« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Plus ça avançait, plus il se demandait s'il n'avait pas tout simplement débarqué dans la quatrième dimension étant donné le « spectacle » qu'offraient Deborah, Regina et surtout Giselle. Soit c'était ça, soit c'était que tout le monde avait subit un lavage de cerveau afin de devenir totalement débile. Dans tous les cas, il hésitait franchement à se carapater loin de cette bande de dingue. Il avait pas spécialement envie d'être contaminé à son tour. Non merci
"Eh, vous aussi vous comptez péter un câble ou ça se passe à peu près bien dans votre tête" L'apostropha Deborah d'une voix mielleuse
- Tout va parfaitement bien dans ma tête merci de vous en soucier
Du moins pour l'instant, ce qui ne l'empêchait pas de faire preuve d'une légère réserve voir, méfiance par rapport a la situation. Il ne savait pas exactement, ce qui était arrivé aux autres et sans doute que si cela ne menaçait pas son propre mentale ne s'en serait-il pas plus soucié que ça.
"Super ! Dans ce cas j'ai une mission pour vous."
Aster fronça légèrement les sourcils soupçonneux malgré tout. Mais se décida finalement a accepter. En y réfléchissant bien, cela lui permettrait de s'éloigner rapidement de la joyeuse clique entourrant Deborah. A l'heure actuelle c'était un peu tout ce qu'il demandait. Il avait pas spécialement envie d'être plus associé à eux qu'il ne l'était déjà. Bunny n'était en effet pas sans ignorer les regards étrange que leurs lançaient les passants
- Et ça consiste en quoi ?
"Non mais c'est quoi cette manière de réagir ? Deborah t'as donné une mission à toi. Tu devrais te sentir honoré et tout faire pour la satisfaire comme ça tu prouverais que tu vaux bien mieux que tous ces guignols !"
Oui bah ça va pas de quoi en faire des caisses. Avant de se réjouir faudrait peut-être déjà savoir en quoi elle consistait cette fameuse mission. Non parce qu'apparement ils avaient pas réellement le même sens des priorités avec la petite voix :
"L'éboueur naïf qui vous avez passer des fripes, vous remettez ? Je me disais que ce serait bien que quelqu'un aille voir ce qu'il devient. Des fois. Il a l'air plus émotionnel que vous, si vous voyez ce que je veux dire."
Ouais il voyait un peu trop bien même. Néanmoins, il préférait d'abord peser les pours et les contre de tout ceci
"Il y a pas de contre" fit remarquer la petite voix
Etrangement si, il y en voyait tout un tas même. Mais c'est vrai que les pours étaient plus nombreux. Surtout celui de s'éloigner de toute cette joyeuse bande de dégénéré en fait. C'était même l'unique raison qui le poussait a bien vouloir rendre ce service :
- C'est bon je m'en charge
Sans un mot de plus, il s'éloigna. Bon le centre commercial était du genre grand, voir immense. Donc clairement il allait pas s'amuser à chercher le gamin partout. Il voulait bien rendre service mais il était pas Mère Theresa pour autant. Et le chercher partout dans le centre commercial non merci. Aussi une annonce à l'acceuil lui paraissait être la bonne solution. Le plus dure ne fût non pas de le trouver. Mais de convaincre l'hôtesse de le laisser passer sa fichu annonce :
"Je ne peux pas, il va falloir attendre. Je dois annoncer les promotions de la semaine prochaine"
- On s'en tape filez moi ce micro
Non mais sérieusement. Elles pouvaient attendre ses fichus promos. Elle avait le restant de la journée pour les faire. Lui il avait pas la journée justement. En plus, il commençait doucement à en avoir marre de tout ça. Plus le temps passait, et moins sympa il avait envie d'être. Sachant qu'il ne l'était pas franchement de base ça voulait tout dire. Lui là, il voulait juste qu'on le laisse retrouver le petit gars. Avec un peu de chance, il pouvait encore être sauvé. Et c'était également le seule pour qui l'ex lapin éprouvait un minimum de sympathie. Comme ce genre d'élan étaient plutôt rare quand on le connaisait. Le mieux était encore de le laisser faire son truc sans lui casser les pieds
- Eboueur d'environ un mètre quatre vint deux et un peu naïf sur les bords est demandé à l'acceuil par Deborah Gust. Si j'étais toi gamin je me magnerais.
Oui clairement c'était pas la meilleur des annonces. Mais au moins, en parlant de Deborah il était sûr de le faire rappliquer. Ce qui était en soit déjà une bonne chose de faite
"Moi j'ai bon espoir que tout ceci se termine bien."
Allons bon, c'était quoi ça encore ? Voilà qu'une nouvelle voix venait de faire son apparition. Les autres l'auraient-ils contaminé ? Sa conscience n'était pas un open space merde. C'était suffisamment chiant avec une alors si en plus il y en avait une autre qui se pointait...Et d'ailleurs c'était pas normal tout ça. Déjà, qu'il commençait à être méfiant, là ça renforçait son sentiment que quelque chose tournait définitivement pas rond.
"Vois le bon côté des choses. Tu as rencontré de nouvelles personnes. J'ai bon espoir que tu te fasses des amis, un jour."
"Ben voyons ? Et t'as pas plus niais comme demande ?" Railla l'autre voix
Oh mais sérieusement elles allaient pas se disputer ? Elles avaient pas autre chose à foutre ? Il avait pas envie de se choper une migraine à les écouter se rentrer dans le lard. Aussi se décida-t-il à mettre les choses au point tout de suite :
- t'as un soucis avec le concept de l'amitié peut-être ? Demanda-t-il sèchement a la première avant de continuer pour la seconde cette fois-ci Merci mais j'ai déjà des potes depuis pas mal d'années et ils me suffisent. J'ai pas besoin de la bande de zozos que je me coltine depuis le début de cette journée
Voilà maintenant qu'elles lui foutent la paix et se taisent toutes les deux. Franchement ça lui ferait des vacances. En fait, pour le moment tout ce qui n'impliquait pas des voix, ce centre commercial, et la joyeuse clique de demeuré qui attendait un peu plus loin ressemblerait a des vacances.
"Garde espoir, Aster; C'est ton boulot. Je suis persuadé que tout va très vite rentrer dans l'ordre." Fit voix numéro deux "Si tu expulses l'autre". Rajouta-t-elle plus bas
"J'ai entenduuuuu. Mais je suis bien ici; J'ai fait un boulot exceptionnel sur celui-là. Peut-être qu'enfin y aura des gens à la hauteur de Dégoût dans ce patelin pourrit" s'inscrusta voix numéro une
Minute...Là bizarrement, il commençait réellement à se dire que les choses n'avaient rien de normal. Ca faisait un petit moment qu'il y pensait mais là quand même il était temps d'arrêter de tourner autour du pot et de tirer cette histoire au clair
- Wow wow une minute c'est toi qu'a manigancé tout ça ? Il allait pas laisser la voix une s'en tirer à si bon compte. Il voulait des explications, et pas question qu'elle ne les lui fournisse pas
"Manigancé quoi ? Ton ascension sociale ? Dans ce cas oui. Le mot que tu cherches commence par un M. Allez, je vais être gentille et t'aider c'est "Merci". A toi. Un.. deux... trois." Non mais c'est qu'elle se foutait ouvertement de lui en plus de ça. Sa vie, lui convenait parfaitement comme elle était. Il avait jamais demandé a ce quelqu'un s'incruste et fasse de lui quelqu'un qu'il n'était pas. Cette histoire lui tapait de plus en plus sur le système. Les choses n'allaient pas franchement en s'arrangeant
- Mon ascension sociale ? tu te fiche de moi ? Je me reconnais même plus. Pas étonnant que la rouquine m'ai prit pour un cinglé ce matin ! Et le résultat sur les autres est encore pire
"Tu me déçois". Tout le plaisir était pour lui
"Moi pas. J'ai bien fait de croire en toi." Bizarrement, il la préférait nettement à la première voix celle-ci Il faut qu'on retrouve le grand petit maigrichon.
- Il a forcément entendu l'annonce le gamin. A défaut de poireauté ici, on peu toujours s'avancer et voir si on ne le trouve pas. Parce que chercher dans tout le centre ça va pas aider en plus de prendre des heures
Il ne lui en fallut pas plus pour se mettre à la recherche du gamin, au moins ça l'occuperait
Wilson Wallander
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Trouver des vêtements. Prendre une douche, potentiellement. Là étaient ses objectifs à l'instant présent, même si le deuxième lui semblait compliqué à réaliser étant donné le lieu où il se trouvait. Les toilettes suffirent à ce niveau-là, il y passa rapidement, retirant sa combinaison de travail qu'il laissa dans un coin, s'aspergeant le visage et les bras d'eau et de savon. Il n'avait plus que son tee-shirt et un pantalon en tissu. Niveau élégance, on faisait mieux.
Le robot déambula longuement dans les allées du centre commercial, s'arrêtant devant quelques vitrines en grimaçant. Non mais on pouvait faire plus laid que des jeans déchirés ? Parce que franchement, c'était quoi l'intérêt de porter ce genre de fringues ? Surtout à un prix pareil ! Autant en faire cadeau vu l'état dans lequel il était !
« Je peux vous aider Monsieur ? »
« Envoie la bouler. T'as vu sa coupe de cheveux ? Et c'est quoi cette couleur de veste ? Marron boue ? »
Il dévisagea la jeune femme qui l'avait abordé dans l'une des boutiques de haut en bas. Un sourcil arqué, la bouche pincée, il soupira de dédain.
« Pensez déjà à vous aider vous même, si je peux me permettre. »
« Bien sûr que tu peux te permettre ! Arrête de t'excuser tu fais que lui rendre service en lui disant la vérité ! »
C'était un fait. Pourquoi donc s'en vouloir de rendre la vie des gens meilleures ? Il hocha la tête, comme pour se convaincre lui-même de cette pensée, avant de partir à la recherche d'un costume digne de ce nom dans cette enseigne qui clairement ferait mieux de fermer, tellement la majorité des articles qu'ils proposaient laissait à désirer. Ce n'était même pas bon à donner aux œuvres caritatives tellement c'était une agression pour les yeux, fallait juste tout jeter et tout recommencer !
« T'es sûr que tu veux prendre ça ? T'es sûr ? Vraiment très sûr ? »
« Bah quoi ? »
« Bah c'est que c'est laid, voilà. Même un aveugle voudrait pas porter une chemise violette comme celle-là. »
Pas faux. C'était peut-être trop. Il pencha alors davantage vers le costard d'une simplicité d'un ennui mortelle, mais il s'agissait de la plus classe qu'il ait vu. Il ne serait pas humilié par son manque de prestance ou de classe en portant ça. Heureusement qu'il avait toujours ses papiers (donc son porte feuille) sur lui, sinon il aurait dû se réduire au vol ou au chantage pour pouvoir se vêtir convenablement. Ou pire : mendier, supplier, se mettre à genoux. Et ça aurait été la marque de faiblesse ultime, il n'aurait pas pu se montrer à Deborah ensuite à cause de la honte que cet acte lui aurait procuré.
« T'as fini de te faire des films oui ? Paye et va te changer ! »
Il obéit sans faire la moindre remarque, se sentant soudainement mieux une fois qu'il fut changé – dans les cabines du magasin après être passé à la caisse, parce que vu ce qu'il venait de dépenser, il pouvait bien se le permettre. Wilson ne prit pas la peine de remercier la vendeuse – qui n'avait servit à rien – et s'éloigna de la boutique sans un regard en arrière.
