« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Descendre de l'avion et retrouver le sol de Storybrooke avait eu quelque chose de rassurant. Ça avait légèrement apaisé Dyson, mais qui toutefois restait anxieux. Le plus dur restait à venir, il le savait. Il avait insisté auprès de Natalie Queen pour offrir quelques heures de répit à tout le monde. Le temps de manger correctement après ces quelques jours de repas assez minces, et de se doucher après ce qu'ils avaient vécu la veille.
Dyson avait laissé Derek & Duncan revoir leur soeur, Mary Margaret revoir leur famille, lui demandant au passage d'aller rassurer les proches de Regina quant à la disparition de cette dernière, Midnight et Hyo-Jin retourner dans leur collocation, Violette passer du temps avec ses parents. Natalie Queen avait préféré rester dans l'avion, pour réfléchir à la suite des événements. Elle avait dit à Dyson qu'elle s'était assez reposée dans sa cellule, et que les proches qu'elle voulait revoir n'étaient pas là. Exceptée sa fille, qu'elle avait retrouvé avec émotion, en remerciant chaleureusement Park, lui souhaitant la bénédiction des dieux pour son sauvetage. Elle avait promis au groupe qu'à leur retour dans l'avion, elle aurait un plan à leur proposer pour le déroulement de la finale de l'aventure.
Lui, il avait parlé quelques minutes avec ses frères et soeurs, mais leur avait dit qu'il irait déjeuner avec Lily, qui avait récupérer Pirate, son chien, gardé par les toons.
Viens, j'ai envie de m'asseoir sur une table de dehors, j'ai besoin de garder l'air extérieur, dit-il à Lily aux Granny's Dinner. C'est précisément à cette table que nous avons parlé pour la première fois. Tu es sur que c'est innocent, Monsieur Dyson ?
Dyson lui fit un sourire, fatigué, mais sincère.
J'avais besoin de me replonger dans un passé plus heureux. Ne t'inquiète pas, on va récupérer Lukas. Je te le promets.
Lily avait été proche de Lukas depuis qu'ils se connaissaient. Le garçon avait beaucoup appris d'elle (pas que des bonnes choses, d'ailleurs. "Grâce" à elle il préfère courir en slip sans mettre de pantalon, désormais.)
Merci Lily. D'aller jusqu'au bout du monde pour m'aider. Ouais, on verra. Voyons déjà la Floride.
Dyson rigolait. Ça faisait du bien, de rire. Il était content de déjeuner avec elle. Surtout ici, ça lui faisait un bien fou. Mais sa peur, au fond, n'avait pas cessé d'être. Lily avait juste réussi à remonter les sentiments heureux qui se cachaient au-dessous d'elle. Après déjeuner, ils avaient rejoint le manoir, pour se doucher (pas ensemble, bien sur ), et, quatre heures après leur arrivée, comme convenu, voilà tout le groupe de retour à l'avion. Il était content de tous les revoir, alors qu'ils en étaient pas obligé. Ils auraient pu rester ici, Violette avait retrouvé ses parents, Midnight et Park étaient de retour ensemble chez elles, Mary Margaret avait revu sa famille, Derek, Duncan et Lily avaient également leur vie ici. Concrètement, ceux qui étaient obligés de partir, c'était Dyson et Natalie. Bien sur, ils n'auraient pas réussi sans l'aide de tous leurs amis. Il ne les remercierait jamais assez.
Merci à tous d'être là. Vraiment. Vous êtes tous prêts ? On part en Floride. Natalie Queen, vous avez un plan ? Oui, répondit-elle, déterminée. Allons-y.
Natalie avait laissé sa fille aux fées, qui gardaient déjà le fils de Regina. Désormais, elle était prête à réunir sa famille. Et ce fut le cas de tout le monde. Ils allaient retrouver les Queen, Lukas, et Regina.
Jamais Mary Margaret n'aurait pensé un jour que Storybrooke lui manquerait. Et pourtant, malgré le fait qu'elle rentrait sans Regina qui avait encore trouvé un moyen de se faire enlever, elle n'avait qu'une hâte : retrouver les bras de Nolan. Parce qu'il lui avait véritablement manqué. Et ses enfants aussi.
Alors à peine avait-elle mis un pied chez elle que les jumeaux délaissèrent ce qu'ils faisaient pour venir vers elle en courant pour un câlin. La mère de famille ne perdit pas une seconde pour s'accroupir et rattraper ses deux bébés. Ce genre de chose lui avait manqué.
C'est ensuite Nolan qui déboula dans l'entrée, se figeant sur place, alors que Mary Margaret se dégageait - à grande peine - des enfants. Nathan s'accrocha d'ailleurs à sa jambe en geignant. L'institutrice le laissa faire, alors que Lily-Rose allait s'accrocher à son père. S’ensuivit un câlin collectif que la jeune femme n'aurait jamais voulu rompre.
Finalement, quatre heures, ça passait bien trop vite. Snow avait à peine eu le temps de se doucher qu'elle devait déjà repartir. Et encore une fois, Nolan lui avait fait les recommandations d'usages. Ce à quoi elle avait répondu qu'elle reviendrait vivante avant de partir précipitamment... pour revenir embrasser son homme une dernière fois.
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Les jumeaux avaient décollé et déjà Mary Margaret n'avait qu'une hâte, faire demi-tour pour rentrer. Parce qu'à cause de la disparition de Regina, son temps avait été raccourci, puisqu'elle avait dû aller prévenir Alexis et Henry que leur mère s'étaient évaporée elle ne savait pas où. Si elle la retrouvait vivante, elle allait lui botter le cul et la sommer d'arrêter de l'embêter avec ses kidnappings.
Une fois plus au calme dans les airs après avoir atteint le septième ciel, c'est la nouvelle venue - Nathalie Quinn- qui prit la parole. Et elle semblait bien connaître les actions des Vertigo...
- C'est peut être dangereux mais je crois que c'est nécessaire : comme les Vertigos et les V.D.C. sont partout à Jacksonville et que nous avons tous des interets qui se situent à divers endroits, il faudra se séparer en plusieurs groupes pour frapper fort et efficacement. Nous n'aurons pas de difficultés pour nous retrouver après. Les groupes que je vous propose : j'irai avec ces jumeaux, Derek et Duncan si je ne me trompe pas, retrouver les hommes de mon fils pour leur parler, les raisonner, les convaincre à m'aider avec John, pour qu'on aille ensemble libérer William. J'aimerai que Midnight vienne avec vous, si j'ai bien compris tu fais partie des plus puissantes, avec Park, Mills et Blanchard, tu pourras nous être d'une grande aide.
