« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dégoûtez-moi ft. Wolley-Blue & Les membres de la mission
J'ai tenté d'avoir un bon plan, mais je n'ai jamais eu affaire à ce genre de chose donc ce n'est pas si aisé que ça. Mais finalement je suis plutôt contente du résultat parce que tout le monde s'y met pour l'aider et quand finalement Deborah enlève ses gants, je me demande sur qui elle va tester. Jusqu'à ce qu'elle se tourne vers moi. Bien évidemment c'est sur moi que ça tombe.
- J'espère pour vous que ca va marcher parce sinon je vais encore vous coller au train. - Oh je peux survivre. Vous par contre... Alors, tu te sens comment Blondie ? Totalement dégoûtée ou totalement gentille et souriante ? - Au risque de vous dégoûter, vous, je me sens totalement normale ! - Splendide ! Je crois que nous pouvons tous rentrer mais ne comptez pas sur moi pour les embrassades de départ. Si vous n'avez plus besoin de mon inspiration, je m'en vais,
Je reste tout le temps de l'inspection très joyeuse, comme toujours quoi. Et maintenant qu'elle est sauve et à peine le sait-elle qu'elle part. Je secoue la tête. Je la regarde, elle veut vraiment nous quitter rapidement. Peut-être qu'elle en a marre de nouveau ? En tout cas moi je compte bien avoir un peu de réconfort après l'effort que l'on vient de fournir. Maintenant la question c'est : est-ce que quelqu'un veut venir avec moi ou est-ce que je rendre chez moi retrouver le réconfort auprès de ma famille et d'une bonne bouteille de … de ce qu'il y aura ! Je me tourne vers les autres membres de « l'équipage » et leur fait un grand sourire. Le genre de sourire que je fais habituellement en fait.
Est-ce que ça vous direz d'aller boire un verre pour bien terminé cette … aventure ? La première tournée est pour moi !
Je les regarde et leur fais signe de venir. S'ils y en a qui veulent venir bien sûr. Après tout on est tous nous même alors maintenant il faut juste oublié tout ça et recommencer à vivre sa vie. J'espère vraiment que je ne vais pas finir en saleté de nouveau ! Je n'ai plus envie d'être méchante, ce n'est plus moi ! Je continue alors mon chemin avec le bar qui donnera l'alcool le plus fort pour oublier un peu tout ce que j'ai dis !
Les gens ce plaignait que j'étais bizarre. Mais personne n'a l'air de comprendre qu'ici, TOUT le monde est bizarre ! Même plus bizarre que moi d'abord ! Parce que pour vous, faire rentrer des voix dans la tête des gens c'est pas bizarre peu être ? Je regardais du coin de l'oeil tout le monde passer tour à tour afin de réalisé une bonne thérapie pour Deborah. J'me dis qu'en pyschologue, on était vraiment pas mal quand même. Ce fut surtout le petit là, l'eboueur, qui réussit à la guérir. Moi, j'aurais pu la guérir si elle l'aurait souhaiter ! Mais pour ca, il fallait avoir la lampe. Et la lampe ce trouvait être entre les mains d'Apple, vous voyez ? Je regardais la rousse s'éloigner, comme ci rien de cette journée n'était réel. Ou avait exister, j'étais certain que ca dépendait du sens dans lequel il était tourné ! J'étais quand même content d'être debarraser de cette rousse impulsive. Non mais c'est vrai ! Quelqu'un peu m'expliquer comment on pouvait réussir à bien ce porter avec une personnailité pareil ? Même si je dois avouer que la perte de cette enfant me rendrais triste pour elle. Personne ne devrait subir ca.