« Bon c'est bien beau tout ça, t'es présentable, c'est un début. Mais après ? Après, tu fais quoi ? Tu retournes la voir comme ça, sans cadeau, sans offrande à lui faire ? »
Le petit robot se stoppa net dans son avancée, hésitant. Il n'y avait pas pensé mais il était vrai qu'il était mieux de ne pas revenir vers elle les mains vides. Il savait que ce serait difficile de la contenter, mais il ne pouvait que le comprendre. Après tout, qu'est-ce qui pouvait être à la hauteur de sa perfection ? D'ailleurs, lui offrir quoi que ce soit n'était pas lui faire remarquer qu'il lui manquait quelque chose ? Peut-être qu'elle le prendrait mal ? Qu'elle le trouverait insolent ?
« T'as pas d'idées c'est ça ? Non mais tu peux rien me cacher je suis dans ta tête petit gars, y'a un moment où va falloir que tu le comprennes ! »
Il afficha presque un air coupable, même si la voix qui lui parlait ne pouvait pas le voir.
« Faut tout faire c'est pas croyable… Bon, les chocolats c'est trop banal, les fleurs aussi, tiens va lui chercher un bouquin. Tu lui montres que tu sais qu'elle est cultivée et qu'elle sait apprécier la bonne littérature, que tu la prends pas pour une idiote. »
C'était pas non plus un peu banal, un livre ?
« En plus il est pas content que j'essaie de l'aider ? Sans moi tu serai au fond du trou ! AU FOND ! »
D'accord, pardon, t'énerve pas, je t'écoute ! Il l'entendait presque grommeler qu'il avait plutôt intérêt s'il voulait remonter dans l'estime de Deborah et ne pas rester éternellement un piètre inconnu à ses yeux. Elle devait sans doute savoir mieux que lui, il devait lui faire confiance.
Il se dirigea alors vers la première librairie qu'il trouva, où ils vendaient aussi des jeux vidéos, des cds de musique (c'était pas bien ça aussi d'ailleurs, comme cadeau?) et des films en tout genre. Tout aurait pu très bien e dérouler, si seulement… Si seulement…
« Qu'est-ce qu'elle fait là celle-là ? »
Une expression choqué sur le visage, Wilson s'était arrêté devant une jeune femme en train de parler aux passants, une pancarte accrochée à son corps. Ce ne fut pas la personne en question qui l'attira – il n'y avait pas de quoi – mais plutôt celle qui était représentée sur la dite affiche.
« Oh. Mon. Dieu. »
Il fut prit d'une violente nausée et d'une envie de fuir qu'il n'avait que rarement ressenti. Tout en étant furieux sans qu'il ne sache trop pourquoi. Le visage d'Yzma lui était présenté en pleine face, tout souriant, dans une robe jaune qui ne lui allait pas du tout… ou un peu, mais il ne devait surtout pas le lui dire, elle en serait trop fière. Comment pouvait-elle laisser ses sbires faire sa promo dans un lieu public tel que celui-ci après tout ce qu'elle avait fait ? Elle ne pouvait pas juste rester cachée dans son trou et ne plus faire entendre parler d'elle, non ?
D'un pas décidé, alors que sa petite voix était en panique en train de hurler dans sa tête, Wilson s'avança vers l'inconnue, un livre à la main qu'il avait prit sur un présentoir proche. Il le lança en plein dans la pancarte, le souffle court.
« Je fais une crise d'hyperventilation, ça va plus, faut qu'on parte d'ici, j'ai besoin d'air. Je vais mourir !!! SORS NOUS DE LA ! »
« Vous avez pas honte ? De montrer sa tête comme ça à tout le monde ? Vous vous rendez compte de ce que vous faites subir à la population ? »
Son ton était passablement énervé mais son teint très pâle. Il était sur le point de faire un malaise. Yzma avait le don, même en étant absente, de le mettre dans tous ses états et de lui faire perdre le contrôle. Les clients s'étaient écartés, à la fois effrayés et inquiets pour la jeune femme à la pancarte qui s'était recroquevillée derrière son affiche, l'air innocent.
« Je… Je suis désolée… Je ne… Je travaille juste... »
« Vous devriez faire un autre travail, alors ! C'est pas bien de promouvoir la cruauté comme ça ! Je me sens pas bien rien qu'à l'idée de… Arg, jetez moi ça par terre ! »
L'inconnue laissa tomber sa pancarte sans plus de questions, face contre terre. Il allait beaucoup mieux d'un coup. Il respira fortement, longuement, alors que de la sueur coulait contre son front. C'était trop d'émotion.
« Brûlez-la. C'est la meilleure chose que vous avez à faire. »
Il s'écarta, fébrile, sortant de la boutique sans chercher à y acheter quoi que ce soit. Il entendit simplement la jeune femme en pleurs dire quelque chose comme « Mais je comprends pas… C'est juste pour La La Land… » tandis que des gens venaient l'aider à se remettre de cette rencontre avec Wilson.
« Bon boulot Willy. Comme quoi t'es pas une cause perdue. Tu l'as bien remit à sa place cette pimbêche ! Quel culot de montrer ce visage comme ça ! J'ai cru que j'allais faire un malaise. »
« Oui j'avais bien compris, tu criais très fort d'ailleurs, j'ai un peu mal au crâne maintenant. »
« C'est pas mon problème. »
Y'a pas à dire, elle avait de quoi s'entraîner niveau amabilité celle-là. Elle avait cette tendance à ne penser qu'à elle – et à Deborah, ce qui se comprenait, ça – au dépit de son propre bien-être. Il était pourtant un peu son hôte non ? Il abritait beaucoup trop de personnes dans son esprit, entre elle et Peste, il devrait peut-être penser à leur demander de payer un loyer…
« T'es sérieux ? Tu crois que je fais ça par plaisir peut-être ? Je ne fais que te soutenir, alors un peu de gratitude. Sinon je lâche l'autre y'a pas de soucis hein, j'ai les plein pouvoirs je te signale ! »
Non, non vraiment, c'était pas que le cavalier n'était pas très apprécié mais il le contrôlait assez donc si elle pouvait éviter de faire des conneries là-haut ça l'arrangeait quand même pas mal.
« C'est bien. Maintenant, continue de marcher, on est attendus. »
En effet, une annonce venait de sonner à ses oreilles. Un éboueur demandé par Madame Gust, ça ne pouvait être que lui. Même si la voix qui l'avait demandé était plutôt masculine, il ne s'arrêta pas à ce détail.
« C'est pas grave pour le cadeau, espérons que notre présence lui suffira. »
Oh mais oui, tout allait très bien se passer, il fallait positiver un peu et arrêter de penser que ça tournerait mal ! Même si, au vue du groupe qui se profilait devant lui, c'était pas trop ça.
« Non mais on peut pas être tranquilles DEUX SECONDES ici bordel ? C'est le carnaval ou quoi ? »
Une dizaine de personnes déguisées en zombie se promenait sans gêne dans le centre, son estomac s'en retournant. Il avait vécu un certain traumatisme à cause du Laser Game d'Elliot et il aurait préféré ne jamais en recroiser de sa vie. Il avait beau savoir qu'eux n'étaient que des humains voulant faire leur spectacle, ça le dégoûtait quand même.
A côté de lui, une dame était en train de se désinfecter les mains avec une bouteille de gel, assise tranquillement sur un banc. Il ne lui fallut que deux secondes pour le lui « emprunter », le tenant bien droit devant lui, les zombies dans le viseur.
« Je vous le rends rapidement, promis ! »
Quoi que peut-être pas, il n'avait pas que ça à faire. S'avançant de façon assurée, il aspergea les premiers zombies à passer devant lui.
« Bougez de mon chemin, je n'en épargnerai aucun ! »
« VAS-Y ! PAS DE PITIÉ ! »
L'odeur rassurante de propre que déversait le gel lui permettait de tenir le coup alors qu'il traversait le groupe, sans en toucher un seul. Même pas de frôlement, rien du tout, il ne s'en serait pas remit si facilement autrement. Ce fut une petite victoire que de leur échapper et de pouvoir continuer sa route, même si les regards portés sur lui commençaient à être dérangeants.
« Laisse tomber, ils comprennent juste rien ces gens, toi tu sais que tu fais ça pour la bonne cause. »
Pour nettoyer la planète de ces immondices, oui ! Il garda le gel dans sa poche, au cas où, on sait jamais si il retombait sur un rôdeur solitaire. Ou sur une Yzma camouflée dans la foule. Il arriva finalement près de l'acceuil, y croisant un grand monsieur qu'il avait déjà vu quelque part. Il s'arrêta, une moue déçue sur le visage.
« Oh. C'est vous. » Il ne ferait pas semblant d'être ravi que ce soit lui qui l'ait réclamé. « Deborah m'a appelé ? Où est-elle ? » Ses yeux pétillaient lorsqu'il prononçait son nom, presque de façon inquiétante. Il marqua une pause, observant un peu plus en détail Aster qui se trouvait devant lui. « Vous êtes son majordome un peu en fait ? Vous en avez de la chance ! »
Il était déjà avec elle lorsqu'il l'avait vu tout à l'heure et le voilà qui venait faire le travail en partant à la recherche de Wilson. Il devait forcément travailler pour elle, d'une manière ou d'une autre, pour lui obéir de la sorte.
« Ou alors il est juste conscient de sa supériorité et du coup il fait ce qu'elle dit. Comme tout être normalement constitué devrait le faire. »
Petite Voix marquait un point.
« J'ai une tronche de majordome, peut-être ? » Il voyait presque la veine de son front sortir de son crâne. Il l'avait mis en colère ? Oh, il était son garde du corps sûrement alors ? Elle en avait certainement besoin. « Elle est restée avec les autres. Si j'étais toi j'éviterai d'ailleurs de les rejoindre, moins après je suis pas ta baby-sitter non plus. »
Il croisa les bras, étonné de cette réaction.
« Et pourquoi donc ? » En réalité, il s'en fichait de ses arguments, comme la petite voix ne cessait de le répéter. Ce n'était pas lui la parole de raison mais Deborah, il n'avait pas à l'écouter. « Comme vous le dites, je peux prendre des décisions par moi-même. Ou presque. Je décide donc... » Petit suspens pour mettre les formes. « Je vais la rejoindre. »
« La question se pose même pas mon gars. »
Il passa devant le grand Monsieur géant, l'air décidé, marchant d'un pas assuré. Avant de s'arrêter d'un coup, se retournant vers Aster.
« Euh… Je dois aller par où ? »
Il évita au maximum de montrer que ça lui faisait mal de devoir poser cette question et réquisitionner son aide, mais il n'avait pas trop le choix si il ne souhaitait pas perdre de précieuses minutes loin de Deborah.
« Je t'aurais bien dit que j'avais encore un minimum de foi en toi mais apparemment j'ai placé la barre trop haut. Alors, je t'en pris va rejoindre les autres et accessoirement perdre deux neurones. » Oui bon, les discours c'est bien beau, mais ça répond pas à sa question. Avec un sourire goguenard, le monsieur lui indiqua d'un signe de la main la bonne direction. « Là-bas tu peux pas te tromper. Deborah est au milieu du centre avec une nana à ses pieds. »
Voilà, comme quoi c'était pas compliqué !
« Je vous remercie. »
Il accompagna ses paroles d'un signe de tête, parce qu'il n'en perdait pas sa politesse, avant de s'élancer avec engouement sur le chemin indiqué. En effet, il ne tarda pas à les retrouver, tous dans un état plus ou moins… pas descriptible en fait, ça avait l'air d'être bordélique au possible ici.
Wilson jeta un regard vers la fille par terre, avec quelque peu de pitié. Elle allait bien ? Non, elle n'en avait pas l'air du moins. Il finit par l'ignorer, se concentrant sur Deborah, un grand sourire aux lèvres.
