« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
M’occuper des problèmes des autres, c’était devenue monnaie courante depuis quelques temps : un souci, un besoin de parler ? Va donc voir Artémis, c’est elle l’empathe. J’avais l’impression d’avoir hérité du statut de grande sœur, et de psychologue divine par la même occasion. Non pas que cela me dérangeait. Rassurer, aider les autres c’était un peu comme une seconde nature chez moi. Aussi, mis-je tout en œuvre pour tenter de balayer les doutes qui rongeaient ma sœur. Calmement, je reposais ma tasse de thé à présent vide sur la table basse et me tournait à nouveau vers Athéna :
- Il y a de deux dieux de la guerre, parce qu’il y a deux manières de faire la guerre. Arès pense avec ses muscles. Il est le côté guerrier, destructeur de la fonction. Toi, tu es plus réfléchis, plus stratège. Tu représentes le côté intelligent. Crois-moi, repris-je, je suis extrêmement bien placée pour savoir qu’il n’est pas un bon stratège.
C’était un écho à notre aventure dans le Marchand de Sable. Un sujet, que je n’abordais que rarement. Comme la plupart de ceux ayant été présent d’ailleurs. Néanmoins, pour une fois je choisis sciemment de sortir de ma réserve. Il était rare de voir la déesse de la sagesse douter. Athéna faisait souvent l’effet d’un roc. Elle donnait, l’impression que rien ne pouvait l’atteindre. Et tout comme je me fermais comme une huitre quand la situation m’échappait, ma sœur se faisait plus acide. Chacune avait sa manière de se protéger, et qu’elle accepte ainsi de se livrer si je n’en montrais rien, me faisait immensément plaisir. Cela prouvait que notre relation avait évolué, et que nous pouvions faire table rase du passé afin d’avancer.
Quoi qu’il en soit, elle choisit de rebondir sur mes propos au sujet de Neil et Jules. Ce qui de base s’était avéré une boutade de ma part, devenait une possibilité de plus en plus séduisante à réaliser dans la bouche de ma sœur. Les enfermer tous les deux quelque part, sans que Neil ne puisse utiliser ses pouvoirs afin d’essayer de régler les choses une bonne fois pour toute me plaisait bien. Ils étaient pénibles il fallait dire. Toujours à se voler dans les plumes et à se comporter comme s’ils étaient encore au bac à sable…Je roulais des yeux rien qu’à cette pensée :
- Qu’est que l’on risque ? Hormis qu’elle aille se plaindre chez Apollon, pas grand-chose. Et maitre d’Olympe ou pas, on a déjà discuté du statut avec Neil. Je suis sa tante. Ce qui signifie que si je décide de faire quelque en tant que telle, il n’a pas son mot à dire. Puisqu’il est son « petit ami » et d’une manière général, je lui impose la neutralité, dans un conflit m’opposant à elle. Ce ne sont pas ses affaires, c’est la tante qui se confronte à sa nièce. Pas la sœur de son copain. Ce sont des subtilités à saisir. De plus, j’ai un autre atout dans ma manche, pour le convaincre de se ranger de notre côté.
Un sourire digne du Cheshire dans l’œuvre de Lewis Caroll s’afficha sur mes lèvres, et captant le regard curieux d’Athéna, je me décidais à développer :
- Figure toi, que mademoiselle a semble-t-il l’air de faire une fixette sur le fessier de notre ami l’écrivain. Apo' vient régulièrement s’en plaindre auprès de moi, espérant que je vais compatir à ses jérémiades. Ce qu’il peut bien évidemment toujours attendre.
Généralement, je me contentais de le regarder par-dessus un de mes livres, de rétrécir mon regard, et de me pincer les lèvres. Signe, que je n’avais nullement l’intention de participer à la conversation, et qu’il ferait mieux de changer de sujet avant que je n’atteigne le point de non-retour question exaspération.
Ce fût en un sourire indulgent, que cette fois-ci mes lèvres s’ourlèrent lorsque la question de la génétique de notre nièce fût abordé. Parmi nos sœurs, je devais très probablement être la seule qui appréciait la déesse de l’amour à sa juste valeur. Aphrodite, avait toujours été cordiale avec moi, et je lui avais en quelque sorte, rendue cela en lui assurant un soutien indéfectible lorsqu’elle s’était retrouvé enceinte d’Elliot. Je m’imaginais déjà, en tata gâteaux à gâter ce bébé. Tout ceci me paraissait tellement loin à présent…
- Vu ses parents et grands-parents, Neil n’avait malheureusement, pas beaucoup de chance de s’en tirer honorablement du point de vu de la génétique.