▬ « Je dis pas non pour un verre ! » m'exclamais-je en suivant la blonde, avant d'aller me poser sur le comptoir d'un barman qui nettoyait celui ci à l'aide d'un mouchoir. Je commandais un whisky, jetant un coup d'oeil à l'horloge. Oh bon sang. J'avais promis à Robyn de regarder Hansel et Gretel avec elle ! Vous comprenez, les confiseries, tout ca... C'était son truc. Je pensais que j'allais m'arrêter à un verre. Un verre c'est bien. Sauf qu'en fait, je me dis qu'avec ma cervelle chambouler par le bordel qui c'est passé aujourd'hui ...Deux verres ce serait bien. Je ne sais pas comment que j'ai fais pour me retrouver avec cinq verre, la vision carrément réduite et l'impression de chuter d'un première étage avec un déséquilibre digne d'un gosse de maternel. Mais je me sentais vraiment trop bien. Là d'un coup, j'étais presque prêt à me projeté au Mont Everest.
▬ « Ca manque de musique, y'a personne de partant pour un Karaoké ? Allez, faite pas vos chochottes. T'façon, tout le monde est bizarre dans cette ville,c'est plus un secret ! » déclarais-je. Je tournais un regard vers un gamin avec une casquette qui semblait ce marrer. Je l'attrapais par le col pour le trainer sur la piste et enclencher une musique. Bon, d'accord, c'était la musique du Titanic, mais quand même. C'était légendaire d'abord ! J'attrapais un verre de Whisky pour m'encourager. Je le tendis au gamin qui semblait retorquer qu'il était trop jeune pour la bierre. Il avait quel âge, deux ans ? Nan, il marche, il baragouine, il ce dandine. Ca, mes poulets, c'est un pré pubère. Je dirais les pires. Quoi que, les gamins de seize ans sont pas mal non plus. Je le dévisageais à sa remarque. « Ta quoi, 5 ans ? » dis-je en l'étudiant de prêt au risque de me retrouver brutalement contre son front. Il recula en précisant qu'il en avait onze.
▬ « Beh alors te plaint pas, ca va te donner des poils de moustache ca ! Allez boit ! » insistais-je en lui tendant le verre avec un sourire de débile. J'étais pas débile, c'était le sourire qui était débile. Le gamin bu une gorgé, avant de grimacer parce que c'était fort et de ce plaindre. Je lui passais le micro pour qu'il ce calme, et commençait à entamer la chanson de Céline Dion. Oui, plus viril tu meurs je crois. Et pourquoi ce gamin avait une tronche de One direction et chantait comme Justin Bieber ? Ou bien je tombe lamentablement dans les clichés peu être. Les gens nous regardait chanter sans trop savoir comment le prendre. Bon faut les comprendres, j'étais un mec bourré qui chantait my heart will go on avec un gamin qui ne ce détachait plus du verre de whisky et qui commençait à voir trouble. « MY HEART WILL GOOOO ONNNNNNNNNNNNNNNNNNN ! » Criais-je, pris dans l'émotion.
Quelqu'un pouvait me dire à qui appartenait le poulet qui criait comme ci on le découpait en rondelle ? Je cherchais le fautil dans la foule, avant de comprendre que ce cris perçant et horrible venait de moi. Ah. Problématique. Je chantais bien d'habitude pourtant ! Je finis par rattraper le gamin qui marchait plus très droit. Je devrais peu être lui retirer le verre de whisky non ? Je le relevais en retirant son verre des mains et en le buvant à plein gorgé. Bah quoi ? Autant le finir comme il fallait !
▬ « Eh mon pote, reste avec moi ! T'appelle comment ? » demandais-je entre deux souffles d'alcool. Il ouvrit les yeux en essayant de m'étudier, comme ci c'était la première fois qu'il me voyait.
« Jeremy. » souffla t-il. ▬ « Très bien kid, je vais te ramener à ta mère, c'est laquelle ? C'est la belle brune là bas ? » dis-je en apercevant une petite brunette accoudé sur une table, plongé dans son portable. Je sentais que le gamin secouait négativement la tête. J'arpentais la salle du regard, jusqu'à ce que je sente quelquu'n m'interpeller dans le dos. Je me retournais pour prendre connaissance de la portable, mais tous ce que je vis, ce fut un sac arrivé à toute vitesse et me cogner sévèrement la mâchoire. Des étoiles dansaient devant mes yeux, alors que j'entendais une voix crier. « Wouah, attendez, j'ai mal au crâne, vous voulez pas articuler comme tout le monde ? » déclarais-je en plissant les yeux et en grognant. VLAN !
