« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dégoûtez-moi ft. Wolley-Blue & Les membres de la mission
Wolley-Blue ne reçut pas de paroles de la rousse, mais elle ne s'en offusqua pas, elle allait le créer son autel. Et enfin peut-être qu'elle aura une parole, un sourire ou une grimace. Peut-importe ! Elle voulait juste quelque chose d'elle. Mais la blonde ne pouvait s'empêcher de sourire, un sourire légèrement moqueur face aux réactions des autres. Personne ne lui avait répondu quand elle avait posé des questions, pas même Dakota qu'elle avait pourtant déjà rencontré. Et quand il s'écroula sur le sol, elle s'approcha de lui pour lui tapoter le dos. C'est vrai qu'elle est dure, mais en même temps, c'est pour avoir près d'elle que les meilleurs ! Bref se fut du gros n'importe quoi jusqu'à ce qu'on arrive dans le magasin de vêtement, là l'homme le plus virile de la bande décida d'acheter une veste à leur idole. « Hého la schtroumpfette, on avait pas dit qu'on allait créer un culte à Deborah ? Bah t'attends quoi alors, le déluge ? C'est l'endroit parfait en plus. Fais fonctionner tes neurones et bouge tes fesses ! » Sa voix intérieure n'avait pas totalement tord ! Il fallait qu'elle se bouge les fesses si elle voulait attirer l'attention de la femme de ses rêves ! « Euh … on va pas aller trop vite en besogne d'accord ? Et je ne veux pas qu'on ressemble au boulet blond okay ? Alors ressaisi-toi et contentes-toi de faire ton autel ! ». Ley hocha la tête et se mit à chercher de quoi faire un autel. Alors elle se dirigea vers un banc non capitonné et le positionna bien au milieu de la pièce. Puis elle tourna autour d'elle et avisa le mannequin aux belles formes et avec une chevelure d'un roux intense. « Mmm … d'accord pas mal ! ». La blonde s'empressa d'accoster une des vendeuses qui la regarda avec des yeux ahuris.
Oui oui ! Je veux que vous déplaciez votre mannequin sur ce banc ! -Mais … Avec le prix que je mets dans votre magasin, je pense que vous pouvez le faire non ?
Toujours aussi ahurie, la femme l'aida à déplacer et habiller la mannequin, accepta de mettre des accessoires et finalement retourna dans son rayon en marmonnant. Les clients dans son genre, elle ne les comprenait pas. Maintenant, elle devait aller montrer son autel à Deborah ! Alors elle s'approcha, des étoiles pleins les yeux. « Tant fait beaucoup, beaucoup trop ! Bientôt tu vas te mettre à briller ! »
Oh beauté solaire, venez bénir ce qui sera le lieu de recueillement de votre personne !
« D'accord, là tu vas la faire fuir ! On dirait le blond là ! Reste adulte s'il te plait ! T'es pas dans un théâtre et t'es encore moins Roméo ! Même Roméo à plus de classe que toi ! » Ley ignora la voix qui lui parlait depuis le début et attendit la réponse de son idole, sa princesse, sa reine.
-Quel lyrisme dis donc … Quel autel ? Celui que j'ai construit à votre effigie pour que tous puisse admirer votre beauté parfaite. -Ça à l'air honnête, je te suis.
Alors la blonde amena Deborah vers son autel et celle-ci pinça sa bouche pour ne pas lui montrait qu'elle appréciait beaucoup :
-Blondie, c'est pas mal du tout. On va peut-être pouvoir faire quelque chose de toi !
« BINGO ! On a réussi à faire plaisir au boss ! » Wolley faillit se mettre à chantonner jusqu'à ce que sa voix intérieure reprenne en soupirant : « Si seulement t'étais pas aussi gentille et niaise, on pourrait presque être copine avec elle. Tu te rends un peu compte qu'à côté de quoi tu passes ? » Wolley fronça les sourcils s'étaient quoi cette histoire de niaiserie ? Parce qu'en attendant, c'était elle qui avait eu l'idée de l'autel, pas sa putain de voix intérieure ! Mais un panneau attention s'alluma dans son cerveau quand elle sentit la voix s'approcher de quelque chose de très trèèès mauvais ! « Ooooh attends un peu … c'est quoi le bouton « PESTE » là ? ». « Non, mais si tu penses vraiment que ça va marcher tu te mets le doigt dans l'oeil, mais jusqu'au coude ! » La voix était toute souriante, toute mielleuse. « Si c'est là ça, c'est bien pour quelque chose ! Alors voyons voir ce qu'il se passe si j'appuie dessus ! » Wolley serra les dents et … merde, elle se sentait changer, redevenir celle qu'elle était au commencement ! Alors un sourire sardonique illumina ses lèvres et elle s'approcha de la Maire !
Darling, si tu veux être à la hauteur pour suivre Deborah enlève donc ces lunettes hideuses et mets quelque chose de cool ! Parce que je ne sais pas si tu te rends comptes, mais même les cheveux du furet peroxydé son plus cool que tes lunettes et dieu seul sait combien c'est moche ce type de blond !
Elle croisa les bras sans cesser de sourire ! Ah ça faisait du bien de pouvoir dire des méchancetés de temps en temps !
(c) crackle bones
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Comme quoi ça peut avoir du bon de se laisser porter par les événements. D'ordinaire, je n'aime pas être entourée de personnes. Ou plutôt : d'ordinaire je ne me serais jamais entourée de ces personnes, ce qui fait tout de même une différence. Deux boissons et une veste décédées plus tard, je m'apercevais cependant que la situation avait du bon. Premièrement, je pourrai humilier Regina Mills en public et elle ne dirait très certainement rien. Deuxièmement, je venais de gagner une nouvelle veste tous frais payés par un rustre grognon enfin disposé à reconnaître ma supériorité (leçon du jour : tout vient à point à qui sait attendre, je pouvais donc continuer d'espérer que Jaspeur et Sandy deviennent sortables) en m'offrant un bien que je convoitais depuis longtemps mais que j'étais bien décidée à ne pas payer. J'avais simplement attendu de me trouver un admirateur suffisamment admiratif et fortuné (comme quoi, on ne dirait pas comme ça mais les chocolatiers gagnent bien leur vie) pour le faire à ma place. Entre nous soit dit 445 dollars pour une veste, c'est un peu de l'arnaque financière. Mais ce n'est pas mon argent alors j'en fais ce que je veux. Monsieur Grognon payerait aussi pour son relooking, tant qu'à faire. Je ne suis pas Mère Térésa. Je suis seulement Dégoût et on me vénère plus que cette vieille bique. Intriguées, les vendeuses étaient en effet venues admirer l'autel à ma gloire, stupéfaites. Elles ne le savaient pas encore mais leur boutique se changerait bientôt en temple à ma gloire. J'étais perdue dans ma satisfaction lorsque que des paroles aussi surprenantes que délicieuses parvinrent à mes oreilles délicates : - Darling, si tu veux être à la hauteur pour suivre Deborah enlève donc ces lunettes hideuses et mets quelque chose de cool ! Parce que je ne sais pas si tu te rends comptes, mais même les cheveux du furet peroxydé son plus cool que tes lunettes et dieu seul sait combien c'est moche ce type de blond ! Je clignai des yeux, médusée, puis me tournai lentement vers la blondinette niaise... qui n'avait plus rien de niais (mais qui était encore blonde, que voulez vous, la perfection, en dehors de moi, n'est pas de ce monde). La demoiselle arborait une posture nonchalante et faisait la moue. Eut-elle été encore mieux habillée, elle aurait pu passer pour une gravure de mode suffisante comme on en voit dans les magazines qui font bien leur travail. - Dieu merci, il y a enfin quelqu'un de censé dans cette boutique, déclarai-je soulagée, en plongeant mon regard d'acier dans le sien. Je te préfère comme ça. J'avais peur que tu sois stupide mais heureusement tu t'es réveillée à temps. On ne sera pas trop de deux s'il faut relooker la ville entière pour qu'elle ressemble enfin à quelque chose. Je ne voudrais pas vous accabler, Regina, mais vous avez vraiment fait du mauvais travail en la créant. Franchement, c'est décevant. Je ne lui accordai même pas un regard, décidant de prendre une vendeuse à parti : - Vous voyez ça... Giselle ?poursuivis-je après avoir lu son badge, c'est ce qu'on appelle un miracle. Avant, cette fille, désignai-je en pointant la version cool de Blondie, n'était rien. Mais maintenant qu'elle me connaît et que je l'influence positivement elle a enfin révéler tout son potentiel. Giselle, vous venez d'assister à un miracle et le prochain sera votre changement de prénom, décrétai-je en lui agrippant l'épaule. La pauvre fille se figea - littéralement -, le regard vide et le corps raide. Je craignis l'espace d'un instant qu'elle nous fasse une attaque ou un AVC puis je me rappelais que je m'en fichais, moment qui coïncida au passage d'un éclair vert dans ses yeux. Puis elle se remit en marche. - Comment t'as trop raison Deborah. Je suis trop une nulle à côté de toi. Si je m'écoutais j'irais me suicider du prénom tellement c'est trop la loose. Giselle décrocha son badge avec dégoût (mais sans mon aide) avant de partir à grandes enjambées en direction de la sortie. - La classe m'appelle ! Ciao les pétasses, faut que j'aille à la mairie pour changer de prénom ! Je la regardais partir, médusée. Puis j'observais mes mains qui n'avaient rien d'exceptionnel. C'était des mains. Les miennes. Elles étaient exceptionnelles en ce sens. Mais j'avais déjà touché beaucoup de choses dans ma vie et cela n'avait jamais eu un tel impact. Alors quoi ? J'étais soudainement contagieuse ? N'importe qui avec mon QI aurait eu la même réaction que moi : pour une fois que ma classe intersidérale pouvait se transmettre, il était de mon devoir de profiter. Comme ça, peut-être, Storybrooke allait enfin ressembler à quelque chose. On verrait plus tard pour se soigner. Pour l'heure, j'avais du main sur la planche et je me satisfaisais d'avoir aidé une pauvre âme en perdition née de parents inconscients. Giselle, c'est un prénom qui fait des ravages dans la vie sociale des jeunes filles. Merci moi, j'étais intervenue à temps. Elle allait peut-être pouvoir commencer une nouvelle vie. Gloire à moi au plus haut des cieux.