« Le grand monsieur est resté derrière, mais me voilà ! Je suis tout à votre service, Madame ! »
Sa joie fut malheureusement de courte durée.
« C'est mademoiselle. Vous êtes pas très arrangeant, vous tous, à vous disperser comme des miettes de pain un jour de grand vent. » Pourquoi elle était aussi distante ? Il avait fait quelque chose de mal ? Son expression se fit un peu plus triste alors qu'elle soupirait, secouant la tête. « Tant pis, on fera avec. Vous vous sentez normal au moins ? »
Il avait les yeux grands ouverts, un peu perdu face à sa perplexité.
« Non mais réponds bon sang ! Tu vois pas que notre honneur est en jeu là ? Rattrape le coup ! »
Il se redressa. Il ne fallait pas abandonner. Peut-être qu'elle se sentait simplement un peu mal et que ça allait finir par s'arranger. Il devait se montrer à la hauteur.
« Oui… Oui, mademoiselle ! » Il se redressa, relevant la tête et les épaules. Se tenir droit, c'était la première étape. « Je me sens parfaitement bien même ! »
A priori, cette réponse fut la bonne. En tout cas, elle ne l'incendia pas, c'était un bon point.
« Bon bah c'est toujours ça de pris. Surtout dites le moi si vous aussi vous décidez subitement de plus aller bien dans votre tête. » Il acquiesça vigoureusement sans hésitation. « En attendant, si vous avez une idée pour réparer les autres, je prends. »
Elle avait jeté un regard en direction de la Méchante Reine et d'un monsieur à côté qui semblait sur le point de se jeter d'un pont. Ou en dépression. Plutôt en dépression, il connaissait ça, c'était la tête qu'il avait aussi quand il l'avait connu.
« Je vais faire de mon mieux ! »
Il évita le salut militaire, parce que ça ferait mauvais genre, avant de se diriger d'abord vers Madame le Maire. Elle ne semblait pas trop dans son assiette.
« Vous allez bien ? Vous avez besoin de parler ? Je peux peut-être vous aider ? »
« Hey. Dis. On peut pas activer le pouvoir là, de Peste-truc, pour que tu prennes toutes leurs mauvaises émotions dans ta face et qu'ils aillent tous mieux d'un coup ? Comme ça Deborah elle sera contente que tu les aies aidé. Je dis ça… Je dis rien… C'est qu'une proposition. »
« Non j'ai pas envie. »
Hors de question. Ce serait considéré comme de la triche, déjà, parce qu'à un moment c'était un peu divin et ça faisait pas partie de lui naturellement. Puis c'était pas bien de tricher. Il devait s'en sortir par ses propres moyens, sans artifices, pour montrer son talent naturel.
« Oh pardon, c'est pas à vous que je parlais. On en était où ? Ah oui. Vous voulez discuter ? »
Il se retourna vers Monsieur Dépressif avec un grand sourire compatissant. Il s'était écarté le pauvre, il devait pas être bien.
« Vous pouvez vous joindre à nous si vous en avez envie. Vous vous sentirez mieux une fois que vous aurez partagé vos soucis avec quelqu'un ! »
Ah, vraiment, Wilson était un être empli de gentillesse et de bonté !
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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Quelques instants plus tôt, dans la tête de Dégoût...
Parce que vous pensiez vraiment que mademoiselle était épargnée ? Que nenni, les amis. Le sadisme appliqué aux autres, c'est sympa. Le sadisme appliqué à tous, y compris soi-même, c'est encore mieux. L'émotion verte était assise sur un lit, observant le monde couler à sa perte, une migraine grandissante dévorant son cerveau. Métaphoriquement parlant, du moins. - Bah...revenir aux commandes, quoi ! Redevenir le boss dans ton cerveau. Le seul, l'unique. Si tu commences à oublier ta propre amertume, on va vraiment plus être copain. Parce que moi, contrairement à la demoiselle, je sais sur quels boutons appuyer. C'est pas parce que notre cerveau est en pagaille qu'ils est pas organisé. Moi j'appelle ca du bordel organisé. Sauf si toi aussi tu veux m'abandonner... C'était la voix de Zoltan, pourtant il n'avait pas ouvert la bouche pour beugler. Pas au moment où les mots avaient retenti dans sa tête. Accessoirement, cette voix était plus dramatique et posée, un peu comme celle de Tristesse si Tristesse avait décidé de voir le côté dégoûtant de la vie, en plus du côté sale. L'amertume, évidemment. Il en était dévoré. Il suintait l'amertume depuis son autre vie. Deborah aussi, sans doute. Un éclair de douleur barra à nouveau le front de la dégoûtée en chef. - Moi je te préférais quand même quand t'étais gentille. Là c'est pas du tout la joie, commenta la petite voix fluette de Wolley la peste alors que celle-ci venait d'allumer absolument tout le monde. Oh elle était douée. Une vraie peste qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Deborah avait été ravie de découvrir que c'était possible, qu'elle pourrait peut-être s'en faire une amie. Mais elle avait su, au fond, que ce n'était pas (ou plus ?) la vraie Wolley et que celle qu'elle était et aspirait à rester était une gentille fille niaise qui transpirait la joie. Evidemment. Tout le monde préfère la joie au dégoût, c'est bien connu. Troisième éclair et troisième voix qui s'incrustait dans l'esprit de la rouquine. Une autre voix masculine, faible, triste. Un ton que Deborah supportait à longueur de journée. De la tristesse en barre mais de la tristesse cultivée. Et ça, c'était au moins un point positif, songea l'émotion en réalisant que Dakota eut été prêt à rejouer Shakespeare pour elle : - Et Roméo & Juliette c'est tellement triste et poétique et triste... Quand ils meurent à la fin ça me donne envie de me rouler en boule par terre et de pleurer de tout mon soûl jusqu'à ce que la mort m'emporte avec eux. La jeune femme aurait pu noter de lui présenter Tristesse quand tout ceci serait fini mais elle n'en eut pas l'idée. Il y avait décidément trop de monde dans sa tête pour qu'elle continue à penser. Nouvel éclair, nouvelle douleur. A force, elle commençait à s'y faire. Cette fois, ce fut la voix apeurée de Regina qui retentit dans son esprit : - Moi je trouve ça angoisse les fanatiques. Et toute cette admiration. Si j'étais Deborah j'aurais peur de me perdre dans tout cet amour faux et de passer à côté des vraies choses. En faisant des erreurs par exemple. Comme toi. Tu te rappelles le sort noir ? Ca faisait peur. Et tu te rappelles quand tu as failli perdre ta famille ? C'est tellement... angoissant. Cette voix aussi, Deborah ne la connaissait que trop bien, pour la supporter également tous les jours. Elle se prit à espérer que Jaspeur avait su rentrer sans dommages et qu'il était tranquillement devant Glee, peut-être en compagnie de Tristesse et de Kleenex, surtout s'il s'agissait de la saison durant laquelle Finn mourrait. Deborah ne savait pas où en était leur rewatch et n'avait pas souhaité s'y joindre. Ca lui rappelait trop Riley. Beaucoup trop pour sa prestance naturelle. Nouvel éclair et encore une voix. Cette fois l'émotion baissa les yeux sur la vendeuse à ses pieds, celle qui se mirait dans la béatitude. - Putain mais Giselle t'es vraiment conne ! T'as gâché ta vie en devant vendeuse au lieu de te bouger le cul pour passer le barreau ! Et maintenant tu te mes à genoux ? Tu vas voir ! Si tu continues je vais sortir de ta tête pour te foutre de claques ! Une colère diablement bien renfermée, sans doute emprunte de rancœur. Qui l'eut cru ? Au moins elle savait se tenir et n'explosait pas comment une démente au moindre souci. Mais Deborah comprenait mieux pourquoi l'effet avait été immédiat : cette femme ne travaillait pas avec mais contre ses émotions. Puis Deborah se tourna vers Aster, consciente qu'il serait, en toute logique, le prochain à flancher. Mais rien. Pas de nouvelle voix. Il était simplement un peu plus méfiant, ce qui ne l'avait pas empêché de partir en mission et de réussir sa mission.
Maintenant,...
En gagner un pour en perdre un autre. C'était quoi, ça ? Une nouvelle version des chaises musicales ? Si vous voulez mon avis, et vous le voulez, ce n'est qu'une question rhétorique destinée à habiller le discours, le seul point positif dans cette affaire c'était le lit sur lequel j'avais pris place. Même si Regina Mills y avait aussi élu domicile, secouée par la peur. Globalement parlant, ils étaient tous secoués, à des degrés différents et par... des émotions différentes, réalisai-je. L'éboueur avait beau se sentir bien, ce n'était qu'une question de temps pour lui aussi. Il y avait forcément une période d'incubation à passer et comme nous étions entrés en contact en dernier, il serait le dernier à tomber. Si la situation n'avait pas été aussi critique, j'en aurais souri d'un air mauvais, me réjouissant de son malheur futur et de la potentielle perte d dignité qu'il entrainerait, comme chez ses petits camarades. Ma tête était une cacophonie sans nom mais je tenais bon, serrant la mâchoire sous l'effet de la douleur. Lui, ce serait la joie ou la bonté, une de ces conneries-là. Car même dégoûté jusqu'aux os, il n'avait pu s'empêcher d'ouvrir un club de parole de fortune pour aider toute la misère du monde. Encore un ami de Tristesse. Evidemment. C'est tellement mieux d'être compatissant. Ou joyeux. Le dégoût ça sert à rien. La colère non plus. Par contre, la peur ça donne des ailes - même si c'est que pour fuir. Pas vrai ? C'est aussi ce que vous aviez prévu de dire, non ? Evidemment. C'est pas comme si socialement, un peu de contenance ça fait de mal à personne. Ou de dignité. Ou de prestance. Avec quelques piques acerbes et une propension à ne pas se laisser empoisonner la vie. Au moins j'étais au courant de tout. Du passé de génie de Zoltan, des aspirations secrètes de Giselle. Tout. Y compris du fait qu'ils entendaient chacun des voix depuis un sacré moment et qu'ils avaient trouvé ça parfaitement logique. Quelle bande d'idiots. Même Wolley avait eu besoin d'énormément de temps pour comprendre. Comme quoi, même avec une incursion imprévue dans dégoût pur dans leur tête, j'étais toujours aussi incomprise. Je baissai les yeux vers Miss Colère Refoulée. Son prénom était hideux, mais le reste, ça allait plutôt bien. Ca m'arrachait la bouche de le dire mais si je voulais retrouver ma quiétude mentale, j'allais devoir tous les aider à redevenir qui ils étaient, loin de leur version dégoûtée qui avait pourtant, dans certains cas, une classe folle. - Relevez-vous, ça fait pitié. Et inscrivez vous à des cours de boxe au lieu de rester passive-agressive comme ça. Ca vous mènera à rien de toute façon. Reprenez vos études, aussi, et gueuler un bon une fois de temps en temps, de préférence en trouvant une victime contre laquelle crier parce qu'il parait que ça fait encore plus de bien comme ça. La femme cligna des yeux, immobile. Su-per. Elle aussi elle recommençait à boguer. On était pas sortis de l'auberge.