Etant donné le résultat deux générations plus tard, il était certains que je ne souhaitais nullement être tata. Rien que l’idée d’un mélange de tout ça, rajouté à Apollon me faisait grimacer en plus de me provoquer un frisson d’horreur le long de l’échine. Que Gaïa m’en préserve.
- J’y pense, est-ce que cela t’intéresse de visiter un peu ? On pourra poursuivre notre discussion et puis quelque chose me dit qu’il a besoin de bouger dis-je désignant le chiot qui fixait avec envie le couloir dans lequel, Athéna, Luna et la dernière femelle avaient sans doute disparût.
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Depuis quand en venait-elle à se confier autant à Artémis ? Les choses avaient bien changé en l’espace de quelques années… Sans doute parce que toutes ces difficultés qui semblaient entre autre être liées à Storybrooke avaient permis de faire tomber plusieurs murs entre les dieux. Oh bien sûr, certains ne s’entendraient jamais vraiment… Mais des rapprochements avaient été faits, donc le sien avec Artémis et Apollon notamment.
- Peut-être… Dit-elle en haussant les épaules avant de sourire en coin. J’avoue qu’à cette époque, je passais mon temps à retravailler ses plans… Je t’avoue que ce monde me plaisait bien au fond…
Elle avait été respectée, crainte parfois, enviée, mais toujours suivie et soutenue. Elle avait fait ses preuves et il n’y avait pas eu d’erreur de parcours comme cela avait été le cas dans la réalité. Quoi que… Son entorse au sacrement du mariage, ça pouvait rentrer dedans… Mais Athéna s’était tout de même toujours efforcée de respecter ses responsabilités. Notamment auprès de sa fille. Qui avait été la seule raison dans ce monde du Marchand de Sable pour qu’elle ne divorce pas… La déesse ne repensait pas souvent à cette époque, d’autant qu’elle avait été mère dans ce monde. En y repensant, c’était un rôle qui ne l’avait pas tant dérangé que cela… Et pourtant, elle était loin d’être capable de prendre soin des gens de sa famille. Il n’y avait qu’à voir les liens qu’elle entretenait avec ses neveux et nièces, elle n’était pas assez proche d’eux alors qu’elle l’aurait bien aimé. Mais s’imposer n’était pas dans son caractère…
Elles changèrent alors de sujet, parlant de la rivalité entre Jules et Neil. Rivalité qu’Athéna avait dû supporter tant bien que mal durant leur aventure dans le monde des contes. Plus d’une fois, la déesse avait été tentée de leur en coller une à tous les deux. Elle ne s’était retenue qu’in-extremis, avec beaucoup de difficultés, alors même que la brune était tout de même assez réputée pour son sang-froid et son calme glacial…
- C’est sûr que je risque moins que toi… Dit-elle en souriant. Quoi qu’Apollon pourrait toujours trouver l’idée très motivante que de venir me parler de ses soucis de couple avec Neil… Songea-t-elle par la suite. En tout cas, c’est bien si vous avez réussi à mettre en place quelques règles là-dessus avec ton frère…
Parce que sinon, la situation serait plus qu’étrange et surtout, sans contrôle. Hors pour que les jumeaux divins ne perdent pas leur lien, Athéna ne voyait pas d’autre solution que de poser des limites très restreintes dans toute cette histoire… Captant le regard de sa sœur, la guerrière la regarda, intriguée, jusqu’à ce que Diane ne lui balance la nouvelle.
- Non mais sérieusement ?! Soupira-t-elle en levant les yeux au ciel. Déjà nymphomane cette gamine…
En même temps, elle avait de qui tenir. Entre Aphrodite et Hadès, la pauvre gosse partait déjà avec un certain handicap à ce niveau-là, les deux dieux n’étant pas connus pour leur modération au niveau sexuel…
- Ce n’est pas faux… Mais je la voyais toujours si sérieuse que je ne pensais pas voir un jour cette facette de sa personnalité… Avoua-t-elle doucement.
Puis Diane lui proposa de visiter la maison, lui montrant au passage que le chiot était resté à ses côtés tout le temps, alors même que sa mère et ses sœurs étaient parties depuis un moment. Touchée par cette loyauté, Athéna le gratifia d’une caresse sous les oreilles où il semblait être assez sensible. Cela sembla lui plaire en tout cas et la brune en fut relativement contente. Un lien s’était bel et bien créé entre eux…
- Allons-y. Dit-elle avec un sourire en se relevant, le chiot à ses côtés.
