« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« C'était une émission de malade... » « prêt pour un second round ma chérie ? »
« Vous ne voulez pas rester encore une nuit ? Vous êtes sûr ? Emmet ? Regarde ton raton laveur, il ne demande que ça. »
François Sandman, le dieu qui nous avait conduit dans cette situation racombolesque, avait proposé de passer une nuit de plus à Tokyo, afin d'admirer le paysage et de jouer au casino. Il avait une folle envie de se dégourdir, vue qu'il avait passé la journée attaché sur une chaise, selon ses propres mots. Ce que je ne comprenais pas, c'était pourquoi il avait laissé faire, vue qu'il était divin et par conséquent, capable de se sortir seul de ce genre de situation. C'était pas comme nous, qui avions été privé de pouvoirs pendant toute la durée de notre séjour ici. Pour ma part, c'était juste la mémoire qui m'avait fait défaut. Car j'avais beau tenter de me souvenir de quel don j'avais... j'en possédais aucun.
« Il a la même réaction avec la mayonnaise de chez nous. » dis-je en retirant le petit pot de mayonnaise dans lequel Rocky avait fourré son nez.
Mais il s'était avancé davantage, suivant le pot, comme si c'était la huitième merveille au monde. Comment il faisait pour ne pas être obèse ? Je l'avais pris sur moi, lui caressant la tête, avant de piquer deux autres petits pots de mayonnaise encore fermés et de les fourrer dans ma poche. Ca pourrait lui servir pour le voyage, si il se montrait calme. J'avais mis une fritte en bouche, puis je m'étais levé et j'avais hésité, avant de m'approcher de la table au loin, où se trouvait Merida. Une fois devant elle, j'avais sortit quelque chose de la poche arrière de mon pantalon, que j'avais déposé devant elle, sur la table.
« Capu m'a donné ça. Le mec qui faisait applaudir tout le monde voulait te le donner lui même... mais bon... sans doute trop impressionné par une Princesse rebelle. »
Sur le mot se trouvait un numéro de téléphone. J'avais regardé attentivement pour être sûr de ne pas lui avoir donné celui de Capu à la place.
« Je ne me rappelle pas de quoi il ressemblait. » grommela t'elle.
« Grand, noir, cheveux courts et un peu frisés. Beaucoup moins sexy sous une douche que moi. » dis-je après une très courte réflexion.
« Qu'est-ce que t'en sais ? Tu l'as vue sous la douche ? »
« Lui, non. Mais toi tu m'y as vue, tu peux en témoigner. » ajoutai-je avec un petit sourire en coin avant de me pencher en direction de la jeune femme, tout en tenant Rocky contre moi, et de passer une main dans ses cheveux afin de les ramener en arrière.
Nos visages étaient pratiquement collés l'un à l'autre. Je m'étais penché davantage, posant une de mes mains sur les oreilles du raton laveur, avant de murmurer quelque chose à l'oreille de la jeune femme.
« On oublie l'invitation ou ça te tente toujours ? » demandai-je réellement intrigué par sa réponse, et affichant un petit sourire.
Elle m'évalua du regard, semblant réfléchir, comme si elle était partagée entre deux envies. Finalement, elle chuchota un numéro de téléphone.
« Si t’arrive à t'en souvenir, ça voudra dire que c'est le destin. » ajouta t'elle en haussant les épaules.
« J'ai une excellente mémoire. J'étais flic, ma belle. » dis-je en me reculant et en retirant ma main de sur les oreilles de Rocky.
« C'est pas dit que je décrocherai. » fit-elle dédaigneuse, tandis que mon sourire s’agrandit.
« Alors c'est donc ton vrai numéro ? Je suis bluffé là. »
Elle me fixa la bouche entrouverte...
« Co-n-na-rd... » dit-elle en le bégayant.
Je lui fis un petit clin d'oeil avant de m'éloigner d'elle. Au bout d'une petite demi heure, on était de retour chez nous. François fini par céder. Je ne savais pas trop si je devais rentrer chez moi, ou plutôt chez la sirène, ou alors quitter cette ville. J'étais venu ici dans le but de me ressourcer et comprendre certaines choses. Une fois de plus, j'avais été entraîné dans l'une de leurs aventures. Qui sait ce qui risquait encore de m'arriver par la suite ? J'avais sortit le portable que François nous avait offert. Car oui, il nous en avait donné un à chacun avec un logo dessus. C'était quoi ça encore "S-Life" ? Est-ce que j'avais vraiment envie de le savoir ?
J'avais entré le numéro de Capucine qui se trouvait dans la poche de mon pantalon. Elle m'avait dit que je pouvais l'appeler dès mon retour en ville. Elle ne connaissait pas les Etats Unis, mais le fils d'un ami à elle y avait une maison. Enfin bon... est-ce que j'avais envie de l'appeler ? Réfléchissant à la réponse que je devais donner à cette question, j'avais décidé d'entrer le numéro de Merida. Désormais il y avait deux jeunes femmes en attente dans mon répertoire. Rocky avait agrippé mon pantalon, le tirant vers le bas. Heureusement, il était résistant.
« Quoi ? Tu penses qu'il faut que j'appelle ? »
Il me regarda avec son petit air suppliant. Je me demandais quel numéro il voulait que je compose. Celui de la rousse rebelle, ou la blonde qui faisait partie du groupe de fêlé de la télé ? Au final, j'avais compris que son regard suppliant n'était pas pour ce coup de fil, mais le pot de mayonnaise que j'avais amené avec moi.
« Tu sais que c'est mauvais pour la santé ? »
Il me fit des yeux encore plus petits et doux. Il savait que je ne pouvais pas lui résister.
« Et un restau pour changer ? »
C'était généralement la seule chose qui pouvait le faire changer d'avis. Entre de la mayonnaise en sachet ou pot et de la mayonnaise quatre étoiles... il avait des goûts de luxe le petit. Heureusement qu'il fantasmait sur la mayo et pas le homard... En tout cas, il avait raison. J'avais besoin de me vider l'esprit. Il fallait que je sorte, que j'aille au restaurant et j'avais déjà décidé qui m'accompagnerait. J'avais composé le numéro de téléphone et attendu qu'elle décroche.
« Quoi ? » me répondit une voix agressive.
« La prochaine fois que je t'offre un portable, je te donne une notice de politesse avec. »
« Qu'est-ce tu veux ? »
« J'ai eu une nuit et une journée difficile. Un bon restau ça te dit ? »
Il y eu quelques secondes de flottement.
« C'est toi qui paye ? » me demanda t'elle abruptement.
J'avais jeté un coup d'oeil à la carte qui se trouvait dans une autre poche de mon pantalon. Je ne savais pas pourquoi, mais j'étais doué pour diverses choses. La première, c'était enquêter. La seconde, arrêter les coupables. Et la troisième... c'était des trucs plus du côté inverse de la justice. Comme entrer par effraction dans des lieux protégés, ou alors... récupérer un ou deux trucs dans la poche d'un mec. Sur la carte le nom de Cyril Hanouna était noté.
« Je crois que oui... en quelque sorte. » répondis-je à la sirène, avant d'entendre un simple "ok" et le cliquetis qui indiquait qu'on venait de raccrocher.
J'avais soupiré et rangé le téléphone dans la poche de mon pantalon. Restait plus qu'à aller la chercher à l'appartement. Rocky m'observait toujours. Il n'avait plus ce regard suppliant, simplement un regard un peu vide, comme si il me faisait comprendre que ça devait être ce vide qui remplissait ma tête en cet instant précis.
« Quoi ? C'était la plus proche. Je ne sais pas où habite Merida, et Capu est à l'autre bout du monde. T'aurais appelé qui ? »
Il m'observa, secoua la patte d'un air exaspéré, avant de trottiner direction chez Melody. Bon... Ca ne semblait pas le déranger plus que ça.
Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
Ou comment essayer d'expliquer les choses à son beau père
Au final, après avoir profité de notre « célébrités » pour avoir des boissons non alcoolisé gratuites, on était revenu vers le Macdo. Pour ma part, j'en avais profité pour être certaine que la bande de clown avec leur caméra ne me recontacterait plus jamais. Et avait offert le téléphone en cadeau au barman. Je savais parfaitement où se trouvait le mien : à Storybrooke, dans ma chambre, sur ma table de chevet. Et là, au moins j'étais sur et certaine d'avoir la paix. Déjà parce que tous mes contacts étaient enregistré dedans, et que je ne répondais jamais lorsqu'il s'agissait d'un numéro inconnu étant donné que neuf fois sur dix, il s'agissait d'arnaque. Et également, parce qu'au moins comme, ça ils n'avaient pas mon numéro. Je savais, pas encore comment j'allais rentrer chez moi, même si j'admettais que là sur le moment c'était la chose dont j'avais franchement le plus envie. Le père d'Aaron s'approcha finalement d'une démarche hésitante. J'étais toujours furieuse. Je savais pas ce qu'il avait pour qu'on soit tous là, et qu'on ai tout oublié et je m'en fichais. Clairement, il savait pas ce que ça faisait de ne pas savoir qui on était en réalité. J'avais eu l'impression de vivre de nouveau la malédiction mais en pire.
"Je m'excuse. Je crois que j'ai merdouillé quelque part. Souvent, quand je veux faire plaisir, je m'emballe. Comme la fois où j'ai acheté une girafe à Aphrodite parce qu'elle m'avait dit une fois qu'elle aimait bien ces animaux...." Il se gratta la tête "Bref désolé ma puce. Il se ravisa et reprit Anna désolé Anna."
Ouais, je préférais Anna. « Ma puce » ça faisait ma gorge se noué douloureusement, ça me rappelait que mes parents n'étaient plus en vie. Et que mon père, que j'adorais en dépit de tout ce qu'il s'était passé avec les pouvoirs d'Elsa ne verrait jamais son petit fils ou sa petite fille. Et j'avais pas spécialement envie de me mettre à pleurer devant tout le monde, donc clairement je préférais mon prénom. Le père d'Aaron, lui regarda le sol et rajouta :
"Tu sais c'est pas facile. J'ai jamais eu de belle fille. Enfin j'ai Lily mais c'est pas pareil. Et là...Même si j'y ai mis du temps c'est mon fils quoi. Et t'es un peu comme ma fille. J'aimerais bien. Enfin...Vous êtes les deux personnes que j'aime le plus. Mais j'aime bien Elliot hein !" Reprit-il "faut pas croire ! Lily, Ellie...C'est le kiff totale !"
Je fronçais légèrement les sourcils pensive, essayant de chercher au tréfonds de ma mémoire, si les noms me disaient quelque chose. Il, n'y avait que celui de Lily. Une petite brune d'à peu prêt mon âge, que j'avais rencontré après l'histoire de la Nouvelles Orléans. Les autres, j'avais pas la moindre idée de qui il s'agissait
- A l'avenir, si vous voulez VRAIMENT faire plaisir à quelqu'un demandez lui son avis à l'avance. L'embarquez pas dans un machin pareil parce que c'était tout sauf drôle. C'était stressant et agaçant.
Et, je ne voulais plus jamais avoir à faire à la téléréalité de toute ma vie. Déjà, que d'une manière général en dehors des dvds de films, ou séries je la regardais jamais. Ça m'avait pas spécialement envie de changer mes habitudes. Le père d'Aaron lui hocha simplement la tête en faisant apparaître un tire bouchon pour jouer
"Je veux bien mais...C'est plus une surprise si je demande avant. Les surprises c'est fun !"
Il me fit un grand sourire, et bizarrement, ma colère qui était en train de se dissiper revenait aussi sec. Bon cool Anna, ça sert à rien de se stresser, c'est mauvais pour ta santé et celle du bébé. Tu inspire, tu expire et les choses iront beaucoup mieux. J'accordais mon plus beau regard blasé à mon « beau père » qui n'avait manifestement rien compris et pas du tout retenue la leçon et soupirait :
- Ramenez moi chez moi pitié, c'est tout ce que je demande.
Mon chez moi, une tasse de chocolat chaud, un film et la couverture du canapé. Histoire d'oublier tout ça.
"D'accord. Sûre, tu veux pas un dernier verre avant, une dernière virée en boite ou ailleurs? On fait ce que tu veux" dit-il d'un air vraiment joyeux
Non. Ce que je voulais, c'était rentré chez moi, le plus vite possible et rien d'autres. Pas de verre, pas de sortie en boite. J'étais pas une fêtarde, et j'aime pas l'alcool. En plus, j'en avais plein le dos de tout ce cirque. Apparemment il dût s'en rendre compte puisque son expression changea pour devenir plus sérieuse.
- Je te ramène chez toi, t'inquiète ma grande reprit-il en me tendant la main
Je me contentais de hocher la tête, et de prendre sa main. C'était tout ce que je voulais après tout. Un peu de calme pour finir la journée. On arriva finalement devant la porte de l'immeuble. Comme à son habitude, elle ne devait jamais être fermé. Si un jour, quelqu'un se fait cambrioler faudra pas venir se plaindre. Le père d'Aaron lui semblait hésitant, il resta là un moment à ouvrir et fermer la bouche en mode carpe :
"Je peux quand même avoir un câlin ?" Demanda-t-il en ouvrant ses bras sans trop oser s'approcher.
Je soupirais, bon on allait être sympa il essayait de faire amende honorable, on va dire qu'on passait l'éponge -ou tout du moins qu'on essayait :
- Va pour un câlin seulement si vous promettez de ne plus jamais me faire de surprise.
"Je promets sur le beaujolais !" dit-il en levant la main
Je laissais finalement, me faire un câlin, et me tapoter le dos, puis il s'éloigna en souriant et disparût. Je m'engageais pour ma part dans le hall, en bas des escaliers menant aux étages, un mot avait été scotché à notre boite aux lettres indiquant qu'on avait retrouvé un trousseau de clé et qu'il fallait allé le demander aux voisins d'en face. Amorçant ma montée je sonnais à la porte des dits voisins et après les avoir remercié chaleureusement, pour m'avoir gardé mon trousseau, insérait la clé dans notre serrure et me dirigeait droit vers la cuisine pour en sortir une tablette de chocolat, et le lait me mettant à préparer un chocolat chaud. Baissant le feu, j'en profitait pour m’éclipser dans ma chambre afin de prendre mon film, et mon portable. Revenu à la cuisine, j'arrêtais le feu, et me versait mon chocolat dans ma tasse que j'apportais sur la petite table, en face du canapé pendant que j'insérais le dvd dans le lecteur. Puis, rapidement je déverrouillais l'écran de mon tactile et me mit à pianoter rapidement dessus afin d'écrire mon texto :
To Aaron :
Je suis en congé demain. Ce serait bien qu'on se voit, il y a pas mal de truc dont on doit discuter. Et si jamais tu croise ton père, dit lui de ne PLUS JAMAIS chercher à me faire plaisir.
A
Voilà, si on s'y mettait à deux peut-être qu'on arriverait à faire passer le message. Non parce qu'il avait beau avoir promis de ne plus me faire de surprise, je préférais couvrir mes arrières. En attendant, j'appuyais sur la télécommande du lecteur et laissait mon film démarrer. Les ennuis commenceraient demain, en attendant je profitais du fait d'avoir ma soirée tranquille pour totalement occulté les dernières vingt quatre heure de mon esprit.