Dégoûtez-moi ft. Wolley-Blue & Les membres de la mission
Je ne comprends pas, qui est cette petite voix en moi ? D'abord maintenant que j'y pense, pourquoi est-ce que je les entends maintenant alors que je ne les entendais pas avant ? Et puis … non il y a forcément une autre explication que la folie. Pour l'instant, je ne les entends plus, mais je sais qu'elles sont là, elles attendent ! Quoi ? Je ne sais pas et je n'ai pas envie de le savoir, je suis parfaite maintenant et je n'ai pas envie que quelqu'un me change. « Mais qu'est-ce que tu fais, ne t'arrêtes pas tu es en train de perdre tes fidèles là ! » Je l'entends pourtant je ne l'écoute pas vraiment parce que l'autre voix elle aussi me parle. Elle me dit des choses qui font écho en moi, mais que pourtant je rejette. « C'est ce que tu es tu sais, tu n'es pas méchante, tu es plutôt tout autre chose ! Foncièrement gentille et prête à tout pour aider les autres. Tu es sur la voie pour redevenir celle que tu étais. » Mais est-ce que je veux redevenir celle que j'étais ? Est-ce que j'ai envie de redevenir la souriante Wolley-Blue qui se laisse marcher sur les pieds ? Deborah apparaît alors devant moi et se met à me parler. J'aimerai lui dire que je n'ai plus besoin d'elle qu'elle a perdu mon vote au moment où elle nous a clairement dit d'aller voir ailleurs si elle y était. Pourtant je ne fais rien et l'écoute. Après tout elle doit bien avoir une raison de venir me parler. Tant que ce n'est pas pour m'en mettre une ça me va !
-Alors, c'est épuisant d'être une peste, non ? Vous ne préférez pas la joie ? Je …
Je ne sais pas quoi répondre, j'ai un million de pensées qui tournent dans mon esprit m'empêchant de réfléchir correctement et les voix dans ma tête ne m'aident pas mieux. L'une m'incite à ne pas tenir compte de ce que Deborah dit tandis que l'autre tente de me convaincre que tout ça ce n'est plus moi, que c'est mon passé, un passé bel et bien enfouit et qui ne refera surface que si je le veux vraiment. Mais dans ce cas, je ne serais plus la Schtroumpfette et à tout moment je pourrais redevenir glaise. « N'écoute pas cette imposteuse, elle veut que tu penses que ce n'est pas toi, mais c'est toi ! » [i« Non ce n'est pas toi et la joie c'est tellement mieux. C'est d'ailleurs pour ça que tu réussis si bien dans la vie parce que tu es gentille et que tout le monde n'hésite pas à te faire confiance. Tu es parfaite comme tu es Wolley ! » [/i] Je ne sais plus vraiment quoi faire et la deuxième petite voix me pousse à penser aux autres, elle me pousse à regarder Regina et voir son malheur. Elle me pousse et je la laisse faire. Je m'approche alors de la maire et les paroles que je prononce, sortent sans que je ne pense vraiment à les dire.
Il va falloir faire quelque chose maintenant si vous voulez vous sauver la mise! Et comme vous êtes la Maire, je pense que se serait pas mal que vous supprimiez tout simplement le poste? Vous avez les codes et tout ça devrait être rapide! -Vous avez raison, j'ai tous les codes et ce dont j'ai besoin mais le seul hic, c'est qu'il me faut un ordinateur pour pouvoir le faire correctement, sur mon Iphone, c'est un peu plus compliqué. "Un ordinateur ... et ben c'est pourtant pas très compliqué, il y a des cybercafés dans le coin, allez-y et faite ce que vous avez à faire. Personne ne verra plus rien alors il n'y aura plus de problème!" -Bonne idée. Je vais faire ça!
Je la vois partir et étrangement, les voix se taisent de plus en plus, je les entends de moins en moins, comme si j'avais mis un casque. Je continue alors sur ma lancer et prends mon téléphone pour enlever les méchancetés que j'ai dis sur son compte, ce n'est pas moi, je ne suis pas cette personne qui a fait tant de mal, je suis juste Wolley et je n'ai plus envie d'être la Schtroumpfette noire créée pour détruire ! Je veux seulement être celle que le Grand Schtroumpf m'a permis d'être. Je me tourne vers les autres comme pour leur demander si eux aussi ils se sentent mieux. Parce que maintenant, je n'entends plus rien, je suis seule dans ma tête et ça fais un bien fou.
Elles sont parties ! je murmure.
Je pose une main sur ma tempe et me concentre pour voir si je les entends, parce que peut-être que je me trompe, mais non elles sont vraiment parties. Je suis de nouveau tranquille et quand je repense à tout ce que j'ai fais et dis, je me mets à blêmir. Sans regarder les autres, je leur demande pardon pour ce que j'ai pu faire ou dire.
C'était un peu la foire maintenant. Dakota avait tellement mal de tête à l'heure actuelle qu'il se rapprocha inconsciemment de Wolley. C'était elle la plus joyeuse dans cette histoire. Et au fond, c'était en restant près des personnes joyeuses qu'il parvenait toujours à rester un minimum calme. C'était grâce à Alice. Alors Wolley allait jouer le rôle d'Alice.
- Tu veux pas te rapprocher des autres ? Je sens tout leur malheur et c'est tellement déprimant que j'ai envie d'y aller et de me rouler dedans jusqu'à mourir sous une avalanche de larmes salées. - Moi, ce que j'en pense, c'est que c'est un plan pourri !
Dakota soupira cependant, avant de prendre sur lui. Après tout, s'il souffrait aussi, il pouvait comprendre les autres ? Il était le plus à même de faire preuve de compassion dans cette histoire, non ? Il lança donc un regard en coin à Wolley puis à Déborah, avant de se diriger vers le reste du groupe.
- Oh ? Tu m'écoutes ? - MAIS QU EST CE QUE TU FOUS ?!?
Sans même faire attention à la voix dans sa tête qui criait tout un tas d'injure, le Vampire s'approcha de Zoltan, posant sa main sur son épaule, en demandant :
- Tout va bien ? - J'ai des voix dans ma tête
Oui, bon ça c'était une évidence en réalité, tout le monde semblait avoir des voix dans sa tête à priori. Le blond soupira alors, avant de lâcher, dépité :
- Moi aussi j'en ai. Mais elles essaient de m'aider. Tu sais, tu devrais les laisser t'aider toi aussi... - Aider ? Mais j'ai toujours été seul dans ma tête je vois pas pourquoi ca changerais ! - On peut tenter de s'entraider tous les deux. Moi aussi je suis souvent seul à vrai dire...
Alors qu'il venait de proposer son aide, il sentit un poids s'envoler soudainement. Son mal de tête était soudainement passé. Et à vrai dire, il se sentait beaucoup mieux après cette bonne action...
- On pourrait s'organiser une sortie un de ces jours par exemple...
Lucy Wright
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Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
« Eliza, tu veux bien garder Telline cet après-midi ? Faut que j’aille faires des courses. » et accessoirement m’acheter des fringues mais ça elle était pas obligée de le savoir « Pas de problème ». Bon déjà elle me sauve la vie, j’allais pouvoir gambader dans le Centre Commercial sans m’inquiéter de ma fille, je la savais en sécurité. Avec en tête, l’idée de devenir avocate, fallait accessoirement que je sois un peu plus présentable même si c’est pas avec l’argent que je recevais du chômage que j’irais très loin, m’enfin, c’est toujours ça de pris. Gambadant dans le Centre Commercial, je me rends finalement dans une boutique de vêtements qui semble avoir été ravagée.
« Soit y’a eu un ouragan ou soit y’a eu des soldes… » énonçais-je simplement avant d’entrer.
Je demande rapidement ce qu’il s’était passé et l’une des vendeuses m’expliqua qu’un groupe de personnes avait un tant soit peu semer le binz. Je savais pas que les storybrookiens étaient des sauvages à ce point là. M’enfin. M’approchant des vêtements, je me rends rapidement compte que les prix dépassent la valeur de la fringue. Cent balles pour un pull que je pourrais trouver en friperie et qui coûterait le tiers. Je tente une robe mais niveau prix, elle montait à 280 dollars. Non mais sérieusement ?
« 280 dollars, la robe, c’est pousser le bouchon un peu là. Je trouve la même en friperie et j’en paye le tiers. »
Une jeune femme, sans doute l’une des vendeuses s’approche de moi, je sens rapidement qu’il va se passer un truc, et je me trompe rarement sur ce genre de chose.
« Si vous êtes pas contente, vous allez qu'à aller chez H&M, bordel de m*rde. Moi personnellement je vaux mieux que Gap et Zara. »
Ses collègues la regarde étrangement. Je la regarde étrangement avant qu’elle ne reprenne la parole.
« Mais ici on est pas Emmaüs, pétasse. Alors, ouais, d'accord, c'est un peu cher et c'est surement une arnaque mais soit vous jouez le jeu, soit vous dégagez fissa de mon magasin ! Saleté de chômeuse ! »
Je prends une grande respiration. Première chose, mettre mes cours de yoga en pratique. Y’a pas de raison de s’énerver, il ne faut pas s’énerver. Je la regarde de haut en bas avant de finalement prendre la parole, toujours sur un ton très calme.
« Vous faites peine à voir vous savez. Je pense pas que vous soyez comme cela habituellement parce que vu comme vos collègues vous regarde, vous devez les surprendre mais moi ça me surprends pas et si vous pensez être mieux que moi, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil jusqu'à l'ongle. - Moi au moins j'ai un boulot, connasse ! »
La regardant dans les yeux, je comprends ce qu’elle ressent. Elle se défoule, elle se libère de sa colère et vu que j’étais la première dans son champ de vision, c’est moi qui prends tout. Je la regarde dans les yeux et respire longuement avant de reprendre la parole.
« Je comprends ce que vous ressentez. - Ah ouais ? Parce que t'as la science infuse peut-être ? Genre tu te promènes tranquilou bilou et tu prêches la bonne parole aux gens ? - Giselle, peut-être que tu devrais... - TOI TU LA FERMES ET TU ME DIS PAS CE QUE JE DOIS FAIRE ! »
Je regarde la vendeuse, prends une bonne respiration et lui mets une gifle. Histoire de la calmer. Je me pince les lèvres avant de reprendre la parole.
« Désolée mais c'était nécessaire. »
Giselle semble méga choquée et reprends rapidement la parole.
« Mais vous êtes une méga connasse, en fait ! Je suis votre vendeuse, pas votre serviteur, d'abord ! C'est pas parce que vous venez là où je bosse que ça vous donne tous les droits ! Peut-être que moi aussi j'avais envie de faire autre chose de ma vie ! Mais moi au moins je suis pas au chômage ! - Je viens d'un autre royaume ma petite demoiselle, un royaume où vous n'auriez pas survécue une journée, mais vous savez quoi, je suis gentille, je vais rien faire de plus mais sachez juste que je prévois de devenir avocate et j'espère que si je vous revois, vous serez un peu plus aimable. »
Giselle me regarde étrangement et reste le regard dans le vide pendant genre deux minutes. Je claque des doigts devant ses yeux et elle ne réagis pas. Je me tourne vers sa collègue.
« Je crois qu’elle a un neurone qu’à péter. »
« Sans déc ? Eh mais moi aussi je voulais devenir avocate !! »
Ah bah nan en fait.
« Sérieux ? » dis-je en la regardant de la tête aux pieds. « Pourquoi tu me regardes comme ça, toi ? Tention, hein. Parce que si tu me dis que j'ai pas le profil, je t'arrache les yeux. », bon elle a l’air d’un peu se calmer. « Tout doux, je t'ai pas agressée Giselle, je dis juste que si t'as tant envie que ça de devenir avocate, pourquoi tu reprends pas tes études ? », bah c’était logique non ? Si elle voulait être avocate, elle avait qu’à reprendre ses études. « Je le fais seulement si tu le fais. Comme ça je pourrais te montrer que je suis meilleure que toi et te voler tous tes clients. »
Et elle croit en plus qu’elle pourra me doubler. Après tout, ça mange pas de pain, je peux bien lui faire croire qu’elle va y arriver. « Pari tenu ! Que la meilleure l'emporte. ». Au final j’avais rien acheté mais Giselle venait de démissionner et était sortie en ma compagnie de la boutique. Je crois vraiment que je suis faite pour ce job.
black pumpkin
Wilson Wallander
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On l'avait superbement ignoré. Mais du genre, royal quoi. Regina s'était barrée avec l'autre fille qui ressemblait à une pimbêche et le dépressif avait été tapé la causette au cinglé qui se trouvait à côté. Il aurait mieux fait de rester avec le grand monsieur, parce que même si il n'était pas le plus agréable, au moins il le prenait pas pour une partie du décor !
