait partie du château il avait plus l’impression d’exécuter des ordres et des consignes que de réellement vivre ici. Au moins cela déchargeait Mrs Samovar et l’intérieur n’avait jamais été aussi bien organisé : exit les vieilles statues poussiéreuses et autres décorations abandonnées dans un coin, tout était parfaitement remis en ordre, restauré, bichonné et même les vieilles tentures avaient retrouvées de leur éclat. L’électricité avait été réparée ainsi que l’eau courante et quelqu’un avait même osé faire installer une ligne internet pour rendre l’endroit absolument fonctionnel. Les ailes abandonnées du palais s’étaient vues offertes une seconde jeunesse, les chambres se trouvant remises en état, la literie intégralement échangée, les fenêtres réparées et tout un tas d’autres choses qu’Adam n’avait surveillé que d’un œil lointain.

Tout ceci était du fait d’une femme, Joanne, qui se trouvait actuellement en Europe pour des affaires ; mais elle lui avait laissé son fidèle serviteur : Adèle. Ses yeux et ses oreilles, à n’en point douter, mais aussi une véritable présence chaleureuse qui donnait bien plus de vie ici qu’elle ne pouvait le croire. Elle redonnait une certaine foi en les habitants et serviteurs qui s’affairaient à maintenir cet endroit sur pieds malgré tout. Il fallait juste supporter l’idée que tout pouvait bouger du jour au lendemain… Heureusement, Adam avait tout de même poser sa condition : pas touche à l’esthétique générale du château et ne rien toucher dans sa tour Ouest. A part ça, elles avaient eu le champ libre pour tout revoir avec la chère gouvernante théière. De toute façon, les coffres du château regorgeaient d’or à n’en plus finir : quand on pensait que cela allait enfin diminuer, il en arrivait toujours plus. Par le plus grand des mystères.

Quoi qu’il en soit, il était allé passer un tee-shirt gris et propre et avait eu la décence de mettre des tennis pour ne plus marcher pieds nus. Un léger tour dans la salle de bain pour raser – un peu – cette barbe mais il était resté dans la globalité le même que la demi-heure précédente. Il était chez lui, un jour de repos, il n’allait pas rester cloîtré dans sa chambre comme un adolescent puni ! Il était roi, non de nom ! Et un roi pouvait aller et venir dans son propre château comme il l’entendait, à point c’est tout. Il ressorti donc de là pour descendre la myriade d’escaliers et revenir dans le grand hall d’entrée. Un instant il se dit que laisser Adèle faire serait la solution de facilité par excellence. Et puis l’étrangère, une voix féminine un peu jeune, avait parlé d’un coma qui l’avait empêchée d’obtenir diplômes et autres choses utiles de nos jours… Alors il s’était approché. Et, un peu en fourbe il fallait avouer, il avait écouté.

« … N’est-ce pas Monsieur Adam ? »

Adèle l’avait remarqué rapidement mais, aussi étrange que cela puisse paraître, elle n’avait pas révélé sa présence tout de suite. Peut-être était-elle un peu trop concentré sur les réponses de la jeune femme qui lui faisait face, et dont la Bête ne pouvait apercevoir que la longue chevelure blonde aux boucles soyeuses. C’était étrange, elle ne ressemblait pas vraiment à une femme à tout faire au premier abord. Peut-être un peu trop timide ? Un peu trop discrète ? Mystère. En tout cas, son histoire l’intriguait… Mais Adèle ne poursuivit pas les questions trop personnelles, se contentant de suivre son questionnaire à la lettre mais avec quelques divergences.

Jusqu’à maintenant. Jusqu’à ce que la jeune femme se tourne pour révéler un visage aussi fin que délicat, comme son allure générale, et deux grandes billes noires où il cru se perdre un instant.

« Bonjour. Je m’appelle Evangeline. Evie. Je viens pour la place de femme à tout faire. » 

Il y avait quelque chose de… Bizarre chez elle. D’étrange. Une sorte de sensation qui provoqua un long frisson le long de son échine. Bras croisés, il n’en laissa rien démontrer et pourtant il déglutit d’une appréhension méconnue chez lui. Il y avait un détail bizarre chez elle. Un truc indéfinissable qui « faisait que » mais le roi ne parvenait pas du tout à savoir quoi. Dans le doute, Adam décida de se méfier.

Ils ne se connaissaient pas et hormis le prémisse d’une incapacité à vivre dans le monde moderne, ils n’avaient pas grand chose en commun : elle était petite c’était un géant, elle semblait timide il était grincheux, elle donnait envie d’être protégée alors que lui se défendait seul… Alors pourquoi cette irrépressible envie de s’approcher pour toucher ses cheveux ? Connaître la température de sa peau ? La douceur de son cou ? Se perdre dans ses grands yeux de biche ? Se concentrer. Il fallait se concentrer, diable ! C’était une prolétaire, une paysanne et bientôt une employée comme femme de maison. Ils se croiseraient peut-être mais sans plus, comme toutes les précédentes à ce poste.

Adam jaugea des pieds à la tête comme il le faisait avec n’importe qui puis consentis à s’avancer de quelques pas. Bon sang, de près elle était encore plus petite ! Il décroisa ses bras pour passer une main dans sa poche, l’autre passant dans sa barbe comme s’il l’étudiait avec un peu plus de précision. A son époque, on faisait de même avant d’acheter un cheval pour être sûr de ne pas se faire avoir, c’était donc parfaitement normal qu’il évalue le personnel qui mettait les pieds à l’intérieur du château, non ?