Sasha Hale-Bowman
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We were happy and it was all ... a lie
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Panique (le démon vert)
"On me voit là c'est bon ?" Tient c'est marrant cette voix lui semblait familière, elle jeta un coup d'oeil en direction de l'écran où elle pu voir une paire de yeux bleus qu'elle avait déjà vue auparavant, d'ailleurs elle aurait dû se douter en retrouvant la mémoire que toute cette histoire sentait le divin à plein nez. Le dieu à l'écran s'éloigna un peu et ses soupçon furent confirmés quand le visage de Dionysos fut enfin complètement visible à l'écran, ça faisait quelque temps qu'elle n'avait pas croiser le dieu des vignes et du vin, l'un des seuls dieu avec Hadès et Dolos qu'elle arrivait à tolérer et puis il savait s'amuser par rapport à certains de ses frères et sœurs. Elle leva les yeux au ciel en entendant les commentaire de Merida, elle espérait sincèrement qu'elle n'aurait pas à éloigner la rouquine du dieu dans les prochaines heures juste parce qu'elle avait envie d'aller faire des galipette avec lui dans leur ancienne chambre d’hôtel, elle savait parfaitement que son maître ne serait pas ravie d'apprendre ce genre de chose, mais au moins le panda pourrait se distraire un peu.
A bien y réfléchir il y avait deux catégorie de divin masculin qu'elle avait observé, les boulet comme monsieur ici présent, Apollon, Hermès et Hadès et les crétins comme Zeus et Poséidon quand à Arès et Dolos ils occupaient une toute autre catégorie à eux tout seul, alors que le dieu du vin soit derrière tout ça ne l'étonnais vraiment pas, par contre ça la foutait en rogne comme pas possible mais s'en prendre à un dieu c'était l'idée la plus stupide qu'elle pourrait avoir, alors elle prit une grosse inspiration et se tenta de se calmer.
"Anna, t'as pas l'air contente. J'ai fait tout ça pour toi, tu sais !"Dans la catégorie Captain Obvious et divin con comme un balais, le gagnant est: François Sandman, on l’applaudis bien fort. Sasha avait bien envie de commenter mais elle se contenta de laisser la scène se dérouler devant elle en silence, les histoires de famille c'était pas son truc, du coup elle zappa tout ce qui se passa ensuite, surement rien de bien intéressant. Une odeur de frites attira par contre son attention alors elle dû bien vite descendre sur terre pour remarquer qu'ils avaient tous été transportés dans un MacDo, elle espérait de tout son cœur que les frites serait plus potable que les précédentes.
"Et bien si c'est offert on va se gêner hein."Elle quitta la table pour se diriger vers le comptoir pour revenir plusieurs minutes après avec un plateau très chargé, elle posa le tout sur la table avant d'attraper son coca cola avec un petit sourire au lèvres, aspirant le liquide pétillant avec la paille tout en jetant un coup d’œil aux autres, il ne restait plus qu'elle, Newt ou plutôt le marchand de sable d'après la vidéo qu'elle avait vue plus tôt et Dionysos qui semblait faire la gueule parce sa surprise n'avait pas plus à sa belle fille, en même temps les télé-réalités c'était vraiment pas genre de la petite rouquine vue son caractère, nan ce genre d'émission c'était surtout fait pour les crétins superficielle.
Elle retourna à son plateau de nourriture tout en écoutant d'une oreille distraite la conversation qu'entretenait Hope et François, avant d'y faire plus attention quand il se mit à expliquer comment il avait fait pour les rendre amnésique et qu'en faite les raisins ne semblait tout aussi intelligent que leur créateur si on en jugeait le nombre d'erreur qu'ils avaient commise en venant les chercher, le démon ne pu s’empêcher de ricaner. Ce qui fit surpris la petite blonde fut le fait d'entendre qu'elle n'avait pas été une erreur du tout, que le dieu avait pensée qu'une balade à Tokyo pourrait être "kiffant" pour elle, si elle avait pu sentir quoi que ce soit, elle aurait surement été touché par ce geste de la part du dieu, parce que mise à part l'amnésie, les caméras et l'équipe de l'émission qui semblait encore plus con que n'importe quel divin masculin, elle avait bien aimée la balade.
"Bordel..."C'était quoi cette manie que les gens avait de vouloir lui faire plaisir ? Déjà il y avait eu le frappucino au caramel de la part de Neil, l'offre de chapeau de la part de Louise puis maintenant ça, elle ne savait pas comment "réagir", elle savait parfaitement joué n'importe quelle émotion, mais les émotions positive lui donnait toujours du fil à retordre car les gens parfois s’apercevait quand ce qu'elle semblait ressentir était faux, alors la plupart du temps elle se contentait d'être moins grincheuse. De toute façon elle n'avait même pas eu besoin de dire quoi que ce soit le dieu venait de partir avec Anna, alors elle retourna à ses frites qui était par chance potable tout en regardant Merida bouder du coin de l'oeil."Bon je te dépose chez toi ou tu veux rester encore un peu à Tokyo."
La princesse rebelle semblait avoir fini de bouder car elle se leva de son siège après avoir réfléchit à sa réponse."Dépose-moi à Ibiza. J'ai envie de teuffer." Sasha arqua un sourcil tout en croisant le regard de Merida qui finit par éclater de rire."Non, je déconne. En vrai, mieux vaut que je rentre, que je prenne une douche SEULE et que je mange un vrai repas. En espérant qu'Aaron ait fait des courses sinon je serais condamnée à bouffer les trois cornichons qui restent."S'imaginer Merida derrière les fourneaux était plus que hilarant pour Panique mais elle n'afficha qu'un air taquin sur son visage."Parce que tu sais cuisiner ?"
"Alors on s'ambiance ?."Demanda le dieu du vin d'un ton guilleret tout en plaçant son bras autour des épaules de Sasha qui roula des yeux mais ne bougea pas le bras avant de lever la tête pour regarder l'homme avec un sourcil.
"Dans un Macdo ? Ça va être difficile de s'ambiancer."
Le dieu fit la moue tout en gardant son bras autour de ses épaules."Non, je pense que c'est faisable. En ajoutant des lumières, une boule à facettes au plafond... y a moyen de faire un truc. Je connais un super DJ, en plus ! Mais bon, je crois que personne n'en a vraiment envie..."Elle l'observa changer d’expression, ayant l'air triste et déçus à présent ce qui fit rouler des yeux Panique, épargnez lui les grandes eau.
"Hey j'ai jamais dit que je voulais pas faire la fête."Au point où elle en était ça pouvait pas être pire."Et oui ...c'était plutôt cool même si je me serait bien passer de l'amnésie."
Puis elle dit à Merida."Achète toi un livre de recette ou regarde sur youtube, y'a plein de gens qui font des tutoriels de cuisine, c'est la que j'ai appris certains trucs." Elle tourna la tête en direction de la jeune femme qui la regardait avec des yeux ronds."Tu sais cuisiner, toi ? Tu pourrais m'apprendre ? On pourrait se faire des après-midi entre filles !"Il était temps de mettre le hola sur l’excitation de la princesse rebelle, elle leva une main pour lui signaler de se calmer.
"Du calme je sais faire des trucs basique, je suis pas Gordon Ramsay."Après quelques secondes de réflexion où elle pesa le pour et le contre d'avoir la rouquine dans sa cuisine pour lui apprendre à faire des pâtes, avant d'hausser les épaules, la cuisine était souvent en chantier de toute façon, des tâches en plus n'y changerais rien."Mais je t'apprendrais un truc ou deux si ça peut te faire plaisir."
Dionysos reprit de nouveau la parole tout en secouant la tête."Si on est que deux à faire la fête, c'est pas vraiment une fête. C'est plus un rencard et avec toi, ça serait complètement... Brr. Hadès m'en voudrait, je m'en voudrais... Non vraiment, vaut mieux qu'on reste ami toi et moi."Il la serra une dernière fois avant de s'éloigner.
Mais qu'il est con.
"Brr ? Comment ça Brr ? Je suis pas assez bien pour toi ?."Elle fixa le dieu avec les bras croisé sur sa poitrine"Ah oui c'est vrai, je suis pas Sainte Aphrodite, j'avais oublié ce détail...c'est surement pour ça que la gente masculine m'évite comme la peste d'ailleurs."Elle murmura avant d'ajouter un peu plus fort."Et je parlais d'aller en boite crétin, mais s'il faut j'irais en boite toute seule, si je suis trop Brr pour toi."