Les jumeaux s'étaient dépêchés de répondre par l'affirmatif. La brunette ne pût s'empêcher de sourire en coin, tandis que Natalie continuait :
- Pour le deuxième groupe,je n'aime pas envoyer quelqu'un seul, mais tu ne le seras pas longtemps, et ta première mission sera facile. Ils n'ont pas Regina pour ses organes, ce n'est pas le Vertigos qui la garde. Sa magie est capable de richesse, ils veulent des infos d'elle, l'emplacement des sources de sa puissance où tout ce que leurs esprits tordus pourront imaginer. Je sais où elle se trouve et il te sera facile de la libérer... même si elle aura souffert. Tu devras faire attention à leur attaque-magie. Lorsque tu l'auras retrouvé, j'aimerai que vous alliez vos magies pour frapper dans les rangs des Vertigos. Le V.D.C. a un QG large, qui s'étend sur toute la ville, ce qui veut dire que la branche Vertigos en a une à elle seule. De ce fait, vous arrêterez les Danvers et leurs hommes, et vous ferez avancer les choses considérablement. En clair, c'est une tache nécessaire. Ca vous va ? - Parfait ! Les opérations suicides, ça me branche ! - Je t'aime bien toi. - Ouais... Et bien on en reparlera après, si on s'en sort vivants.
Au final, Mary Margaret s'était maintenant retrouvée avec deux feuilles. L'une indiquait le plan de la ville et l'autre celui des bâtiments dans lequel elle devait retrouver Regina. Elle étudia donc la situation, tout en écoutant Natalie continuer :
- Je propose aux Baudelaires de rester ensemble. Voici le plan de la ville, et le QG central, celui du V.D.C. Vous êtes ceux qui connaissent le mieux les V.D.C., il est donc naturel que je vous alliez arrêter les Danvers et leurs hommes.
Les deux filles héritèrent elles aussi d'un plan, alors que la mère de famille se tournait vers le dernier groupe, pour les nouvelles instructions :
- Et enfin, Dyson, je te propose d'aller avec Lily et Hyo-Jin dans là où est retenu Lukas. Je vous préviens, vous risquez de voir des choses atroces, tenez vos estomacs. Voici les plans.
Trente minutes plus tard, les jumeaux atterirent à l'écart, avec l'aide de Natalie, qui leur disait une nouvelle fois d'être prudent. La princesse ne prit même pas la peine de répondre avant de descendre du jet, son arc sur le dos, prête à retrouver Regina et à la tirer par la peau du cul pour la ramener...
C'est donc après une bonne vingtaine minute de marche que la princesse se retrouva devant un bâtiment abandonné. A priori, l'endroit se trouvait ici. La brunette se mit donc à pister pour finalement trouver une entrée sur le côté, cachée dans un mur de brique, par une planche. Un peu plus, et elle allait se retrouver sur le Chemin de Traverse ! Quoique c'était beaucoup moins enchanteur...
Se retrouvant dans le noir, l'institutrice créa une boule de feu dans sa main, afin de se guider. Regina avait tout de même été une très bonne professeure de magie. Tout au fond de la pièce, il y avait de la lumière sur le sol. Snow s'accroupit donc pour ouvrir une trappe. La brunette s'engouffra dans les escaliers, descendant dans une construction plus moderne. C'était très récent pour se trouver là...
A peine avait-elle posé un pied à terre qu'elle fut attaqué par deux hommes. Des hommes avec des gants qui brillaient du produit anti magie étrange. Il était hors de question qu'elle se fasse toucher !
Sans même attendre un mouvement de la part des deux gorilles, la brunette bandit son arc et toucha le premier à la cheville. Il s'effondra alors qu'elle se retourner pour donner un coup dans les parties intimes de l'autre et prendre la fuite, le laissant pleurer comme une fillette. La priorité était de trouver Regina maintenant. Et puis d'ailleurs le son d'électricité et le hurlement de douleur de la sorcière n'annonçait rien de bon...
C'était étonnant, pour avoir appris deux jours plus tôt, à quel point il était devenu facile de piloter cet engin. Enfin, non, ça n'était pas si simple, parfois les jumeaux avaient même l'impression de devoir porter le poids entier de l'avion dans les airs afin de garder l'altitude et le cap. Mais ils avaient rapidement eu les réflexes les plus importants et les gestes devenaient naturels, instinctifs. Ce troisième atterrissage, dont l'endroit, discret, avait été choisi par la mère Queen, avait été impeccable, à la plus grande fierté des jumeaux.
Ils s'étaient redonné de l'aplomb quelques heures plus tôt, pendant le laps de temps accordé à Storybrooke. Ils avaient aidé Pascal à la police. Cela faisait un petit moment qu'ils n'avaient pas aidé le shérif. Membres de la Mini-Police de celui-ci, ils étaient sollicité pour leur réflexion. Si elle avait tendance à exagérer, au moins permettait-elle d'observer toutes les pistes. Ainsi, aider le shérif Méléon sur quelques dossiers avait ravivé les piles des rouquins pour achever cette guerre contre les V.D.C., et leurs sou-fifres Vertigos.
Le plan de Natalie Queen avait été de frapper en même temps aux divers endroits de la ville. Faire exploser une tour avec des bombes à chaque base plutôt qu'au milieu, les jumeaux trouvaient ça malin. Ils avaient été chargé d'aller faire face aux gorilles de son fils, avec elle-même. Midnight avait été assigné dans le groupe, ce dont les jumeaux étaient très contents. Ils ne la connaissaient pas, mais avait l'air d'être sacrément cool. Et de ce qu'ils avaient compris, elle sait botter des fesses en beauté. Ils l'adoraient déjà.
Après les derniers encouragements (un peu inquiets) de Dyson, auxquels les jumeaux répondirent par un pouce en l'air, pour lui promettre que tout le monde allait gérer ça comme des maitres et que tout se finiraient bien, les jumeaux se placèrent aux côtés de Midnight, à la suite de Natalie qui ouvrait le chemin. Ce fut d'abord silencieux, si on faisait abstraction au bruit de la ville, évidemment. Mais les jumeaux, s'adressant à Midnight, avaient décidé de brisé le mur de silence.