« Adam. » Répondit-il finalement, sous le regard (très) appuyé d’Adèle dans sa direction. « Vous ne semblez pas très épaisse pour une femme à tout faire. »

Adèle lui fit de gros yeux qu’il ignora, sachant pertinemment qu’elle aurait voulu lui taper le dos de la main si elle en avait eu la possibilité. Pas de chance, un bon mètre les séparait et elle était bien trop polie pour se permettre une telle chose alors qu’elle buvait une tasse de thé.

« Le travail en extérieur risque de vous épuiser. Sans parler de l’intérieur avec tout le ménage et autres tâches à exécuter tous les jours. Le château est grand et les jardins le sont encore plus. Pourquoi est-ce que vous, vous conviendriez mieux que quelqu’un d’autre ? Avoir juste pour vocation d’apprendre n’est pas un argument suffisant, mademoiselle… Evangeline. »

Il la jaugeait et la jugeait ouvertement en soutenant son regard. Quelque part en lui, il voulait voir si elle se laisserait démonter en sa présence ou si elle affirmerait ses positions. Jamais personne n’avait voulu travailler ici de son plein gré, hormis les précédents employés qui se transformaient chaque nuit en objets de la vie quotidienne ; et les rares s’étaient enfuis plus ou moins rapidement. Pire encore, accepter quelqu’un dans leurs rangs signifiait lui partager leurs visages et leur secret. Lui faire confiance pour qu’elle ne révèle pas tout. Lui faire confiance pour qu’elle ne se mette pas à hurler si elle venait un jour à le croiser sous son autre forme… Un instant, Adam fut presque déçu à l’idée qu’elle prenne peur et démissionne. Même si ça ne serait que le juste retour des choses de toute manière. Un soupir s’empara de son être, déçu avant même que ça n’ai commencé.

« Vous trouverez ici des secrets dont il faudra porter la responsabilité et ne pas en dévoiler le contenu. Vous vous considérez suffisamment solide pour porter ce poids en plus ? Ou bien votre langue est-elle trop déliée pour que vous ne puissiez vous empêcher de le répéter à tort et à travers dans toute la ville ? »

Elle avait dit s’éveiller d’un coma, avec un peu de chance elle ne connaîtrait pas grand monde. Mais tout de même la question devait être posée. Méritait d’être posée. Il venait de s’avancer dans sa direction, légèrement penché au-dessus de son visage pour déceler les légères tâches de rousseurs qui couraient sur sa peau. Apercevoir la petite fente entre ses dents de devant lorsqu’elle entrouvrait la bouche. Un étrange sentiment l’envahit mais il tenta de refouler cette ardeur méconnue, presque douloureuse, qui venait d’il ne savait où. Pourquoi est-ce que cette fille provoquait en lui un maelström au point qu’il cherche à la provoquer de plus en plus ?

« Monsieur Adam, je n’en suis pas à ces questions !  » Intervint Adèle en agitant ses mains, essayant de reprendre le pas de la conversation sans y parvenir. Et puis la décence aurait voulue qu’elle les éloigne l’un de l’autre dans une distance raisonnable de pudeur ! « Miss Evie, ne faites pas attention, ce que Monsieur Adam voulait dire c’est que… »

« Ce que je veux dire, c’est que nous n’avons pas besoin de faibles ici.  » Trancha-t-il, agacé qu’elle lui coupe la parole. Pourtant il prit une esquisse de sourire narquois au coin des lèvres. « Alors, est-ce que vous croyez avoir la carrure pour supporter tout ce que vous verrez ici, jour et nuit, ou bien est-ce que vous serez du genre à vous enfuir en pleurant à la première difficulté ? »

La pierre était lancée dans la mare. Et attention aux éclaboussures.




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________________________________________ 2017-09-05, 16:19

Something There » Evie 1502619031-beastydust23Something There » Evie Tenor
Be our guest, oh, be our guest!


Très honnêtement, Evie était déstabilisée. Très déstabilisée. Elle avait essayé, avec Louise et Sab, d’imaginer comment l’entretient allait se dérouler, mais elle ne s’était véritablement pas préparé à… ça. Pas du tout même. Pourtant, cela avait très bien commencé!Cette femme, Adele, était très gentille et si elle avait pu, Evie se serrait probablement précipité vers elle pour se blottir contre ses épaules, tant elle débordait de gentillesse et de chaleur. Et puis, elle avait l’air de… Maintenir à distance l’espèce de rustre qui venait d’entrer dans la pièce et qui visiblement… Etait le propriétaire du lieu. Donc son futur ‘patron’.

Pendant l’espace d’un instant, elle sentit son imbécile de corps humain se mettre à trembler de nervosité, ses yeux s’embuant de larmes. Bon sang ! Mais quel espèce… De goujat ! C’était bien ce mot qu’elle cherchait depuis qu’il avait commencé à parler ! Goujat ! Méchant ! Et visiblement très fier de lui, puisqu’il continuait sur sa lancée sans la moindre hésitation, la bousculant,sans le moindre ménagement. C’était… Très impressionnant. Cet homme était impressionnant. Quelque chose en lui, autour de lui, dans sa manière de se tenir, dans sa manière de parler lui donnait l’attitude d’un être… Destructeur. Comme si tout ce qui se trouvait par malheur sur son chemin n’avait qu’à s’incliner ou rompre. Ou déguerpir. Comme il aurait souhaiter la voir déguerpir, aussi vite que possible. Et l’espace d’un instant, Evangeline manqua de le faire, tant son hôte lui coupait le souffle de sa présence... belliqueuse.