Au vue de l'air embarrassé que le dieu prenait c'était probablement pas ce qu'il avait voulue dire."J'ai jamais dit que t'étais pas bien, bordel ! Pourquoi tu parles d'Aphro ? C'est quoi le rapport avec le fromage, là ? Puis il leur fit un geste de la main."Rentrez bien, les filles."Et monsieur tourna les talons pour s'en aller, Sasha se retourna pour attraper son coca-cola quand elle remarqua que Hope regardait ailleurs.
"Tout compte fait, je vais encore rester un peu. Mais on se fait de la cuisine quand tu veux ! Et on ira en boîte un de ces jours toi et moi. Tu te trouveras un mec. Je m'y emploierai personnellement."La princesse rebelle lui jeta un regard qui en disait long, mais Sasha n'y prêta pas complètement attention car elle venait de comprendre le petit manège de celle-ci.
"Nope même pas en rêve, après ça va me retomber dessus."Elle bu une gorgée de coca avant de se lever pour suivre Dionysos qui finit par se tourner vers elle ayant l'air surpris, elle ouvrit la bouche pour prendre la parole mais il fut plus rapide.
"Je t'ai dit que c'était pas possible entre nous. Vraiment, je veux pas. Faut pas le prendre mal, mais je fais pas les créatures." Wouah ! Elle pouvait mettre Diony dans la case crétin à présent, elle qui pensait qu'il était pas aussi horrible.
"Bordel mais ta fini de vouloir me mettre en rogne ? T'es chiant, j'avais compris merci pas la peine d'en rajouter une couche."Elle le fixa droit dans les yeux avant d'ajouter."Et pour ta gouverne, je passe pas après Aphrodite en matière d'homme, parce qu'il semblerait que ça les rende tous con."Et sur ces mots elle tourna les talons pour s'éloigner sous le regard de François."Sois polie, merde !"Avait-il dit alors qu'elle s'éloignait, si elle avait pu entendre elle aurait surement répondue.
"Si tu veux vraiment m'aider à trouver quelqu'un, fait en sorte qu'il est pas couché avec Aphrodite et qu'il soit pas un énorme boulet, s'il te plais."Elle s'assit et attrapa son gobelet de coca, tentant d'ignorer les paroles du dieu du vin, elle avait autre chose à faire que de rester concentrer la dessus, c'était un imbécile et puis c'était tout.
"Oulah tu m'en demandes beaucoup. C'est dur de trouver ce genre de spécimen de nos jours. Un gars intelligent qui ne soit pas passé par la case Aphrodite...mais je te promets d'essayer. Y'en a forcément un."
Panique fronça les sourcils, peut être qu'elle en demandait trop ? De toute façon elle cherchait pas non plus le grand amour, c'était pas fait pour les démons de toute façons, elle savait même pas pourquoi elle voulait quelqu'un, peut être pour voir ce que ça faisait ? Ou juste pour combler un vide laisser par Kenshin depuis qu'il était partie."Spécimen très rare, si tu réussi je t'en devrais une..."
"Je relève le défi."Déclara Merida avant d'ajouter à voix basse."Tes une super nana. Ne perd jamais confiance en toi."
La petite blonde bugua pendant plusieurs secondes avant de faire un léger sourire à la rousse."Toi aussi"Avant qu'elle n'ajoute."Bon il m'a gâché mon délire, je vais aller m'amuser...tu reste toujours ou pas ?"Pour toute réponse elle fut prise dans les bras de la princesse, le démon cligna des yeux de surprise, décidément ça faisait maintenant deux fois qu'on lui faisait un câlin, c'était bizarre mais pas désagréable.
"Ouai je reste encore un peu. J'ai des bricoles à faire."
Panique s'éloigna de la jeune femme avec un sourire."D'accord, si tu as besoin de quoi que se soit tu a mon numéro, on se voit plus tard."Puis elle marcha en direction de la sortie après avoir collé son Macdo dans la poubelle mais en gardant son gobelet de coca.
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Sebastian Dust
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| Avatar : Eddie Redmαyne.
From Gold to Grave Who's making the Sandmandream ?
| Conte : Les 5 Légendes. | Dans le monde des contes, je suis : : Le Mαrchαnd de Sαble ϟ Archeron.
C’était… Enfin l’heure de partir. Terminé cette petite incartade, terminé de subir sans se souvenir, terminé l’amusement – puisqu’il semblait y en avoir eut – et bonjour au retour à la maison. Sebastian n’était pas fâché de la perspective de retrouver son chez lui, poussant un soupir rassuré lorsqu’il vit les différentes personnes commencer à s’éloigner les unes des autres. Laissant Hope discuter en compagnie de Sasha, il fini par s’extraire tant bien que mal du McDo en levant les bras ou retenant son souffle pour ne pas se faire bousculer une fois dans la rue. C’était impressionnant le nombre de personnes au mètre carré même en pleine nuit… Le Japon n’était pas connu pour ses grands espaces et son faible taux de population, bien au contraire.
Le gardien prit une grande inspiration en parvenant à longer des vitrines pour ne pas se retrouver en plein milieu du flux des passants, ralentissant le pas. On ne le ratait pas, surplombant de quasiment deux têtes toutes les personnes qu’il croisait, et ça avait le don de le rendre très mal à l’aise. Sentant que ses jambes n’allaient pas tarder à flancher, il s’engouffra dans une ruelle et s’accroupit alors en posant ses mains sur ses oreilles. Du silence. Il avait un peu besoin de silence et de… Tranquillité. De se retrouver lui-même. De retrouver ce qu’il était. De n’être que le marchand de sable et pas n’importe quel magicien ou personnage sur un écran de télévision.
Le sable eut un soubresaut rassurant à son contact et le gardien rouvrit les yeux doucement. Il s’était assis sans s’en rendre compte, le visage tourné vers le ciel sans étoiles qui se dessinait difficilement au-dessus de la ville. Le brouhaha distant. Le fourmillement tamisé. Et lui seul pour voir ce que tous les autres ne pouvaient apercevoir : les formes. Les dessins. Les créations et autres créatures qui avaient revêtues leur habit doré pour voler au fil des songes à travers les rues. Le monde adulte en bas, celui des rêves en haut. Comme un océan à la surface invisible, Sab sourit en observant le ballet silencieux qui évoluait sous ses yeux : des sauterelles s’échappèrent d’une fenêtre pour courir à travers une autre, une ribambelle de lapins grimpèrent un mur de béton pour se passer à travers une vitre comme si elle n’existait pas, une immense baleine ondula entre deux immeubles sans faire attention aux autres êtres issus des rêves…
Le marchand de sable s’éleva dans la ruelle, longeant la façade plongée dans l’obscurité et s’apprêtant à se hisser sur le toit lorsqu’il croisa le regard éberlué d’un enfant accoudé à sa fenêtre. Ce dernier, bouche et yeux ouverts sous la surprise, resta parfaitement immobile. Sab leva l’index devant ses lèvres pour lui conseiller de garder silence, soufflant doucement tandis qu’un sourire relevait la commissure de ses lèvres. Faisant mine de réfléchir, il ouvrit lentement sa paume pour laisser apparaître un chat un peu rondouillard flottant dans l’air. Le gamin poussa une petite exclamation en voyant l’animal brillant se diriger vers lui, tendant malgré lui ses doigts pour le toucher et se mit à glousser sous le contact chaud. Le chat bondit tranquillement sur la fenêtre, puis à l’intérieur où le petit garçon le suivi. En s’approchant, se penchant à la fenêtre, le gardien le vit se diriger vers le lit avant de s’y hisser et de ramener ses couvertures sur lui, s’allongeant aux côtés du chat qui avait trouvé sa place sur l’un des coussins. Il eut un rire silencieux, parcouru d’un sentiment de tranquillité caractéristique avant de refermer doucement la fenêtre.