« Mécréant ! » hurla t-elle. Qu'avez vous fait à mon fils ? »
▬ « Je crois qu'on a retrouver ta mère ... » soufflais-je à Jeremy, alors qu'elle me le reprit en pleine volé pour me remettre un coup de Lonchan dans le visage.
« Il me fait pousser les poils de la moustache ! » déclara le gamin tout guilleret. Elle tourna un visage de furie vers moi. Je sentais vaguement mon heure arrivé là, nan ?
▬ « Uh... Bon beh je vais y aller. » m'exclamais-je. Je me téléportais pile au moment ou un sac m'arriva en pleine tronche là ou je me tenais quelque instant plus tôt.
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
❝ Quand l'esprit dit abandonne l'espoir chuchote essaye encore ❞
Au final, tout le monde avait donné de sa personne afin d’aider Deborah, le discours faisant le plus mouche ayant sans doute été celui de Wilson. Cette dernière avait d’ailleurs finit par partir sans dire merci à personne bien entendue. Et après on lui reprochait de pas être aimable. Pour un peu il en aurait levé les yeux au ciel d’exaspération. Il n’admettrait jamais qu’au fond, il l’appréciait quand même un peu. C’était pas tous les jours qu’il avait un adversaire à sa taille en ce qui concernait les piques. Il y avait bien Nightmare, mais c’était différent. Avec l’ex jument les choses avaient tendance à prendre une tendance un peu plus personnelle en quelque sorte.
- C’est gentil dit-il à la proposition de la blondinette mais je vais devoir décliner. J’suis pas hyper branché alcool et je pense qu’il vaut mieux que je retourne rapidement à la boutique.
Disons qu’il voulait s’assurer que tout tourne comme il le fallait. Et qu’il avait pas paumé une employée en cours de route –l’idée de leur greffer un gps se faisait de plus en plus tentante-
- Vous n’avez qu’à passer un de ces quatre dit-il à l’intention du groupe c’était presque un effort de sociabilité qu’il venait de faire. Non il n’avait pas spécialement l’intention de changer, son caractère aussi mauvais soit-il lui convenait parfaitement. Mais de temps en temps il pouvait disons s’accorder une pause, et se montrer un peu plus sympa avec les gens en général. Après tout, ce genre de machin permettait de créer de nouveau liens. Il pensait en particulier au gamin qui était définitivement dans son top 3 des gens préféré de cette ville.
Il leva sa main, afin de saluer le petit groupe, et les mains dans les poches profita du peu de tranquillité qu’il avait jusqu’à sa boutique. Il devait bien l’admettre ce genre de chose n’avait pas que des points négatif. Même s’il avait été plus ou moins embarqué dans cette aventure contre son gré. Cela lui avait en quelque sorte rappelé pourquoi il était un gardien.
Poussant la porte de sa boutique, il fut comme accueillit par le carillon qui teinta, faisant par la même relever la tête de la rouquine, occupé à disposer de nouveaux produits dans la vitrine. Cette dernière l’accueillit d’ailleurs avec un regard suspicieux :
- Quoi ? J’ai un truc sur le visage grommela-t-il
"La cliente de tout à l’heure t’en pense quoi ?" Demanda-t-elle brusquement
Hein ? De quoi est-ce qu’elle lui par-oh il venait de comprendre. Elle pensait qu’il était toujours sous l’influence du dégoût enfin de Deborah bref on s’en fou c’est la même chose. C’est vrai elle pouvait pas savoir qu’en fait il était pas vraiment lui-même. Même si objectivement elle l’avait remarqué ça vu le regard qu’elle lui jetait
- Qui ça ? la rousse avec son attitude de mégère ? C’est la reine des casse pied et pourtant on en a eu des cas dans cette boutique mais alors elle, elle bat tous les records.