Tu viens d'où ? Enfin... si c'est pas indiscret ! On nous a dis que tu es quelqu'un de sacrément fort. Ca se voit dans tes yeux, tu es stylée toi. Nous on vient du pays des merveilles, nous sommes les gardes de la reine ! On est Derek et Duncan, on sait pas lequel est lequel mais apparemment le plus grand serait Derek. Même si la taille est assez dure à différencier.
Ils s'enfonçaient dans les rues les moins fréquentées de la ville. Ça aurait pu être une banlieue, classe, chic, mais non, c'était simplement un recoin de la ville qui semblait volontairement oublié et évité. Les mauvais quartiers, donc. Il y avait des gens, bien sur, mais Natalie Queen se débrouillait pour toujours marcher sur le trottoir qui s'opposait à eux.
On y est, fit elle en tournant dans une courte rue entre deux immeubles, avant de s'arrêter. Trois hommes se trouvaient là. Natalie s'avança confiante. Si c'était les hommes de John Queen, surement n'avait-elle pas de soucis à se faire.
Mais les hommes fronçaient les sourcils, alertes à l'arrivée de quatre individus. Puis ils reconnurent Derek & Duncan. Eux aussi, les avait reconnu, c'était les ours qui les avait kidnappé, avec Park, à Storybrooke, quelques semaines plus tôt. Bonne nouvelle, c'était bien les hommes de John Queen. Mauvaise nouvelle, ces idiots n'avaient pas compris avec la présence de Natalie qu'ils étaient là pour discuter. Et donc ils foncèrent vers eux, poing serrés. Un pour Natalie, un pour Midnight, un pour les jumeaux.
Mauvaise idée pour celui qui les attaquait. Derek & Duncan étaient assez vif pour épuiser l'homme à son propre jeu. Ses courses, ses tentatives pour frapper ou pour les attraper, étaient veines, les jumeaux le laissait s'étourdir. Il tournait sur lui même, les jumeaux le menant en bourrique jusqu'à ce qu'ils décident que ce soit le bon moment.
Tweedles combo ! S'écria Derek avec amusement. Un coup de poing devant, un coup de poing derrière alors qu'il retombait, de nouveau un coup devant, et l'homme se laissa s’effondrer à terre pour reprendre ses esprits.
Au vu de la situation générale, ce fut une mauvaise idée pour chaque homme, car autant Midnight que Natalie avaient manifestement de la ressource lorsqu'il s'agissait de se battre. Les jumeaux souriaient. C'était vachement cool.
Alors qu'ils s'apprêtaient à revenir à la charge, Natalie les stoppa en criant.
Je suis la mère de John ! Il y eut alors un silence, les hommes n'osaient plus bouger, surpris, en regardant Natalie. C'est bon, vous allez me laisser parler et m'écouter ? Vous êtes désespérants.
Les trois hommes, embarrassés, se relevèrent, un air désolé sur le visage.
Pardon, on ne savait pas... Bien sur que vous ne saviez pas, mon fils a toujours su s'entourer uniquement d'idiots. On vous croyait en cellule, et on a reconnu les deux roux, ce sont des ennemis de Queen. Et bien je suis libre. Et je suis venu retrouver mon fils.
Elle leur passa devant, pour entrer dans le batiment, d'un air dominant et fier.
Ces personnes sont mes amis, excusez vous auprès d'eux. Excusez-nous, vous pouvez entrer.
Les jumeaux, avec Midnight, passèrent devant eux d'un air fier, la tête haute, accentuant la honte qu'ils ressentaient. On attendait pas votre permission. Pour votre gouverne, on est des ennemis du Vertigos. Et faites pas les malins, maintenant on sait que John, et vous même donc, l'êtes aussi.
Regina Mills
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Ahhh mais vous avez vraiment cru pouvoir vous débarrassez de moi ? Je suis indébarrassable et faudra vous y faire hein. Lorsque j’ai ouvert les yeux, je me sentais déjà mieux que lorsque j’avais subi leur foutu produit anti-magie. Je tente de me relever mais ne tarde pas à me rendre compte que je suis attachée par des sangles épaisses, au niveau des poignet, sous la poitrine et au niveau des pieds.
« Sérieusement ? »
Je tente d’user de la magie mais rien. Pas de pouvoirs. Je ne tarde pas à comprendre que le bracelet que je porte au poignet n’est pas anodin à tout ça. Sûrement de l’anti-magie qui doit agir sur moi. Regardant autour de moi, je ne tarde pas à me rendre compte que je suis dans une salle moderne, entièrement blanche, éclairée uniquement par des néons au plafond, sans fenêtres.
« En tout cas, niveau déco, je vous mets pas la moyenne. Je vais appeler Valérie Damidot. »
Quoi ? Un peu d’humour. Ça fait pas de mal non ?
« OH Y’A QUELQU’UN POUR ME LIBERER ?! LIBEREZ MOI ET BATTEZ VOUS COMME DES HOMMES QUE JE VOUS REDUISE EN CENDRES ! »
Ah oui merde, le bracelet. Des hommes entrent dans la pièce.
« Ah bah enfin, je commençais à m’impatienter là. »
Ils me posent des récepteurs sur les tempes, la poitrine, le ventre, les bras, des pinces au bout des index, et les jambes aussi. Ils prévoient quoi là ? Et voilà qu’un autre entre avec une grosse batterie et il branche tous les fils aux récepteurs qui sont sur moi.
« Je suis pas un cobaye de laboratoire. Je peux savoir ce que vous faites là ? Oh répondez-moi ! »
Aucune réponse. Mais je me dis que la batterie…c’est pas très bon signe. L’homme qui se tient près de la batterie a la main non loin d’un gros bouton qu’il faut tourner. Connaissant la chose, ça doit contrôler les volts de la batterie. Pitié, faites que quelqu’un vienne me sauver avant que je crève électrocutée. Y’en a certainement beaucoup à qui ça plairait mais pas tout de suite, c’est pas le moment là.
« Maintenant, les règles sont très simples. Tes sorts les plus puissants, tes malédictions, tes potions, tes grimoires, les richesses de ta magie, il suffit que tu nous révèle leur emplacement précis et tout ira bien. Tu seras relâchée, là dehors sans qu’aucun mal ne te soit fait. - Je suis censée avoir peur ? Ne cherchez pas, vous ne saurez rien. »
L’homme à l’aspect étrange se mets à rire avant de me regarder avec insistance et finit par tourner le bouton avant d’appuyer sur le bouton rouge.
« Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh »
La douleur de mon corps est immense, des centaines, voire même des milliers de volts parcourent tout mon corps. Lorsqu’il relâche le bouton, je retombe lourdement sur la table et respire alors que je sens encore la douleur au bout de mes doigts et au niveau de ma poitrine. S’il continuait comme ça, je n’étais pas sûre que mon cœur tiendrait. Et je ne pouvais user de la magie… Je tourne le regard vers l’homme de torture et énonce entre deux respirations.
« Torturez-moi autant que vous le voulez, je ne… Ahhhhhhhhhhhhhhhhhh »
Il a appuyé sur le bouton rouge. Mes mouvements sont hors de contrôle, je me crispe. L’électricité s’étends dans tout mon corps, je sens la brûlure, la douleur, j’hurle de douleur, me mordant la lèvre jusqu’au sang. Quand enfin ça s’arrête, je pose mon regard sur la machine et il comprends que je ne vais rien dire quand je fais un sourire mauvais. Il réappuis sur le bouton rouge, je convulse sous le coup et me crispe à nouveau. Puis il recommence. Lorsqu’il relâche le ciel pour que quelqu’un vienne. Je m’exprime avec difficulté.
« Rien… Je ne… Ahhhhhhh »
Il appuie à nouveau sur le bouton et lorsqu’il le relâche, je n’ai qu’une envie c’est sombrer dans l’inconscience. Ma tête me brûle, mon corps tout entier me brûle. Mais alors qu’il tourne le bouton sur plus de puissance et qu’il s’apprête à appuyer sur le bouton rouge, des bruits de combats se font entendre dans le couloir et je ne tarde pas à me retrouver seule. L’instant d’après, je vois le visage de ma belle-fille.
« Dieu du ciel, vous m’avez trouvé Mary-Margaret. Libérez-moi. »
Elle me libère et me retire le bracelet grâce à la magie mais je sens que mes forces ne suivent pas réellement mon corps et il est clair que je vais avoir besoin de reprendre le contrôle de tout mon esprit. Bah quoi ? Faites-vous électrocuter, on verra si vous allez bien après ! Je me relève et alors que l’on quitte la pièce où j’étais enfermée, Six barraqués se trouvent devant nous. Trois sur MM et trois foncent sur moi.
« J’en ai marre, je viens de me faire torturer par votre copain, je suis fatiguée et j’ai autre chose à foutre ! » dis-je en brûlant vif le premier.
Mettant un coup de pied dans l’estomac au deuxième, je l’envoie valser dans les airs grâce à la magie et le laisse retomber lourdement vers des barriques au fond de la pièce avant de plonger ma main dans la poitrine du troisième et le regarde avec un sourire mauvais avant de le presser doucement, pour lui faire croire que j’allais le tuer, ce qui ne tarda pas à arriver d’ailleurs vu que je venais de réduire son cœur en cendres.
Mon regard posé sur celui que j’avais assommé, je le vois se relever et fronce les sourcils.
« T’es perspicace toi ! »
Je lui balance une boule de feu mais ne remarque que trop tard que non loin de lui, des bombonnes de gaz se trouvent et que ce qui nous entoure est plus ou moins inflammable.
« Mary Margaret, on s’en va ! »
Malgré l’énergie que m’avait coûtée la torture et le fait que j’avais besoin de retrouver tous mes esprits, je pouvais gérer ça. Une seconde plus tard, le nuage violet se dissipait et on se trouvait devant le batiment qui ne tarderait sûrement pas à exploser. Oui, encore mais je vous jure que c’est pas ma faute…
Le retour avait été assez simple pour moi. J'étais rentrée à la coloc avec la compagnie de Mina. J'avais posé mes affaires dans ma chambre tandis que Mid était parti à ses occupations. Je savais que notre retour à Storybrooke était court et qu'il ne fallait pas perdre un instant. J'avais donc repris de nouveau un sac avec un kit de survie. C'est-à-dire des affaires de rechanges si je me changeais en renard de nouveau ainsi qu'un sabre et un morceau de viande au cas où j'avais faim.
Je retournai rapidement au jet afin que les jumeaux nous conduisent de nouveau à notre nouvelle destination. Décidément je faisais un énorme sacrifice en montant là dedans. Dès le premier vol avec eux mes sens de renard s'étaient réveillé en hurlant au secours. Comment pourrais-je avoir confiance pour des personnes qui avaient appris à conduire cet engin de métal volant sur une vidéo internet ? Franchement, ma seule envie en montant dedans était de m'accrocher à la porte en hurlant.
Lorsque nous arrivâmes finalement à Jacksonville, Natalie, la fameuse mère de John Queen, nous divisa en plusieurs groupes. J'étais pas conséquent avec Dyson et Lily, bon au moins elle avait l'air de bien choisir les groupes par contre je détestais le fait qu'elle avait utilisé mon prénom. Nous ne nous connaissions pas assez bien pour qu'elle me nomme ainsi. Dans mon pays nous nous appelions d'abord par le nom de famille comme signe de respect et seul les personnes proches pouvaient nous appeler par nos prénoms. Bon Lily était une exception elle aimait m’appeler par mon nom de famille et généralement elle m’appelait sous le pseudonyme de Parquet. Cela ne m'avait jamais vraiment dérangé, bon au début j'avoue que j'avais trouvé cela bizarre mais avec le temps je m'étais habitué à ce surnom sortant de sa bouche.
Enfin là n'était pas vraiment la question pour le moment. Notre mission finale venait de commencer et nous ne devions pas la raté. La vie d'un enfant ainsi que toute la population du monde magique était en danger. Nous devions agir. Avec Dyson et Lily nous devions retrouver Lukas. D'après elle, nous risquions de voir des choses atroces dans ce bâtiment. Bon, à part des enfants torturés je ne voyais pas vraiment ce qui pouvait être si terrible dans cet endroit mais nous verrons bien, ça sera la surprise.
Nous suivîmes alors le plan dessinait par Natalie à la lettre, ce qui nous fit traverser la ville jusqu'à nous trouver face à un grand bâtiment dans un coin reculé de la ville.
- Et bien trente minutes de marche pour ça. Génial...