Putain de bordel de merde, il était presque sur qu'il c'était cassé la mains ! Mais qu'elle idée de frapper un vampire ! Attendez trente seconde. Zoltan ce demandait clairement depuis quand les vampire était aussi dur qu'un mur. Le génie fixa la bestiole pleuré sur son sort, une vilaine moue moqueuse étirait ses lèvres. Il n'était pas méchant de nature, plutôt moqueur et je m'en foustime. Il fixa d'un regard suspicieux le mec hyper baraqué qui avait une tronche de rongeur. C'était quoi son problème à lui aussi ? Zoltan allait penser à une chose, puis il ce retint, l'ayant passablement oublier. Trop distrait par cet autel que venait de construire la blonde. C'était moche. Clairement moche. Zoltan avait envie de lui dire, histoire qu'elle n'est pas trop la honte. Et que lui puisse en construire un plus beau et plus grand. Mais Deborah semblait l'aimer, ce qui agaça le génie. Et c'est alors qu'une voix retentit dans sa tête. Zoltan afficha un air intéréssée, cherchant d'abord la personne de cette voix. Il cligna des yeux hébété, avant de reporter son attention sur l'autel en n'écoutant pas cette voix qui semblait venir d'ailleurs qu'a l'extérieur de sa tête. Au bout d'un moment, elle retentit légérement plus forte, et le génie sursauta littéralement.
« Ohé du bateau ! Y a un autel qui a été construit et il est même pas à ta gloire ! T'attends quoi pour réagir ? Noël ? Tu crois vraiment qu'elle va te remarquer si t'as pas un temple à ton nom juste à côté du sien ? » Sa conscience lui parlait ? Le génie évoca un sourire assez débile, aimant l'idée que quelqu'un lui parle dans sa tête. Comme quoi, peu être était-ce un evenement familier pour lui. Après tout, on ce demandait souvent si il n'était pas seul dans sa tête. Zoltan evalua donc l'idée de la petite voix, un sourire devenant de plus en plus immense. Un autel pour la rousse. Mais quel idée de génie ! Pourquoi n'y avait t-donc pas songé depuis le début ? Ah, parce qu'il n'était peu être pas assez surdoué pour y penser lui même. Zoltan, complétement envouté par l'idée, ce mit à sourire comme un gros abrutis en lachant un couinement approbateur. « AH ouai carrément ! Mon autel sera plus grand, plus que le siens ! Non mais ta vue la tronche de son mannequin ? Même dans Doctor Who il serait pas retenu par le rôle ! » Continuant dans ses bavardages tout seul, jusqu'à ce que la voix ne l'interrompt de nouveau, pensant surement qu'il était un peu trop chiant sur la durée.
«Attends un peu Zozo... t'es un génie, non ? Y a bien un bouton magie quelque part ? Il est où ? Non écoute, laisse tomber, tu dois pas savoir de toute façon, je vais trouver. » Quoi ? Comment ca pas savoir ? Il ce sentit légérement insulté. Non mais oh ! C'était un génie bon sang ! Et qui de plus est, très douée dans son métier ! ( Note de la joueuse : Fuyez pauvre fou!) « Alors là, t'es vraiment méchante ! Je suis parfaitement capable de faire de la magie ! » s'indigna t-il, remuant son doigt dans les airs en s'adressant à cette curieuse voix comme ci elle ce trouvait devant elle. « Ok... voyons un peu la console... On cherche un bouton important... Je vais essayer le gros rose ! » Zoltan sentit comme quelque chose venir s'enclencher dans son esprit. Un sourire immense étirait ses lèvres, tournant un regard fort intéréssée vers la vendeuse. Comme elle était mignonne. Zoltans 'approcha d'elle, remuant les doigts pour faire apparaître un bouquet de rose d'un geste magistrale. Ou plutot ridicule, ca dépendait de la vision des choses.
▬ « Ma beauté fatal, ces roses ne peuvent égaler la beauté dont vous êtes chanceuse. Je suis proie à celle ci, et je ne peu m'empêcher de la contempler sans m'en lasser....Aie ! » Zoltan lacha un crit lorsque la vendeuse lui fourra le bouquet de rose dans la bouche. Bon, c'est pas grave, il avaut échouer, mais il pouvait toujours ce rattraper ! Quoi que, pas un poil commode la dame !
« Laissez moi tranquille gros pervers ! » l'insulta t-elle. Gneh ? Zoltan observa son corps. Il était pas gros. Elle comprenait pas d'ou elle tenait ses propos. Il retira le bouquet de sa bouche, crachant les pétales à s'en étouffer, et prenant soin de retirer les épines fourrer dans sa langue avec une pince à épiler qu'il avait fait apparaître. Il farfouilla dans sa poche en s'approchant de nouveau de la vendeuse, faisant apparaître une petite boite en velours. Elle fit les gros yeux, légérement effrayer tandis que Zoltan en ouvrait le couvercle pour révéler un diamant des plus étincelants, et surement plus cher que la ville de New york elle même. Si la vendeuse restait scotcher devant, les paroles de Zoltan suffire à la faire revenir à la raison.
▬ « Epouser moi ! Je vous offrirez tous ce que vous voudrez, la maison, le chien, la voiture et une vie de rêve ! » insista t-il. Cette fois ci, ce fut la baffe monumental qui claqua dans sa joue qui fit intervenir la petite voix dans sa tête. Zoltan ce frotta machinalement la joue, grognon, peu heureux de cette marque rouge qui occupait sa peau.