Juste avant, il tendit la main pour attraper l’un des petits chats blancs en porcelaine qui menaçait d’en tomber. L’objet était peint de couleurs chatoyantes, une patte en l’air et une grosse clochette autour du cou. De ce qu’il en savait, ces chats étaient censés porter bonheur à leur propriétaire… Un autre sourire en le gardant dans sa paume. Il était tombé de son côté, peut-être était-ce un signe ? Il savait exactement à qui il allait l'offrir. Comme Clyde occupait la poche de la veste qu’il avait récupéré, il le garda simplement dans sa main en s’envolant à nouveau.
Entouré de ces volutes de sable si caractéristiques, Sebastian ne tarda pas à survoler la ville et l’activité imaginaire qui y régnait. La lourde baleine s’était considérablement éloignée pourtant, faisant apparaître un nuage ou il s’installa, il ne tarda pas à la rejoindre et se faufila à côté de l’œil immense qu’elle possédait. Il agita sa main libre pour la saluer, restant quelques instants pour finalement filer plus haut encore. Plus loin. Bien plus loin… Il était vraiment l’heure de rentrer.
Les toits familiers de Storybrooke lui avaient manqués. Mais au lieu de bifurquer en direction de sa maison ou des autres qu’il aimait à approcher en pleine nuit… Il préféra se rendre ailleurs. Le matin se levait sur la ville, le soleil s’installant tranquillement malgré l’heure encore un peu matinale ; peut-être qu’elle lui en voudrait de la réveiller aussi tôt ? Sur le perron, le marchand de sable marqua une hésitation. Et si elle n’était pas là ? Ou si elle était occupée ? Ou pire, si elle n’avait pas envie de le voir ? … Non, il chassa rapidement ces pensées. Elle n’était pas comme ça. Et puis… Il avait eu envie de la voir.
Il toqua et attendit, patiemment. Une petite chouette en glace postée juste au-dessus s’éveilla soudain, le faisant sursauter, et s’envola à tire d’aile loin de lui. D’accord, qu’est-ce que c’était que ça ? Voyant que personne n’ouvrait, il recommença avant de se reculer de quelques pas pour espérer apercevoir quelqu’un à l’une des fenêtres… La porte s’ouvrit à cette instant précis, révélant une Louise aux cheveux en bataille en robe de chambre tenant un pain au chocolat entamé à la main. Elle mâchonnait ce qui semblait être son petit déjeuner, s’arrêtant en réalisant qui était en face d’elle et portant soudain la main dans ses cheveux pour les arranger en vitesse.
Sebastian ne put s’empêcher de sourire devant son attitude, la trouvant particulièrement adorable. Elle était constamment mignonne, même en train de déjeuner en pyjama ! Mais il se garda de lui préciser ou elle risquait de rougir. Et lui aussi. Et un cercle vicieux commencerait sans pouvoir s’en dépêtrer…
« Sebastian ! Qu’est-ce que… tu fais là ? » Demanda-t-elle.
Le marchand de sable s’avança à sa rencontre, passant une main dans sa nuque par réflexe en sentant la gêne s’emparer de lui. Comment est-ce qu’il devait lui dire bonjour au juste ? Est-ce qu’agiter la main en souriant était recevable ? Est-ce qu’il devait écrire quelque chose ? Lui dire en langue des signes ? Lui faire la bise ? Un calin ? … Bon sang, un câlin, comme ça sans la prévenir ?! Mais il allait se prendre une gifle, non ? Ne parlons pas de baisers. Surtout pas de baiser, même s’il en ressenti la cruelle envie en la voyant mordiller sa lèvre face au silence qui s’était installé.
« Okaaaaay…. Qu'est ce qui se passe ? C'est encore la fin du monde ou autre chose ? »
Super, quelle merveilleuse première impression il lui donnait ! Ouvrant de grands yeux surpris, Sab secoua la tête de droite à gauche pour la rassurer. Bien sûr que non heureusement ! Enfin, pas tout à fait mais… Il fit un pas en avant, comme s’il s’apprêtait à l’approcher au-delà de la bienséance, puis se ravisa distraitement en s’arrêtant. Planté comme un piquet face à Louise, il parvint finalement à laisser des lettres dorées apparaître entre eux.
« … Non je voulais juste te voir. »
Avoua-t-il, se rappelant alors qu’il tenait dans sa main le petit chat en porcelaine : il le tendit devant lui pour l’offrir à la jeune femme.
C’est pour toi. Expliqua-t-il en langue des signes. C’est un porte-bonheur japonais.Qui lui avait rappelé à quel point il se sentait bien en sa compagnie. Il n’eut pas vraiment besoin de justifier davantage face à ses pupilles soudain brillantes et sa bouche qui s’ouvrait dans une exclamation ravie.
Elle lui arracha presque la porcelaine des mains pour la ramener contre sa poitrine, fermant les yeux dans un gloussement satisfait ce qui ne fit qu’amuser encore plus le marchand de sable. Bon, au moins ça rattrapait sa petite bourde précédente ! Jusqu’à ce qu’un coup de vent glacé ne les traverse et qu’une voix qu’ils connaissaient bien tous les deux résonne à leurs côtés :
« Alors les tourteraux ? Ca va bieeeeeen ???? » Planté entre les deux, le gamin aux cheveux blonds affichait un sourire tellement narquois que Sab compris qu’il préparait quelque chose.
Louis ne sembla pas s’en offusquer, le saluant gentiment.
« Bonjour Jack ! »
« Salut Loulou. Sab… » Il laissa trainer un silence dramatique. « Tu lui as dit ? »
« Dis quoi ? »
Demanda-t-elle, en même temps que le gardien haussait un sourcil sans être sûr du sujet. De quoi lui parlait Jack exactement ?
Et il leva son téléphone devant lui pour révéler la vidéo de leur soirée en boîte de nuit en compagnie de Cyril Hanouna, insistant bien sur le passage où on voyant Sebastian se déhancher en n’ayant pas l’air de comprendre ce qu’il faisait. Le marchand de sable perdit peu à peu de ses couleurs… Comment est-ce qu’il pouvait être au courant ?! Il savait que Jack était une sacrée fouine qui adorait ce genre d’émissions stupides, mais de là à être au rendez-vous dès son arrivée… Il l’avait attendu ou bien ? Repensant à la petite chouette en glace qui s’était envolée, le gardien se mordit l’intérieur de la joue de n’avoir pas vu le coup venir. Bon sang, le blondinet avait préparer sa farce depuis plusieurs heures !
« Mais la vidéo suivant est encore mieux ! C’est celle avec… La banane. » Le sourire plein de sous entendu qu’il lui adressa promettait mille tortures. « J’suis sûr que ça intéressera Louise… Tu veux voir ?! »
Hors. De. Question. Qu’elle voit cette vidéo ! Genre… Jamais. Absolument JAMAIS ! Ou du moins, pas avant qu’il ne lui ai expliqué ce qui s’était passé à Tokyo et ainsi justifier l’état second qu’il affichait faceà Hope. Jack ne retenait-il jamais rien des leçons ? Ne se souvenait-il pas de son plan pour parvenir à les faire se parler à nouveau alors qu’ils ne s’adressaient plus la parole ?! S’il pensait posséder une immunité à la suite de ce grand service, il se fourrait le doigt dans l’œil.
Sab secoua vivement la tête et l’index pour lui intimer de ne pas faire ça. Peine perdue, vous connaissez l’esprit de contradiction ? Jack en était l’incarnation même.
« OOOH SI ! » Cliquant directement pour lancer la seconde vidéo.
« Non. » Résonna alors la voix de Sebastian, aussi enrouée qu’à l’ordinaire.
Jack s’apprêtait à retourner son portable avant de… Planter. Littéralement. Est-ce qu’il réellement d’entendre son ami parler ? Genre, parler, véritablement ?! C’était suffisamment exclusif pour lui couper le souffle et l’action, laissant résonner un son bien trop faible pour être réellement audible à travers son téléphone.