Seulement de l'extérieur ce bâtiment semblait abandonné avec ses fenêtres barricadés ainsi que son aspect vieillot; pourtant nous savions tout les trois qu'il était loin d'être abandonné. Il était plutôt... camouflé. D'ailleurs les lumières à l'intérieur affirmaient notre hypothèse. Lukas devait forcément se trouver ici. Evidemment entrer dans ce bâtiment n'allait pas être facile. Il était d'ailleurs déjà gardé par 6 hommes ressemblant quelque peu à King kong. Bon, l'équipe de bienvenu n'avait pas vraiment l'air heureuse de nous voir arrivé, nous étions tellement mal accueillit qu'ils nous foncèrent dessus. Et bien ! Cela méritais une mauvaise note sur google pour l’accueil franchement ! Comme ci cela était une évidence, chacun pris deux hommes à s'occuper. Et bien en plus on était en infériorité numérique ! Bah bravo ! - Vous devriez vraiment être plus conviviale ! Cela ne donne pas du tout envie de visiter le bâtiment et pourtant c'est dommage sa structure est fantastique. -Mais ne vous inquiétez pas pour ça, vous le visiterez bien assez tôt, on vous offrira de jolie cave. - Désolée, je suis claustrophobe, l'idée d'être de nouveau séquestré ne me vend pas vraiment du rêve. - Vous ne resterez pas longtemps dedans, un monstre comme vous serez bien plus utile découpé sur une table pour faire des expériences et même pour vendre vos organes ! Ils doivent être particulièrement cher. - JE ne suis pas un monstre. Et les organes de renard ne sont pas vraiment délicieux. - Choppez la !
Ah la la, la patience des hommes, enfin je dis ça mais je n'avais jamais été reconnu pour être très patiente non plus. Et je détestais perdre mon temps. Heureusement - ou malheureusement - pour moi, mes pouvoirs étaient assez capricieux et des fois ils écoutaient très bien ce que je disais comme d'autres fois où ils faisaient n'importe quoi. Il faut croire que ces jours ci étaient mes jours de chance car ils fonctionnaient particulièrement bien. Je pus alors congeler les deux abrutis sans aucuns soucis alors qu'ils pointaient leurs armes sur moi. Une fois la congélation terminé, il ne suffisait plus que de mettre un bon coup de sabre dans la glace et le tour était joué, vous aviez une magnifique glace pilé pour le dessert au parfum de morceaux humains. Un délice. Mais à vrai dire je n'avais pas le temps pour y goûter alors je vous laisserez juger par vous même !
Ce premier travail terminé, je pouvais désormais rejoindre Dyson et Lily qui avait à leur tour battu les gêneurs.
- Et bien Dyson, tu sais te battre un peu à ce que je vois. Lui dis-je d'un ton moqueur.
Celui-ci me répondit par un élégant tirage de langue restant ainsi dans l'ironie de ma phrase. Seulement, maintenant les ennemis vaincus, le bruit de la bataille alerta les autres et nous n'avions d'autres choix que de courir. Lily nous proposa par la même occasion de contourner le bâtiment. Une idée divine. De l'autre côté du bâtiment nous pûmes trouver une fenêtre ouverte. Nous entrâmes par celle-ci ce qui nous fit atterrir dans une petite salle, seulement l'obscurité nous empêché dans savoir plus sur ce qui nous entouré. En tout cas, ce lieu dégagé une odeur horrible, elle était beaucoup trop imprégné de... sang. Dyson venait d'aller les lumières et nous pûmes enfin comprendre où nous étions. Le sol était empli de sang sec, ce qui donnait l'odeur de vieux sang et de moisi. Même si le sang était sec, nous pouvions encore voir la grande flaque de sang dans laquelle on aurait pu enfoncer un pied dedans s'il était encore frais. Et bien, de plus en plus rassurant ce lieu. Nous avançâmes quelque peu dans la pièce et nous découvrîmes cette fois-ci un cadavre sur une table. Il s'agissait d'un garçon, sans doute âgé entre 15 et 18 ans . Il avait le torse grand ouvert et sa peau était d'une pâleur extrême. Il était mort. Je n'étais pas du genre à être triste dans ce genre de situation mais il était vraiment jeune et j'avais vraiment pitié pour lui.
Je dois dire que je n’avais pas cru Danvers quand elle m’avait dit que mes parents étaient en vie. Et pourtant, quand mon regard s’est posé sur le doux visage de ma mère, je me suis mise à courir avant de la serrer dans mes bras. Mon père. Ma mère. Ils étaient là tous les deux. Il fallait à tout prix qu’ils revoient Klaus et Prunille, par chance, Klaus était à la maison et s’occupait de Prunille. Caitlyn devait également être là mais ce n’était pas dérangeant loin de là.
« Papa, maman. Je suis tellement heureuse de vous avoir retrouvé, quand on a cru que vous étiez morts, ça a été horrible. On a été menés de tuteur en tuteur, l’Oncle Monty, Tante Aggripine et ce scélérat de Comte Olaf. - Comment va ce bon vieux Monty ? »
Je tourne le regard vers mon père alors que nous marchons tous les trois vers la maison.
« Il est mort papa. C’est le Comte Olaf qui l’a tué. - Scélérat et diabolique, voilà ce qu’il est ce dégénéré de Comte Olaf. - Je crois que je n’aurais pas mieux dit maman. »
Finalement, on arrive devant la maison, je pousse la porte et souris en voyant Caitlyn avant de lui présenter mes parents.
« Caitlyn, je te présente mes parents. Oui je sais, ils étaient censés être morts. Enfin c’est une longue histoire. Je t’expliquerais. Mon frère et ma petite sœur sont là ? - Ils sont à l’étage Violette. - Allons y ! »
Je monte à l’étage avant mes parents et toque à la porte de la chambre avant d’ouvrir et de faire un grand sourire.
« Klaus, Prunille, j’ai une surprise pour vous ! »
Je me pousse et laisse mes parents passer. Je les laissent se retrouver et descends au rez-de-chaussée avant de me rendre dans la cuisine pour faire du thé et des gâteaux. Après tout, on avait pas trop de temps devant nous non plus. Une fois fait, je me rends dans la salle de bain pour prendre une bonne douche. Une bonne demi-heure plus tard, je sors de la douche et m’habille rapidement d’un jean noir, d’un débardeur gris et d’une paire de bottines à talons noires. Mes cheveux attachés en queue de cheval haute, je me rends dans la cuisine et souris à mes parents.