« OK. C'est pas du tout ce que je voulais faire. Bon bah on va tenter le bouton jaune, des fois que... » paniqua la petite voix. Zoltan sentit une nouvelle partie de son cerveau s'activer. Une grande fatigue le pris de cours, et sans demander son reste, il ce laissa emmener un sommeil profond qui le fit s 'écrouler sur le sol. Il aura surement mal à la tête quand il ce reveillera, après une chute aussi brutale. « Zut. C'était pas DU TOUT ce que je voulais faire. Bouge pas... enfin, tu peux pas tellement bouger parce que tu dors de toute façon, je vais régler ça. » Sans déconner ? Bien vue, la petite voix ! Une nouvelle fois, un bouton s'enclencha, et Zoltan ce reveilla en sautant sur ses pieds, comme ci il venait de dormir vingt quatre heure et qu'il avait de l'energie à dépenser. Il maudit quand même cette voix intérieur de jouer avec les fils de son esprit.
▬ « Aieuh ! » ce plaignit-il en ce touchant le front. « La prochaine fois va y mollo ! » grimaça t-il.
« On va laisser tomber la magie, tu vas le construire à la main, ton autel. C'est moins fatigant. je chercherai plus tard comment ça fonctionne. » A la mains ? Pas de soucis ! Zoltan tourna la tête à gauche, puis à droite, avant de tomber sur un mannequin encore plus grand que celui de Wolley.
▬ « Et c'est partie les amis ! Vous allez voir ce qu'un vrai génie à dans le ventre ! » s'ecria t-il, remuant les mains tel un hyper actif, et attrapant ce mannequin qui faisait presque le double de sa taille. Il tenta de le bouger, mais il tomba à la renverse avec le mennequin à quali fourchon sur lui. Il sourit tel un imbécile, comme un homme avec une poupée gonflable. Puis il ce releva difficilement en trainant le mannequin vers les caisses. La vendeuse le regarda en levant un sourcil, et lacha un cris de surprise quand Zoltan balaya de la main la caisse qui tomba sur le sol, totalement brisé.
« Mais qu'es ce qui tourne pas rond chez vous ??? » s'etrangla t-elle, les mains tendu. Zoltan lui fit signe de ce taire en appuyant son index sur les lèvres de la vendeuse.
▬ « Je réfléchis. » répondit t-il pour simple réponse, sous l'air scandalisé de celle ci. Si on le distrait, après, il ne ce souviendra plus de ce qu'il voulait faire. Il grimpa sur la caisse et en tira le mannequin, avant de finir après un effort surhumain de le mettre debout. Satisfait, il arpenta le magasin en prenant la plus belle robe de soirée qu'il eu trouvé, et l'enfila sur le mannequin. Il était clairement satisfait de ce qu'il était en train de faire, il ne manquait que la perruque rousse. Il réfléchit quelque instant, apercevant une cliente rousse. Il sauta de la caisse en prenant une paire de ciseau, et ce planta devant la cliente. « Excusez moi, je vous emprunte ca j'en ai besoin ! » lui dit t-il en coupant une partie de ses cheveux et en s'enfuyant avec. « Je vous le rend plus tard ! » hurla t-il, remontant sur sa caisse pendant que la rousse proférais des insultes à son égards. Il plaça les cheveux sur la tête du mannequin, et avisa l'hotel complétement pathétique de Wolley au loin. Il sauta du comptoir et ce dirigea vers celui ci, claquant un coup de pied dans le mannequin de Wolley qui s'ecroula sur le sol.
▬ « S'cusez, j'élimine la concurrence ! C'est pas bon pour mes parts de marché ! » ricana t-il, avant de remonter prêt de son mannequin qur le comptoir et d'attraper le micro de la caisse avec theatralité. « Si Mademoiselle Deb voudrait bien avoir la gentillesse de ce retourner ! » déclara t-il, avisant le visage de cette ci d'un grand sourire, l'allure même d'un présentateur télévisée.
Regina Mills
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Les lapins sont tous aussi chiant que lui ? Moi quand je le regarde, ça me fait penser à Xmen. Elles sont où ses griffes ? Oh non n’en dis pas plus ! Y’a des moments où j’ai vraiment envie de la dégager ma joueuse. D’où il s’excite comme ça sur moi le lapin en chocolat ? Qu’il fasse pas le malin hein parce que je vais lui griller sa queue touffue moi avec mes boules de feu où la la…faut pas avoir l’esprit tordu en lisant ça. J’expliqua au lapin que les habitants m’avaient élus parce qu’ils m’avaient élue et puis… bah au pire j’avais pas d’informations à lui donner. C’est pas mon père hein. Et puis j’avais pas vu le trottoir c’est tout. Parce que si je l’avais vu, bah je serais pas tombée. C’est la logique des choses bande d’ignorants.
Je tourne le regard vers la poupée Barbie. « Darling, si tu veux être à la hauteur pour suivre Deborah enlève donc ces lunettes hideuses et mets quelque chose de cool ! Parce que je ne sais pas si tu te rends comptes, mais même les cheveux du furet peroxydé son plus cool que tes lunettes et dieu seul sait combien c'est moche ce type de blond ! », je pense que ma gifle a dû retentir dans toute la ville parce que je venais tout bonnement de lui mettre une claque avant de me retourner et de suivre les autres jusqu’à la boutique. Non mais ça me ressemble pas ça mais c’était bien fait pour elle. Bon, elle avait pas totalement tord en même temps mais je sais pas, elle pourrait se montrer un plus polie quand même. Elle a dû apprendre la vie dans une pochette surprise achetée au tabac le plus proche.
Et voilà que maintenant, ils se mettaient à faire des autels à l’effigie de Deborah. Mais qu’est-ce-que c’est moche. Puis, faut pas dire mais la Reine des Reines est bien plus belle que ça. Je m’approche de la rousse et prend la parole en me raclant la gorge. « Y'a le singe sur le comptoir qui a fait un truc pour vous je crois...mais c'est moche. Même moi je fais des trucs plus jolis mais jamais aussi classieux que vous. », non mais franchement, il voulait une banane aussi ? Deborah finit par se tourner avant de regarder l’autel, se pinçant les lèvres, elle finit par approuver d’un signe de tête. « C'est marrant qu'avec des lunettes aussi nases vous soyez quand même capable de voir ces choses-là. »
Je souris légèrement. « Comme quoi tout arrive mais je crois que j'aurais besoin de votre avis pour faire quelque chose pour ça... ». Franchement, mes lunettes étaient vraiment affreuses et réussir à arriver ne serait-ce qu’à la cheville de la rouquine, ça allait être dur avec ces lunettes. Elle me regarde, intriguée. « Parce que j’ai besoin de vous pour valoir quelque chose, parce que Blondie a raison, je suis pas grand-chose… et mes lunettes sont affreuses. Et en prime, j’aurais que des mauvais commentaires sur Instagram. ». Deborah se saisit de mes lunettes avant de les casser en deux sans que je ne puisse rien faire. « Je… », elle me tends les lunettes pour que je les jettent. « Voilà un soucis de réglé. »
Deborah me suggéra de faire quelque chose avec mes cheveux et une idée germa dans mon esprit. Malgré ma vision troublée, je pu jeter mes lunettes à la poubelle avant de revenir devant Deborah. « Je crois que je sais ce qu'il me reste à faire. », je me dirige vers la sortie avant de bousculer une vieille dame « Pardon, toutes mes excuses Monsieur. » et je sors de la boutique sans m’arrêter. Et après maintes reprises, et après que je me sois plantée au moins quatre fois de magasins, j’ai fini par entrer dans le salon de coiffure. M’approchant du comptoir, je regarde la coiffeuse entre les yeux putain, faut vraiment que tu fasses quelque chose. « Je veux devenir rousse ! » énonçais-je à la coiffeuse.
La coiffeuse me regarde un peu de travers « Avec vos cheveux ça risque de prendre un moment. Faut d'abord que je décolore tout ça avant de colorer. Bon bah allons y, perdons pas de temps. », un sourire né sur mes lèvres. Je m’éclate le pied contre l’un des pieds de la table avant de réussir à poser mes fesses sur le siège. La coiffeuse commence tout le tsoin tsoin. « Je veux devenir rousse pour essayer d’arriver ne serait-ce qu’à la cheville de Deborah Gust. Elle est tellement parfaite que c’est dur d’y arriver. », la coiffeuse soupire. C’est sans doute l’une de celle qui m’aime pas. Regina, je veux pas t’inquiéter mais même si tu joues la gentille ancienne méchante. La plupart des habitants de Storybrooke ont encore du mal avec toi hein. Oh ça va, tais toi toi. Après avoir manqué de me rendre aveugle parce qu’elle m’avait foutu du shampoing dans les yeux et j’avais d’ailleurs manquée de la transformer en coiffeuse cramée avant qu’elle ne me dise que c’était terminée. Ouai en fait, c’était pas si long que ça.