Elle s’était promise de ne pas plonger dans les méandres des souhaits de son futur employeur, vraiment promise. Ni dans ceux de ses collègues, si elle en avait. Étonnement, si le lieu était immense, peu de coeurs y battaient. C’était un peu ce qu’avait crains Evangeline en s’aventurant vers le château, d’avoir le souffle coupé par les affres de million de désir de tous les occupants de ce lieu, ce qui lui aurait valu à coup sûr de passer pour une simplette idiote, incapable de grimper quelques marche sans s’essouffler, , alors elle s’était entraîné à fermer ses oreilles aux appels de ses sœurs et de son propres coeur. Pour garder contenance. Or elle était en train de complètement perdre pieds et cela l’énervait prodigieusement. Si prodigieusement qu’elle finit par pincer les lèvres, laissant ses sœurs tendre oreilles pour elle et lui confirmer ce qu’elle avait soupçonner.

Un égo surdimensionné. Un orgueil mal placé. Et surtout, surtout, une envie claire et nette de dominer, en toutes circonstances.

Il ne lui en fallut pas plus pour décidé qu’il n’était qu’un humain comme les autres. Et qu’elle ne comptait certainement pas se laisser faire par un simple humain juste trop grand et trop bavard !

-Evie.

Relevant le menton, elle se campa bien sur chacun de ses deux pieds, contractant malgré elle ses muscles, comme si elle avait crains d’être terrassée par une soudaine bourrasque. Pourtant, son regard n’exprimait absolument aucune peur. Du moins, elle l’espérait très fort.

-Je m’appelle Evie, et je trouve que vous êtes très grossier Monsieur Adam.

Bon. Ce n’était pas exactement ce que Louise lui avait préparé comme texte, mais elle refusait de laisser cet espèce de géant lui signifier qu’elle valait moins que lui.

-Je ne vous permet absolument pas de me dire que je suis faible alors que vous ne me connaissez pas du tout.

Près d’elle, elle crut entendre Adele esquisser une toux soudaine, mais Evie refusa de détourner les yeux. Cette… Arrogance incarnée lui donnait très clairement envie d’au contraire lui tenir tête. Et pas qu’un peu.

-Je ne suis pas faible. Je ne suis peut-être pas très ‘épaisse’ comme vous le dîtes, mais je suis parfaitement capable de m’occuper de bâtiment !

Bon, pour être franche, elle même paniquait déjà rien qu’à la vague idée qu’elle avait pu se faire de l’immensité du lieu, sans parler du jardin. Surtout qu’elle n’y connaissait, effectivement, pas grand-chose. Certes, elle avait apprit chez Sab a s’occuper elle même de ses vêtements, à s’occuper de la vaisselle, ainsi qu’à utiliser une serpillière et un balais, et elle pouvait puiser dans ce qu’elle avait pu observer de l’humanité mais cela demeurait assez minuscule en comparaison de tout ce qu’elle aurait à faire. Mais il était plus qu’hors de question de lui laisser gagner le moindre argument, y compris celui là.

-Je n’ai pas de diplôme pour vous prouvez que je sais faire des choses mais je suis prête à vous montrer ce que je vaux. Il existe…. Une période d’essai avant d’employer quelqu’un, non? lança-t-elle, d’une voix beaucoup moins sûre, se tournant l’espace d’un instant vers Adele, qui prit une seconde de trop pour répondre. Parfait alors regardez moi pendant cette période avant de décider que je suis ‘faible’, reprit-elle, en le fixant droit dans les yeux.

Il y eue une espèce de silence, pendant lequel Evie se demanda si Louise s’était moquée d’elle en lui parlant de cette période d’essai, mais si Miss Adele avait hoché la tête,c’était que cela existait, non ?… Si ?

-Pour ce qui est des secrets, fit-elle, en hésitant un peu, vous n’êtes pas le seul à en avoir.

Cette fois, il eue une moue presque… Surprise, et Evie se mit à mordiller sa lèvre avant de s’interrompre brusquement. Mince ! Pourquoi avait-elle dit ça ?! Pourquoi, pourquoi ?! C’était idiot, imbécile ! Flûte ! A nouveau, elle sentit ses yeux s’emplir d’eau, mais elle les refusa en bloc.

-Je ne sais pas ce que vous cachez ici, mais sachez que je m’en fiche. Les histoires des hum… Des autres ne m’intéressent pas, ce ne sont pas mes affaires, se reprit-elle, sans parvenir à ne pas croiser les bras contre sa poitrine cette fois. Et de toutes manières, je n’ai personne à qui en parler.

-Vous êtes toute seule, ma pauvre chérie ? Pas de…., intervint soudain Adele, se fiant à ses fiches envers et contre tout, fiancé en cours ou de colocation dans votre vie ?

-Non, marmonna-t-elle, se tournant vers la jeune femme, sans parvenir à décroiser les bras sous le regard de son futur employeur -un point c’était tout ! J’habite chez mon frère depuis mon réveil, et je n’ai aucun ami en ville.

-C’est si triste ! Oh ! Monsieur Adam, Miss Joanne a noté ici que cette jeune femme pourra vivre au château, n’est-ce pas merveilleux ma chérie ?

Malgré elle, Evie fronça les sourcils, observant Adele avec un sourire surpris. C’était…. Ce qui était écrit dans l’annonce, non ? C’était bien ça, le compromis à l’emploi ? Habiter sur place ? C’était bien ça, n’est-ce pas ? Il le fallait ! Elle devait partir de chez Sab ! Il… Devait être libre de ses mouvements. Libre de partir vivre avec Louise. Libre de….