Anna croisa les bras sur sa poitrine sans doute en train de réfléchir a si elle le croyait ou pas. Si elle pouvait se dépêcher franchement ça l’arrangerait parce qu’à rester planté là comme un piquet au milieu de la boutique n’allait pas faire venir les clients.
"Ok. On va dire que je te crois. Mais j’veux une explication concernant ce qui t’es arrivé tout à l’heure, parce que c’était flippant"
Sans un mot de plus, la rouquine enleva les gants qu’elle utilisait pour manipuler la marchandise et les fourra rapidement dans sa poche avant de reposer le téléphone du comptoir sur son socle
"J’ai quand même faillit appeler Jack. Non parce que je m'inquiétais, alors je me suis dit que c'était encore ce qu'il y avait de mieux à faire pour que tu redevienne normal, enfin pas que tu sois pas normal hein mais toi même quoi" lâcha-t-elle comme si c’était la chose la plus normale du monde. Et c’est sans doute pour ça qu’elle rentra totalement la tête dans ses épaules devant le regard noir qu’il lui lançait. Se faire contaminer par le dégoût ça passait encore, être en totale admiration devant une nana qu’il appréciait pourtant pas plus que ça également. Faire sa diva, pour des fringues pourquoi pas. Mais alors voir débarquer Jack Frost ici parce que la rouquine voulait s’assurer que tout allait bien dans sa tête : NON, définitivement non. Sérieusement, elle avait sniffé un peu trop de fève de cacao ou quoi ?
- File bossé au lieu d’avoir des idées pareil ! Il est HORS DE QUESTION que Frost pose ne serait-ce qu’un seule pied dans cette boutique en y étant invité
"Maintenant je sais que c’est bien toi" rétorqua Anna en filant dans l’arrière-boutique mais je veux quand même une explication !
Ah mais pas de soucis, elle allait l’avoir. Mais d’abord il allait lui faire signer un papier pour l’obliger à garder le silence sur les évènements pas question que Frost soit au courant justement. Ça ferait beaucoup trop plaisir à cet espèce de congelo ambulant ce qui n’était bien sûr pas question. Franchement il était pas aidé au final.
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Eh bah on peut dire…que c’était une sacrée aventure. Je crois que je ne m’étais jamais autant ridiculisée non parce que je veux pas dire mais c’était bel et bien le cas. Je m’étais ridiculisée et en prime, j’étais rousse.
« Oh putain ! » énonçais-je en me regardant dans le miroir. Je me rendis compte que j’étais rousse et que ça ne m’allait pas du tout. « Mais pourquoi vous me l’avez pas dit avant que j’étais rousse ? », ils haussent les épaules. Posant mon regard sur la blonde, je reprends la parole « Merci c’est gentil mais ça ne sera pas pour moi, je crois que je vais aller me rendre chez la coiffeuse pour récupérer mes cheveux bruns et ma classe légendaire de reine. », ils me fixent « Oh ça va hein ! »
Je m’approche de Deborah et reprends la parole « Si vous voulez venir prendre le thé à la maison ou passer à la mairie pour quoi que ce soit, surtout n’hésitez pas d’accord ? Ma porte vous sera toujours ouverte. » lui dis-je avec un sourire. Ne lui laissant pas le temps de répondre, je me rends dans un autre salon de coiffure vu que l’un des abrutis de la bande avait foutu le feu au centre-commercial. Entrant dans le salon, je pousse la porte et regarde la coiffeuse qui me fixe, surprise. « Oui je sais, ça choque le roux et ce serait génial si vous pouviez me rendre mes cheveux bruns s’il-vous-plait. »