Il fallait à tout pris que je prenne une photo ! Tout le monde verrait ma nouvelle couleur de cheveux ! Sortant mon IPhone 6S, ouai, je préfère préciser parce que ça fait des photos de fou, je prends une photo mais bon, prendre une photo quand t’y vois rien c’est comme tenter de trouver une aiguille dans une meule de foin, euh botte de foin, c’est pas facile quoi et faut croire que mon téléphone avait préféré mon décolleté assez plongeant Oui t’as vu Seb, je pense à toi-même là mais t’auras pas la photo. Mais pour faire dans le mieux, alors que je voulais la poster sur Instagram, elle termina sur le Facebook de la Mairie et en prime, j’ai supprimé pas moins de deux tiers des dossiers les plus importants de Storybrooke.
Tout sourire, je me relève avant de bousculer un porte manteau « Excusez-moi madame. » et après avoir payé à la coiffeuse, je suis ressortie toute fière de ma nouvelle couleur de cheveux, ignorant jusqu’alors que la photo de mes seins ou plutôt de mon décolleté circulait sur Facebook. Réussissant à peu près à revenir entière à la boutique, j’entre avant de me prendre un gros poteau en pleine tête, faisant plusieurs pas en arrière avant de réussir à arriver devant Deborah. « Je suis de retour ! »
Dégoûtez-moi ft. Wolley-Blue & Les membres de la mission
Je me demande bien comment j'ai pu être aussi naïve et stupide avant non sincèrement pourquoi j'ai voulu devenir ce genre de Schtroumpf alors que mon père m'avais fait parfaite ? « C'est vrai que là t'es plus classe, mais je monde pas trop sur tes lauriers, cocotte ! Parce que tu as encore des adversaires dans ta course pour être la meilleure suivante de Deb alors attention ! » Je suis la meilleure et maintenant je suis aussi fourbe et retors, ils ne pourront rien contre mon génie diabolique ! « Ouais on va arrêter là d'accord ! ». Mais c'est à ce moment là que Deborah me fait le plus beau compliment possible. Je baisse humblement la tête comme pour la saluer alors qu'un énorme sourire éclaire mon visage et voilà le travail ! C'est comme ça qu'on fait ! « Je suis d'accord c'est du bon boulot, mais je ne sais pas pourquoi je sens que ça va pas durer tout ça ! ». Je lève les yeux au ciel décidément les voix intérieures c'est vraiment pas possible ! Toujours à nous contredire nous mettre des bâtons dans les roues ! Mais elle n'avait pas complètement tort, vu que quelques minutes juste après mon clash génial, Regina me met une baffe ! Ma joue chauffe et je vois rouge. « Oh la on se calme la bleu et jeune ! On va réfléchir à un truc ensemble, mais ne t'avise pas de faire tout de travers ! » Peut-être, mais ça ne va pas se passer comme ça ! Mais je n'ai pas le temps d'en réfléchir plus longtemps qu'elle part pour faire je ne sais quoi ! Bon débarra ! « Et maintenant tu vas crier ! » Pourquoi ? « Oh je ne sais pas … peut-être parce que l'autre magicien et en train de dégommer ton autel et qu'il est quand même très classe ! » … Tu ne vas pas t'y mettre toi non plus ! Mais voilà que la Maire revient et OH mon dieux, c'est encore pire que tout à l'heure ! J'AI UNE IDÉE ! « Et c'est censé être une bonne nouvelle ? » Oh oui ! Je m'approche de Regina qui du coup voix pas grand chose et m'empresse de prendre des photos, je m'amuse un peu et après le coup de grâce !
« Regardez voici notre Maire, mi-taupe, mi-orange ! Décidément ce n'est pas comme ça qu'elle restera à la tête de la ville. Après tout qui voudrait être dirigé par une taupe tout sauf class ? »
Mais ce qui est vraiment vraiment génial c'est ces femmes qui arrivent par dizaine intriguées parce qu'il se passe dans cette boutique. « C'est vrai qu'avoir du public, c'est toujours génial ! » Enfin tu es d'accord avec moi ! Mais je vais leur parler, je suis sûre que je pourrais tourner tout ça à mon avantage. « Mouais ! » Ca ne pourra pas être pire que pour le montre de foire qu'est Regina Mills ! Je m'approche de la première cliente pour tâter le terrain. Elle parle avec une autre femme en chuchotant, ah ! Comme si elles étaient discrète ! Même un éléphant dans un magasin de porcelaine l'était plus !
-Nous mais tu as vu ça ! C'est horrible hein ? Je pousse un soupire dramatique. Et dire qu'il y en a qui ont voté pour elle, le monde ne tourne vraiment plus rond !
Et maintenant le coup de grâce ! « Ton esprit machiavélique m'inquiète autant qu'il me plaît ! » Et ben c'est super ! Au moins ça veut dire que je remonte dans ton estime, bien que ça ne me fasse pas grand chose au final ! Je m'approche de Regina et lui prends la main, pauvre femme, elle ressemble vraiment à une taupe là !
Allez viens, je vais t'aider, parce que vu que tout le monde a décidé de déplacer les mannequins tu risques de t'en prendre un sans le savoir !
« Tu en fais trop ! » Oh non ! Juste assez ! Et puis laisse moi faire ce que je veux ! Je la « guide » ou plutôt je l'emmène rapidement vers le fond de la boutique. J'ai repéré une porte tout à l'heure, une porte qui se ferme. « Là tu fais quand même un peu peur Darling ! » C'est toi qui a appuyé sur le bouton donc assume ! « Et la maintenant tout de suite je me demande si j'ai bien fait ! » J'ouvre la porte lentement sans bruit et la pousse à l'intérieure avant de la refermer. Elle voit tellement rien que je ne prends même pas la peine de la bloquer, je suis sûre qu'elle ne va pas retrouver la sortie ! Puis je vois l'homme qui a détruit mon piédestal, lui aussi mérite un petit quelque chose ! Je m'approche de lui avec le sourire de la petite Schtroumpfette toute gentille et mignonne et beurk !
Tu sais quoi je ne t'en veux pas et puis tu as raison, ton autel est tellement mieux que le mien. Tellement qu'une femme est venue me voir pour me dire qu'elle t'admirait et qu'elle t'attendait dans la réserve pour pouvoir te parler seul à seul.
Je lui fais un petit clin d'oeil complice pour que mon jeu soit parfait et le brun me réponds :
-Prends en de la graine petite ! C'est comme ça que ça marche la célébrité !
Je hoche la tête humblement et l'amène vers la pièce ou est Regina, je ne lui laisse pas le temps de dire ouf que je le pousse dans la pièce et referme la porte derrière lui ! Et voilà le travail ! Maintenant on voit qui sont vraiment les dignes représentants de Déborah ! « Ouais ça y est ! Tu fais peur ! » Non très chère, j'élimine juste la concurrence !