Sab profita de sa surprise, et de celle de la jeune femme par la même occasion, pour reprendre la parole à l’aide du sable doré.
« J’ai des choses à te raconter, Louise. Enfin, si Jack me laisse le temps de le faire. »
Il lança un regard très appuyé à son ami immobile. Au fond, il ressentait une pointe agacée de le voir débarquer à peine rentré et interrompre de manière si nonchalante son échange avec Louise ; d’ordinaire il appréciait cet aspect de sa personnalité, sans limites ni barrières, mais pour le coup ça ne l’arrangeait pas du tout. Jack était toujours agréable sauf quand il décidait de vous prendre pour cible, là il devenait une redoutable peste. Sab le savait, il le « pratiquait » depuis des années. Rien n’avait jamais vraiment changé entre eux.
Le gardien de l’hiver s’ébroua soudainement, secouant la tête pour rétablir les connexions de son esprit et s’offusqua alors :
« Naaaan, mais c’est beaucoup plus marrant en vidéo ! »
Louise passait de l’un à l’autre en bougeant la tête, observant le sourire contrit de Sebastian et l’air machiavélique du blond tour à tour. Mais alors que Jack allait lui agiter sous le nez la fameuse scène où Hope lui expliquait comment enfiler un préservatif sur une banane, l’image se figea sur la jeune femme en train de tendre la main vers le panier de fruit. Un rond de chargement apparu au milieu de l’image.
« Heeeeey !!! Comment ça plus de réseau ?! Non, reviens ! »
Jack se mit à appuyer de toutes ses forces sur l’écran, comme si pianoter plusieurs fois allait lui permettre de la faire revenir plus vite. La princesse arlequin sauta sur l’occasion, poussant un soupire avant d’attraper le bras de Sab pour le tirer vers l’intérieur de la maison.
« Viens là toi… » Murmura-t-elle. « Jack ? Bonne journée ! »
Elle lui envoya un bisou volant et claqua délibérément la porte au nez du gardien glacé. Ils entendirent deux poings qui frappèrent le bois avant de le tambouriner.
« Heeyyyyyy !!!! J’ai pas fini ! En plus j’avais amené une banane !!! »
Le marchand de sable s’étouffa dans un hoquet mal maîtrisé, se mettant à tousser derrière sa paume pour se remettre de la boutade. Louise semblait prête à se débarrasser de Jack mais il la connaissait, le Sherlock en elle venait de se réveiller grâce à toute la situation et elle réclamerait des explications assez rapidement. Son regard les exigeait déjà, d’ailleurs. Mais avant… Sebastian lui adressa un sourire doux en tendant le bras pour l’attirer plus près de lui. Il déposa un baiser contre sa tempe, décidant que c’était finalement comme ça qu’il voulait lui dire Bonjour.
Après le réconfort… Elle leur servit une tasse de thé qu’elle ne toucha qu’à peine en voyant les gestes du gardien pour lui raconter ce dont il se souvenait. Et plus les minutes passaient plus elle sentait la tension monter, finissant soudain par se lever du canapé pour faire les cent pas devant lui en parlant à voix haute. Toute cette histoire n’avait pas l’air de lui plaire, du tout ! Forcément, qui apprécierait ça ? Et encore, il n’avait rien fait de répréhensible… Qu’est-ce que ça aurait été sinon ! Mais il se sentait mal vis-à-vis d’elle, d’où son honnêteté radicale. Il préférait mille fois subir sa réaction que de recommencer comme la dernière fois et prendre le risque de la voir s’éloigner à nouveau de lui ; maintenant qu’ils parvenaient enfin à avancer un peu, trop de pas en arrière seraient délétères.
Il esquissa un mouvement pour se lever à son tour, mais elle tendit son index dans sa direction pour l’en empêcher.
« Ne bouge pas ! Je n’ai pas fini ! »
Vu le ton qu’elle employa, il se rassit sagement en posant ses mains sur ses genoux. Un coup d’œil échangé avec Clyde – posé sur la table basse – et il reporta son attention sur la jeune femme. Cette dernière continua de sermonner un petit moment avant de se rasseoir à l’autre bout du canapé, bras croisés, en fusillant le vide du regard. Il fallait qu’elle se trouve un coupable à regarder méchamment, elle ne pouvait pas le faire sur lui parce qu’il n’était pas complètement responsable… Mais quand même !
Un silence s’installa. Long silence.
Jusqu’à ce que le marchand de sable ne tende le bras et que ses doigts viennent doucement caresser la joue de Louise. Elle resta figée un très court instant avant de pousser un soupir. Ses épaules s’abaissèrent bien qu’elle garda les bras croisés, finissant par tourner son visage dans sa direction. Son air sérieux s’effrita irrémédiablement devant le regard attentif de Sebastian.
« L’art et la manière de se faire pardonner, par Sebastian Dust. » Commenta-t-elle en finissant par rendre les armes.
Il sourit tendrement en continuant de caresser sa peau du dos de la main, haussant un sourcil lorsqu'elle lui attrapa le poignet pour l'attirer plus près d'elle et passer son bras sur ses épaules. Il ne demanda pas d'explications, qui en aurait besoin ? Ils n’en étaient sûrement pas au stade auquel pensait Hope – ou Jack dans ses moments « éducatifs » - et même très loin, mais cette allure leur convenait bien à tous les deux. Prendre le temps. Tranquillement. Pas besoin d’être pressé au fond, seul comptait d’être bien avec l’autre personne, non ?
En tout cas, il allait soigneusement éviter de croiser Hope en même temps que Louise. Voir en même temps que Judah, c’était encore pire. Décidément, même sans être là le dieu des enfers arrivait à faire parler de lui !
Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
« Toutes les histoires ont une fin. Mais chaque fin est le début de quelque chose de nouveau. »
Tout s'annonçait comme l'épilogue d'une histoire louche et pas très nette. Chacun partait à son tour. François s'était improvisé taxi et même si Sasha m'avait proposée de me raccompagner, j'avais souhaité rester encore un peu. Je n'aimais pas quand tout se terminait. Dans les fêtes et les soirées, j'étais souvent l'une des dernières à m'en aller. J'aimais m'imprégner jusqu'au bout de chaque expérience.
Je tournai entre mes mains le téléphone offert par le dieu des excès, impatiente de regarder les photos et les vidéos à l'intérieur. Sympa comme souvenir. J'étais à la fois surexcitée et anxieuse de ce que j'allais trouver.
François buvait distraitement un verre de vin, adossé contre l'un des murs du Macdo. Il semblait pensif et désoeuvré. J'étais toujours vexée de ne pas avoir été choisie par lui de base pour la nuit de folie, mais je ne pus m'empêcher de compatir un peu à ses problèmes. Il avait souhaité faire plaisir à Anna et il s'était pris un gros râteau. Je rangeai le téléphone dans ma pochette à clous et me plantai devant lui.
"Si vous croisez Muerte, vous pouvez lui donner ça de ma part ?"
J'enlevai le rubis autour de mon cou et le lui remis.
"Il avait l'air d'y tenir et... franchement, ce machin est beaucoup trop moche. En plus, j'ai pas vraiment besoin d'argent. Je suis une princesse, j'ai tout ce qu'il me faut. Et je peux faire un crédit à Aryana au cas où."
C'était cool d'avoir une déesse dans ses amies. Même si je l'appréciais vraiment et que ce n'était pas uniquement par intérêt que je faisais des sorties avec elle.
"Aryana ?" fit-il, étonné. "Attends, t'es pote avec elle ?"
"Bah ouais... c'est si surprenant que ça ?"
"Ben non, c'est cool quoi ! Peace and love !"
Faisant disparaitre son verre de vin, il forma un coeur avec ses mains. Je l'observai d'un oeil circonspect. Fallait pas déconner non plus. On n'en était pas au point de prendre des bains ensemble, toutes les deux. Quoique...?