« On a le temps de boire le thé et de discuter un peu avant de repartir. - Violette chérie, je vais te laisser y aller seule avec ta mère. Je ne suis pas en forme, il faut que je me repose. J’ai donné à ta mère toutes les informations nécessaires pour pouvoir vous en sortir. Je vous fais confiance, vous êtes mes héroines. »
Je souris à mon père et le prends dans mes bras avant de me rendre compte qu’on avait moins de temps que je ne le pensais.
« Maman, on doit y aller. »
Elle embrasse mon père, je salue mon frère et ma sœur avant de quitter ma maison en compagnie de ma mère avant qu’on ne retrouve les autres. Dans le jet, je m’assieds à côté de ma mère avant d’écouter attentivement ce qui disait Natalie. J’allais me retrouver seule avec ma mère, c’était une chance pour moi de pouvoir lui montrer ce que je savais faire.
Une fois atterrie, je regarde ma mère.
« Allons y ! »
On suit donc le plan donné par Natalie pour trouver le QG du VDC mais alors qu’on est tranquillement en train de marcher dans le batiment. Deux gros baraqués nous tombent dessus, instinctivement, ma main attrape le poignet de ma mère. Elle tourne le regard vers moi.
« C’était pas prévu ça je crois ! »
Ils se lancent sur nous. Je mets un coup de pied dans la tête au baraqué qui s’approche de moi et je remarque rapidement que ma mère vient de faire un roulé boulé avec son aggresseur et qu’elle vient tout bonnement de le mettre à terre, inconscient.
« Maman ! Je veux que tu m’apprennes ! - Plus tard chérie. »
Mon agresseur se relève et cours sur moi, je me laisse glisser sous ses jambes et attrape le mini taser qui était dans mon sac et souris en me relevant.
« C’est moi que tu cherches ? »
J’appuie sur le bouton et tase le baraqué avec qu’il ne tombe inerte au sol.
« Non mais ! »
Ma mère me sourit mais on se rends rapidement compte que l’alarme a été déclenchée. Il était clair qu’on devait être silencieuses mais là, ils allaient rapidement venir stopper les intrus non ?
Regina Mills
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Mary Margaret m’avait sauvé la vie, je dois dire que je lui serais éternellement reconnaissante oui ! Nous nous étions téléportées à l’extérieur pour échapper à l’explosion et comme par hasard, les hommes qui m’avait tenue prisonnière était mort.
« C’est bien ma veine tient. A chaque fois que j’ai envie de les crâmer, ils se font sauter… »
Mary Margaret m’expliqua rapidement la situation avant de me dire qu’il fallait qu’on aille démanteler les Vertigos et leur QG. Je crois bien que là, ça allait vraiment être plaisant. Je regarda le plan de Mary Margaret et me rendit rapidement compte qu’on ne devait pas être trop loin. Suivant le plan, on arrive devant un bâtiment, un immeuble d’habitation qui semble tout ce qu’il y a de plus ordinaire.
Je m’approche de la porte et lève les yeux au ciel en me rendant compte qu’il est fermé.
« C’est pas une porte fermée qui va m’arrêter. »
Je bouge légèrement la main et la porte s’ouvre avant que je ne fasse un léger sourire.
« Après vous Mary Margaret. »
Je ne tarde pas à me rendre compte qu’il n’y a pas de bruit, voire même très peu de bruit. Natalie ne s’est sans doute pas trompée. L’autre partie est sans doute là où ils retiennent leurs victimes. Je monte les escaliers, accompagnée de ma belle-fille avant de me rendre compte qu’un seul appartement semble abriter des personnes vu que c’est le seul dans lequel on entends du bruit.
Je regarde ma belle-fille et fais un grand sourire avant d’user de la télékinésie et la porte s’ouvre dans un grand fracas avant que je ne fasse apparaître deux intenses boules de feu dans mes mains en regardant les 20 baraqués.
« On joue au chat et au cramé ! Qui est partant ?! »
Mary Margaret ne tarde pas à me rejoindre alors que dix des hommes se dirigent droit sur moi, je balance mes boules de feu.
« Cinq d’un coup ! Je m’améliore ! «
Deux d’entre eux me foncent dessus. Je me téléporte au moment propice où ils s’explosent le crâne contre le mur. Y’a du sang tout partout.
« Taureau ! Taureau ! »
Ils se relèvent. C’est qu’ils sont résistants les salops ! Mais alors que je m’apprête à les frapper une nouvelle fois, je me retrouve rapidement en situation de faiblesse quand l’un des « autres » me prends par surprise et me frappe en plein dans le dos, me coupant la respiration.
« Aouch. »
Je tente de retrouver ma respiration et me relève, furieuse. Avant de lever la main et de tordre le coup de celui qui m’avait frappé.
« Bon, vous commencez à me taper sur le système ! »
Mes deux mains en avant, le sol se mets dangereusement à trembler. J’en profite pour faire de la chaire à barbecue des deux qui s’était fracassé le crâne et brise le cou du dernier avant qu’un homme s’approche dangereusement de moi, je plonge ma main dans sa poitrine alors que du sang me coule le long de la lèvre inférieure vu que je m’étais pris un coup de poing par l’un des salops. Ressortant son cœur avec une rapidité qui m’est habituelle, j’approche son cœur battant de mes lèvres avant de prendre la parole.
« Dis nous immédiatement où vous retenez les victimes enfants ! - Vous les trouverez dans la grande salle dans l’autre bâtiment, vous ne pourrez pas la rater. Ils sont tous enfermés là-bas. - Merci. »
Je lui remets son cœur dans la poitrine et me téléporte la seconde d’après avec Mary Margaret pour réapparaître dans une grande salle composée de chambre scellée, style hôpital psychatrique. Je m’approche des portes avant de voir des enfants de plus de onze ans inconscients.
Je crois bien que les hommes que je venais de dégommer n’avait pas vraiment compris ce qu’il se passait mais je dois dire que ça m’avait bien faire rire. Au final, l’alarme avait été déclenché donc, on devait faire très attention.
« Viens chérie. »
Il fallait qu’on se déplace discrètement vu qu’ils semblaient tous plus ou moins affolés avec l’alarme qui avait été déclenchée, cela nous laissais en soit une chance de pouvoir passer inaperçues. On se retrouve très rapidement devant des escaliers, connaissant quelque peu les gens qui se trouvaient ici, je savais où aller. Grimpant les marches suivie de ma fille, on ne tarde pas à arriver au troisième étage. Il semble n’y avoir personne.