Malgré elle, ses mains se resserrèrent contre ses bras, désemparée. Il fallait vraiment qu’elle ai cet emploi. Coûte que coûte.

-Ce serait…. Idéal, fit-elle, d’une voix presque… Demandante, en se tournant à nouveau vers Adam… Qui maintenant qu’elle avait cesser de le jauger un instant était en réalité extrêmement proche d’elle.

C’était presque étrange cette proximité qu’il s’était permis d’avoir ! Cet homme était vraiment… Sans gêne. Et cela l’énervait grandement.

-C’était ce qui était convenu dans l’annonce.

Son ton était presque cassant, mais elle refusait clairement de ne pas lui tenir tête. Il y avait quelque chose en lui qui… l’agaçait. Prodigieusement. Et lui donnait envie de le contrer, juste… Pour le plaisir. Oui, véritablement, lui tenir tête lui… Plaisait. Parce qu’il avait l’air fort. Et elle non. Et qui parvenir était une victoire particulièrement savoureuse.

-Vous me gardez ou non ? ne pût-elle s’empêcher de provoquer, encore.

C’était probablement la dernière chose à faire, et en tout point, elle avait déroger à ce que Louise lui avait apprit. Mais c’était épidermique. Quelque chose en lui lui donnait envie d’être têtue. Terriblement têtue. Et quelque chose dans ce lieu… L’attirait. Elle ne savait pas très bien quoi, ni si cela avait le moindre rapport avec ces ‘secrets’ dont il avait fait mention et qui attisait une curiosité enfantine, mais elle avait l’impression que ce château… L’appelait. Et lui promettait en un sens une forme de protection. C’était probablement idiot. Mais son éloignement de la ville, le fait qu’il soit si peu habité, son immensité aussi, tout cela lui rappelait le ciel qui lui manquait tant. Et quelque part en elle, elle avait cette étrange certitude. Ici, son don serait à l’abri. Ses sœurs seraient protégées.

Alors malgré elle, elle espéra très très fort qu’il finisse par dire oui. Au point de pincer les lèvres de nervosité malgré son air farouche.
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________________________________________ 2017-09-15, 17:43


How does a moment last forever

Le jeu des apparences était lancé et elle était la seule à pouvoir le briser ou non. Adam savait a quel point celui-ci pouvait être dangereux et leur coûter lourdement, presque espérait-il qu’elle serait suffisamment futée et téméraire pour mettre un coup de poing dans le miroir plutôt que de rester plantée là. Un instant, il cru qu’elle n’en valait pas la peine. Qu’elle ne s’indignerait de rien et se contenterait de pleurer sur la manière dont il venait de la traiter. Une vulgaire ingénue rien de plus. C’était tout ce dont elle avait l’air, c’était tout ce qu’il espérait qu’elle ne soit pas. Il y avait assez d’imbéciles et autres faibles personnages dans cette ville pour qu’il en retrouve une supplémentaire sous son propre toit ; pas question que quelqu’un d’autre n’apprenne le secret de l’endroit et ne soit pas capable de vivre avec sans l’ébruiter. Presque aurait-il perdu moins de temps à lui l’avouer directement, au moins elle se serait enfuie et ils n’auraient plus eu à en parler. Adèle aurait pu retourner à d’autres occupations et lui à son mouron quotidien.

Mais, fort heureusement, elle remonta rapidement dans son estime quand sa colère franchie sa raison et sa voix. Bien droite sur ses pieds, le regard planté dans le sien, elle osait relever tête et menton à son encontre sans trop trembler ni défaillir – ou pas trop. Elle avait au moins le mérite de tenter et il du lui accorder cela, ne perdant pas une seule miette de son discours ou des sentiments éparses qui éclatèrent au fond de ses grands yeux encore trop innocents. Il la laissa parler, la laissa déblatérer et Adèle intervenir en refusant de bouger de sa place. Toutes ces formalités administratives ne le regardaient pas le moins du monde, c’est pour cela qu’il existait une secrétaire, non ? Joanne avait été à la fois très aimable et prodigieusement agaçante de la laisser derrière elle pour son voyage. Pensait-elle qu’il avait vraiment besoin d’un chaperon supplémentaire ?!

« Ce serait…. Idéal. » Déclara-t-elle, passant de l’un à l’autre dans l’espoir sans doute qu’on accède à sa requête. « C’était ce qui était convenu dans l’annonce. » Que croyait-elle qu’il ai à faire de cette annonce ? Il n’en était pas l’auteur ni le responsable, juste celui qui devait prendre la décision pour quelque chose qu’il n’avait pas désiré.

Farouche créature. Pleine d’audace et de vigueur, un animal fragile mais qui attaquait lorsqu’on le mordait. Intéressante perspective que voilà. Tellement qu’il laissa le silence et le doute s’installer entre eux, Adèle suspendue à ses lèvres avec le stylo en l’air et Evangeline… Assaillie par mille questions qu’elle n’osait visiblement pas poser. La garder ou non. Presque avait-il l’impression qu’on parlait d’un animal de compagnie alors qu’une jument aurait été moins farouche. Soupeser. Estimer. Comprendre en penchant légèrement la tête sur le côté, passant sa main sur sa bouche et sa barbe pour les tapoter du bout des doigts. Qu’attendait-il vraiment de ce résultat ? Qu’espérait-il trouver dans cet échange ? Et elle, que venait-elle chercher sous son toit ?