Diane Moon
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Je pense que c’était de nature publique que nos opinions divergeaient sur le monde crée par Elliot. D’un côté, me retrouver mariée à Arès qui plus est, n’avait jamais réellement fait partie de mes plans de carrière. Alors, de savoir que mon neveu m’avait un peu forcé la main n’avait pas été pour me réjouir. Néanmoins, cela me rappela à quel point les choses étaient différentes avec Athéna à cette époque, et comme elle me semblait lointaine à présent. C’était presque une autre vie :
- C’est parfait alors, on va commencer par l’étage si tu le veux bien, il y a plus de choses à voir.
Devançant ma sœur dans les escaliers, je la menais jusqu’à l’étage de la maison avant de prendre la direction du fond du couloir afin d’en ouvrir une porte :
- Ici, tu auras probablement reconnus la chambre d’Apollon au bazar ambiant qui y règne. Soit disant que monsieur est un artiste, et un incompris dis-je en levant les yeux au ciel. Je le soupçonne en vérité d’être allergique au rangement dis-je sur le ton de la confidence.
Le nombre de fois où j’avais dût ranger le foutoir mit sur Olympe, en attestait. J’étais à peu près certaine que si je ne repassais pas derrière, la citée deviendrait très vite sens dessus dessous. Pour ça aussi, tiens je devrais demander des honoraires. Non pas que j’en ai réellement besoin, mais par pure principe et aussi un peu l’envie d’embêter mon jumeau. Mais en même temps, il était tellement facile à embêter….
- Puisqu’on parlait de règles tout à l’heure. Outre le fait, qu’il ne se passe jamais rien ici, j’ai également interdit à Apollon qu’il se passe quelque chose sur Olympe. La citée a beau être grande, je me suis dit que ça ne vous plairait pas forcément, à toi et aux autres habitants à temps plein de croiser Neil en petite tenue. S’il ne le respecte pas, n’hésite pas à m’en faire part, je me noterais dans un coin de faire la même chose, si jamais un jour je décide de me mettre à nouveau avec quelqu’un, juste histoire de lui montrer à quel point c’est désagréable.
De nous deux, Apollon était le plus possessif. Si, j’avais de tout temps, laissé les femmes l’approcher sans broncher, estimant qu’il était un grand garçon et que de ce côté-là il faisait ce qu’il voulait. Lui, en revanche n’appréciait pas le simple fait, qu’un homme me regarde. Il, n’était pas question que qui que ce soit lui vole sa sœur jumelle. Et mine de rien, il pouvait être extrêmement intimidant lorsqu’il s’en donnait la peine. Mieux qu’une ceinture de chasteté j’avais un frère jumeau horriblement jaloux. Alors, s’il ne respectait pas les conditions et règles que je lui avais imposé, je n’hésiterais certainement pas à lui rendre la monnaie de sa pièce lorsque je le pourrais. Ce serait bien plus efficace pour qu’il retienne la leçon qu’un quelconque sermon.
Je songeais également à lui expliquer, que sa chambre n’était pas un espace de stockage pour ses peintures. J’avouais par moment, me demander s’il considérait encore cette maison comme la sienne ou comme un simple espace de rangement, comme je le faisais avec la mienne sur Olympe. Non pas qu’il me manque c’est juste…Je me demandais lequel des deux endroits était réellement chez lui.
Préférant laisser mes méditations, de côté, je refermais la porte derrière nous, préférant amener ma sœur en direction de la bibliothèque. Étant donné tous les ouvrages que j’avais accumulés au fil des siècles, ils ne pouvaient décemment pas tous tenir sur les étagères de ma chambre. Seule, une petite partie y était entreposée, pour le reste, j’avais choisis d’installer une petite bibliothèque dans l’une des nombreuses pièces vides de la maison. Le tout agrémenté, par quelques objets d’arts provenant de la collection personnelle de mon frère. Cela conférait de suite une atmosphère plus chaleureuse à l’endroit.
- Ici c’est la bibliothèque, même si je songe à y installer une télé et à déménager la console du salon pour l’installer ici aussi dis-je songeuse. Je me dit qu’en terme de place, il y en aura sans doute plus ici qu’en bas où c’est déjà bien encombré.
A méditer, donc.