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Aster Spleaster
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
❝ Oui c'est moi le plus beau, c'est moi le plus fort ❞
Bon récapitulons, il s'était fait entraîner dans une cabine d'essayage sans avoir son mot à dire, et attendait maintenant la suite. Il fallait admettre que au fond c'était pas plus mal. Sa petite voix intérieur avait entièrement raison, fallait clairement qu'il change ses fringues là c'était plus possible. D'ailleurs, comment est-ce qu'il avait pu accepté ne serait-ce que cinq secondes de porter les horreurs qu'il avait sur lui ? Non vraiment il était plus que temps qu'il ouvre les yeux :
- C'est plus possible, faut me débarrasser de ses fringues illico. Jetez les, brûlez les, je m'en tape du moment qu'elles disparaissent
Voilà, ça au moins c'était dit. Plus question de porter ces horreurs. Qu'elles disparaissent à tout jamais de sa vie, il ne s'en porterait pas plus mal bien au contraire. D'ailleurs, ni une ni deux voilà qu'il se retrouvait littéralement en calbute, le tout en jetant à nouveau un regard franchement dégoutté mais à l'encontre de ce qu'il avait auparavant sur lui
"OK, les fringues, check. Maintenant ce serait bien....Oh non c'est quoi ça encore ? On dirait un requin en talons aiguilles. Je te préviens, je compte sur toi pour qu'on ne perde pas toute notre dignité d'un coup, t'as intérêt à assurer"
Évidemment qu'il allait assurer ! Elle le prenait pour qui sa voix intérieur ? Déjà, il commença par jeter un regard méfiant à la vendeuse. Moui mais encore ? Elle lui voulait quoi celle la au juste ? Non parce que rester planter là à glousser comme une dinde clairement c'était pas franchement ce qui allait l'aider :
"Monsieur, il va falloir que vous retiriez votre caleçon aussi"
...Ouais mais non. Non là, elle pouvait courir celle-là et puis quoi encore ? Il avait pas l'intention de se retrouver à poile devant elle et puis quoi encore ? Elle aussi elle avait fumé un truc pas net ? Décidément à croire que c'était sa journée. Entre la bande de clown qu'il se coltinait et qui croyaient tous pouvoir impressionner Deborah -La bonne blague ils n'avaient AUCUNE chance- et maintenant la vendeuse qui insistait un peu trop à son goût clairement il allait falloir qu'il mette les choses au point et le plus tôt serait le mieux :
- Non déclara-t-il sèchement
"Bravo, brillant" ironisa sa petite voix intérieur. "Et tu crois qu'elle va vraiment partir comme ça bien gentiment sans faire d'histoire ?"
La question était purement rhétorique. Aussi ne prit-il pas la peine d'y répondre. Mais lui au moins, il essayait de se sortir de ce mauvais pas. D'ordinaire les gens avaient tendances à renoncer devant son manque de coopération dans tout ce qui concernait l'amabilité. Mais apparemment son côté ronchon pas sympathique ne semblait en rien la dérouter voir l'effrayer. Bien au contraire. A croire que les clients qu'elle côtoyait tous les jours étaient pire que lui. Il avait toujours pensé que ça ne pouvait pas exister mais force est de constater qu'il avait tort. En attendant effectivement, quelque chose lui disait que la nana était loin d'en avoir finit avec lui. Soit ce n'était vraiment pas sa journée. Soit il avait un karma pourrit. Allez savoir...
"Je suis sûr que l'on peu vous en trouver un plus adapté" continua la vendeuse, se rinçant clairement l'oeil
"Alerte rouge ! Elle te fait du rentre dedans là et sans prendre la peine d'être discrète en plus."
Parce que sa voix intérieur pensait qu'il ne s'en rendait pas compte peut-être ? Il était pas totalement débile merci ! C'est juste que c'était...Nouveau voilà, c'était le bon mot. Sans doute aurait-il été flatté s'il ne s'agissait pas d'une vendeuse insipide. Quand même, elle n'avait pas la classe de Deborah, et ne lui arrivait pas à le cheville. Non, en réalité, elle ne lui arrivait même pas au talon en fait. Deborah était au sommé de la chaîne alimentaire. Et cette pauvre fille, au bas. Alors, il n'avait pas l'intention de la laisser faire. Non mais et puis quoi encore ? Donner l'autorisation à Frost de débarquer quand il le voulait dans sa boutique ? Non merci ! Plutôt crever de suite
"Tu appartiens à Deborah" lui rappela la petite voix,"alors à sa place je ferais en sorte de pas trop baver si tu vois ce que je veux dire. Et si j'étais toi je ferais en sorte de ne laisser aucun doute planer . Pas question de ruiner notre image"
Là dessus ils étaient d'accord au moins :
- Désolé reprit-il d'un ton laissant entendre qu'en réalité il ne l'était pas du tout mais vous n'êtes pas Deborah. Vous n'avez pas sa classe, pas son talent en bref circulez il y a rien à voir.
Et sans lui laisser le temps d'en placer une. Aster, attrapa le cintre sur lequel se tenait ses nouveaux habits et poussa la vendeuse hors de la cabine sans aucune douceur. Une bonne chose de faite. Le voilà, débarrasser de cette enquiquineuse -sauf si elle décidait de revenir mais de cela il en doutait. Il pouvait à présent avoir tout le loisir d'enfiler enfin une tenue digne de lui. Il n'avait jamais porté de costume auparavant. Il se demandait bien pourquoi. Ça le mettait bien plus en valeur que ses t-shirt sans couleur et ses jeans informe. Heureusement que Deborah existait. Depuis qu'il l'avait rencontré, il prenait conscience d'à quel point ses goûts étaient minable alors qu'il pouvait tellement plus se mettre en valeur. Qu'aurait-il fait sans elle ? Il se le demandait bien tiens.
C'est avec beaucoup d'assurance, qu'une fois sa nouvelle tenue d'enfilé, il se dirigea vers l'avant du magasin se contentant d’accoster Deborah avec un sourire tout droit sortie d'une pub pour dentifrice. Cette dernière ouvrit d'ailleurs légèrement la bouche faisant de même avec ses yeux le regardant comme si elle n'en revenait pas :
"OK. Maintenant je vous aime vraiment bien." Dit-elle tout en battant des cils
Là, il ne pu s'empêcher de jeter un regard satisfait aux deux blonds -La maire et le Houdini de pacotille avaient disparût on ne sait où- prenez en de la graine, c'est comme ça qu'on fait.
"T'endors pas sur tes lauriers" le rappela à l'ordre sa petite voix intérieur. "Va falloir faire autre chose que de rouler des mécaniques si t'as envie de conserver ton avance."
Dakota était toujours au sol, à se lamenter sur son pauvre sort, alors que les autres continuer de se battre pour savoir qui allait pouvoir enfin avoir toute l'attention de Déborah. Et c'est là que décida sa conscience de reprendre le dessus :
- Bon l'ami ça fait dix minutes que tu chouines par terre, moi je commence à en avoir marre et en plus c'est plein de germes.
Sur ces paroles très sages, le Vampire écarquilla les yeux, oubliant qu'il ne pouvait pas tomber malade. Il n'avait pas envie d'être contaminé par il ne savait quoi. Et il devait se laver les mains maintenant. Son regard se posa sur Wolley, à qui il sourit innocemment derrière ses fausses larmes de crocodiles, avant d'aller, littéralement s'essuyer les mains sur elle, en reniflant de tristesse.
- Mouais on passera sur l'élégance. Deborah a encore pas mal de travail avec toi...En attendant, ça t’embête si je change quelques réglages ? Non en fait oublie c'était pas une question : Je vais changer quelques réglages, ce sera mieux pour tout le monde.
Le Vampire arqua les sourcils, avant de lever les yeux au ciel, alors que sa conscience continuait de marmonner, semblant en train de chercher quelque chose. Comme si elle pouvait empirer la situation de toute manière ...
- J'ai trouvé ! Ca doit être le gros bouton EMPATHIE le souci. Tu sais quoi ? Je vais nous désinstaller tout ça.
Oh non pas le pouvoir ! Le blond écarquilla alors les yeux momentanément, ne ressentant plus rien, avant de comprendre l'enjeu de la chose. Pour une fois, il allait pouvoir enfin faire le point sur ses propres sentiments.
- Trop bien ! Je suis Libéré, délivrééééééééééééééééé, je ne ressentirais plus jamais riiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiien ! - AH NON PAS CELLE LA J AI PAS DU TOUT SIGNE POUR CA !
Dakota ignora totalement la voix de sa conscience, continuant à chanter à plein poumon, alors que les clients de la boutique le fixait, étonné. Ben quoi ? Ils n'avaient jamais vu quelqu'un chanter ? Sûr qu'il pouvait faire The Voice maintenant, tiens !
Pris pas sa prise de confiance, il s'élança alors vers Deborah, mit une main sur sa taille et attrapa sa main de l'autre, avant de se mettre à valser avec elle, se rapprochant d'Aster, tout en continuant de chanter et de valser. Au final, il avait réussi à avoir l'objet de ses désirs, non ? Il pouvait fanfaronner un peu devant le grincheux, non ?