M’approchant d’une porte, je fais signe à Violette de venir avant d’entendre des éclats de voix énervés.
« Dépéchez vous ! Si ces insectes nous ont déjà retrouvés, les autres auront besoin de la drogue le plus rapidement possible ! Prenez les trois caisses et chargez les. »
Mais au moment même où on trouve de quel bureau ça provient, la porte s’ouvre.
« VIOLETTE ! »
On se cache sur les deux côtés de la porte et posant mon regard sur ma fille, je me rendis rapidement compte qu’on avait la même idée. La porte s’ouvre et on s’élance toutes les deux dessus avant d’assommer les hommes qui comptait sortir du bureau.
« Et BOUM ! »
Il nous restais plus que Hank et Mary Danvers.
« Je vous ai manqué Danvers ? »
Ils serrent les dents, agacés.
« Violette, montrons leur ce que savent faire les Baudelaire ! - Avec plaisir maman ! »
Je m’élance sur Mary Danvers et la frappe de plein fouet dans l’estomac avant de l’agripper par les épaules et de passer au dessus d’elle avant de la balancer contre le mur.
« Maman ! »
Violette m’envoie le pistolet tazer et je l’attrape avant de viser Mary en plein dans la poitrine, elle tombe sur le sol et se tords de douleur. Violette quant à elle vient de prendre deux livres et de frapper les deux côtés de la tête de Hank avant de le pousser sur le bureau, l’assommant légèrement. Mary se relève, elle me frappe en plein dans l’arcade avant que je ne me rende compte que du sang commence à en couler.
« Espèce de garce ! »
Je me relève avant de lui mettre une droite en plein dans la machoire avant de la pousser contre le mur. Me rapprochant de Violette, je lui murmure.
« Doublé roulé, Hank et Mary se font frapper. Je t’attrape par les poignets et tu les fais tous les deux tomber. - Ok ! »
Les deux se relèvent avant qu’on ne se regarde avec ma fille et moi.
« Go ! »
Je l’attrape par les épaules alors que les Danvers s’approchent dangereusement.
« Maintenant ! »
Attrapées par les poignets, je la fais glisser sous les Danvers et comme je m’y attendais, elle les attrape par les chevilles et les fait tous les deux tomber, leur cognant la tête l’une contre l’autre. On se relève avant de briser la vitre et de prendre les caisses de drogue avant de les balancer par la fenêtre, pour tout détruire. Au même moment, les Danvers se relèvent et s’échappent. Je me retourne.
« Et merde ! »
Je m’approche du bureau et me saisis du revolver posé sur le bureau.
« ça risque d’être utile. »
Je le glisse dans ma ceinture et quitte le bureau accompagnée par Violette, sur les trousses des Danvers,
Libérer Regina avait été plutôt simple. Et malgré le fait que la méchante reine ne tenait pas vraiment debout, elle continuait tout de même de marcher. De toute manière, il fallait avancer dans ce long couloir sombre qui donnait des frissons à la jeune femme. Il fallait à tout prix sauver les jeunes enfants inconscients.
D'autant plus qu'il y avait de l'agitation plus loin, derrière elle. Des voix se faisaient entendre, d'abord indistinctes. Mais plus les filles avançaient, plus Mary Margaret pouvait comprendre les paroles :
- Dépêchez vous ! On ne doit pas perdre ces enfants, s'ils sont vraiment arrivés ont doit faire vite ! Plus vite !
Clifford, évidemment. Snow grimaça donc, en comprenant qu'elle faisait évacuer les enfants qui avaient déjà tous bien souffert, vu leur apparence fragile et affaiblie. Il fallait mettre un terme à tout ce trafic, coûte que coûte...
Mettant son doigt sur sa bouche pour intimer à sa belle-mère de se taire et en lui faisant signe de s'occuper des hommes de main de leur ennemie, la princesse se leva et fit face à Clifford et ses hommes. Aussitôt, la méchante ordonna à ses hommes :
Et sans même lui laisser le temps de savoir si elle faisait de l'ironie ou non, la plus jeune des deux créa une boule de feu pour lui envoyer à l'épaule, la faisant reculer de quelques pas, tout en lâchant :
- C'est lâche de s'en prendre à plus petit que soit.
Sans même laisser le temps à la méchante de répondre, l'institutrice enchaîna les boules de feu, jusqu'à la bloquer contre le mur le plus proche et la gifler.
- Vous méritiez qu'on vous fasse subir le même sort qu'aux gamins !
Ce fut peut-être la réplique de trop puisque Clifford en profita pour la pousser et la faire tomber au sol. Mais Snow n'en avait pas finit avec l'autre. Elle profita du fait d'être à plat ventre au sol pour s'accrocher aux chevilles de l'autre et tirer pour la faire tomber à son tour. Elle se releva alors, donnant un coup de pied dans les côtes de la trafiquante d'enfants, avant de rejoindre Regina.
Cette dernière avait réussi à garder les enfants mais les hommes de main de Clifford semblaient avoir fuit. L'institutrice allait aider sa belle-mère à évacuer les enfants lorsque de l'étage d'au-dessus, un fracas de fit entendre. Vivement, la princesse se retourna pour voir un homme tomber d'une fenêtre. Les autres étaient donc là- haut ?
Eternalys N. Dystopia
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
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STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
« Nope. Mais on a appris rapidement et je veux pas dire mais on s'est débrouillé comme des chefs ! »
Quand les deux roux se sont exclamés tout content qu’il avait rapidement apprit à se débrouiller pour piloter un jet, j’ai tiqué. Rapidement pour eux, ça voulait dire quoi exactement ? Sans surprise, j’ai tout de suite ressenti de la méfiance face à leur apparente "confiance" en leurs capacités. Mais bon, ce n'était pas comme si nous avions le choix non plus. J’ai donc pris la liberté de prévenir nos chers pilotes que si par malheur le jet venait à s’écraser, je trouverais un moyen de les ramener à la vie, de les transformer en poulet et de laisser Park, qui était visiblement terrifiée à l’idée de monter dans un jet piloté par les D2, les chasser et jouer avec eux, jusqu’à ce qu’elle les croquent l’un et l’autre. Apparemment, la menace a fait effet. C’était soit ça, soit la chance. En tout cas, l’alarme « DANGER » n’a pas cessé de retentir dans ma tête pendant tout le vol. On se demande bien pourquoi…
– Non mais je vous jure… Apprendre à piloter avec une vidéo sur internet ? Et puis quoi encore ?! Ok…
Rajoutant le dernier paquet de gâteau dans mes bagages, je reste un instant immobile tandis que je prends une profonde inspiration. Il fallait que je tente quelque chose, rien que pour avoir droit à une pseudo - et temporaire - tranquillité d’esprit.