Il esquissa un sourire moqueur du coin des lèvres et ce permis un soupir amusé, échangeant un regard avec Adèle qui ne sembla pas en comprendre la signification. Ce n’était pas indiqué sur ses feuilles, elle n’avait le droit qu’à deux réponses ou bien de passer outre s’il grognait ; rien de précis s’il se permettait un éclat de rire. Pourtant c’était ce que faisait Adam, envahit soudain d’une étrange satisfaction face au caractère impossible que semblait avoir la jeune femme. Une poêle était moins têtue et connaissait mieux son travail, à n’en point douter. Mais elle se montrait déterminée et c’était ce dont ils avaient besoin sous ce toit : de détermination et d’objectifs. D’avancer quant la langueur commençait à devenir omniprésente. Il avait perdu tout espoir de malédiction à la disparition de Belle, sans doute restée dans le monde des contes, et s’était même résigné à finir ses jours en bêtes. Qui sait, peut-être qu’elle les aiderait à relever un peu la tête dans l’attente de la date fatidique ?

Trente-cinq années. Cela semblait passer si vite et rester encore pourtant si lointain… Il ne lui restait plus que deux ans et impossible de trouver quelqu’un pour briser cette malédiction. Qui voudrait aimer quelqu’un comme lui quand on connaissait la vérité ? Qui n’allait pas fuir en le voyant ? Il avait rencontré des gens différents à Storybrooke, des benêts comme des adolescentes très intelligentes, mais aucun qui lui aurait laissé entrevoir le moindre espoir. Adam n’était pas fait pour s’attacher à quelqu’un ; il le savait, c’était comme ça. Autant passer son temps à autre chose que d’y rester bloqué, sinon il n’aurait jamais pu mettre un pied en ville ou travailler pour le shérif.

Alors pourquoi cette fille lui donnait-elle l’impression d’une claque magistrale et réveillait-elle en lui des sentiments aussi obscurs que dévastateurs ? Il avait croisé bon nombre de femmes et d’autres habitantes sans jamais rien éprouver d’inhabituel. Et voilà qu’Evangeline était présente depuis quelques minutes qu’il avait l’impression qu’un ouragan s’acharnait à mettre le bazar dans son crâne. Qui était-elle, au fond ? Une envoyée de Carlisle ? Ce serait risible et ridicule, hautement. Ce professeur s’abaisserait décidément bien bas pour tenter de l’amadouer de la sorte et de le flouer… Autant ne pas penser à lui ou il allait s’énerver inutilement. Evil gardait une rancœur incompréhensible à son égard et autant qu’il soit le seul à s’en faire pour ça. Lui n’avait pas le temps pour ces sottises.

En attendant, cela ne répondait pas à la dernière question posée.

« Venez avec moi. » Ordonna-t-il, ou bien était-ce réellement une question ?

Il tourna les talons pour quitter le petit salon. Adele fixa son grand dos en train de disparaître, interdite et la bouche ouverte de surprise. Qu’est-ce qu’il se passait ? C’était une catastrophe ! Monsieur Adam n’avait pas répondu et en plus il chamboulait entièrement cet entretien ! Elle échangea un regard interrogatif avec la demoiselle avant de reconnecter ses neurones et d’agiter la main.

« Suivez-le ! Dépêchez-vous ! »

Il fallait qu’elle rassemble les tasses de thé et ramène les papiers dans la cuisine… Ou bien était-ce le contraire ? Oh mince alors, voilà que tout se retournait dans sa tête et qu’elle ne savait plus où donner de l’esprit. Elle chercha le moindre indice dans les post-it et les notes mais rien ne laissait présager une telle chose. Retombant sur la chaise, s’éventant de sa main, Adèle manqua de tomber en pamoison mais – fort heureusement – Mrs Samovar passa par-là et se dépêcha de ressaisir notre secrétaire préférée. Il était absolument inconvenant de laisser deux jeunes gens inconnus seuls sans chaperon ! Qu’il soit roi ou non, Mademoiselle Evie était une jeune femme innocente et il aurait peut-être tôt fait de lui arracher sa vertu ! Oh bon sang, à cette idée elle devint livide puis secoua violemment la tête. Non, Monsieur Adam pouvait se montrer très gentleman et distingué ; Miss Joanne s’en assurait…

Dans le doute, elle attrapa le calepin et se dépêcha de se diriger vers le hall. Mais une fois à la porte, elle posa sa paume sur le bois et la poussa pour la refermer. Qui donc laissait l’entrée ouverte de la sorte ? N’importe qui aurait pu entrer voyons, et les courants d’air provoquaient des rhumes de cerveau. Vraiment, quelle indélicatesse !

Adam se trouvait dehors et marchait à grandes foulées, bien qu’il s’arrêta au bout de quelques mètres pour attendre Evangeline qui n’avait pas l’air très sûre de devoir le suivre. Allons bon, il n’allait pas la manger ! Il l’aurait fait plus tôt s’il l’avait pu. Il attendit qu’elle soit à sa hauteur pour reprendre sa marche et contourner l’entrée principale du château pour longer celui-ci par le flanc. On pouvait ainsi découvrir de nouveaux jardins, pas tous en bon état vu les mauvaises herbes qui s’amusaient à s’infiltrer ça et là, et l’étendue verdoyante qui se dessinait jusqu’à l’horizon. L’orée de la forêt semblait être la seule limite.