« Ce manque de considération est affligeant. »
Sa petite voix était terriblement choquée, stoïque dans sa tête, son ton ne laissant aucun doute sur sa stupeur et surtout, le fait qu'elle était vexée comme jamais auparavant. Les yeux de Wilson passait sur chacune des personnes autour de lui, avec un rictus exaspéré.
« Non mais allez-y, vous gênez pas, continuer vos vies déprimantes de votre côté ! Mais venez pas dire que j'ai pas voulu vous aider ! »
Wilson s'était peut-être exprimé beaucoup trop fort mais la satisfaction que lui avait apporté ce petit dérapage valait le coup. Il n'était pas du genre à s'énerver, pourtant, ni à se sentir offusqué aussi rapidement, mais il y avait des limites à ne pas dépasser. Quand même, ça se voyait à leur tête qu'ils étaient tous emprisonnés par leurs existences pourries, si ils ne voulaient pas en sortir, ce n'était plus son problème. Il avait fait l'effort pour Deborah, elle avait pu voir d'elle-même qu'ils n'avaient aucun désir d'être épaulés. Il n'y était pour rien.
« Oublie cette bande d'incapables, ils ne méritent pas notre attention. »
Elle avait raison. Sauf que cette mission passée aux oubliettes, il lui fallait trouver une autre occupation. Ce n'était pas chose aisée dans un endroit pareil, tout lui donnait envie de vomir. Les passants, les boutiques au goût de la mode discutable, les fasts-foods qui sentaient mauvais et… Ce lit. Il grimaça en posant ses yeux dessus, s'en approcha avec précaution. Mademoiselle Deborah était assise dessus.
« Qu'est-ce que t'attends ??? La laisse pas là ! Tu vois pas qu'elle est sur un nid de bactéries et qu'elle pourrait très bien déjà avoir attrapé la grippe rien qu'à cause du contact des draps ? »
Cette pensée le fit tressaillir. Les microbes, invention du diable. Il ne pouvait décemment pas s'imaginer la grande prêtresse attraper le moindre rhume. Peut-être même qu'ils étaient tous déjà contaminés à cause de la proximité. Mon dieu. C'était plus une alerte rouge, c'était une mise en quarantaine qu'il leur fallait. Seulement, il n'avait pas les pouvoirs de faire en sorte que le centre ferme ses pertes et les laisse enfermer ici le temps d'une décontamination complète. Il devrait faire ça à l'ancienne.
De sa poche, il sortit le gel qu'il avait bien fait de garder, s'approchant de Zoltai pour lui en asperger les mains sans lui demander l'autorisation, en faisant de même avec les autres.
« C'est pour votre bien que je fais ça ! Vous me remercierez quand vous éviterez une gastro ! »
Parce qu'ils avaient beau le regarder comme s'il était un total dégénéré, la folle ici c'était Wolley. Elle parlait toute seule, elle s'excusait, elle devait pas être très bien dans sa tête celle-là.
« Si vous me le permettez, Mademoiselle, je me dois de vous demander de vous lever afin de préserver au mieux votre santé. »
« Bravo mon petit. Je l'aurai pas dir mieux. »
Il avait néanmoins un sourire gêné sur les lèvres, car il lui demandait quand même de se déplacer, alors qu'elle méritait qu'on la laisse faire ce qu'elle voulait. Elle n'eut pas l'air de s'en formaliser, le regardant de travers mais n'exprimant aucune opposition.
« Je vous laisse dans votre délire, de toute façon, aujourd'hui on dirait que c'est ma fête. »
C'était sa fête ? Vraiment ? Et il ne lui avait pas offert de cadeaux à cause de cette quiche d'Yzma ! Quel incapable !
« C'est pas la peine non plus de t'exciter comme ça, on y peut rien, on a été prit de court… On lui offrira un plus gros cadeau c'est tout. » Elle était zen la petite fois, dis donc, pour une fois. « C'est l'odeur du désinfectant, ça m'apaise. Puis elle a pas l'air de nous en vouloir, c'est pas la fin du monde. »
C'est vrai qu'elle n'avait fait aucune remarque sur le manque de présent, c'est qu'elle devait bien le vivre, finalement. Il n'hésiterai pas à lui payer un petit restaurant d'ici la fin de la semaine pour se rattraper.
« Bon. On commence par quoi ? »
« Je dirai que le mieux ce serait de tout recouvrir. »
Il ne se fit pas prier, ils formaient finalement un bon duo tous les deux, malgré quelques désaccords. Il vida le reste de son gel sur les draps, en faisant le tour, pour être certain de ne pas louper un centimètre carré de surface. Seulement, le liquide n'était pas disponible en quantité illimité et il se retrouva vite à court… A vrai dire il ne put désinfecter qu'un oreiller, ce n'était largement pas suffisant.
« Faut tout brûler. » avait-il alors sorti, d'un ton convaincu, en fixant le lit devant lui.
« J'approuve ! TOTALEMENT ! Comme ça, pas de risques inutiles. Peut-être qu'on devrait brûler tout le centre commercial, même. »
« Mais... »
« Non mais après avoir fait évacuer. Tu me prends pour une tarée ou quoi ? »
Des fois, il se posait la question, mais il se retint de le dire. Même si elle pouvait quand même savoir ce qu'elle pensait, elle fit comme si elle n'avait rien entendu. Le robot alla alors à la rencontre des passants, quémandant un briquet à tous ceux qui daignaient l'écouter, jusqu'à pouvoir en subtiliser un… Ou plutôt, jusqu'à avoir réussi à faire un échange contre sa veste de costume. Clairement, ce deal n'était pas à son avantage, mais il s'agissait d'une urgence vitale.
« Et c'est parti ! »
Hop, un drap, ça brûle vite une fois qu'on a allumé une petite flamme. Il faisait chaud d'un coup. Il s'écarta, un peu transpirant – et ça aussi c'était dégoûtant – admirant son œuvre. Il avait jeté le briquet au loin, pour qu'on ne puisse pas l'accuser de dégradation de bien, même si ils devaient être filmés. Oh qu'il allait le regretter d'ici quelques heures !
« Mais... euh... on est sûrs de chez sûrs que toutes les bactéries ont été éliminées ou pas ? Je voudrais pas faire mon rabat-joie mais les épidémies c'est quand même le 4e sceau de l'Apocalypse, hein. On pourrait pas paniquer là maintenant ? « »
Il fronça un sourcil, tournant la tête. C'était un nouvel occupant dans sa petite tête ? Sa voix n'était pas rassurée. Chevrotante, même.
« On t'a pas sonné toi, retourne dans ton coin. »
« Puis les flammes… Elles risquent pas de nous atteindre ? On va peut-être tous mourir ! On devrait partir, se cacher dans un coin… Sinon on va nous arrêter en plus ! Oh mon dieu… »
Il allait pa se mettre à pleurer quand même ? C'était qui celui-là ? Qu'est-ce qu'il racontait avec ses histoires de « On va brûler vifs » et « On va finir en prison » ? Bon, d'accord, ce n'était pas prononcé de cette manière mais c'était clairement sous entendu, mine de rien. Et… ça le faisait un tout petit peu flipper d'un coup. Il avait peut-être été trop loin ?
« Parce que tu vas croire ce débile ? Il y connaît rien ! Il est toujours planqué, il veut pas vivre sa vie parce qu'il a peur de se taper le petit doigt de pied dans un coin de meuble ! »
C'est que ça faisait mal aussi, c'était compréhensible. Peut-être pas jusqu'au point de rester enfermé à ne pas bouger, mais pas loin.
« Raaaaah ! Mais c'est pas possible, oublie le je te dis ! »
La petite voix qui l'accompagnait depuis le début n'avait pas l'air très emballée par cette nouvelle présence. A croire que l'entente n'était pas des meilleures, là-haut.
« Faut pas s'inquiéter, tout va bien se passer. On s'en sort toujours. Il n'y a aucune raison que ça change. »
« Oh toi tu vas arrêter aussi avec tes pensées pseudos-hippies optimistes à deux balles hein ! »
« Si vous pouvez juste baisser un peu le volume parce que là ça devient compliqué à suivre, tout ça. »
Il en avait un mal de crâne terrible, d'un coup. Comme si on tapait contre son crâne avec un marteau, mais de tous les côtés.
« Oui, oui bien sûr, pardon. »
« Mais quand même, faudrait penser à s'enfuir. La dernière fois qu'on a eu des soucis au centre commercial, ça s'est mal fini, je veux pas que ça recommence... »
« T'as qu'à partir tout seul, ça nous fera des vacances. »
« Arrête de dire ça... »
« Vous avez finit de vous chamailler ? Ca mène à rien. Il faut juste attendre que tout s'arrange, ça ne devrait pas tarder. Comme la fois sur l'île déserte, c'était très mal parti, mais on a survécu ! »
« On a faillit être mangé par un OURS ! Un OURS ! Et si il y en a ici aussi ? On va mourir... »
« On s'en sort toujours ! Ce n'est pas parce qu'Evelyn n'est pas là qu'il faut céder à la panique ! »
« Evelyn comme Evelyn Nichols ? »
C'était la voix de Deborah qui l'avait sorti de cette joute plus que fatigante. Il avait le souffle court, les yeux vitreux et il avait peine à se rappeler d'où il était vraiment. C'était éprouvant cette dispute intérieure.
« Je… Que... » Il peinait à trouver ses mots, clignant répétitivement des yeux, la dévisageant quelque peu. « Vous pouvez lire dans ma tête ? »
« Bravo ! LA révélation de l'année ! Mais quelle lumière ! Quel génie ! »
Le ton moqueur et risible était clairement détéctable, mais il tenta au mieux de faire abstraction de cette intervention plus qu'inutile. Elle se taisait jamais celle-là ? Il était encore sous le choc de tout ce qui se passait, ne comprenant pas comment il était possible que Deborah ait pu savoir que sa petite voix numéro 3 avait fait mention de sa bien aimée. Elle avait des genres de pouvoirs ou quelque chose comme ça ? A moins que c'était en lien avec tout le bordel qui avait lieu là-haut.
« Oui. Oui c'est elle. »
Il avait finit par réussir à articuler ces quelques mots. Après tout, une étrangeté de plus dans cette journée, ça ne pouvait plus tant l'étonner que ça. Elle la connaissait certainement, pour poser la question. Mais… Qu'est-ce que dirait EVE en la voyant comme ça ? Qu'est-ce qu'elle penserait ? Il fit taire ses petites voix qui s'apprêtaient déjà à répliquer, secouant la tête.
« - Disons plutôt qu'on est connectés en Wi-Fi et que j'ai hâte qu'il n'y ait plus de réseau. J'aime bien Evelyn. Donc vous êtes son Wilson ? Elle arrête pas de parler de vous. C'est un peu pénible mais c'est presque mignon. »
En Wi-Fi… c'était un terme qu'il comprenait, bien même, mais il avait du mal à s'imaginer comment ça pouvait fonctionner entre humains. Il fallait qu'il arrête de chercher à comprendre, ça ne faisait que lui faire encore plus mal à la tête. Il n'avait pas besoin de ça.