- Ben voilà, tu vois quand tu veux ! Regarde la tronche du Grincheux ! - Mais ça va pas la tête ? Vous avez sniffer quoi quand vous étiez par terre ? - J'ai sniffé le bithume. C'est revigorant ! - Euh... ouais mais non. Là c'est carrément pas hype. Nul. Zéro. Remboursé. Maintenant t'es retourné à la case crétin sans passer par la case départ et toucher les 20 000. On est vraiment pas aidé dans cette baraque.
Ah mais qu'est ce qu'elle était grognon sa petite voix aussi. Si grognon que le blond eut une très bonne idée. Une idée qui allait surpasser les autels des deux autres nazes et les tentatives de drague des idiots. Dans une dernière valse, il se tourna triomphant vers Aster, avant de rouler une pelle à la princesse de ses rêves, toujours dans ses bras.
Mais il aurait dû s'abstenir de ce geste parce que la rousse venait de le gifler sous le regard du Grincheux géant. Et merde, il ne fallait surtout pas le regarder dans les yeux, parce qu'il venait de se prendre la honte monumentale et il allait certainement lui en reparler...
Lâchant donc la femme de sa vie, Dakota fit la moue, tout en se massant la joue... Même s'il n'avait pas eu mal, son ego en avait pris un coup tout de même...
C'est pas qu'il faisait noir, mais un petit peu quand même. Quelqu'un peu me dire ou est passé ma groupie ? Non parce que je m'attendais tellement à être reçu par une super belle blonde amoureuse de ma prestance. Tout le monde m'aime, c'est un fait. Sauf qu'au bout d'un moment, je commençais à croire qu'il s'agissait surement d'un piège à mon effigie de la part de l'autre empoté. J'entendais ma voix ricané dans ma tête en m'insultant de naïf. Elle cherche la guerre je crois ...Mais peu importe ! De toute faon, je n'étais plus seul, j'étais avec madame la Maire de Storybrooke. Je lui fis une petite révérence, avant de me souvenir qu'on était dans le noir et qu'elle ne voyait rien. Ah ouai, c'était pas très intélligent ca, Zoltan ! Quoi que attendez, y'a une chose d'intélligente dans cette histoire ! Je pouvais utiliser ma magie pour sortir d'ici et conquérir le cœur impénétrable de Deborah ! J'étais certaine qu'elle n'était pas impénétrable et que je pouvais accéder à cette mer déchainé et de dégouts. Jusqu'a ce que j'entende la voix de peste de ma petite voix intérieur revenir à la charge. Dic donc, elle ne ce tait jamais celle là ?
« Alors là bravo, je te félicite pas. Non seulement tu te fais avoir comme un bleu mais en plus tu te fais enfermer avec CA. Si je pouvais, je démissionnerais de suite. » gronda t-elle. C'était qui le CA ? C'était Régina ? Je m'apprêtais à lui demander mais je me suis dis que ca ferait un peu grossier quand même. Du coup je m'abstiens de le dire, tout en laissant parler la voix jusqu'à ce qu'elle ai finit son charabia non interessant. Car moi, j'avais une idée précise de comment sortir d'ici, si madame voulait bien me laisser la peine d'en placer une.
▬ « Attend je peu me téléporté ! » finis-je par dire, un sourire étirant mes lèvres. Pour une fois que j'avais l'air intélligent ! Je suis certain que j'étais beau en plus avec mon sourire d'une blancheur impeccable et mes cheveux parfaitement coiffé.
« Bah si toi tu connais le bouton « Téléportation » de ta console, je veu bien, parce que moi je le connais pas.C'est hyper mal indiqué dans ta tête, crâne d'oeuf. Une chatte y retrouverais pas ses petits ! Mais si tu veux je bidouille au petit bonheur …. » Ah parce que mon cerveau était fait de bouton à actionner ? Mais c'était trop bizarre ! Je savais que le cerveau ressemblais à une eponge, mais quand même ! Attendez, elle vient de me traiter de tête d'oeuf ?
▬ « Crâne d'oeuf ? Je serais curieux de voir ta tête ! » répondit-je, insulté. Non mais. C'est vrai quoi, je savais même pas à quoi elle ressemblait cette voix ! Es ce qu'elle avait juste une bouche ? Ou alors, elle avait une tête ? Un visage ? Oh, elle est -ce qu'elle avait un prénom ? « Y'a pas une sortie de secours ? » demandais-je en suite. J'avisais la pénombre en espérant que mes yeux s'adapte. Ah, comme c'était dur sans pouvoir magique ! Je m'approchais en tendant les mains. Punaise, je comprend mieux les aveugles maintenant ! Comment ils faisaient sérieux pour y voir ? Je me mis à maugrer, touchant à ce qui ressemblait à des étagères. Je sentais des produits entre mes mains. Bon, moi je m'en fou des étagères ! Ce qui me fallait, c'était une porte bon sang ! « Aller, on va faire un peu de ménage ! » annonçais-je, avant de pousser subitement l'etagère qui tomba sur le sol. J'entendis des truc ce fracasser. « Ah, je crois que celle ci était occupé ... » lachais-je d'un ton songeur. Je tatonnais le mur, mais je ne vis pas une seule poigner. Par ailleurs, en cherchant comme une gros brutus que j'étais, je sentis la deuxième étagère ce pencher dangereusement vers moi.
▬ « Par ici la marchandise ! » m'ecria-je en prenant Regina par les epaules et en coinçant ses mains contre l'étagère pour qu'elle la retienne. « Bouge surtout pas, t'es parfaite comme ca ! » Et très utile aussi. Je me disais aussi que les Maires des villes servaient à autre chose que la politique. Toujours avoir une maire dans sa poche, noter bien ca les ptti gars. « Bordel, ils font comment les aveugles pour s'y retrouver ? » declarais-je en m'enfonçant un peu plus dans la réserve. Au bout d'un moment, ma mains heurta une cliche. Parfait ! « Notre porte de sortie ce trouve ici la sorcière ! Tiens bon ! » lançais-je à Georgina. Attendez, c'est pas Régina son prénom ? Oh je sais pas, et je m'en fou. Lorsque j'ouvris la porte, je me pris plein de truc dans la tronche. Un seau – je crois que c'était ca.- vint ce fracasser sur ma tête, et un baton s'enfonça en plein dans ma poitrine. « GEORGINAAAAAAAAAAAAAA !!!! » hrulais-je, reculant, avançant sans rien voir. Je titubais, marchant sur un drôle de baton qui ce redressa net pour venir me foutre un coup dans la tronche. Je tombais à la renverse complétement désarçonné.
▬ « Aie ... » commentais-je. Vilaine Georgina. J'allais lui laisser l'étagère lui tomber dessus moi ! Je me relevais en couinant comme une petite souris, me massant la mâchoire. Je suis sur que mon sourire de beau gosse venait d'être déformé ! Oh non. Et si j'étais devenu moche ? Je veux pas ressembler à l'autre lapin dans la cabine d'essayage ! Mon pied entra dans une seau qui me fit perdre l'equilibre. Je reculais en battant des mains comme un oiseau, jusqu'à ce que je sente quelque chose de dur dans mon dos. Un hurlement féminin s'en suivie, et l'etagère s'ecroula sur moi et Georgina. Le choc me laissa quelque peu dans les vappes, alors que j'avais le souffle coupé par divers objets. On y voyait rien là dedans ! Un truc remuais sur moi. « Je peu même pas te confier une étagère ! » l'accusais-je. J'entendais ma voix intérieur ce foutre de ma gueule. Je la menace tout de suite ou j'attend ? « Tu pourrais te relever s'teuplait ? Tu me bloque l'air ! » fis-je à Georgina, qui finit par ce retirer. Je sentais de nouveau l'air passé dans mes poumons. Oh joie.