Il ne dit rien avant d’arriver à l’arrière et de s’arrêter enfin, peu essoufflé par leur trajet. Il attendit la jeune femme, moins rapide que lui mais non moins téméraire. Les jardins taillés longeaient un immense bassin aux fontaines éteintes, des étendues vertes et des haies alignées en symétrie, des fleurs plus ou moins colorées dans divers bosquets sur des mètres et des mètres de flore, et des arbres… Beaucoup d’arbre. Le château était bordé par deux grandes allées de peupliers qui disparaissaient en direction du lointain, traçant un chemin que jadis beaucoup de nobles empruntaient pour se rendre au lac ou dans des petits carrés de plaisance. Aujourd’hui cela n’avait rien perdu de sa superbe mais la végétation était un peu plus folle, un peu moins ordonnée et bien moins cajolée. Le jardinier était décédé l’hiver précédent et personne n’avait été trouvé pour le remplacer, ou pas suffisamment longtemps.

Au loin sur la gauche, on pouvait apercevoir des tonnelles recouvertes de ronces et de roses d’un rouge éclatant. Ces dernières s’étalaient dans toutes les directions, remontant même le long des pierres grises jusqu’à frôler les hautes tours et créant un mur d’épines qui arrivait jusqu’à eux. Contrairement au reste des fleurs un peu laissées pour compte, les roses semblaient éclatantes de santé et encore suffisamment vigoureuses pour piquer quiconque s’approcherait d’elles. Adam les ignora volontairement.

« Voilà les jardins dont vous aurez à vous occuper. » Déclara-t-il, les bras croisés sur son torse en observant sa réaction, avant d’ajouter : « Il y a un aide-jardinier qui vient trois fois par semaine. Le reste du temps, vous en serez responsable. Et quand vous ne vous occuperez pas de l’extérieur, il faudra nettoyer l’intérieur en compagnie de Mrs Samovar et d’Adèle, que vous venez de rencontrer. »

Son ton, d’abord bourru, c’était radoucit en fin de phrase. Elle disait avoir les épaules solides. Elle exprimait le désir d’apprendre. Restait donc à voir si ce lieu allait réellement lui convenir ou si elle préférait jeter l’éponge immédiatement.

« Cela demande beaucoup de travail et d’attention. C’est épuisant physiquement et moralement, c’est pour cela que vous serez logé ici. Dans l’aile Est. »

Il la désigna du menton, l’une de ces grandes tours devait bien abriter une chambre pour l’accueillir. Il marqua une nouvelle pause, observant les jardins aux mille souvenirs qui ne tardèrent pas à ressurgir derrière ses prunelles.

« Autrefois, des centaines de gens foulaient chaque jour l’herbe et le gravier pour admirer la beauté de cet endroit. J’aimerais lui redonner la splendeur qu’il possédait d’antan… » Son visage s’assombri légèrement. « … Mais je n’ai pas le temps de le faire. J’attend de vous qu’il soit de nouveau agréable et en pleine santé pour le printemps prochain. »

Il se tourna pour frôler l’une des roses de sa main, la fixant avec une colère sourde qui disparue rapidement pour une espèce de tristesse dont il tut la raison.

« Ne cueillez aucune plante qui n’est pas une mauvaise herbe et ne vous approchez pas des roses. » Cette fois, son ton était plus ferme. « J’accepte de vous engager pour vous occuper du château et de ses extérieurs, mais j’ai deux conditions auxquelles je ne ferai aucune dérogation : vous ne touchez à AUCUNE rose et vous ne montez pas dans l’aile Ouest. Est-ce bien clair, mademoiselle… Evie ? »

Il avait fait l’effort de l’appeler par ce sobriquet bien moins agréable que son prénom. Agréable, pardon ?!

« Est-ce clair pour vous ? »

Parce que pour lui, rien n’était plus brumeux que de comprendre pourquoi il appréciait tant observer son visage près de ce grand mur d’épines sombres… Fichue chaleur qui devait lui tourner la tête.




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________________________________________ 2017-09-28, 21:03

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-Pourquoi?

La question lui échappa sans même s’en rendre compte, se mordillant la lèvre à peine eut-elle franchit la barrière de sa pensée. Mais cela l’intriguait. Vraiment. Pourquoi donc n’aurait-elle pas le droit de cueillir ces fleurs ? C’était bizarre comme demande, non ? Enfin, ça lui semblait bizarre. Pas qu’elle ai la moindre affinité pour ces fleurs -en vérité, Evie préférait les tulipes et le mimosa, voir le myosotis, que Sab lui avait montrer dans un des nombreux livres à image qu’il lui avait ramené pour l’occuper. Mais c’était juste cette… insistance qui l’intriguait. L’interdiction de l’Aile Est aussi, oui, mais ces roses...

-Excusez moi, je euh…

Se raclant la gorge, elle se redressa sur ses pieds, fixant l’homme qui lui faisait face dans les yeux.

-Oui, c’est clair, confirma-t-elle, le cou tendu, sans ciller.

Il eue une sorte de rictus, comme si son attitude le faisait rire, et Evie pinça les lèvres dans une attitude boudeuse. Elle n’aimait pas du tout ce sourire. Pas du tout, du tout. C’était même absolument irritant et elle avait envie de lui demander ce qu’il y avait de si drôle pour le faire rire ainsi, mais elle se retint, sa main droite se serrant en un petit poing.

Un long moment, ils restèrent ainsi, à se toiser et se jauger, avant qu’il ne finisse par lui tourner le dos, annonçant d’un ton bourru qu’Adele allait lui montrer sa chambre, et qu’il ne parte dans l’espère de roseraie que constituait cette partie du jardin. Malgré elle, Evie resta un instant sur place, le visage contracté et les mâchoires serrés. C’était… Tout ? C’était tout ce qu’il avait à lui dire ? Et puis qu’est-ce que ça voulait même dire ?! Elle était engagée, c’était ça ? Elle pouvait habité ici ? C’était… Une bien drôle de façon de dire à quelqu’un qu’il était engagé, non ? Et puis c’était quoi tout ces mystères qu’il faisait, avec ses roses et son Aile Est interdite !