- La maison est un peu vide, dernièrement, avant elle était plus vivante. Mais, les filles sont grandes et il était temps qu’elles aient chacune un vrai chez elle. Pourtant, des fois je t’avouerais qu’elle me manque cette colocation. Sans doute, parce que je sais que ça ne se fera plus jamais. Et puis, Apollon passe la majeure partie de son temps sur Olympe hors je ne m’y sens pas vraiment chez moi. J’y vais régulièrement pour m’occuper des jardins, ou bien pour discuter avec lui de quoi faire à chaque fois que l’on apprend de nouvelles choses mais c’est vrai que par moment, je suis un peu nostalgique de cette époque.
Ma main se posa sur le rebord de la banquette occupant le centre de la pièce, tandis-que j’englobais le restant de la salle d’un regard distrait. Le chiot, lui avait finalement décidé que nous suivre, était une meilleure option que de rester avec sa mère et ses sœurs. A mon avis, il avait adopté Athéna. Je, pense qu’elle ne ressortira pas d’ici les mains vides :
- Je vais te montrer ma chambre, lui proposais-je comme cela on en profitera pour regarder les photos et tu me diras celles que tu souhaites conserver.
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Visiblement, Diane et elle n’étaient pas vraiment sur la même longueur d’onde par rapport au monde qu’Elliot avait inventé. Athéna en avait apprécié les instants, mais pas sa sœur. Cela pouvait se comprendre. Elle s’était retrouvée mariée à leur frère après tout… Mais Athéna avait pu expérimenter certaines choses grâce à ce monde. Notamment la maternité. Elle avait apprécié d’être mère. Mais savait qu’elle n’en serait pas une bonne. Au moins, elle s’était décidée sur quelque chose. Ceci dit, de l’eau avait coulé sous les ponts depuis. Et elle était seule de toute façon.
- Tiens, je croyais que les gens essayaient toujours d’avoir le rez-de-chaussée comme endroit pour réunir tout le monde. S’étonna-t-elle.
Jusqu’à présent, elle avait toujours connu l’étage comme l’endroit de repos et de calme. Ceci dit, un peu de changement c’était agréable. La déesse suivit sa sœur jusqu’à l’étage, souriant en voyant la première chambre. Qui était sans aucun doute celle d’Apollon, ce que lui confirma rapidement Diane, tout en se plaignant de son frère, ce que la brune comprenait parfaitement. Le dieu des Arts était souvent un grand gamin et c’était toujours dur à gérer un grand gamin…
- Faudra lui dire qu’il existe des remèdes contre les allergies. Ironisa-t-elle. On devrait le forcer à faire plus souvent le ménage, ça ira tout seul après. Dit-elle avec un petit sourire.
Cela ne pourrait pas faire de mal à Apollon en tout cas de nettoyer un peu derrière lui.... Diane le faisait le plus souvent, mais parfois c’était elle qui nettoyait les merdes du Roi des Dieux. Même si Apollon était le jumeau de Diane, la brune ne voulait pas laisser cette dernière toute seule dans la récupération des frasques du blond gamin…
- J’apprécie. Remarque, je pourrais lui faire vite passer l’envie… Répondit-elle avec un sourire en coin. Depuis qu’il a failli se recevoir quelques couteaux un peu partout sur son corps en voulant me réveiller un matin, ton frère ne vient plus dans ma chambre. Comme quoi, il peut apprendre.
Mais il fallait employer la manière forte. Ce qui n’était pas vraiment pour déplaire à la guerrière. Les deux déesses atterrirent ensuite dans la bibliothèque. Athéna apprécia tout de suite l’atmosphère chaleureuse de la pièce.
- Tu devrais le faire. Acquiesça-t-elle. Ça fera un espace de loisirs très agréable.
Athéna ne put rien ajouter de plus. Elle aussi regrettait souvent l’époque où ils n’avaient qu’à vivre leur vie en profitant de celle-ci… Où elle n’avait pas à se battre contre une menace titanesque… Avisant le chiot qui les avait suivis jusqu’ici, la déesse sourit. Le changement, ce n’était pas si mal tout compte fait !
- Toi, je crois que tu vas rentrer avec moi. Sourit-elle. Enfin, si tu es d’accord. Demanda-t-elle ensuite à sa sœur. Tu devrais organiser des soirées hebdomadaires. Suggéra-t-elle ensuite. Avec les filles. En faire une sorte de rituel. Histoire de pouvoir avoir du monde chez toi un peu comme avant mais pas totalement.