« Oh oui bien sûr. Installez-vous Madame le Maire. », je m’installe et une bonne demi-heure plus tard, je me retrouve avec mes beaux cheveux bruns de tout à l’heure. Je me regarde dans le miroir et souris « Oh oui, là je me retrouve. » , je souris à la coiffeuse et la paye avant de quitter le salon de coiffure et de me rendre à la Mairie. Apparemment Clara avait réceptionné un bon nombre de courrier et y’avais pas mal d’habitants qui avaient besoin de moi Assise derrière mon bureau, je respire longuement et reprends la parole « Fais chier… », je ne cessais de repenser à ce que je venais de vivre et surtout à Deborah, au fond, je l’aimais bien en fait… Le téléphone se mis à vibrer, après avoir décroché, je souris légèrement « Allo oui ? Ici Madame le Maire… », et c’était repartit pour un tour…
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Wilson Wallander
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| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : Wall-E
C'était terminé ? Deborah était partie en tout cas. A priori, ses paroles avaient eu l'effet escompté et il en était heureux si cela pouvait lui permettre de vivre mieux sa vie actuelle. Malgré lui, il lâcha un soupir de soulagement. Tout était fini, ils allaient chacun retourner à leur petite existence et laisser cette aventure derrière eux. Oh, il ne l'oublierait pas de si tôt. Il avait dépensé beaucoup d'argent dans un costume qu'il ne reporterait sans doute jamais, il avait mit le feu dans un bâtiment, il s'était improvisé psychologue… En si peu de temps, beaucoup de choses s'étaient passées.
Le robot avait passé une main dans sa nuque, reprenant peu à peu conscience de la réalité. Il entendit vaguement la jeune femme toute joyeuse les inviter à aller boire un verre pour fêter la fin de leurs soucis, mais il se vit dans l'obligation de décliner. Il avait des choses à régler, maintenant qu'il avait retrouvé ses esprits.
« Bon sang… » lâcha-t-il dans un murmure, avant de secouer la tête.
Il adressa un sourire au grand monsieur qui s'en allait aussi, ayant déjà prévu d'aller faire un tour à sa boutique. Il en parlerait à EVE, il était certain qu'elle apprécierait elle aussi. Il était presque triste que Pâques soit déjà passé… Il aurait pu aller acheter leurs chocolats là-bas. Même si, à vrai dire, il n'y avait pas besoin de date particulière pour se permettre d'en manger.
La mairesse était retournée à ses activités, l'autre homme à l'air fou avait disparu aussi, alors il ne tarda pas à s'éloigner. Comment est-ce qu'il allait pouvoir expliquer tout ce qui venait de se dérouler ? Est-ce qu'il risquait vraiment de se faire arrêter à cause de l'incendie ? Il s'inquiétait soudainement à cette idée. Il n'avait jamais causé de soucis à la ville… jamais en tant que Wilson. Madame Mills était présente au moment des faits, elle le défendrait si jamais cela était jugé nécessaire, dans tous les cas. Il l'espérait. Et puis, ils étaient à Storybrooke à un moment ! Il se passait toujours des trucs de dingue, ce n'était pas un petit feu qui causerait la panique et le ferait enfermer ! Il arriverait bien à y échapper si ça se présentait.
Pour l'instant, avant de rentrer chez lui pour récupérer et prendre un repos bien mérité, il devait aller s'expliquer avec ses collègues qu'il avait lâchement abandonné. Ce n'était pas dans ses habitudes de partir comme ça, de manière aussi soudaine, sans rien expliquer. Wilson était quelqu'un de profondément gentil et serviable et les avoir lâcher en plein travail, en tant que chef, c'était pour lui inacceptable. Ils avaient finit leur tour maintenant et ils étaient rentrer au bâtiment de la ville. Ils connaissaient les horaires par cœur.
« Les gars ? »
Il été tellement gêné ! Mais il fallait bien assumer… même si rien n'était de sa faute. Ses collègues étaient en train de déposer leurs affaires dans les casiers et lui, en costume, faisait bien tâche dans le décor.