Malgré elle, elle le fixa un long moment, disparaître dans l’un des recoins de son immense jardin et elle attendit encore un autre long moment avant de passer ses deux mains le long de son front jusqu’aux racines de ses cheveux. Bon sang ! Ses coeurs battaient une chamade endiablée, l’obligeant a respirer plusieurs fois de grandes goulées d’air. Bon sang de bon sang, mais dans quoi elle venait juste de s’engager encore ?! Elle ne savait rien faire. Rien du tout ! Tout ça c’était… Beaucoup trop grand ! Elle n’allait jamais y arriver, elle était folle d’avoir prétendu le contraire ! Mais c’était sa faute aussi, à se montrer aussi… Exaspérant ! Si il ne l’avait pas été, elle aurait pu lui expliquer le problème mais là, elle avait juste envie de le… Elle eue un petit cri de frustration, avant de soupirer, posant un main douce sur sa poitrine.

-On se calme. Tout va bien.

Parfois, elle avait l’impression que ses sœurs se parlaient entre elles, criant, piaillant,se coupant la parole dans un bruit assourdissant qui lui prenait son souffle. Fichu corps humain. Pas fait pour pomper si vite le sang… Elle eue un nouveau soupir, fermant les yeux un instant avant de les rouvrir et de balayer le jardin -ou plutôt la petite part de jardin- qui l’entourait. Elle devait avouer que sa la présence de ce Monsieur Adam pour l’énervée, c’était un très beau jardin. Partout où l’on posait les yeux, ce n’était que verdure ou fleurs, et où le silence n’avait rien d’un véritable silence. C’était plus… Des bruissements. Ténus. Discrets. Presque invisbles mais si l’on tendait bien l’oreille, on pouvait entendre les feuillages balayés par le vent. L’onde d’une eau dérangée. Le moelleux de l’herbe, qu’elle foula du pieds pour l’entendre se mouvoir. Oui. Elle devait bien avouer que c’était un magnifique jardin.

De façon complètement enfantine, ce fût cette constatation qui lui fit bomber le torse. Bon. Elle devait bien avouer qu’elle n’y connaissait rien, que cela allait être compliqué et demandé une rigueur exemplaire mais ! Elle en serait capable. Elle allait le faire. Parce que ce jardin ressemblait un peu à ce qu’elle savait les humains capable de faire. De créer. De concevoir et peut-être qu’ici, bien à l’abri, elle pourrait peut-être s’apaiser assez pour remplir son rôle à nouveau.

C’était pas gagné, mais on pouvait toujours rêver, non ?

D’un pas vif, elle pivota sur elle même, remontant le pan de jardin qu’ils avaient parcourus ensemble, jusqu’à retrouver l’escalier de pierre qui menait au hall principal. Dès qu’elle s’y glissa, elle cru entendre une voix provenir de l’une des salles et elle eue bientôt la surprise de découvrir Adele, en train de minauder une chanson, accoudée à la table avec une tasse entre les doigts. Elle semblait en très grande discussion avec un grand comme, à la moustache… Très gominée.

-Euh… Bonjour?

-Ah la voilà ! s’exclama l’homme, en contournant la table pour venir la prendre par les épaules. Permettez moi de vous embrassez sur chaque joues !

Ce qu’il fit, à grand renfort de bruits, ce qui surprit grandement Evie, qui écarquilla de grands yeux.

-Bienvenue, bienvenue ! C’est toujours un plaisir de rencontrer un nouveau visage en ces murs ! Et quel visage, Adele ! Tu ne trouves pas ?

-Hum hum, fit-elle, un peu distraite, les yeux rivés sur sa tasse de thé avant de relever les yeux. Oh ! Mademoiselle Evie ! Vous êtes revenue ! Où étiez-vous donc passé, j’ai eue si peur de vous avoir perdu!

Malgré elle, Evie ne put s’empêcher de faire une moue explicite, les yeux grand écarquillés.

-Euh j’étais… Dans le jardin avec… Monsieur Adam.

-Oh ma pauvre enfant ! Vous allez bien ? Avez-vous mal ? Oh grand dieu, mais il va entendre Miss Joanne si jamais il vous a...

-Adele voyons calme toi, se mit à rire l’homme. Quelle réputation tu fais à notre Maître ! Je suis sûr qu’il s’est contenté de lui montrer le jardin, n’est-ce pas Mademoiselle…. Evie, c’est cela?

-Euh je… Oui. C’est cela. Et je… n’ai vu que les jardins.

Adele posa une main sur son coeur, visiblement hautement soulagée, ce qui fit beaucoup rire l’homme qui s’empressa d’aller l’éventer, plus par jeu qu’autre chose visiblement.

-Tu es incorrigible Adele!

-Est-ce que c’est comme ça que je dois l’appeler aussi? Maître?

-Miss Joanne a dit que vous pouviez l’appeler Monsieur Adam. C’est écrit dans mes fiches! renchérit-elle, en tendant la main vers le bloc-note qu’elle avait laissé sur l’un des plans de travail.

-Oh et appelez moi Lumière. Tout le monde m’appelle comme ça ici.

Il eue une sorte de courbette, qui fit glousser Evie, et ravit ledit Lumière.

-Charmante ! Maître Adam a-t-il dit quoi que ce soit que nous puissions… Eclairer?