Préférant me focaliser sur le sujet premier, j'en revins au latino :
"Ca doit être un bon gars au fond du fond, ce Muerte." fis-je avec un moue peu convaincue.
François soupesa le rubis dans sa main ouverte, avant de hausser les épaules.
"Je veux bien lui donner, mais j'ai rendu le vrai aux autorités depuis longtemps ! Celui-là, c'est du toc ! Mais ok, je lui filerai."
Il hocha la tête et fit disparaître le collier. J'enchaînai aussitôt sur ma seconde question :
"Comment je récupère mon chat ?"
Il ouvrit des yeux ronds.
"Ton quoi ?"
"Mon chat. On a été dans un bar où des japonaises séquestraient des chats pour les bouffer. On en a sauvé certains et je veux le mien." dis-je, intransigeante. "On les a laissés dans le camion de pompiers, au pied du Grand Temple Mouillé ou je sais plus quoi..."
Il resta quelques secondes indécis, avant de disparaître et de réapparaître avec plusieurs cages dans lesquelles des chats dormaient ou se faisaient les griffes. Je reconnus aussitôt mon matou, ouvris la cage et le pris dans mes bras. Il grogna légèrement avant de se lover d'un air maussade tout contre moi.
"Voilà. Maintenant, je peux y aller." déclarai-je.
Je tendis la main vers François qui la saisit et m'emmena devant ma porte, à Storybrooke. Le palier était étrangement silencieux. Ca se remarquait quand je n'étais pas là.
"Faites pas trop le boulet à l'avenir." le conseillai-je.
J'entrouvris la porte et je remarquai qu'il hésitait à entrer. Je lui fis signifier par un simple regard que c'était une très mauvaise idée. Son fils était sûrement à l'intérieur et il allait mettre les pieds dans le plat. Il en avait suffisamment fait pour les mois à venir.
Il hocha la tête et disparus. Soulagée, j'entrai chez moi. Tout était propre et rangé. Franchement, c'était génial d'avoir Aaron en colocataire. Mon appartement était transfiguré depuis qu'il était là. Une vraie fée du logis. Il était dans la kitchenette, en train de manger debout une salade composée.
En me voyant, il se retourna et baissa les yeux sur le chat que j'avais dans les bras, avec toujours la fourchette dans les mains.
"C'est notre nouveau coloc !" annonçai-je en brandissant fièrement le matou qui se contenta d'un vague miaulement désenchanté. "Il n'a pas encore de nom. On pourra le trouver ensemble, si tu veux."
Cette phrase éveilla une autre pensée en moi. Posant le chat au sol, je me redressai et m'approchai d'Aaron pour l'observer d'un air ému. Finalement, n'y tenant plus, je le serrai contre moi et murmurai :
"Je suis si fière de toi !"
M'éloignant, je reniflai et chassai vite fait une poussière dans mon oeil. Il me semblait si grand, tout à coup ! Avant, je le voyais comme un jeunot à qui il fallait tout apprendre, et maintenant... il était un homme. Bientôt un père. Ca me collait une drôle de sensation au niveau du coeur, comme s'il se transformait en guimauve peu à peu. Devais-je m'inquiéter ? Mieux valait que je surveille ça, au risque que cela empire. On ne sait jamais.
Je me mordis les lèvres tout en le regardant. Pourquoi mes yeux s'embuaient-ils de larmes ? Il allait me prendre pour une barge. Je me retenais de ne rien lui dire car ce n'était pas à moi de le faire.
"Tu sais ce n'était pas grand-chose..." dit-il. "J'ai juste remis un petit coup de peinture."
Je m'aperçus alors que la kitchenette était plus claire et blanche qu'auparavant. Cette constatation m'arracha un sanglot ridicule. Je plaquai la main contre ma bouche, inspirant à fond.
"Tu vas être tellement génial." dis-je en reniflant. "Je suis désolée, je sais pas ce qui me prend."
Je battis des mains devant mes yeux dans l'espoir que cela fasse sécher mes larmes.
"Ton père m'a droguée et je crois que ça me colle de drôles d'effets secondaires." expliquai-je puisque je ne pouvais pas lui révéler ce qui provoquait mon émoi.
"Quoi ?" fit-il en posant sa fourchette sur le comptoir.
"Non, t'inquiète, c'était cool."
"Non, non, mais attends." fit-il en me prenant par les épaules pour me faire asseoir sur un tabouret. "Tu veux manger quelque chose ?"
"Bah... j'avoue que..." dis-je en louchant sur la salade composée. "... je serais pas contre un gaspacho."
"Okay, tu sais quoi ? Tu vas t'asseoir sur le canapé, je vais descendre au resto en bas pour prendre à emporter. On se fait une soirée repas et tu me racontes tout."
Je hochai la tête plusieurs fois. J'aimais bien qu'il prenne soin de moi comme ça. Je ne me sentais pas coupable d'abuser un peu car quelque part, ça l'entraînait pour quand il aurait le bébé.
A cet instant, un bip de téléphone se fit entendre. C'était le sien. Il s'en saisit sur le comptoir et lus le message. Etant donné son regard à la fois attendri et dévoué, il ne pouvait s'agir que de sa petite amie. Il leva les yeux vers moi et demanda :
"Anna était avec toi aujourd'hui ?"
"Ouais... elle aura pleins de trucs à te raconter. D'ailleurs, je pense que ça serait mieux qu'elle te dise tout ça elle-même." déclarai-je en évitant son regard.
"Ok. Bah j'y vais... je reviens. Tu fais pas d'efforts, en attendant. Tu restes assise." dit-il en m'observant d'un air soucieux.
"Ca va ! C'est pas moi qui suis..."
Je me tus de justesse en me mordant les lèvres.
"Qui suis quoi ?"
"... ravie de te revoir." achevai-je sans réfléchir.
"Tu n'es pas ravie de me revoir ?" s'étonna-t-il alors que le chagrin voilait ses yeux.
"Ah ben si. C'est toi qui comprends rien." fis-je en haussant les épaules.
Il me considéra un moment avant de déclarer :
"T'as vraiment besoin de te reposer."
"Ouais. D'ailleurs, en plus du gaspacho, prends un poulet frites. J'ai la dalle."
Il eut un rire.
"Tu veux pas aussi des fraises ?"
"Non. Mais prends-en quand même. Ca peut servir."
Il fronça les sourcils puis attrapa sa veste pour sortir. J'étais désormais seule dans l'appartement. J'enlevai mes bottines que je jetai négligemment et allai m'affaler sur le canapé, fixant le plafond. Quelques secondes plus tard, une lourdeur sauta sur mon ventre, me coupant le souffle. Redressant légèrement la tête, j'aperçus le matou qui venait de s'allonger sur moi, tranquille. Il me prenait pour un coussin.
"Fais comme chez toi, surtout."
Il me jeta un coup d'oeil maussade avant de commencer à me pétrir le ventre avec ses pattes. Je grimaçai et l'attrapai pour le ramener vers moi. Il se laissa traîner de tout son long comme s'il n'avait plus aucune volonté. Vraiment ce chat, on aurait dit de la pâte à pain. Mou et élastique. Je soupirai et ouvris de grands yeux : je venais de lui trouver un nom !
"Nicéphore. T'en penses quoi ?"
Le matou me lança un regard profondément las. Il était fan, ça se voyait !
Quand Aaron allait entendre son prénom, il allait être impressionné. Il ne fallait pas croire, j'avais de la culture -sur certains trucs. Nicéphore Niépce était l'inventeur de la photographie -allez savoir comment je me rappelais de ça. Je trouvais que c'était approprié pour un chat que j'avais trouvé lors d'un voyage de débauche ultra médiatisé. En plus, vu la tronche qu'il tirait constamment, il lui fallait un nom assorti. Je le soupesai avec un sourire. C'était décidé !
"T'aurais préféré t'appeler Hanouna ?" fis-je.