« Oh ? Vraiment ? »
Il ne pouvait pas dissimuler ces joues qui rosissaient alors qu'elle lui faisait cet aveu. Il ne pensait pas qu'à l'extérieur, lorsqu'elle était avec d'autres personnes, EVE pouvait le mentionner de la sorte. Comme son Wilson. Mais comme le disait Deb, c'était presque mignon.
« C'est d'un gnian gnian. » soupira petite voix première du nom dans un soupir, alors que les deux autres avaient la délicatesse de se taire.
Le robot était gêné, passant sa main dans sa nuque, fuyant le regard de la femme face à lui.
« Désolé, elle ne vous a jamais mentionné... » Du moins il n'en avait pas le souvenir. Il se redressa quelque peu, remarquant que cette phrase pouvait être comprise de plusieurs manières. « Ce n'est pas pour ça qu'elle ne vous apprécie pas ! Si elle vous parle, c'est que ça doit être le cas. » Elle ne s'embêtait pas avec de faux semblants. « Mais… C'est Evelyn. »
Et cela suffisait à tout expliquer. Il eut un léger rire doux en le disant. Elle ne prenait pas toujours la peine de mentionner les noms des personnes qu'elle rencontrait, ou parlait trop vite pour qu'il ait le temps de les enregistrer.
Deborah n'en sembla pas le moins du monde atteinte, répondant simplement d'un geste de la main comme si cela n'avait pas d'importance.
« Et donc maintenant que ça déconne aussi sévèrement dans votre tête, on va peut-être trouver une solution pour régler tout ça ? »
Comment ? Ah… Toutes les voix qui se tapaient dessus et qui n'arrivaient pas à trouver un compromis, c'est de ça qu'elle parlait ? Il hocha simplement la tête, alors qu'elles se remettaient à piailler.
« Je vous l'avais dis ! Vous voyez, elle est de notre côté, à plusieurs on va réussir à s'en sortir ! »
« Je sens que ça va mal se finir tout ça… Je le sens… »
« Tout allait très bien quand j'étais la seule aux commandes ! C'est de votre faute si ça ressemble plus à rien là-dedans maintenant ! »
Oui, si ça pouvait juste s'arrêter, il en serait satisfait. Parce qu'il n'arrivait clairement plus à les gérer.
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
Il aurait bien aimé garder le gamin à portée de main mine de rien. Ok il y avait pas marqué « baby sitter » sur son front comme il l’avait lui-même souligné. Mais de toute la joyeuse bande de tarés qu’il se coltinait c’était bien le seule pour qui il avait un minimum de sympathie. Il lui faisait presque de la peine à vouloir à tout prix rejoindre les autres tout ça pour essayer de s’attirer les faveurs de Deborah. Les autres allaient finir par le contaminé. Il avait l’air tellement gentil, peut-être un peu trop naïf mais gentil quand même. Ce serait bête qu’il devienne comme la blondinette par exemple :
« Mesdames et messieurs » la voix de la nénette de l’accueil se fit entendre « Un incendie viens de se déclarer au cœur de notre centre commercial. Veuillez rejoindre calmement les issus de secours »
Est-ce que toutes les hôtesses d’accueil suivaient un entrainement particulier pour rester zen même en cas d’annonce d’incendie ? Non mais vraiment ça l’intriguait pour le coup. En tout cas elle avait de l’espoir concernant la dernière partie. Les gens ne savent pas rester calmes en particulier en cas d’incendie. En particulier quand l’alarme incendie qui venait de se déclencher agressait à ce point vos oreilles. En fait il hésitait entre l’idée d’être encore plus blasé qu’il ne l’était déjà ou bien celle de se laisser aller au désespoir le plus profond et de perdre tout foi en l’humanité. Pas besoin de sortir d’Harvard pour comprendre qui était à l’origine de cet incendie. Les zozos qu’il avait lâchés avaient encore une fois montré qu’ils étaient franchement pas sortables. C’est donc blasé au possible qu’il se dirigea vers la sortie.
« Tu devrais rejoindre les autres » lui fit remarquer voix numéro 2 « Je suis sûr que ça leur redonnerait de l’espoir de voir que tu vas bien »
Mouais il était pas convaincu à cent pour cent par les dires de la voix. Même s’il admettait qu’elle était moins désagréable que voix numéro 1 et qu’il avait un peu plus envie de l’écouter depuis qu’elle était apparut
« On s’en tape des autres, seule Deborah compte » Allons bon, fallait qu’elle se ramène aussi elle. Comme s’il avait pas déjà assez d’une, voilà que la seconde avait aussi décidé de se mêler de ses décisions. Et s’il avait pas envie ni d’aller vers les autres ni vers Deborah hein ? Elles y avaient pensées ? Non bien sûr que non à tous les coups. Bon sang, ça commençait réellement à bien faire tout ça
« Regarde le petit maigrichon plutôt, il a l’air complètement à côté de ses pompes. Si tu y vas je suis sûr que ça lui fera plaisir. C’est ton job l’espoir Aster. Tu es le lapin de Pâques ne l’oublie pas. Tu es celui qui annonce le printemps, celui qui fait comprendre aux enfants qu’il ne faut jamais perdre espoir. Va le voir »
Oui bah évidemment si elle le prenait par les sentiments hein…Foutue voix. Le pire c’est qu’il avait bien plus envie de l’écouter elle, que l’autre qui l’incitait à aller voir Deborah. Et puis c’est vrai que le gamin avait clairement pas l’air d’aller bien. Il l’avait aidé avec ses fringues, alors ce serait normal que ce soit à son tour de l’aider à aller mieux. De toute façon, il avait jamais aimé les gens qui tirent la tronche. Déformation professionnelle oblige. Il était le gardien de l’espoir. Son job, ça avait toujours été de faire sourire les gosses le jour de Pâques. Job, dont-il s’était toujours acquitté. C’était pas lui qui clamait partout que Pâques c’était mieux que Noël ? C’est que quelque part, l’espoir c’est mieux que l’émerveillement. Parce que c’est ce qui aide les gens à tenir une fois que tout le reste est parti. Il était le dernier rempart avant la peur, celui qui devait être le plus fort. Il finit par abdiquer et par se diriger en fonction du gamin pour lui poser sa main sur l’épaule :
- Ça va gamin ? T'as pas l'air dans ton assiette
Il réagit à peine à la main posé sur l’épaule. Manifestement il était toujours aussi paumé. Il lui faisait vraiment de la peine tiens. Finalement, il sembla un peu revenir à lui, mais un tout petit peu et le regarda les yeux perdus dans le vide. Sans doute que ça devait cogiter là-dedans :
"Euh... Oui, je crois... C'est juste qu'elles s'énervent là-dedans."
Le gamin secoua la tête avant de pousser un gros soupire faisant légèrement froncer les sourcils de l’ex lapin. Ce ne serait pas étonnant après tout si lui aussi entendait des voix. Ça pourrait même expliquer pas mal de truc en y réfléchissant bien. Notamment les comportements assez exagéré de la plupart des personnes du groupe. Lui aussi d’ailleurs avait dût avoir l’air bien ridicule plus tôt
"Je dois être en train de devenir à moitié dingue."
- Toi aussi t'entends des voix ? Je te rassure gamin je crois qu'on est tous logé à la même enseigne. T'es pas en train de devenir dingue
Autant le rassurer et lui faire comprendre que non il était pas en train de dérailler sévère. Et que franchement comparé à la plupart il avait l’air tout à fait normal. D’ailleurs à la petite moue qu’il esquissa ça se voyait qu’il avait déjà l’air plus rassuré. Bon point. Comme quoi Aster n’était pas si naze que ça pour rassurer les gens étant donné le regard que lui jetait le jeune homme.
"Vous aussi ?" Demanda-t-il en riant un peu
Ouais on avait du mal a l’imaginer comme ça mais un peu plus tôt il avait fait sa diva pour des fringues, sans parler de la « bagarre » avec la blondinette tout ça pour l’admiration d’une nana qu’il n’appréciait de base pas tant que ça. Bizarrement ça lui filait envie de faire des excuses à Nightmare. Ce qui n’était absolument pas logique. La créature de ce sale cancrelat des cavernes n’était aux dernières nouvelles pas présente. Même s’il l’avait un peu trop croisé ces derniers temps. Après deux ans sans qu’ils ne soient face à face voilà qu’un fichu rêve tordu lui déglinguait totalement les neurones au sujet de l’ex jument.
"Vous avez une idée de comment faire pour s'en débarrasser ?"
Bonne question, et il ne pouvait que comprendre la grimace qu’était en train d’effectuer le gamin. Lui aussi il aimerait bien trouver le bouton off et que tout ça cesse. D’ailleurs, il se passa la main sur le menton, marmonnant des paroles qui devaient sans doute paraître totalement incompréhensible mais qui étaient en réalité ses réflexions exprimé pour lui seule
- C'est quoi ton truc à toi d'habitude ? Qu'est qui te fait tenir tous les jours ? Moi c'est l'espoir. Alors, je vais espérer que tout ceci prenne rapidement fin, et qu'on redevienne normal il fouilla dans sa poche pour en ressortir une barre chocolaté et la tendre au gamin. Tiens mange ça déjà, ça va te requinquer
Ce dernier prit la barre les yeux brillants. En plus c’était un amateur de chocolat, eh bah sa sympathie pour lui n’en était que décuplé. Il laissa le gamin le remercier timidement et la manger tranquillement, pendant qu’il remettait ses mains dans les poches attendant tranquillement.
"Je dirai l'espoir aussi mais... Si je dis que c'est l'amour ça fait ringard, non ?"
- Pas plus que l’espoir répondit Bunny un sourire aux lèvres. Alors continue d'avoir confiance là-dedans, si ça te fait tenir c'est que tu tiens le bon bout pour te débarrasser de ces voix
Le petit gars hocha la tête en souriant. Une bonne chose de faite donc
"Je... Je m'excuse pour tout à l'heure." Dit-il en rougissant "Pour m'être essuyé sur vous... Puis pour ne pas avoir accepté votre aide..." Bah qu’il se foute pas la rate à l’envers pour ça. S’il pouvait être rancunier par moment, devant un amateur de chocolat impossible de l’être. Et en plus il l’aimait bien donc il avait pas envie d’être rancunier
"Merci encore."
- Te bile pas pour ça gamin va. Tiens pour bien te prouver que je t'en veux pas, tu seras toujours le bienvenue à la boutique. Elle est à deux rues d'ici répondit le chocolatier en lui tapotant l’épaule
"Je n'hésiterai pas."
Un hochement de tête accueillit sa réponse. Il espérait bien, et puis qu’on parlait d’espoir étrangement il n’entendait plus aucune voix
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Pour tout vous dire, je cherchais le bouton « stop. ». Si on résume, après tout, nous vivons nos vies mais au fond, sommes-nous vraiment libres de nos faits et gestes ? Y’a-t-il quelqu’un aux commandes ? Vous noterez que c’est un personnage de contes qui vous dis ça. Non mais en fait, ce que je veux dire c’est que par moment, y’en a qui pète plus haut que leur cul, ou encore y’a des mendiants dans la rue, à qui soit dit en passant, je donne toujours un dollar, oui je suis généreuse. ‘Fin bref, tout ça pour dire que je pense au fond de moi que nous ne vivons pas réellement notre vie. C’est pour ça que j’aimerais trouver le bouton « stop » pour pouvoir éteindre le magnétoscope. Mais ça semblait plutôt compliqué. Dans l’état actuel des choses, c’était au Cyber-Café que je devais aller pour supprimer cette photo compromettante sauf pour Robin mais ça c’est une autre histoire.