Il gloussa, comme amusé par une astuce, et Evie fit de même, mais sans la saisir.

-Je euh… Oui. Il m’a dit que Adele devait me montrer ma chambre.

A peine eut-elle prononcer qu’Adele explosa littéralement de joie, venant saisir les mains d’Evie en trépignant sur place.

-Oh mon petit ! C’est fabuleux ! Vous êtes des nôtres oh, c’est… Fabuleux ! Je suis tellement heureuse pour vous, oh ! Quand Miss Joanne va savoir tout ça, oh si vous saviez!

De nouveau, Lumière l’éventa, la faisant rire, et Evie se dit qu’elle commençait à vraiment apprécier cette jeune femme… Bien que bizarre.

-Ne perdons pas de temps ! Au plus tôt vous aurez votre chambre, au plus tôt vous pourrez venir vivre ici ! Oh Lumière, je n’en reviens pas ! Tu te rends comptes?!

Lumière acquiesça, avec un rire, avant de revenir prendre Evie par les épaules.

-Je vais de ce pas prévenir les autres Mademoiselle Evie ! Ils seront ravis de vous rencontrez eux aussi!

En quelques gestes, Evie passa de l’embrassade de Lumière à l’escorte bras dessus, bras dessous d’Adele, qui avait complètement oublié les règles de bienséance.

-Ne vous inquiétez pas, si vous rencontrez la moindre difficulté, nous serons tous là pour vous aider. C’est un travail d’homme, mais vous êtes tout à fait capable d’y parvenir!

Elle était si encourageante et déprimante à la fois qu’Evie se demanda bien si ses résolutions n’étaient pas pur vent.

-Mademoiselle Adele ? Est-ce que le… Manoir...

-Chateau.

-Chateau possède une bibliothèque. Je voudrais me renseigner sur.. Les plantes du jardin.

Et un plan du château ne serait pas de refus non plus.

|Hum, je ne sais, répondit-elle pourtant immédiatement. Mais je demanderais à Miss Joanne et Monsieur Adam. Ah voilà… ah non. Celle-ci ? Non plus. Ah! fit-elle quand enfin, sa clef sembla fonctionner sur l’une des lourdes portes du couloir où elle les avaient emmenés.

Dès que la porte fut poussée, une forte odeur de poussière prit les narines d’Evie, qui se retint de tousser. Adele alla jusqu’à la haute fenêtre, dont elle tira les rideaux et Evie en resta bouche bée. Sa ‘chambre’ était immense. La chambre qu’elle occupait chez Sab aurait pu rentrer deux fois dedans, facilement ! Un immense lit, pourvu de rideaux, reposait à sa droite, entièrement drapé de bleu. Le long des murs, des peintures et des moulures en plâtre, certes poussiéreux, mais luxueux, donnaient un cachet spectaculaire à la pièce. Il y avait également une grande armoire et un secrétaire, pourvu d’un miroir, gris de poudre. Trois fenêtres inondaient la pièce de lumière, la dernière donnant sur un petit balcon rond, d’où elle pouvait apercevoir une large partie de la propriété. Mais le plus magnifique pour Evie fut le lustre. Entièrement fait d’ambres, ce lustre à pampilles ressemblait à s’y méprendre à un petit amas d’étoile, comme elle en dissimulait contre son sein. C’était magnifique, radieux, époustouflant et cela n’échappa pas à Adele, qui trépigna à nouveau sur place.

-ça vous plait ? Bon c’est poussiéreux mais ça reste joli ! Nous avons aussi une salle violette et une rose, si vous préférez.

-C’est… c’est parfait, bafouilla-t-elle, totalement sous le charme du lustre, dont elle ne parvenait à détourner les yeux.

-C’est parfait! répéta Adele, visiblement survoltée. Quand est-ce que Monsieur Adam a dit que vous pouviez emménager ?

-Je… Je n’ai pas demandé, je...

-Laissez donc, fit-elle avec un petit geste de la main. Si il n’a rien dit, ça veut dire que vous pouvez emménager dès ce soir si ça vous convient!

-Je ne peux plus rentrer chez moi?

-Oh mon chat bien sûr que si ! Mais vous devez emménager demain au plus tard. Je doute que Monsieur Adam accepte plus de délais.

-Comment est-il? fit-elle nonchalamment, s’avançant vers le secrétaire pour en balayer la poussière. Vous aviez l’air très inquiète de ce qu’il aurait pu me faire dans le jardin.

-Oh ? Ah oui, non, ce n’est que les règles de bienséance. On ne laisse pas une femme à vertu seule avec un homme voyons!

Elle dit cela avec le plus grands des sérieux, ce qui fit rougir Evie. Ah. La vertu...

-Ne vous inquiétez pas, c’est un homme compliqué mais c’est un homme bon. Quand il n’est pas de mauvaise humeur. Mais il peut être très intéressant et clément, si ce n’était ces secrets qui…

Elle s’interrompit en pleine phrase, marmonnant pour elle même.

-Vous disiez? releva alors Evie, s’approchant d’elle.

-Pardon? fit Adele, en papillonnant des puapières.

-Vous parliez des secrets que pouvait avoir Monsieur Ad..

-Des secrets ?! Ah ! Quelle baliverne ! Monsieur Adam n’a pas plus de secret que vous et moi jeune fille ! Alors, la chambre vous plait-elle ? J’ai aussi une chambre violette et un rose, mais avec une moins jolie vue, sauf pour la violette, mais elle est exposé sur l’entrée, donc moins sur le jardin, mais vous savez, Miss Joanne pensait que...
FIN
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