« Je suis désolé. » lâcha-t-il avec un air coupable, baissant la tête. Ils allaient avoir quoi comme image de lui maintenant ? Même si, en réalité, ils le connaissaient trop bien pour le juger sur ce simple fait. « J'étais pas… moi-même. »
Ils le regardèrent tous avec de grands yeux, le sentant obligé de se rattraper.
« Non ! Pas comme ça. C'était… comment dire… On va dire un genre de malédiction courte durée ? »
Ouais franchement, il allait avoir du mal à l'expliquer à Evelyn tout ça. Si déjà il galérait avec ses collègues, qu'est-ce que ce serait avec elle !
« Bah… Tout va bien alors ? »
« Euh… Oui. »
Ils se contentèrent de lui afficher des petits sourires, haussant les épaules, avant de continuer leurs affaires comme si rien ne s'était passé. C'était… c'était tout ? Pourquoi il s'inquiétait autant pour des broutilles sérieusement ? Ils avaient l'air de s'en ficher complètement, à partir du moment où tout était réglé. Bon, tant mieux pour lui, d'un côté. Ça le faisait relativiser ! C'est qu'il n'avait pas du se montrer trop insupportable, du moins pas à leurs yeux. La femme avec la pancarte ne devait pas être du même avis.
« Bon… à demain, alors ? » Et ils le saluèrent tous sans lui prêter davantage d'attention.
Il en aurait presque rit, tellement c'était absurde. Heureusement qu'ils ne l'avaient pas suivi et qu'ils n'avaient pas assisté au reste de sa journée. Le robot rentra chez lui un peu plus apaisé. Ce n'était rien de grave, c'est vrai. Il n'avait fait de mal à personne malgré les perturbations, après tout. Et pour une fois, cette expérience ne l'avait pas mené dans des histoires rocambolesques dont il aurait eu du mal à se tirer.
Ce fut donc plus joyeux, enjoué presque, qu'il ouvrit la porte de leur appartement alors qu'Evelyn était avec Iris dans le salon.
Toute cette histoire de dégoût était maintenant terminée. Et Dakota fixait maintenant Deborah partir avec un certain soulagement. Au moins, il n'aurait plus vraiment à ressentir son dégoût constant maintenant.
Finalement, c'est Wolley qui les invita tous à boire un verre. Mais chacun des participants de cette grande mascarade déclinèrent l'invitation. Le Vampire hocha donc la tête négativement, à son tour. Il n'était pas vraiment un fan des endroits remplit de monde en vérité. Et en plus, il n'avait pas besoin de se nourrir. Même si la soif du sang commençait à se faire ressentir...
- Je pense aller m'isoler. Je n'aime pas vraiment la foule en réalité...
Et c'est donc sur ces sages paroles que le blond se dirigea rapidement vers la forêt. Peu de personnes ne s'y rendaient habituellement. Et puis, peut-être allait-il tomber sur sa mère adoptive en plus. Il se laissa donc guider par son instinct de chasseur, se laissant aller à chasser quelques cerfs. La bonne nouvelle, c'était qu'il pouvait maintenant se focaliser sur ses propres émotions. C'était un grand pas de fait !