Assise devant l’un des ordinateurs, je me connecte, entre le nom d’utilisateur et le mot de passe sur le Facebook de la Mairie et pose mon regard sur la photo. Ouaouh, je crois que j’ai jamais eu autant de « likes » sur une photo. C’est hallucinant comme une connerie peut vous rendre célèbre (et BAM là j’te ressors les gants !). Cliquant sur la photo, je regarde les nombreux commentaires et une voix que je ne connais que trop bien retentie dans ma tête. « Je veux pas regarder ça, plutôt mourir. Je suis genre trop choquée là, mais tu te rends compte que ça porte un risque sur ta dignité ? », j’ai envie de lui tirer la langue mais ça aurait l’air assez étrange dans les circonstances actuelle de la chose. « Une photo comme celle-là…mon dieu…mais tu te rends compte ? ça va avoir des répercussions sur ta vie, sur ta famille, sur ton honneur. Oh je suffoque, je suffoque… De l’air…Donnez moi de l’air… »
Je pousse un profond soupir. « Oh ça va, c’est mon doigt qui a ripé. Détends toi deuxième petite voix… », je regarde l’écran en face de moi. « Ok…donc…oui d’accord…donc…ok euh… Je suis actuellement en train de parler à des voix dans ma tête, et sinon euhm…je vais très bien. Donc euhm…deuxième petite voix, s’il te plait, arrête de paniquer, tu me fiches des frissons. », posant mon regard sur la photo, je pousse un profond soupir. Malgré les nombreux « likes » sur la photo et les commentaires, ça poussait un peu loin « Et ça n’arrive qu’à moi ce genre de truc. ». Oh on dirait que la deuxième petite voix commence à péter un câble, ça change un peu…ou pas. « Me détendre ? Me DETENDRE ? Mais ça va pas la tête ? Notre réputation est fichue, les enfants vont le savoir, Robin va le savoir, on va le savoir, tout le monde va le savoir et ils vont plus nous aimer. On va être démise de notre fonction de maire, on devra hypothéquer la maison et comme ça suffira pas on sera à la rue, haie de tous et tu veux que je me détende ????????? », pète un coup, ça te dégonflera. Non mais y’a des choses pires dans la vie et la petite voix dramatise sur la publication d’une photo de mes seins ? Puis de toute façon… « Eh mais…le décolleté ? Qui appart moi peut savoir que c’est le mien ? C'est une photo où on voit juste le décolleté et pas à qui il est...J'ai juste à la supprimer et le reste, personne ne le saura jamais puis dans le pire des cas, il doit me rester une fiole de potion d'oubli. »
J’avais fini par comprendre qui était la deuxième petite voix. Peur. En même temps, c’est pas Tristesse qui allait faire tout un fromage de la publication d’une photo sur Facebook. Je sens d’ailleurs l’hésitation de Peur. Et toc, je t’ai eu ! « Supprime moi tout ça, fais genre que t’es la reine du monde et barre toi. » Ok chef ! Trois clics plus tard, la photo était supprimée et je quittais le cyber-café la tête haute. La voix d’une nana se fait entendre dans l’un des hauts parleurs du centre-commercial. Un incendie ? Sans déc’ ? Je me dirige donc vers la sortie calmement et finis par retrouver les autres. C’est qu’elle m’aurait presque manquée l’équipe de bras cassés. Rapidement, je remarque qu’une partie de la foule reste pour assister tandis que d’autres s’éparpillent un peu partout. C’est sûr qu’un incendie, c’est plus intéressant que tout ce qui peut se passer dans une ville comme Storybrooke. C’est que je commencerais presque à avoir envie de leur dire de la fermer aux deux voix. Entre Dégoût la fan de Deborah et Peur qui a besoin de compagnie pour se rassurer, je suis servie. « Faudrait peut-être qu’on se donne tous la main, non ? » « Mais ça va pas la tête ? On vient de sauver notre réputation, c'est pas pour tout bousiller 2sec après ! ». 1 point pour Dégoût. « Bon bah... on pourrait demander de l'aide à Deborah ? Elle a l'air tellement sûre d'elle et intelligente et je sais qu'on doit pas avoir peur d'elle ... même si elle me fait quand même un peu flipper. », la première petite voix semble approuver, c’est déjà pas mal « Et moi un peu aussi. »
Je m’avance près de Deborah et m’assieds à côté d’elle. J’avais envie de parler et j’avais cruellement le sentiment que Deborah pouvait m’aider même si je me sentais atrocement coupable de la mort de Riley. Après tout, lors de notre dernière rencontre, la rouquine m’avait fait comprendre que j’étais la seule coupable et que je lui avais gâché sa vie et en fait, je me rends compte maintenant qu’elle avait sûrement pas totalement tors. Puis vu que Deborah est une ancienne émotion, elle peut sûrement m’aider avec mes émotions qui déraillent. « Deborah...Je...je crois que j'ai besoin de votre aide. Je crois que ça déconne dans ma tête et comme je sais que jadis vous étiez dans celle de Riley, vous pouvez peut être m'aider à comprendre. », elle lève les yeux vers moi « Comprenez déjà deux choses : 1) ça déconne dans la tête de tout le monde autour de moi. 2) Je suis pas psy. Et conseil bonus : ne montrez jamais aux gens que vous avez peur. Alors, qu'est-ce que je peux pour vous ? ». Ouai, c’était direct. « Hum...je...Justement habituellement je suis pas comme ça. Déjà quand vous m'avez touchée tout à l'heure j'ai commencée à entendre quelqu'un qui me parlait puis après y'a eu une autre voix. Je commence à avoir peur. Je sais qui faut pas que je le montre, je suis sûre que Riley n'était pas comme ça et je... », je n’eus pas le temps de finir ma phrase « Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas ». Elle parlais sans doute de Riley.
« Je suis branchée en wifi sur votre cerveau, j'entends toutes vos voix. A tous. Vous me fichez une sacrée migraine. Mais je vous aime bien en dégoûtée. Je sais que c'est de mon fait si tout est comme ça et au début je trouvais ça marrant. Puis j'ai eu la migraine, ce qui me décide à vous aider. Allez y. Dites moi qui vous êtes réellement, tout au fond, dites moi ce dont vous avez peur. ». Ce dont j’ai peur… Me mordant la lèvre intérieure, je repris finalement « Au plus profond de moi ? », je joue avec la bague à mon annulaire avant de relever les yeux « Que la méchante reine reprenne contenance et que je ne puisse plus rien contrôler. », c’était une forte frayeur, ça c’était certain mais peut être pas la plus enfouie au fond de moi, au fin fond de mon âme. « Vous n'avez rien contrôlé aujourd'hui. C'est vrai que c'est assez désastreux comme résultat. Je pourrais presque croire que vous regrettez d'avoir été badass et puissante. Presque. ». Hum. « Je crois que j'ai surtout peur de perdre tout ce que j'ai durement acquis avec ce combat contre les Ténèbres, ma fille, mon fils, ma famille... J'ai peur de tout perdre. », plus je parlais à Deborah et plus je me sentais soulagée. Ça me faisait du bien de dire ce que je ressentais. La rouquine semble pensive. Quelques minutes passent avant qu’elle ne reprenne la parole et c’était assez surprenant « Je ne vous pardonnerai jamais. Vous m'avez volé ma vie. A cause de vous j'ai tout perdu. Ma maison. Ma raison d'être. Ma Riley. Ma Joie. Je vous ai longtemps méprisé; Regina Mills. Maintenant je vous plains sincèrement. Parce que vous vivrez toujours avec ça sur la conscience et la peur que ça recommence. Moi je n'ai plus peur. Vous avez déjà réalisé mon cauchemar. Mais vous, vous aurez toujours peur. Et vous doute douterez toujours de qui vous êtes. ». Il n’y eu plus qu’une voix dans ma tête, j’entendais Peur me dire qu’elle était d’accord avec ce que disais la rouquine.
« Je n'aurais jamais dû choisir la voie de la facilité... », cela ne m’aurait sans doute pas amenée ici et peut être que tout aurait été différent. Fermant les yeux, je respire longuement « Si je peux faire de votre vie un enfer pour vous aider, surtout dites le. » Je sentais l’ironie dans ses propos, ce qui fit naître un sourire sur mes lèvres avant que je ne me rende compte que je n’entendais plus de voix. C’était fini. Rouvrant les yeux, je descends mon regard sur la rouquine « Je sais pas comment vous avez fait mais vous venez de me soigner. Et qu'est-ce-que ça fait du bien ! » et ça me confirme surtout que je suis pas cinglée, alléluia ! « Ca fait toujours une voix de moins dans ma tête, je suis pas mécontente. », « Mais vous avez raison sur une chose, je ne pourrais jamais effacer ce que j'ai fait, je ne pourrais jamais oublier tout le mal que j'ai causé. Certes, je vivrais sans doute pour toujours avec la peur de redevenir celle que j'étais jadis, je douterais toujours, j'aurais peur de tout perdre mais une chose est certaine, il y a quelque chose que je ne perdrais jamais...C'est l'espoir. Et ça c'est mon fils qui me l'a appris. », j’entends Deborah murmurer « Les enfants donnent souvent de l'espoir. »
Oh la vache, il avait sérieusement mit le feu au draps ? Mais c'était des malades ! Attendez, moi aussi je suis malade ...Ah beh on s'entend bien là dessus au moins ! Alors que la fumé s'élevait vers le plafond du centre commerciale, je fis quelque pas en arrière pour me précipité vers l'alarme à incendie. J'appuyais dessus de toute mes forces, et bientôt, une sonnerie assourdissante retentit alertant les gens. De l'eau ce mit à s'écoulé des bouches à incendie, du plafond. Comme ca, on était tous trempée ensemble ! C'est super non ? Les gens ce mettaient à courir en hurlant, alors que le yeurs écarquiller ce posais sur les flammes crépitante. Je me postais devant l'entrée, en faisant apparaître un énorme panneau rouge qui clignotait pour inciter les gens à sortir. Tout ca, sur un charmant ton de vendeur expériménté !
▬ « On ce donne la mains, on bouscule pas son voisin et on arrête d'hurler ! Eh ! Toi gamin ! Au lieu de faire un doigt d'honneur à cette petite fille, donne lui ton jouet ! AIE ! » je venais de me prendre un transformers dans la tête. Je me frottais le nez en fusillant ce sale petit gamin du doigt. Il me fit un charmant du doigt du milieu en ricanant. D'accord. Ca gamin était mort. Je lachais mon poste avec mon chapeau de pompier sur la tête pour me lancer à la poursuite de ce sale gamin qui ricanait en courant. « SI je t'attrape, je te fou la lance à incendie pour te laver la cervelle ! » grognais-je en descendant les escalators. Non mais oh ! Les gamins il fallait les éduquers d'abords ! Il s'arrêta au bout de l'escalator, en lachant un nouveau ricanement.
▬ « Quelqu'un peu m'expliquer pourquoi on laisse trainer des choses pareil ? » lachai-je en croisant les bras. Arrivé en bas de l'escalator, le gamin avait disparu. Je regardais à gauche et à droite, sans vraiment savoir ou il était passé. Jusqu'a ce que je le vois avec un pistolet à eau qu'il m'aspergea à pleine bouché. Je voulu protester, mais ma bouche fut remplie de son eau.