« Espèce de boulet ! » m'insulta ma voix intérieur. ▬ « La ferme ! » répondit-je en me relevant. Je tentais d'évité les objets qui jonchais le sol pour venir de nouveau tatonner les murs. Mes doigts glissèrent sur une espèce de poignet. Je l'ouvris, donnant sur ...bah les toilettes quoi. Oh, un;lavabo et un miroir ! Vite, faut que j'aille voir dans qu'elle état ce trouvait ma tête. Je me plantais devant le miroir, constatant avec dépit que j'avais une marque rouge au niveau de la mâchoire. « Mise à part ca ...Mais qu'elle beau gosse ! » déclarais-je, dirigeant mes lèvres pour embrasser mon reflet.
« Hého du bateau, on avait décidé de sortir, alors t'es gentil mais tu vas te bouger un petit peu. Maintenant que tu as mis le bordel partout on va connecter tes neurones et tu vas essayer de trouver l'interrupteur pour qu'on y voit quelque chose dans la réserve. » Bla bla, mais qu'elle rabat joie cette voix ! Quoi que, pas conne, j'avais pas penser à l'interrupteur. Je me massais la barbe avec un sourire enjôleur. Ma voix me réprimanda de nouveau. Mais qu'elle relou !
▬ « Ca va, ca va, pas besoin d'hurler ! » répondit-je, avant de me diriger de nouveau pour tatonner les murs. Quelqu'un n'avait pas vue un truc ou on peu faire clic et pouf, une lumière s'allume ? Je lachais des jurons, je le trouvais pas moi ce foutu interrupteur ! Jusqu'a ce qu'un nouvel obstacle ne vienne me faire impasse et que je ne trébuche de nouveau. Mon corps rentra en contacte avec un autre, et je sentis la chute lourde et douloureuse arrivé. Sauf qu'au lieu que je ne me mange le sol, ce fut ma bouche qui vient embrasser celle de Georgina à pleine ….bouche ? Pardon, c'était tenta. Donc mes lèvres rencontrèrent celle de la sorcière, et pile à ce moment, une porte s'ouvris. Genre celle de la réserve par exemple. Une lumière ce diffusa dans toute la pièce, révélant le bordel monstre que j'avais provoqué. Une fourrure rousse entra, nous observant d'un air écoeuré.
« Surtout dites le si je dérange ...Parce que vous en tout cas vous dérangez sacrément mes oreilles. » commenta t-elle avant de sortir.
Mais ...non ! Mais non ! Paniqué, je me relevais aussitôt dans le but de passé la porte de la réserve.
▬ « Mais non c'est pas ce que vous croyez ! Je l'aime pas moi Georgina la sorcière ! C'est elle qui m'a sauté dessus ! » lançais-je en courant avec le seau bloqué à mon pied, m'obligeant à sautiller comme un cabris.
« Bien joué, maintenant elle croit que tu kiffes son sosie moche. Crétin, va. » commenta ma voix intérieur.
▬ « La ferme ! » rétorquais-je. Non mais oh. Une boite noir, une sorcière, et une voix intérieur. Pour un peu on ce serait cru dans un film d'horreur.
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Croyez-bien que je sais énormément de choses. Etre la plus élégante, la plus sarcastique, la plus intelligente... ça, je sais faire et je le fais bien, sans me vanter. Mais s'il y avait une chose que j'ignorai jusqu'à présent c'était que j'avais des pouvoirs magiques. Croyez bien que si je l'avais su plus tôt, j'aurais commencé la contamination plus rapidement afin que cette ville puisse enfin ressembler à quelque chose. Malgré tout, il me restait encore énormément de travail à abattre avant que cette joyeuse troupe soit réellement sortable. Dieu merci, l'incident était confiné au magasin dont les autres clients avaient à présent vidé les lieux. Ne restait que nous et les vendeuses déconcertées, réunies près de ce qui avait jadis été les caisses et qui ressemblait à présent à un autel... unique en son genre. Ouais. On va dire les choses comme ça. Si le chocolatier grognon et Blondie avaient fait de nets progrès, ce n'était pas réellement le cas des autres. Je m'extirpai tant bien que mal des bras maigrelets du Roi des neiges, la mine pincée et furieuse. Comment. Osait. Il ? Je regrettai de ne pas avoir Colère sous la main pour lui montrer de quel bois je me chauffai en laissant l'émotion rouge faire tout le sale boulot. Lui faisait clairement parti des cas les plus préoccupants de notre affaire, suivi de près par Houdini et Madame le maire. Qui avaient d'ailleurs disparu. Etrange, notai-je une fois libérée (délivrée) de mon admirateur collant, déambulant méthodiquement dans le magasin. J'arrivai vers l'arrière quand un grand fracas me mit sur une piste solide. Avisant la porte de la réserve, je l'ouvris violemment pour découvrir un spectacle pour le moins déconcertant. Par là j'entends que c'était encore plus déconcertant que la nouvelle tenue du chocolatier ou le grain de voix du susceptible. J'aurais peut-être dû les laisser enfermés à vaquer à leurs petites affaires dégoûtantes (sérieusement, quel ship ! personne pourrait jamais fangirler sur le Evil Genie, PERSONNE) dont je ne voulais rien voir et savoir, mais il valait mieux que je garde tout le monde sous les yeux, le temps de comprendre ce qui m'arrivait - et leur arrivait, accessoirement. Personne ne semblait s'être aperçu de rien, c'était peut-être ma chance, ou simplement le signe que malgré tout je demeurais la personne la plus intelligente du coin (ce qui ne m'aurait guère étonnée, en fait). Ce qui ne m'empêchait pas de ressentir une légère fatigue, très communément ressentie lors des sessions de shopping intensives, et d'autant plus quand vous êtes en aussi "charmante" compagnie qui avait au moins le mérite de me laisser souffler cinq secondes. Tous neurones activés, j'en profitais pour établir un plan d'action et de priorités. Premièrement, ne plus contaminer personne tant que ces zozos là ne seraient pas devenus totalement gérables et à mon imagine. Deuxièmement, recharger les batteries hors de ce capharnaüm qui se voulait temple de la mode et deviendrait bientôt temple du bordel. Les vendeuses auraient au moins de quoi s'occuper tout le reste de la journée, elles ne pourraient pas se plaindre de n'avoir rien à faire. Toute à ma réflexion, je déambulai dans les allées quand mon œil vif se posa sur une partie de la solution : une magnifique paire de gants noirs en satin. Je m'en emparai sans plus attendre et tournai la tête à la recherche de mon portefeuille ambulant. Ah, le voilà ! dans sa belle chemise bleue et son costume impeccablement coupé. Par-fait. Nous étions peut-être en moment de crise mais je n'étais pas suffisamment préoccupée pour ne pas continuer de profiter de mon charme ravageur et me payer des vêtements à l'œil, d'autant plus que j'avais vraiment besoin de ces gants. Pour l'heure, Storybrooke n'était pas encore prête à m'égaler, je le voyais bien sur les contaminés disséminés dans la boutique. Je fis bruyamment claquer mes doigts pour attirer l'attention de tout le monde et les inciter à me rejoindre pour une déclaration de la plus haute importance (comme tout ce que je dis, en fin de compte) : - C'est bon ? J'ai l'attention pleine et entière de la plèbe ? OK, c'est parti. Toi, repris-je en pointant Houdini, tu vas retirer ce seau de ton pied immédiatement, quitte à t'amputer la jambe s'il est coincé et sans faire de tâche. Toi, pointai-je à nouveau en désignant le serial embrasseur, tu t'occupes de Madame Mills pour pas qu'on la perde ou qu'elle s'amoche encore plus. Je veux pas savoir comment tu fais, attache-la à toi s'il le faut, c'est pas mon problème. Toi, dis-je encore en désignant Blondie la peste, reste comme tu es, pour le moment c'est pas mal du tout. Et toi le beau gosse, pointai-je finalement en lui lançant la paire de gants, tu vas payer ça et tu reviens tout de suite après. On a encore beaucoup de choses à voir tous ensemble. Je ne pris même pas la peine de le fixer jusqu'à ce qu'il n'obtempère. Je savais qu'il allait le faire. Pour le peu que je comprenais de cette drôle d'histoire, il était certain que tout ce petit monde était à ma botte et me prenait pour une reine à qui il fallait plaire à tout prix. Et si certain d'entre eux n'avaient pas été aussi empotés, j'aurais pu m'en satisfaire pleinement. Malheureusement, deux tiers des mâles en présence ne parvenaient pas à assimiler l'excès d'élégance et de dégoût dans leurs veines. J'aurais presque pu les plaindre. Presque. Mais j'avais mieux à faire. Attrapant mon rouge à lèvres, je me plantai devant l'escort boy de Regina et reprit : - Je voudrais pas te décourager mais y a vraiment encore beaucoup de boulot avec toi. On va devoir passer à la méthode forte, annonçai-je en décapsulant le rouge à lèvres. Bouge pas sinon ça va faire des bavures et ce sera moche. Et baisse toi un peu que j'ai pas à me mettre sur la pointe des pieds. L'instant d'après, je m'attelais, dans une écriture parfaitement calligraphiée à inscrire les mots suivants sur son front :
DON'T BE A BROCOLI
Je reculai, admirant mon œuvre, satisfaite, avant de reprendre : - Peut-être que comme ça t'imprimeras plus vite, jubilai-je, bien contente de cette petite humiliation. Et prenez-en tous de la graine. Bon, il est où le chevalier servant avec mes gants ? C'est pas que je sois pressée mais j'ai pas toute la journée, on a encore plein de choses à faire !