– Je ne sais pas du tout comment tout ce bordel d’héritage fonctionne mais si là, maintenant, des compétences en pilotages venaient à se débloquer dans mon esprit, ça m’arrangerait grandement.
Je patiente plusieurs minutes après ma demande pour voir si quelque chose se passe, mais manque de pot pour moi, rien ne change. A croire que ça aussi, c’était fait exprès pour m’emmerder.
– Ça va, j’ai compris !
Il ne me restait plus qu’une solution. La menace et l’intimidation. Une chance pour moi, je savais me montrer convaincante quand je le voulais. Et là, on pouvait dire que je le voulais vraiment.
Heureusement, notre second vol à bord de l’air catastrophe c’était plutôt bien passé. On était arrivé vivant à destination, avec tous nos membres en place et des groupes avaient même était formés. Et bien sur, devinez avec qui on m’avais mise ? Les D2. Mais c’est bien sur !
« Tu viens d'où ? » « Enfin... si c'est pas indiscret ! On nous a dis que tu es quelqu'un de sacrément fort. » « Ca se voit dans tes yeux, tu es stylée toi. » « Nous on vient du pays des merveilles, nous sommes les gardes de la reine ! » « On est Derek et Duncan, on sait pas lequel est lequel mais apparemment le plus grand serait Derek. Même si la taille est assez dure à différencier. »
– Eh oh ! Du calme vous deux. Comment vous voulez que je réponde si vous balancez vos questions les une après les autres ? Et puis d’ailleurs, c’est pas bientôt fini cet interrogatoire ? Attendez… quoi ?!!
Les gardes de la reine ? Celle qui coupe des têtes pour son petit déj ?
Je ne savais pas si j’avais envie de leur faire bouffer le trottoir ou pleurer de rire. Avec le recule, la seconde solution me paraissait impossible tout de suite. La première quand à elle, l’était moins. Mais si je l’avais fait, on m’aurait pris la tête après pour avoir cédé à la tentation. Du coup, j’ai choisie de la fermer. Après tout ce que j’avais vécu là-bas n’était pas… réel. C’était juste un genre de rêve étrange. Avec des fleurs langue de vipère et moqueuse, des chiens géants, et une folle qui coupe des têtes parce qu’elle se fait chier dans la vie.
***
« Non, il est pas là, je crois qu'il va pas vouloir vous parler de toute façon »
– Génial, on est tombé sur des génies ! Je lance exaspérée. Dites voir les deux clowns, c’est quoi votre problème exactement ? Non seulement vous nous faite perdre notre temps mais en plus, vous n’êtes même pas capable de mentir convenablement ?
A croire que quand ils étaient gosse, ont leurs avaient pas apprit à mentir ou à déformer la vérité. Voir même, de ne donner qu’une demi-vérité. Parce que dans leur réponse là, ils laissaient carrément sous entendre que le type, le fameux John Queen était là, mais qu’il n’avait juste pas envie de nous parler. Ce que j’aurais éventuellement pu accepter, si je n’étais pas moi. Impatiente et de très mauvaise humeur.
– Très bien, je vois. Fini de jouer maintenant. Vous savez ce qu’on va faire ? Toi et ton pote, vous allez faire venir John Queen ici et maintenant. Parce que j’en ai strictement rien à foutre qu’il n’ai pas envie de nous parler et aussi, parce que mon quota de patience a largement dépassé ses limites donc ! Soit vous coopérer pour votre propre intérêt, soit… Je vous massacre tous les deux et j’utilise la tête de celui-là (je montre d’un signe de tête le type à droite) pour démonter la porte qui mène a lui. Alors, qu’est-ce que vous choisissez ?
La deux, dites la deux…
Et comme je l’espérais, il ont choisie la solution numéro deux. Et c’est comme ça, que l’un a fini par baver sur le béton et que le second, m’a servie de bélier pour taper à la porte. Et finalement…
« Hey, ça va, je suis là. Ils vous ont rien demandé, laissez-les tranquille. Je peux savoir ce que vous faites là ? Je vous ai aidé la dernière fois, mais je suis pas votre pote. »
– Comme c’est dommage, moi qui croyais qu’on allait s’offrir des bracelets de l’amitié, je suis déçue.
« John, je suis là, ta soeur est en sécurité, et ces gens là sont prêts à mettre un terme aux Vertigos. Arrête de les suivre maintenant, viens avec nous, on va pouvoir libérer William »
« Comment tu peux être aussi peu inquiète ? J'ai déjà pris trop de risque, ils peuvent le tuer si je fais n'importe quoi ! Maintenant je suis désolé, mais vous êtes contre le Vertigos. Je suis donc obligé de vous considérer comme mes ennemis. »
– Non mais il est sérieux ? Vous êtes sérieux là ? Je demande à John Queen qui sort une arme de sa poche avant de la pointer vers l’un des jumeaux. Non mais je rêve, il est sérieux ce con ! D’accord, c’est comme vous voulez. Mais faudra pas venir pleurer dans les jupons de votre mère, si je vous fait mal.
Et sans lui laisser le temps de réagir, je me précipite sur lui, dévie la trajectoire de son arme et lui donne un violent coup de tête pour pouvoir le désarmer tranquillement, pendant le court laps de temps ou il est sonné.
– Crétin. La prochaine fois je vous pète le bras, c’est bien clair ?
Pendant que l’autre idiot admet difficilement sa défaite, je récupère l’arme, remet la sécurité et la met dans mon dos. Une arme à feu, ça peut toujours servir, on sait jamais.
« Et on va où maintenant ? »
« On va rejoindre les autres, certains sont partis chercher Lukas, le gamin que vous avez kidnappé. Comme ils gardent William comme moyen de pression il ne sera pas dans le même bâtiment, mais juste à côté. »