« Ah beh bravo, tu crois qu'on a que sa à faire ? En plus tu vas passé pour un pédophile ! » s'exclama Voix N°1. Quoi ? Comment ca pour un pédophile ? L.e gamin voulait s'amuser à m'arroser avec son pistolet ? Il allait voir de quoi je me chauffais ! Je fis apparaître un extincteur que j'aspergeais directement dans son visage en lachant un ricanement. Le gamin fut projeté par la duereté de l'engin et tomba par terre. Je mit l'extincteur sur mon epaule d'un air satisfait. Je trouve que je ne ressemblais pas assez à un pompier comme ca. D'un tour de magie, mes vêtement changèrent. Ah, je me sentais plus attirant comme ca ! Alors que j'allais relever la tête pour voir le gamin, ce fut un homme qui lui tenait la mains à la place. Oups.
« Vous ! Vous n'avez pas honte ? De quel droit vous permettez vous d'arrosez mon fils comme ca ? » s'ecria t-il. Je grimaçais.
▬ « Je suis pompier monsieur, je voulais éteindre les flamèches susceptible de l'allumer ! » dis-je d'un salut militaire. Au lieu de ca, une douleur m'explosa au visage et le sol vint me ceuillir. Ouille. Il venait de m'en foutre une bonne quand même le caïd. Je me relevais en me frottant la joue, il était partit. Je lachais un grommelement en me téléportant de nouveau en haut. C'est fou ca, je voulais rendre service et voilà comment on me remerciait ! Je vint m'asseoir sur un espèce de tabouret en me massant la mâchoire. Jusqu'a ce qu'une mains ce pose sur mon épaule. Tout va bien ? Ah, mais c'était vampirella ! « J'ai des voix dans ma tête. » répondit-je, et en plus on venait de me mettre une patate dans la tronche. Bref, tout allait bien comme d'habitude. Moi aussi j'en ai. Mais elles essaient de m'aider. Tu sais, tu devrais les laisser t'aider toi aussi.. Je me tournais vers le vampire en lui lançant un regard souspicieux.
▬ « Aider ? Mais j'ai toujours été seul dans ma tête je vois pas pourquoi ca changerais ! » protestais-je. A ce que je sache, j'ai toujours été maître de mes mouvements ! Et de toute façon, j'avais besoin de l'aide de personne. On peut tenter de s'entraider tous les deux. Moi aussi je suis souvent seul à vrai dire... - On pourrait s'organiser une sortie un de ces jours par exemple... Je me contentais d'hausser les epaules, déprimé. Déjà que personne ne ce souciait de moi, alors si maintenant j'étais shizophrène, bonjour la solitude !
« COUCOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU ! C'est moi ! Alors qui est prêt pour faire la fête ? Vous êtes échauffé ? C'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii pour une journée de foliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie ! » Je lachais un hurlement en sursautant, regardant autour de moi avant de me rendre compte qu'une nouvelle voix c'était ramener.
▬ « Ah non hein ! C'est qui ca encore ? Y'en a encore d'autre des commes ca ? » protestais-je. Je la sentais remuer, et légèrement hésité aussi. « Mais c'est qui encore celle là ? » ajoutais-je, le visage perturbée.
« C'EST TOI QUI REVIEEEENNNNNS ! » Pour aller ou au juste ? Elle fit une pause, puis finit par reprendre devant mon air hébété. « Beh alors ? C'est quoi cette déprime ambiante ? Zoltan, depuis quand t'es en depression ? Mais faut sourire dans la vie ! Le soleil brille, les oiseaux gazouillent, pourquoi déprimer ? » je me mis à réfléchir. Tiens c'était pas faux ca ! Je devais avouer que cette vois avec une entrain de folie, et que son influence m'eclaircissait déjà mieux les idées !
▬ « Mais c'est pas faux ca, hé, vous avez … ah non c'est vrai je suis tout seul à l'entendre. » declarais-je alors que j'allais intercepter une grand mère qui passait pour sortir. Je sentais légèrement la voix dégoutée boudé.
« Non mais tu te prend pour qui la joie ? T'as vue un peu comment t'as déboulé sans aucune classe ? J'avais presque réussi à faire de Zoltan quelqu'un de civilisé ! Civilisé, t'entends ? C'était méga pas facile, mais comme je suis un génie j'avais reussi et toi tu viens et t'as envie de tout défaire ? » Comment ca j'étais pas civilisé ? J'avais presque envie de secouer la tête pour protester et qu'elle ce ramasse entre les commandes !
« Ca, c'est pas toi. Toi t'es un mec vrai au cœur tendre, un gars sympa qui fait marrer les gens et exauce leurs prières. Toi t'es celui qui leur appote un peu de joie, t'es un génie bon sang, reprend toi ! Y'a plein de gens malheureux autour de toi, c'est le moment de briller en société ! De redevenir le génie de la lampe – en plus c'est le personnage préféré de tous les enfants dans le dessin animé. COME ON LETS GO ! PARTU HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARD ! »
OH BON SANG CETTE VOIX ETAIT GENIALE ! Une soudaine joie m'envahis, bondissant de mon tabouret avec un sourire déterminé.
▬ « Mais c'est vrai ca ! Je suis le génie ! Je suis la joie qui vient remplacer la tristesse ! Personne n'a le droit d'être triste ! ON Y VA EN MUSIQUE LES GARS ! » m'exprimais-je en faisant apparaître une radio avec une musique mouvante sortant des baffes. Je laissais la musique m'envahir et offris une rose à une vieille dame sur laquelle je posais un baiser sur la joue. Je fis apparaître une poupée que je mis dans les bras d'une petite fille en larme. Elle était toute contente. Je me sentais tellement mieux ! Même la voix dans ma tête elle semblait heureuse et suivre le mouvement de la musique. Je m'apprêtais à me retourner avant de rencontrer le torse du lapin. Je lachais un cris de surprise et m'éloignais avec un sourire gêner. On va quand même pas abuser non plus hein, vous en pensez quoi ? Valais quand même mieux rester en dehors de ces pattes à lui ! Je m'installais sur le piano sur centre commerciale pour taper sur les touches avec acharnement, effectuant un clin d'oeil à une des vendeuses qui lacha un petit rire mal à l'aise.
▬ « Allez tape, tape tape des mains ! » m'ecriais-je en attrapant une vendeuse et en la faisant danser dans une ronde et dans un jive endiablé. Bah quoi ? C'est ce qui s'appelait répandre la joie, comme l'incendie venait de ce terminé, tout le monde était de retour ! La bonne humeur faisait presque vibré mes veines. Je courrais comme un dératé en passant à toute vitesse devant Régina qui avait l'air triste. Attendez, comment ca triste ? Je revenais en arrière afin de l'observer. « Pourquoi sa royal majestée a l'air de déprimé ? » demandais-je en croisant les bras. Elle releva la tête en m'apercevant.
« Appelez moi juste Régina s'il vous plait. J'ai l'air de déprimé parce que Deborah m'a fait comprendre que quoi que je fasse, je douterais toujours de moi ...Et que j'aurais toujours peur de redevenir méchante. » Comment ca ? Je lachais un soupire pour venir m'asseoir à ses cotés. Les gens qui vous juge et vous font douter seront toujours présent. C'est pour ca qu'il ne faut pas leurs prêter attention et leurs prouver qu'ils ont tord !
▬ « Vous savez, je pense qu'il faut pas laisser les autres douter de vous quoi qu'il arrive. Ils ne peuvent pas agir à votre place, dans vos pensées, et n'ont aucun contrôle sur vous. Donc agissez de vous même. Et montrez leur qu'ils ont tord. Cela devrait même vous motivé à leur montrez qu'ils ont tord ! » décrétais-je d'un sourire réconfortant. Les traits de Régina semblait ce détendre, elle finit même par me sourire, ce qui était un exploit les gars !
« Je me suis tellement battu contre les ténèbres...j'ai peur de perdre l'amour de ma famille, de mes enfants ...Mais je vais leur prouver que je ne suis plus méchante. » Voilà ce qu'on appelait de la détermination ! Un sourire fière ce dressait sur mes lèvres.
▬ « Voilà, c'est ca ! Et si ils t'aiment vraiment, ils le savent ! » j'étais choqué de mes propres paroles dic donc. Je pensais pas que je pouvais être aussi sage, quand je faisais pas le mariole. Régina posa son regard sur moi.
« T'es vachement cool en fait ! » Bah ouai, ca je le savais déjà ! Je voyais pas pourquoi on le remarquait simplement maintenant !
▬ « Disons que je ne sers qu'a faire des cœurs donc si je peu entre temps aider d'autres personnes ... » n'oublions pas que je ne suis destiné qu'a servir Apple et personne d'autre. Si je ne peu leurs offrirs des vœux, je peu leurs offrirs le réconfort de mes paroles, cela n'a aucun prix.
« Donc tu fais des vœux comme le génie de Disney ? Et tu chantes aussi ? » Demanda telle en riant. J'ai une tête de gros patapouf bleu qui fait tout le temps n'importe quoi ? Pourquoi pas une adaptation française avec Kev'adams dedans aussi tant qu'on y est ? Ouai bon, toi, au fond de la salle, baisse ce doigt ! « J'ai trouvé que Disney a un peu fait n'importe quoi avec nous. » j'hochais vivement la tête. Disney nous avait transformé et remodeler pour les enfants sans prendre compte de nos vrai histoire.
▬ « je serais ton meilleur amiiiiiis ? » chantonnais-je avec un sourire débile. Oui parce que je peu êtr sérieux mais faut pas trop abusé non plus.
« C'est ma préféré celle là ! » évidemment, c'était moi qui la chantais, c'était la préféré de tout le monde !
▬ « Le disney vous a vachement dégommé la tronche quand même ! » ne pu-je m'empêcher de commenter, imitant la vieille dame avec la pomme dans les mains, un sourire sournois au lèvres.
« Je pensais exactement la même chose. Puis sa robe est vachement moche quand même. Non mais c'est vrai, mes tenues elles ont plus de classe. » et plus de poitrine aussi. Beh quoi ? Si on peu plus pensée tranquillement ! « Ce violet criard quoi ...Moi je vous aime bien dans le disney. » Pourquoi tout le monde n'aimait pas Régina ? Je la trouvais sympa moi. Et elle, elle m'avait rien fait ! Comparé à ce satané Aladdin.
▬ je trouve que vous auriez du éradier cette cruche de Blanche Neige dans le dessin animé, on a pas idée d'être aussi naïve ! » Non mais voyons le coté de la chose : Elle voit une grand mère super louche qui lui offre une pomme hyper belle et elle la prend. Elle habite avec sept mec, SEPT mec ! Et elle leurs fait le ménage et le repas. Et en plus, elle sait pas ce battre, elle tombe dans un profond sommeil et suffit d'un baiser pour qu'elle bouge son gros derrière cette flemmarde. On est d'accord, elle craint et la méchante belle mère est ultra super cool à coté ? Je suis certain que vous auriez aimé être à la place de la belle mère pour que Blanche neige arrête ses chansons violeuses de tympans et bouge accessoirement son fessier au lieu de parler au animaux comme une shizophrène. Régina ce mit à rire à ma remarque.
« C'est clair et net, je vous adore ! On ce comprend tellement ! » Mais tellement. Elle lacha un regard sur les autres, avant de revenir dans le mien. « Ce dessin animé est un navet. » je dirais une asperge, c'est encore plus dégueulasse. « Et Blanche neige est stupide...Vous voulez que je vous dise un truc ? » dis t-elle. Maintenant elle avait illuminé ma curiosité.
▬ « Je vous écoute ? » fis-je en me penchant en même temps qu'elle pour mieux l'entendre.
« Pendant longtemps, je me suis dit que Mary margaret était la réplique parfaite de la débile de Disney. »
C'est qui ca, Mary Paquerette ? On a pas idée de porté un tel prénom.