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Home sweet home. La quiétude du manoir d'Aphrodite m'avait rarement paru aussi apaisante qu'après cette folle après-midi et ces rencontres malencontreuses. Pas un bruit dans la belle demeure. Pas de pleurs, pas de cris de désespoir, pas de crise nerveuse. Juste le calme et la familiarité de la maison. Je poussai finalement la porte du salon. Ils étaient tous là et c'était parfait. Chacun à sa place, comme d'habitude. Peur et Tristesse sur le canapé. Colère dans son fauteuil près de la cheminée où il lançait parfois rageusement l'un de ses journaux. Aryana dans un autre fauteuil, un magazine de mode à la main, levant distraitement la tête vers le home cinéma de temps en temps. Elle l'avait relevée en m'entendant arriver, relevant également une page du magazine à mon attention : - Faudrait vraiment que Nicki Minaj arrête de porter des slims, commenta-t-elle, mi-désolée mi-dégoûtée. Avec des fesses comme les siennes, c'est juste vulgaire. Et regarde ! J-Lo a avoué que sa relation avec Drake était purement sexuelle ! Je suis choquée, ajouta-t-elle sans en penser le moindre mot. Je pinçai la bouche, dégoûtée moi aussi. Du coin de l'œil, je vis Colère se renfrogner. Il maugréa quelques paroles haineuses puis Aryana lui décocha un regard perçant. Alors Colère se tut, passant une main nerveuse dans ses trois cheveux qui lui servaient de toison. Je décochai un sourire entendu à Aryana. - La classe... on l'a ou on ne l'a pas, supira-je, faussement désolée pour Nicki. Manifestement, elle ne joue pas dans la même catégorie que nous. Mais j'aurais cru que J-LO avait de meilleurs goûts en matière d'homme. Tant qu'à ne l'avoir que pour le sexe... Enfin, il a peut-être des talents cachés... Qu'on se le dise, Drake ne faisait pas de la musique mais du bruit. Cela dit, il était peut-être un excellent amant, allez savoir. Toujours est-il que je profitai de l'intervention d'Aryana pour lancer ma propre histoire : - Vous ne devinerez jamais ce qui m'est arrivé, annonçai-je d'une voix tranquille en me dirigeant vers le canapé. - LA FERME DEGOUT Y A RACHEL QUI VA CHANTER ! m'accueillit Colère de sa douce voix délicate et poétique. TU RACONTERAS TA VIE PASSIONNANTE APRES, CA ME FAIT C**** DE FAIRE PAUSE MAINTENANT. Je ne cillai pas, habituée, et continuai ma route vers le canapé. Peur enfonça la tête dans ses épaules, angoissé, comme à son habitude. Colère avait toujours été à cheval sur les règles et un peu trop nerveux pour son propre bien. Accessoirement, il aimait un peu trop Rachel... Quant à Peur, eh bien c'était Peur : il sursautait pour un rien. - Oh non, ça va encore se crier dessus, c'est flippant ! commenta-t-il d'une petite voix, recroquevillé dans le canapé. Je levai les yeux au ciel et pris place entre Tristesse et Peur, me calant confortablement au fond du canapé. Je fis semblant de ne pas voir les kleenex épars et les perles de sueur des uns et des autres et attrapai une poignée de pop corn. - C'est... le moment où Rachel chante, expliqua Tristesse derrière ses grandes lunettes embuées avant de se moucher bruyamment. Manifestement, j'allais devoir aussi faire abstraction du bruit. - Ca va être si puissant et si... si... Elle ne parvint pas à finir sa phrase parce qu'elle pleurait par avance, se souvenant que c'était Don't Cry For Me Argentina que Rachel allait interpréter. Evidemment. C'en était beaucoup trop pour son pauvre petit cœur tout triste. Je secouai la tête mais ne dit rien parce que Colère avait raison sur un point : Rachel chantait très bien. En dépit de son physique difficile et de ses tenues des années 50. Ca aurait été criminel de la couper. - Très bien, je raconte à la fin de la chanson ou quand cette quiche de Brittany prendra la parole... Mais la fin de la chanson arriva plus vite que prévu. Du coin de l'œil, j'avais vu Aryana matérialiser la télécommande entre ses mains puis appuyer sur avance rapide sur toute la durée de la chanson. Colère, tâchant tant bien que mal de contenir sa rage, mordit farouchement dans le premier coussin qu'il trouva. Il n'osait jamais élever la voix sur Aryana. Pas plus