Il poussa un miaulement étouffé et plutôt aigu. Je grimaçai avant de rouler des yeux.
"T'es bien un mec, toi. Jamais content."
Je le gratouillai derrière l'oreille et sous l'assaut des caresses, le moteur à ronrons se mit en route. Une nouvelle vie débutait, avec mon coloc bientôt papa et mon chat !
- DES JUMEAUX AMNESIQUES — ET... PLEINS D'AMNESIQUES -
Il a une banane sur son casque ! Il rigole pas !
Derek venait tout juste de finir un coca tandis que Duncan sirotait encore un smoothie au kiwi quand le trio était revenu au Macdo. Ca allait leur manquer ça, malgré tout, la célébrité et ses avantages. Ils avaient bien compris que l'émission avait été transmise à Storybrooke, mais ce n'était pas là-bas où ils pourraient avoir tout gratuitement juste avec la notoriété. En réalité, juste pour ça, ils avaient hésité une petite seconde à revenir. Juste une, fallait pas déconner, ils avaient bien trop à accomplir à Storybrooke. Et puis le monde était passionnant à découvrir, mais pas pour y vivre définitivement : les terriens étaient restés aux limites de la science et ne connaissaient rien de la magie, n'en avaient pas non plus. Des gens trop coincés pour les voir nous entourer éternellement. Ils viendraient en vacances, ça c'est possible. Ils pourront toujours contacter une agence de voyage japonaise pour avoir des billets d'avion gratuits pour eux et des amis.
Avant de partir, ils avaient regardé Dionysos de haut en bas. En réalité, ils l'adoraient. Ce gars était véritablement génial et avait le sens de la fête, tout ce que les jumeaux aimaient. Mais ils devaient avoir de la retenue, il avait embêté Anna, c'est pas bien. Ils étaient presque comme devant Wine et Alice : ils craignaient ces femmes et les admiraient en même temps. La, ils adoraient ce gars et devaient exprimer de la colère, par respect envers Anna.
Mais quand même, le coup de l'attaque des raisins, ça allait être une sacré histoire à raconter.
Ils avaient été les derniers à Storybrooke. François Sandman avait eu la bonté de les ramener chez eux, où ils avaient laissé leur soeur avec un garçon de 3 ans dont ils étaient censés s'occuper. Dyson allait faire une syncope quand il apprendrait que les jumeaux avaient disparus, laissant son fils seul. Heureusement qu'il y avait December. Mais celle-ci n'allait pas vraiment être contente non plus, sans doute. Surtout que François avait également pensé à leur rendre les chats : ils ramenaient des animaux à la maison. Mais bon, c'était des chats, elle allait forcément succomber.
Ils s'étaient retournés vers le dieu, lui souriant.
Booon d'accord, fit Duncan se laissant aller, frappant Mr. Sandman sur l'épaule amicalement. J'avoue que t'es chouette toi.
Vraiment deux cinglés en puissance, vous deux ! Je vous adore ! Quand vous avez volé le camion de pompiers, c'était épique ! Mais vous en faites pas, je le dirai à personne. Y a que moi qui vous ai vus faire, fit-il avec un sourire complice. Ce qui se passe à Tokyo reste à Tokyo. Enfin... presque.
Duncan enleva la paille de son smoothie de sa bouche, tandis que lui et son frère se regardaient d'abord surpris, puis vachement fier.
On est trop fort ! S'écrièrent-ils.
Au fait, Anna a pas vraiment l'air d'accord pour faire la fête avec vous, mais si jamais ils vous manque des volontaires pour faire la fête, on est toujours là, dit Duncan avec le même sourire complice.
Ils finirent par le laisser, le remerciant une dernière fois, avant de rentrer avec leurs chats. C'est avec surprise qu'ils découvrirent chez lui non pas December, mais Tyler, l'un des frères toons de Dyson, qui les attendait dans le salon avec un regard plein de reproche.
J'espère que vous avez une très bonne excuse. Dyson sait pas encore que vous avez lâché son fils pendant tout ce temps, et je peux vous couvrir, uniquement si votre excuse est valable et si vous me le rendrez ! J'ai loupé deux séances films avez les toons et vous savez à quel point c'est précieux !
Au ton qu'il avait employé, colérique mais tout doux, dans un murmure, les jumeaux présumaient qu'il venait d'endormir le garçon dans la chambre d'ami qui était fermée.
C'est une longue histoire ! Et comme ça commence par "des raisins nous ont attaqué en nous confondant avec une blonde", tu vas pas nous croire, donc autant passer sur l'histoire finalement. Dommage que vous avez pas de télé chez Dyson : c'est pas avec vos DVD et le vidéoprojecteur que vous auriez pu voir à quel point on est célèbre à Tokyo.
Quoi ?!
Bref ! A Tokyo, on a rencontré des gens, et pendant quelques heures on a eu des soeurs, des fausses jumelles. C'était pas vrai, mais c'était fun. Et on a oublié de prendre leur numéro. Donc tu pourrais nous rendre un dernier service ? Si tu pouvais trouver les adresses de Hope et de Anna, deux rousses, ça serait formidable ! Il faut absolument qu'on les revoient un jour. S'il te plait !
Raah ! D'accord, si vous me laissez tranquille après. En attendant, Lukas est dans la chambre d'amis, à votre tour maintenant. Je retourne chez Dyson, avec un peu de chance ils n'ont pas commencé le DVD encore. Ce soir, c'est Very Bad Trip.
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Bradley Cooper
"Alors Annachou, et les amours ? Ca fait un moment que tu ne me racontes plus rien sur ta vie sentimentale. Quoi ? Comment ça tu m'as jamais rien raconté ? Mais si je me souviens... Ah non, c'était pas toi."
"Je te jure Héra, j'ai pas touché à ta cave à vin personnelle. Tu me prends pour qui, sérieusement ?"
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Dyonisos, dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et de la démesure. Rien que ça ! ^.^
J'avais un marteau-piqueur dans la tête. J'ouvris un oeil, puis l'autre avant de me redresser, flottant à moitié. Qu'est-ce que je fichais dans une piscine ? Heureusement que je n'avais pas besoin de respirer, sinon je serais déjà mort. Je levai les yeux vers la villa aux vitres explosées. Du verre brisé jonchait le sol, ainsi que des gobelets colorés, des confettis et des restes de repas. Je clignai des yeux, hébété.
J'avais perdu connaissance. Ou alors, j'avais dormi. Pourtant, je ne pouvais pas trouver le sommeil. C'était physiologiquement impossible. Malgré tout, il m'arrivait d'avoir des ratés dans ma tête. D'oublier certains trucs, d'avoir des absences. Comme quand j'avais zappé ma bande de potes à Tokyo durant quelques heures, trop accaparé par le type à la mitraillette qui essayait de me retenir prisonnier. Je n'avais pas voulu le contrarier et au final, ça m'était retombé dessus. Comme quoi on ne peut pas faire plaisir à tout le monde.
Je nageai gauchement jusqu'au bord de la piscine. Plus loin, différentes personnes s'éveillaient lentement, sur des chaises longues ou allongées sur les tables. Je reconnus certaines d'entre elles, comme Capucine ou Cyril -qui portait un maillot de bain vraiment minuscule. Aussitôt, je me sentis rassuré.
Je pris une grande inspiration et m'aperçus qu'il y avait des notes de lavande dans l'air. Je détaillai la silhouette de la villa, totalement rasséréné.
"Les gars, on est dans ma maison en Provence !" m'écriai-je.
Certains remuèrent, d'autres continuèrent de roupiller. En tous les cas, j'étais prêt à m'ambiancer de nouveau. Le spectacle devait continuer, surtout que bientôt viendrait le lancement véritable de Slife, la chaîne locale de Storybrooke !
Ah, j'aimais quand j'avais des projets. Pour fêter ça, je fis apparaître un verre de vin dans ma main et le savourai, toujours flottant à moitié dans la piscine.