Aster Spleaster
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
Bon, le voilà à devoir payer une paire de gants. Pas que ça l'ennuyait, c'était pour Deborah après tout. Mais le fait est qu'il semblait y avoir comme un léger soucis avec les caisses enregistreuses. Allons bon. C'était quoi ça encore ? Lequel des boulets qu'il était obligé de se coltiner était responsable de se désastre ? Non parce que franchement, pas la peine d'avoir fait Harvard pour comprendre que c'était forcément l'un des membres du groupe l'auteur de tout ce gâchis. Il n'y avait qu'eux dans cette boutique. Et lui il avait l'air bien débile avec son fichu billet de cinquante dollars pour la paire de gant de Deborah :
"Je suis désolée monsieur. Il y a eu un soucis, et la caisse ne fonctionne plus. Je ne sais pas comment faire pour vous rendre la monnaie. D'ordinaire ce genre de choses n'arrivent jamais" tenta-t-elle de se justifier
Ouais bah peut-être que ce genre de choses n'arrivaient pas en règle général, mais là n'empêche que c'était arrivé. Elle était pas dégourdit à ce point la nenette ? Et puis c'était quoi cette tête de paniqué ? C'est bon il allait pas la bouffer non plus ! Qu'est qu'elles avaient toutes à être limite terrorisé par lui. Il s’appelait pas Pitch bordel ! Lui son job c'était l'espoir pas la peur. A un moment commençait doucement à y en avoir marre. Elle lui faisait penser à la rouquine dans ses débuts. Bon, ok les choses étaient pas totalement réglé non plus aujourd'hui mais n'empêche qu'Anna n'était plus totalement terrorisé dès qu'il ouvrait la bouche. Il allait pas passer ses nerfs sur la vendeuse. Oui, elle était pas douée ben il y a des gens comme ça on peu rien faire pour eux et puis c'est tout. Et si en plus on ajoutait la belle bande de guignol qui les accompagnaient, clairement elle y pouvait rien :
- Ça va c'est bon gardez la monnaie on va pas en faire un drame grommela-t-il excédé
Il ne pouvait pas se permettre de revenir sans les gants. Ce serait d'un manque de crédibilité totale, et il perdrait sa considérable avance. Hors de question. L'autre bande de guignol passait le plus clair de son temps à s'enfoncer lorsque lui au contraire, semblait gagner des points. Revenir sans cette paire de gants signifierait qu'il ne valait pas beaucoup mieux qu'eux et ça, c'était juste hors de question. Aussi tendit-il son billet à la vendeuse, qui en échange lui fila des bons de réductions sur divers accessoires féminin. Il les glissa dans son portefeuille -ça pouvait toujours servir- et repartit vers les autres ronchonnant intérieurement sur l'incompétence des vendeuses face à une situation inattendue :
- Désolé pour l'attente dit-il en tendant les gants à Deborah. Soucis de caisse enregistreuse. Est-ce que je peux faire quelque chose pour rattraper cette attente ?
Il faisait du mieux qu'il pouvait afin de paraître le plus plaisant possible. Espérant que cela suffirait, pour faire oublier l'attente
"Maintenant que vous le dites, oui, vous pouvez. Je boirai bien un frappucino. Pas renversé cette fois, ajouta-t-elle en coulant un regard vers Regina. Je vais faire le déplacement et vous allez payer. Ca vous va ? C'est parfait, ça me va aussi. En route !"
"Voilà ENFIN Tu fais fonctionner tes neurones lui fit remarquer sa petite voix intérieur. Mais si j'étais toi je me méfierais de la blondinette. Elle a pas l'air si innocente que ça si tu veux mon avis"
Faire gaffe à la blonde. C'était noté. Aucun doute, qu'alors que tout le groupe se mettait en route pour aller chercher son frappucino à Deborah lui allait dès à présent l'avoir à l'oeil la gamine. Encore plus lorsqu'elle s'éclipsa un instant, faisant augmenter sa méfiance.
"Allons bon vl'a autre chose" fit remarquer sa petite voix, lorsqu'une femme arriva droit dans sa direction. "Tu les attire comme des mouches avec du miel c'est pas possible. Cette fois essaye de ne PAS te foirer. Dit lui clairement les choses dès le départ. Ça évitera une situation gênante et que tu nous fasse honte."
Faire honte, faire honte et puis quoi encore. D'abord c'était pas sa faute, il était sûr que c'était la blondinette derrière tout ça. C'est une sorte d'instinct, bizarrement elle s'éloignait et pile poile quand elle revenait voilà qu'une greluche sortit de nul part débarquait subitement. Et elle n'avait pas l'air de s'éloigner. La voilà qui se pendait à son bras, tandis-qu'il essayait de se dégager sèchement
"Ah non !" S'exclama la sangsue "maintenant que je t'ai ENFIN trouvé je ne te lâche plus"
Hein ? Elle voulait quoi celle-là au juste ? Elle voyait pas qu'il était pas intéressé, et qu'elle allait lui faire foirer toutes ses chances avec Deborah si ça continuait.
"Ça fait deux jours que tu ne m'as pas rappelé, ce n'est pas une manière de traiter sa petite amie"
DE QUOI ? Il faillit s'étrangler. Non mais elle avait un soucis celle-là c'est pas possible autrement. Ils foutaient quoi les psy dans cette fichu ville au juste ? A se demander s'ils servaient VRAIMENT à quelque chose, non parce que quand on voyait les cas qui traînait un peu partout...
"Non mais REVEILLE TOI c'est un coup de la blondinette je t'avais dit de t'en méfier !"
- Oui bah ça va pas la peine de hurler, j'suis pas sourd s'agaça-t-il
En attendant, la bonne femme était toujours pendue à son bras, et se mettait à débiter tout un tas d'âneries sur leur soit disant vie de couple. Poussant même le vice, jusqu'à dire qu'il n'avait jamais de temps pour un rendez-vous, ou qu'il la faisait poireauté pendant deux heures et ce sans même prendre le temps de s'excuser.
"Ok tu sais quoi va falloir sortir l'artillerie lourde là mon grand, parce que clairement on est mal. Je t'avais dit de pas t'endormir sur tes lauriers pourtant"
Agacé Aster, se dégagea une bonne fois pour toute de l'emprise de la femme. Et sans aucune douceur la chopa par les épaules pour la pousser vers une rue perpendiculaire :
- Voilà, là c'est la direction de l'asile de la ville. Si j'étais vous, j'irais y faire un tour parce que clairement, ça tourne pas rond dans votre cerveau
"Mouais, on va dire que pour cette fois ça passera. En attendant va falloir trouver une stratégie pour discréditer la blonde et plus vite que ça."
Là dessus, ils étaient d'accord. Pas question de la laisser s'en tirer celle là. Si c'était la guerre qu'elle voulait elle allait l'avoir...