que Peur ou Tristesse n'aurait eu le cran de lui faire une remarque. D'ailleurs, Tristesse ne dit absolument rien, restant bouche bée face à l'écran, un mouchoir serré dans son poing. Puis elle laissa échapper un long gémissement qu'elle étouffa heureusement dans un coussin - décidément - en baragouinant des choses incompréhensibles pour l'oreille humaine. Pires que des enfants, ces trois-là. Voilà entre autres pourquoi je ne voulais pas me reproduire. J'avais déjà bien à faire avec ce trio de choc. - Raconte-nous, je t'en prie. Ca doit être passionnant, reprit Aryana à mon adresse. - Et pas trop terrifiant, j'espère ? ajouta Peur d'un ton craintif. Je suis tellement heureux de voir que toi et son sac à main êtes en bonne santé. Je lui tapotai doucement la main pour le rassurer. Evidemment que mon sac et moi n'avions rien. Puis j'attendis encore quelques instants, ménageant mon suspense avant de me lancer dans ma passionnante histoire : - Figurez-vous que j'ai trouvé le moyen - sans réellement le chercher, c'est le talent, que voulez vous - de partager mon dégoût avec les autres habitants et d'enfin les mettre face à leur médiocrité déconcertante. Je crois que j'ai fait du plutôt bon boulot sur certains d'entre eux. Malheureusement, ça ne pouvait pas durer. Je crois qu'ils n'étaient pas prêts pour le monde selon Dégoût alors que je les ai libérés. Mais tout de même. - Tu es trop gentille, commenta Tristesse en relevant la tête de son coussin morveux. Ton cœur est si puuuuur, ajouta-t-elle avant de replonger dans son coussin. Mon cœur était loin de l'être. J'étais par contre ravie de voir qu'elle gobait ma version de la vérité sans se poser plus de questions. Les gens comme elle pouvaient donc être utiles. Sans me laisser distraire, j'ajoutai fièrement : - Oh et... j'ai aussi appris que Madame de Maire en personne a peur de moi. Ca pourrait me donner des idées pour la prochaine campagne... Ce à quoi Tristesse, effrayée derrière ses lunettes humides, répliqua : - Je savais.. que tu étais plus terrible encore qu'une méchante reine... Mais je t'aime quand même. Tristesse la romanesque théâtrale... J'aurais pu lui faire un câlin mais nous étions en public. Je me contentai alors de lui presser la main, retenant une grimace. De la morve. Evidemment. Par chance, le paque de Kleenex n'était pas loin, de même que le désinfectant de Peur. - Tu ferais une maire très compétente, intervint Aryana tandis que ma main retrouvait sa propreté naturelle. Je tournai la tête vers elle et lui sourit, satisfaite qu'une personne au moins dans cette pièce me comprenne. - J'espère que tu lui as bien défoncé sa race à l'autre pomme toute fripée ! ajouta Colère avec entrain. Je réprimai un sourire tandis que Peur connectait un peu tardivement ses neurones pour reprendre : - Partager ton dégoût ? Les pauvres... commenta-t-il avant de se reprendre, anxieux : Euh je veux dire, les chanceux ! Je n'étais pas dupe et lui souris gentiment. - Je suis dégoûtée, pas stupide, lui rappelai-je en chantonnant. Néanmoins, Peur y mettait du sien. C'était ridicule mais il essayait vraiment, avec son sourire forcé et ses pouces en l'air. Puis il reprit d'un ton pensif : - Ca serait tellement chouette de partager ma peur avec tout le monde ! Les habitants de cette ville se rendraient enfin compte de tous les dangers auxquels ils sont constamment confrontés ! En fait, ça serait salutaire. Limite une œuvre humanitaire ! commenta-t-il avec une pointe de fierté dans la voix. - Ferme-la, maugréa Colère tout en piochant dans le pop corn sans quitter l'écran des yeux. Pour une fois, je ne pouvais pas vraiment le contredire. Mais cela n'empêcha pas Tristesse de renchérir : - J'aimerais que les gens pleurent plus facilement. S'ils laissaient parler leur tristesse, ils iraient sûrement beaucoup mieux. N'y tenant plus, Colère se leva et laissa sa main claquer sur la joue humide de Tristesse avant de retourner s'asseoir. - J'ai dit "la ferme". On laisse chanter Rachel tranquillement maintenant sinon je vais vraiment me mettre en colère !! - Oui... On va peut-être se contenter de regarder la série pour le moment, hein ?